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 Still Loving you |PV Thomas River

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Aleera I. Bielova

Aleera I. Bielova

« Forgive me father for I have sinned, I have sinned a lot. »



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Avatar : Sarah-Michelle Gellar
Crédits : Backseat

Age RPG : 18 ans.
Sang : Pur bien sur
Camp : Basilic

Vie du personnage : //

Truc en plus : Demi-Vélane
Doubles-Comptes : Alexia J. Waldstein



Still Loving you |PV Thomas River _
MessageSujet: Still Loving you |PV Thomas River   Still Loving you |PV Thomas River EmptyMer 30 Mar - 7:12

Still Loving You ♦ Scorpions



Aleera & Thomas




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Assise sur son lit, Aleera pencha un peu le dos en arrière et monta ses jambes jusqu’à ce qu’elles soient à l’horizontal par rapport au sol. Et qu’elle puisse les voir. Elle plissa le nez d’un air critique, avant de soupirer de soulagement. La blonde se laissa tomber sur son lit en croisant les bras derrière sa tête. Par le plus heureux des miracles, il ne lui restait aucune cicatrice due au fiasco du Carnaval, quelques semaines plus tôt. Parce qu’autant dire qu’une poutre en bois ca fait du mal par ou ca passe, et qu’à priori l’os de son tibia avait été brisé en deux. Comme un cure dent. Sur le moment, les infirmiers bien que totalement dépassés par la situation lui avaient lancé quelques sorts pour anesthésier la douleur, mais après coup, la souffrance avait été à la limite du supportable. Mais par fierté elle ne l’avait pas montré. Elle avait serré les dents, exigé qu’on s’occupe d’abord de ceux plus gravement blessés avant de venir lui remettre sa jambe en place. Charité ? Certes pas. On parle d’Aleera Bielova là. Mais juste une profonde inquiétude pour ceux qu’elle aimait, qui l’avait dévoré quand elle avait vu ces flammes lécher le toit des bâtiments, quand ses sens avaient été émoussés par ce concert de hurlements, quand elle avait toutes ces victimes qui s’entassaient déjà au pied des infirmiers. Elle n’avait plus pensé qu’à une chose : les retrouver, tous, leur sauver la mise s’il l’avait fallu, leur éviter maints supplices et tourments. Sur le coup, sa propre douleur avait relégué au second plan. Tout ca qui avait compté, c’était eux. Une chance quand même que les Aurors est été sur place. Une chance qu’ils aient tiré par mal de monde des flammes, une chance qu’ils aient été là pour tous les secourir. Une malchance qu’il n’est pas été là pour Ellundril. En repensant à la belle petite Poufsouffle, la gorge d’Aleera se serra. C’était tellement con. Trop con même. Trop con de mourir d’une telle manière, dans un tel moment. Trop con, trop dégueulasse. Son poing se referma autour d’un pan de son drap, et elle le serra jusqu’à que ses jointures blanchissent. Injuste. C’était tellement injuste ! La vie était injuste ! Pourquoi des personnes comme Piou trouvaient la mort, alors que le monde était peuplé de connards tous écoeurant les uns que les autres. Alors pourquoi elle ? Pourquoi elle, l’adorable bouille d’ange qui lui avait joué de la guitare pendant toute une nuit sans discontinuer, pourquoi elle, qui n’avait rien demandé à personne si ce n’est d’être heureuse, de vivre sa vie ? Refusant de se laisser allez à la mélancolie, Aleera pris une grande inspiration et se redressa en sautant sur ses pieds.
Elle contempla encore une fois ses jambes, d’un regard plus attentif. Aucune cicatrice. Non, vraiment. Et pour ca, on dit merci au sang de Vélane, of course. Car oui, quand a pour origine ce peuple de nobles créatures, on a pas la place pour ce genre de défauts physique. Nan sérieusement. Son grand frère s’était prit un nombre de cognards incalculable dans le nez, et gardait pourtant un profil de médaille grecque. Sa petit frère s’était prit un nombre incalculable de baffes, gifles, griffures, morsures, bouteilles de vodka (vides), pied de chaise, plat de porridge, dans la figure, et gardait pour autant son visage légèrement efféminé qui faisait s’extasier les filles et qui troublait les garçons. La sublime Svetlana ne prenait pas une ride, et la ravissante Tania était préservée de ce repoussant acnés qui bourgeonnait les frimousses des filles de son âge. … Hein ? Comment ca elle venait de complimenter Mikhaïl ? Ah non pas du tout ! Elle disait juste qu’avec le temps, il devenait … Moins moche. Mignon même. NAN ELLE A PAS DIT CA ! Juste que … Il se rapprochait plus de … Du mec désagréable à regarder que de la chose qui rend aveugle à l’ instant où on pose les yeux sur elle. Ouais voilà. Exactement ca. Mauvaise foi à coucher dehors ? Ouais et ta sœur é__è ? De toute manière avec Maks, c’était devenu très ambigu depuis le Carnaval. D’abord, elle s’apercevait qu’elle s’était terriblement inquiétée pour lui, qu’au final il ne la détestait pas tant que ca, et que par-dessus le marché c’était réciproque. Avant, elle aurait gueulé sans arrière pensée qu’elle le détestait de chaque fibre de son être. Maintenant … Maintenant elle faisait la misère aux mecs qui s’amusaient à le victimiser quoi. A l’époque qu’on frappe son petit frère, jambe et bras cassé ou pas, elle s’en cognait comme du trou des chiottes, mais plus maintenant. Il y a encore quelques jours à peine, elle avait réussi à faire boire un philtre de confusion à un des jeunes hommes qui torturaient son frère. Puis l’avait conduit jusque dans la Forêt Interdite ou il avait, vraisemblablement passé la nuit. C’est donc le matin qu’il était revenu, tremblant, pâle comme un cachet d’aspirine, en refusant de raconter ce qui s’était passé. Pour les autres, ceux qui trainaient avec cette immonde larve, elle prévoyait de voler leurs sacs pour les balancer du haut de la Tour d’Astronomie. Oyeah, ca ca fait chier 8D.

Mais, elle exécuterait ses plans diaboliques digne d’un méchant psychopate de Disney plus tard. Aujourd’hui, mercredi après-midi, elle avait à faire. Bon, outre le devoir de Métamorphose qu’elle pomperait à une de ses groupies au masculins, elle s’était fixée plusieurs objectifs au cours de l’après-midi. D’abord, trouver Meghan et avoir une vraie conversation avec elle. Parce que perdre sa sœur avait été un choc encore plus affreux qu’il ne pouvait y paraitre pour le belle vipère. Parce qu’elle ne sortait pratiquement plus de sa chambre, parce que ses yeux étaient toujours mouillés par les larmes. Donc oui, dénicher cette folasse qu’elle adorait pour picoler avec elle et lui faire oublier ses soucis. Ensuite … Hé bien ensuite, côté cœur. Hé bien ensuite, ca devenait compliqué. Enfin bref. La priorité pour l’instant était plutôt d’ôter cet uniforme hideux et très peu saillant pour quelqu’un comme elle. Nan mais voilà, essayez d’avoir l’air sexy dans une dégaine de première de la classe britannique quoi. Oui certes, les deux premiers boutons du chemisier ouverts ca aide, et la petite jupe plissée c’est encore mieux, mais voilà quoi. Pas digne d’une diva à la russe. Sélectionner son habillement lui prit presque une heure. Mais quand on aime on ne compte pas. Hors Aleera s’aimait beaucoup. Beaucoup beaucoup beaucoup. Enfin bref. Une joli top bustier blanc, une mini-jupe plissée noire, et un perfecto de cuir noir aussi. Oui, le perfecto pour éviter que ca fasse trop … Pute. Parce que le bustier quand on fait 85 d, ca a tendance à faire déshabillé, et que la mini-jupe quand on fait un mètre soixante douze, ca laisse voir pas mal de trucs. Donc un met un perfecto pour éviter de donner l’impression qu’on va faire le trottoir 8D. Perfecto entre parenthèse, piqué à Meghan.

Parée, pomponnée, Aleera descendit dans la salle commune en ignorant d’un air blasé les regards qu’on lançait vers ses jambes ou sa poitrine. Bah quoi, en Russie dès qu’il y a un peu de soleil, on se découvre, merde ! Surtout qu’Aleera, pas très frileuse pourtant, avant tendance à crever ce chaud dès qu’il y avait un rayon de soleil. C’est donc avec une classe désabusée et flegmatique qu’elle parcourut l’assemblée de serpents du regard. Pas mal de cinquième et septième année qui révisaient leurs BUSE ou leurs ASPIC, quelques filles de sa classe, une Sienna qui semblait bouder non loin de la fenêtre et … Et Jim. Quand ce dernier l’aperçu, il lui fait un signe de s’approcher avec un grand sourire. La belle blonde se força à lui rendre son sourire, en réprimant pourtant un soupir. Elle l’avait dragué durant toute la matinée, pas question de s’arrêter là … Mais elle avait plus ou moins l’impression quelle faisait ca, peut-être pas par dépit, mais pour se prouver quelque chose à elle-même. Et le fait que ledit Jim ait les cheveux noirs et les yeux bleus n’avait rien à voir avec tout ca. Elle s’approcha d’une démarche souple, avant de se laisser tomber grâce sur le canapé à côté de lui.

-« Aleera. Oh, très joli perfecto, il t’habille superbement bien. Comme tout ce que tu portes. Oh, et il est joli ton collier ! Tu permets que je regarde ? »


La russe acquiesça d’un signe de tête, tandis que le brun se pencha vers sa poitrine avec une moue libertine. Là encore, elle retint un soupir. Bah merde quoi, ouais tu drague, mais fais-le avec plus de classe ! Goujat va. Elle se contenta pourtant de lui sourire, en passant sa main dans ses cheveux.
Il n’empêche que. Au bout d’une quinzaine de minutes, c’est juchée sur les genoux du Serpentard qu’elle se décida un tantinet soit peu à répondre à ses vacances. Tortillant une de ses mèches dorées, elle le dévisageait, tandis qu’il continuait son numéro de BCBG un brin pervers.

-« Comme je te le disais, l’équipe d’Irlande m’a d’ores et déjà sollicité pour participer à des tests d’entrée lors des prochaines vacances. Comme ca risque de durer plusieurs jours, ils m’ont dit que je pourrais emmener quelqu’un avec. Ca te tenterait ? Ma famille a une résidence là-bas, vide à cette période de l’année, tu verras c’est superbe ... Et l’avantage c’est qu’on sera seuls.»
-« L’Irlande ? Mais pourquoi pas écoute, on se fera la tournée des bars tous les deux. Mais ne t’attends pas à me voir te tomber dans les bras au bout de trois bières, je tiens bien l’alcool. Ce sera même plutôt moi qui sera forcée contrainte de t’emmener dessouler … Mais ne t’inquiète pas, j’ai des projets beaucoup plus fleuris pour nos vacances … »
-« Mais j’y compte bien mon ange russe. Tu me ferais visiter Moscou ? Il parait qu’il y au une ambiance assez … Torride le soir ? Je demande à voir. »
-« Et tu seras servit. » Elle se pencha vers son oreille pour lui susurrer. « Et si nous sommes ensemble, ce sera forcément flamboyant mon grand. »

Il la dévisage de haut en bas, pendant un instant, puis approcha ses lèvres des siennes d’un coup. Elle ne fit rien pour esquiver ce baiser bien qu’il était volé et qu’elle eu un petit mouvement de recul, mais le repoussa quand il commença à passer ses mains autour de ses hanches. Nullement refroidi dans son ardeur, il continua de la draguer sans retenue, tandis qu’elle commençait sérieusement à se lasser de ses paroles qui dans le fond, se ressemblaient toutes. Moi je moi je … Pas une seule fois il ne lui avait posé de questions sur elle. Hors quand on s’appel Aleera Bielova, on a besoin d’avoir in interlocuteur à l’écoute de ses poussés d’égocentrisme, ou du moins un minimum. Jim ne sembla pas remarquer sa compagne semblait tout d’un coup moins enthousiasme, et continua de déblatérer son latin qui tournait une fois sur deux à la fois de syntaxe, de verbe, ou de grammaire. Aleera, tu vas te taper un semi-illettré, tu le sais ca ? Plus le temps passait, et plus elle portait sur lui un regard désabusé et ennuyant. Blabla blabla … Mais merde, ce mec était un vrai moulin à parole ! Et un boulet de surcroit. Parce que, ses histoires à la mort moelleuse des cinquante plus belles blessures du Quidditch lors de championnat aurait fait fuir n’importe quelle nana normalement constituée … Bah pourquoi elle restait, hein ? Pourquoi … Acquiesçant systématiquement quand le Serpentard achevait une de ses phrases, elle laissa son esprit vagabonder. Thomas lui, aurait bien vu qu’elle se faisait chier sévère, et l’aurait emmené ailleurs. Thomas lui, ne lui aurait pas volé il baiser, et l’aurait prise dans ses bras jusqu’à ce que soit elle qui l’embrasse. Mais bon. Au final, elle s’était leurrée sur son compte. Thomas semblait prétentieux, mais n’était dans le fond, pas confiant du tout. Pas confiant et défaitiste. Pessimiste, sombre, et un brin renfermé. Mais mou à l’intérieur quoi. Ce qui, quand elle s’en était aperçue, l’avait rebuté. Dans le fond, Tom manquait de caractère … Thomas n’était pas aussi solide qu’elle l’avait espérer. Thomas, ca n’aurait pas été le garçon sur qui elle aurait pu s’appuyer en cas de problème, pas le genre de mec devant qui elle aurait put craquer avec la certitude d’être remise dans le droit chemin. Non. Malheureusement non … Donc elle avait préféré qu’ils s’en tiennent là. Sauf que depuis quelque chose la dérangeait, la turlupinait, lui prenait la tête. Elle l’avait observé ces derniers temps. Et ces derniers temps il semblait … Avoir quelque peu changé. Insensiblement différent. Ca, elle avait commencé à le remarquer en le voyant recalé avec froideur et flegmatisme toutes les gonzesses, Sienna la première, qui lui tournaient autour dans la salle commune. Le Tom qu’elle connaissait aurait profité d’elles, ou au moins pour essayer de la rendre jalouse en s’affichant avec d’autres filles. Hors il n’avait pas fait, et malgré ca ne lui adressait pratiquement plus aucun regard. Ses responsabilités de Préfet. Désormais il semblait prendre tout ca beaucoup plus au sérieux, se montrait beaucoup plus assidu, responsable, mâture. Il ne collait plus les autres parce que ca l’amusait, se montrait à la fois plus régulier et ordonné dans les devoirs que son insigne incluaient. Il faisait règner le calme dans la salle commune sans son aide, enlevait même des points aux Serpentard quand ils dépassaient les bornes. Au fur et à mesure, un sentiment de respect était né dans la poitrine de la jolie russe quand elle le voyait. Froid, digne, mâture et … Confiant. Voilà tout ce qui pouvait désigner Tom ces derniers temps. Tout dans son attitude, sa conduite, sa façon, traduisant une assurance infinie, un sang-froid étonnant, le flegmatisme de celui qui sait qui connait sa force, qui sait qu’il est supérieur sans avoir besoin de le montrer. Trop … Trop la classe quoi. Petit à petit, elle se sentait perturbée en présence du beau brun. Mais pas de la même manière qu’avant. Mais son trouble avait atteint son paroxysme quand ils avaient été mis ensemble, en binôme, lors du cours de Potions. C’était il y a trois jours. Peu de mots avaient été échangés. La russe ne sachant sur quel pied danser, et Thomas certainement troublé par son silence inhabituel. Tout ca c’était passé comme dans un rêve pour elle, elle n’en gardait pas un souvenir distinct. Elle avait été comme dans un état second. Mais ce dont elle était sûre, c’est qu’elle avait dû se faire violence pour éviter de le dévisager toutes les trente secondes. Il avait changé. Il dégageait quelque chose de différent. Il n’était plus le même. Et il était beau. C’était tout ce dont elle était sure, le reste elle pataugeait … En plus,...

-« … Donc, tu me suis ma chérie ? »

Aleera sursauta, sortit trop vite de sa rêverie par le jeune homme qui l’entrainait derrière lui hors de la salle commune. Heu … Oui, ma chérie, absolument. Aleera résista à l’envie de lui remettre les points sur les i, quand elle repensa au fait que son plan de base était de se taper ce faible d’esprit pour se prouver que son trouble envers Tom n’avait été qu’occasionnel, pour l’éradiquer. Faisant marcher ses neurones, elle essaya de se rappeler ce qu’elle avait bien pu dire –enfin, à quoi elle avait bien pu acquiescer- pour qu’il sourit d’un air si béat. Elle comprit, quand il s’arrêta depuis une salle de classe vide, entra, et commença à ouvrir sa braguette. Et avala de travers. COURS LEE COURS ! Elle fit un bond en avant, stoppant les mains du jeune homme quand celui-ci s’apprêtait à tomber le pantalon. Il lui jeta un regard profondément étonné. Elle déglutit quand il lui jeta un regard pervers au possible, interprétant mal son geste, puis se ressaisit. Il lui jeta un regard méfiant.

-« C’est quoi le problème ? »
-« Mais y’a pas de problème … ! Juste que … Que bon voilà, comme ca, dans une salle de classe … Il faut me mériter un tantinet quoi. Tu es joueur ? Je te jure que tu ne le regretteras pas. »

Petit regard aguicheur au possible. Et hop, elle se la joue scénario moyenâgeux en le disant qu’il était son preux chevalier et qu’il se devait de lui prouver sa bravoure, or à défaut de trouver un dragon à occire, il devrait passer une série d’épreuves … dans la Forêt Interdite ! Oyeah Lee t’es trop une bosse. Con comme il est il va accepter ni une ni deux ! Mais quelle pirouette de rattrapage mes aïeux ! Et au pire s’il devenait vraiment trop insistant, elle se débrouillerait pour le perdre en dehors du sentier … Il accepta son petit jeu, avec un grand sourire, en lui glissant une petite phrase tellement obscène que censurée qui la fin frissonner de dégout. A vraiment, ce type était distingué …

Elle le laissa prendre un peu d’avance, tandis qu’elle reprenait sa rêverie. Elle en était ou déjà ? Ah oui, Tom. Et surtout, son trouble envers lui, qui s’était accrut depuis ce fameux cours de Potion. Outre la proximité avec le jeune homme qui l’avait toute retournée, en partant, elle avait prit sans le vouloir son sac … Oui, pas la peine de dire que ce jour là elle était totalement dans son monde. Bref, elle avait prit son sac, l’avait ouvert en pensant qu’il s’agissait du sien. Et avait trouvés les lettres. Les lettres. Les lettres que Tom avait envoyées à son père, lui disant qu’il était hors de question qu’il se marie à une fille qu’il ne connaissait pas. En parcourant ces lignes, c’est toute son âme qui s’était mise à trembler, chaque fibre qui constituait son être qui avait frémit quand elle avait parcouru ces lignes. C’était … C’était tout simplement indescriptible. Sa façon d’écrire, les tournures employées, tout … Tout ca l’avait étrangement émoustillée. A travers ces pages, ce n’était pas le Tom faiblard et pleurnichard qui s’exprimait. Non, c’était un Thomas confiant, un brin méprisant, posé, mâture, flegmatique, implacable. Tout ce qui lui avait fait défaut à l’époque semblait lui revenir depuis qu’elle l’avait quitté. Mais elle ne savait pas si elle devait s’en réjouir ou s’en affliger.

Ils venaient d’entrer dans le forêt. Elle ne s’était même pas aperçu qu’elle venait de traverser tout le château. Elle n’avait même pas levé le nez, avait juste laissé ses pas la guider. Jim l’attendait, un sourire plaquer aux lèvres. Bon sang, il avait un tête d’autiste quand il souriait, et les oreilles en chou-fleur … Enfin. Elle le prit par la main, l’entrainant derrière elle. Au bout de cinq minutes, ils se furent assez profondément enfoncés dans les bois, et se retrouvèrent dans une petite clairière ombragée, parcourue par les spectres de lumières que produisaient les rayons du soleil à travers les feuilles. Ne se préoccupant nullement de la beauté de l’endroit, Le Serpentard atrappa Lee par les hanches et commença à l’embrasser. Cette dernière lui rendait plus ou moins ses baisers avec l’entrain d’un condamné à mort qui part pour la chaise électrique, mais se dégagea pas de son étreinte. Tout cela était ridicule. Thomas était ridicule. Leur couple avait été ridicule. Brusquement, le brun la relâcha et fit un bond en arrière. Il jeta de fébrile regard de part à d’autre de la clairière, n’ayant tout à coup, plus aucune attention envers elle. Elle haussa les sourcils.

-« Qu’est-ce qui se passe ? Ne me dis pas que j’embrasse mal, je ne te croirais pas. Et je te rappel à tout hasard que rouler une pelle, ca se résume pas à se la jouer centrifugeuse en tournant sa langue comme un batteur électrique. Ah, et les poissons cru ne semble pas te réussir, tu … »
-« T’as pas entendu un bruit ? Quelque chose … Dans les buissons … »

Aleera soupira profondément, croisa les bras sur sa poitrine et leva les yeux au ciel d’un air irrité. Mais quel con ! Elle lui lança d’un ton acerbe que son esprit englué de testostérone lui jouait certainement des tours, ce qui ne réussi pas à le calmer. Au contraire, il lâcha un petit cri aigu quand en effet, un mouvement se fit ressentir dans un bosquet un peu plus loin. Rongée par la curiosité, Aleera s’approcha, en faisant tournoyer sa baguette dans sa main gauche. Le Serpentard la supplia pitoyablement de s’arrêter. Quand une nouvelle oscillation secoua le buisson, plus soutenue cette fois, il poussa un véritable hurlement et quitta la clairière à toute jambe. Aleera regarda l’endroit ou il s’était tenu quelques secondes plus tôt d’un air hébété. Ah d’accord … Ah ouais d’accord ! Ce mufle la laissait en plan, comme ca, alors qu’un danger de mort la menaçait peut-être ? Ouais ok on retient hein ! Connard va. Connard de bellâtre couard comme un lièvre ! La russe s’apprêta d’ailleurs à lui hurler, quand un autre mouvement secoua le buisson, suivit d’un éclair rouge. Elle se raidit, puis se décida à son tour à prendre ses jambes à sons cou. Elle slaloma entre les arbres, sauta par-dessus de buissons de ronces –et dieu sait que la mini-jupe c’est très très pratique pour ce genre de manœuvre-, tout en insultant Jim, pour avoir osé la laisser comme ca. En quelques minutes elle fut à l’orée du bois. Avec quelques brindilles coincées dans les cheveux, mais chut ca faut pas lui dire. Elle fit quelque pas, avant de se retrouver face à quelqu’un. Grand, musclé, de physionomie belle et régulière, athlétique, apetissant … Ce n’était pas Jim, mais Thomas. Sous l’effet de la surprise, elle s’immobilisa. Puis, elle rajusta son perfecto et lui adressa un sourire en coin. Etonné de me trouver ici ? Elle lui avait sourit certes, mais d’un sourire feint.
Tout. Tout mais pas lui. Pas lui, pas maintenant, pas ici.
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Thomas River

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Still Loving you |PV Thomas River _
MessageSujet: Re: Still Loving you |PV Thomas River   Still Loving you |PV Thomas River EmptyVen 1 Avr - 4:42

Il aurait du y penser avant. Avant de regarder dans le sac. Maintenant, il se sentait gêné, comme s’il avait fait quelque chose qu’il ne pouvait pas. Comme s’il était entré dans un territoire interdit et inconnu. Sauf que voilà, quand on se retrouve avec le sac d’Aleera Bielova en main, il est dur de résister à la tentation. Mais le mot ‘dur’ ne fait pas partie, ou plus partie, du vocabulaire de Thomas. Donc, il avait résisté. Attendant patiemment de retrouver Lee dans la salle commune et de lui rendre son sac. Sauf, qu’allez savoir pourquoi, la jeune fille avait déserté la salle commune et était introuvable. Donc bon, le temps passait et le devoir de Potion attendait toujours. Alors, élève modèle, si, si, Tom avait ouvert le sac. Rien de spécial en fait, juste un sac de fille. C’était bizarre de trouver des sachets –vides- de préservatifs dans un sac de fille, non ? Mouais, pas tant que ça quand on la connaît, en fait. Mais bon, ça l’avait mis mal à l’aise, le pauv’ chou.
Et il s’était tapé une punition parce qu’il n’avait pas fait le devoir de potion. Quand on vous dit que le monde est injuste.

Et trois jours plus tard, ce malaise ne passait pas. Il avait croisé Aleera, ils s’étaient mutuellement rendu leurs sacs, mais quelque chose d’étrange déroutait encore Tom. Les préservatifs ? Non. Enfin, un peu, il aurait bien aimé qu’elle ne fasse pas le choix de le plaquer, qu’elle lui laisse une énième chance mais… mais maintenant, c’était fini. C’était fini, vraiment. Quelque chose s’était cassé en Thomas. Ou peut-être, au contraire, s’était construit. Quelque chose qui faisait peur, quelque chose qu’il n’osait pas affronter. Quelque chose dont il se rendait à peine compte tant ses pensées étaient obsédées par les derniers évènements. Et cette chose qui s’était cassée ou construite, avait donné au serpent un nouveau regard sur le monde. Et avec ce regard, il ne voyait plus Lee de la même manière. Il la voyait en aguicheuse, en chauffeuse, en fille de joie. Quand il la voyait sur les genoux d’un gars, il n’arrivait même pas à ressentir de la jalousie. Juste du dégout. Et ça le rendait triste parce qu’il savait qu’il l’avait aimé. Et qu’il l’aimait toujours, mais différemment. Alors, non, ce n’étaient pas ces préservatifs qui le titillaient tant. Ca c’était juste embêtant sur le moment même. Alors quoi ? Thomas ouvrit son sac et la vit. Ou plutôt, ne la vit pas. La liasse de lettre de correspondance entre son père et lui. Il déglutit. C’était ça, c’était ça le malaise. Aleera aussi avait ouvert son sac. Sauf, qu’elle ne l’avait pas refermé directement. Oh, non, non, pas ça >< Elle n’allait pas comprendre. Elle n’allait pas comprendre que ce n’était pas pour elle qu’il avait envoyé toutes ces lettres. Non, il l’avait fait pour lui. Pour lui seul. Car, elle l’avait jeté, elle l’avait laissé seul. Alors, il n’avait plus le choix, il ne pouvait plus le faire pour elle… Thomas ne voulait pas qu’elle se méprenne. Il ne voulait pas qu’elle se dise qu’il se sentait triste. Qu’elle le prenne pour un faible… Et puis, Lee risquerait de se sentir coupable, Tom ne voulait pas qu’elle soit triste à cause de lui. D’ailleurs, c’était désespérant de constater à quel point ses parents s’accrochaient à ces fiançailles malgré les conseils de la ministre... Désormais, malgré les lettres incessantes de Tom –harceleur professionnel, éduqué par Aleera- , les parents River ne répondaient plus que par des mots brefs et courts qui laissaient sous-entendre qu’ils n’étaient pas prêt à créer un dialogue inter-génération. Désespérant, vraiment. Mais voilà que la liasse de brouillons avait disparue. Et voilà que la personne qui devait le moins lire ces lettres les avait surement lues.
Génial.

Thomas se jeta sur son lit. Il fallait qu’il arrête de penser à ces lettres. Le week-end prochain, il avait rendez-vous avec Meg. Ils iraient ensemble au bal et il serait son cavalier. Ca faisait longtemps qu’ils n’avaient plus dansés ensemble. C’était un grand manquement et le serpent était content de pouvoir bientôt y remédier. Et puis, il faudrait qu’il lui parle à Meg. La gorge nouée, Thomas se leva et sortit un album photo d’une armoire. Il se coucha à plat ventre sur son lit et ouvrit une page au hasard. Lui et Moïra, à dix ans. La photo animée, montrait les deux enfants en train de grimper à un arbre de la propriété. Trop choupi. Tom tourna les pages pour arriver vers la fin de l’album. Et il y arriva, les vacances de sa deuxième année. Un mois de juillet entier passé avec Meghan. Un des meilleurs mois de sa vie, surement. Là petite Meg semblait heureuse sur les photos, elle souriait et riait. Cela faisait presqu’un mois qu’il ne l’avait plus vu sourire. Thomas serra les poings très forts. Il regarda la chevelure brune de son amie danser sur les photos, passer d’une photo à l’autre, danser. Il avait parlé avec Derek. La conversation avait été longue, douloureuse, un peu mazochiste. Mais constructive aussi. Ca lui avait permis de se sentir moins coupable. De faire la paix avec lui-même. Mais malgré tout, la nuit, il se revoyait poussant Derek, Derek cédant et créant un incendie.
Il arriva enfin sur la photo qu’il cherchait. Elle était décollée et toute cornée tellement il l’avait prise en main ces derniers jours. Sur la photo, on voyait un paysage doré. Le blé et le soleil se faisaient reflet tandis que le ciel bleu éblouissait, même des années après la prise de la photo. Et on voyait deux personnes qui couraient dans le champ doré, aussi. Un jeune garçon de 13 ans avec une petite fille sur ses épaules. Ils riaient. C’était Meg qui avait pris la photo, Tom s’en rappelait bien. Le garçon de 13 ans, c’était lui bien sur, Tom. Et la petite fille qui s’accrochait à sa tête avec, dans les yeux, un peu de peur mêlé à la joie, cette petite fille, là, c’était Piou. Une Piou minuscule. Toute légère et toute fragile, Thomas arrivait à la porter sur ses épaules et à faire des sprints sans aucun effort. Pendant cet été, Piou avait un peu remplacé Moïra, même si Tom ne l’aurait avoué pour rien au monde. En regardant la photo, le Serpentard se souvint que juste après que la photo ait été prise, il avait trébuché. En tombant, il avait eu peur comme jamais. Peur que Piou se fasse mal. Mais non, lorsqu’il s’était relevé, Piou était par terre en train de rire à gorge déployée. Thomas avait voulu la gifler de lui avoir fait si peur. Il a toujours été violent, surtout lorsqu’il avait peur. Mais, il avait juste ris de soulagement avec elle et avait commencé à la chatouiller. Il s’était retenu de ne pas trembler tellement il était encore sous le choc, et s’il lui avait fait mal ?
Thomas referma l’album d’un geste sec.

Chaque personne représente quelque chose de spécial pour nous. Et lorsqu’on perd ce ‘quelque chose’, un manque se créé et notre personnalité change. Pour le Préfet, il y avait eu deux disparitions et chacune l’avaient profondément changé sans même qu’il ne s’en rende compte. Avant, Thomas était narcissique, prétentieux, égoïste, crâneur et tout ce qu’on peu imaginer d’agaçant chez un puriste de son rang. Puis, Alex était mort. Tom avait appris le doute. Il se sentait tellement coupable qu’il n’arrivait plus à voir la propre culpabilité d’Alex dans l’affaire de sa propre mort. En quelques mois, le Serpentard avait changé du tout au plus, devenant quelqu’un de peu confiant et de mou, sa cachant derrière ses vieilles habitudes. Et puis, il y avait eu Piou. La mort de Piou l’avait changé plus encore que celle d’Alex ; elle l’avait fait grandir. Après avoir appris le doute, Tom appris à le surmonter. Savoir que l’on n’est pas infaillible mais faire avec, c’est ça la maturité. Et c’est ça que Piou lui avait offert. Thomas gardait cette offrande précieusement au plus profond de lui, si profondément qu’il ne se rendait même pas compte qu’il la possédait. Il ne connaissait pas son changement et s’étonnait de voir que tout le monde, autour de lui, devenait différent. Jamais il ne pensa que c’état lui, qui avait fais un pas en avant. Il avait enfin rejoint Moïra de l’autre côté du roncier, il s’était piqué de nombreuses fois, mais il y était. Sain et sauf.

Thomas descendit dans la salle commune. Un fille de cinquième le regarda dans le blanc des yeux et gloussa. Flippant. Le Préfet ne lui accorda pas même un regard, il recherchait sa meilleure amie. Mais Meg était absente, comme toujours. Elle restait enfermée dans le dortoir des filles lorsqu’il n’y avait pas cours. Par contre, il y avait Lee et… et son nouvel amoureux, apparemment. Ils se bécotaient tranquillos sur un fauteuil sans prêter la moindre attention au regard dégouté de la populace. Eeeerk. Aleera se rendait-elle compte qu’elle se rabaissait quelque peu en se mettant sur les genoux d’un mec aussi crade ? En tout cas, il n’y avait aucun regard jaloux, contrairement à d’habitude, qui fusaient vers le couple. Trop triste >< Aleera, mais que fais-tu ? Et puis, c’était un peu vexant pour Tom… Parce qu’au final, Lee semblait vraiment avoir mauvais goût, or elle était sortie avec lui… Non, sans rire, passons ses ex au peigne fin ; Tout d’abord, citons le pire, Gray. Oui, oui, LE Gray. Alors, si Lee sortait avec des mecs comme ça, c’était le début de la fin (seule Meg était pardonnable à ce sujet). Puis, Ducan, un Poufsouffle détestable qui était d’une sociabilité affolante. Un crétin. N’oublions pas, Dragonneau, un fol illuminé qui adore tout ce qui est bestiole inexistante. Pas méchant, mais un peu limité. Potter, Albus. Sérieux, un Potter. Bon, Tom ne le connaissait pas personnellement mais c’était très douteux cette histoire. Oublions Sanders, il ne faudrait pas que Thomas pète une durite- namého, Sanders il est réservé à sa sœur depuis la nuit des temps ><. Et puis quelques autres qui ne sont, soit trop vieux en date pour être cité, soit pas spécialement intéressant ou dérangeants. Ah, oui, et n’oublions pas l’attirance légendaire d’Aleera pour Malfoy, ce rat blanc. Et maintenant ce Jim… Franchement, c’était très, très, très vexant et très inquiétant.
A propos d’inquiétant, il faudrait que Tom se pose des questions sur le pourquoi du comment il connaît tous les exs de Lee, c’est assez étrange. Oh, mais, si, on sait pourquoi il les connaît ! Parce que Lee n’a jamais eu de scrupules de parler de ses relations passée à Thomas ! Oh, ok, ce n’est pas si inquiétant que ça finalement, c’est au contraire très naturel.
Bon, bon, bon, se calmer. Surtout ne pas voir que les côtés négatifs de Lee, ça pourrait gâcher leur amitié. Sauf qu’elle semblait très tendue ses derniers temps et Tom se demandait si l’amitié leur était encore possible. Rhhaaa, mais c’était elle qui l’avait plaqué, non ? C’était elle qui aurait du insister pour ‘rester amis malgré tout’, et c’était Tom qui aurait du fuir Aleera. Mais non. C’était le monde à l’envers. D’ailleurs, puisqu’on parle de Lee… il faudrait penser à lui demander les lettres- il y avait encore un brouillon dont il avait besoin parce qu’il ne l’avait pas encore recopié au propre. Le Préfet était en train de se demander si oui ou non, il allait interrompre l’embrassade Jim/ Lee, quand il vit Dominique Weasley sortir en trombe de la salle commune. Sa gorge se serra. Il savait où elle allait. Depuis la mort de sa meilleure amie, Domi évitait tout le monde, particulièrement ceux qu’elle aimait le plus. Thomas avait parlé avec Derek, il parlerait avec Meg mais il faudrait aussi qu’il parle à la jeune Weasley. Bon, on ira quérir le brouillon plus tard, pour l’instant allons jouer le preux chevalier.

Thomas sortit rapidement de la salle commune pour se jeter à la suite de Domi. Mais elle avait déjà disparu. A sa place ; Sienna. Et, merde ><

« Oh, Tom, je suis déééééésolééééeeeee ! J’ai vu ce que cette pute d’Aleera faisait ! Embrasser un mec devant toi, c’est vraiment super salaud, super puéril et super gamin ! Si tu veux parler je suis là, tu sais que tu peux toujours … »
« Laisse-moi deviner, coquilles Saint-Jacques sautés à l’ail avec de la sauce piquante. »
« Pardon ? Euh, ah, ouais, c’est ce que j’ai mangé… comment tu sais ? »
« Parce que, pour ce qui n’est pas accroché dans ton appareil dentaire, tu viens de me le cracher dessus. Excuse-moi, je dois aller vomir. »

Bon, vite retrouver Domi avant que quelqu’un d’autre n’arrive. Et surtout, ne pas vomir. Sérieux, l’année passé, Sienna c’était quelqu’un de bien. Enfin, non, mais quelqu’un de supportable. Et puis… et puis, c’était devenu Sienna comme on la connaît maintenant. Une truie bipède. Remarquez, c’était un grand pas pour l’évolution des ovins. Evidemment, elle n’était pas encore capable de distinguer ‘quelqu’un d’indifférent à une situation’ et ‘quelqu’un de sensible à cette même situations’. Et elle faisait aussi une différence entre deux synonymes ‘puéril’ et ‘gamin’. Mais bon, ça viendrait avec le temps et l’exercice.

Tom arriva dans le par cet se dirigea vers le lac. Derrière un grand chêne, il retrouva la petite Domi qui tenait les genoux serrée contre elle, sa tête levée vers le soleil était éclairée par une lumière chaude. Elle avait les yeux fermés. Ses bras tremblaient un peu. Le Préfet s’assit à côté d’elle en silence et Dominique rouvrit les yeux pour le regarder s’asseoir. Son regard était sombre et quelque peu menaçant. Elle était devenue tellement agressive, tellement sur ses gardes. Thomas lui sourit. Il avait envie de la protéger contre cette peine qui l’étouffait mais il savait qu’il ne pourrait rien. Alors, il la protégerait contre les autres. En souvenir de Piou.

« On bronze, mam’zelle ? »
« Laisse-moi, Tom. »
« Excuse-moi, mais je ne suis pas assez méchant pour ça. »
« J’ai des doutes. Je suis persuadé que tu bien plus méchant que ça encore. »
« Oui, mais pas avec toi. Tu as quoi à l’œil ? »
« Rien… »
« On dirait Moïra. »
« Ne dis pas ça. Je t’ai demandé de partir, au fait. »
« Tu as raison, je devrais aller prévenir Rox que tu t’es fait tapée. »
« NAN, Laisse Roxanne en dehors de tout ça. Je ne veux pas la voir. »
« Alors ? »
« Alors, c’est un sixième, Jim, qui m’a tapé. »
« Oh… je me disais bien qu’il avait une tête de con. »
« Tu avais quelques aprioris, aussi… Tu pars, oui ou merde ? »
« Pourquoi il t’a tapée ? »
« Parce que je l’ai tapé quand il a parlé un peu légèrement de Piou… je cite ; ‘un blaireau cuit à point mais toujours aussi incomestible’ »
« IL A DIT CA !? »
« Ouais… si tu veux mon avis, Aleera ne pourra pas avoir de relation avec lui… »


Il y eu un petit silence. Thomas serrait les poings. Bon, que ce crétin embrasse son ex de manière dégueulasse, ok. Rien à foutre. Qu’il tape Dominique, c’était déjà plus grave. Bien plus grave. Mais qu’il insulte Piou… Thomas allait le tuer. Les deux Serpentards restèrent quelque temps à parler, Domi rappelant souvent à Tom qu’elle lui avait demandé de partir mais commençant peu à peu à sourire, et Thomas profitant du soleil.
Cool, il avait une nouvelle protégée. C’était bien.

Dominique se leva et partit. Elle voulait retrouver Mélanie, selon elle. Mais le Préfet en doutait, il savait bien que lorsque la nuit arrivait la petite Weasley ne pouvait plus s’empêcher de penser à ce néant qui avait absorbé son âme sœur. Pendant la nuit, elle pleurait tout ce qui lui restait de larmes. Alors, Tom la laissa s’éloigner en la regardant, sans mots. Il n’y avait pas de mots pour rassurer une âme qui a perdu sa jumelle. Thomas ne le savait que trop bien. Assis contre son arbre, Thomas soupira. Maintenant, il faisait partie des Basilics. Il fit une petite grimace en pensant à sa réaction quand sa sœur lui avait annoncé qu’elle avait créé ce groupe sans même l’avertir. Sa réaction ? Rien. Absolument, rien. Sous le choc de la perte de Lee et de Piou, il avait haussé les épaules et posé les questions avec un calme effroyable. Après quelques minutes de réflexion, il avait dit à Moïra qu’elle aurait du l’avertir. Lui faisait-elle si peu confiance ? C’était vexant. Bon, d’accord, leur futur était en jeu mais… mais bon, Tom c’était le prince du mensonge et des cachoteries. Il avait été éduqué avec Moïra. Mais bon, sa sœur avait fait un choix et ce n’était pas le plus mauvais. Il l’avait accepté. Comme ça. Et maintenant, assis contre cet arbre, sa propre réaction l’étonnait. Il sourit.
Puis se leva.

Alors qu’il marchait vers le château, il entendit un bruit de course. Se retournant, il vit Jim. Le Préfet grinça des dents. Viens mon ami, viens ♥ Et obéissant comme le petit chien qu’il était, Jim continuait de courir vers lui. Thomas mit son pied en travers de sa route. Jim s’écrasa sur le sol. MOUAHAHAH, trop bien *-* Le serpent s’abaissa vers son congénère et l’attrapa par les cheveux. « ALORS C’EST VRAI QUE TU INSULTE ELLUNDRIL !? » « Kwwwa, mwwwa ? » OH, la voix de crapaud ! Tom sourit. Un sourire un peu effrayant qui laissa dépasser deux canines. *mode panthère on* Il tira sa baguette de sa poche et l’appliqua sur la joue de Jim. Doucement, calmement, légèrement. On aurait dit une caresse. Sauf que quand il retira sa baguette, un large sillon sanglant coupait la joue de Jim. Toute expression avait disparue du visage de Tom. Imperturbable, il regarda Jim tenter de se lever, trébucher, puis se relever enfin et courir le plus rapidement possible. Les yeux bleus de Thomas se reflétaient dans le soir. Ils étaient glacés.
Puis, soudain, il se releva. Ce petit crétin n’était pas sensé être avec Lee ? Il venait de la forêt interdite… Oh, non, qu’est-ce qui s’était passé ? Le Préfet serra les dents. S’il était arrivé quelque chose à Aleera, il le tuerait. Vraiment. On ne touche pas à la seule femme qu’il n’ait jamais aimée. Mais si maintenant c’est du passé, Aleera est une intouchable, Aleera ne peut pas se faire abandonner dans un endroit aussi dangereux que la forêt interdite. Inquiet, Thomas se dirigea à grands pas vers la forêt. Si quelque chose était arrivé à son amie… non, c’était impensable.
Alors qu’il arrivait devant les premiers arbres, Aleera apparu. Elle s’immobilisa. Le fixa. C’était quoi cette anxiété sur son visage ? Il s’était passé quelque chose ? Elle semblait tendue. Oh, Jim, qu’est-ce que tu as fais à mon amie ? >< Malgré son air un peu tendu, Lee lui sourit. Thomas lui rendit son sourire, interrogateur.

« Ouf. Je te croyais morte. »

Le tout annoncé avec un sourire éclatant. ‘tain, il est méga bizarre ><
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Aleera I. Bielova

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Still Loving you |PV Thomas River _
MessageSujet: Re: Still Loving you |PV Thomas River   Still Loving you |PV Thomas River EmptyVen 1 Avr - 22:57

Ah mais quand elle allait choper cet abruti transgénique à peine plus courageux qu’un piaf sortant de l’œuf … Pff, lui faire la peau serait bien mal payé. Oh, elle réfléchirait à sa punition divine plus tard. Nan mais merde quoi ! Laisser sa – peut-être - future copine toute seule dans les bois alors qu’il y a à priori un truc louche pas bien loin. Bonjour, aux Awards des gros machos britanniques pleins de testostérone je voudrais proposer Jim Evans, qui laisse la gonzesse à qui il fait du grunge depuis une semaine seule dans une forêt peu avenante … Ah mais oui, là elle l’avait totalement en travers de la gorge. Nan mais, cet espèce de grand singe essayait de la chauffer depuis que la bruit de sa rupture avec Tom s’était répandu, et autant dire que la drague c’était pas vraiment son fort, mais il la laissait en plan dans une situation potentiellement dangereuse. Aleera avait beau se le répéter en long en large et en travers, sa fureur ne faisait que grandir. Elle allait pourrir la vie sociale de ce mufle, et pas qu’un peu. Nan mais fallait la voir quoi ! Déjà elle avait manqué de déchirer sa jupe, ensuite elle était toute décoiffée avec en bonus quelques brindilles dans les cheveux … Aleera des bois \o/. Elle aurait pratiquement tué pour avoir un miroir et se refaire une beauté, mais –malheureusement ?- tout ce qui lui faisait face, c’était Thomas River. Hé oui, le grand, le beau, le ténébreux, le cynique Préfet des Serpentard. Presque inconsciemment, ces derniers temps elle l’avait évité. A cause des lettres ? Peut-être. Enfin, de toute façon ca ne la regardait pas. D’ailleurs elle comptait les lui rendre immédiatement. Les sortir de la poche de son perfecto, les lui tendre comme si de rien n’était, et lui assurer qu’elle ne les avait pas lu, pour éviter de le mettre mal à l’aise. Parce que oui bon, forcément elle n’avait pas pu résister à la tentation de les survoler, or ce qui figurait à l’intérieur n’était certainement pas fait pour être connu de tous. Et encore moins d’elle. Enfin, de toute manière, est-ce que ca la regardait vraiment ? Est-ce que c’était elle qui se faisait des idées dans son putain d’égocentrisme, ou bien est-ce qu’il remettait les points sur les i à son père parce qu’il l’avait mauvaise que leur relation ait pris fin en partie à cause de ce mariage arrangé ? Alors là, elle pataugeait. Elle avait peur de se faire des idées, et étrangement d’être désillusionnée. Mais pourquoi, bof, mystère. Mais d’un côté elle-même avait du mal à comprendre les méandres de sa propre personnalité. Pourquoi est-ce que depuis qu’ils avaient cassé, elle ne pouvait s’empêcher de le dévorer du regard dès qu’elle en avait l’occasion ? Pourquoi est-ce qu’elle aurait aimé allez lui parler, tout simplement, dans un endroit tranquille, pourquoi est-ce qu’elle aurait souhaité passer des jours entiers à l’écouter, pourquoi est-ce qu’elle aurait vraiment souhaité repartir sur de meilleures bases pour le connaitre plus en profondeur, et pourquoi elle avait ce poids qui lui enserrait la poitrine quand elle pensait à tout ce qu’elle lui avait fait subir ?! Parce que Thomas l’avait aimé, dès le début, mais qu’elle elle avait commencé par jouer avec lui. Puis elle l’avait sans cesse blessé, sans s’en rendre compte parfois, mais n’avait pas été ce qu’on peut qualifier de «réglo’» avec lui. Et étrangement, ca la mettait extrêmement mal à l’aise ces temps-ci. Et elle ne comprenait pas pourquoi. Elle avait presque toujours agit ainsi avec les hommes, alors pourquoi maintenant elle se sentait coupable ? Pourquoi elle s’en serait des gifles tellement les souvenirs du visage atterré de Tom pendant leurs disputes la hantaient ? Pourquoi elle s’en serait arraché les cheveux de frustration quand elle se disait qu’en fait, elle l’avait à peine remercié lors du Carnaval ? Alors qu’il lui avait sauvé la vie ? Trop de pourquoi et trop peu de parce que. Voilà, ca c’était la seule certitude qu’elle avait en ce moment. Trop de questions et pas assez de réponses. Bon. Bah c’est déjà ca de dit non ? Maintenant, trouver le pourquoi du comment tu reste muette et silencieuse face à lui, ce masque d’ironie légère sur le visage, toi qui a tellement la tcatch habituellement.
Aleera resta tout aussi tendue quand Tom lui rendit son sourire, visiblement un peu étonné par son attitude. Ne t’en fais pas mon grand, je ne comprends pas plus que toi … Le sourire du brun se fit encore plus éclatant quand il lui lança, tout sourire, qu’il la croyait morte. Morte ? Hé bah … Aleera haussa les sourcils d’un air désabusé et fourra ses mains dans les poches de son perfecto. Elle pencha la tête sur le côté et dévisagea Tom d’un air amusé.

-« Tu me croyais … morte ? Hé bien monsieur River, quelle manière délicate de saluer vos paires ! » Elle s’interrompit, chassant d’un geste impatient une brindille qui pendait dans ses cheveux. « Ce n’est pas parce qu’il est coutume dans les films Moldus de voir une héroïne blonde platine passer à la casserole en long en large et en travers qu’il est utile de s’inquiéter pour moi outre mesure. »

Dit la fille qui vient de sortir en courant de la Forêt Interdite. Mais d’un ton plus amusé que moqueur, bien sur. Ne cherchant, pour une fois, pas trop à s’étendre sur son aventure, elle se mordit légèrement la lèvre inférieur. J’y vais j’y vais pas ? Elle s’était promis qu’elle lui rendrait ses lettres la prochaine fois qu’elle le verrait, pour éviter que quelqu’un d’autre mette la main dessus. Mais d’un côté il la soupçonnerait forcément de les avoir lut, à juste titre d’ailleurs. Or pour éviter des nouvelles tensions entre eux, il serait préférable qu’elle garde pour elle les mots qu’elle avait survolés. D’ailleurs elle avait pris soin de replier les lettres méticuleusement, en prenant garde à respecter les précédents plis et à ne pas trop les froisser. Et comme elle l’avait plutôt bien fait, normalement, c’était ni vu ni connu je t’embrouille. Néanmoins elle éprouvait un certain malaise à l’idée de les lui rendre. Maintenant qu’elle savait, elle ne savait plus trop sur quel pied danser … Peut-être aurait-elle dut lui demander des explications, peut-être que cela l’aurait aidé à y voir plus clair, peut-être qu’elle aurait put apporter un peu de lumière sur les zones d’ombres qui se dérobaient en elle ces derniers temps. Oui, peut-être. Peut-être mais aujourd’hui, Aleera n’était pas d’humeur joueuse. Cette situation la mettait doublement dans l’embarras. De un parce qu’elle pédalait totalement dans la semoule, de deux par que pour une fois, ce n’était pas elle qui fixait les règles. Et elle se sentait démunit. Démunit face à des sentiments et des sensations qu’elle aurait préféré ignorer, démunit face à des évidences qui pouvait paraitre cruciales mais qu’elle préférait faire taire. Faire taire, enfermer dans une petite boîte tout au fond d’elle et jeter la clef, enterrer mille lieux sous terre, bruler, déchirer, faire disparaitre. Pour ne pas avoir à se poser des questions qui faisaient peur, pour ne pas se sentir écrasé par l’évidence, pour ne pas ployer sous la vérité. Il fallait qu’elle se voile la face, qu’elle adopte tout bonnement une attitude butée qui la préserverait d’elle-même. Mais d’un côté, elle ne le souhaitait pas. Curiosité ou intérêt malsain, espoir infondé, aspiration abusive, ou quelque chose dans ce gout là, mais elle se refusait à tout bonnement fermer les yeux. Se voiler la face ne faisait pas partit de ses us. Elle préférait nettement jouer carte sur table, dire les choses à plat, se la jouer franc jeu. Sauf que là, elle n’y arrivait pas. Elle savait qu’elle n’arriverait pas à se montrer franche avec Thomas comme elle l’était d’habitude. Elle le souhaitait, oui et non. D’un côté elle avait horreur des faux semblants. De l’autre, cette chose qu’elle n’arrivait –ou ne voulait- pas identifier lui faisait une peur bleue. C’est tiraillée entre sa spontanéité et sa crainte qu’elle était destinée à évoluer. Prise entre deux feux, le mensonge suave et la vérité dure. Et cette situation ne lui plaisait pas beaucoup plus. Mais peut-être, peut-être que quand elle aurait réussi à faire le point sur toute cette situation elle aurait prit assez de recul pour choisir son camp ? Peut-être qu’au bout d’un moment, elle verrait s’il était plus simple pour elle de se mentir ou de jouer franc jeu ? Avec du recul. Parce que là, elle était en plein dedans. Sans réussir à démêler le pour du contre.

Alors elle allait agir comme elle l’avait toujours fait jusqu’à présent ; à l’impulsion. En se laissant guider.
Elle releva les yeux ver son interlocuteur. Beau. C’était la première chose qui lui venait à l’esprit. Tom était beau. Mais plus à elle. Plus pour elle. Elle était désespérément beau mais plus pour elle. Et elle commençait à être désespérée tout court. Enfin, il ne fallait pas qu’elle pense à ca. Après tout c’était elle qui l’avait plaqué avec perte et fracas, pas le contraire. Et ses prétendus changement n’étaient peut-être qu’une illusion, une idée qu’elle s’était faite. Préférant laisser tout ce là de côté et juger par elle-même, elle lui adressa un sourire un peu plus doux que les autres, sans vraiment s’en apercevoir. Elle retira sa main de la poche de son perfecto en cuir de Magyar, en sortant les lettres. Elle les lui tendit, d’un geste lent et assuré.

-« Ah oui, j’avais gardé ca. Petite étourderie de ma part, mais ne t’inquiète pas je ne les ai pas lut. »

Elle lui laissa le temps de les prendre, et prit une grande inspiration, avant de poursuivre. A l’impulsion on a dit.

-« Ecoute Thomas … Je tenais à m’excuser. Pas pour quelque chose de particulier. Juste pour mon attitude envers toi ces derniers temps. Je n’ai pas toujours été très … Correcte avec toi. Alors que, je le vois maintenant, tu essayais de faire des efforts. Alors qu’avec moi, ca devait être assez difficile. Si je pouvais revenir en arrière, si je pouvais refaire les choses, je ferais en sorte d’avoir été moins injuste avec toi, moins imbuvable, d’avoir tenté de te ménager. Même si les regrets n’apportent pas grand-chose si ce n’est de la culpabilité, je tiens à te faire savoir que maintenant, j’ai laissé mon orgueil de côté pour reconnaitre mes tords. …Et là je me donne en spectacle de manière ridicule, aussi. »

La ruse interrompit là son laïus. Elle se mordit l’intérieur des joues. Raah, elle avait tout gagné ! Maintenant en plus de la prendre pour une dingue hystérique, il allait la prendre pour une débile ! Ah oui, franchement on applaudit ! Et une ovation pour Aleera la boulette, une ! Enfin bref … Y’avait pas à dire, finalement agir à l’impulsion dans une situation pareille c’était pas la chose la plus intelligente qu’elle avait fait. D’un côté, elle se sentait mieux, de façon totalement infime, de s’être excusée à lui en bon et dû forme. Mais pas d’une manière aussi ridicule … Ah franchement, s’il ne s’enfuyait pas en courant dans la seconde, elle avait de la chance. S’il ne se mettait pas à la considérer bel et bien comme une folle, s’il ne s’esclaffait pas, tout simplement, devant de telles niaiseries, s’il ne rejetait pas ses excuses par fierté … Hé bien s’il s’abstenait de faire tout ca, ce ne serait plus Tom. Même si elle s’attendait à quatre vingt dix neuf pour cent à se faire rembarrer, elle ne pouvait s’empêcher d’espérer. D’espérer trouver le nouveau Thomas qu’elle avait cru entrevoir au cours des semaines, de pouvoir palper sa nouvelle maturité sous ce visage si parfait, de découvrir une personne nouvelle, différente, qu’elle essaierait de décrypter. Mais encore une fois, ces espérances la ramenaient à son point de départ : elle ne savait pas du tout pourquoi elle agissait comme ca.
Ah, et pendant qu’elle y était, elle aurait voulu s’excuser de d’apparaitre sous un jour aussi pathétique, minable, tellement différent de la Lee qu’il connaissait. Et aussi s’excuser de ne pas l’avoir plus que ca remercier pour lui avoir sauver la mise pendant le Carnaval. Et s’excuser de ne pas avoir respecter ses sentiments. Et s’excuser de l’avoir laisser tomber comme une pauvre merde. Et d’avoir été aussi peu patiente avec lui. Et de ne rien trouver de plus constructif à dire pour leur première conversation sérieuse depuis des mois.
Mais elle resta silencieuse. Tandis que son teint se colorait chaque seconde un peu plus d’un saillait rouge pivoine.
Et oui, ca, c’est Aleera qui tombe son masque de tigresse pour laisser place au petit chaton.
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MessageSujet: Re: Still Loving you |PV Thomas River   Still Loving you |PV Thomas River EmptyVen 8 Avr - 10:11

[Déso, c'est tout petit, mais je voulais répondre avant de partir.]



Sans pour autant être un gars haineux et sadique, il fallait bien avouer que taper ça faisait du bien. Vraiment. Mais, mieux que de taper, un léger diffindo. Ca fait méga mal et ça fait méga peur. Parfait. Bon, d’accord, il était quand même un peu sadique sur les bords. Mais pas haineux. Mais depuis la mystérieuse mort de Nowaki Sâto, enfin mystérieuse pour tout autre que les jumeaux River, Thomas avait quand même pris un certain gout à voir le sang couler. C’en était parfois flippant tellement il faisait ça avec détachement et froideur. Flippant et étonnant. Même lui se surprenait. Franchement, avant s’il avait du tuer quelqu’un ça l’aurait rendu malade. Là, il en avait juste rien à foutre. Il avait peut-être juste un peu honte vis à vis de Piou, vis-à-vis de Meg, vis à vis de Domi, tous ces êtres qui l’aimaient et qu’il aimait et qu’il trahissait aussi. Mais à part ça, une froide indifférence avait fait place au lieu de le dévorer. Une indifférence mêlée à une certaine joie. Bon, ce qui avait aussi surprise le Préfet, c’était que la petite poupée de Moïra ne soit pas plus affectée que lui par ce meurtre. Mais bon, quand on y réfléchissait une poupée ça n’a pas de sentiment, son visage reste tout le temps neutre et insensible. Alors, au final, c’était évident que sa petite poupée de porcelaine soit indifférente à la mort de Sâto. Donc, les changements, aussi flagrant soient-ils n’étaient pas remarqués par Thomas mais en plus de ça, ça l’étonnait.
Donc, bon, Tom c’était un sadique qui avait des sentiments pour ses proches. C’est pourquoi voir Jim alors qu’il avait frappé Domi et insulté Piou, ça lui était insupportable. Et pire encore, il avait laissé Lee quelque part dans la forêt interdite. Le con. Donc, le côté sadique surprotecteur était ressortit. C’était plus fort que lui, il avait toujours été trop protecteur. Trop vite inquiet pour ses amis. Ca l’avait souvent mis dans des situations désagréables, comme la fois où il avait tapé son propre ami-Jérémy- pour protéger sa cousine, Constance. Naméo, touche pas ma famille T__T Mais c’était un instinct qu’il n’arrivait pas à repousser. Il avait toujours plus peur pour les personnes qu’il aimait que pour lui-même. Moïra était la plus grande preuve de cette protection aveugle mais elle n’était pas la seule à jouir de cet avantage. En cet instant, c’était Aleera qui était le sujet de ses inquiétudes. Thomas avait souvent été dans la forêt interdite et il ne connaissait pas la moitié du centième des dangers qui s’y trouvait. Et connaissant sa propre ignorance, il trouvait ça encore plus flippant de penser que Lee était toute seule là bas. Si ses prévisions étaient justes, bien sur. Mais bon, quand un prétendant de Lee court loin d’un endroit alors qu’il aurait du se trouver avec elle, il y avait toute les chances de la retrouver là-bas. Avec un petit sourire amusé, le Préfet se demanda ce que la jeune fille avait fait pour faire fuir un gars comme Jim. Bon, ça ne devait pas être spécialement drôle pour lui mais Aleera ne manquait jamais d’imagination quand il s’agissait de chasser quelqu’un d’indésirable. Enfin, le Serpentard ne savait pas si Lee considérait Jim comme un indésirable mais s’eut été rassurant que ce soit le cas.
Soudain, elle se retrouva devant lui. Soulagement. Et amusement, elle semblait un peu surprise. Il lui dit qu’il était soulagé de la voir vivante et elle leva les sourcils. Cette manière de pencher un peu la tête sur le côté avec un petit sourire au coin des lèvres, c’était tout elle ça. Malgré son air détendu, Thomas ne put s’empêcher de remarque que la respiration de la vipère était rapide et que ses cheveux avaient accrochés quelques brindilles. Trop mignon. Peut-être que, malgré l’infirmation de Domi, ils avaient quand même couchés ensemble. En tout cas, vu l’air de Lee ce n’était pas impossible. Aleera lui dit qu’il n’avait pas à s’inquiéter pour elle. Qu’elle n’était pas une blondasse dans un film moldu. Oh, mon Dieu, ça il le savait. Déjà, parce qu’aucune moldue ne peut être aussi belle que Lee. Et puis, parce qu’aucune moldue n’avait un caractère comme celui de Lee.

« Oh, excusez ma brusquerie, ma chère ! J’étais juste soulagée de te savoir vivante après avoir errée dans la forêt interdite qui est si dangereuse et, ainsi que son nom l’indique, interdite. »

Petit sourire craquant du joli garçon amusé. Elle était drôle, Lee, avec ses brindilles dans ses cheveux. Elle venait d’en enlever une mais il lui en restait encore quelques unes. Tom n’osa pas les lui enlever, il n’avait pas envie de trop s’approcher d’elle. Il ne voulait pas se retourner le couteau dans la plaie. Elle ne l’aimait plus alors, à quoi bon se faire mal ? Et puis, lui non plus ne l’aimait plus, alors il ne fallait pas jouer à des jeux aussi ambigus.

« Oh, mais je ne te comparais pas à une moldue ! En fait, je n’ai jamais vu de films moldus, je crois ^^’ Pardonne mon inculture, je crois que je me fais un sang d’encre pour mes amis au naturel. Même pas besoin de m’informer pour sur les moldus pour m’inquiéter… »


Thomas planta ses yeux dans ceux de son ex. Il aurait voulu les changer en yeux de panthères pour la faire rire comme autrefois mais, il le savait, ces yeux représentaient bien plus que ça. Ils représentaient toutes les fois où Lee lui disait qu’il lui plaisait. Tous des baisers, innombrables. Et puis, avant, il n’arrivait pas à contrôler ses yeux et donc ça arrivait à chaque fois qu’il avait des sentiments trop forts envers la vipère. Comme quoi, ses yeux voulaient dire beaucoup. C’était dommage, Tom aurait vraiment voulu lui faire peur en ayant des yeux brillants… Remarquez, c’aurait peut-être pas été si drôle que ça parce que la petite vipère semblait un peu perdue. Oh, tu t’es perdue ma petite serpentine ? Mais Tom il est là pour t’aider à retrouver ton chemin. Pour te prendre la main et te guider sur le chemin de l’amitié. Parce que c’était tout ce qu’il voulait, le jeune homme. Repartir du bon pied. Ils avaient eu leur chance à deux. Ca n’avait pas marché. Tant pis, ce n’était pas une raison pour gâcher leur amitié potentielle. Et puis, quand on y pense ça faisait six ans qu’ils se fréquentaient. Six ans qu’ils s’entendaient biens et avaient les mêmes amis à quelques exceptions près. Il y avait eu le coup de foudre lors de la chute de l’encyclopédie mais avant leur relation était amicale. Thomas voulait reproduire ce schéma. Tout en améliorant leur ex-relation de bonnes connaissances en la transformant en ‘très bons amis’. Mais le Préfet avait peur que leur relation soit vouée à l’échec. Ces derniers temps, alors qu’il y mettait du sien pour son boulot de Préfet, il se rendait de plus en plus compte que Lee était distante punissait stupidement des gens qui n’avaient rien fait. Il ne lui avait jamais rien dit mais ça le choquait un peu cette attitude si peu mature de la part d’Aleera. Il était loin, le Thomas qui pleurait tout seul dans les toilettes. Il était loin, celui qui fermait les yeux sur les défauts de Lee, énormes, les défauts parfois. (Dédicace à toi, ma Patate d’amûr, ma femme et ma racine préférée <3<3) Il était loin, mais il surveillait encore les gestes du nouveau Tom. Car ce nouveau Tom était perdu dans ce monde et, parfois, il regardait un instant en arrière pour demander conseil à son soi-même ancien. Mais, plus le temps n’avançait, et moins le nouveau Tom tournait la tête en arrière. Plus, il regardait en avant. Et moins il se rendait compte qu’il changeait. Et plus il se rendait compte que les autre changeaient.
Lorsqu’il avait campé sa tante devant la chambre de Moïra, il avait eu tout le temps pour réfléchir au monde et aux idées pour lesquelles il se battait. Car malgré ce Moïra disait, il ne passait pas son temps à l’embêter, les infirmiers y veillaient T__T C’est juste que la pauvre fille était complètement tapée par les calmants du coup elle n’avait plus conscience de rien. Donc, bref, il avait profité de son séjour en hôpital pour parler avec Parkinson et prendre conscience de ce que Mangemort voulait dire. Il avait compris et il avait accepté. Ensuite, il était rentré et avait commis un crime. Ca lui faisait bizarre de penser que si Meg l’apprenait ce serait la fin du monde alors que là il n’en avait rien à faire, mais abusé. Ca lui faisait bizarre mais ça lui faisait aussi de la peine. Car pour l’instant, avec Moïra, c’est Meg qui comptait le plus pour lui. Et il ne voulait pas la perdre…

Aleera semblait gênée. Oui, ça on l’a déjà dit beaucoup de fois. Mais avant, c’était juste normal, parce qu’elle était surprise de le trouver là. Là, c’était plus grand comme gêne. Elle lui tendit les brouillons de lettres, les sortants de son perfecto – il lui allait d’ailleurs trop bien ce perfecto *-*. Elle lui dit qu’elle ne l’est avait pas lu et qu’elle les avait pris par mégarde. Bon, ok, Thomas est naïf mais quand même, ça lui semblait un peu bizarre. Il soupira, un peu perdu. Il était partagé car en même temps, il ne voulait pas que Lee croie être la responsable de cette correspondance et qu’le croie toujours fou d’amour. Ca ne pourrait qu’envenimer les choses et empêcher une quelconque amitié, si elle croyait ça. En même temps, ça serait bien qu’elle les aies lues. Comme ça, elle savait qu’il avait assez de caractère pour contester son père. Comme ça, elle savait qu’il s’en foutait de se faire déshériter. Et puis, il ne fallait pas se voiler la face, sans Aleera il n’aurait jamais écrit toutes ces lettres. Alors, elle avait bien le droit de les lire.

« Petite étourderie ? De toute façon, ce n’est pas vraiment secret. Si tu veux les lire ? »

Il lui tendit les lettres à nouveau, dans un mouvement interrogatoire. Le petit serpent ne voulait pas la forcer à le lire mais en même temps, le fait de savoir qu’elle savait qu’il était prêt à entrer en guerre contre son père l’aurait rassuré.
Après ça, il y eu l’événement du siècle. Vraiment. Un truc de ouf malade. Aleera lui demande pardon. PARDON ? Elle lui demandait pardon ? Le Serpentard écouta sa tirade avec un petit sourire. Whaaw, alors ce n’était pas qu’une impression. Lee était vraiment différente. C’était trop mignon. Trop touchant. Trop inattendu. Aleera, c’était le genre de fille qui reporte la faute sur les autres, pas sur elle-même mais qui une fois qu’elle décide de demander pardon pour quelque chose, n’acceptera pas qu’on la contredise. Thomas l’avais compris depuis longtemps. Il lui offrit un sourire doux.
Que répondre ? Parce que, oui, il avait eu mal à cause d’Aleera. Il avait eu mal parce qu’il l’avait aimé alors qu’elle ne le considérait que comme un amant de plus. Et ça, ça c’était atroce. Mais, il s’était laissé faire. Pour lui, même s’il savait que tout cela n’était qu’un jeu, qu’un mensonge, il jouait et mentait avec plaisir. C’était le plus beau mensonge de sa vie. Un mensonge qui faisait du mal, mais qu’il avait accepté les bras ouverts. Lee n’était pas la seule responsable de son malheur, lui aussi, l’était d’une certaine manière.

« Tu n’es pas ridicule, Lee. Il n’y a que ceux qui se moquent de ceux qui ont le courage de demander pardon, qui sont ridicules. Tu sais, tu n’as pas tort quand tu dis que tu m’as fait mal. Je suis persuadé que ce n’était pas volontaire, mais ça ne change rien. Mais tu n’es pas coupable du fait que j’ai accepté de … me faire maltraiter ? Maltraiter n’est pas le bon mot, évidemment… mais tu vois ce que je veux dire, j’aurais pu plus m’imposer. Cela dit, merci, j’accepte tes excuses. Maintenant, plus dur, accepte mon pardon. »


TAAADAAAM, le tout sans respirer. Ou presque. Et avec douceur, calme et gentillesse. Tout sauf Thomas quoi. Mais bon, le monde l’avait entrainé sur une nouvelle voie. Il n’y pouvait rien s’il devenait mature sans même savoir pourquoi. Sans même le savoir, tout court. Mais le monde est une parfaite balance, vous savez. Un couple qui casse – Tom et Lee- , un autre qui nait – Nolan et Moïra. Cela peut paraître banal mais pour Tom, il y a avait une certaine logique cachée derrière tout ça. Parce que le monde aime l’équilibre à la perfection, quelqu’un qui meurt –Piou-, quelqu’un qui nait – Tom le nouveau. Alors, il faudrait qu’il honore le don de Piou en faisant ce qu’il y avait de mieux à faire avec cette nouvelle naissance. Pour l’instant, le nouveau Tom avait tué et appris à vivre sans aimer. Il y avait encore des améliorations possibles…
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