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 Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.

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Lucy Robinson

Lucy Robinson

« Time to save the universe again then, isn't it ? »



Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 Amandaself

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Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 _
MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptySam 19 Mar - 7:23

Kaly disparus rapidement, kidnappé par la jolie Jasmine. Après qu'il lui ais répondue de façon certes ironique à son 'aveu', elle tira un peu sur sa main pour l'entraîner encore une fois vers ses lèvres. Oui, c'était vraiment lui le plus beau, et le jour où elle ne le pensera plus n'était vraiment pas arrivé. Heureusement Lou vient s'interposser au milieu de ce magnifique moment tout guimauveux à souhait. Lou qui n'hésitait pas à ramener Lucy sur terre dès qu'elle s'envolait un peu trop sur son nuage rose bonbon. Merci, c'est beau l'amitié... En retenant un pouffement de rire, Luc daigna lâcher son amoureux pour retourner son attention sur Aleera. Lucy ne portait pas plus que ça la demi vélane, va savoir pourquoi. Puis elle regarda Lou, un sourire ironique collé aux lèvres. Elle haussa un sourcil en détailla la tenue de sa meilleure amie :

« Lou-chérie , il y a presque moins de tissu sur ta tenue que sur un string je te rappel. »

Bouille d'ange à faire fondre le père fouettard. Wii je t'aime ma Lou, qui aime bien châtie bien. C'est de bonne guerre voyons, elles se lancent des piques parfois. Et puis rien que parce qu'elle t'aime, elle ne te révelera pas que le film de Catwoman est vraiment, vraaaiment nul. Genre le type de film pour les mecs qui découvrent ce que c'est les hormones toussa toussa et où il se passe vraiment rien. A part des chats, et elle avec ses griffes et ceeey tout (même pas de beaux garçons, c'est pour dire). Elle leva juste les yeux aux ciels. Genre quelqu'un pouvait surpasser Achille, pfeuh. Même pas toi, Lou, tu peux y arriver. Je vous épargne le discours de "Dante c'est le plus beau, le plus fort etc", parce que bon, on l'a compris. Vaï rejoignis rapidement Lou dans le genre troubleur de couple. Une Vaïrana... Toujours pas en bon terme avec Dante. Barf le monde pouvait pas tout le temps être tout parfait, ce serait trop facile voyons. Lucy serait prête à parier qu'ils ne bouderont plus d'ici peux. Ouais, genre elle a le don de prévoir l'avenir. Bref, Dante, tellement qu'il est trop parfait, ne releva pas le peu d'amabilité de la Blaireaute. Et Lucy ne releva pas le sous entendus du garçon. Il n'y avait plus grand chose qui comptait pour l'instant. A part Moïra qui dépassé totalement les bornes. Ni une, ni deux, Lucy va au secours de Derek - genre elle va rater une occasion de rabattre le caquet de miss Tête à claque. Sans écouter Dante. Elle déposa un rapide bisous sur la joue du garçon avant de s'éloigner. Et oui, elle a beau être totalement dingue du français, Luc demeurera toujours impulsive, têtue, et peut être un peu irresponsable. Mais c'est pout Derek, ce qui est une raison amplement suffisante pour foncer tête baissée.

Elle fus tout de même interrompus, quand Nika la complimenta dans un souffle. Juste le temps de connecter les neurones, de se retrouner qu'il n'était déjà plus là. Putain, comment ils en étaient arriver là ? Elle le regarda s'éloigner, facilement repérable avec ses ailes... D'ange ? C'est soeur avait vraiment du insister pour qu'il vienne, et comme ça... Elles avaient bon goût il faut dire. Et Thomas et Derek s'entretuaient. Son coeur se serra, non Derek ne tournait pas rond du tout ce soir. Lou la ramena à la réalité en lui tirant le poignet. Ouais, elles y vont. Elle pouvait rien faire pour son ami maintenant, alors que lui était toujours là pour elle. Elle se dégoûté d'elle même, de son inutilité totale. Scander son nom pour le 'soutenir' ne l'aiderait sûrement pas, et ce n'était pas un jeu, une bataille d'adolescents qui montrent leur muscles pour impressionner la plus jolie fille de la classe. C'était une crise majeur, la fin du monde est proche. Les demoiselles rejoignirent à nouveau Vaïrana et Dante. Lucy esquissa un sourire dans sa direction, oui il ne semblait pas plus content que sa. Bon allez un bisous pour s'exscuser et ce sera oublié. Pas eus le temps, le ciel leur tomba sur la tête.

Enfin, le toit du préau. Sur la petite Lucy de rien du tout - les scénaristes son sadiques. Paf écrasée par les décombres, etc. Elles se protégea dans un utile réflex comme elle pus. Et puis trou noir. Bon, pas pendant des heures, mais quand elle daigna soulever une paupière tout était flou, elle avait l'impression d'avoir été piétiné par un troupeau de dragon. Et il faisait étrangement chaud. Elle se releva, à moitié chancelante avec un sacré mal de tête. Lucy regarda autour d'elle, ne comprennant vraiment pas ce qui se passait... Elle ne pus contenir une exclamation. Un mélange de surprise et de terreur, tout autour d'eux, des flammes dansées, rien que pour les narguer. Elle regarda Lou avec une mine d'incompréhension encore plus marqué. Sa meilleur amie, la courageuse et téméraire Lou paniquait. La fin du monde est proche. Elle se mis sur ses jambes quand elle nota que les flammes tentaient de venir lécher ses vêtements et son corps, non merci pas envie de finir en merguez grillée tout de suite. Bon, ils étaient là tout les quatres, Lou, Vaïrana, et Dante... Non, la présence de son petit-ami ne rassurait pas la Blondinette. Quoique ne pas avoir sû où il été aurait été encore pire. Pas le temps pour la guimauve, a vraiment le feu au lac. Et rester planter là ne servait à rien, mourir dans d'affreuses souffrances n'était pas au programmes aujourd'hui. Elle grimaca simplement quand le français rappela qu'ils allaient souffrir.

Pas masochiste pour un sous, Lucy c'était souvent empétrée jusqu'au cou, mais elle avait toujours crus en une sorte de providence. Depuis le temps, il y avait bien quelque chose, n'importe quoi, une bonne étoile ou un Derek barraqué. Mais là, elle n'y croyait plus vraiment. Sa vision était floutée par les flammes, et la fumée. Fumée qui emcombrée ses poumons, l'empêchait de respirer. Le genre de sensation que Lucy n'aime vraiment pas. Bon, c'est partiii, Lucy expira profondément avant de s'élancer en même temps que Lou. Ouais qu'est-ce qu'elles sont trop parfaites ces gryfonnes. Enfoncant le plus possible son visage dans la capuche, pour se protéger en vain de l'air brûlant. De se feu qui les brûlaient, consumaient, calcinaient, piquaient, embrasaient. La douleur était absolue, inimaginable. Mais il fallait avancer, même si tu n'y vois rien, même si tout ce que tu veux faire c'est hurler de douleur à t'en arracher les cordes vocales, même si tu préférerait périr sur le champ. Sa cape s'enflamma, la Blondinette eus beaucoup de mal à défaire le noeud qui la retenait sur ses épaules... Putain Emily pourquoi tu fais des noeuds si serréééés. Lucy pris énormement sur soi pour ne pas céder à la paniqua, malgré le feu qui s'animait si proche de son corps, malgré ses doigts qui tremblaient. Son coeur décolla, battant tout les recorts de vitesse. Elle avais l'impression qu'il allait se creuser un passage à travers ses côtes. Lutter était épuisant. Il aurait été tellement plus aisé de renoncer, de se laisser submerger par les flammes, entraîner en bas, toujours plus bas, jusqu'en un lieu où il n'y avait plus ni fatigue, ni inquiétude, ni angoisse.

Si ça n'avait tenue qu'à elle, elle ne se serait pas battue très longtemps. Mais il y avait les autres, et elle ne pouvait pas leur faire ça. Pas les laisser en plan, et puis abandonner... Lucy s'égosilla dès qu'ils purent être apercu par qui que ce soit capable de leur venir en aide, parce qu'elle ne tiendrait pas plus longtemps. Le problème, c'est qu'il y a le moment où tu dois inspirer, parce que tu n'a plus de souffle. Et alors, la fumée épaisse emplie tes poumons. Lucy chancela en s'étouffant à moitié. Pour se retrouver dans les bars de Dante - comme de par hasard \o/ - alors que la fumée crépitait dans sa cage thoracique, ignorant les ultimes brandons qui s'attardaient sur le reste de son corp, uniquement présent afin d'alimenter cette fournaise à la brûlure insensée, elle s'accrocha au français, enfoncant son visage dans son cou. Tout autour, la lumière dansait en milliers d'étincelles aux reflets rouges. Il semblerait qu'un groupe d'aurors les ait entendus. Mais Lucy ne les voyait pas, elle ne voyait rien. Les paupières closes, elle s'accrochait à Dante comme à une bouée de sauvetage. Probablement pas le moment idéal pour se câliner, mais au moins elle ne respirait plus la fumée noire. Et son cerveau ne cessait pas de lui répéter en boucle un "ça va aller" auquel elle ne croyait plus vraiment. Et si c'était vraiment la fin, de tout, de elle... De Dante. La simple idée qu'il puisse lui arriver quoique ce soit insuffla une once de contestation et de force à Lucy. Pas lui. Pas elle, pas Lou ni personne. Elle tremblait dans les bras du beau français, terrifié par tout ce qui pouvait arriver. Mais le simple fait d'être dans ses bras suffisait à la rassurer un peu et lui faisait oublier le feu qui ravagé tout autour d'eux.
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Thomas River

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Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 _
MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptySam 19 Mar - 9:53

Thomas regardait, les yeux brillants, sa meilleure amie lui sourire. Il aurait tout donné pour pouvoir revenir à l'époque où seule l'amitié comptait, où seuls les atomes crochus avaient une quelconque importance. Mais cette époque était révolue, bienvenue au temps de la Politique. A 17 ans, tout jeune normal s'intéresse à peine à la politique. Ses intérêts sont le sports, les amis, les sorties et se bourrer la gueule, ça c'est un jeune de 17 ans. Mais pas ici, pas en ce monde. Ici, les idées politiques de chacun étaient cruciales. Et Tom détesta les politiciens, les phénix, et même les mangemorts, d'avoir gâché leur jeunesse.
Meg rougit un peu au compliment de Tom et sourit, presque timide! Charmant. Amusé, le Serpentard tenta de cacher son trouble politique en s'abaissant pour caresser la chèvre que son amie tenait en laisse

"Merci, j'ai réussit à faire croire à Lee et Moïra que je me maquillerais en Joker, tu aurais du voir leur tête! Et toi, tu ne fais jamais les choses à moitié, hein ? Je crois que la vrai Esméralda de Victor Hugo n'était pas aussi belle que toi. Et crois moi, même si je me suis fourrée toutes les descriptions pleines de figures de styles monstrueuses, on ne m'a jamais parlé d'une Esméralda comme toi."

Ouais, bah, ça va arrête sur les compliments, déjà qu'elle rougissait sur un petit " tu es très belle". M'enfin, c'est vrai quelle est jolie ta meilleure amie, Derek n'est pas si con que ça puisqu'il a au moins remarqué ça. Quoique ce n'est pas une preuve d'intelligence, il faut être vraiment arriérée pour ne pas voir que la BF de Tomtom, is a real canon 8D Soit, Meghan lui proposa de venir chez elle pendant les vacances. Un sourire sincère, et sans plus aucune trace de regrets, illumina le jeune homme. Tellement de souvenirs chez Meg. C'était presque comme une deuxième famille, une vraie famille celle-là, pas une famille qui fiancerait son fils de force...

"Oui, ma mère m'en a parlé, c'est elle qui organise le bal... Ce serait super qu'on y aille ensemble ! Toi, moi, moi, toi. Il faudra que tu mettes la robe pourpre que tu portais au bal de printemps dernier, tu étais magnifique! Et puis, ça fait longtemps qu'on a plus dansé ensemble. Faut juste que Gr... Derek et Lee n'en sache rien ^^"

A ce moment là, Tom sentit qu'on le prenait par la manche. Une déesse antique. Etait-il possible que que cette déesse soit plus belle qu'Esméralda ? La déesse ne le regarda même pas. Tssst, t'es moche rien que par ta méchanceté, déesse briseuse des cœurs.
Lee entraina Tom au loin, visiblement furieuse. Mais la dispute a déjà été relatée plus haut et je ne voudrais pas faire revivre ce moment douloureux à mon cher Tom d'amour. Ainsi, sachez juste, que Tom, doutant de l'amour d'Aleera, préféra cesser de douter en étant sur qu'elle le haïssait. Du coup, il lui cracha tout ce qu'il avait de plus méchant à dire. Et le doute atroce c'était tu en même temps que la gifle l'avait atteint. Maintenant, il ne restait plus que la certitude d'être méprisé. Et finalement, ce n'était pas spécialement mieux.
Mais soit, pendant tout son petit dialogue avec la déesse, Thomas regardait d'un œil critique Moïra qui se disputait avec Gray. Jusqu'à ce que celui-ci la tape (parce que oui, Thomas n'est pas arrivé AVANT le coup de poing, sinon celui-ci ne se serait jamais passé, pour les quelques personnes qui n'ont pas bien compris-ou n'ont pas lu- la chronologie des événements.)
Thomas sauta sur Gray, hargneux.

Pendant les quelques secondes après le coup de poing, il y eu un petit blanc. Ce petit moment de flottement, suffit à rapprocher les élèves du groupe et à attirer l'attention des personnes les plus proches. Puis, Derek grogna et passa à l'attaque. Thomas n'avait aucune conscience du temps, il pensait juste à Neph' et ses magnifiques cours de combat. Merci, maître... Et, il pensait à Moïra aussi, qui se trouvait entre les deux combattants et que Tom tentait d'éviter d'écraser. Sauf qu'elle restait plantée là comme la petite poupée brisée qu'elle était. Oh, Gray, dégage et laisse-moi prendre ma poupée dans mes bras, laisse-moi voir si elle est réparable. S'il te plait, Derek, pour Meg, pars loin et ne m'attaque plus... je veux juste que tu t'éloigne de Moïra, c'est tout. Et là, Sanders arriva tel un héros et éloigna sa jumelle du combat. Parfait, Tom pouvait se retirer du combat. Tom pouvait abandonner et dire à Derek qu'il ne voulait pas se battre avec lui. Parce qu'il aimait Meghan et qu'il ne voulait pas lui faire de mal. Mais Gray ne semblait pas de cet avis et lui donna un coup de poing dans l'estomac, courbé en deux, Tom plongea vers Derek et lui donna un coup de boule dans le ventre. Un à un. Match nul, on demande l'arrêt des participants. Ah, bah, non, on entend des cris d'encouragement...
Autour d'eux, tout le monde se mettait à hurler. Il y avait ceux qui l'encourageait, lui et ceux qui encourageait Derek. Rien de bizarre là dedans, bien que Derek se soit montré salaud envers Moïra, il était naturel que ses amis l'encouragent. Et puis, il y eu le cri de Lily, suivit de peu par celui de Nathan. Ils le traitaient de pro-mangemort. Moïra hurla quelque chose mais Thomas ne l'entendit pas. Le cri de Mélanie avait rejoint ceux des Potter et Raven. Ils n’encourageaient pas seulement un ami, ils diabolisaient un ennemi. Ce combat s'était transformé en opposition entre deux camps. Comment était-ce possible, Thomas n'avait pas voulu cela. Il voulait juste protéger sa poupée. Il avait juste eu peur que cette montagne casse sa chérie. Il n'avait pas attaqué Derek au nom du Lord... Comment est-ce que les gens pouvaient le voir d'abord comme un futur mangemort, et non pas comme un frère. Etaient-ils aveugles ?
Thomas s'arrêta un instant de combattre, choqué. Il lança un regard à Raven. Un regard perdu et plein d'interrogation. Mais qu'est-ce que je t'ai fais ? C'est parce que ton père est mon mentor ? Le sais-tu seulement ? Non... Alors, pourquoi... pourquoi tu me traites comme un tueur alors que je viens pour protéger quelqu'un que j'aime ? Tu aurais fais la même chose pour Lily, tu ne comprends pas que je veux protéger quelqu'un que j'aime ?
Sa belle réflexion fut interrompue par un plaquage en règle de la part de mister loupio. Le souffle coupé, Tom se maudit d'avoir eu la faiblesse de manquer d'attention. Derek leva le poing, prêt à l'écraser sur le nez du Serpentard. Il fut arrêté en plein élan, par un cri qui glaça le sang à Thomas "Derek, Thomas! Arrêtez!" Meghan ... Tom déglutit, Derek, arrête... tu es mon pire ennemi, mais j'ai fais la promesse silencieuse à Meg que je ferais un effort. Je te jure que si tu ne touches plus jamais à Moïra, j'enterre la hache de guerre. Je... Thomas reçut le poing en plein dans le nez. Un liquide visqueux et au gout du fer, coula dans sa gorge. Tom s'étrangla, tenta de faire partir Derek mais le Gryffondor se relevait de lui-même. Furieux, Tom se releva le plus vite possible et poussa Derek. Pendant un instant, Gray sembla résister et vu le peu de force qu'il restait au serpent, il y avait peu de chance pour qu'il réussisse à faire bouger cette montagne. Pourtant, inexplicablement, Derek vacilla. Et s'écroula sur des torches. En quelques secondes, le feu se propagea à tous les alentours, les élèves se mirent à hurler et la foule qui s'était assemblée autour des deux combattants se dispersa. Thomas eu un bug. Pourquoi la montagne s'était-elle écroulée sous la petite poussée du serpent ? C'était illogique... Puis, il vit un pré-haut s'écrouler et entendis un cri. Une voix qu'il connaissait entre toutes. Aleera.
Malgré la chaleur ambiante, son sang se glaça. Lee...
Moïra ?

Bon, d'accord, on ne sait pas où est la poupée mais maintenant que Sanders est un héros, il s'occupera d'elle. Ou du moins, prions pour qu'il le fasse. Tout ce que Tom savait c'est que Lee était coincée là-bas, près du pré haut. Il courut.
Les flammes qui avaient provoquées la chute du pré haut s'élevaient de plus en plus haut vers le ciel. Un ciel caché par une sombre fumée noire qui irritait la gorge de tout le monde. Autour de Tom, tout le monde partait en sens inverse, vers la lumière, vers le dehors, tout le monde toussait et tout le monde avait les larmes aux yeux. De panique ou a cause de la fumée, ça restait encore à voir. Mais Tom courait vers le pré haut, il courrait vers les flammes. Et surtout, il priait pour ne pas être le responsable de tout ceci. Il ne le supporterait pas, surtout qu'il ne savait pas où était sa sœur.
Soudain, en contournant une poutre rougeâtre, il vit Lee. Sa jambe était coincée sous un tas de débris, et elle semblait au bord de la panique. Sans plus se soucier de savoir s'il préférait que Lee la haïsse ou l'adore, il arriva en moins de deux à ses côtés. Il aurait du avoir sa baguette, comment faire pour dégager les débris sans sortilèges de lévitation ? Thomas se pencha sur Lee, l'embrassa -histoire de se donner du courage- et remonta ses manches de Tikky Mikk sur ses mains. Des manches ne sont pas très protectrices lorsqu'on veut enlever des braises qui recouvrent les débris mais, c'est mieux que rien. Thomas se mit à soulever les objets brulants qui retenaient Aleera prisonnière et en quelques secondes réussit à la libérer. Il réussit aussi à se bruler les mains.
Maintenant qu'elle était libre, il fallait l'emmener loin de là. Sauf qu'elle avait une jambe cassée. A l'aide, je viens de me battre, j'ai le nez en sang, les jambes qui tremblent, les bras brulés...

Lee, je ne suis pas ton héro, désolée. On va crever ici, comme deux cons. Et nos dernières paroles auront étés atroces. Je regrette. Vraiment, mais saches que... parfois, je te méprise tout autant que tu me méprise. Le problème, c'est que je t'aime aussi...
Lee... je ne veux pas mourir maintenant, je veux une deuxième chance. Enfin, une quatrième, plus exactement. Je sais, j'en demande beaucoup, mais toi aussi tu es exigeante.
Lee, je ne veux pas mourir sans que tu saches tout ce que je pense de toi.

Tom mit Lee sur ses épaules, sans prononcer un seul mot de ce qu'il pensait. La parole est d'argent mais le silence est d'or. Quelqu'un comme un River méprise l'argent et adore l'or.
Bref.
Lee était peut-être un poids plume mais lorsqu'on a les jambes qui tremble ce n'était vraiment pas évident. Thomas fit quelque pas avant de s'arrêter, hésitant. Abandonner ?
Jamais. Plus jamais.
Maintenant, il devrait avoir du caractère, il devrait apprendre à ne plus être une loque. Pour pouvoir avoir la certitude que Lee l'aimait et pas qu'elle le détestait. Alors, il fallait tenir bon, il fallait avancer.
Tom fit un pas, avant de s'écrouler sur le sol. Maudites jambes >< Donner des coups de pied, c'est ok, mais marcher c'est trop dur !?


    [Bon, c'est un peu nul mais j'ai fais ça super rapidement. Et déso pour des fautes d'orthographes ou de formulations, j'étais pas sur word x) Même chose pour le rp de Domi]
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Dominique Weasley

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Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 _
MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptySam 19 Mar - 9:57

Domi avait envie de partir dans un coin tranquille avec Piou. Et même avec Kaly, si la jeune fille le voulait. Et d'ailleurs, comme le confirma rapidement Ellunrdil, elle non plus ne supportait pas ce trop plein de monde. Âme sœur, de moi *-* Mais avant même que Domi n'ait pu partager sa propre horreur sur les foules, des cris attirèrent son attention. Tom et Derek s'entretuaient.
Dominique fixait horrifiée les deux combattants. Elle entendit les cris de Piou mais ne dit rien. Elle savait que pour son amie, la vision de Derek et Thomas se tapant dessus devait être bien pire encore. Car pour Ellundril, Tom et Derek étaient de vrais amis. Derek était le petit ami de sa sœur et la surprotégeait, tandis que Tom passait sa vie et ses vacances avec Meg, il était un grand frère pour Piou. La pauvre...
Mais Domi ne réagit pas, confondue dans sa propre horreur. Si pour elle, il n'y avait pas vraiment de grand choix affectif à faire, seul Thomas entre les deux garçons la connaissait un minimum, il restait le choix politique. Car tout le monde autour d'eux semblaient prendre ce combat avec trop de sérieux. Comme s'ils voyaient un membre de l'Ordre et un mangemort en train de se battre. Domi ne voyait que deux élèves et se sentait perdue par la tournure des événements. Elle remarqua le regard étonné que Tom lança à Nathan. Un regard triste. Pourquoi ? Thomas se fit plaquer au sol et Derek l'assomma d'un dernier coup de poing. Puis, il se releva. Et trébucha sur des torches.
Le feu prit de partout.

Dominique faillit avoir un arrêt cardiaque. On aurait dit que le feu avait plusieurs foyers tellement les flammes entourèrent la foule en un seul instant. Quelque chose clochait, c'était évident. Et toute cette foule, toute cette masse de personne, se mit en mouvement, se mit à hurler. Dominique restait là, pétrifiée. La peur de la foule ou la peur du feu ?
La peur de la foule.

La seule réaction de la jeune fille fut de tendre la main vers Piou, pour pouvoir la rassurer. Pour pouvoir se rassurer. Sa main rencontra le vide. La fumée s'éleva autour de Domi, l'empêchant de voir distinctement, pourtant elle le vit parfaitement. Elle le vit parfaitement ce vide sidéral laissé par Ellundril. La Poufsouffle était partie. Depuis combien de temps ? Quand ? Une seule certitude, elle était partie avant l'incendie. Car Piou était tout aussi terrorisée par la foule qu'elle-même, et jamais elle n'aurait sauté entre tous ces gens fous pour éviter un incendie. Elle aurait préférer mourir dans le feu que dans une foule. Domi le savait parce qu'elles étaient les mêmes. Des âmes sœurs, on vous dit! Et puis, même si Piou était partie après l'incendie, elle aurait forcée Domi à la suivre. Jamais elle n'aurait laissé Dominique seule dans un monde qui s'écroulait et flambait.
Alors, quand était-elle partie !?

Dominique restait pétrifiée, incapable de bouger.
Puis, elle se mit à hurler de terreur. La foule avait disparue et les flammes l'entouraient de plus en plus. Elle était prise en étau. Un étau qui se refermait rapidement. Cette vision apocalyptique aurait fait hurler des plus courageux que Domi, mais Dominique se moquait complètement de ces flammes et de cette fumée qui interrompait ses cris par des quintes de toux. Tout ce que Domi voyait, c'était ce vide. Ce vide laissé par Piou. Et pire que ça, ce vide, elle le ressentait au plus profond d'elle même. C'était un vide fait de silence, un vide glacial qui aurait éteint des flammes plus grandes que ça. Un vide qui faisait hurler Domi comme une possédée. Elle s'apprêtait à finir sa vie en mode Jeanne d'Arc sur le bucher et tout ce qui la préoccupait c'était ce silence. Un silence qu'elle tentait de combler par ses cris mais qui se faisait plus assourdissant encore au fur et à mesure qu'elle hurlait. Qu'elle hurlait et toussait à cause de la fumée, une toux sourde et rauque, secouée de sanglots.
Alors, elle s'écroula sur le sol. Tremblante. Tremblante de froid au milieu des flammes qui léchaient avidement le bas de sa tunique. Elle avait froid comme jamais, comme si une couverture protectrice était partie et la lassait nue en plein hiver. Elle entendit des voix qui l'appelaient. Voilà, elle était vraiment Jeanne d'Arc, maintenant. Le feu et les voix, tout était réuni.

Les membres de l'Ordre qui retrouvèrent Domi, virent une petite fille écroulée sur elle même, les mains sur la figure, les cheveux frôlant le sol. Elle avait une parure d'indien rose qui pendait sur le sol que quelques flammèches commençaient déjà à mordiller. Une petite fille secouée de sanglots. Ils se dirent qu'elle mourait de peur. Et c'était vrai. Cette petite fille, ils la connaissaient bien. C'était une Weasley et tous les Weasley sont connus par les membres de l'Ordre. Cette petite fille, c'était la petite dernière, Dominique. Ils la prirent dans leurs bras et l'emportèrent loin des flammes. Ses poumons avaient souffert à cause de la fumée et la proximité avec les flammes avaient du l'assécher et peut-être était elle légèrement brulée. Sa parure d'indien était en cendre, aux extrémités. La petite Dominique répétait sans cesse le même mot, comme si elle délirait. De la fière du à l'excès de température, peut-être. On ne comprenait pas bien le mot qu'elle disait car sa gorge était sèche à cause de la fumée dégagée par l'incendie. Ca ressemblait à "Pioupiou. Pioupiou." Peut-être que ses plumes d'indiens lui faisaient croire qu'elle était un oiseau ?
Des infirmières lui donnèrent à boire et lui mirent de l'eau sur le front.
Soudain, la petite fille se releva.

Dominique sentit un liquide glacial couler dans sa gorge et soudain, elle se sentit libérée. Son esprit redevint clair. Elle se releva d'un bond. Piou!
Et Mel', et Lily, et Roxy, Lucy et Vicky, (‘tain, la famille Weasley/Potter, abuse sur les « y » --‘) et Maxime, et ... Dominique haussa les épaules, elle se moquait de tout ceux là. Elle se moquait de sa famille. Ils étaient immortels. Mais elle savait bien qu'elle-même n'était pas immortelle et, le problème, c'est que Piou lui ressemblait fort. Trop fort. Au point d'être mortelle.
Les infirmières essayèrent de la recoucher, de la retenir. Impossible, on ne retient pas Dominique.

"PIOU, PIOOUUUU ! ELLUNDRIL, PIOU !"

Domi courut à nouveau vers le feu et s'arrêta devant une montagne de flamme. Les larmes aux yeux, elle tenta de voir par où passer. Il fallait qu'elle retrouve Piou avant qu'il ne soit trop tard. Pourquoi est-ce qu'elle n'avait pas vu qu'elle était partie ? Pourquoi est-ce qu'elle n'avait pas compris à temps que la bagarre entre ces deux crétins, ça avait rendu Piou folle et qu'elle s'était éloignée? Pourquoi n'avait-elle pas suivit son amie? POURQUOI !?

"PIOU, OU ES-TU ! PIOU, REPOND !"

Et ce silence toujours, malgré le crépitement des flammes et les hurlements de Dominique. Et ce vide à l'intérieur.
Un vide et un silence qui commençaient à la dévorer.
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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptySam 19 Mar - 11:21

La castagne allait-elle repartir de plus belle? Rien n'était moins sûr. Thomas était tendu comme ses horribles sous-vêtement que Flora détestait, et Nolan cajolait sa dulcinée. Et pourtant, et pourtant la suite des évènements allait être bien plus douloureux qu'une bataille. Tout cela par la faute d'un seul homme, Derek Gray. Le voilà qui se remettait de l'ultimawashi du jeune River, mais les coups avaient du affecter sa vue, car il divaguait dangereusement...trop dangereusement...il heurta une torche, puis cette dernière en entraîna une seconde et la rencontre avec le bois était inévitable. Mais il était con ce Derek ou quoi? On lui avait pas appris dans sa famille de bulldozer déménageur que feu+bois=feu de joie.

Certain appelle ça l'effet papillon, mais ce soir la petite cause provoqué par le Gryffondor allait provoquer des conséquences terribles. Mais ça, pour l'instant, personne n'en savait rien. Pas même Flo'. Il faut dire que l'aiglonne avait d'autre chose à se préoccuper. Déjà qu'elle était absorbé par le combat, voilà maintenant qu'elle voyait l'immense édifice se précipité vers elle. La Serdaigle n'avait pas le temps d'observer les alentours, car à vrai dire tout le monde était face au danger ardent qui se précipitait vers eux. Elle ne pouvait voir que le frenchie Stark, ainsi que l'aga9ante Zeringer, étaient piégés sous un préau en feu, tout comme la serpy Swann, qui faisait la connaissance d'une planche enflammée. Non, tout ce tohu bohut, la jeune Swesson n'en aurait pas connaissance. L'édifice allait s'écrouler sur elle, entraînant probablement sa mort, si elle avait de la chance elle décèderait sur le coup sinon...et bien sinon elle allait souffrir.

Heureusement pour elle sa "grande et meilleure" amie, Mina, arriva à la rescousse, la sauvant in extremis d'une fin de soirée enflammée. Flo' ne reconnut pas tout de suite qui l'avait tiré de cette situation, elle était plutôt heureuse de ne pas avoir été l'une des disciples de Gwendoline la Fantasque. Cette état de béatitude dura...5 secondes, car si sa sublime chevelure n'avait reçu aucun dommage, son costume, son corps, ses jambes, ses bras...étaient dans un sale état. Brûlée de toute part, la douleur se répandait peu à peu dans tout le métabolisme de la jeune Swesson. La Serdaigle apercevait non loin d'elle sa sauveuse, mais elle n'avait pas la force de prononcer des paroles de remerciement. Le feu qui brûlait son corps n'était rien comparé à ce qui brûlait à l'intérieur d'elle. Qui avait pu oser endommager un corps aussi ravissant, SON corps? Oui, oui, d'accord, avec la magie on répare ça en un rien de temps, mais le cerveau de la belle était déconnecté de toute raison, seul la furie baignait les veines de la jeune Swesson. Il ne restait rien du papillon de nuit, les parties les plus intimes du corps de Flo', que seul quelques élus avaient pu découvrir, n'étaient que brasier. Pourtant toute la lave du volcan allait sortir de la bouche de la jeune fille, allongée attendant les secours.

    - Hmpf...je vais l'exploser cette raclure...je vais le retrouver et brûler la moindre particule de son immonde corps de brute.

Flo' chuchotait ses paroles pour canaliser sa colère, mais la douleur était tel qu'elle ne pouvait plus porter son masque. Alors elle se mit à hurler, incendiant le seul homme responsable du spectacle, Derek Gray. Qu'importe que ce fut un accident, qu'importe les soins magiques, la rage faisait cracher les paroles de Flora.

    - AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!!! JE VAIS DEFONCER TA SALE GUEULE. JE VAIS TE CRAMER TA TRONCHE DE MONSTRE. TU VAS REGRETTER DE M'AVOIR BRULEE. ENFOIRE, SAC A TROLL, JE VAIS TE PULVERISER, JE VAIS TE...

Elle aurait pu continuer pendant plusieurs heures, mais les secours arrivaient et puis...ses paroles furent remplacés par des cris de souffrances. Qu'est-ce qu'ils foutaient pour lui donner des soins magiques? Vivement qu'elle retrouve sa baguette, vivement qu'elle remette son masque. A nu, au propre, comme au figuré, la jeune Swesson voulait à tout prix manipuler et par dessus tout asseoir sa suprématie en faisant souffrir n'importe qui, le faire traîner à ses pieds. Bref être une reine quoi. Flora venait d'être touché en plein vol, mais elle allait revenir, et ça allait faire très mal, car personne n'avait jamais osé causé de souffrance physique à la manipulatrice suprême.
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Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 _
MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptySam 19 Mar - 13:10

Oh qu’elle aimait déranger les petits couples mielleux et mignons ! Et apparemment, elle était loin d’être la seule à adorer faire sa chieuse ! Lou aussi était de la partie. Et mêmeuh que Dante et Lulu ne seront pas tranquilleuh ! Du moins pas pour le début de soirée, héhé. Voire même pour la soirée en entier, si on y réfléchit parfaitement bien.
Et comme à peu près tout le monde, dans ce genre de soirée, la jeune complimenta le groupe sur leur costume. Enfin le groupe… Plus particulièrement les blondes, normal quoi ! Pour ce qui est de Dante… Non, on commence d’abord avec de la froideur, on voit après si on peut paraître plus gentille. Pour le moment, elle ne voulait juste pas faire d’efforts. Et puis Achille, de toute façon, ça lui va pas du tout comme rôle. Ouais, c’est Vaï qui l’a décidé.
Par contre, en ce qui concerna la remarque acerbe de Lou par rapport à Aleera, Vaï ne put s’empêcher de lancer un rire. Elle était prête à renchérir mais Lucy fut plus rapide. Et face à cette réplique, Vaï se tut. Elle non plus n’avait pas grand-chose sur son dos…

Puis vint ce moment précis où Vaï retint un cri. Elle venait tout juste d’apercevoir Derek foncer tout droit sur une autre élève, qu’elle ne connaissait que de vue. Bon, elle savait que ce n’était pas un mec normal, elle n’avait jamais compris l’intérêt que les gens lui portait mais de là à foncer sur quelqu’un… Surtout que la pauvre Serdaigle, elle n’avait rien demandé quoi ! Qu’est-ce qui lui avait pris à cet imbécile ?


Non mais il est malade !

Et vas-y que la Poufsouffle eut une grosse envie d’aller au secours de la Bleue. Oui sauf, qu’en vrai, elle ne la connaissait pas Moïra. Et donc, il n’y avait pas vraiment vraiment de raisons qui la poussait à intervenir. En plus, sans baguette, Vaï, elle est nulle, elle ne sert à rien. Une Blaireaute quoi…
Aussi la blondinette n’effectua qu’un mouvement en avant, sans pour autant quitter le groupe.
Ce qui ne fut pas le cas de Lucy. Et apparemment, elle, elle était plutôt du côté de Derek. Ouais, entre Rouges & Ors, on se serre les coudes, c’est ça ? Oui sauf que là, en l’occurrence, c’était un peu le Gryffondor en question qui était en cause ! Et même que Vaï, elle avait tout vu. Elle était donc prête à rattraper par le coude Lucy mais cette dernière fut un peu plus rapide. Et zut… Vaï, elle ne sert vraiment à rien en fait -_-‘

Dante fit alors une réflexion super utile, genre personne n’avait la même impression. La Jaune & Noir lui lança donc un bref regard, plus intéressée par ce qui se passait là-bas au loin que par les dires du Français. Finalement, Lou choisit de suivre Lucy, laissant en plan Vaï face à Dante. Moui, mais bon, n’allez pas pour autant croire que la demoiselle allait discuter avec le héros. Elle ne voulait juste pas se prendre la tête ce soir alors du coup, elle préféra largement le silence.
Et BAM, prends-toi ça Derek ! Oh oui, finalement, ce Serpentard, elle pouvait l’apprécier. Il avait joliment éclaté la face à l’idiot et c’était bien fait pour lui ! Vaï avait de plus en plus envie de rejoindre le groupe qui s’était formé autour de la bataille mais n’en fit rien. Elle-même ne savait pas trop pourquoi. Et puis, de toute façon, les deux Gryffonnes revinrent bien vite.

Et ce fut la malédiction… Le moment qui resterait certainement gravé à jamais dans les mémoires. Le Grand Incendie. Et une fois de plus, Vaï avait bien vu que tout était parti de Derek. Elle l’avait bien vu renverser cette torche, elle avait bien senti que c’était, une fois de plus, de sa faute.
Tout se passa alors très très très vite.
Le préau sous lequel Dan, Lucy, Lou et elle-même se trouvaient s’effondra. Sur eux. Comme ça, sans même prévenir. Vaï sentit ses genoux pliés par la force, ressentit ce poids, si lourd, la faire tomber. Elle vit le sol se rapprocher de son visage. Et puis, trou noir.

Comme ses amis autour d’elle, la jeune avait perdu connaissance. Le temps de quelques secondes, le temps à son cerveau de redémarrer, tel un ordi. Lorsqu’elle sortit des abimes, la jeune ressentit une douleur dans son dos. Le préau n’était pas super léger en fait… Elle avait la tête qui tournait, et ce fut en posant sa main sur sa tempe qu’elle remarqua qu’elle saignait. Oh, pas grand-chose, mais ça restait tout de même du sang.
Que s’était-il passé ? Pourquoi ce fichu préau leur était tombé dessus ? Et où étaient les trois autres ? Il lui fallut quelques secondes avant qu’elle ne se relève et qu’elle ne les aperçoive, autour d’elle. Lou semblait perdue, Dante les prépara alors à escalader. A escalader ?

Autour d’elle, ce n’était que des décombres. Ils étaient entourés, ne pouvaient s’en sortir. Et c’est avec cette vision que les sens de la jeune revinrent. Elle sentit alors l’odeur, l’odeur de la fumée. Et l’information circula très rapidement dans ses petits neurone : fumée = feu. Et feu = brûlures… Il n’y avait que des flammes autour d’eux, surplombant les débris. Et que voulait Dante ? Escalader ces débris ?


T’es malade…

Qu’un murmure. Et pourtant, elle savait qu’il avait raison. Ils n’avaient aucunes autres solutions. Pour sortir, ils devraient escalader. Et dire qu’elle avait mis du faux cuir… Oui, pour sûr, Vaï allait souffrir. Comme les trois autres d’ailleurs, le feu, ça a rarement fait du bien *-*

Lou et Lucy s’élancèrent en première et Vaï passa derrière. Mais contrairement à Lucy, elle n’avait pas de capuche, elle… Mais pourquoi leur avaient-ils enlevé les baguettes bordel !
Et les jeunes grimpèrent. Aussi rapidement que possible (ce qui n’était vraiment pas rapide en fait) et aussi courageusement que possible (ce qui, à ce moment-là, demandait de la graaaaaaande motivation).
Plus ils montaient, plus la fumée se faisait épaisse et bientôt, Vaï eut du mal à garder les yeux ouverts. Des larmes coulaient le long de ses joues, l’empêchant d’avoir une bonne vision du chemin. Et ses poumons… Eux aussi brulaient. A chaque inspiration, la fumée entrait et les blessait petit à petit. Elle toussait, crachait, respirait même de manière saccadée. Et plus elle souffrait, plus elle se disait qu’elle n’arrivait pas à monter au bout.

Ses mains, l’aidant à escalader les débris, commençaient réellement à chauffer et son pantalon était brulant. Ses jambes étaient en feu. Tout comme la cape de Lucy, devant elle. Voyant que la blonde galérait un max à l’enlever, Vaï, rassemblant ses forces, aida la gryffonne du mieux qu’elle put. C’est-à-dire pas grand-chose. Mais elle ne pouvait pas laisser son amie prendre feu avec la cape. Sauf que la Pouffy n’avait pas assez de forces pour retirer la cape. Ne restait plus qu’un moyen.


STOP ! Teuf Teuf… Lucy… Problème. Teuf Teuf

Ouais, on communique comme on peut.
Les jambes de Vaï, au contact du cuir, la brulaient de plus en plus. Elle voulait aider Lucy mais la douleur qu’elle ressentait était bien trop grande pour qu’elle parvienne vraiment à concentrer ses forces. Elle parvint alors à se placer sur un côté, ne gênant pas Lou et Dante qui venaient en aide à la Rouge & Or et avec quelques cris, retira, comme elle put son pantalon.
Sauf qu’un pantalon en cuir (même faux), par définition, c’est un peu moulant. Alors un pantalon en cuir, dans les flammes…
Elle n’avait pas encore enlevé le quart de son pantalon que la jeune pleurait, et cette fois, c’était des vraies larmes de douleur. Et pourquoi ses fichues dagues n’étaient pas vraies ? Pourquoi n’avait-elle pas un couteau sur elle ? Oh oui, elle était carrément prête à s’amputer s’il le fallait…

Finalement, dans un hurlement intense, la jeune parvint à arracher son pantalon. Ses jambes étaient rouges cramoisies et elle n’avait qu’une envie : les passer à l’eau, le plus vite possible. Et boire aussi… Ses poumons la brulaient tellement, qu’elle était prête à les arracher.
Un regard vers les trois autres. Lucy avait fini dans les bras de Dante. Et elle, elle savait qu’elle ne pourrait pas aller plus loin.

Ils allaient mourir. Tout ça à cause de Derek.








[hj : j'ai un gros doute : le faux cuir, ça brule vraiment ? O_o]
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Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 _
MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptySam 19 Mar - 22:43

La soirée était pourtant parfaite, à ce moment précis. Bien que plus loin, des adolescents sans cervelle faisaient jouer les poings sans remords, leur petit groupe était encore dans sa bulle, discutant ou plutôt tentant de rester polis sous les piques de sa soeur. Adorable créature qui avait fait de l'embarras et de l'énervement des autres sa drogue, et récoltait les deux sous son apparence innocente et candide. Oui, ce n'était pas parce que Naniraëlle était autiste que la jeune femme n'était pas une vraie serpentarde. Elle avait même un talent certain dans la dissimulation et la ruse. En témoignait le regard furtif qu'elle jeta à Nanaly avant de lui adresser un tout doux sourire. Acceptation. Un soudain poids s'enleva dans ses épaules sans qu'il ait su l'avoir; même s'il ne prévoyait rien de précis avec la rouge et or dans un temps plutôt long, cela faisait quand même plaisir de savoir qu'au moins une personne de sa famille ne serait pas contre lui s'il en parlait.
Parce que oui, s'il avait tant de mal avec les femmes c'était aussi parce que sa famille l'avait élevé dans la crainte des mangemorts, du mal, et il ne pouvait s'empêcher de penser que s'attacher à l'une d'elle sans connaître de quel coté elle se trouvait reviendrait à un jour lui servir le reste de sa famille sur un plateau. S'il ramenait la mauvaise à la maison, les conséquences seraient dévastatrices.

Et Andras, en bon poufsouffle qu'il était, ne savait pas qu'il avait déjà fait le premier pas dans cette direction. Il ne pouvait pas se douter que Nanaly était dans le camp opposé, et même si on le lui disait, il n'y croirait surement pas. Elle était gentille, douce, adorable, bref, un vrai rayon de soleil dans sa petite vie morne. Gentil petit abruti, qui s'entichait d'une fille qu'il ne connaissait quasiment pas.
Et entiché, il l'était, parce que s'il avait réussi à la complimenter sans rougir, le fait de sentir sa jolie main se glisser entre ses longs doigts, voilà qui fit battre son coeur plus vite; une vraie jouvencelle ce gosse! Il la serra doucement, cette petite main, bien décidé à ne plus lâcher, jamais de toute sa vie, ne pouvant pas s'empêcher de faire genre je fais rien et ca me touche pas alors qu'il caressait de son pouce le dos de sa main. Mon dieu mes amis, quel geste érotique qu'il se permet le grec, ouuuh! Il avait jamais du aller si loin avec une fille, vraiment.

Cependant, il faillit recracher le verre que Luka lui avait gentiment proposé quand la jeune femme présenta à tout le monde son.... père. Enfer et damnation, il rencontrait réellement la famille. Argl, mais il était MAUDIT ou quoi? Rien de pire qu'un regard noir de père pour faire se sentir l'adolescent comme un ver de terre qui ne méritait pas de vivre. Heureusement que Nanaly le présenta comme un bon ami, parce que, vraiment, il avait peur de la réaction du Cooper. Le sous entendu lui passa comme souvent au dessus, et il tenta de sourire à nouveau après le choc à la réaction de sa soeur en voyant deux asiatiques cote à coté. Parce que oui, quand Nani était à l'école, les asiatiques, elle en avait vu très peu, et avait toujours cru qu'il s'agissait du même.

«  Pas pareils? Bah, en même temps, les frères ils sont pas pareils, je ressemble pas à Andras moi! Mais je trouve que vous vous ressemblez. »
Jae, je te le dis de suite, c'est pas la peine d'essayer de la convaincre, elle est sure d'elle, et elle a des serpents dans les cheveux, hein. Et un serpent, même magique, ça se lance dans la gueule avec facilité.

Mais après toute cette agitation, la bagarre venait de commencer et brisait le calme relatif de leur groupe. Il aperçut brièvement Derek se prendre une mandale par River, et laissa échapper une grimace de compassion. C'est que ça doit faire mal un coup de pied volant. Il hésita à s'en mêler, mais soudain un corps chaud contre le sien le dissuada de bouger. Dans un réflexe, il enserra la taille de Nanaly pour l'empêcher de frissonner plus longtemps, inquiet de son comportement. Avait-elle si peur de la violence? Ce n'était surement qu'une petite dispute, et tout serait réglé quand l'un d'eux aurait pris le dessus. Depuis le temps qu'il voyait les gens se battre, le jeune homme savait qu'il y avait des batailles dans lesquelles intervenir n'avait aucune utilité.

Mais ce n'était pas tant la bagarre qui semblait effrayer Nanaly, mais bien l'effet de foule et de colère qu'elle transportait. Et, aussi, voire surtout, le fait que sa mère se trouvait de l'autre coté de cette foule. Mais c'était une adulte, il ne pouvait rien lui arriver, à moins qu'elle ne cherche à séparer les deux enragés. Il resserra donc encore son étreinte autour de la jeune fille, alors que Logan leur déclarait qu'il allait la chercher. Merçi, Cooper, sinon c'était l'esprit chevaleresque du grec qui s'en serait mélé et l'aurait arraché à Nanaly pour sauver sa mère.
Il écouta la menace à peine voilée de son soit disant père avec des yeux remplis de détermination. Bien sur qu'il la protégerait! Et il n'aurait pas besoin de le frapper si jamais il arrivait quelque chose à la jeune femme parce que le grec s'en voudrait déjà à mort. Il le regarda donc partir avec le visage fermé, puis se retourna vers les autres, pour voir que JaeMin était parti voir ça de plus près. Tu descends dans son estime, là, à partir plus près pour te repaitre du spectacle! Voyant que Naniraëlle était elle aussi un peu perdue par ce trop plein d'action, il lui fit signe d'approcher, regrettant de ne pouvoir la serrer dans ses bras, mais il n'aurait pas pu même avec la meilleure volonté du monde se séparer de Nanaly.

« Feta, il se passe quoi? Pourquoi y'a tant de bruit? » Je sais pas, ma belle, je sais pas, je sais juste que les humains sont violents et les adolescents encore plus. Il lui fit un bisou sur le front, et chercha rapidement sur ses bras un petit bracelet un peu plus voyant que les autres. Le portoloin d'urgence. Parce que oui, vous croyez vraiment que les parents d'Andras auraient laissé leur fille se balader seule dans un tel environnement sans moyen de rentrer? Et bah non. Un instant, il hésita à le saisir aussi, et à fuir cet endroit avec les deux jeunes femmes, voir même avec Saoirse, et atterrir à la maison, tranquillement, mais il ne fuirait pas et de toute façon c'était un portoloin pour une personne. « Nani, rentre à la maison. Tu sors d'içi, tu reprends ta baguette, et tu l'appuies contre ton bracelet bleu, d'accord? C'est très important que tu fasse ça. »
Même si la situation n'allait sans doute pas dégénéré, il restait un grand frère ultra protecteur, et la fête n'était plus d'une de celles que l'esprit de Nani pouvait absorber sans souçi. La violence, c'était vraiment quelque chose qui pouvait la faire se refermer sur elle même pendant des jours, ce qu'il ne voulait pas. L'adolescente le regarda, et puis lui fit un sourire, puis posa un bisou tout doux sur les joues de tout le monde, avant de partir en sautillant.

Andras poussa un soupir de soulagement en la voyant obéir, et ne la quitta quasiment pas des yeux tant qu'elle n'eut pas atteint le petit point de contrôle des aurors. Hors de danger. Ce ne fut pas le cas de leur groupe, quand, soudainement, le feu prit vie.

Dans la culture grecque, le feu a toujours eu une signification particulière. Le feu du ciel de Zeus, le feu créateur d'Héphaïstos, le feu du foyer d'Hestia. Trois significations différentes, pour que chacun sache le craindre et le respecter. Et là, c'était le feu vengeur de Zeux qui s'abbattaient sur eux. En un instant, tout ne fut plus que flammes, cris et bousculades, que peur et effroi. Chacun ne pouvait plus penser qu'à lui même ou à ses proches. La main d'Andras se leva aussitôt au dessus de sa tête et un sortilège était déjà sur le bord de ses lèvres avant qu'il ne se rappelle qu'il était dépouillé de sa baguette. Merde. Il attira encore plus Nanaly contre lui, et jeta un regard froid et méthodique autour de lui. On pouvait dire beaucoup de choses d'Andras, mais pas qu'il était prompt à la panique, dés qu'il n'y avait pas de fille dans l'équation. Après avoir vécu deux mois en pleine nature, le feu, les éléments, il savait quoi faire. (Et la fille derrière l'écran comment réagir à un incendie, aussi \o/)

« Faut pas qu'on reste là!! Cria-t-il aux adolescentes et à Kenji. Le feu se propageait trop rapidement pour qu'ils puissent espérer que le préau sous lequel ils se trouvaient allait résister longtemps, surtout s'il avait été créer par magie. Le feu rongeait les sorts de soutien plus vite qu'il ne fallait, et si Andras voyait les différentes niveaux de boucliers et protections, il savait que tout allait....

Tomber maintenant. Il y eu un craquement sinistre, de ceux qui vous font vous arréter en pleine course, tellement choqué de l'avoir entendu qu'on ose pas encore y croire. Et puis, un unique cri alors que quelqu'un voyait le toit tomber. Ils n'étaient pas seuls dans le coin, les gens fuyaient comme des fourmis dans tous les coins, mais il était trop tard pour eux. Réflexe de pousser Saoirse hors de la poutre qui lui tombe dessus, et celui de faire tomber Nanaly au sol pour la protéger de son corps.
Et puis, le choc atroce du bois contre son corps, de la douleur qui pousse l'air hors de ses poumons et le fait sombrer dans l'inconscience.

Game Over.
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Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 _
MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptyDim 20 Mar - 1:40

Le cerveau d'Ellundril bouillait de toutes parts. Elle ne savait plus où donner de la tête, et courrait dans une direction inconnue, ses mains devant sa bouche, la tête à moitié baissée, se laissant bousculer, bousculant, malgré son petit gabarit. Pourquoi avait-il fallu que Derek et Thomas se haïssent?! Pourquoi Derek avait-il attaqué Moïra, à la fin? Il ne s'était pas douté une seule seconde qu'on lui tomberait dessus ou quoi?! La petite Poufsouffle étaient perdue, en larmes. Et lorsqu'elle s'écroula contre un mur, à l'abri de la foule, loin de tous, elle se mit à sangloter doucement. Puis bruyamment. Au final, elle poussa un long cri, déchirant, qui fendit le ciel. Mais soudain, elle entendit des échos. Trop d'échos. Elle... Elle n'était pas la seule à hurler. QUOI?! Mais qu'est-ce qui se passait? Elle secoua la tête doucement. Les gens devaient être en train d'encourager les deux adversaires, ou bien de tenter de les arrêter parce que tout ça allait mal tourner... Cependant, lorsqu'elle vit une grosse fumée noire s'élever à l'horizon, derrière les chaumières de Pré-au-Lard, elle se releva légèrement, tous ses sens en alerte. Waoh. Il se passait quoi là? Elle releva la tête, les bras toujours croisés et enserrant ses genoux. Ça ne sentait vraiment pas bon tout ça... Non, ça sentait la fumée. Et le roussi *aha*. Hum.

Elle voulut se relever. Mais lorsqu'elle leva la tête vers le mur où elle était accoudée, elle vit les flammes lécher lentement le toit... Elle poussa un hurlement déchirant, tandis que le mur s'écroulait sur elle au moment où elle se poussait. Elle eut un bref cri de douleur. Coincée. Elle était coincée. Frénétiquement, elle tenta de se dégager. Se tortillant comme une petite anguille poussant les grosses pierres entassées sur son corps de poupée. Au moins, elles ne brûleraient pas celles-ci. La pierre, ça ne brûle pas. Mais il n'empêchait qu'elle était coincée, et que la fumée commençait à lui piquer les yeux. Au moment où elle parvint enfin à se dégager, un nouveau pan de mur s'écroula, l'ensevelissant quasiment. Seule sa tête dépassait à moitié, entre deux cailloux. Elle était littéralement bloquée. Mais le pire dans tout ça était que la pierre ne l'écrasait pas. Elle compressait juste légèrement, de manière à l'empêcher de bouger. Piou paniquait. Elle tentait de bouger, de se sortir de cette pénible situation, tout en appelant à l'aide...

- AU SECOURS! A L'AIDE!

Elle eut un léger gémissement tandis que son pied venait de se bloquer un peu plus dans un petit interstice. Il la faisait souffrir maintenant. Des gouttes de sueur perlaient sur le front de la petite. Elle était à bout de force, mais ne parvenait pas à se dégager. Impossible. Et puis soudain, elle entendit de grands cris. Domi. Sa Domi. Domi je suis là!

- DOMI JE SUIS LA!!! DOMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!!

Un long cri, se transformant en râle d'agonie. La formée qui pique le nez, les yeux, la bouche, qui vous assèche la gorge et qui vous transforme en un pantin déshydraté. La jeune fille déglutit lentement, reprenant son souffle pour mieux crier :

- MELANIE!!! MEGHAN!!! DOMINIIIIIIQUE!!!!

Sa meilleure amie, sa sœur et... Son âme sœur, sa Domi... Ce qu'elle aurait aimé pouvoir se réfugier dans ses bras, là, maintenant, pouvoir la câliner, sortir avec elle de cet incendie, rentrer au château, rigoler, et reprendre une vie normale... Mais tu n'auras jamais plus une vie normale Piou. Jamais plus.

La petite se recroquevilla. Elle était perdue. Elle avait peur. Elle pleurait à chaudes larmes, sentant cependant la chaleur les disperser, les rendre vapeur. De violents sanglots agitaient sa poitrine oppressée.

- Domi...

Ce fut les derniers mots qu'elle prononça. Car à ce moment-là, une grosse poutre se détacha du toit et vint s'effondrer sur les pierres. L'assommant sur le coup. Sa petite Domi fut la dernière personne à laquelle elle pensa en sombrant dans l'inconscience. Sa soeur n'arrivait pas loin derrière, accompagnée de Mélanie. Mais Domi... Dominique l'avait cherchée. En sombrant dans une inconscience qui lui serait fatale, elle entendit les cris de Meghan... La fumée amplit lentement ses poumons tandis que le noir se faisait tout autour d'elle...

Dan. Derek. Thomas. Mélanie. Meghan. Dominique...

Et un petit corps recroquevillé sous la pierre.

Piou.
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Mikhaïl M. Bielova

Mikhaïl M. Bielova

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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptyDim 20 Mar - 1:47

Qui aurait cru que tout pouvait aller si vite? Que d'une foule ardente qui réclamait le sang et l'excitation du combat à mort, on passerait à la terreur qui vous fait perdre l'esprit, là, comme ça, par une simple action qui aurait pu n'avoir que des conséquences très limitées.
L'esprit de Mikhaïl resta bloqué sur ce simple fait longtemps, avant et après. Aucun adulte n'avait pensé à prévoir le désastre, jeter un sort pour éteindre le feu avant qu'il ne s'étende. Tout simplement avoir la brillante idée de ne pas foutre des torches aussi proches les unes des autres et dans des endroits aussi inflammables. Merde, ils étaient des sorciers ou quoi? Le feu qui ne brule pas, ils connaissaient pas les organisateurs?! Là, ca allait chier, parce si Mika rechignait à avouer qu'il avait une soeur ministre, quand la vie des siens est en danger à ce point, il n'allait pas se gêner de se servir de l'influence de son nom pour faire punir les coupables. C'était son père qui allait veiller à ça, parce que personne ne mettait en danger la vie de ses héritiers. Personne, sauf lui.

Mais pour l'instant, il était seul, bousculé par les gens qui tentaient d'échapper aux flammes de façon désespérée et sans aucune maitrise de soi. Chacun pour lui, comme en temps de guerre. L'époux lâche la main de sa femme, la mère celle de son enfant, quand la peur animale remonte. Ils étaient rares, ceux qui cherchaient à sauver les autres.
Et lui en faisait partie, ce qui n'était pas de base la première chose qui lui serait venue à l'esprit. Mais il avait dit à sa sœur qu'il ramènerait Aleera, et une promesse est une promesse. Sa sœur ainée était peut être une abrutie sans cœur qui ne l'aimait pas, mais elle restait sa sœur. Elle restait une des personnes auxquelles Tania tenait, et de fait, une personne que Mikhaïl devait tenir en compte dans ses projets. Jamais il ne verrait plus sa jumelle pleurer la mort d'un de leurs proches, pas si il pouvait l'empêcher. Mais qu'est ce qu'un adolescent pouvait faire, seul, contre les flammes? Il connaissait milles sorts, milles incantations, milles moyens de contrôler les flammes, mais sans baguette, c'était du suicide. Le russe n'était pas sans ressource dans le domaine de la magie, mais il ne faisait que chercher à attraper et à comprendre comment faire de la magie sans baguette. Il savait que c'était possible, il savait qu'il pouvait y arriver, que les runes qu'il se forçait chaque jour à apprendre n'étaient pas là pour faire joli, mais il ne pouvait pas, il n'avait pas encore la force et le mental, il n'était qu'un enfant.

Un enfant qui regarde le feu avec détermination. Aleera était la dedans. Emmie aussi, et d'autres encore, de nombreux membres des Basilics, qui bien que le jeune homme ne les portent pas dans son cœur, restaient des êtres humains. JaeMin, Roxanne... autant de noms qui lui donnaient envie de se jeter dedans et de chercher. Pour ne pas encore souffrir.

Alors, pourquoi hésitait-il? Le feu progressait rapidement, certes, mais d'où il était, il pouvait encore s'enfuir et rejoindre... Tania. Merde. Il l'avait laissé avec Nicholas. Merde merde MERDE! La panique qui avait rampé autour de lui à attendre une faille dans son masque pour se glisser au tréfonds de son âme avait enfin sa chance, et elle la saisit. Le jeune homme fit volte face, mais la foule et les flammes étaient si denses qu'il n'y voyait rien. Où était-elle? Il ne voyait pas la tronche reconnaissable de son pote, il n'y avait pas de géant aux ailes blanches qui ressortait comme un roc. Est ce qu'il avait réussi à la sortir de là à temps? Allait-elle bien? Le visage pâle de Mikhaïl, sous son maquillage, avait une teinte de cendre alors qu'il se maudissait de ne pas avoir réagi aussitôt. Au diable Lee si Tania était en danger. Mais il ne pouvait déjà plus la rejoindre.
Alors, il faut crier. "TANIAAAA!" Crier pour qu'on lui réponde, crier pour être entendu de quelqu'un, crier pour expulser l'angoisse de la perdre. Il ne peut pas avoir fait ça, il ne peut pas l'avoir laisser seule alors que tout part en sucette, c'est impossible. Pourquoi, pourquoi, est ce qu'il à fait ça?!

C'est ça, la panique. Elle vous immobilise alors qu'il ne faut pas, vous fait pensez à ce que vous auriez du faire, et pendant ce temps, elle permet au danger de se rapprocher encore plus. Et elle avait réussi, pour Mika. L'instant d'après, il était entouré de flammes, hautes, trop hautes pour qu'il puisse sauter par dessus. Le feu, il n'aimait guère ça. C'était un enfant de la neige, de l'eau, pas de la chaleur infernale et il resserra autour de lui les pans de sa cape pour ne pas la bruler. On recule d'un bond quand une flammèche vient paresseusement lécher ses pieds, on hurle en se prenant un tison enflammé dans la tronche, et la fumée qui s'infiltre dans ses poumons le force soudain à se plier en deux en toussant. Pris au piège. C'est encore pire que de se retrouver coincé avec une gryffondor dans un placard, car là, il n'y a aucun échappatoire qui lui permettrait de ne pas se faire mal. Aucune envie de faire la torche humaine.
Dans son cercle de flammes, il est seul, et personne ne le voit, le bonhomme, puisqu'il est trop petit. Il va mourir là, à cracher ses poumons? Hors de question. Il faut qu'on le sauve, qu'il s'en sorte. Mais lui, appeler à l'aide? Il ne peut pas, les mots restent coincés dans sa gorge et les quintes de toux qui se multiplient l'en empèche et sa fierté qui finira par le tuer l'étouffe. Plutôt crever que d'être faible? Bah, il va vite l'être, crevé, si on le sauve pas.

Un courant d'air, provoqué par l'effondrement d'un stand plus loin, et les hurlements qui emplissent à nouveau l'air sont trop pour lui. Soudain, un petit chemin s'ouvre dans les flammes, qui ont sans doute bruler tout ce qu'elles pouvaient à cet endroit, et le jeune homme n'hésite pas. Élan, deux pas, et on coure, pour... se prendre quelqu'un qui coure dans le sens inverse de plein fouet. Adulte contre enfant, c'est Mikhaïl qui perd et se ramasse au sol, dans un bruit sinistre provenant de son épaule. La douleur lui coupe le souffle, et lui ouvre les yeux, alors qu'il se recroqueville pour contrer la douleur. Les larmes lui montent aux yeux, et, enfin, il se permet cette faiblesse. « A l'aide... ».

Crie plus fort, petit, sinon, tu vas finir par y laisser ta vie.
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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptyDim 20 Mar - 3:36



    Mais que se passait-il ? Les pensées s'accumulaient dans l'esprit de Tania sans qu'elle ne sache vraiment quoi faire. La panique s'infiltrait, au goutte à goutte, dans son corps et sans qu'elle parvienne à se détacher de cette seule pensée qui était pourtant tellement égoïste: le feu, le feu, elle allait mourir. Partout autour d'elle elle voyait les flammes qui progressaient et ne savait pas comment elle allait s'en sortir. Et Maks qui n'était plus à ses côtés. Si son frère mourrait … Non, Tania, ne pense pas à cela.

    La jeune fille n'avait pas encore eu à affronter cette situation. Elle avait connu la perte d'une mère dévorée par un loup-garou, avec sa soeur aînée, mais cet abandon aux forces élémentaires, Tania ne l'avait encore jamais connu. Pour dire vrai, cela la paniquait. Non pas que la miss fut particulièrement autoritaire -quoi que, il me semble que Mika aurait beaucoup de choses à dire sur le sujet- mais perdre ainsi le contrôle total des événements aurait déstabilisé plus d'une personne. Normal, me direz-vous … Tania ne devait pas avoir plus peur que les ¾ des gens présents. Et c'était logique: c'était une véritable folie de groupe qui s'emparait de tous. On craignait tant pour soi-même avant même de se préoccuper des autres … Mais l'amour fraternel reste pourtant si fort …

    A peine avait-elle craint pour sa vie que déjà ses pensées allaient à son frère. Maks. Le petite Maks, aux cheveux bruns et aux yeux si doux quand il se posait sur sa soeur, plein d'un amour qu'elle savait sincère et véritable. Un amour qu'elle était prête à sacrifier au mépris de sa vie. Ce qu'elle aurait fait pour son jumeau dépassait l'entendement. A moins que chaque frère et soeur fasse de même pour leur moitié ?

    Tania n'avait pas de réponse. Mais quand l'incendie débuta, et qu'elle comprit que c'était la faute de Derek -ou du moins, que cela était censé être sa faute- elle vit rouge. Celui qu'elle aimait secrètement depuis toujours ?! Qui avait provoqué un tel désastre. Elle resta une seconde sans bouger. Nicholas, l'ami de son frère, était toujours à côté d'elle. Mais Tania mit un peu de temps à réagir: il fallait qu'elle trouve Maks, maintenant. Elle se précipita donc vers l'avant, mais une main forte s'accrocha à son poignet tandis qu'elle se débattait, pleine d'une rage folle, les yeux pleins de larmes:

    -Je dois aller chercher Maks, je dois trouver Maks, Maks … Maks !!

    La voix de la petite faiblissait, puis reprenait de la vigueur, tandis que Nika ne cherchait pas à lutter frontalement, mais se débrouilla pour l'emmener en lieu sur. Tandis que Tania répétait inlassablement le prénom ou plutôt le surnom de son frère. Avant qu'ils ne sortent, elle entendit encore une voix qui hurlait son prénom à elle, comme un écho à ses propres appels. Maks. Il était là-bas.

    -Lâche moiii ! Maks est là bas, il a besoin de moi !! Espèce d'empoté !!

    Malgré tout ce qu'elle faisait, comme efforts diverses, pour se sortir de la poigne du gryffondor, rien n'y faisait et ils arrivèrent bientôt près du groupe d'aurors, tandis que Tania était toujours en larmes. Craquage complet du côté Bielova. Elle imaginait les pires scénarios. Et son petit coeur saignait, comme si on l'avait opéré à blanc … Ou on lui avait arraché une part d'elle-même et que c'était irréversible.

    -Il faut que quelqu'un aille voir Maks !! Il m'a appelé, je dois y aller !!

    Oui, Tania en mode hystérique, total. Rien à faire du regard des autres quand la vie de son frère est en danger. Si un regard pouvait tuer, sans nul doute qu'elle aurait assassiné l'assemblée sans une once de pitié. On l'empêchait donc de retourner au près de son frère chéri et elle avait l'impression d'être au coeur d'un piège qui se refermait lentement, les minutes passant, sur leur duo fraternel.

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Lysander Dragonneau

Lysander Dragonneau

« Only two synonyms ? I'm losing my perspicacity ! »



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Vie du personnage : # Nice to meet you. Moi c'est Lysander, fils de Luna Lovegood. ♣️ Disponible pour 2 RPs. • Du courrier, j'en ai jamais assez. ♥️ Fou de Lucy Weasley. Et oui, c'est un radis autour de mon coup.

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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptyDim 20 Mar - 4:13

Pourquoi, oui, pourquoi ? Pourquoi est-ce que Derek avait poussé Moïra ? Pourquoi est-ce que Thomas lui tapait dessus ? Pourquoi est-ce ça arrivait ? Et pourquoi ce qui était prévu allait se produire ? Tellement de questions. Des questions en pourquoi, on s'en pose des milliers quand on est plus jeune. Puis on renonce à comprendre. Mais ce qu'il se passa cette soirée, Lysander ne pourrait sans doute jamais se résoudre à accepter de ne pas savoir pourquoi.
Pourquoi est-ce qu'ils se battaient Lucy ? Le serdaigle n'en avait aucune idée. Sans doute une impulsion animale, le dernier gêne restant de nos origines; Après tout, les humains étaient également des animaux. Et s'ils se battaient commes des chiens enragés, ce n'était pas ce qu'ils pouvaient faire de pire. Non, en matière de destruction et de combat, l'Humanité s'était révélée plus que jamais ingénieuse. Derek, qui recevait de plein fouet la colère de River, payait le double contre-coup d'un naturel légèrement agressif et d'un monde où la diplomatie a bien trop souvent été laissée de côté au profit de manières plus destructrices. Je ne sais pas, voulait-il répondre. C'est quelque chose d'impulsif sans doute, allait-il dire. Mais il ne put rien dire. Et ce pour un petit moment d'alleurs.
Une torche. Puis une autre. Parfois, il suffit d'en faire tomber un pour mettre le reste à genoux. Comme Domino Day. Une émission qui montre en l'espace d'une heure comment détruire une construction de Domino qui vous a pris plus d'un an à concevoir et à monter. Mais ça reste amusant de voir les Dominos tomber. Le bruit est agréable. Au moins les Dominos ne détruisent-ils rien. jusqu'à preuve du contraire, c'est un jeu, ça n'a jamais fait de mal à personne. Pas comme le feu. Le feu que l'Homme utilise depuis le tout début sans savoir le maîtriser. Le feu, on s'en sert, mais il reste indomptable. À la manière d'un lion sauvage, il ressemble à une grosse peluche Un coup de patte dans la tête. C'est traître, le feu. Et - au risque de vous étonner par la révélation - ça brûle. Ça brûle, c'est chaud, ça se propage partout. Il ne s'agissait plus que d'un feu de joie, mais un véritable brasier de l'Enfer. Lysander contemplait de ses plus grands yeux la danse mortelle qui se déroulait sous ses yeux. Le feu s'élevait en ondulant comme un serpent ; il tourbillonne, remue, se courbe, monte vers le ciel. Le feu danse. Le feu déploie ses couleurs. Les plus belles nuances d'orange, de jaune, de rouge, de blanc et de bleu qui se mouvent dangereusement ; la danse macabre envoûte ; la danse macabre fascine ; et avant que vous n'ayez le temps de réagir, la danse vous tue.
Déjà commençait le désastre. Lysander entendait des cris. Il ne voyait que des silhouettes qui se découpaient dans les flammes. Lucy ? Où était-elle ? Il se souvenait l'avoir entraînée près des gens pour voir ce qu'il se passait ; et ils s'étaient retrouvés très proches du départ du feu. Sur ce coup là, c'était de sa faute s'il se retrouvait ici ; sa faute si Lucy y était aussi. Lucy qui l'attrapait et l'entraînait dans l'autre sens. Mais en vain. Il y avait aussi des flammes de l'autre côté. C'est là que la peur s'empara de lui. Quand il avait vu l'incendie, il avait eu peur oui. Mais il s'était dit que s'échapper serait facile. Et non, raté. Rien ne serait facile dans cette histoire. À commencer par la peur. Le jeune homme n'était pas pyrophobe. Mais il avait une phobie. Lysander était claustrophobe. Il détestait l'idée d'être bloqué, enfermé, de ne pas pouvoir s'échapper en toute liberté. Et aujourd'hui, sa prison n'avait ni porte ni serrure. Sa prison était faite de flammes ; un mur de flammes qui se dressait devant lui. Il était pris au piège. Un piège brûlant. Et là, il avait peur. D'ordinaire, lorsqu'il avait peur, il se forçait à respirer doucement. Inspirer, expirer, vider ses pensées. Mais au coeur d'un incendie, respirer était plutôt exclu. L'oxygène se consumait. Les flammes avalaient l'air respirable ; et à chaque instant la fumée devenait plus épaisse. Prisonnier. L'idée tournait dans sa tête. Il avait peur ; il était prisonnier. Un instant, il n'eut plus peur tant son cerveau était paralysé. Il n'avait aucun moyen de fuir. Et à nouveau la peur.
Le cercle de feu rétrécissait. Il chercha Lucy du regard. À travers la fumée, c'était dur de distinguer autour de soi. Encore quelques mètres de gagnés par le feu. L'espace se rétrécissait. Voilà que quelqu'un lui tombait dessus. Lucy. Ils étaient deux dans le cercle de feu ; et de son regard rêveur, le Serdaigle voyait les flammes le narguer. Prisonnier, il était prisonnier, et chaque seconde un peu plus. Et si, comme au temps du Moyen Âge, il cramait comme une sorcière sur son bûcher ? Non. Il fallait qu'il trouve un moyen de s'en aller. Qu'ils se sortent de là tous les deux. Et pour ça, il n'y avait que très peu de solutions : soit attendre que quelqu'un capte leur présence et viennent les tirer de là, soit se débrouiller tous seuls comme des grands. Bon eh bien allez, c'était le bon moment opur se transformer en Superlysander et braver les flammes. Sauf qu'il n'était pas un superhéros. Juste un pauvre gamin pris dans un piège enflammé lors d'une fête qui virait au drame. Le claustrophobe avait toujours voulu mourir libre. Et là, il n'était pas tout à fait libre ; hé bien, ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait mourir. Ce n'était après tout qu'un brasier incontrôlé et dévastateur. Et puis, ça aurait pu être pire. Ils auraient pu, par exemple, avoir été privés de leurs baguettes. Ah oui, ils sont sans baguettes en effet, autant pour moi. Quelqu'un aurait pu griller. Ellundrill était en train de s'intoxiquer ? D'accord, c'était vraiment une soirée catastrophique.
Un dernier regard pour Lucy qui était à côté de lui. Et mettant sa main pour couvrir sa bouche et un peu son nez (vive les grandes paluches) il s'élança dans les flammes. Parfois, il arrive que le froid soit tel qu'il arrive à vous brûler. Et parfois, la chaleur est telle que vous ne sentez plus grand chose. Malheureusement, ça ne dure jamais longtemps. Après, la cuisson reprend. Violemment. Brusquement. Lysander sentit les flammes sur ses avants-bras. Il rôtissait de partout, mais c'était à cet endroit précis que la douleur se faisait la plus intense. Avancer. L'Enfer n'a aucune limite. Et pourtant, il devait bien y avoir une fin quelque part. Sinon, il serait cuit ; et l'expression prendrait ici tous les sens possibles. Combien de temps encore ? L'oxygène se faisait rare ; il suffoquait, comme s'il avait courru plusieurs tours de stades. Et pourtant, il n'avait couvert que moins d'un mètre. Ce qui était déjà beaucoup trop long.

Et puis, la sensation de brûlures disparut. Il avait toujours chaud. Toujours mal. Mais il ne marchait plus sur de la braise. Un autre sensation sur son bras. Infime. Autre qu'une brûlure. Lucy. N'était-il plus capable de reconnaître la sensation de sa peau contre la sienne ? Il n'avait plus de peau. Simplement des brûlures. Partout. Chaud. Partout. Lucy tremblait. Lui s'efforçait de ne pas bouger. Le moins possible. Chaque battement de cil était devenu un calvaire. Ses yeux le piquaient. Sa peau le piquait. Brusquement, le contact de Lucy sur sa peau lui fit mal. Atrocement mal. Il fut surpris par cette douleur si intense, si surpris qu'il laissa échapper un cri. Ah, il pouvait encore crier ? Pourtant sa gorge lui semblait plus asséchée que l'Australie avant les innondations. Waw il était pas au top de sa forme, l'aiglon là. Il ne comprenait plus grand chose. Il avait mal partout. On l'entrainaît, lui et sa Poufsouffle préférée plus loin. En sécurité ? Pouvaient-ils encore être en sécurité quelque part dans cette folie ?
Si ça allait ? Bonne question. Il avait eu vachement peur. Il lui semblait être cramé un peu partout. Il ne savait pas à quoi il ressemblait. À la limite, il préférait ne pas savoir. Au moins tenait-il toujours debout. Et les autres ? Bonne question. Il n'avait aucune idée de ce qui s'était passé pour les autres. Liam ? Lily ? Derek ? Tous les autres étaient aussi venus pour s'amuser. Avaient-ils tous cramé ?
Lysander répondit à Lucy d'une voix peu assurée, qu'il puisait d'un endroit inconnu, en toussant plusieurs fois :

« Je ne sais pas. J'espère qu'ils s'en seront sortis comme nous... Ou mieux. J'ai chaud, et j'ai surtout mal partout. » (Il voulu plier son bras et grimaça). « Mais toi ? Ça va ? »
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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptyDim 20 Mar - 6:55


    Rose avait beau être légèrement à l'extérieur des événements, elle voyait bien ce qui s'y passait. Encourageant, criant, hurlant presque pour soutenir son ami Derek, contre cette garce de Moïra -oui, elle savait bien que Derek avait provoqué le contact avec la bleue- mais cela ne paraissait pas suffire pour qu'il se débarrasse finalement des River qui lui tombaient dessus. Rose était désormais toute absorbée dans cette bagarre qui prenait un enjeu important: le Mal contre le Bien. Du moins dans l'esprit de la jeune fille, c'était la dimension que cela prenait. Plus rien n'avait d'importance … Si ce n'était que Derek Gray prenne le dessus dans cette bagarre.

    Et puis soudain … Cela arriverait forcément, la catastrophe. Le feu qui se propage, partout autour d'elle, avant qu'elle n'ait le temps d'esquisser ne serait-ce qu'une simple geste. Prise au piège. Comme un rat. Mal à l'aise dans cet univers qu'elle ne maîtrise donc plus, mais courageuse aussi. Rose n'avait pas été de celles qui avaient quitté la salle le plus rapidement possible dans l'espoir de ne pas devoir affronter quoi que ce soit. En digne rouge, et fille de ses parents (waouh, quelle formule hors du commun et magistralement trouvée, vous m'excuserez -_- ), Rose était restée jusqu'au bout, pour supporter ses amis et plus si besoin et si affinités.

    Et voilà, la jeune femme était maintenant bloquée ici. Le feu était derrière elle et comme elle était appuyée sur le bois, son costume brûla instantanément. Trop tard. Le feu la brûla, sans qu'elle puisse y faire quoi que ce soit. Rapidement, elle décida qu'il était nécessaire d'enlever son costume. Et voilà donc notre jolie Athéna transformée en … Rose en sous-vêtements. Bah oui, messieurs mesdames quand la vie est en jeu, tant pis pour la pudeur. Je rassure les éventuels inquiets, la miss était tout à fait décente. Enfin, autant qu'on peut l'être en sous-vêtements

    Où est la sortie ? Parce que ce n'est pas toussa, mais après s'être débarrassé des flammes sur sa robe et s'être légèrement brûlé le dos, elle pensait qu'il était légèrement, plus que largement même, de sortir. Et d'affronter, accessoirement, tous les regards de ceux déjà dehors. Rose suffoquait légèrement, et tremblait de froid, quand elle rejoint le groupe des aurors. Et devant les regards interrogateurs, un peu pudique quand même, elle replia ses bras sur elle, tout en redressant la tête et expliquant d'une voix qu'elle espérait calme et posée:

    -Ma robe a brûlé, j'ai du m'en défaire …
    Et à côté d'elle, Tania Bielova hurlait comme une hystérique. Rose revint brutalement à la réalité. Plutôt que de penser à ses sous-vêtements, elle aurait bien du prendre la portée de ce qui venait de se passer. Elle s'en était sortie, ce ne serait pas le cas de tout le monde. Apercevant Nicholas auprès de Tania, elle lui fit un sourire gêné, rougissante. Bon, peut-être qu'on allait pouvoir lui prêter une veste, quelque chose qui lui éviterait de se trouver ainsi la proie des regards de tous les présents. Rose commençait légèrement à mourir de froid -un comble après un incendie- et de gêne aussi. Pas qu'elle ait à rougir de son corps, non mais quand même, se retrouver devant votre école, ainsi, ce n'était pas à proprement parler le rêve de la jeune fille.

    En attendant que quelqu'un se décide à la dépanner, elle alla récupérer sa baguette, voyant bien que tout le monde la regardait d'un air un peu étonné. Et puis zut, quoi … il y avait bien d'autres choses à remarquer après cette maudite soirée que son décolleté, non ?
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Svetlana K. Bielova

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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptyDim 20 Mar - 10:36

Miss River réagissait à la perfection aux ordres de la ministre de la magie. Elle venait de lâcher son interlocuteur et se dirigeait vers le bar mobile, où un Gryffondor se tenait. Hm … Gray. Oui, Derek Gray, le fils indigne de la famille Gray. C’est ça. Sortant discrètement sa baguette, Svetlana envoya un sortilège de confusion assez puissant au jeune homme, et la dispute commença. Ils commencèrent à se chercher des poux, et brusquement, la montagne rouge et or attrapa la petite aiglonne par le col pour lui balancer un coup de poing. Et se recevoir un Serpentard en pleine tête. D’ailleurs, ce Serpentard n’était-il pas celui qui venait d’énerver sa sœur ? La ministre avait gardé un œil attentif sur sa pupille, pendant que cette dernière collait une grande claque à un jeune homme en lui hurlant dessus. Heureusement pour le monsieur, elle n’avait pas entendu la conversation, mais si jamais elle en apprenait la cause, ça risquait de saigner dans les chaumières. Bref. Le jeune River venait de sauter sur Gray en lui assenant un joli coup de genou dans la tête, et la bagarre dégénéra. Tout le monde se rassembla autour d’eux, hurlant et vociférant pour soutenir l’un et l’autre. Et elle, de son côté, elle prenait les noms de ceux qui soutenaient le Gryffondor, les répertoriant comme des pro-Phénix. Les aurors bataillaient pour pousser tout le monde afin de séparer les deux antagonistes. Après un soupir moqueur, la ministre de la magie fit un sourire d’excuse à Lena, et se dirigea d’un pas souple et rapide vers les lieux de l’affrontement, suivie de ses prétendus gardes du corps, des mangemorts bien sûr. Comme si elle en avait besoin, tiens. Elle n’eut pas besoin de hausser le ton pour que les élèves, comme les aurors, se poussent pour la laisser passer. Et finalement, elle entra dans le cercle des combattants, en apparence très énervée.

« Mais qu’est-ce que c’est que ce cirque, enfin ?! »

Baguette cachée dans la manche, sort de croche-pieds au jeune Gray, qui perdit l’équilibre après que Thomas l’ait quelque peu poussé. Et il se vautra dans les torches, arrachant un juron – hypocrite – à la ministre de la magie. Parce qu’au même moment, quand les torches tombèrent, provoquant un effet domino et un début d’incendie, son elfe de maison mettait le feu à divers endroits, comme elle le lui avait ordonné avant de partir. Les hurlements de terreur déchirèrent l’atmosphère, les gens se bousculèrent. Les gardes du corps attrapèrent la ministre pour l’amener à l’abri, et elle se laissa faire sans protester, envoyant un regard d’avertissement au Gryffondor. Si quelqu’un est blessé, tu en prendras pour ton grade … Mais c’est exactement ce qu’elle voulait. Des blessés, peut-être même des morts. Tout ça sur le dos du responsable officiel, nommé par les témoins, donc Derek Gray. Alors, où était sa famille ? Regardant tout autour d’elle, elle capta Tania du regard, retenue par les bras puissants d’un Gryffondor lui étant inconnu, en train de hurler qu’elle devait aller chercher son frère. Rien à faire, le Gryffondor venait de l’emmener vers le groupe des aurors et des infirmiers, laissant sa petite sœur hystérique gueuler que son frère était en danger. Quittant avec facilité la poigne des mangemorts, la ministre de la magie remonta jusqu’aux infirmiers qui entouraient les quelques blessés, et attrapa sa sœur par les épaules pour la forcer à s’asseoir sur un banc, avant de plonger son regard saphir dans ceux de sa sœur pour la calmer doucement.

« Ne t’inquiètes pas, Tania, je vais chercher Mikhaïl et Aleera. »

Après avoir passé avec tendresse une main sur la joue de sa sœur, elle échappa à la surveillance de ses gardes du corps, après avoir ordonné en anglais à un infirmier de ne pas lâcher sa sœur du regard, et elle se dirigea vers l’endroit où elle avait vu Mikhaïl partir. Sa baguette à la main, elle lançait des sorts d’expulsion vers les poutres tombant sur elle, et enjambait les flammes avec un léger stress imperceptible. Etant russe pur souche, elle était plus habituée au murmure du froid, au chant de la neige qui tombait sur sa peau. Pas cette chaleur, ces hurlements. Finalement, elle entendit hurler son frère, hystérique, qui cherchait la petite Tania avec une frénésie sans bornes. L’angoisse, la terreur et la panique suintait de son hurlement, et sans se poser de questions, la ministre tourna vers ce hurlement. Un petit chemin s’ouvrit dans les flammes, que la ministre emprunta sans hésiter … Reculant en toussant quand quelqu’un lui rentra dans l’estomac. Mikhaïl.

« Expulso ! Aguamenti ! »

Deux sortilèges plus tard, l’incendie avait reculé, et le toit qui allait leur tomber dessus était allé voir ailleurs. Doucement, la jeune vélane se pencha vers son frère, l’attrapant par les épaules pour le relever, et le prit dans ses bras pour qu’il ne tombe pas. Bon, maintenant, le rassurer avant qu’il ne se jette dans les flammes pour aller chercher Tania, déjà en sécurité.

« Tania est auprès des infirmiers, un Gryffondor l’a tiré des flammes avant que ça ne devienne trop important. Viens, petit frère, on va chercher Aleera, et je vous ramène près de Tania. Tu n’as rien à craindre tant que tu restes avec moi. »

Entourant les épaules de son frère avec un bras, la ministre agita sa baguette pour faire une attelle au bras cassé de Mikhaïl, et elle se mit lentement en progression dans l’incendie, lançant des Aguamenti pour chasser les flammes quand ces dernières se faisaient plus menaçantes. En déambulant dans les flammes, Svetlana faisant attention de ne pas trop secouer son frère, ils réussirent à retrouver Aleera et le fameux môme River qui, d’après ce qu’elle venait de voir, tentait de sortir sa pupille de l’incendie. Bien, il marquait des points. Ayant poussé Gray dans les torches, elle aurait pu l’en tenir responsable, de cet incendie dévastateur, mais comme il tentait de sauver Aleera … Eh bien, elle ne l’avait jamais vu pousser le Gryffondor. Merci les relations, on répond. Accélérant le pas, elle lança de nouveaux sortilèges pour éteindre l’incendie et repousser les débris de bois. En se baissant, elle attrapa sa sœur pour la relever, lâcha son petit frère et releva Thomas de l’autre main, tel un poids plume. On a la classe ou on ne l’a pas.

« Jeune homme, tu t’occupes de ma petite sœur, et tu ouvres la voie. On ira à ton allure. J’ai ma baguette, vous ne risquerez rien tant que vous ne vous éloignez pas. »

Entourant à nouveau les épaules de son frère avec un de ses bras, elle suivit le jeune Serpentard, lui indiquant le chemin à voix haute pour qu’ils ne se perdent pas, tout en lançant des sortilèges pour se débloquer le passage. Finalement, après avoir pataugé dans les flammes et l’eau – bah ouais, Aguamenti quoi – ils réussirent à sortir de l’incendie et furent rapidement pris en charge par la garde rapprochée de la ministre, soulagée de la voir revenir. Donnant rapidement des ordres, elle envoya ses hommes s’occuper des survivants et d’éteindre l’incendie – on est bien obligés de faire bonne figure hein – et guida d’autorité ses petits protégés vers les infirmiers, mais surtout vers Tania, toujours aussi morte d’inquiétude, encadrée par deux infirmières qui semblaient dépassées. Elle fit asseoir son frère, sa sœur et le jeune River au même endroit, et envoya un sourire chaleureux à Tania.

« Je t’avais bien dit que je les ramènerais … Vous, assurez-vous qu’ils soient soignés. Mon frère a une épaule démise, ma sœur a la jambe cassée, et le jeune homme semble ne pas s’être remis de sa dispute contre cet abruti de Gray. »

Les dernières paroles, bien sûr, étaient pour une infirmière qui attendait que la ministre lui donne des ordres, et qui acquiesça avant d’aller chercher ses collègues en vitesse. Tournant la tête, elle haussa un sourcil en voyant une demoiselle se balader en sous-vêtements, le dos brûlé, l’air hagard. Se redressant, abandonnant sa famille aux bons soins des infirmiers de Sainte-Mangouste, elle attrapa une couverture de survie et alla la poser d’autorité sur les épaules de la rouquine qui semblait mourir de froid. C’est sûr que si elle attend de l’aide des infirmiers débordés, hein …

« Allez vous asseoir, mademoiselle, ça vaudra mieux pour votre dos. »

La ministre sympathique \o/. Abandonnant la Weasley aux bons soins des infirmiers, elle scruta la foule, tout en répliquant aux médecins qui s’approchaient qu’elle n’était pas blessée et qu’il fallait d’abord s’occuper des élèves en difficulté. Si elle tombait sur Gray … Il prendrait cher pour son grade, alors qu’il était innocent. Tout se déroulait exactement selon ses plans.
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Malcolm Gray

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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptyDim 20 Mar - 19:35


Soudain, Derek trébucha. L'aiglon tressaillit en le voyant percuter les torches qui tombèrent en effet domino. En l'espace de quelques secondes, il n'y avait plus de jolie fête toute colorée, mais un village enflammé, où les porches et préaux s'effondraient, les gens hurlaient sous la panique et des cris de douleur s'élevaient déjà. Avant qu'il n'ait pu se tourner vers Mel' pour lui hurler de s'enfuir, de courir pour sauver sa vie, un craquement sinistre retentit quand une des planches enflammées céda et percuta sa petite amie de plein fouet. Horrifié, il la vit tomber au sol sans qu'il ne puisse rien faire. La pression et le stress que ressentaient Malcolm étaient énormes. Inquiet, il dégagea difficilement la planche sans tenir compte, malgré la douleur, de ses mains qui se faisaient joliment crâmer. Enfin, le dos de sa Serpentarde fut libéré. Il en profita pour regarder ses mains : la chair était à sang, à vif et ça lui faisait plus qu'un mal de chien, mais il s'accrochait à l'idée qu'il aurait pu lui arriver bien pire. Pour l'instant, l'état de ses mains n'était pas aussi important que la survie de Mel', ses amis, et lui-même. Pour l'instant, ce qui comptait, c'était de sauver la jeune fille.

Il s'agenouilla près d'elle en constatant l'état déplorable de sa robe qui quelques instants plus tôt était resplendissante. La tenue bleue était désormais en partie carbonisée, surtout au niveau du dos, où il pouvait voir la peau blessé. Mal', quant à lui, se débarassa de sa cape blanche : elle ne ferait que lui causer des ennuis. Il se retrouva donc en armure de plastique-aluminium, laissant au passage ses bras complètement à l'air, ce qui n'était pas très sécurisant, mais bon, c'était ça où se promena avec une cape en feu ... En surveillant que le feu n'approchait pas de trop près, même s'il les entourait, avec une grande délicatesse, il souleva à moitié pour la tenir assise, en la tenant contre lui. Il fallait qu'ils aillent chez les infirmiers : la douleur ne quittait plus ses paumes et quant à Mélanie, elle était sonnée, brûlée et il n'aurait pas été étonné d'apprendre que la planche lui ait cassé quelques côtes.

« Ca va aller, ça va aller, ... »

Il ne trouvait rien d'autre à dire dans ce chaos. A vrai dire, il n'arrivait même pas à s'en convaincre lui-même. Les cris, les crépitements, la fumée, l'incendie étaient partout. Il ne savait pas si ses amis allaient bien, ni ce qu'il leur était arrivé. Mina, Albus, Derek, Rose, Nathan et Lily, tous les autres, étaient-ils saufs ? L'aiglon n'avait pas le coeur à réfléchir aux causes de tout ça, mais une seule question ne cessait de lui revenir : 'Pourquoi ? Pourquoi nous ? N'avons-nous pas assez souffert ?'

Malcolm Gray était donc agenouillé là, à serrer son amour contre sa poitrine, comme si cela pouvait apaiser leurs peurs et leurs douleurs. L'aiglon réfléchissait. Les flammes se rapprochaient d'eux et ils ne pouvaient pas rester là, c'était certain. Elle avait besoin de soins. Pour rejoindre les secours, ils leur faudraient traverser le feu qui montait effrayement haut. L'angoisse monta. Et si la traversée était trop longue et qu'ils mouraient tous les deux ? Survivrait-elle ? Et lui ? Il ne savait pas ce qui les attendait, ce qu'il se passerait et comment ils s'en sortiraient, mais son devoir était d'essayer. Pour elle, pour eux. C'était tenter le coup ou crever quoi qu'il advienne.

« Je vais le faire, Mel'. On va le faire. On va réussir. »

Il tentait de la rassurer, de se rassurer, lui. Alors il inspira un grand coup du peu d'oxygène du coin, prit Mélanie contre lui et se leva en la tenant dans ses bras - wah, comme elle est pas bien lourde ! -, en s'excusant sincèrement s'il lui faisait mal, mais qu'il le fallait. Son regard vert avait cru apercevoir des personnes, vers la droite. Si ce n'était pas des infirmiers comme il l'espérait, il y aurait bien des Aurors non loin, prêts à les aider, non ? Déterminé, il commenca à courir, néanmoins pas trop vite pour éviter de trébucher. Bah oui, vous croyez quand même pas qu'il va marcher gentiment à travers l'incendie ? \o/ La traversée du prendre quoi, cinq secondes ? Mais cinq secondes dans le feu, c'est long, vous savez. Allez-y, comptez et vous verrez. En ce si court laps de temps, il sentit douloureusement les flammes brûler ses bras et ses jambes, sans protection. Grâce à son armure faite en partie d'aluminium, le feu n'eut pas le temps de lui causer du mal au niveau des cuisses et du dos. Si de petites flammes commencèrent à s'accrocher aux vêtements de Mélanie, elles s'éteignèrent dès qu'ils se retrouvèrent dans un coin sécurisé, pas près du tout d'être atteint pas l'incendie. Mal' déposa doucement sa petite amie au sol. Ce n'était pas confortable, mais mieux quand dans le 'four'. Il s'assit à côté d'elle en grimaçant : ses bras et ses jambes étaient salement amochées, il se retenait difficilement de pleurer et de gémir, en respirant à grands coups pour se calmer. Ca ne l'apaisait que très peu, mais il s'estimait heureux d'être vivant. Le pire était ses paumes : elles n'avaient visiblement pas supporté le coup de la planche enflammée. Ne serait-ce que bouger le petit doigt lui donnait envie d'hurler. Il voulait tellement les plonger dans de l'eau glacée, mais il savait que c'était trop tard : quand on se brûle à un point pareil, il faut tout de suite laisser la brûlure sous l'eau pour éviter trop de dégâts. Sauf que lui n'en avait pas vraiment eut l'occasion. Comme tout le monde, probablement. Bonjour les cicatrices ! Allez, voyons le côté positif des choses ! : Après, il aura les paumes supra douces ! 8D

Mais bref, là n'était pas le problème, lui pouvait attendre : sauver ses mains, c'était foutu, ses bras et ses jambes étaient mal en point, mais moins gravement. Okay ça faisait mal, il crevait d'envie d'hurler sa souffrance, de pleurer comme un crocodile, mais il ne le ferait pas, il se retiendrait. Il ne voulait pas inquiéter Mélanie. Et Mel', par contre, c'était une toute autre affaire. Mal' ne la quittait pas des yeux, soucieux de son état. Elle s'en était pris plein la face, et c'était parce qu'il n'avait pas su la faire partir à temps. L'aiglon s'en voulait, en partie. Il prit la main de la Serpentarde dans la sienne ensanglantée - ptain mais ça fait mal ;__; - comme pour dire : 'Je suis là, on l'a fait. On est en sécurité' Enfin ça, c'était ce qu'il espérait. Il s'inquiétait pour elle, mais pas seulement. Où étaient tous les autres ? Que leur était-il arrivé ? Personne ne venait s'occuper d'eux, il s'était donc trompé : les infirmiers n'étaient pas encore passé par ici. Et l'aiglon ne voulait pas la laisser seule. Il voulait veiller sur elle. Il ne prendrait pas le risque de s'éloigner. S'il lui arrivait quelque chose d'autre, comment pourrait-il se le pardonner ? Malcolm la souleva avec douceur pour que le dos de la jeune fille soit contre sa poitrine, ainsi la position était plus confortable, et lui pu poser sa tête sur celle de Mélanie en lui murmurant des paroles rassurantes.

Ils étaient seuls.
Help, quelqu'un ?
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Meghan A. Prewett

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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptyDim 20 Mar - 22:01

La robe pourpre. Meghan s'en souvenait, ce n'était pas peu dire! Une robe Chanel brodé de perles nacrés, que sa mère avait insisté pour que la jeune femme porte lors du dernier bal. Celtte robe lui avait offert deux demande de mariage, six propositions indécentes, un des -rares - sourires sincères de son père, et la fierté du reste des Prewett. Sublime hein? Ave un sourire, elle continua de parler avec son âme soeur -amicale nous entendons bien - jusqu'à ce que Lee ne débarque, et ne se dispute avec. c'ets à partir de cet instant que Meghan dût faire face à la dispute Gray/River, ne pouvant réussir à choisir. Alors qu'elle avait voulu s'interposer, on l'avait retenu, craignant qu'elle ne se prenne le même revers de volée que son cousin Nolan quelques minutes plus tôt. Leur hurlant d'arrêter, elle vit néanmoins le combat cesser, et Derek tenter de se relever, avant de s'écrouler sur une torche. Torche qui en entraîna une seconde, puis une troisième, délenchant un véritable inendie au milieu de l'assemblée d'élève. Reculant d'un pas vif, Meghan se retourna avec vitesse, cherchant du regard celle qu'elle avait croisé quelques minutes plus tôt.

Peu lui importait les cris de terreur ou même les Aurors qui tentaient de ramener les élèves dans un endroit en sécurité. Elle avait croisé Dan, Lily, Aleera, Nusicaa... Tout le monde sauf sa soeur. Et elle ne comptait pas quitetr l'incendie sans elle.
Faisant volte face en se moquant de la chaleur des lieux et de l'incendie qui donnait un air infernal à l'ancien lieu de fête, la brunette avançat, sentant déjà les vapeurs noirâtres lui brûler la gorge. Elle n'avait pas beaucoup de temps si elle voulait retrouver Piou, et retourner à l'abri vivante et sans brûlures. Enlevant le foulard en soie qui ceignait ses cheveux, la vipère le plaqua contre son visage, essayant de soulager sa gorge irritée.

-Ellundrill !

Elle ne devait pas être loin. Elle était forcément là, quelque part, en sécurité et saine et sauve. Une douleur le fit sursauter, et elle relâcha vivement son foulard qui venait de prendre feu à cause d'une étinelle perdue. La peur, l'angoisse de ne pas sortir en vie d'ici, n'étaient pas dans son inquiétude du moment. Elle s'en foutait pas mal de sortir de la en vie si elle pouvait sauver sa soeur. Quitte à faire un échange. Sa vie contre la sienne.
Nouveau cri, appellant sa petite soeur d'une voix plus grave. Toussant à nouveau, la jeune femme dût s'arrêter quelques instants, cernée par les flammes et le manque d'oxygène. Elle se foutait pas mal d'épuiser ses réserves en hurlant, elle continuerait jusq'à ce qu'on lui réponde.

Nouveau cri, plus un appel de détresse d'ailleurs. Passant une main contre sa bouche pour tenter de retrouver un air moins empoisonné, elle sentit ses jambes faiblir et trouva le contact de la pierre incandescente contre ses genoux. Putain. Poussant de toute ses forces sur ses bras, elle ne la ressentit qu'à cet instant; la peur. La peur de ne pas retrouver Ellundrill, ou bien même, de la retrouver sans vie. Si un minimum de justice existait, elle la retrouverait. Elle n'avait rien fait pour mourir aussi jeune, quoi qu'ai pu dire son père sur son inutilité familiale.

-Piou...

L'air lui manquait, la tête lui tournait. Sa vue s'abaissait, lui faisant voir les flammes devant elle comme de simples artifices. Sa gorge ne lui faisait même plus mal à ce stade. Sans vraiment le réaliser, la jeune femme s'allongeait lentement sur le sol, son corps ne répondant plus face au manque d'oxygène intense. Ses yeux se voilèrent pour de bon, tandis qu'une seule pensée restait avertie dans sa tête.

Ellundril...
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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptyMar 22 Mar - 3:21

Ce qui avait pu se passer au cours du dernier mois, des derniers jours ou même deux secondes avant cet instant, ça n'avait plus d'importance. Moïra venait de l'embrasser. Comme ça, en plein milieu d'une baston. avant de recracher du sang qui lui appartenait. Bawai , il venait de se manger une mandale le pauvre, rappellez vous. Son second prénom c'est pas Lancelot pour rien! Aussi courageux et tête brûlée que le chevalier en question. Et pas aussi chaste Mais... merde quoi. Elle venait de l'embrasser, et lui il restait la sans rien dire pendant qu'elle retourne encourager son frangin. Bouge toi un peu!
Remarquez, il n'eut pas vraiment le temps de dire quoi que ce soit que ce fût le drame. vraiment. Comme ça, sans prévenir. Bien que vif, le jeune homme n'eut pas le temps d'esquisser un seul mouvement que la panique avait déjà fait son oeuvre, créant un véritable branle bas de combat. Evitant la vague d'élèves qui se ruait pour éviter l'incendie, Nolan ne pensait qu'à retrouver l'aiglonne partie encourager son jumeau. Putain elle pouvait pas rester en place deux minutes celle-la...

Les secours devaient êtres dans le coin en plus. Ils allaient forcément venir les aider à sortir de ce brasier. Reculant d'un pas pour éviter une poutre enflammée qui tombait devant lui, Nolan protégea son visage en repliant son bras vers l'avant, essayant de respirer le moins de fumée noire possible. mais quel merdier, y'avait qu'à lui que ça arrivait.

-Moïra!

Son coeur allait exploser sous l'adrénaline, c'était impossible sinonElle était la, il en aurait mis sa main au feu -sans blagues bidon par ailleurs, les flammes le frôlaient!- il la trouva enfin, coincée sous... un tréteau. La seule qui trouvait le moyen d'imiter Jeanne d'Arc brulée vive, fallait que ce soit elle. Mais sur le coup, il n'y pensa même pas, paniqué de la voir la dessous avec le feu qui augmentait au fur et à mesure. Se jetant vers elle en détachant sa cape -solaklass, la chemise est entrouverte =D*fuis*- il étouffa rapidement les premières flammes qui s'approchaient de trop près. Un tréteau merde. Et des décombres qu'il allait devoir bouger pour se casser avec elle. Ca pesait dans les combiens ça?

Il préférait ne même pas se poser la question, préférant la tirer de la le plus vite possible. Même si elle en semblait incapable vu ce qu'elle avait sur le dos, Nolan posa une main sur celle de Moïra pour attirer son attention, avertissant.

-Je vais bouger ce truc. Quoi qu'il arrive, tu ne fais pas un seul mouvement! Même pas pour te dégager.

Laisse faire superman mon chou <3

Grimaçant en sentant le bois calciner lui brûler la paume des mains, le jeune homme grimaça en se retenant de crier, appuyant un peu plus sur les planches de bois pour les dégager. Alors qu'il les jetait un peu plus loins du corps de l'aiglonne, il ne put retenir un cri de douleur. l'incandescence du bois brûlé lui avait calciné la peau, et ses mains tremblaient de douleur. Au diable cette douleur, il aurait tout le temps d'y réflechir plus tards. Jetant un regard à Moïra, il priat pour que malgré sa crise de panique, elle se laisse faire. Déchirant un morceau du tissu qui avait constitué sa cape quelques instants auparavant, il le donna à Moïra pour qu'elle le passe contre son visage, respirant un peu moins de vapeur toxiques de ce fait.
Se protégeant la nuque et celle de la brunette de ses mains, il ferma les yeux pendant qu'un nouveau décombre s'afaissait non loin d'eux. Plus le temps de prendre des précautions cette fois. Prenant l'aiglonne dans ses bras en faisant attention à ce que sa tête soit protégée d'une possible flamme ou d'un décombre perdu, Nolan reprit la course en sens inverse, direction les secours. Quitte à rever intoxqué par la fumée noirâtre qui recouvrait l'atmosphère, Moïra elle, serait sauvée.
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Lily L. Potter

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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptyMar 22 Mar - 6:13

Bon, bon, bon. Notre petit (…) loup-garou avait-il un petit problème ? Il venait d’arrêter de fracasser la gueule de ce bâtard – ou pas, disons plutôt de ce pauvre dégénéré à tare consanguine – de River. Il attendait quoi, un petit carton d’invitation ou quoi ? La batte levée en l’air, Lily gueulait comme une sagouine pour encourager le Gryffondor, ce qui faisait sourire les membres proches de sa famille, comme son père, sa mère ou son frère James. C’était juste trop excellent de sautiller sur place en tenant d’une main le collier d’un chien bâtard à l’air placide. Enfin, placide, disons qu’il observait le combat en aboyant comme un gros dingue, faisant reculer les gens trop proches et trop craintifs, ce qui n’empêchait pas la Potter de, justement, ne pas calmer son chien. Bah, laissez mon pauvre Sniffle s’exprimer un peu voyons. Puis là, ce fut le drame, le chaos, le hallali, enfin bref tous les mots désignant la fin du monde et l’apocalypse qui suit. La ministre de la magie se pointa en grande impératrice pour réprimander les deux adolescents – se taper dessus c’est le mal, tout le monde le sait à Durmstrang voyons (a) – et le combat cessa presque. Après avoir collé deux coups de poings dans la gueule de River – YEAAAAAH – Derek se releva, et cette lavette de Tom suivit le mouvement pour le pousser. Temps de flottement. Aussi bizarre que cela puisse paraître, Derek la montagne perdit l’équilibre, moulinant des bras pour tenter de le retrouver, et il s’affala dans les torches comme le dernier des clampins. Dans le silence qui ne dura qu’une seconde, Sniffle se mit à gémir. Parce que c’est bien connu, en France on meuble les silences, Dragon Ball Z à l’appui mes enfants. Et tout se déchaîna à nouveau. Les hurlements, de peur cette fois, déchirèrent l’air, et dans un bordel immonde, pire qu’un souk marocain, tout le monde se dispersa en hurlant. Mais quoi ça va, c’est juste deux torches qui … Qui … Qui ont communiqué le feu de partout, incendiant le village, avant même qu’on n’ait eu le temps de dire Quidditch. Bon Dieu, mais ce loup-garou est trop con. Gardant son sang-froid, la vipère serra fortement la laisse de son chien, et une fois le passage machine à laver terminée, elle se tourna vers Nath pour lui dire de s’en aller et vite.

« Bah … Où qu’il est lui ? »

Epic fail. Voilà, pendant qu’elle bataillait pour rester debout, monsieur Raven avait été entraîné par la foule et était quelque part là-dedans. Devinez qui c’est qui va aller le chercher ? C’est Bibi et son caniche de poche ! Enlevant la laisse du chien malgré les interdictions paternelles, elle lui ordonna de retrouver Nath et plus vite que ça s’il te plaît mon cabot d’amour. Et c’est parti pour les folles aventures de Lily qui court après son chien qui court lui-même après le mec de sa copine. A coup de batte, elle explosait les trucs en bois qui lui tombaient dessus, s’éraflant un peu au passage. Ca va, juste des égratignures, dit la fille de la Harpie. N’empêche qu’elle termina le chemin en boitillant et en insultant Nathan dans sa barbe. Mais quelle idée de se tirer comme ça alors qu’en plus il est pyrophobe ! Mère de Dieu, mais on n’est pas sortis de l’auberge ! Et sa robe de Harpie est foutue ! Il fallait trouver un responsable. Ce connard de River ferait l’affaire. Ouais, après tout, c’est lui qui a poussé Gray dans les torches, non ? Oui, sauf que, au départ, il défendait sa faiblarde de frangine qui se faisait chahuter par Derek. DONC, tout est de la faute de Derek. Arf, c’est dur à avouer ça hein. Se concentrant sur son chien qui traçait en se brûlant les pattes – CA AUSSI TU VAS ME LE PAYER FOUTU GRAY – elle accéléra le mouvement malgré son boitillement. Mais qu’il était con ce mec, d’avoir cogné la préfète de Serdaigle. Tout le monde sait que mademoiselle Je n’ai pas l’air d’y toucher avait des protecteurs puissants, comme son consanguin de frangin ou l’enfoiré lui servant de cousin. Mais quelle famille de fous. Finalement, elle réussit à retrouver Nathan, guidée par les aboiements sonores de son chien. Voilà, j’arrive, on n’est pas pressés, c’pas comme si on était dans un INCENDIE après tout. Et que faisait Nath ? Il contemplait le feu. Petit portrait ! Grand, beau, musclé, genre nounours hargneux quand on pique sa réserve de miel, méfiant, pas causant et tout le tralala, bref l’image de, euh, d’un homme. Et là, LA, il était planté comme un con devant le feu, sans plus pouvoir bouger. Bon allez, c’est juste un feu qui risque de nous transformer en merguez, quand tu veux tu bouges, mon cœur. Toujours pas en proie à la plus grande des paniques – Lily et le feu, une grande histoire d’amour – elle attrapa la main de Nath pour la tirer d’un coup sec, et ne réussit qu’à se faire craquer le poignet. MAIS AIE QUOI PUTAIN.

« Putain Nath, bouge de là, t’attends quoi, le déluge ?! »

Et Lily de lui reprendre le bras pour tirer à nouveau d’un coup sec, se faisant mal une deuxième fois. Et faisant aussi, au passage, monter son énervement aussi rapidement que le feu avait pris. D’un seul coup, comme ça. Flourtch. Hein Kachi ? Lâchant un grognement que le chien reprit de plus belle, elle le tira une nouvelle fois, réussissant à le faire bouger d’un pas, se faisant encore plus mal. BON. Eh bah c’pas gagné. Elle allait finir par s’arracher les bras, et ce boulet n’y mettait même pas du sien en plus. Bon d’accord, elle pouvait comprendre qu’il soit pyrophobe – elle-même, si on la balançait dans une piscine, elle se laisserait couler, et on va éviter de dire qu’elle ne sait pas nager XD – mais là il y avait des limites. Sérieux, il pouvait aussi se taper son badtrip après, quand ils seraient sortis de l’incendie, non ? Non, monsieur voulait le faire ici. Et voilà, Lily est énervée, bravo !

« Soit tu bouges, soit je te cogne jusqu’à ce que tu réagisses ! »

Et vu qu’elle était un peu capable d’envoyer un mec à l’infirmerie simplement en lui envoyant un coup de poing, mieux valait se méfier de ce qu’elle disait … Si elle devait lui éclater la tête à coups de poings jusqu’à ce qu’il s’active, sans nul doute elle le ferait, pour quitter cet endroit dangereux. Finissant par complètement s’énerver, elle lâcha en hurlant une flopée de jurons qui en auraient fait rougir un démon du froid, puis elle l’attrapa des deux mains pour le tirer d’un coup sec. Elle ne réussit qu’à perdre l’équilibre, faire deux pas en arrière, trébucher sur le chien qui tentait de la retenir, et se vautrer au sol comme un tas de plumes, se cassant une jambe, et lâchant un hurlement de douleur et de rage. Bon, maintenant que ce boulet avait réussi à lui péter la jambe, daignerait-il cesser de contempler les flammes pour s’occuper d’elle ? S’appuyant sur Sniffle pour se redresser, elle utilisa sa batte de Quidditch des Harpies comme béquille, et se tint en équilibre précaire quelques secondes, avant de boitiller vers Nathan, noire de colère. Elle s’arrête devant lui, le temps de retrouver son équilibre, et elle lui balança un coup de poing dans le plexus solaire, le faisant ENFIN réagir. Est-ce qu’elle paniquait ? Peut-être. Mais la douleur et l’énervement gommaient sa panique, alors.

« MAIS TU VAS BOUGER OUAIS ?! JE REFUSE DE CREVER ICI MOI PUTAIN ! »
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Moïra V. River

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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptyMar 22 Mar - 11:17

Alors là, Moïra, au stade où elle en était, elle pouvait lever les bras et commencer à chanter A Upendi. A Upendi, on oublie tout on est heureux, et c’est bien mieux quand on est deux, on plane, c’est merveilleux *_*. Enfin bref pardon. Coupe ton romantisme à deux balles, t’en as juste profité sur le coup et … Euh, ne me dis pas que tu comptes l’envoyer chier dès demain ou je te balance du haut de la tour d’astronomie. Bon pour le moment on s’en fous, contentons-nous de planer avec des parachutes-feuilles en forme de cœurs végétaux, c’est magnifique. On en était où ? Ah oui. Moïra venait donc de ROULER UN PATIN à Nolan, et ça mérite d’être affiché en énorme sur les murs de la ville, puis maintenant elle se dirigeait vers son frère qui éclatait la tête de ce corniaud de Gray. D’ailleurs, en parlant de corniaud, pourquoi il s’était comparé au loup du conte de Grimm ? A creuser, à creuser … Poussant plus ou moins tout le monde pour arriver à peu près devant, tenant toujours son bras douloureux, elle se mit à hurler pour encourager son frère. Bah oui, soutien familial quoi ! Puis la ministre de la magie s’incrusta avec ses gorilles – tiens salut papa, bon d’accord je retire gorilles (a) – et commença à tenter de ramener le calme pendant que l’aiglonne affrontait le regard de son paternel. Héhé, oui papa, désolée, c’pas ma faute. Et brusquement, Derek se releva, suivi de Thomas qui le … Poussa. Mais quel con, il ne pensait tout de même pas pouvoir ébranler une montagne ? C’est comme un gravier face à un … OH PUTAIN IL A REUSSI. Sous les yeux ébahis de l’aiglonne et du reste du public aussi d’ailleurs, Derek perdit l’équilibre, moulina des bras, et se vautra comme un âne dans les torches allumées, qui brûlaient, créant un magnifique effet domino. Après une seconde de flottement, où la préfète n’entendit que vaguement le gémissement d’un chien apeuré, l’enfer se déchaîna. Les gens hurlèrent, et s’enfuirent en tous sens. Son père essaya de la saisir par l’épaule, mais un mouvement de foule la propulsa plus loin. Bon, bon, bon, ne paniquons pas, surtout pas. Et le truc de bien, c’est qu’au moment exact où elle se faisait cette déclaration mentale, elle fut poussée sous un tréteau avec d’autres personnes, tréteau qui s’effondra brusquement. Evidemment. En sentant ses jambes se réduire à l’état de, euh, rien du tout, l’aiglonne lâcha un véritable hurlement de douleur, qui passa inaperçu dans ce bordel sans nom. On peut paniquer, maintenant ?

« Au secours ! Sortez-moi de là ! THOMAAAAS ! »

Elle venait de voir passer son frère, en courant, vers autre part. Bon, eh bien j’imagine que je peux mourir toute seule alors. Très bien. Gigotant pour libérer ses jambes, elle ne réussit qu’à se faire mal à l’autre bras, le pas cassé – mais pas pour longtemps on dirait XD. De plus, la fumée noire la faisait tousser, et elle ne voyait plus rien. Cool, mourir d’intoxication ! La brusque montée de chaleur fut pour elle une vague de panique, surtout en voyant les flammes lécher le lieu où elle se trouvait précisément. Toujours en paniquant, elle tenta de sortir de ce piège, s’appuya sur ses bras, tira ses jambes … Et retomba d’un coup sec, en s’enfonçant un truc dur et brûlant dans la colonne vertébrale. Son hurlement de douleur termina sur une note pitoyable. Voilà, elle ne pouvait plus bouger, elle allait mourir là, et son frère était passé à même pas un mètre d’elle. La vie est fantastique. Avec une fatalité qui ne lui ressemblait pas, elle arrêta de gigoter et regarda les flammes approcher. Allez bouge, qu’on fasse ça rapidement. Et d’un coup, hop lueur d’espoir fugace et inespéré, elle entendit qu’on hurlait son prénom, et brusquement quelqu’un arriva pour étouffer les flammes avec une cape. Noire. Hm, elle me dit quelque chose cette cape, en fait. Mais elle est à qui ? En fronçant les sourcils pour tenter de percer la fumée noire, elle esquissa rapidement les traits d’un … Garçon. Chemise entrouverte. Qui était en train de se cramer les mains pour la sortir de là. Et brusquement, ce fut le tilt. NOLAAAAAAAN ♥ Mon héros qui vient me sortir de là, je t’aiiiiiime ♥ Puis rayon de soleil, elle se mit brusquement à sourire. L’homme que j’aime vient à mon secours, c’est d’un romantique ! On va crever tous les deux ici, c’est d’un romantique ! Euh … Ah non. Puis là, il prononça quelque chose de stupide, du genre n’essaye pas de te dégager seule. Oups, trop tard ?

« Tu sais mon cœur, j’aurais bien aimé te faire une feinte, mais je ne peux plus bouger du tout, en fait. Donc essayer de me dégager, ça va être un peu dur. »

Super blasée. Persuadée qu’elle allait mourir ici, l’aiglonne cessa brusquement de réfléchir, de manipuler, de tout le bordel, et elle lâcha LA petite phrase qui la pourrissait depuis plus d’un mois. Que ça fasse du bien qu’il le sache avant qu’ils ne meurent tous les deux.

« Ah oui au fait, Nolan … Je t’aime ♥ Depuis environ la fin de la troisième année. Voire même un peu plus. Oui ça fait con comme déclaration, mais comme on va mourir, j'en profite. Voilà. »

Quel ton plat et monocorde, la perspective de la mort en calme plus d’un on dirait. C’est surtout qu’à force de respirer cette foutue fumée, elle commençait à avoir des vertiges, mal au cœur, et tout le bordel, et une envie de poser sa tête au sol et s’endormir pour l’éternité. Se laisser crever quoi, c’est ça. En fait, elle était tellement dans les vapes qu’elle ne réagit même pas quand il souleva à lui tout seul le tréteau qui devait quand même faire un poids conséquent. Puis il l’attrapa, et l’aiglonne passa ses bras autour de son cou par réflexe de survie, et hop c’est parti pour la course. Nul besoin de préciser que Moïra planait complètement, qu’elle se laissait balloter et qu’elle fermait dangereusement les yeux. Aussi ne vit-elle pas que c’était la fin de l’incendie, des fumées, et qu’un groupe d’Aurors couraient vers eux pour les encadrer et les amener aux infirmiers déjà débordés. Bon, vous ne pouvez pas arrêter de parler deux minutes, Moïra aimerait mourir en paix. Après un temps d’immobilité assez long pour une demoiselle dans les vapes, ils reprirent le chemin, plus lentement et plus sûrement, vers un groupe de gens en blanc. Ah donc elle n’allait pas mourir ? Eh, une petite minute, elle ne venait pas de dire à Sanders qu’elle l’aimait ? Si, hein ? OH ET PUIS DIAULE. Voilà. Sur un ordre d’un infirmier, Nolan s’assit doucement, encore avec son aiglonne toute planeuse dans les bras. Et ce fut LE DRAME.

« Mettez la demoiselle à côté de vous, qu’on puisse l’examiner. »
« NAN. è_é »


Silence étonné. Nouvelle demande, nouveau refus catégorique de Moïra de lâcher SON NOLAN A ELLE. Va t’en chercher un autre, blondasse ! Finalement, l’infirmière essaya – vainement – de récupérer la demoiselle, qui s’accrocha désespérément à son chéri à elle en disant que non, quand j’ai dit non c’est non, alors laisse moi tranquille avec MON GRIFFON. Punaise.

« Bon, ça suffit ces enfantillages, que dirait vos parents ?! »
« Demandez à mon père, il est juste derrière vous. »


Coucou, monsieur le directeur du département de la justice magique. Mais pourquoi donc regardait-il sa fille avec incrédulité ? Ca va, elle a juste pété les plombs pendant l’incendie XD. Finalement monsieur papa daigna s’en aller avec l’infirmière, et Moïra péta encore plus les plombs, en calant sa tête contre le cou de son griffon pour lui coller un bisou sur la joue. Agruh je t’aime toi ♥
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Aleera I. Bielova

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Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 _
MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptyMer 23 Mar - 2:18

Aleera regardait la scène se dérouler sous ses yeux, d’un air totalement désabusé. Alors à priori, Derek venait de filer une mandale à Moïra, qui venait de s’écrouler par terre, qui venait d’attirer l’attention d’un jumeau pas content, qui venait de se jeter sur le Gryffondor en hurlant comme un forcené. Menée par Roxanne, dont elle tenait toujours la main, aux premières loges, elle assistait en direct à la baston des deux jeunes hommes. Oh, et c’était pas des tendres ! Tous les deux hauts d’un beau mètre quatre vingt si ce n’est plus, musclés, et hargneux. En bref, deux champions pour leurs Maisons respectifs, oyeah ca allait encore mettre un peu plus le feu aux poudres entre verts et rouges. La logique aurait voulu qu’Aleera joigne ses encouragements à ceux de Roxanne, pour supporter son comparse serpent et –ex ?- petit ami, mais elle n’en fit rien. Et comme elle n’était certainement pas décidée à encourager Gray, ce sale Bulgare qui l’avait autrefois jetée elle sans raisons, ce résistant en marge de sa famille pro-Mangemort, et bien elle s’abstint de se mettre à gueuler comme une hystérique pour relever les insultes qui fusaient de l’autre côté, du côté Résistant-Gryffondor-Weasley-Potter. Potter. Aleera laissa son regard glisser jusqu’à Lily. En train de hurler comme une vraie marmotte, en brandissant sa batte de Quidditch. Ah, Lily. Déguisée en joueuse des Harpie de Holyhead , en fait. Elle avait pas vu. Mais elle l’aurait parié. Oui pour sur. D’ailleurs ca l’habillait bien. Ou pas. Enfin si. Enfin bref. La blonde détourna rapidement son regard, et fixa la bagarre entre les deux jeunes hommes d’un air désintéressé. En temps normal, elle aurait gueulé comme une furie aux côtés de Roxanne, en enchainant les vannes acidulées à l’encontre des supporters adverses, voire en brandissant le poing à l’encontre de Derek. Mais là, non. Elle l’avait en travers de la gorge vis-à-vis de Thomas, et bien profond. Dire qu’il avait osé s’en prendre à elle sur un sujet aussi sensible. Sur un sujet, dont il savait fort bien qu’il faisait des ravages. Il savait que ca allait la blesser, et pas qu’un peu. Est-ce qu’elle elle lui avait balancé une vacherie sur Alexander ? Est-ce qu’elle l’avait traité de lâche parce qu’au lieu de suivre son frère ainé, il l’avait laissé allez se faire tuer au combat tout seul ? Nan ! Parce qu’elle, et bien elle était un minimum civilisée, elle avait de temps en temps un minimum de tact, et savait à peu près ou se situait la ligne blanche. Avec les gens qu’elle appréciait du moins. Ou qu’elle pensait apprécier. Parce que là, après coup, elle s’en voulait de ne pas avoir été plus méchante avec Thomas. De ne pas lui avoir balancé une vraie saloperie à la figure. Parce qu’il l’aurait amplement méritée, le bougre. Donc c’est son ressentiment qui la fit restée silencieuse devant l’enthousiasme, appelons ca comme ca, général. Tout le monde hurlait pour encourager son champion, sauf elle. Morose, droite, taciturne et indifférente. Miranda deux quoi. Aleera porta la bouteille de vodka qu’elle tenait dans sa main à ses lèvres, et commença à picoler. Cherchez l’erreur. La plèbe qui encourage ardemment son «lauréat» et la blonde qui se descend une bouteille d’alcool. Très logique. Mais la situation devenait de plus en plus ironique. En plus d’être une bagarre entre deux adolescents dopés à la testostérone, elle devenait petit à petit une véritable guerre d’opinions politiques. Sale pro-Mangemort par-ci, sale vendu par-là … Et ces rumeurs selon lesquels un autre groupe fait de résistants, en contraste avec celui des Basilics, ce serait formé dans l’enceinte du château ? C’était seulement des bruits pour l’instant, mais qui sait ? Les choses s’accéléraient, depuis qu’elle avait réintégré l’école. Et le cas présent lui démontrait une fois de plus que le fossé continuait de se creuser entres les deux camps. Fossé qu’on comblerait soit avec les corps du partit opposé, soit qui continuerait de s’élargir jusqu’à ce que ca prenne la proportion d’une véritable guerre.

Aleera se mit à tousser, quand un idiot à sa gauche la bouscula et lui fit avaler sa vodka de travers. Avec un soupir agacé et un regard vicieux, elle envoya violemment son coude dans le ventre du mec, qui lui fit faire une embardée sur le côté et qui disparut de son champ de vision. Pour laisser place à Meghan. Meghan, qui se mit à hurler aux deux individus qui lui servaient respectivement de petit ami et de meilleur ami, d’arrêter. Peine perdue, à cette âge là quand ca s’enflamme, ca torche sec. Aleera s’apprêta d’ailleurs à lui faire remarquer, quand elle s’aperçu que Meg était à un cheveu de se jeter entre les deux pour les séparer. NAMAICAVAPA ?

-« MEGHAN T’ES DINGUE ! »

Elle retira brusquement sa main de celle de Roxanne –et oui, elles se tenaient toujours, les mignonnes <3- et atrappa la pulpeuse brune par le bras. Avant de la tirer vers elle, de toutes ses forces, tandis que cette dernière se débâtait faiblement en lui demandant de la lâcher d’un air suppliant. Aleera lui jeta un regard perçant, et l’attire totalement vers elle. Elle planta ses iris grises dans celles chocolatées de son amie, et fut obligée de hausser la voix pour se faire entendre, dans la cohue ambiante :

-« Non ne je te laisserais pas y allez ! Mais t’es malade ? Attends, c’est bon, tu vas nous la jouer princesse désemparée qui se jette entres les deux élus de son cœur pour échanger sa vie contre leur amitié ? Meghan, tu reste ici ! Si on est deux à foncer têtes baissées dès que l’occasion de présente, on ira pas loin ! Reste avec moi, ma belle. »

Réflexion teintée d’inquiétude, voire carrément angoissée. S’il lui arrivait quelque chose, à sa Meghan, à son âme sœur au féminin, elle ne s’en remettrait jamais. Et la laisser se jeter sans réfléchir entre deux types enivrés par la hargne et deux fois plus lourds qu’elle, certainement pas ! Elle lui saisit fermement la main, et l’obligea à rester à ses côtés, en faisant glisser sur elle une regard inquiet. Parce qu’elle, cette bagarre devait être loin de la laissée indifférente … Son mec et son best friend quoi. Autant, pour Lee, cette petite distraction apparaissait plutôt comme une vengeance vis-à-vis de Tom, autant pour Meg elle devait être insupportable. Et pour ca, elle compatissait. Elle pressa un peu la main de son amie, et s’apprêta à reprendre la parole quand … Quand son «Viens Meghan on s’éloigne de ces deux sauvages» fut noyé par un concert de hurlements. Sous l’effet de la surprise, Aleera tourna brusquement la tête vers les deux jeunes hommes. Derek. Thomas. Les torches. Les bâtiments. Derek s’était jeté sur Thomas. Qui était tombé sur les torches. Effet dynamo, les bâtiments autours avaient instantanément pris feu. Oh putain. OH NOM DE DIEU DE BORDEL DE MERDE FAUT PAS TRAINER LA ! Aleera fut contrainte de lâcher la main de Meghan –ainsi que sa bouteille de vodka, une minute de silence…- quand la foule fut gagnée par la panique générale. Ca courrait dans tous les sens, ca gueulait, ca pleurait pour certain, ce s’agitait, ca grouillait … Tout se passait à une vitesse inimaginable. Déjà, des hurlements de couleurs retentissaient d’un peu partout. La grande blonde fut emportée par une marrée humaine dont les mots d’ordres étaient certainement « sauve qui peut » et « débandade ». Aleera lâche un crie de rage quand elle se sentit emportée. Elle tenta de s’extirper de l’effet de groupe, se frayant un chemin à travers la foule à grand coup de poing, de coude, et de pied. Ni tenant plus, elle se mit à hurler les noms de ses amis. Meghan, Roxanne, Scorpius, Miranda. Putain elle les avait perdus de vu. Si jamais il leur arrivait quelque chose … Oh putain, et Tania qui restait invisible. Aleera se mit à gueuler le nom de sa petite sœur. Puis de Mikhaïl. Parce que oui, ce mec est con, ce mec est emo, ce mec est son frère. Puis de Lily. Parce que l’air de rien, s’il lui arrivait quelque chose elle en souffrirait tout autant que pour les autres. Pour sur. La vipère russe continua de se débattre comme un anguille, en distribuant deux trois coups par-ci par-là pour se frayer un chemin. Toujours en beuglant le nom de ces personnes chères sans qui la vie deviendrait plus ennuyeuse qu’un long fleuve tranquille … Elle trébucha à plusieurs reprises, fut ballotée dans tous les sens, perdit totalement le sens de l’orientation dans ce flot d’individus affolés. Elle parvint à s’extirper du flux au bout de dix minutes de lute acharnée. Pas le temps de prendre son souffle. Elle se remit à hurler leurs noms, Meghan, Tania, Scorpius, Miranda, Mikhaïl, Roxanne, Lily … Thomas … Ses cris se perdaient dans la clameur environnante. Elle repéra, quelques dizaines de mètres plus loin, la tignasse brune de Meg’ dans son habit d’Esméralda. Aleera déglutit. Cette folle ne se dirigeait pas vers les points épargnés par l’incendie, mais carrément vers son cœur, vers un des bâtiments qui flambaient le plus et dégageait une ignoble fumée noirâtre. La russe se remit à hurler son nom, et partit ventre à terre dans l’espoir de la stopper. Mais bordel, elle voulait mourir ou quoi ?! Foncer tête baissée vers un danger qu’elle n’avait pas put estimer ? Mais c’était quoi son délire kamikaze quoi ? D’un côté c’était aussi en ca qu’elles se ressemblaient beaucoup … La vipère blonde, ignorant les plaintes et les vociférations qui fusaient de toute part, accéléra encore, dans l’espoir de rattraper l’héritière Prewett. Pour éviter la foule qui se pressait hors des bâtiments, elle effectua un détours, et passa sous un préau. En flamme, mais bof, elle l’aurait déjà traversé avant que … Hé bah nan. Il s’effondra de tout son poids. Aleera poussa un cri, et bondit sur le côté dans l’espoir d’éviter que des décombres ne lui tombent dessus. Elle ne fut pas assez pour éviter une poutre, qui s’abattit sur sa jambe droite avec un craquement sourd. La Préfète s’effondra lourdement sur le sol, en lâchant un long hurlement de douleur. Elle resta un moment immobile par terre. La souffrance l’étourdissait, les vapeurs de fumée lui donnaient le tournis. Elle finit par se ressaisir brusquement, à la vu des flammes qui commençaient dangereusement à lécher la poutre qui s’était effondrée sur elle. De sa jambe valide, elle tenta de la dégager en shootant dedans de toute ses forces. Une fois. Deux fois. Trois fois. Quatre, cinq, six, sept … Tout en essayant de la dégager en la poussant maladroitement avec ses mains. Peine perdue. Ses manœuvres ne réussirent qu’à lui arracher un nouveau gémissement de douleur. Un levier. Il fallait qu’elle trouve quelque chose pour faire levier ! Merde, elle voulait pas mourir ici ! Bah nan ce serait trop con ! On avait jamais vu une divinité se faire terrasser aussi facilement hum ? Ouh putain ca commençait vraiment à chauffer ici … Aleera fut prise d’une quinte de toux, puis reprit son souffle et mit à hurler, l’instinct de survit reprenant le dessus :

Yob tvaïou mat’, y’a pas quelqu’un pour m’aider là ?! Pizdets ca chauffe plus qu’a Tchernobyl ici ! A L’AIDE BORDEL ! »

Plus hargneuse qu’apeurée, sa tirade resta sans réponse. Soupirant amèrement, elle se mit en quête d’un levier. Elle tourna la tête devant, derrière, sur le côté … A gauche ! A sa gauche, il y avait un morceau de poutre qui pourrait lui servir de levier ! Il suffisait qu’elle le glisse entre sa jambe et le morceau de bois qui la serrait comme un étau, qu’elle pousse dessus en biais, qu’elle se glisse sur le côté … La vipère blonde se contorsionna sur le côté pour tenter d’atteindre levier qui lui tiendrait lieu de pied de biche. Elle s’étira de tout son long, sans réussir à combler les derniers centimètres qui la séparait de son objectif. Elle poussa un cri de rage, et tenta de s’étendre d’avantage, sollicitant sa jambe blessée, ce qui lui arracha un nouveau gémissement de douleur. Et qui fit de nouveau craquer son tibias. Rendue blême par la douleur, rouge par l’effort, elle agita vainement sa main dans le vide pour tenter de gagner quelques centimètres. Tout à coup, elle fut saisit par un vent de panique. Pire que la douleur qui lui lancinait la jambe, les jambes continuaient de se rapprocher. Dans quelques minutes, soit elle réussissait à se sortir de là, soit elle se la jouait Jeanne d’Arc. Aleera allait tenter un nouvel essaie pour s’emparer du morceau de poutre, quand un mouvement lui fit tourner la tête. Elle plissa les yeux, embrumés par la fumée. Thomas. Thomas était venu la chercher. Elle grimaça. Bon d’accord, d’un côté, elle était quand même bien contente de le voir, mais elle aurait largement préféré que ce soit quelqu’un d’autre … Elle lui jeta un regard farouche, tandis qu’il s’affairait à déblayer les gravas qui la recouvraient. IIIH MA ROBE VA ÊTRE FLINGUEE ! Cette pensée arracha une nouvelle grimace à la russe. Le grand brun finit par soulever la poutre qui la retenait prisonnière. Elle se mordit les lèvres pour empêcher un hurlement de monter dans sa gorge. Oubliant sa rancœur, elle tandis sa bras vers le Serpentard pour qu’il l’aide à se relever. Mais contre toute attente, ce dernier se pencha vers elle et l’embrassa. La vipère russe fut infiniment surprise par ce geste, mais encore plus outrée. Elle tourna la tête sur le côté en grognant, avant de le mitrailler du regard. D’une voix entrecoupée par les toussotements :

-« Bordel ca t’ennuierait vraiment de me sortir da là ?! C’est vraiment le moment tu crois ? Si ma jambe n’était pas en aussi mauvais état, crois-moi bien que je l’enverrais côtoyer ton entre-jambe pour refroidir un peu tes ardeurs ! SORS-NOUS DE LA PUTAIN ! »

Dernière phrase dite d’un ton aigu, autoritaire, rageur, exaspéré. Le Préfet la hissa sans mal apparent sur ses épaules. Hé mais putain, elle était pas handicapée non plus ! Enfin si. Mais nan. D’une voix enrouée, dont chaque mot était douloureux tant sa gorge la brulait, elle protesta :

-« Je peux marcher, merci, je ne suis pas encore totalement dans les vapes. Poses-moi par terre putain, à cette allure dans deux secondes on se la joue Jeanne d’Arc ! »

Mais pour autant, elle ne se dégagea par de l’étreinte du jeune homme. Non, parce que Lee a une fierté de merde, mais elle est pas totalement conne non plus. Elle laissa le serpent aux yeux bleus la porter à travers les flammes. Il savait ou allez au moins ? Bien sur que non. Elle non plus d’ailleurs. Elle plissa les yeux et jeta un coup d’œil par-dessus l’épaule de Tom, dans l’espoir d’entrevoir un échappatoire, un chemin qui les conduirait hors de ce brasier. Sa jambe blessée l’engourdissait de plus en plus, et elle devait faire de plus en plus d’efforts pour ne pas se laisser allez dans les bras de Morphée. La seule qui la tenait encore consciente, c’était sa hargne. Sa hargne quant au souvenir de Meghan se jetant dans les flammes. Sa hargne de tous les retrouver, sain et sauf. Da hargne de, de nouveau se jeter dans l’incendie si l’un d’eux s’y trouvait coincé. Une voix féminine la sortir de sa torpeur. Levant les yeux, elle découvrit sa sœur. Elle ne put contenir un cri de joie. Svetlana était venue la chercher, Svetlana était saine et sauve, Svetlana avait sa baguette ! Ils étaient sauvés … Bien qu’elle ne fut pas seule. A son côté se tenait Mikhaïl, qui s’appuyait sur la belle Ministre. Aleera lui jeta un regard mi-anxieux mi-étonné par-dessus l’épaule de Thomas. Non, non elle s’inquiétait pas, après tout c’était Mikhaïl mais … Bon si, un peu quand même. Thomas prit place devant Svetlana et Mikhaïl, comme cette dernière le lui avait demandé, et ouvrit la voie. De son côté, l’ainée des Bielova lui frayait un chemin à coup d’Aguamenti. Aleera tourna la tête vers sa sœur, et se mit à parler très vite, en russe :

-« Svet’, j’ai vu Meghan retourner dans le bâtiment ! Il faut envoyer quelqu’un pour la chercher, elle va cramer vive je te dis ! Vu comment ca flambe, si personne n’a été la chercher d’ici cinq minutes … Argh, je t’en supplie laisse-moi y retourner ! Si je me trouve de quoi me faire une béquille, je pourrais guider les Aurors jusqu’à elle. »

Elle jeta un regard flamboyant de détermination à sa sœur, tout en sachant pertinemment qu’elle refuserait bien sec. D’un côté elle la comprenait, mais de l’autre elle ne pouvait pas supporter de ne rien faire. Bientôt, ils furent sortis de l’incendie. Sa jambe la faisait toujours souffrir, mais déjà elle respirait mieux. Un sourire lumineux de soulagement chassa la grimace angoissée de son visage quand elle aperçu sa petite sœur. Pendant que Svetlana parlait, elle repoussa doucement Thomas pour pouvoir descendre, tout en s’appuyant sur une infirmière qui venait de se ruer vers elle pour ménager sa jambe blessée. Bon, après tout, il lui avait sauvé la vie hein … Bornée mais pas ingrate, elle se décala sur le côté pour lui faire face, et le regarda un instant d’un air gêné. Puis elle prit une grande inspiration, lissa les plis de sa robe et reprit la parole.

-« Bon et bien, je pense que suis censée te remercier. Donc merci. Oui, y’a pas à dire, merci beaucoup même. Mais je pense que ce serait mieux qu’on en reste là. Mieux pour nous deux. Je ne dis pas ca pour faire cliché mais … Mais nous deux ca tourne en rond. Et ca ne peut plus durer, toi même tu le sais. »

Bon bah … Voilà. Lee quand elle plaque c’est assez rapide. Elle lui adressa un rapide coup d’œil, par respect quand même, avant de commencer à s’éloigner pour allez rejoindre Tania. Une boule de culpabilité lui oppressa la poitrine. Elle savait qu’entre eux ca n’aurait pas pu durer, mais là c’était assez triste … Culpabilité remplacée par une angoisse intarissable. Dès que Tania fut suffisamment proche d’elle, elle se jeta au cou de sa jeune sœur, en équilibre sur son pied valide. Elle enfouit sa tête dans les cheveux de la jolie blonde, avant de lui coller un bisous sur la joue, en remplaçant une de ses mèches dorées derrière son oreille d’un air maternel.

-« Ma p’tite Tania, bon dieu si tu savais comme j’ai eu peur pour toi ! J’te jure, la prochaine fois je paie un escadron pour qu’il vous colle au bask’, toi et Maks. Enfin, Mikhaïl. Ca va, t’as rien ? Tu n’es pas blessée ? Pff, ca fait cliché ce que je dis. Enfin bref, laisses donc les infirmières t’examiner … Sinon je le dis à Darek ! »

L’évocation de son frère ainé lui arracha un sourire. Ah, quand il saurait ce qui c’est passé ! D’jà que depuis la manifestation, il avait menacé de débarquer à Poudlard si les choses ne se calmaient pas, mais là … Il allait littéralement pêter un câble, le beau gosse blond. Bof, pas grave, il était marrant une fois poussé à bout. Une des infirmières lui apporta une longue canne, sur laquelle s’appuyer. Elle tourna la tête vers le bâtiment qui flambait toujours. Certes, les Aurors avaient déjà éteint une bonne partie de l’incendie, mais ca et là continuait de retentir des hurlements de terreur et de douleur. Aleera balaya fébrilement les alentours de son regard argenté. Nulle trace de Meghan. Putain … Elle s’aperçut que Mikhaïl était non loin d’elle, le bras en écharpe. Elle le dévisagea un instant, sans trop savoir quoi dire. Puis s’appuya d’un air gêné sur sa canne, et releva la tête vers lui :

-« Bon. Bienvenue chez la famille des rosquoves éclopés, du jamais vu depuis l’Armée Rouge … Bref heu … Qu’est-ce qui t’es arrivé à toi ? »

BOULETTE. Ou, Aleera Bielova qui essaie de parler tranquillement à son frère cadet pour la première fois depuis plus de trois ans. Aleera Bielova qui s’est en fait bien inquiétée pour ce petit imbécile. Aleera Bielova qui sert les dents parce qu’elle sent qu’elle va se faire rembarrer et que sa jambe la fait souffrir.
Aleera Bielova qui s’inquiète pour son âme sœur au féminin. Ou es-tu Meg’ ?
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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptyMer 23 Mar - 3:12

Ca n'avait pas tardé à réellement dégénéré, en fait. On passa en très peu de temps de la petite baston qui excitait tout le monde et avivait les différences entre les gens, au pugilat, et maintenant, c'était l'incendie.
S'il y a bien un truc que les Covenant ont en horreur, ce sont les flammes, qui dévorent le bois et qui, lorsqu'elles atteignent les réserves de poudre des bateaux, font de jolies étincelles. Ici, pas de sainte-barbe cachée, juste un effet domino superbement classe, qui mit le feu très rapidement à tout ce qui était comestible pour les flammes. L'adolescent fut cependant rapidement tiré de ses pensées par l'affolement et les cris de la soeur de Mikhaïl, et entra aussitôt en action, lui attrapant le bras. La petite était folle, de vouloir se jeter dans les flammes alors qu'ils devaient se casser de là vite fait. Enfin, il la comprenait, mais tout de même, son frère était pas con, il allait s'en sortir... Et s'il s'en sortait pas, c'était Nicholas qui allait se lancer dans un joli sort de nécromancie juste pour pouvoir lui botter le cul à ce con. Regle n°1: ne JAMAIS abandonner ses soeurs. Ce qui incluait, la mort; pas le droit avant qu'elles soient mariées, vieilles et etc.

Bref, la petite Tania se mit à se débattre, et il la ramena sans aucun souçi contre son torse, l'attrapant par les avants bras pour la secouer (un tout petit peu (a)) et lui remettre les idées en place. "Tania, écoute! Ton frère va bien aller, il faut qu'on rejoigne un endroit sur, allez, viens!"
Malheureusement, cet abruti de Bielova choisit le moment pour hurler lui aussi le nom de sa soeur, et elle l'entendit. Merde. Il aurait bien voulu aller le chercher, mais les flammes étaient trop hautes pour voir le minimoys et en plus, il lui avait promis de protéger sa soeur. Mika, me crèves pas là, sinon, je te TUE >o<. Voyant que rien ne pouvait plus empécher la blondinette de se jeter dans les flammes, il la souleva en évitant ses petits pieds à talons qui fouettaient l'air et la posa sur son épaule, lui faisant manger des plumes de son costume, ce qui étouffa un peu ses cris, et se décida à rejoindre l'endroit qu'il croyait être la sortie. Sauf que, y'avait comme qui dirait un petit problème.
Un touuut petit mur de flammes comme dans le Roi Lion 2, que Kiara se retrouve coincée comme une conne. Kovuuuu, ou que t'es quand on a besoin de toi, hein? Malheureusement, il allait devoir faire sans le lion, et se jeter dans les flammes en faisant des roulés boulés et tout, avec une Bielova en mode paquet hurleur sur l'épaule, c'était pas facile. Il détacha ses ailes d'un coup d'épaules, avant de déchirer son tee-shirt (à une main, tention 8D) pour couvrir les jambes de la miss et de prendre une grande inspiration. C'pas parce qu'il fume que les gazs toxiques ca le fait pas tousser.
Et puis, il se mit à courir, tout droit, avant de faire un joli bond dans les flammes, reprenant la demoiselle dans ses bras et lui plaquant le visage contre son cou pour la protéger des flammes. Tada sauvé! MAIS CA BRULE AH MERDE! Forcément, des chaussures en cuir classe, ca cuit rapidement, mais il continua jusqu'à apercevoir les "secours", soit les glandus qui piaillaient au lieu d'éteindre ce put** de feu. Posant sa jeune protégée sur un banc, il lui fit une grimace pour la rassurer, avant qu'un infirmier ne vienne le voir pour le soigner.

Il était blessé?

Ah, bah, oui. Pieds, mains, visage, il s'était récupéré une multitude de brulures superficielles, mais dans l'adrénaline du moment, elles ne lui faisaient pas mal, aussi envoya-t-il chier le mec pour lui dire de s'occuper des plus gravement blessés que lui, et dieu seul savait combien ils étaient nombreux. Lui, il n'y connaissait rien en sorts de soins, et il n'avait même pas sa baguette, à vrai dire, mais vu l'état de panique de la demoiselle, s'il la lachait, elle allait se précipiter dans le feu pour retrouver Mikhaïl. Une femme blonde arriva soudain au chevet de la petite, et Nika comprit qu'il devait s'agir de la Ministre, aussi leur laissa-t-il un peu d'espace, ne pouvant cependant pas éviter de l'entendre parler. Chercher Mika? Mais, elle était folle? Elle allait se tuer?! Mais elle y allait, et il n'allait pas l'en empêcher, se surprenant à espérer qu'elle le ramène ce gosse, et vint se remettre près de la petite Tania, lui passant un bras autour des épaules pour lui faire comprendre que ça allait bien se passer.

Miraculeusement, les siennes de soeurs allaient bien, puisque Jorna approcha de lui, sans aucune blessure, et le rassura sur le sort des plus jeunes, qui étaient rentrés à Poudlard dés la première bagarre. Elle partit elle même rejoindre ses amis plus loin, après s'être assuré que lui était en bonne santé, et ce fut à ce moment que la Ministre fit sa réapparition avec.. Aleera et Mikhaïl, les deux en sale état. Il laissa sa place au môme qui se précipita dans les bras de sa jumelle et lui pressa juste doucement l'épaule (celle qui était pas bandée) avant d'aller voir la demoiselle blonde qui était en train de... foutre un vent à River. OWI LES MIRACLES EXISTENT!

Il resta en retrait, voyant les infirmiers passer mais ne pas oser s'approcher plus que nécéssaire de la famille russe, aussi en attrapa-t-il un par le col avant de le planter devant la jeune femme avec un sourire sarcastique. "Bon, tu la soignes la belle fille, ou faut que je te cogne pour que tu te souviennes de ton job?" Ouais, c'était sa façon à lui de lui dire qu'il aimait bien Lee et qu'il voulait qu'elle aille mieux.
La demoiselle parlait avec sa soeur, puis posa une question à son frangin, qui se mit étrangement à rougir comme un demeuré. Quoi, il avait pris un coup sur la tronche pendant l'incendie? Jouant au copain parfait, il lança donc à Lee avant de partir voir Rose, sur le ton de la conversation "Il a essayé d'aller te chercher, Tania ne voulait pas. Il y est allé quand même. C'est vraiment un impulsif ton frère, Lee."

Ohyeaah, comment rendre deux Bielova muets 8D. Bonne explication mes petits! Lui, il avait une Weasley à regarder si elle était vraiment en sous vêtements... et puis demander aux Aurors s'ils voulaient de l'aide pour éteindre le feu.


Dernière édition par Nicholas C. Covenant le Mer 23 Mar - 9:37, édité 1 fois
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Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 _
MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptyMer 23 Mar - 3:49

Il avait mal, il avait peur, il ne se sentait pas bien. Il voulait sortir, mais soudain, une voix irréelle, provenant de la personne qui l'avait renversé, se fit entendre. Svetlana?! La voix se mit à hurler des sortilèges pour leur éviter encore de se faire mal, et la chaleur diminua sensiblement autour de lui, le faisant trembler. Il avait vraiment mal au bras, là. La personne se pencha vers lui et son premier réflexe fut de reculer, mais il dut se mordre les lèvres sous la douleur, avant d'être remis sur ses pieds et collé dans les bras de quelqu'un qui sentait... la maison. C'était Svet, ou Karol? Elles avaient toujours eu le même parfum et là, il n'était plus en état de réflechir, le russe, retourné à l'état de petite chose terrorisée. "Karol?" demanda-t-il d'une petite voix, mais n'eut pas le temps de se demander pourquoi elle était là que la grande blonde lui expliquait qu'un rouge avait sauvé sa soeur. Le soulagement manqua le refaire tomber, mais la seconde partie de la phrase lui fit soudain retrouver tous ses esprits. Lee. Encore dans les flammes. Sonné et apeuré, il se colla à sa grande soeur, sans plus vraiment se soucier de savoir si deux minutes avant, il l'avait traité de tous les noms, et la suivit, veillant à ne pas se prendre un retour de flammes, concentré à marcher droit sans oser lui dire qu'il avait mal à une cheville. Il avait du se la tordre à un moment ou à un autre, mais aucune idée de quand. Aussi, il faisait comme il pouvait, sachant que sa soeur allait le protéger, avant d'arriver devant un autre spectacle qui fit serrer sa gorge alors qu'il étouffait un gémissement. Aleera, avec une jambe dans un sale état, qui semblait se disputer avec River. Ca c'était le petit truc normal de la journée, ils se prenaient tout le temps le bec, mais la couleur de peau de la demi-vélane avait pris une teinte qui laissait présager qu'elle n'allait pas aussi bien qu'elle le prétendait.

Svetlana, une nouvelle fois, prit les choses en main, et ce fut ainsi, en petit canard boiteux, que Mika finit par sortir de l'enfer, entouré des bras de la Ministre, respirant soudain de grandes gorgées d'air un peu plus pur, et laissant échapper la première quinte de toux d'une longue série. Bah oui, parce que quand t'es dans l'incendie, ce qui compte, c'est de s'en sortir, pas de se soucier du fait que ta gorge te fait mal et que tu étouffes. C'est qu'une fois dehors, que, d'un coup, tout revient de plein fouet et que tu t'arraches les poumons à vouloir faire sortir toute cette fumée et cette peur de ton corps. L'ainée des Bielova les amena jusqu'à Tania, et il se précipita un peu plus vite vers elle, les yeux humides qui menaçaient de céder, le visage couvert de suie, avant de la serrer dans ses bras en murmurant des "Désolé, désolé, désolé, je t'ai entendu hurler mais je pouvais plus revenir, je suis désolé."

Il entendit vaguement Svet ordonner à des gens de s'occuper d'eux, mais toute son attention était concentrée sur sa jumelle, sa moitié qu'il avait failli perdre dans un accès de bravoure qui n'était pas du tout lui, sa petite Tania qui tremblait de soulagement. Il adressa un sourire reconnaissant à Nicholas quand celui-çi lui pressa l'épaule et articula silencieusement un "merçi".
Il fut cependant arracher un moment à Tania, alors qu'un infirmier lui demandait de s’asseoir sur une chaise pour qu'il examine sa "vilaine blessure". Connard j'ai 14 ans, pas la peine de me parler comme à un bébé, non mais oh. Il le laissa travailler, retenant encore une fois un hurlement alors que son épaule était remise en place par magie, ce qui voulait dire, avec beaucoup de douleur et de craquement, et que le médicomage passait à sa cheville. La fracture ne pouvait apparemment pas être soignée sur place, mais il s'en foutait, il voulait qu'on lui file une potion pour enlever la douleur, rien de plus, bordel c'est pas si compliqué, non?!

Ce fut Aleera qui vint prendre sa place au chevet de Tania, et il ne put s’empêcher de sourire un peu. Ils étaient tous en sécurité, Tania allait bien, Tania n'allait pas pleurer longtemps la mort d'un des leurs, il n'aurait pas besoin de passer des jours et des jours à la soutenir... Même s'il savait pertinemment qu'il leur resteraient à tous des séquelles psychologiques, il savait aussi qu'il n'aurait pas supporté un deuxième enterrement Bielova, et que sa jumelle non plus.

Il fut cependant plus qu'étonné lorsque, alors qu'il venait d'être enfin libéré par le médecin et qu'il revenait vers elles, de voir Lee lui parler. Lui demander comment il allait. Tellement étonnant qu'il en resta con un long moment, à la regarder sans rien dire, les yeux ronds et épuisés ce qui les rendaient luisants -et c'était PAS parce qu'il allait finir par pleurer- si bien que Nicholas décida de lui venir en aide et de dire... la vérité. COVENANT DE M****. Il était trop franc à son gout, et le jeune homme se retrouva à rougir sans plus rien dire, avant d'avancer encore un peu et de se poser de l'autre coté de Tania, jouant avec ses doigts. Bon, ce n'était pas comme si Lee savait qu'il avait tenté de jouer au super héros et tenter de la ramener alors qu'il y avait 100% de chance qu'il y reste, noooon.
Il posa sa tête, soudain épuisé, dans le cou de sa jumelle, avant de poser les yeux sur sa deuxième soeur, et de faire un petit pas vers l'enterrement de la hache de guerre. Mais, on lui en voudra pas, il a passé une soirée de merde, il a mal, il est crevé, terrorisé, et en plus, il fait froid. "Me suis pris Svetlana et je suis tombé. Elle est plus dure qu'un roc, franchement. Et toi? River t'a marché dessus?"

Nan, il en rajoute pour une fois pas une couche. Disons que si River a eu le malheur de contribuer à la douleur de Lee, il va prendre cher. Et les sortilèges cons ET un peu honteux, c'est sa spécialité à lui. Mika finit par fermer les yeux, essayant d'occulter le fait qu'il manquait surement encore du monde à l'appel. Il ne voulait pas s'inquiéter, il voulait dormir, il voulait être avec sa famille encore un moment.
Avant qu'on ne retrouve les cadavres.
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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptyMer 23 Mar - 5:11

Le brasier ardent encerclé de toutes parts le groupe d'adolescents. Il tenté désormais de les submerger, de les engloutir. Mais il en fallait beaucoup plus pour en venir à bout de trois vaillants gryffons et d'une blaireaute qui se demande ce qu'elle est venue faire dans cette galère. Ils avaient des réserves, et beaucoup trop envie de s'en sortir pour se laisser rôtir comme des pauvres steaks. Enfin pour le moment que les flammes ne s'étaient pas encore attaquées à leur peau ou à leur vêtements. Pour le moment. Parce que oui, c'est facile de jouer aux super-héros tant qu'on est pas atteint par les étincelles et les flamèches rouges. C'est une fois l'ascension commencée que les choses se compliquent. Déjà, Lucy ne pouvait pas flancher. Pas devant ses amis, parce qu'elle avait parfaitement conscience que le soutient des autres était primordiale. Ensemble c'est tout. Plutôt mourir sur le champ que de laisser Lou, Vaï ou même Dante. Non, c'était juste inimaginable qu'ils ne s'en sortent pas tous ensemble. Mais la réalité et la douleur les rattrapa beaucoup plus vite que prévus. La gorge de Lucy était asséchée par les flammes, sa vision troublée à cause de la fumée mais aussi de la chaleur. Tout ondulait autour d'eux, dans ce camaïeu d'étincelles rouges écarlates. Et LA grande découverte de la soirée : le feu ça brûle. Oui, très perspicace, et les habits ça flambe. Donc suite à un calcul hyper compliqué on en déduit que rapidement, la jolie cape rouge de Lucy s'embrasa devant ses yeux horrifiés. Putain, défaire le noeud, défaire le noeud... Hu pourquoi Emily elle fait des noeuds si serrééééés, c'est ça faute si elle crève ici. Elle veux pas crever Lucy. Miraculesement la cape glissa des ses épaules, non sans avoir brûlée ses jambes et ses fringues au passage. Ah bah non, c'était pas elle qui l'avait emporté sur le chaperon. Un sauveur (Dante ou Lou selon le rp de Vaï) qui miraculesement l'empêcha de jouer aux Jeanne d'arc. *______* merci elle t'aimera jusqu'à la fin des temps toi ! Ahem si elle s'en sort. Le cris d'agonie - bon ptêtre pas d'agonie hein - de la Blaireaute ne parvint pas aux oreilles de la lionne. Trop occupée à s'intoxiquer à cause des vapeurs qui se dégageaient des flammes. Kof kof. Pas pratique pour appeler à l'aide, mais Lucy fis ce qu'elle pouvait, elle ne voulait pas rester là. Et ils semblaient tout les quatres au bout du rouleau. Surtout Vaï qui entammait un strip tease au milieu des flammes... Ca y est on l'a totalement perduuue.

Ultime réflexe de survie : se blottir dans les bras de Dante. Admirable, hein, comme réflexe, mais on va dire que ce sont ses neurones qui ont grillés. D'un côté, il empêche un peu la Blondinette de respirer n'importe quoi. Elle voulait pas mourir, ce n'était pas possible. Inadmisible, intolérable, inconcevable, inacceptable... Totalement absurde. Ils étaient juste venu s'amuser ici, à l'origine. L'enchaînement des évènement paraissait surréaliste. Elle s'accroché à Dante comme si sa vie en dépendait, c'était peut être le cas à vrai dire. Quoique non princesse. Tu ne vas pas mourir aujourd'hui. Un groupe d'Auror venait de les rejoindre, il y en avait déjà qui entraînait la pauvre Vaï - qui a joué aux strip-teaseuse - en sécurité. Et tout le groupe, avec une Lucy qui refusait catégoriquement de lâcher Dante. Les voilà sauvés d'une mort - douloureuse qui plus est - au milieu de ces flammes. Lucy était à moitié dans le coltard, étourdie à cause des flammes avait l'impression de rêver à moitié, elle marchai avec difficulté, la demoiselle manque de sa casser la figure plusieurs fois. Mais ces jambes irradiait, comme si le feu était à l'intérieur de son corp. Elle voulait que ça s'arrête. Juste que ça s'arrête. Le corp de Lucy abdiqua et la Blondinette s'effondra avant d'être arrivée à bon port au milieu de ses amis et du groupe d'Auror. Et lâcha définitivement la main de son petit ami, malgré elle. Si elle avait su...

Suivis un moment de flottement, où tout était floue dans son esprit. La douleur avait disparue, les Auror avaient encadré le petit groupe jusqu'à l'infirmerie. Endroit rempli de médecin magiques... Qui congédièrent Dante. Oui, oui, ils refusèrent catégoriquement qu'il reste avec une Lucy encore inconsciente. Elle ouvris lentement les paupières. Encore à moitié anesthésiée. Aoutch non. Des hommes en blanc qui n'étaient vraissemblablement pas des anges étaient en train de la soigner. La soigner, je répète, elle n'est plus accrochée à son Dante. Allo Huston nous avons un problème, une Lucy qui viens de tomber dans les vappes qui arrête de jouer à la Belle au bois dormant. Elle était assisse elle ne savait pas où, avec des infirmiers qui s'occupés d'elle... Son cerveau mis de longues secondes à se remettre en marche totalement alors que les inconnus lui parlez dans un brouhaha incompréhensible.

« NE ME TOUCHEZ PAS !!! »

Lucy braillait, hurlait, s'époumonait. Et une traumatisée des infirmiers... Le simple contact physique était encore douloureux - vous noterez que ce n'était pas le cas avec Dante hein - et déclenchait les hurlements de la demoiselle. Elle avait beau ne plus se trouver au milieux des flammes, son corps se consummait toujours. Tout ce qu'elle voulait c'est que tout s'arrête... Sa vision était troublé par les larmes qui ruisselaient des ses yeux. C'est malin, elle ne vois plus rien maintenant - heureusement le maquillage cey du waterproof -, elle allait faire comment pour retrouver Dante ? Et Lou, et Vaïrana, et Andras, et Derek. Putain Derek tes passé où ?.. Essuyant d'un revers de mains les larmes, et ramassant au passage de la suie, la Blondinette se forca à respirer de façon régulière avec la bouche, pour ne pas céder à la panique, et aussi pour calmer les sanglots qui parcouraient son corps. Elle avait l'impression d'être dans le brouillard complet, le cerveau encore enfumé, déconnecté du monde réel. Les aurors lui parlèrent mais elle ne comprit absolument rien à ce qui lui racontaient, et elle n'en avait rien à foutre.

« Vous me faites mal... »

Couinement appeuré, au milieu de ces gens dont le visage ne lui disait rien du tout. Une couverture était jetée sur ses épaules. Awii elle a plus vraiment de vêtement maintenant... Et pourquoi elle était pas avec les autres ? Tout ce qu'elle voulait c'était retrouver ses amis... Dante. Et si ils leur étaient arrivé quelque chose pendant qu'elle comatait ? Je veux dire, quelque chose de vraiment grave ? Qu'ils ne revenaient pas, et ... Le coeur de Lucy s'affola. Pauvre petite créature sensible va, Putain NON ELLE N'ETAIT PAS SOUS LE CHOC FOUTAIENT LUI LA PAIX. Non, si elle vous dis qu'elle a plus rien que ça vaaa. Non elle n'est pas énervé, laissez la tranquiiile... La Blondinette se leva d'un bon, ne vacilla pas tout de suite, mais les lois de la gravité et la chute de tension momentanée la rattrapa bien vite. Elle vis apparaître des étoiles dans son champ de vision et elle flancha comme une feuille, s'accrochant à la première chose qui lui tombait sous la main. Ou plutôt la première personne. Et pas n'importe qui sinon ce ne serait pas drôle hein, Nika, sans ses ailes d'anges, mais qui rattrapa la demoiselle avant qu'elle ne s'effondre une seconde fois. Ses paupières se clorent, pour empêcher sa tête de tourner d'avantage. Pourquoi elle était toute seule, ils étaient passé où ?.. Elle daigna ouvrir à nouveau les yeux quand sa tête arrêta de tanguer dangereusement. Pour enfin expliquer pourquoi elle était là, d'une petite voix encore effrayée.

« Je retrouve pas Dante... »
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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptyMer 23 Mar - 7:04

Aleera avait mal. A priori, en tombant, la poutre avait du lui briser le tibia. Bien en deux, vu le bruit que ca avait fait. Retenant un nouveau gémissement de couleur quand elle en arriva à cette constatation, Aleera décida de se focaliser sur ce qui se passait autour d’elle. Les chaos. L’enfer. Des gens qui couraient dans tous les sens, qui criaient, des jets d’eau en direction du brasier, des blessés toujours plus nombreux … Oui, le chaos. La russe s’appuya sur sa canne de fortune, et continua de passer fébrilement son regard à travers la foule, dans l’espoir de voir apparaitre une figure connue, amie. Elle grimaça. Si sa putain de jambe ne lui faisait pas si mal ! Si sa putain de jambe ne menaçait pas de se tordre dans l’autre sens, elle irait les aider ! Mais nan manque de chance, il avait fallu qu’elle passe juste quand cette saloperie de préau en bois décidait de se taper une barre en s’effondrant comme un château de carte. Mais oui. Pff, à croire que la terre entière était contre elle. Elle avait beau chercher, elle ne trouvait pas de trace de Scorpius, Roxanne, Miranda, ou même Lily. Et quant à Meghan … Le vipère blonde se mordit la lèvre. Meghan, cette folle suicidaire kamikaze, s’était élancée tête baissée vers son arrêt de mort. Une montée d’angoisse lui fit avoir des sueurs froides. Mais qu’est-ce qu’il lui avait pris bon sang ? Elle la savait impulsive, mais de là à se jeter dans un bâtiment en flamme en se la jouant cascadeuse professionnelle … Peut-être pour allez chercher quelqu’un ? Ce serait tout elle ca ! Hé oui mes enfants, une fois de plus, il est prouvé qu’on peut porter l’uniforme des verts et argents sans être un poltron. Parce que oui, c’est bien Meghan Anna Prewett, fière Serpentard de sa génération, qui venait de se jeter inconsciemment dans les flammes pour à priori la vie d’un de ses paires. Et c’était bien Thomas River, prototype parfait –en apparence- des serpents, qui avait risqué sa vie pour sauver son ex petite amie. A cette pensée, Aleera se sentit mal à l’aise. Le pauvre quoi. Il se cassait le cul à sauver le sien à elle, et en récompense elle le plaquait. Mais bon. D’abord il lui avait dit de sacrées vacheries quelques minutes plus tôt. Et ensuite, ce n’était pas sur un coup de tête qu’elle avait décidé ca. Non. Honnêtement, elle ne se sentait pas si bien que ca avec lui. Elle était même d’ailleurs assez déçue que dans le fond il soit si … Mou ? Bref, la désillusion avait commencé quelques semaines après qu’ils n’aient commencé à sortir ensemble, et ne cessait d’empirer. Enfin bref. Il … S’en remettrait ? Bah oui, il allait certainement pas s’arrêter à elle … Ou pas. Et c’est un peu ce qui la mettait mal à l’aise, parce qu’elle savait que les sentiments de Thomas à son égard étaient tout ce qu’il y avait de plus authentiques. Mais continuer plus longtemps dans cette relation ou l’amour n’était pas partagé, c’aurait été lui manquer de respect. Enfin bref.

S’approchant timidement de son frère, elle essaya d’entamer la conversation. Enfin, lui demanda s’il allait bien. Pas parce qu’elle s’était prise un coup sur la tête, pas parce que les fumées noirâtres de l’incendie lui étaient montées à la tête, mais juste parce que oui, elle était inquiète pour son jeune frère ? Ca pose un problème éOè ? Oui elle passait son temps à se bouffer la face avec Mikhaïl, oui elle lui avait souvent dit qu’elle aimerait mieux le savoir mort qu’à polluer son espace vital, mais oui, elle était angoissée pour lui. Parce que bon, dans le fond, c’était son frère. Parce que dans le fond, ce n’était pas lui qu’elle haïssait. C’était Ivan. Ivan, qui voulait faire de Mikhaïl un mini-double de lui-même. Mais dans le fond, peut-être qu’elle appréciait bien son frère … ? Mouais, peut-être. Gênée par cette conclusion, et par le regard ébahi de Mikhaïl, elle détourna la tête. Pour finalement s’apercevoir qu’ils n’étaient pas seuls. Nicholas Covenant se tenait là, lui aussi. Aleera soupira. Le Gryffondor était bien une des dernières personnes qu’elle avait envie de voir pour l’instant. Ses petits sous-entendus pourraient prendre une ampleur dévastatrice s’ils arrivaient aux oreilles du pauvre Thomas, fraichement célibataire, mais certainement aigri de la manière dont il s’était fait plaqué. D’accord elle avait de bons, voire de très bons, moments avec Nika, mais les bonnes choses ont une fin, hum ? Ou en tout cas, les choses étaient à présent trop compliquées pour qu’elle se laisse de nouveau allez dans une telle relation. Elle jeta rapidement un regard au rouge et or, avant de décider de l’ignorer. Jusqu’à ce qu’il finisse par saisir le malaise entre Lee et Mika et qu’il … Qu’il balance l’air de rien qu’en fait, le jeune homme s’était blessé en allait la chercher elle . Ce fut au tour d’Aleera de le dévisager avec effarement. Mikhaïl piqua un fard, avant de se rapprocher de sa jumelle pour enfouir sa tête dans son cou. Le cœur de Lee se mit à battre plus vite, sans qu’elle arrive vraiment à savoir pourquoi. Maks s’était inquiété pour elle. Lui aussi, il avait déambulé avec la crainte qu’ils ne se revoient plus jamais ? Le silence était, d’un côté, toujours aussi lourd, mais il lui semblait moins pesant. Mikhaïl s’était inquiété pour elle … Il lui semblait qu’ils venaient de faire un bon de huit ans en arrière. Quand ils étaient gosses, quand ils se lançaient du punch à la figure pendant les réceptions d’hommes d’affaires de leur père. Quand ils s’amusaient à concocter des «potions», à base de mort aux rats et de tout ce qu’il trouvait dans les placards de la cuisine, pour les verser dans leurs gobelets à table. Quand ils se levaient à deux heures du matin, lors de leurs anniversaires respectifs, pour allez gouter le gâteau préparé par leur mère avant tout le monde. Quand ils dansaient ensemble lors des bals de charités, en affichant un grand sourire pour leurrer le papa, tout en s’insultant copieusement.
Ces souvenirs arrachèrent à la belle blonde un demi-sourire. Mais comment ils avaient pu renoncer à tout ca ? Ah oui. La mort de Karol, dont Mikhaïl la tenait intimement responsable. Ou pas ? Peut-être qu’il répétait juste le schéma paternel ? Peut-être que dans le fond, elle n’avait pas totalement perdu son frère ? Qu’il y avait encore un espoir de l’arracher aux griffes d’Ivan ?
Le regard bleu-gris de Mikhaïl se reposa sur elle. Elle le soutint dans ciller. Pour une fois, sans haine, sans ironie. Elle esquissa un petit sourire, non pas quand son frère lui dit qu’il s’était pris Svetlana, mais quand il ajouta qu’elle était plus dure qu’un roc. Elle tiqua un peu quand il lui parla de Thomas. Mais sentit son cœur se gonfler de joie quand une pointe de menace perça dans la voix de son frère quand il évoqua le Préfet. Hé ben, si on commençait à avoir un deuxième Darek on était pas sortit de l’auberge. Masquant son angoisse vis-à-vis de ce qui se passait autour d’elle, Lee reprit la parole d’un air léger, en tentant de faire l’impasse sur les précédentes paroles de Nicholas :

-« Svet’ n’est pas dure comme un roc, mais juste aussi raide que la justice qu’elle incarne au sein du Ministère. Nuance, petit frère. Et j’pense qu’aujourd’hui on peut tous se mettre d’accord pour dire que ce n’est pas un tord … Moi … » Elle se mordit la lèvre sans s’en rendre compte. « Non. Non, Thomas n’y est pour rien. Justement, c’est lui qui est venu me sauver. Mais bref. J’ai aperçu Meghan qui filait en direction d’un bâtiment en flamme, j’ai essayé de la rattraper, et un préau m’est tombé dessus. Tu connais la suite. Mais … Mais toujours pas de Meghan en vu … »

Sa voix se brisa à la fin de la dernière phrase. Meghan … Il lui était arrivé quelque chose. Elle le sentait. Elle le savait. Elle en était sure, autant que deux et deux faisaient quatre, et que le mélange Vodka/lait était gerbant. Meg’, Meg, son double en brun, Meg’ une partie d’elle-même, elle savait qu’il lui était arrivé quelque chose. L’impuissance de la situation lui fit serrer sa canne de toutes ses forces, jusqu’à ce que ses jointures blanchissent. Pourquoi on lui infligeait ca bordel ?! Sa mâchoire se crispa, alors qu’elle reprit, plus pour elle que pour Mika et Tania :

-« Si j’avais ma baguette ! Si seulement j’avais ma baguette ! Cette impulsive de Meghan, je la ramènerais par la peau du cou ! Mais qu’est-ce qui lui a prit … Aaah, et c’est pas avec une jambe trainante que je pourrais allez la chercher ! Putain … Je vais pas la laisser crever quand même ! ‘Faudrait que j’y retourne … »

La grande blonde regarde pour la énième fois derrière elle, cherchant d’un regard une figure connue. Et fut de nouveau parcourut par un frisson qui lui glaça l’échine.
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Thomas River

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Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 _
MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptyMer 23 Mar - 7:18

  • [Déso pour les éventuelles fautes, j'ai pas relu parce que mon père est sur le point de m'étrangler ^^ ]


Surtout, ne pas stresser. Surtout ne pas penser que tout ce feu peut vous tuer. Surtout, ne pas penser que ce feu peut tuer tous vos amis. Votre famille. Le cœur battant, Tom se dirigeait vers Lee en priant pour que sa sœur n’ait rien -s’il savait… Mais, bon, le serpent avait déjà donné pour Moïra aujourd’hui, se faire taper par la montagne c’était déjà très lourd. Maintenant, il devait aller sauver l’autre femme de sa vie. Celle qui le détestait. Quelle joyeuse perspective ! En plus de tout ça, il y avait la fumée qui puait. Rhooo, évidemment, il fallait que le plastique qui brule sente la merde, on pouvait pas rajouter une odeur de fraise à la fabrication, histoire de rendre les incendies un peu moins pénibles. Na, évidemment, c’est trop complexe de faire ça. Pestant contre cette fumée qui commençait à l’étouffer, Tom arriva enfin devant Lee. En mode héros, il fit valser tous les débris qui la retenaient. Et enfin, ELLE FUT LIBRE ! MOUAHAHA, super puissant le gars.
Il s’effondra aux côtés de la préfète, les mains brulées, les yeux secs. Ok, il fallait se donner du courage, il fallait qu’il reprenne des forces parce que là, le héros était juste une sorte de couille molle… (Ouais, Thomas est une couille molle, on sait mais c’est mon perso alors le premier qui fait un commentaire je lui pète sa gueule >< Hum…) Il n’y avait pas grand chose ici qui pouvait lui donner du courage. La simple perspective que Moïra se tenait peut-être sous un autre pré haut qui s’était effondré, le rendait déjà malade. Alors, il vit la bouche de Lee. Lee, son amour. Et, comme tout homme l’aurait fait, il l’embrassa. On se sent mieux, d’un coup.
On se sent mieux jusqu’à ce que la miss pète une calle et lui exhorte de le sortir de là. Naméoh, je rêve O__O Il vient de se bruler les mains pour te dégager de là… Ok, là, il s’est effondré mais c’était par simple découragement passager. On ne peut pas être au top tout le temps, non ? Bon, d’accord, pour to ma belle on peu. Thomas se releva en grognant. Il ne savait pas s’il avait envie de la gifler ou de partir l’emmener vivre dans un désert de glace où il ferait FROID ! Hum… tout bien réfléchit, vu la manière dont elle venait de lui ordonner de refroidir ses ardeurs- eh, je t’ai embrassée là rien de plus ><- et de la sortir de là, il avait plutôt envie de la gifler. Mais, d’un sang froid extraordinaire pour quelqu’un qui était en train de bouillir, il lui lança juste un regard lassé et la prit sur ses épaules.
OMG, comment qu’il allait faire pour la porter jusqu’à la sortie de cet enfer ? Ses jambes ressentaient encore l’effet ‘bataille avec Derek’ et elles ne semblaient pas capable de porter le poids de deux personnes. Déjà que le simple fait de porter Tom leur était difficile …
Le serpent respira à fond. Et commença à tousser comme un débile. Bavi, quand on respire à fond de la fumée, ça n’arrange rien. Comprenant cette dure loi physique, Thomas ne respira pas à fond. Pour une fois, il n’allait plus être le petit serpent rampant qui partait se cacher sous un rocher à la moindre alerte. Pour une fois, il allait être courageux, pour une fois son esprit surpasserait son corps, pour une fois…pour une fois, Lee ne le remercierait pas de jouer les héros et lui hurlerait dessus de le déposer. Dans tes rêves, ma chère, je veux pas que tu crèves. Surtout que la vipère – le mot est bien choisi, notez- ne protesta plus et se cala bien contre ses épaules. Un jour, il l’étranglerait elle et ses contradictions ><. Mais ce jour n’était pas venu, on en était au sauvetage pour l’instant, pas à l’assassinat.

Et soudain, dans ce labyrinthe de feu, apparut le MIRACLE. Madam… hum … Madamoiselle la ministre. Il est vrai qu’entre la chaleur de cette fournaise et les cris hystérique de Lee, l’angoisse commençait à gagner le pauvre héros. Pauvre héros injustement dénigré vu la force avec laquelle Lee tentait de lui détruire les épaules … Mademoiselle Bielova demanda à Tom d’ouvrir la voie, la voie qu’elle lui indiquerait et la voie qu’elle libérerait. Parfait. Maintenant, il avait une nouvelle pression : surtout ne pas se péter la gueule devant la ministre… A chaque pas, le serpent avait l’impression qu’il ne ferait pas le suivant. Mais le regard des trois Bielova, parce que l’autre frère que Lee était sensée détester, se retrouvait là, lui aussi, bref, ce regard le faisait tenir droit. Surtout que les russes commencèrent à parler…. Russe et que du coup, Tom il ne captait pas. Il avait juste compris « Meghan » et ça lui fit faire une grimace.
Et enfin, les quatre pro-mangemorts (et mangemorts, en fait) arrivèrent hors de l’incendie. Merci. Merci à qui ? Aucune idée, merci. La ministre demanda a des infirmières de s’occuper d’eux mais Tom n’y prêta aucune attention. Il regardait Aleera. Et elle le regardait. Gênée. Il savait ce qu’elle allait lui dire, il détourna la tête et baissa les yeux. S’il te plaît, Lee, tais toi. Pitié.
Aleera parla. Elle lui dit qu’ils tournaient en rond, que ça ne pouvait pas durer, qu’il le savait bien. Tourner en rond !? Thomas se mordit la joue, c’était elle qui … qui créait toujours des problèmes là où il n’y en avait pas. Le problème, c’est que lui il s’emballait comme un con. Ils ne tournaient pas en rond, ils s’inventaient des problèmes et c’était encore pire… Mais Tom ne pouvait pas croire qu’ils n’avaient aucune chance à deux. Il aimait Lee…

« Je… »

Tu… ? Tu, rien ! Tu es seul parce qu’elle vient de te plaquer et puis de filer comme la petite vipère qu’elle est. Tout seul devant le vide, parce qu’elle est partie se vautrer dans les bras de sa sœur.

« Je t’aimas… »

Imparfait…. Ok, c’est noté.
Thomas inspira un grand coup, les yeux glacés. Il se mordit les lèvres mais se refusa de courir derrière elle. Pas une fois de plus, il avait déjà assez couru après Lee. Et puis, il le méritait, il le savait. Alors, il allait pas pleurer sur son sort non plus… Tout ce qu’il voulait, c’était ne plus jamais devoir baisser la tête devant elle.

Meghan. Il avait entendu que Lee parlait d’elle à sa sœur… Ou était-elle ?
Tom vit passer Dominique Weasley à quelque mètre de lui. Elle hurlait le nom de Piou. Avec sa parure d’indien complètement cramée, elle ressemblait à une folle. Soudain, Thomas eu envie de la prendre dans ses bras, de la rassurer mais il ne savait pas où était Piou, il ne pouvait pas la rassurer. Et ou était Piou, d’ailleurs ? Il l’avait entendue crier quand il se battait avec Derek… il espérait ne pas l’avoir blessée.
Et Moïra ? Ou était-elle ? Soudain, il l’aperçut et dans ses bras Sanders. Elle l’embrassa, il l’embrassa. Un couple magnifique. L’équilibre du monde est étonnement fait, un couple qui casse, un autre qui se met.
Génial.

A côté de l’heureux couple, se tenait Papa River. Oh, mon cher géniteur mais que faites vous là !? Le sang de Tom ne fit qu’un tour. Cher père, je vais vous buter. Papa River s’éloignait de Moïra quand son fils lui tomba dessus comme une furie.

« Père, que vous n’aillez aucun amour pour votre femme, je peux le concevoir. Que votre instinct paternel ne soit pas éveillé, ça aussi, je le conçois et, même plus, je le constate. Mais, je vous interdis de ma marier avec quelqu’un que je ne connais pas. Je vous interdis de poser une seule pate sur ma vie amoureuse, surtout si cette pate en efface chaque trace de bonheur. Je… »

« THOOOOMAS ! Comment oses-tu me parler comme ça !? Je suis ton père,TU TE.. »

« COMMENT !? Vous n’êtes pas mon père, monsieur ! Vous êtes mon géniteurs, et ce statut ne vous autorise en aucune circonstance de choisir de ma futur compagne, et à fortiori de ma futur vie. J’AIMAIS ALEERA BIELOVA, ET VOUS AVEZ TOUT GACHE ! CE N’EST PEUT-ETRE PAS QUELQU’UN D’ASSEZ IMPORTANT, D’ASSEZ PURE POUR VOUS !? »

Oups. Thomas s’éloigna rapidement de son père sans prêter attention à ses cris hystériques. Ta gueule, pauv’ crétin. OH, non, Tom ne commence pas à pleurer. Thomas se mit à courir vers Moïra.
Il se jeta sur elle, sans pour autant pousser Sanders, et la serra dans ses bras. Surtout montre pas que tu as les larmes aux yeux, elle va te prendre pour une lavette alors que tu viens de montrer un peu de courage.




Dernière édition par Thomas River le Mer 23 Mar - 9:16, édité 1 fois
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Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 _
MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptyMer 23 Mar - 7:33

Comment ? Comment la fête avait elle put si mal tourné ? Tout simplement à cause de deux choses : l'orgueil, et la bagarre. Ou encore Thomas et Derek. Haine et violence. Beaucoup de termes pour qualifier cette erreur, en effet. Mais le fait était là : Bien qu'ils ne le sachent pas encore, si Lou et ses amis se trouvaient actuellement dans cette situation périlleuse, c'était leurs fautes. Si Derek n'avait pas trébuché, si Thomas ne l'avait pas frapper, si Moïra ne s'était pas trouver là.. Mais voilà le problème : Avec des '' si '', on pouvait refaire le monde, rien ne se réalisait. Et en l'occurrence, Thomas avait frappé Derek et Moïra s'était trouvée là, Derek était tombé sur les torches, c'était tout. Mais avec des '' si '', pouvait-on sauver le monde ? Et le pire, le pire du pire dans tout ça.. C'était que c'étaient probablement eux qui s'en sortaient le mieux. Pourquoi ? Pourquoi la vie était tellement injuste ? Pourquoi, surtout, une simple fête d'adolescent pouvait-elle se terminer de la sorte ? Avoir vu Derek et Thomas se battre était suffisant pour prouver à quel point le monde pouvait être injuste. Mais à ce point ? Un incendie tombant accidentellement sur des innocents ? C'était inimaginable, impensable.

La fumée envahissait maintenant complétement les lieux, s'infiltrait dans ses narines, bloquait ses bronches en les salissants de toute la noirceur possible. Toussant, suffoquant à moitié, elle avait les yeux qui la piquaient à cause du souffre, tandis que les flammes viendraient bientôt leur lécher les jambes. Se débarrassant du dernier décombre qui la bloquait, elle pris pour mission de ne plus penser à rien. En vain. Elle, Lou Zeringer, connue pour son courage. Elle.. Elle avait peur. Elle était devenue muette, se contentant d'escalader les quelques décombres qu'elle pouvait gravir, suivant ses amis. Ils étaient brûlants. Bouillants, même. Lui brûlaient les paumes, lui noircissait les mains, mais elle grimpait. Que choisir entre la vie et la mort ? Le choix était vite vu. Si il y avait encore un choix.. La demoiselle vit Vaï déchiré ses vêtements. Un strip-tease ? Pensait elle vraiment que c'était le moment ? Et soudain, elle compris.. Le simili cuir. Et merde. Jetant un regard horrifié à sa propre tenue, elle compris on ne peut mieux la chose : Elle allait crever carboniser dans cette combinaison moulante qu'elle avait mis des heures à enfiler. Ce n'était même pas la peine d'essayer.. Cependant, la demoiselle arracha d'un mouvement vif son masque aux oreilles innocentes de Catwoman, avant de le jeter dans les flammes, qui eurent tôt fait de le happer.. Ses cuisses la brûlaient, Lou se sentait soudain tel le petit four que l'on fait cuir. Paralysée par la peur, la plus grande peur qu'elle n'avait jamais ressentie, elle tremblait de tout son être. Lucy, Dante, Derek et Nika, Arès.. Tant de personnes à qui elle tenait qui allaient être blessés.. C'était inconcevable, NON ! Pourquoi eux ? La demoiselle dérapa, s'écorchant sur les graviers, mais ce fut Lucy qui la ramena à la réalité avec violence : La cape de sa Lulu brûlait. Elle n'arrivait pas à l'enlever. Rattrapant celle-ci, péniblement, elle arracha avec violence la cape, qui vint rejoindre le masque.

Emportée par son élan, la demoiselle dévala sur le dos la pente qu'ils avaient gravi, allant s'écraser plus loin, près des flammes. Trop affaiblit pour se relever, son dernier effort consista à tousser violemment, essayant en vain de trouver un petit zeste d'oxygène respirable. Dernier effort, avant d'entendre les cris de ses amis et de sombrer dans le noir le plus complet, les yeux brûlants et la vue trouble, la chaleur lui léchant les joues dans des flammes orangées.. Puis, plus rien.
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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 EmptyMer 23 Mar - 7:50

Au vu du retard accumulé dans ce tour, je déplace la fin du tour quatre à dimanche soir. Dimanche soir donc, c'est la fin du tour quatre et le début du tour cinq qui marquera la fin de la mission.
Merci de votre compréhension. :4:

Edit : Carotte, tes signatures déforment les pages, faudrait me mettre ça aux normes, s'il te plaît merci. :10:
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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 6 Empty

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