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 Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.

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Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 _
MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptyVen 25 Mar - 5:11

Derek ne savait plus où donner de la tête. Enfin si, il savait très bien, car une seule chose l'obnubilait : sa Meghan. Le seul problème était les gens autour de lui, qui s'agglutinaient, se poussaient, tout ça dans l'espoir de pouvoir sortir vivant de ce chaos. Chaos qu'il avait provoqué. Personne n'était en état de lui en vouloir, sur le coup. Pourtant, il savait qu'une fois la désastreuse petite fête terminée, tout le monde lui en voudrait. Les gens seraient persuadés que tout était de sa faute, et ils n'auraient pas tort. Après tout, rien d'autre n'aurait laissé prédire que quelqu'un d'autre était à l'origine de tout ce bazar? Même le skinhead était persuadé de ses fautes et maladresses consécutives. Cependant, dès le premier coup de poing, il avait commencé à reprendre ses esprits, son cerveau avait arrêté d'être plus embrumé qu'un matin pluvieux d'automne. Et dès qu'il avait vu les flammes lécher le sol et les costumes tout autour de lui, sa conscience était revenue à son maximum. Ses réflexes également. Il évita d'ailleurs superbement un morceau de préau qui s'effondrait sur sa tête, tandis que d'autres avaient moins de chance. Mais il s'en fichait pas mal, des autres. De toute manière, même s'ils leur sauvaient la vie, ces gens le haïraient. Et puis, personne ne comptait autant que la vipère de son cœur... Il jouait habilement des coudes, parcourant la foule en panique pour la retrouver. Meghan... Meghan... Où es-tu bordel?!

Un cri déchirant s'éleva soudain. La voix de Meg. Elle appelait Ellundril. Le cœur de Derek se sentit broyé de douleur. Pour plusieurs raisons. Tout d'abord, elle appelait Pioupiou, et non lui, et il se sentait mal, de ce fait, bien qu'il puisse facilement comprendre que la vie de la petite Poufsouffle était plus qu'importante aux yeux de sa sœur. De plus, la petite Prewett n'était pas aussi coriace que le petit ami de la belle brune... Second point qui toucha profondément Derek fut le fait que Piou avait apparemment disparu. Il adorait cette petite, et ne voulait pas qu'il lui arrive quoique ce soit. Si tu savais mon grand... Et le troisième soucis fut la provenance de la voix. Entre des débris fumants, des poutres calcinées, des pierres et des flammes... Elle était en danger. C'était une évidence aux yeux du Gryffondor, qui se précipita comme un gros bourrin dans la fumée noire et épaisse. Oh bordel... Il déchira un bout de son marcel blanc qui devenait juste gris avec les particules noires s'échappant de l'incendie, et plaqua le tissu contre sa bouche, le faisait remonter sur son nez et juste sous ses yeux. J'arrive ma belle.

Il arriva devant une grosse poutre qui le gênait, et eut soudain une idée de génie. On va se servir de ton déguisement mon beau Wolverine, ton frère ne t'aura pas offert ces griffes pour rien. Malgré le fait qu'elles soient enchantées pour ne pas trancher, le bois était plus que fragile, à cause de ces maudites flammes qui le rongeaient. L'arracher en mille morceaux serait donc un jeu d'enfant. Il fit jaillir ses superbes accessoires d'entre ses doigts, la classe incarnée, et bousilla le bois rapidement. Il poussa un cri de douleur sous son bout de tissu, serrant les dents à s'en faire saigner la gencive. Ça brûle. A coup de griffes, il se fraya un passage. Les échardes s'enfonçaient dans ses mains, les flammes lui brûlaient les doigts. Il n'hurlait même plus, rien n'aurait pu exprimer la douleur qu'il ressentait tant elle était importante. Mais rien ne comptait plus que de retrouver Meghan. Et de la sortir de là. La fumée pénétrait malgré tout dans ses bronches, et il se prit à peiner à respirer. Vite, trouver Meg, trouver Meg... Il était obnubilé par cette pensée. C'était peut-être la seule chose qui lui permettait de rester debout et d'avancer au travers de l'incendie. Il s'y enfonçait carrément, tandis que tout le monde tentait de s'en échapper. Il n'en avait strictement rien à foutre. Il aurait donné sa vie pour la petite vipère. Il ignorait si elle aurait fait de même, mais ça n'avait pas d'importance à ses yeux. Ce n'était pas ce qu'elle ressentait qui comptait, mais ce que lui percevait.

Et soudain, il la vie. Dans son costume d'Esméralda, le pan de tissu qui lui avait servi pour soutenir sa coiffure plaqué maintenant sur sa bouche. Elle s'effondrait lentement mais sûrement. Alors, désespéré, il se jeta vers elle, et la cueillit comme une fleur, la réceptionnant avec douceur. Il l'entendit murmurer le surnom de sa petite sœur... Piou... Le jeune homme la souleva doucement, la portant comme une princesse. Elle était inconsciente, sûrement intoxiquée par la fumée. Ooooh, faites qu'il ne soit pas trop tard... Le jeune homme n'avait plus ses mains magiques - très endommagées en passant - pour se tirer de ce merdier. On allait la jouer colosse d'1m85 puisque c'est comme ça. Alors il fonça, dans le sens inverse duquel il était venu. Ne me demandez pas par quel miracle il parvint à revenir auprès des Aurors sans dommages. Ce fut un miracle. Tout ce qu'il vit avant de s'effondrer dans un état proche de l'inconscience fut des adultes qui se précipitaient vers eux pour les secourir. Il refusa de lâcher Meghan, cette tête de mûle. Il était encore suffisamment apte à résister pour les empêcher de les séparer. Il marmonna quelques mots et l'infirmier resta près de lui et de sa chère et tendre, tout en vérifiant qu'elle n'avait rien et en inspectant les blessures du jeune homme. C'est affreux d'avoir un moucheron qui vous tourne autour et vous regarde sous toutes les coutures - ou presque - mais il s'en fichait. Il berçait doucement sa petite amie, à bout de force, des larmes salées coulant sur son visage.
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Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 _
MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptyVen 25 Mar - 7:57

Face à la réplique cinglante de la jeune aiglonne, Albus faillit répondre avec une naïveté troublante que oui, il savait parfaitement lire. D'ailleurs, il avait lu de tout. De Michael Crichton en passant par Mussot, Shaekspeare, Weissman... Freud. Bon, Freud 'était une horrible erreur, les histoires de moi et de surmoi lui avaient donné le tourni au point de ... BREF. C'pas le sujet en fait. Donc oublions sa bibliothèque, le brun se mordit l'intérieur de la lèvre sans mot dire fae à la colère de l'Egyptienne.
Alors que le brun avait tenté malheureusement de faire son mea culpa, la pointe de l'épée sous sa poomme d'Adam le dissuada de s'approcher un peu plus de la colérique Van Halen. Grimaçant en gardant son menton relevé, il resta néanmoins ou il était, se contentant de lever les mains en signe d'apaisement. Epée non coupante ou pas, mieux valait ne pas tenter le diable Nepthys.

Elle ne voulait plus le voir. Quelques petits mots qui atteignaient son cerveau sans vraiment être assimilés. Attrapant la pointe de l'épée pour la dévier de sa gorge -c'est fou e qu'on respire mieux sans menace- Albus l'abaissa lentement sans pour autant quitter du regard l'aiglonne qui semblait toujours vouloir l'égorger sur place.
Un léger silence s'installat entre les deux ex amis, tandis que chacun dévisageait l'autre.

-Nephtys, je...

Le pirate d'un soir n'eut pas vraiment le temps de terminer sa phrase. Sans mauvais jeux de mot, ça sentait le roussi. A peine le brun eut-il cette pensée ô combien philosophique, que l'incendie venait faire son come back à l'endroit de leur dispute. Le fond des toilettes s'effondra, deversant une canalisation sur le visage de Nepthys. Cette dernière semblait tétanisée, comme si le feu était un véritable cauchemar pour elle.
La tirant violemment vers l'arrière pour éviter un nouvel effondrement surprise, il nota qu'elle pleurait. Allô doteur, une pyrophobe dans les toilettes. Yahouuuu. HAEM.
L'attirant contre lui pour lui éviter de se faire aveuglée par la chaleur du feu, il lui sembla l'entendre sangloter. Renforçant un peu plus sa prise contre elle, le griffon se tourna vers la porte et l'ouvrit violemment, déchantant bien vite en notant que le reste du lieu de fête avait viré dans un brasier infernal. Ok...
Se tournant vers Nephtys qui restait collée à lui, Albus réflechit un court instant à la situation. Ok, le mieux c'était de courrir, le tout en essayant de respirer le moins possible au vu de la fumée noire qui se dégageait. Et pour le chemin, le mieu serait de suivre les cris. Of course.
Détachant son bandana, le jeune homme le plaquat doucement contre le visage de l'aiglonne qui ne devait franchement plus rien comprendre à ce qu'il se passait. Mais au moins, elle pourrait mieux respirer...

Inspirant profondémment, il se mit à courir, Nephtys contre lui.

La chaleur de l'incendie lui brûlait les yeux, au moins autant que ses poumons le faisaient souffrir. L'air manquait, mais il ne pouvait pas s'empêcher de continuer. Enfin, il lui sembla que l'air se raffraichissait, et que quelqu'un l'attrapait par l'épaule pour le stopper dans sa course. Serrant un peu plus l'aiglonne contre lui, il relâcha la prise en remarquant James.

-C'est bon frangin, à partir de maintenant je prends le relais.
-Non attends..

Son rythme cardiaque semblait ne jamais vouloir reprendre un rythme normal. Relevant doucement le visage de Nephtys pour qu'elle sente sa présence, il la serra à nouveau contre lui.

-C'est terminé, c'est terminé.

Comme si il réconfortait une gamine, il ne pouvait s'empêcher de lui chuchoter cette phrase à l'oreille tandis que James insistait pour prendre le relais avec leur père, et emmener l'aiglonne auprès des infirmiers.
Sentant que dans peu de temps, lui aussi allait craquer face à son traumatisme, il croisa une courte seconde le regard de l'aiglonne avant de déposer un rapide baiser au coin de ses lèvres. Elle n'avait même pas dû le remarquer, mais au moins, il aurait essayé de la rattraper une dernière fois.
Ignorant la drôle de tête des deux autres hommes Potter, Albus se laissa tomber au sol tandis qu'un infirmier le rattrapait in extremis, le forçant à inhaler de l'oxygène pour reprendre ses esprits.
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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptyVen 25 Mar - 9:06

Si Nusicaa avait put présager quoi que ce soit des évènements qui se dérouleraient dans cette soirée, je doute grandement qu'elle serait venue. Et pourtant, tout avait commencé banalement comme une fête entre étudiants banale, si ce n'est le fait que tout Poudlard était présent, tout le monde était costumé et bien sûr.. La présence des aurors et de la ministre. Une fête, c'était plus drôle sans surveillance, sans adulte, sans rien ni personne pour vous dire quoi faire, quoi boire, a quel heure vous coucher et avec qui.. Non ? Mais enfin, on pouvait faire une exception pour son oncle, parce que lui il était... l'exception, ouais. Loin du petit vieux blasé qui pense avoir tout vu tout vécu et qui passe sa vie cloitrée dans son bureau en vérifiant que toutes ses petites affaires sont en ordre. Et pourtant.. Pourtant, sans adultes, qui sais ce qu'il serait advenu de la population de Poudlard. Tous morts cramés ? Combien de survivants ? Qui ? En tout cas, sans ces anges gardiens, Nusicaa n'en aurait pas fait parti.

Dans toute bonne fête, une baston. Celle-ci était particulièrement divertissante, bien que Nusicaa n'ait pris le parti d'aucun des deux. Tout de même.. On se demandait ce que Derek avait reçu comme coup sur la tête pour devenir fou et.. enragé, c'était le mot, comme ça, d'un coup, sur une simple bousculade ! Elle, elle n'avait rien demander. La Serpentarde voulait juste commander un verre, boire un coup avec ses amis.. Mais c'était un spectacle fascinant, d'observer comme deux gars sympathiques pouvaient se transformer en brute épaisse et violente. Ainsi, comme hypnotisée, elle ne détournait plus le regard des deux fous qui se jetaient l'un sur l'autre, dans des grognements bestiaux qui faisaient penser à un retour direct vers l'Homme des caverne à la chasse au mammouths. Alors, la demoiselle était ici, sans plus penser à ses amis qu'elle avait entre-aperçu dans un coin, hurlant et sautant en tout sens pour soutenir tel ou tel des combattants, tandis que Moïra bombardait le Gryffondor de piques bien placées dont elle avait le don. Silencieuse, son verre vide poser sur le comptoir, elle n'attendait même plus sa commande : De toute façon, le barman était bien trop absorbé par la lutte que menaient les deux élèves pour servir quoi que ce soit. Personne n'osait intervenir, après tout, qui voulait s'interposer entre deux mecs baraqués qui se tapent dessus ? Certainement pas Nusicaa, et aucun autre des élèves, à ce que cela laissait présager : En effet, pas un n'était là pour esquisser le moindre geste d'interposition.

Soudain, Derek trébucha contre une torche, allumée bien sûr, ce qui eut pour effet d'en faire dégringoler d'autres, et d'autres encore, mettant le feu tout autour : Et principalement autour de Nusicaa. En effet, au meilleur loges pour assister à la lutte, elle était également près de la torche concernée. D'une seconde à l'autre, le comptoir s'enflamma, ainsi que les alentours de la jeune demoiselle : Les cris lui vrillaient les tympans, ainsi que le crépitement des braises. Encerclée par ses flammes qui venaient lécher son costume, la chaleur faisait pleurer ses yeux, lui poquait la rétine, tandis qu'en un souffle, la fumée avait envahi ses poumons et l'empêchait de respirer correctement. La demoiselle hurla, terrifiée, tandis que ses camarades s'en allaient à toute jambes, que tout cet univers digne des bals de comtes de fées s'effondrait pour laisser place à un vérité bien plus noire. Prise d'une quinte de toux, ne trouvant plus d'air respirable, la fumée emplissant ses poumons entiers, elle se recroquevilla, son corps secouer par des soubressauts incontrôlés. Pliée en deux contre ce qui restait du bar et qui commençait à brûler, sa vue se fit trouble, puis elle tomba dans l'inconscience, son corps s'affaisant contre le sol meuble brûlant, le noir autour d'elle.

Si elle ne put le voir, pourtant, son sauveur arriva : son oncle. Tandis que le feu entamait dûment ses vêtements, que son tee-shirt et sa veste étaient partis en lambeau, sa peau noircie de suie et ses cheveux roussis, ce fut lui qui surgit d'entre l'enfer pour la sauver. Celui-ci lui passa sa chemise sur le dos, pour éviter que sa peau ne soit trop atteinte, puis dans un effort surhumain, il la hissa sur ses épaules avant que ne s'effondre la bicoque qui avait au paravent fait office de bar. Une seconde de plus et elle, ils étaient ensevelis sous des décombres enflammés. Traversant le feu, il finit par arriver, se laissant tomber aux pieds des aurors, tandis que dans une noblesse d'âme infinie il les suppliait de la soigner avant, elle. La Serpentarde renfermée, maintenant dans une position de faiblesse inquiétante, ses paupières clauses et la respiration irrégulière, tandis qu'elle, inconsciente, ne pouvait se rendre compte de rien, roula au sol, telle une poupée. Immédiatement, une petite troupe se forma autour des deux, gravement brûlés, tandis que des murmures anxieux et inquiétants parcouraient les infirmiers appelés d'urgence... Ou étaient les autres ?
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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptySam 26 Mar - 3:35

C’était juste trop excellentissime. Thomas était en train d’éclater la tête de Gray. Bon, elle n’allait pas encourager ce malade mental de Gryffondor – coller un pain à une fille, surtout Moïra quoi, faut être malade – et préférait franchement encourager son meilleur ami, tout en tenant la main d’Aleera parce que voilà, c’est la classe. Et en plus personne ne le voyait, mais où est le plaisir quoi. Non loin, sa cousine Lily encourageait Derek Gray à grands renforts de cris, accompagnée de son bâtard de petit ami et de cette pauvre connasse de Rose. L’amour familial, c’est exquis. Les seules personnes de sa famille chez qui elle accepterait de loger sans broncher étaient peut-être les Sanders. Bon, les Prewett à la limite, mais avec Meghan dans les parages, non en fait. Bref. Le combat entre les deux continuait, et ne fut même pas stoppé par l’arrivée en fanfare de la ministre de la magie qui tenta vainement de les séparer. Et brusquement, l’élément perturbateur débarqua d’un coup, sans s’annoncer, quand ce pauvre con de Gray se vautra dans les torches comme un âne, provoquant un effet domino des plus spectaculaires, de même qu’un magnifique incendie. Un incendie, c’est un truc de fou en fait. Les gens fuyaient en hurlant, se poussant pour quitter au plus vite les lieux, poussant donc d’autres personnes dans les flammes. Hyper utile, sérieux. Coincée dans l’incendie, miss Weasley commençait à paniquer puisqu’elle n’en voyait pas le bout, et que les gens la malmenaient pour fuir d’ici. Quand une planche de bois tomba à l’endroit exact où se tenaient, quelques secondes auparavant, Gray et River, la vipère se secoua brusquement. Le préau se cassait la gueule. Sur eux. Réveillée, Roxanne tendit les mains pour attraper ses deux camarades, Scorpius et Miranda, et les tirer d’un coup brusque en arrière, sa force tellement décuplée par la peur qu’elle réussit à faire bouger son camarade masculin, pourtant bien plus puissant qu’elle. Le préau s’écrasa juste à leurs pieds, et en proie à une panique pyrophobe qui ne lui ressemblait pas, la demoiselle aux cheveux roses tira ses compatriotes vers les infirmiers qui arrivaient en transplanant, et qui les entourèrent rapidement pour voir si tout allait bien. Lâchant ses amis, elle se laissa ausculter rapidement, mais s’esquiva quand elle vit sa cousine Dominique, sa parure d’indienne en sale état, se diriger vers l’épicentre de l’incendie en hurlant un nom. La rattrapant rapidement, elle la ceintura vigoureusement pour l’empêcher de se jeter dans les flammes.

« T’es malade, tu veux y rester ?! Seule et sans baguette, t’as aucune chance de sortir de là, alors laisse faire les adultes ! »

C’est vraiment Roxanne qui a dit ça O__O. Retenant sa cousine, elle la fit s’asseoir sur un banc, loin des flammes, ne cillant pas face à ses suppliques pour être lâchée. Entre sa cousine et une Poufsouffle inconnue, Roxanne choisit sa cousine, désolée messieurs-dames. Non loin, la ministre de la magie rassurait sa petite sœur, avant de s’esquiver pour s’enfoncer dans les flammes, provoquant peu après le stress de sa garde rapprochée, qui finit quand même par se rendre compte que la ministre venait de s’évaporer. Plus loin, un groupe d’adultes en Harpie de Holyhead ramenaient des élèves vers les infirmiers. MERDE. C’pas des costumes, c’est les Harpies. Donc deux tantes, et sa mère. Putain, elle aurait pu crever dans l’incendie elle ! Se sentant inutile, elle alla s’asseoir, ne bronchant pas en voyant papa Potter revenir avec sa fille et le bâtard Raven, puis avec Gray et Swann, qui auraient pu crever aussi pour épurer un peu la planète. Surtout cette pute de rouquine de mes deux. En voyant James Potter revenir, par contre, mademoiselle daigna enfin ciller. Oups, la demoiselle là, on dirait Ellundril. Morte. Aïe. Se dirigeant vers Dominique, elle posa une main compatissante sur son épaule.

« Domi, euh … Ils ont retrouvé Piou. Je suis désolée. »

Elle n’eut pas le temps d’expliquer pourquoi elle était désolée, on venait de la forcer à se retourner. Hein qui ose è_é ? Une Harpie de Holyhead. PUTAIN C’EST SA MAMAN. Faisant face à sa mère, Roxanne ne se rendit pas compte du spectacle bizarre qu’elle offrait. Toute de rose vêtue, avec le bout des cheveux un peu brûlés, et très en bataille aussi. Fun. Mais, pourquoi cette andouille de l’Ordre semblait contente de la voir ?

« Roxanne ! Tu es en vie ! »
« Ouais. Ca te chagrine ? »
« Arrête de faire le mauvais esprit ! Je pensais que tu étais restée dans l’incendie, je me faisais un sang d’encre ! »
« Je dois t’avouer que la réciproque est fausse. Si tu étais restée dans l’incendie, dans le même état que la Poufsouffle dans les bras de mon abruti de cousin, ça ne m’aurait pas dérangé plus que ça. »


S’arrachant brutalement à l’étreinte de sa mère, elle s’esquiva, contente d’avoir enfin pu lui faire comprendre à quel point elle haïssait cette famille et ce nom qu’on lui imposait. Avant qu’on ne la rattrape, elle se dirigea vers les Bielova, réputée pro-mangemorts jusqu’au bout, donc encore une bonne raison de marquer son clivage avec les siens. Enlaçant Aleera par-derrière, elle lui fit un bisou dans le cou, contente et émue aux larmes de la savoir en vie.

« Encore un bel exemple de la supériorité russe. J’ai tiré Scorpius et Miranda du feu avant que ça ne devienne trop grave, et Nusicaa est là-bas. Dis, après avoir sauvé deux personnes, on peut dire que je suis apprentie russe, non ? »

JE SUIS TELLEMENT CONTENTE DE TE SAVOIR EN VIIIIIIE <3 Ecrasons une larme. Enfin bref. Décidée à laisser Lee avec sa famille, elle tendit tout de même la main pour ébouriffer les cheveux bleus de Mikhaïl et envoyer un sourire complice à Tania. Puis finalement, elle se leva après un dernier bisou pour Lee – bah et alors ? – et se dirigea vers Nusicaa, qui semblait ne pas comprendre où elle était. Se penchant, elle attrapa son amie pour la serrer doucement dans ses bras – après tout Nusicaa était brûlée – plus pour la rassurer qu’autre chose.

« Lee est avec sa famille, Scorpius est à l’abri, Miranda est retournée au château. Personne n’est blessé. Et toi, pas trop touchée, ma belle ? »
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Logan Cooper

Logan Cooper

« Tough times don't last, and tough people do. »



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Crédits : Kachilight

Age RPG : 39 ans
Sang : Mêlé
Camp : Ordre du Phénix

Vie du personnage : « Hakuna Matata !
« Une ptite lettre ?
♥️ En couple ? Oui avec Grace, et attention on ne mate pas èOé

Truc en plus : Animagus Buse
Doubles-Comptes : Malcolm Gray



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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptySam 26 Mar - 6:22



« Monsieur, laissez-nous vous examiner, votre état n’est pas sta ... »

« Foutez-moi la paix, je vous dis ! Occupez-vous d’elle, c’est quand même pas difficile à comprendre ! »

La douleur le rendait irritable, et il aurait tout donné pour qu’on apaise ses souffrances, mais Logan savait Nusicaa bien moins résistante que lui et qu’il ne pourrait tout simplement pas se laisser soigner sans savoir qu’elle ne risquait plus rien. Parce que le phénix est comme ça. Être protecteur est dans sa nature, et il n’y a rien que l’on puisse faire pour changer ça. Il réussit difficilement à s’asseoir. Peu à peu sa vision redevenait nette, mais son visage était crispé, sa respiration rapide et saccadée. Il essayait de reprendre le contrôle de son corps et de la douleur qui l’incitaient à ne pas bouger et lui donnait envie de recommencer à hurler. Mais il devait tenir bon, se montrer fort et terminer le travail. Il devait s’assurer que Nana allait bien. Sa nièce était en sécurité, son état avait beau être probablement critique, elle était au moins, désormais, entre des mains expertes. Mais la jeune Gryffondor et sa mère ? Il n’en savait rien. Autour de lui, les Aurors et autres infirmiers s’activaient pour prendre en charge les blessés. Il lui sembla même apercevoir un corps recouvert par ce qui devait être un drap. Les Mangemorts avaient même tué, ce soir. Logan était en colère, plus que jamais, cependant il ne pouvait rien faire pour l’instant. La priorité n’était pas là. Une jeune fille s’était approchée de Nusicaa pour la serrer dans ses bras. Bon, il ne la connaissait pas, mais au moins elle ne serait pas toute seule pendant qu’il irait chercher après sa ‘fille’. Un, deux, trois ... debouuut. L’effort lui arracha un gémissement, il tituba, risquant de retomber lourdement au sol, mais il réussit à tenir sur ses deux jambes au dernier moment. Bien. Le phénix inspira un grand coup et fit un pas en av...

« Restez assis, monsieur ! éOè Vous allez aggra... »
« JE VOUS AI DIT DE ME FOUTRE LA PAIX ! »

Nan mais il est sourd celui-là ou quoi ?! Il le repoussa du bras – avouons-le, vu la faiblesse de ce geste, il aurait mieux fallu qu’il ne bouge pas, mais il n’en avait rien à battre – et l’infirmier n’insista pas. Il se contenta de d’hocher la tête avec un regard partagé entre l’encouragement et la pitié. A quoi pensait-il, là ? Encore un qui espère pour rien ? Quel pauvre type, il est salement amoché ? Bonne chance, mon gars ? Il s’en foutait. Trouver Nana. Trouver Luka. Voilà ce qui compte. Survivre ensuite, pourquoi pas. \o/

Logan n’était pas beau à voir, loin de là. Son pantalon avait plus ou moins survécu – et heureusement, il n’y aurait manqué plus que ça – certes, mais sa chemise était à moitié carbonisée au niveau des bras qui étaient brûlés, tout allait bien du côté de sa poitrine, sinon que le blanc avait bien carla bruni. Son visage était légèrement couvert de suie/poussière, ses mains l’étaient presque complètement et ses yeux étaient rougis à cause de la fumée. Ses cheveux étaient roussis et enfin, le pire, son dos. A de nombreux endroits, il ne restait plus aucune trace du vêtement, la peau avait été brûlée, rapidement suivie profondément par la chair. Une vraiment sale brûlure au 3ème degré. Et il était en sang. Je suppose qu’il n’est pas difficile d’imaginer à quel point beau gosse souffre, mmh ? Il n’était pas le seul, d’ailleurs. Bref, ça c’était la super description de la mort qui tue tout. 8D

La première chose qu’il fit fut de se rendre là où il avait laissé sa baguette. Sans demander de permission, il fouilla parmi les sachets pour trouver sa chère baguette, qui aurait pu éviter à beaucoup de gens, notamment lui, de nombreuses souffrances. Comme il perdait trop de temps et ne la trouvait pas, il abandonna. Le temps était bien trop précieux. Il retourna sur ses pas et chercha après Nanaly ou Luka, en serrant les dents et fermant les yeux quand la douleur devenait à nouveau trop forte. Ne pas s’écrouler, ne pas s’écrouler ... rester debout, et continuer.

« Nanaly ! Luka ! »

Logan les appelait, en espérant obtenir une réponse, mais il n’entendait rien. Personne ne répondait. L’inquiétude, mêlée à sa propre faiblesse – il avait du mal à marcher tout à fait droit -, le rendait désespéré. Il avait peur de perdre l’espoir qu’elles aillent bien ... Un mouvement sur sa gauche le fit s’arrêter. Son regard fixa des décombres encore occupés à brûler. Quelqu’un s’en issait. Une jeune fille. Nanaly ? Nanaly ? Elle appela à l’aide. (Je me doute qu’elle va le faire, c’est écrit dans le post ‘Morsmordre’) C’était elle. Il l’avait trouvée. Enfin, c’était plutôt l’inverse. Pôpa alla chercher dans ses dernières ressources pour courir vers elle et la serrer fort dans ses bras. Il ne comptait pas la lâcher tout de suite, ah non. Elle était vivante, vivante. Il restait toujours Luka à trouver, mais il se sentait tellement rassuré. Nana était blessée, brûlée, elle aussi, mais elle était debout, en vie. C’était tout ce qui comptait. Le phénix n’en oubliait pas pour autant les amis pour qui elle s’inquiétait, aussi fit-il signe aux Aurors et les appela à son tour.

« Tout va bien, tout va bien ... »

Enfin, pas autant que ça. Ses propres brûlures mirent fin à ce moment rassurant. Il ne pouvait plus tenir. L’infirmier avait eut raison de lui dire de ne pas bouger. Il était crevé, la respiration difficile et la douleur omniprésente ne lui laissait plus de répit. Logan tenta de résister, mais sa vision se troublait : il n’eut plus d’autre choix que de lâcher Nana et de se laisser tomber à genoux en grimaçant. Putain quoi. Il n’avait jamais eut aussi mal, ne s’était jamais sentit aussi faible de toute sa vie. Jamais. L’ornithologue leva les yeux vers sa ‘fille’ avec un regard désolé. Il ne voulait pas lui infliger ça, merde. Il savait qu’elle allait s’inquiéter, tout ça, mais il ne voulait pas. Il voulait qu’elle ne s’inquiète pas pour lui et qu’elle prenne soin d’elle. Certes, il n’était pas son vrai père, mais ses sentiments et ses pensées à son égard étaient tout comme. Il n’avait jamais eut d’enfant, et à 38 ans, il avait peu de chance d’en avoir un jour. Honnêtement, il n’était pas sur de vouloir quelqu’un d’autre que Nanaly. Dans leur histoire, c’est ça qui est beau. Aucun lien de parenté, rien qui n’aurait pu prévoir ce qu’il se passerait entre eux, elle n’est même pas orpheline et pourtant il est là, à la considérer comme sa fille et à l’aimer comme tel. Si c’est pas mignon.

« Ca va, je vais bien, ça va passer. Va voir tes amis. »

Logan lui sourit. Un sourire qui se voulait rassurant. Il n’en était rien. C’était un sourire forcé. Il n’avait jamais su mentir, pas à ses amis, pas à sa famille. Allez, tu es à genoux, tu as envie de gueuler ta souffrance, rien que ton regard montre à quel point tu as mal, tu es à deux doigts de perdre connaissance, et tu crois pouvoir lui faire croire que tu vas bien ? Mais oui, bien sur, on y croit tous.
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Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 _
MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptySam 26 Mar - 8:51

Tout semble se passer si vite que j’avais du mal à réussir à tout cerner. Qui avait commencé cette dispute qui tapé sur qui ? En réalité voilà déjà bien quelques minutes que mon cerveau avait été déconnecté du moment présent. La raison ? Je l’ignore. Peut-être le fait que ce remue ménage à effet de me faire repartir en arrière, quelques mois auparavant alors que mon père perdait la vie. Oui, cela est encore assez difficile pour moi de faire le deuil de cet événement dans ma vie. Passant lentement ma main dans mes cheveux -tout en faisant attention de pas me décoiffer bien sûr !- je revenais lentement à la réalité, regardant de nouveau le combat qui se déroulait sous mes yeux. Je croyais à un combat de coq illégal, tout le monde semble être envahit par l’adrénaline, par l’envie que son « coq » gagne le gagne dans le but d’y gagner une donne. On peut penser ici que la récompense serait la fierté de voir le vainqueur triompher et aller pouvoir se vanter d’avoir parier sur le bon numéro. Les gens qu’importe leur origine sont finalement tous les mêmes et je ne pense pas échapper à la règle après tout au fond de moi je ne souhaite qu’une chose. Que celui des deux que je supporte gagne. Mais, pour éviter de faire de jaloux je ne tiens pas à vous dire pour qui je peux bien tenir, après tout, il s’agit de mon petit secret nous dirons. Une chose est certaine tout cela n’annonçait rien de bon. La soirée n’était alors plus que synonyme d’échec et futur ennui à venir. Comment remonter l’ambiance après cela ? C’est surement impossible. Finit la petite soirée agréable, bonjour la galère !

Et j’étais loin de me douter que je n’étais pas au bout de mes surprises. Au contraire, tout allait s’empirer. A croire que le destin aime se jouer de nous non ? A moins, que quelqu’un ne force le destin à aller plus d’un sens qu’un autre… En tout cas, au fur à mesure je reculais progressivement n’aimant plus vraiment être là à les observer. Alors que je reculais ma vue était rapidement gâchée par des élèves qui prenaient rapidement la place dans l’espoir d’y voir mieux. En temps normal je me serais permis de les juger, mais après tout je ne suis pas mieux, je n’ai absolument rien fait pour améliorer à la situation. Quelqu’un aurait surement du essayer de séparer les deux personnes, cela aurait été une brillante idée. Toutefois, personne aurait pu imaginer qu’une telle chose aurait pu se produire. Tel un jeu de dominos magnifiquement bien placé alors d’un coup reçu, les torches tombées les unes sur les autres commençant alors à s’approcher dangereusement d’un préaux de bois.

Allez savoir pourquoi et comment mon cerveau à afin réagit mais, en tout cas, j’eux le réflex de rapidement m’écarter, retournant vers le groupe de personne que j’avais laissé quelque peu auparavant. Mieux vaux, ne pas rester dans le coin et vite partir. Mais la panique qui semblait être général n’arrangé rien à la situation. Perdu, ne sachant plus vraiment où me rendre, je restais un long moment silencieux. Surement trop longtemps, j’entendais pourtant les autres personnes parler, Cullen semblait proposer de partir. Je suis de cette avis. Du moins jusqu’à ce que le ciel ne nous tombe sur la tête. Evitant de peu de me faire recouvrir de pierre, je ne pu toutefois sauver ma jambe de la chute. Un cris de douleur étouffé par mes dents qui serait ma lèvre inférieure sortit de ma gorge alors que je me laissais tombé en arrière. Ma respiration devenait rapidement difficile alors que des gémissements de douleur continuait de se faire entendre. Oui, moi enfant pourris gâté le seul gros bobo que j’avais eu jusqu’à présent avait été de me prendre un coup de poing. Il était effectivement étonnant que mon corps n’avait pas subit d’autre accident à cause de mon tempérament. Mais, bref, tout cela pour vous dire que ce n’étais pas vraiment une partie de plaisir. Je prenais toutefois sur moi essayant alors d’atteindre ma jambe pour la dégager. Je me stopper pourtant quelque peu redressé en regardant mes mains légèrement couverte de sang. Merde ! J’ai surement du me faire ca en tombant. La douleur que j’avais la jambe était trop importante pour que je ressente autre chose.

Le feu semblait de la partie. Pas encore trop proche de moi pour me faire réellement réagir, mon regard venant surtout de se poser sur Saoirse que je voyais partir loin. Qu’elle se sauve c’était une bonne chose… Si elle est en sécurité c’est tout ce qui compte. Pourtant où es Cullen man et Nanaly ? Incapable d’hurler pour appeler. Je rester sur place tenant ma jambe alors que mon regard se brouillé quelque peu. Dépassé par les événements ? Oui totalement. Je n’arrivais plus vraiment à réagir et réfléchir comme il se doit. J’avais … Peur. Oui, peur de perdre encore une personne à laquelle je tiens. Et je reste là comme un con à attendre. Je poussais doucement les décombrent de ma jambe grimaçant un peu plus chaque instant. Je peux pas perdre l’utilité de ma jambe. J’en ai besoin, m’enlever la possibilité de danser pour évacuer mon stress, je suis pas d’accord. Mes mains tremblèrent quelque peu sous l’effet de la douleur alors que j’essuyais mon visage du revers de ma main. Un peu de sang au niveau de ma lèvre. J’ignore si c’est les pierres ou si c’est en me mordant la lèvre que je me suis fait ceci. Mais franchement c’était pas ma priorité. Essayant de me mettre debout je sentais rapidement une vive douleur me saisir le cœur alors que ma jambe droite touché le sol. Retombant lourdement au sol en gémissant je ne me sentais pas capable de bouger les pierres pour chercher à aider Nanaly et Andras. Ils étaient la dessous j’en suis persuadé, mais mon esprit semblait encore sous le choc de la douleur. Je relevais quelque peu le visage en grimaçant de nouveau sous la douleur avant de tendre doucement la main pour essayer dégager rien que l’avant. Tout ce que je réussit à faire c’était faire rouler une pierre brulante à cause du feu sur ma main. Oui dans la catégorie pas doué je demande le Fils ! Mais par miracle les secours arrivèrent enfin. C’est pas trop tôt. Ca commence à sentir le coréen roussit par ici… Le pire dans cette histoire … Ben, c’est que j’ai été décoiffé !
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Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 _
MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptySam 26 Mar - 11:40

Nanaly faisait à peine attention à la pression rassurante que le pouce de son vampire préféré exerçait sur sa main. Elle savait bien qu'elle était stupide de s'inquiéter autant pour sa mère, que cette dernière était une adulte raisonnable et responsable, et que jamais elle n'agirait inconsidérément. Mais elle savait aussi et surtout que Luka était sa famille, une famille réduite et dessoudée, le seul point d'encrage stable qu’elle n’ai jamais eu dans sa vie. Oh, certes Logan avait comblé son manque d'affection paternelle bien sûr, son grand-père, bien qu'exigeant, avait toujours été là pour elle dans les situations difficiles, Kenzo était son cousin, son frère mais il vivait dans son propre monde et Elena... Elena avait beau savoir qu'elle existait à présent, leur lien était plus amical que familial. Alors oui elle s'inquiétait, oui elle avait l'air d'une pauvre fille inutile effrayée pour un rien, mais qu'y pouvait-elle ? Ce n'était pas un crime que d'avoir peur de perdre la seule chose qui nous prouve que ce monde est bien le notre, n'est-ce pas ?

Elle senti son corps se crisper soudainement lorsqu'une pair de bras vînt l'enlacer. Se retournant doucement, elle se détendit lorsqu'elle croisa deux orbes bleues apaisante, allant même jusqu'à se lover plus confortablement dans cette étreinte, agrippant le tissus de la chemise à s'en blanchir les phalanges, inspirant profondément l'odeur douce du poufsouffle. Et ce poufsouffle n'était pas l'héritier Alstreim. Elle se surprit à penser que de toute façon seul Andras pouvait tenir le rôle de pilier si sa mère était absente. Il n'était pas sa famille, il n'était pas vraiment son ami, ni vraiment son amant -pas encore-, mais il représentait déjà énormément pour elle. Aussi les tremblements cessèrent alors que le jeune homme l'entourait de son aura bienveillante. Tant et si bien qu'elle remarqua à peine le départ de Logan et pas du tout celui de Jae Min (na : Andras est passé devant dans les priorités, Jae Min est rétrogradé xD).

Malheureusement elle fut forcée de remarquer l'odeur de fumée qui commençait a couvrir l'odeur, qu'elle aurait volontiers transformé en drogue, du Jaune. Relevant la tête elle nota que le feu avait prit, mais elle s'enquît d'avantage de la mine affolée de Naniraëlle. La voyant approcher de son frère, elle comprit efficacement qu'elle avait besoin de ce dernier dans ce moment plus que paniquant. Aussi tenta-t-elle de se libérer de l'étreinte chaleureuse, consciente qu'elle était de trop, mission qu'elle échoua lamentablement, premièrement parce que le jeune grec semblait très peu enclin à la lâcher, secondement parce que cette constations lui fit rater un battement et assécha toute volonté de partage, ne restant qu'un désir possessif et égoïste. Honteuse de cette attitude, elle adressa un regard empli d'excuse à la jeune méduse et étendit le bras vers elle pour lui caresser doucement la joue dans un geste maternel qui se voulait rassurant. Après quoi l'ancienne Serpentard parti, suivant les instruction de son frère.

Tout se passa ensuite très vite. Elle eu juste le temps de sentir la pression d'Andras sur son dos, l'obligeant à se coucher au sol avant qu'un poids d'une lourdeur incroyable ne lui tombe dessus, lui coupant efficacement le souffle. Un voile brumeux lui couvrit la vue quelques instants, elle était incapable de déterminer clairement la durée tant les tambours jouant dans sa boite crânienne la déstabilisaient. Le sol tanguait, tout tournait, cependant l'inconscience se refusait à elle, la laissant hurler de douleur dans un cri qui lui déchira l'abdomen. Tout son corps grinçait tandis qu'elle se relevait péniblement en serrant les dents. Une fois assise dans une position stable, elle rattrapa un Andras inconscient qui risquait de tombait dans une zone enflammée puis s'écarta en rampant, le jeune homme sur son épaule. Une fois installés sur une zone à peu près clean, elle dressa un rapide bilant de sa situation : Elle avait mal partout, notamment à cause de brûlures qu'elle jugea superficielles, son genoux avait prit un angle plus qu'anormal, elle devait avoir quelque côtes cassées et, si elle en jugeait par le liquide visqueux qui coulait abondamment le long de son dos, elle devait certainement avoir une belle plaie. Autrement dit, elle avait aussi mal que si on lui avait lancé trois doloris d'affilés mais elle s'en sortirait. Elle paniqua cependant lorsqu'elle s'aperçut que le jeune homme à ses côtés ne donnait aucun signe de vie si ce n'est une respiration sifflante et laborieuse... Difficilement, elle se plaça au dessus de lui, les battements de son cœur jouant une symphonie avec les sifflements stridents du bois brulant et les craquements sinistres des habitations calcinées.

♔ ... Elle pesta silencieusement, parlé lui semblait être digne d'une épreuve du tournois des trois sorciers. An...Andras ? Hey... Me fait pas ça ok ? Kof kof !

Mon dieu qu'elle avait mal ! Elle se senti tourner de l'œil, mais... Non ! Elle devait d'abord s'assurer qu'il était en vie... Il s'était sacrifié pour elle, si jamais il mourait... Elle ne se le pardonnerait jamais.

♔ Allez ! S'il te plait ! Pense à ta sœur idiot ! Tu vas la laisser ? Tu n’as pas le droit de la laisser ! T'as pas le droit... T'as pas le droit de me laisser. Ses cris se mêlaient à présent à ses larmes. Me laisse pas... T'as pas le droit... S'il te plait... J'ai besoin de toi moi ! Oui elle avait besoin de lui, même si elle ne lui avait parlé que récemment, il l'avait rendu dépendante. Elle se pencha un peu plus sur lui, appuyant son front contre celui du garçon ("et elle l'embrassa !" oui mais non pas pour maintenant, chaque chose en son temps, sorry les gens !) Prend tes responsabilités ! Me laisse pas !

Cependant elle comprit bien vite que le héros ne se réveillait aux appels de sa princesse que dans les films moldus à l'eau de rose.

♔ Y a personne Qui m'entend ou quoi ! Quelqu'un va-t-il daigner se bouger le cul pour nous aider oui ou merde ?!

Version civilisée de demander de l'aide version Nanaly Nightingale... Qui aussi surprenant que cela paraisse porta ses fruits puisqu'un homme vînt a sa rencontre. Un homme qu'elle allait étriper si il continuait a la serrer de cette manière, il voulait lui briser une cote de plus ou quoi ?

♔ Log...Sans vouloir être malpolie tu me fait vraiment mal là... réussit-elle à articuler malgré la douleur.

Il ne l'écoutait visiblement pas, lui répétant inlassablement que tout allait bien, La rouge et or se demanda si il répétait cette phrase pour la rassurer ou pour se rassurer lui-même et, dans un geste laborieux elle lui caressa doucement le dos.

♔ Oui ça va... Ca va aller...


Sa phrase se confirma lorsque les Aurors débarquèrent, il lui intima ses amis. Mais elle n'y voyait aucun intérêt les deux personne les plus importantes se trouvaient autours d'elle. Seul sa mère et Kenzo auraient pu constituer une raison suffisante pour qu'elle les abandonne, mais son état ne le lui permettrait jamais... Alors elle s'inquièterais en silence. Ils seraient sa priorité pour le moment.

♔ Prenez soin d'eux.... Ne les laissez pas... intima-t-elle aux aurors.

Puis ce fut le noir, tout juste entendait-elle les protestation des officiers, elle sentait l'anxiété qui la maintenait en éveil s'envoler, la laissant rejoindre l'inconscience...


Dernière édition par Nanaly Nightingale le Sam 26 Mar - 23:14, édité 1 fois
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Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 _
MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptySam 26 Mar - 21:56

La fête battait son plein, c’est le cas de le dire. Derek balança deux coups de poing dans la gueule de Thomas, puis se releva, le vert et argent suivant d’ailleurs le mouvement. Pris d’un subit mouvement d’audace, celui-ci alla jusqu’à pousser son adversaire qui … S’effondra. Vision surprenante que celle du grand Gryffondor baraqué poussé par un Serpentard plus petit que lui, et qui pourtant le fait tomber au sol. Ecarquillant les yeux, Nathan retint son souffle durant le léger temps de flottement, puis tout à coup, il se sentit poussé violemment tandis que la foule s’agitait soudain. Il ne vit pas ce qu’il se passait ; par contre, il vit distinctement Lily s’éloigner, s’éloigner !, tandis qu’il était emporté par la foule. En fait, c’était surtout lui qui s’éloignait, Lily ne bougeant pas grâce à la présence de Sniffle qui écartait les gens et à la super batte de Lily qu’elle menaçait d’asséner en plein dans la gueule du premier qui la poussait. La première réaction de Nathan fut de se blinder et de tenter de revenir vers elle, jouant des coudes et de ses larges épaules. Pas question qu’elle se refasse une crise d’agoraphobie tandis que lui, il restait là à se faire embarquer par la foule ! Puis il comprit ce qui avait fait cette panique, et il s’immobilisa, captivé. Effrayé. Des flammes. De longues flammes mordorées qui projetaient leurs ombres dansantes sur les murs. Un long frisson s’empara du jeune homme, tandis qu’il se laissait balloter par la foule en fixant le feu avec un sentiment de peur grandissante, qui le prenait là, au creux du ventre. Son rythme respiratoire s’accéléra tandis que ses yeux s’écarquillaient, au fur et à mesure que les flammes grandissaient. Reprenant subitement le contrôle de lui-même, au prix d’un grand effort de volonté, il s’obligea à bouger et se détacha du flot de gens pour chercher lui-même la sortie. Erreur. Bien vite, à marcher tout seul en se cachant la tête des flammes, il réalisa qu’il n’y avait plus personne autour de lui. Qu’il ne savait pas où il était. Son tremblement s’accentua.

« Lily … Lilyyyy … LILYYY !! »

Au début inquiet, son cri se fit de plus en plus effrayé au fur et à mesure que les flammes s’avançaient vers lui. Il avait toujours détesté le feu. Non, pas détesté. Exécré. Tenu en extrême horreur. Oh certes, ça n’empêchait qu’il fumait comme un sapeur pompier et se servait d’un briquet, mais vraiment, un tel déchainement de l’élément le laissait pantelant. Ses membres ne répondaient plus. Les yeux rivés dans le feu, il se déconnecta peu à peu de l’extérieur, de la fumée et des cris. La seule chose dont il avait encore conscience, c’était ce foutu feu en fait. Puis aussi qu’il était tout seul et qu’il crevait d’envie de tourner les talons pour courir chercher Lily et se barrer loiiiiiiiiiin. Mais bon ça c’est pas gagné en fait, vu qu’il en était encore à l’étape je ne bouge plus je regarde le feu. Mais quelle connerie en même temps de rester là où il y a plein de feu. Son tremblement s’amplifia tandis qu’une flamme venait lécher une poutre près de lui. MAIS BOUGE ! Impossible de ne serait-ce fermer les yeux. Il allait crever ici, loin de Lily, pathétiquement, bêtement, et tout ça à cause de ce connard de Derek qu’il avait considéré comme ami, à une époque. Mais quel faux-cul, cet enfoiré de Gryffondor. Bon en fait non, Derek n’avait sûrement aucune idée du fait que son ami soit pyrophobe, MAIS MÊME. Puis d’un coup il sentit un grand choc au niveau du plexus solaire et se reconnecta à la réalité tout en se pliant en deux avec un gémissement étouffé. Et qui voyait-il devant lui, apparaissant couverte de cendres, le visage décomposé par la fureur et hurlant comme une Harpie qui voit son adversaire tricher ?

« Lily ! »

Premier réflexe, faire un pas et la serrer contre lui en se mettant à pleurer. QUELLE CARICATURE CE MEC. Puis il réalisa qu’elle était blessée à la jambe, qu’elle lui hurler de bouger et qu’ils étaient toujours aussi perdus. Qu’elle était venue pour le chercher, aussi. Mettre sa vie en danger pour sauver celle de l’autre. Un échange de bons procédés dans leur couple apparemment, vu qu’il avait encore quelques traces des coups qu’il s’était pris à la manifestation pour ne pas que Lily se fasse cogner pendant sa crise d’agoraphobie. Et soudain, son regard retomba sur le feu, et il se remit à paniquer, son souffle s’accélérant et ses yeux cherchant désespérément une sortie cette fois. Sortie qu’il ne trouvait pas. Du feu partout. Derek, espèce de sale connard, je te jure que tu vas me le payer ! Puis soudain, la Providence. Le Secours. Dieu en personne. FRANCOIS. Enfin mieux foutu encore, j’ai nommé James et Harry Potter. Ô bonheur extrême, ô extase … Euh non pas tant que ça en fait, vu que les deux Potter se dirigèrent vers le couple en jetant un regard noir à Nathan, style bordel mais qu’est-ce que tu fous dans ce coin paumé toi ? avant de les tirer d’autorité hors de ce chaos, jetant des aguamenti partout pour libérer un chemin. ET ILS FINIRENT PAR SORTIR. Alléluia, la libération ! Enfin ! On le poussa vers les infirmiers, tandis qu’il inspirait une grande bouffée d’air frais.

Ce n’est qu’à ce moment là que Nathan prit conscience du nœud qui lui serrait la gorge depuis que le poing de Lily avait touché son ventre.
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Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 _
MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptyDim 27 Mar - 0:07

Désespérance. Tout avait si bien commencé, pourtant, cette fête si joyeuse, ce carnaval si plein de vie. Et tout tournait au drame. Mélanie aurait voulu quitter cet endroit, partir le plus loin possible, fermer les yeux et tout oublier... Pourquoi ? Pourquoi fallait-il qu'il y ait toujours un drame au moment le moins approprié ? Pourquoi avait-on décidé de leur pourrir leur soirée, aujourd'hui, maintenant ? Et pourquoi Mélanie avait cette désagréable sensation que de toute façon, il ne pouvait en être autrement ? Que cette soirée était obligée de mal finir ?

Malcolm à côté d'elle, elle était heureuse. Plus heureuse que jamais elle ne l'avais été. Ce garçon était un vrai chou, et ce qui rendait Mélanie encore plus heureuse, c'était qu'elle était certaine que le Serdaigle l'aimait, et cela pour longtemps. Une sensation de bonheur intense prenait part d'elle, cela depuis le début de la soirée - enfin, après avoir fini de pleurer. Il était sa petite lumière, sa grande espérance, il était tout ; et elle était là, à côté, en pensant que oui, c'était lui, c'était le bon. Puis il y avait eu Derek et Moïra. Oui, ils étaient en train de se frapper, mais pourquoi ? Que s'était-il passé ? Et pourquoi le Gryffondor avait soudainement frappé la fille River ? Tant de questions sans réponse ! Si Derek avait commencé à frapper Moïra, c'était mal pour lui ; il allait avoir certaiement des problèmes, surtout que la Serdaigle était une vraie peste, et qu'elle en profiterait certainement. Un cercle s'était refermé sur les deux adolescents, aux bords de l'explosion. Qu'était-il arrivé au Gryffondor pour qu'il perde complètement la tête, à ce point ?

Puis, le drame commença.

Tout à coup, Derek recula. Gestes brusques, tellement brusques... qu'il trébucha soudainement. Il écrasa quelques torches, qui se mirent à briller et à exploser, enflammant un des préaux de bois. Il y eut d'abord un grand silence, pendant deux petits secondes, où tout le monde regardaient la scène avec effarement, sans comprendre ; puis ce fut la panique totale. Des cris retentirent, tout le monde courait dans tous les sens, alors que le feu se propageait à une vitesse grand V... Maclolm lui fit signe de s'éloigner, la prenant par le bras. Non. Non, elle ne pouvait pas s'éloigner, non, elle ne pouvait pas les laisser tous ici, seuls, elle devait les aider. Non, impossible ! Elle ne devait pas abandonner ceux qu'elle aimait... Dominique... Piou... Eden... Mélanie se mit à paniquer. Malcolm lui disait encore de venir, de se réfugier avec lui quelque part, tout le monde couraient, criaient... Puis elle lâcha tout à coup le bras de Malcolm. Il fallait qu'elle parte, qu'elle les sauve, qu'elle soit sûre que ses proches soient encore en vie... Quand Malcolm l'appela une nouvelle fois, son cri retentit, fort, très fort.

- NOOOOOOOON !

Regardant une nouvelle fois Malolm, elle le rassura d'un dernier baiser que tout irait bien, avant de se mettre à courir. A côté d'elle, tous essayaient de se sortir des flammes, sous les cris de panique... Vite. Elle n'avait pas le temps de regarder autour d'elle. Il fallait juste qu'elle trouve Domi, Piou, et Eden. A chaque pas qu'elle faisait, sa robe effleurait les flammes, se déchirait encore plus à chaque fois. L'odeur de la fumée se répandait, on suffoquait, on toussait, on pleurait... Mélanie ne faisait attention à rien. Plus rien ne comptait, seules les trois filles étaient dans sa tête. Elle se mit à réfléchir très vite... Où avaient-elles bien pu aller ? Soudainement, elle vie Eden sortir de nul part pour aller se réfugier, loin des flammes, loin du danger... Ouf ! En voilà une de sauvée ! La Serpentard n'eut pas le temps d'interpeler sa soeur, elle était déjà repartie à toute vitesse, tout droit. Elle ne savait pas où elle allait, elle laissait ses pas la guider. Elle savait que son instinct serait le bon. Elle savait qu'elle allait les trouver... Maintenant... Elle ferma les yeux. Pour entendre un cri, un parmi tant d'autre, mais tellement plus puissant... Tellement plus prenant... Tellement plus... Non. Non !

- PIOOOOOOOOU !

Elle se mit à courir encore plus vite, s'écorchant les pieds et les jambes... Elle ne sentait pas la douleur du feu, elle ne sentait plus rien, si ce n'était qu'un sentiment de peur, de terreur. Piou... Vite, tout de suite, maintenant, réapparais ! Dis-moi que tu es en sûreté quelque part, dis-moi que tout va bien, dis-le moi, Piou ! Réponds-moi, dis-moi que tu ris encore, que ton coeur bat comme si tu n'avais rien, mais s'il te plaît, sois là ! Sois avec moi ! Sois avec nous ! Ne t'en vas pas, ici, nous avons besoin de toi ! Pourquoi t'es-tu éloignée du groupe, pourquoi es-tu partie, soudainement ? Pourquoi cela, Piou ? MAIS REVIENS !

- ELLUNDRIL ! PIOU ! PIOOOOOOOOOOU ! JE SUIS LA !

Mélanie se retourna. Un autre cri s'ajouta au sien, encore plus puissant, plus fort. Dominique faisait face au mur de flammes, appelait au secours, appelait son amie. Non pas son amie, mais sa vie, car Domi sans Piou, ce n'était plus Domi. Elles se mirent à crier toutes les deux, de vive voix ; Mélanie se rapprocha de Domi, prit sa main, et commença à pleurer. Ce ne pouvait être la fin... ce ne pouvait être ça... Piou allait réapparaître devant elles, elle racontera ensuite comment elle s'en est sortie, et tout sera bien. Mais elle ne réapparaissait pas. Un silence s'abattit ; comme si les deux jeunes filles étaient enfermées dans une bulle. Mélanie n'entendait plus rien, plus personne, ne voulait plus rien voir, ne voulait plus rien sentir... Domi contre elle, elle se mit à pleurer. Pourquoi fallait-il que l'on leur enlève une de celles des plus chères au monde ? Pourquoi cela tombait sur Ellundril ? Pourquoi sur cette Poufsouffle si innocente ? POURQUOI ?

- PIOU, JE T'AIME !

En voyant des Aurors débarquer, Mélanie lâcha la main de Domi, et se mit à courir, sans but. Sans savoir où elle allait. Plus rien ne comptait ; les larmes coulaient à flot sur ses deux joues. Dominique allaient être prise en charge par les sorciers, mais pas Mélanie. Elle ne le voulait pas. Elle allait s'en sortir seule, vraiment seule. Pour Ellundril. Pour Piou. Cette Piou qu'elle avait perdue... Non ! Non ! Elle courait, faillit trébucher plusieurs fois... A côté d'elle, tout le monde galérait pour se sortir de leur pétrin... Mais elle s'en fichait, bordel ! Elle voulait simplement Piou ! PIOU, MERDE, REVIENS !

En pleurs, elle retrouva Malcolm, se jeta dans ses bras, l'inonda de larmes. Elle ne parviendrait plus à se calmer. Plus jamais. Elle serra le Serdaigle dans ses bras, plus fort que jamais... le feu se resserrait sur eux, et elle, eux, étaient là, immobiles. Mais Mélanie n'était même plus Mélanie ; elle était simplement un corps, sans âme, cherchant désespérément son amie morte. Elle n'était plus consciente de ses gestes, elle ne savait pas ce qu'elle faisait... Immobile, elle tenait seulement dans ses bras celui qui avait été là pour elle, Malcolm... Cette conduite irait sûrement à leur perte, mais elle s'en fichait ; ou plutôt, elle ne s'en rendait pas compte. Elle ne se rendait plus compte de rien, seulement d'une chose... Piou avait disparu... L'image des flammes et le cri d'Ellundril repassaient en boucle dans sa tête; et comme si elle avait été folle, elle se mit à parler dans tous les sens. On ne comprenait rien à ce qu'elle disait. Puis, alors qu'elle se détachait de son petit ami, une des planches de bois enflammée céda, et s'écroula sur elle. Elle ne ressentit alors plus rien. Les flammes transperçaient sa robe blanche, elle se mit à crier de rage, de douleur... Elle explosa. Un cri puissant à faire vous faire frissonner... Puis elle s'écroula sur le sol.
Elle se sentit portée par quelqu'un, n'ouvrit pas les yeux. Elle savait de toute façon à qui appartenait ces bras et cette force... Malcolm. Elle ne bougea pas. Elle ne cilla pas. Elle ne répondit pas quand Malolcm lui dit de tenir bon, l'encouragea, s'encouragea lui même... Puis une douleur déchirante. Une chaleur débordante. Ils traversaient les flammes. Outre ses côtes qui lui faisaient un mal terrible, elle se sentit brûler, défaillir, alors que Malcolm restait silencieux, encore et toujours... Mais comment faisait-il ? Comment pouvait-il ne rien dire ? Elle se sentit posée sur le sol. Ses yeux restaient fermés. Les cris se mêlaient aux pleurs, la terreur était là, toujours.

Puis plus rien.
Juste une fille aux cheveux rouges, inconsciente, terrifiée, triste, dans les bras d'un garçon aux yeux verts.
Ils s'appelaient Mélanie et Malcolm, et avaient besoin d'aide.
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Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 _
MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptyDim 27 Mar - 0:55

Mais pourquoi avait-il fallu qu'elle ait si peur du feu? Les flammes, la fumée, tout était fait pour la terrifier. Pour tuer. Elle ne comprenaient pas les gens qui pouvaient admirer ce genre de choses. Les gens qui, comme Moïra, étaient fascinés par cet élément. Pourtant, la peur pouvait faire des miracles. Lorsque la jeune fille s'écroula dans les bras de celui qu'elle aimait - on pouvait dire ça comme ça, il n'y avait aucun doute - cela la rassura. Bon, à moitié seulement, elle devait avouer avoir la pire des phobies du feu depuis qu'elle avait failli mourir dans un incendie. Mais la présence rassurante de SON pirate était déjà ça de gagné. Elle se pelotonna contre lui, en pleurs, mouillés, sa poitrine agitée de lourds sanglots. Le corset l'étouffait encore un peu plus, mais elle n'y prêtait plus attention. Tout ce qui comptait, c'était... Le feu. Blottie contre le torse du Gryffondor, elle ne le voyait pas. Mais elle sentait la chaleur dans son dos. Et elle pleurait tout ce qu'elle savait, ne pouvant se retenir. Pourquoi était-elle venue? Pour Moïra et Nolan. Pourquoi était-elle restée quand elle avait compris qu'ils ne voulaient pas d'elle?! Pour Albus. Mais pourquoi ne pas être partie lorsqu'ils s'étaient pris la tête... Ça elle n'en savait pas. L'instinct. L'amour. Lui laisser une chance de se rattraper. Mais elle avait eu tort sur toute la ligne. Non seulement il avait fait redoubler son chagrin - bawi, on ne garde que ce qu'on veut, ce qui nous choque le plus, et le début des excuses n'avait pas été très convaincant XD - mais en plus elle se tapait la pire frayeur de sa vie. Elle s'agrippa à la chemise du Gryffon, laissant échapper un léger gémissement, fermant les yeux. Elle sentit soudain une matière tissu se déposer sur son visage. Elle ouvrit brusquement les paupières, et inspira la douce odeur du bandana que le jeune homme portait encore quelques minutes auparavant. Les yeux larmoyant, elle les referma, se recroquevillant un peu plus tandis qu'il la soulevait pour partir en courant. Elle dans les bras. Nephtys fait 1m56, et son poids était en baisse depuis les incidents avec son frère. Alors autant vous dire qu'un colosse comme Albus Potter n'allait pas avoir grande peine à la soulever. Ou plutôt n'avait pas, puisqu'il l'avait déjà fait. En même temps, leur vie en dépendait. Il n'allait pas faire les fines bouches sur le poids de son colis improvisé. Elle ne pensa même pas une seule seconde au fait qu'elle n'avait jamais dit au jeune homme qu'elle avait peur du feu. Il ne connaissait aucune de ses plus grandes phobies. Elle allait lui devoir quelques explications. Mais ça ne lui effleura pas l'esprit.

Elle se sentait ballotée dans tous les sens. Mais elle s'en fichait. Elle avait toujours aussi peur. Toujours aussi chaud. Çà faisait vraiment princesse, la fille en robe d'époque qui se fait porter par un beau gosse en costume de pirate. Mais elle n'était pas d'humeur à s'en préoccuper. Elle se laissa porter jusqu'à ce que l'air devienne plus frais. Là, le jeune homme ralentit. Elle le sentit resserrer son étreinte, avant de la relâcher. Une voix résonna dans les oreilles de Nephtys, faisant comme un écho dans son cerveau. Le jeune Gryffon relâcha un peu sa prise sur elle. Mais la pauvre aiglonne était tellement dans les vapes que pour elle... Bonne question. Toujours est-il qu'elle le sera de toutes ses forces, perdue, tremblante de peur. Il la berça tendrement, lui murmurant que c'était terminé. Nan, ce n'était pas terminé, Albus... Nolan était là-dedans, Moïra aussi... Ils étaient en danger, comme d'autres parmi les gens qui comptaient pour la petite brune. Mais elle ne pouvait rien faire pour les sauver, elle se sentait si impuissante. Elle était tétanisée... Doucement, elle ouvrit les yeux, sentant les doigts fins du jeune homme relever sa bouille si terrifiée. Les prunelles chocolat et noisette se croisèrent. Et il se pencha brièvement. Pour l'embrasser. Ce qu'il fit. Sur le coin des lèvres, cependant. La peur de se prendre un nouveau râteau? Ça n'aurait sûrement pas été le cas. Il venait de lui sauver la vie, merde. Le cœur de la jeune fille fit un bond involontaire, tandis qu'elle sentit son gryffondor préféré s'effondrer lentement dans les bras de son frère. Albus!

Nephtys avait les idées parfaitement claires. Elle était totalement folle. Elle avait tellement apprécié ce baiser, aussi furtif soit-il... Ce gars était un ennemi, bordel de merde. Sûrement un de ceux qui s'opposaient le plus possible aux Basilics et aux Mangemorts. Elle n'aurait pas dû, elle n'aurait pas dû... C'EST PÉCHÉ! u.u Mais pourtant, elle était là, dans ses bras, en train de se remettre de ses émotions, entre le soulagement d'être sauve, l'inquiétude pour Albus, et la terreur qui lui secouait l'estomac. Le feu était derrière elle, elle devait se calmer. Mais elle refusait qu'on lui enlève la seule garantie de protection qui lui restait. Son Potter. Un Van Halen et un Potter. Ah la grosse blague. Ça allait encore faire mal tout ça... Elle poussa un léger gémissement lorsqu'elle sentit qu'on se saisissait d'elle pour l'emmener loin du beau brun. Non! Elle s'agrippa à ses vêtements. On la poussa, on la tira. Ils avaient besoin de place. Le jeune homme était à moitié dans les vapes à cause du manque d'oxygène. Et ça, c'était de la faute à Neph. Elle se sentait très coupable d'avoir monopolisé le bandana du garçon alors qu'il en aurait eu besoin pour protéger sa propre vie... Toujours en larmes, tremblante, ne cessant de jeter des regards anxieux autour d'elle tout en prêtant attention au feu, elle poussa un cri. On voulait la séparer du Gryffon. L'emmener plus loin. Elle était traumatisée, cela se voyait. Elle pleurait, criait. Laissez-la retourner auprès du seul qui s'était soucié d'elle, bordel! Au loin, elle aperçut Nolan et Moïra. Ils étaient enfin ensemble ceux-là apparemment... C'était pas trop tôt. Mais ils ne semblaient pas inquiets. Hormis l'un pour l'autre. Les larmes coulèrent encore plus abondamment sur les joues de la jeune fille, tandis qu'un infirmier tentait de la tirer en arrière.

« MAIS LÂCHEZ MOI BANDE DE GORILLES SANS MANIÈRES!!! »

La jeune fille ponctua sa plainte d'une série de jurons proféré dans sa langue natale. L'égyptien. Heureusement qu'ils ne pouvaient pas comprendre, parce qu'ils s'en seraient mis en colère les pauvres... Déjà, ils n'apprécièrent pas la manière dont elle leur parla. Ce qui était normal. Mais ils étaient là pour la guérir, pas pour la remettre à sa place. Ils resserrèrent leur prise sur ses bras, la tirant un peu plus loin. Et elle craqua. Elle se débattit violemment, et réussit à se dégager sans trop de casse. Puis elle bouscula un infirmer et s'écroula comme une petite fille sur le beau Gryffondor. Oui. Une petite fille. On aurait dit une petite fille qu'on venait de séparer de son papa. Ou alors de son amoureux. Elle s'accrocha à lui. Elle ne se souciait même pas de si elle lui faisait mal. Elle voulait juste qu'il reprenne ses esprits, qu'il respire de nouveau normalement, qu'il ouvre les yeux, et qu'il la voit. Les Aurors semblèrent comprendre qu'il fallait les laisser un peu. Sauf peut-être papa Potter et le grand frère d'Albus. La jeune fille posa ses mains sur les joues du beau brun. Les larmes continuaient de ruisseler sur ses joues. Une petite perle salée s'écrasa sur le visage du jeune homme. Dans le creux de son œil. Puis une autre, sur la paupière. Et puis soudain... Il ouvrit les yeux. Elle reprit son souffle en même temps que lui, ne faisant absolument pas attention aux gens autour d'eux. Même pas aux autres Potter. Sans réfléchir, elle attira le visage du jeune homme à elle et ferma les yeux pour lui coller ses lèvres contre les siennes avec ardeur. Il était sain et sauf. Il l'avait sauvée. Et il avait même tenté de l'embrasser. Tiens, c'est ça un baiser mon chou. Même si c'est le baiser égyptien, ça ressemble beaucoup au french kiss. La jeune fille ne voulait pas le lâcher. Elle l'embrassait, sans oser approfondir réellement. Et s'il la rejetait? Si quelqu'un s'interposait? Lentement, elle se détacha. Elle voulut rester contre lui, mais sentit qu'on la tirait en arrière. Doucement elle rouvrit les yeux, laissant quelques autres larmes s'en échapper. Elle sourit doucement. Et laissa ses doigts glisser le long des vêtements du beau gryffon, se laissant entrainer par les Aurors...
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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptyDim 27 Mar - 4:07

Ouaa, la tête battait son plein! C'était le cas de le dire. Actuellement très proche physiquement d'une bagarre comme on a l'habitude de voir lors d'une fête, ou presque, puisque là il s'agissait d'un homme, énorme, gargantuesque, s'en prenant à une pauvre petite fille. D'abord verbalement, puis physiquement. Liam ne connaissait pas Derek, mais il connaissait Moïra, et savait qu'elle avait un fort tempérament, mais ce n'était pas une raison pour s'en prendre à une dame. Cela était impardonnable! Et Bang! Il décocha une patate - que Liam n'aurait pas aimé prendre - dans la mâchoire sifflante de l'aiglonne. C'est moche ça! Vraiment moche. M'enfin il fut rapidement ramené à la réalité par le frangin de Miss River. Et à partir de cette instant tout commençait à devenir aussi rapide que les réponses à ce rp :o. Tout se précipitait, de réactions en réaction, un effet boule de neige! D'une part, les troupes s'entassaient devant le spectacle, comme l'avait fait notre petit Liam, et un énorme brouhaha d'encouragement prenait place. Liam ne les connaissaient pas tous, et ils soutenaient chacun leur camp contrairement à l'aiglon, qui lui préférait resté neutre dans cette affaire. Cela ne regardait que les intéressés, et seul le spectacle valait le détour! Mais Liam commençait à être estomaquer par la violence de la confrontation. Un vrai règlement de compte prenait place. Merde, un peu de tenue! On est en public, demain ça paraîtra dans tous les journaux sorciers, et vous en serez bien peu fiers! Croyez moi!
Dans la cohue, il eu du mal à apercevoir Moïra, prise, enfin, entre de bonnes mains, son actuel petit ami à en juger par ce qu'ils faisaient un peu plus loin.

Il se détourna de la scène, pour en revenir à la confrontation du Serpentard et du Gryffondor qui n'était toujours pas prise en main par un seul adulte. Ni même un du ministère. Mais les évènements prirent une tout autre tournure. C'était l'avalanche, on était plus au stade de la simple boule de neige. L'énorme Gray perdit ridiculement l'équilibre, renversant une torche enflammée, qui elle même en renversa un autre qui provoqua l'incendie des lieux en moins de temps qu'il faut pour le dire! Aucun jets d'eau? Merde personne n'à de baguettes u_u..., et les adultes semblent dormir argh... Des constructions en bois commençaient à prendre feu, avant de s'écrouler sur la populace! A ce moment précis la panique commença à inonder les lieux. Des cris de paniques, de douleur, de fureur même. Mais bordel comment une simple fête pouvait se terminer en un barbecue géant?

Liam ne savait plus où se mettre, à gauche? A droite? Des flammes partout, des gens courant dans toutes les directions, et des poutres qui s'effondrent de toute part. Liam ne savait plus d'où il venait, il essaya de capturer quelques visages familiers de ses yeux piquant par la fumée noire, histoire de voir des connaissances s'en sortir pour le rassurer. La fumée noire brouillait sa vision et enflammait ses poumons. Bien qu'il avait l'habitude, cette fumée était beaucoup plus douloureuse que celle d'une vulgaire clope. Liam tressaillit, bien que les flammes ne lui procurait pas la peur, en voir de si grandes danser et tous saccager autour de lui insuffla la panique dans son petit esprit. Par conséquent, l'adrénaline monta, il s'abaissa pour éviter de respirer l'air toxique, et prit une direction non éclairée par les lueurs orangées des flammes. Quand soudain on le percuta! Violemment. Il chancela, puis finalement s'écroula. Épuisé par la chaleur, l'air enfumé, et l'adrénaline déjà évaporée. Ce qu'il ne remarqua pas tout de suite, c'est qu'il s'écroulait sur des braises rougeoyantes! Le corps nu, cause à son déguisement puérile et stupide par rapport au temps en ce début d'année, il ne fut pas protéger. Par réflexe, il se releva en sursaut très rapidement, lui provoquant un étourdissement, puis vint la douleur insupportable de la brûlure prenant place dans son esprit! Il lâcha même un cris d'horrible souffrance. L’hémoglobine dégoulinait dans son dos, et quelques braises restèrent collées, ou plutôt encastrées dans sa peau. La souffrance le tiraillait, il avait l'impression que tous les nerfs de sont corps envoyaient en même temps vers son cerveau. Jamais il n'avait souffert autant, mais une chose était sûre, cela prouvait qu'il vivait! Seulement cela comptait. La souffrance est signe de vie, espérons que cela soit le cas pour tous le monde ici présent! Tandis que sa gorge assoiffée et brûlante lui prenait aussi ses sens, il se souvint qu'on l'avait percuté. Si lui avait vacillé, l'autre avait certainement subit aussi. Il reconnut une silhouette féminine. Merde! Nephtys? Serait-ce Nephtys la petite aiglonne qui avait peur du feu? Il ne pouvait plus se détacher du visage de Neph joyeuse aux côtés de Albus. Mince, il avait été utilisé, et l'avait mauvaise, alors pourquoi pensait-il à elle à un moment pareil? Parce qu'il tenait à elle, et qu'il aurait aimé tous faire pour lui venir en aide dans sa peur des flammes. M'enfin Mister Potter était capable de prendre soin d'elle!
Il s'approcha, le dos voûté, le visage tordu par la douleur. Ce n'était pas celle qui pensait... Par contre c'était bel et bien une aiglonne... son visage familier... Emmie Leanne! Non pas enragé parce qu'elle venait de lui provoquer une grave brûlure, il la trouva à genoux, un bout de tissu devant le visage, émettant une douloureuse quinte de toux en inhalant la fumée, d'un nouvel excès d'adrénaline il oublia sa douleur, pensa à la pauvre petite aiglonne qui semblait si fragile, qui était une bien pauvre victime comme lui, et la saisit par le poignet. Même si son dos le tordait de douleur et désarçonnait ses mouvements, il tira sa camarade de toutes ses forces vers l'épaisse obscurité - un endroit sûre et sans flammes -, alors qu'elle se traînait, surement blessée ou brûlée. La pauvre petite.

Bientôt la chaleur fut derrière eux, laissant place à un air plus pur et frais. Les gazs toxiques furent rapidement mêlés à l'humidité des Aguamenti des sorciers, puis ils passèrent avec difficultés le dernier voile de poussière ocre, pour se retrouver face aux autres élèves tous déjà pris en charge. Liam avait tardé on dirait! Pour ne pas changer.

L'aiglon trébucha, se retrouvant à genoux, il lâcha Emmie et redressa la tête, de sa vision floutée et piquante il admira avec stupeur le spectacle. Son corps était recouvert de poussière et de sang, son visage noir de suie, il affichait un regard tétanisé. Des dizaines d'élèves hurlant de douleurs, tous aussi choqués les uns que les autres par la tournure des évènements, des hommes en blanc se chargeant du mieux qu'ils pouvaient d'eux, et des sorciers luttant à coups de jets d'eau contre l'élément le plus incontrôlable des temps. Puis il vit des visages familiers: Lysander et sa Lucy... les River... Nephtys enlaçant son Potter avec toute sa famille à leur chevet... les Bielova... Lou... sa Vaï à moitié déshabillée... et plein d'autres encore qu'il ne pu voir à cause de la couverture coupe-feu qu'on venait de lui jeter dessus. Emmie avait été prise en charge, et lui sombrait dans la souffrance. Le dos recouvert de braises... mais pas seulement: ses "cheveux gras" pour l'occasion qui avaient visiblement prit feu, et le jean se consumant lentement...

Saleté de soirée!
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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptyDim 27 Mar - 7:11

L'incendie est rapidement maîtrisé. La ministre de la magie a collé une belle frayeur à ses subordonnés en allant chercher sa famille dans les flammes, mais tout le monde est sain et sauf. Tout le monde, ou presque. De nombreuses personnes sont envoyées d'urgence à Ste-Mangouste, pour choc psychologique ou blessures sévères. De même, la pauvre Ellundril Prewett a trouvé la mort dans cet incendie, ce qui ne plaide pas en la faveur de Derek Gray, officiellement responsable du massacre. Après avoir fait un tour d'inspection, la ministre revient vers les groupes, bien décidée à en découdre avec le jeune Gryffondor présumé coupable ...

Dernière partie de la mission. a vous de voir si vous voulez que votre personnage parte à l'hôpital, la flemme de faire un listing des grands blessés là :37: En tout cas vous pouvez soit récupérer vos baguettes et repartir au château, soit aller à Sainte-Mangouste. La seule personne inapte à récupérer sa baguette est Nanaly, pour la bonne raison qu'elle a un peu brûlé dans l'incendie, ce qui la met tellement en joie qu'elle ne portera pas plainte - ce qui arrange la ministre faut dire :34:
Vous n'avez pas de limitation officielle de temps, mais dans deux semaines - voire trois - je locke le topic, ça devrait être suffisant pour répondre. Voilà :24:

Pour la petite information, Harry Potter a sorti Malcolm et Mélanie des flammes, et James Potter ramène le corps sans vie d'Ellundril Prewett. Mais j'ai la flemme de faire le rp. x)
Je considère aussi que tout le monde est sorti des flammes. Donc dès que vous en sortez enfin - XD - vous entendez l'engueulade sévère de la ministre de la magie. x)

Avant de répondre, attendez que j'ai répondu avec la ministre, siouplait :25:

Et merci d'avoir participé à la mission trois.
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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptyDim 27 Mar - 9:56

Karol. C’est bizarre, comme un simple mot peut avoir autant d’effet sur une personne, non ? Sans montrer à quel point le fait que son frère puisse la confondre avec leur mère la troublait, elle l’attrapa pour aller chercher Lee, la baguette pointée devant elle pour éviter les rencontres désagréables. Des salamandres, des esprits des flammes … Quoi, il n’y a pas ça en Angleterre ? Eh, c’est la terreur de la Russie hein ! Au fil de leurs pérégrinations, Svetlana essayant d’aller lentement pour ménager la jambe de son frère, ils finirent par retrouver Aleera et le jeune River qui essayait pitoyablement de la sortir de là. Donnant rapidement des ordres, elle récupéra son frère et se mit à lancer des sorts pour leur ouvrir un chemin. Et alors qu’elle se concentrait pour ne pas céder à la panique – oui, la ministre a horreur des lézards de feu – sa jeune sœur lui demandait, en russe évidemment, de la laisser retourner dans le brasier pour aller sauver une pure inconnue, tout du moins aux yeux de la ministre de la magie. Mais oui, cent balles et un mars aussi ? Tournant la tête vers sa sœur, elle lui renvoya un regard de refus catégorique, gelant le regard flamboyant de sa jeune pupille. On verra ça après, d’abord on sort. Ils quittèrent enfin les flammes, et les infirmiers comme la garde de la ministre les entoura. Après s’être assurée que sa sœur et son frère étaient bien pris en charge, elle se tourna vers deux aurors pour les envoyer chercher les rescapés, dont une dénommée Meghan. Se dirigeant vers la petite troupe russe pour s’assurer qu’ils allaient bien, elle croisa le regard du Gryffondor qui avait sauvé sa sœur, et hocha la tête pour le remercier. Bon, avant qu’elle ne se remette à parler, il faudrait un petit moment, la ministre avait une sainte horreur des flammes et des lézards qu’elles abritaient. Vous ne connaissez pas les légendes russes, alors ne vous moquez pas. Au moment où elle arrivait, elle entendit son frère qui murmurait avec un sourire perdu qu’elle était aussi solide qu’un roc. Esquissant un sourire, elle résista à l’envie brutale de lui faire un câlin et de le serrer dans ses bras, sachant qu’il n’apprécierait pas trop ça. Et pourtant, elle aurait bien aimé. Elle préféra s’asseoir à côté de Tania, encore toute secouée. Pas trop longtemps, histoire de parler à sa famille chérie <3

« Tania, Mika, ma proposition de passer les grandes vacances chez moi tient toujours, si ça vous intéresse. Vous n’êtes pas obligés si vous n’en avez pas envie. Vous avez déjà chacun votre chambre, et vous pourrez venir quand vous le souhaiterez. Quoique, vous le pouvez déjà. »

Après un petit sourire aux deux jumeaux, elle se tourna vers Aleera, plus sérieuse.

« J’ai envoyé deux membres armés de ma garde personnelle chercher ta Meghan. Je pense que tu n’as pas trop de soucis à te faire, elle n’a pas du aller bien loin. »

Elle serait bien restée plus longtemps avec eux, mais le devoir l’appelait à grands renforts de cris. Se relevant, elle se dirigea souplement vers le lieu de la nouvelle engueulade, suivie des personnes restantes de sa garde personnelle. Et que vit-elle ? Thomas River, qui se disputait avec son frère, lui crachant littéralement à la figure qu’il ne laisserait personne lui arranger son mariage avec une pure inconnue. Bon d’accord, après il se mit à hurler qu’il aimait Aleera – tu ne l’aimes plus maintenant ? – et … L’importance du rang. Aïe. Non, là ça ne va pas être possible, monsieur River, la ministre de la magie risque de s’interposer dans le mariage de sa sœur et de votre fils si vous faites ça par pure place hiérarchique. Après avoir tourné les talons pour se jeter dans les bras de sa sœur, le jeune River laissa sur place un papa écumant et hurlant. Qui cessa de hurler quand la ministre de la magie posa sa main sur son épaule, pas vraiment contente.

« Un mariage arrangé, alors ? On brise le cœur de ma pupille pour un mariage arrangé ? les mentalités anglaises sont-elles tellement à la traîne, qu’on en soit encore aux mariages forcés et arrangés ? Je vais être très claire, monsieur River, si cette affaire entraîne des répercussions, je jure que je vous renvoie sans préavis. »

Laissant le chef du département de la justice magique pâlir comme un fantôme, elle le lâcha pour se diriger vers la jeune Moïra River, allant officiellement discuter avec une infirmière pour s’enquérir de son état. Mais surtout croiser le regard de la jeune Serdaigle et lui communiquer d’une manière invisible sa satisfaction. Un excellent atout, vraiment excellent. Passant de blessés en blessés, elle appliqua quelques soins réparateurs sur quelques personnes, jusqu’à ce qu’un Auror vienne lui dire qu’ils avaient retrouvé Meghan Sanders. Et Derek Gray. Ah, parfait. Vraiment parfait. Lâchant le jeune Poufsouffle qu’elle soignait, elle se dirigea tout d’abord vers sa famille, fixant sa sœur pour lui faire comprendre qu’ils avaient retrouvé Meghan. Se dirigeant vers le jeune homme, intérieurement exultante, elle se força à s’énerver pour laisser ressortir le côté horrifique de son charme Vélane. Et comment faire ? Penser à la mort de sa mère. Le loup-garou qui, d’un coup de pattes, l’ouvre en deux, le corps sanguinolent de sa mère … Et sa petite sœur qui avait failli y passer. Comme de l’incendie. Et son petit frère aussi. Et son autre petite sœur. C’est bon, elle est énervée. Le regard brusquement sombre, elle ne broncha même pas quand les infirmiers s’écartèrent brusquement, l’un d’eux attrapant d’autorité Meghan inanimée dans ses bras. Ca va chier des bulles de farine. Et en plus – EN PLUS – une élève était morte. La sœur de la jeune Meghan, si elle ne se trompait pas. Le choc allait être dur pour mister Gray.

« Est-ce que vous vous rendez compte du désastre que vous venez de provoquer, jeune homme ?! »

Moui, c’était plutôt elle la responsable, mais ça ne se dit pas ça (a).

« Vous êtes un irresponsable ! Déclencher une bagarre à cause d’une fierté masculine mal placée ! Oh bien sûr, je passerai sur le fait que vous ayez frappé une femme, après tout ce n’est qu’un moindre mal, n’est-ce pas ? Vous avez provoqué un incendie ! Dans un lieu fermé, vous avez trouvé le moyen de provoquer un incendie ! Le ministère avait lancé des sortilèges de sécurité pour éviter les sorts, les intrusions, mais ne pouvait pas prévoir qu’un abruti pyromane essaierait de tuer ses congénères ! »

Regardez ce tableau rigolo, une petite blonde d1m70 qui fait face à un type de bien 20cm de plus et qui le tient quand même en respect. Alléluia, le pouvoir a du bon, de même que savoir maîtriser l’art de la parole.

« D’ailleurs, parlons-en, de tuer ses congénères ! Vous pensez avoir eu de la chance, juste un nombre incalculable de blessés légers et de nombreux blessés graves ?! Non, monsieur Gray, vous réussissez à ajouter un mort à votre palmarès, tout du moins une morte, félicitations ! »

Sentez l’ironie mordante de cette phrase. Elle n’en pensait, bien sûr, pas un mot. Ou plutôt s’octroyait cette phrase à elle-même. Un mort ne pouvait que servir ses intérêts. Finissant sa magnifique lancée dans un silence de plomb, elle enfonça le clou un peu plus, faisant bien comprendre à tout le monde que c’était de sa faute à lui, et rien qu’à lui.[/b]

« Soyez certain que cet incendie et cet homicide seront écrits sur votre fichier, jeune homme. Et puisque vous n’en êtes pas à votre premier coup d’éclat, votre cahier scolaire étant noir de punitions, sachez que votre avenir en tant qu’étudiant de Poudlard semble grandement compromis. Quant à l’insigne de préfet que vous arborez, inutile de vous dire qu’il vous sera retiré dès demain. »

Après un dernier regard lourd de sens, elle lui tourna le dos pour se diriger vers la jeune Prewett qui reprenait ses esprits. Personne ne fut assez fou pour lui dire de ne pas s’approcher, aussi put-elle s’accroupir devant la Serpentard.

« Mademoiselle Prewett. C’est un peu dur à annoncer, je ne sais pas trop comment vous le dire … Mais je tiens à vous exprimer mes sincères condoléances. Si vous ou votre famille souhaitez poursuivre cet irresponsable en justice, vous pourrez compter sur le soutien de la ministre de la magie. »

Et sur un geste de Svetlana, l’auror qui avait trouvé la jeune Poufsouffle morte – James Potter, un Phénix bien en chair quoi – alla poser le corps de la défunte juste à côté de Meghan, pendant que Svetlana se relevait pour s’éloigner, envoyant un nouveau regard au Gryffondor. ENCORE UNE BONNE CHOSE DE FAITE HAHAHA.
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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptyDim 27 Mar - 10:42

Tout allait bien avait-il dit. Ouais, il allait tellement bien qu'e cet instant précis, l'air lui manquait au point qu'il tombe au sol. Il entendait bien James lui crier de se réveiller tandis qu'il lui insufflait de l'air à l'aide d'un sort, il n'empêche. Il avait faillit perdre la vie dans ce putain d'incendie!

-Albus! Ressaisis toi merde! Dis quelque chose!

Une quinte de toux le fit sortir de son brouillard noir tandis qu'une phrase sortait enfin de ses lèvres.

-J'ai... pas pensé à remercier le Ministère pour sa charmante journée...

Toussant à nouveau, il sentit James l'aider à se remettre un peu debout, avant de retomber en arrière quelques secondes. Le temps que l'oxygène atteigne totalement son cerveau -parce que oui, il en possédait un!- Ca devait faire à peine 3 secondes que Nephtys avait été remises aux soins des aurors que deja, il lui semblait l'entendre gueuler. A moins qu'elle soit juste à deux centimètres, et qu'il avait tellement de mal à ouvrir les yeux quil ne s'en rendait pas compte ?
Une perle humide toucha sa peau, alors qu'il hésitait à retomber dans les pommes juste pour ne plus entendre ce brouhaha incessant. Merde, il pleut maintenant ? Non, il sentait autre chose, comme une présence. Féminine, donc James avait dû le lacher pour aller raguer une des élèves qui ne devait plus avoir beaucoup de vêtement sur elle. Ouvrant doucement les yeux en se forçant à revenir à la réalité, il stoppa net en réalisant que Nepthys, loin de s'être gentiment laissée emmener pour se faire soigner, était la face à lui.

Albus voulut dire quelque chose, vérifier qu'elle allait mieux, mais n'en eut pas vraiment le temps car en moins de quelques secondes, les lèvres de l'Egyptienne se posèrent contre les siennes, le faisant reprendre ses esprits plus vite que les sorts d'air que James lui faisait depuis quelques minutes.

Et là, alors qu'il s'apprêtait à répliquer, dire quelque chose -ou tout simplement lui rendre la pareille, pourquoi se compliquer la tête après tout.- les médicomages l'emmenèrent alors qu'elle lui jetait un dernier regard.
Putain mais... MAIS POURQUOI TU FAIS CAAAAAA? -Dixit Jack Dawson à Rose dans Titanic, quand elle saute du canot de sauvetage. Ahem! passons- Faisant signe à James de l'aider à se relever, son grand frère le fit en soupirant. Ignorant le soupir du dit frère, Albus voulut faire un pas et manquat de tomber -encore- mais se rattrapa in extremis en touchant la main de l'aiglonne, la forçant à le regarder. Bon, il n'avait plus d'air, tout ce que vous voulez, mais il eut au moins assez de souffle pour lui rendre finalement son baiser, enserrant brèvement la taille de la jeune fille pour la rapprocher de lui. Booooon. C'est mieux, nettement mieux. Se détchant d'elle légèrement, il lui fit enfin un sourire sincère depuis leur dispute, effleurant la larme qui perlait au coin de la joue de la brunette.

Comment ? Oui, on sait qu'onn doit aller se faire soigner parce qu'on à été à moitié intoxiqués, on sait. Il n'entendit même pas la ministre hurler sur Derek sur le coup. Il se contentait de regarder l'Egytpienne sans mot dire.

-... J'en déduis que ma bourde est pardonnée ?

Vas-y, fais le ton sourire craquant.

-Tu as besoin de soins. Je vais t'emmener, et je ferais les miens après.

Clama t-il assez fort pour que James comprenne qu'il allait mieux. Mais oui tes sorts à deux balles ont finalement fait leur effet va! Passant une main contre le dos de la jeune femme, il la serra doucement contre lui à la fois pour la rassurer et rester debout, suivant les deux infirmiers.
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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptyDim 27 Mar - 10:48

Putain de merde, ce que ça fait mal. C’est ce que se dit Emmie, en sentant les brûlures qui lui ravageaient le dos. Elle était aveuglée, et ne voyait plus grand-chose ; sa longue robe l’empêchait de marcher correctement, et la faisait trébucher encore plus, lui brûlant les mains lorsqu’elle devait se rattraper sur l’herbe calcinée, et encore brûlante. Sa peau était rouge, douloureuse ; semblable à des charbons ardents que l’on lui aurait appliqué brutalement sur le corps. Son teint de porcelaine était désormais rougi, brûlé, lui donnant un teint encore plus maladif qu’à l’accoutumée. Le carmin de ses brûlures tranchait avec l’albâtre du reste de sa peau. Ses longs cheveux bruns lui tombaient devant le visage, l’empêchant de voir ce qu’elle faisait. Et, à vrai dire, l’aiglonne était totalement paniquée, ne sachant plus que faire. Tout le monde criait, tout le monde hurlait ; c’était une cacophonie incessante qui tourbillonnait autour d’elle : des lueurs vives, les lueurs du feu lui éblouissait les yeux, la rendant totalement impuissante. Inapte à réfléchir, à agir. Ses bras lui faisaient affreusement mal, ainsi que son dos ; ses cheveux commençaient à sentir le roussi, sa nuque à chauffer, ce qui lui envoya une décharge de pure panique dans le ventre. Elle allait mourir ici. Elle allait mourir ici. Dans le feu, dans les flammes, brûlée vive, morte, morte, mor … !

La jeune fille percuta quelqu’un. Ca allait arriver à un moment ou bien à un autre, elle le savait ; et, heureusement, elle n’était pas tombée sur une personne ennemie, qui l’aurait très certainement laissée crever dans les flammes. Mais passons. La Serdaigle peina à trouver le nom de celui qu’elle venait de percuter ; elle le connaissait pour l’avoir déjà vu dans leur salle commune … Ah, oui. Liam Sweetlove. Une gratitude sans bornes explosa dans le cœur de la petite aiglonne, lorsqu’au lieu de l’engueuler, il la choppa par le poignet et l’emmena avec lui. Loin du feu, loin des flammes, loin de la douleur. Et heureusement, d’ailleurs. Emmie commençait déjà à cracher ses poumons et à pleurer à cause de la fumée. Devant elle, elle vit le jeune homme vaciller puis se redresser, faisait fi de ses propres douleurs. Le voyant chanceler, elle voulu le soulager de sa charge ; mais ils atteignirent enfin la zone épargnée par les flammes avant qu’elle n’ait eu le temps de lui dire de la lâcher. Au fond, elle était bien soulagée ; seule, la brune se serait certainement laissée crever dans les flammes, lentement. Totalement incapable de prendre les choses en main. Terrifiée par les flammes. Avant qu’elle n’ai eu le temps de le remercier, des Aurors arrivèrent et le prirent en charge. Elle-même resta figée, embrassant la scène du regard. Liam, gravement blessé enroulé dans une couverture chauffante. Brûlé, blessé, avec des os cassés. Et pourtant, malgré tout cela, il avait eu la générosité de s’occuper d’elle, de ne pas la laisser dans les flammes ; alors qu’au fond, il aurait très bien pu le faire. Il ne lui devait rien. En voyant les grimaces de douleurs qu’il affectait, la jeune fille fut happée par des remords, et commença à culpabiliser. Terriblement. Tandis qu’on l’enroulée à son tour dans une couverture chauffante, qu’on prenait en charge ses blessures, elle restait debout, figée. A peine consciente qu’on la touchait, qu’on s’occupait d’elle. Emmie avait les yeux fixés sur l’aiglon qui lui avait sauvé la vie. Ouais, qui lui avait sauvé la vie. Parce que sans lui, elle serait restée dans les flammes, terrifiée. Sans rien faire. Et serait morte, d’une manière affreusement risible. Morte à cause de sa lâcheté. Avant que l’Auror qui s’occupait d’elle ne l’emmène plus loin, elle glissa quelques mots à Liam, espérant qu’il puisse l’entendre, à travers le voile de douleur qui devait recouvrir son monde.

« Putain, Liam ... Merci. Infiniment merci. »

Quelques mots. Gratitude et culpabilité se mêlaient en elle, de plus en plus insistantes. Et si il finissait à l’hosto par sa faute ? S’il ne l’avait pas prise en charge, serait-il aussi gravement blessé ? S’il ne l’avait pas eue comme poids supplémentaire, serait-il là en cet instant, à se tordre de douleur dans une couverture chauffante, alors qu’elle-même était debout et pratiquement indemne, par rapport à lui ? Questions stupides. Parce que la réponse lui brûlait les lèvres, dure, réaliste : Non. S’il n’avait pas eu à la sauver, il ne serait pas là, entrain de se tordre de douleur. Il serait debout, à sa place. Pas aussi gravement touché. Et, encore une fois, Emmie culpabilisa. Si elle n’avait pas été aussi lâche devant les flammes, si elle s’était prise par la main et si elle avait essayé de sauver sa peau comme une personne normalement constituée, Liam n’aurait pas eu à subir tout cela. Putain de merde. Ses paroles n’étaient que des paroles vides de sens, devant l’état du blessé. Pour la première fois depuis longtemps, Emmie se sentit conne, là, à rester debout comme une idiote à lui chuchoter des paroles qu’il n’entendrait certainement pas, blessé qu’il était. Mais quelle idiote. Emmie devait être le cadet de ses soucis, en cet instant, et ses remerciements, il devait se les carrer là où il pense. L’aiglonne viendrait le voir plus tard, lorsqu’il serait à peu près remit. Et à cet instant, elle pourrait le remercier. Parce que pour le coup, il aurait dû la laisser crever dans la fournaise et sauver sa peau. Se brûler pour sauver Emmie … Gâchis. C’était du gâchis. Voilà ce que pensait l’aiglonne. Que se sacrifier pour elle, c’était du gâchis. La jeune fille lui glissa encore quelques mots, tandis que l’Auror finissait de panser ses blessures et lui disait qu’elle pouvait retourner au château.

« J’viendrais te voir. Merci encore. »

Mais quelle abrutie, putain. Paroles creuses, vides. Emmie se sentait idiote, là, à culpabiliser comme une imbécile alors qu’il n’avait pas besoin de cela. Furieuse contre elle-même, elle s’en retourna chercher sa baguette auprès des Aurors affectés à cela et se tira de la place du carnaval. Au fond, elle n’avait plus rien à faire ici ; il n’y avait personne. Mary n’était pas venue, et tous ceux qu’elle connaissait étaient affairés, et indisponibles. Normal. Allez, elle en avait assez fait pour aujourd’hui. En fait, elle n’aurait jamais dû venir et aurait bien dû partir après que Malcolm fut venu la saluer. La jeune fille commença à rebrousser chemin, et commença à rentrer au château seule, sans se faire remarquer. Parce que putain, ça aurait été la cerise sur le gâteau.
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Meghan A. Prewett

Meghan A. Prewett

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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptyDim 27 Mar - 21:33



Qu'elle était bien la, dans son inconscient. Plus de cris, plus d'appels en détresses.. Le feu avait totalement cessé de la brûler ou d'envenimer ses poumons déjà gravements atteints. Non non, jute une myriade de souvenirs se contentaient de passer dans son esprit. Dan, Nolan et elle dans le jardin de leur grand-mère en train de jouer avec leurs balais jouets, surveillée par leur grands parents. Sa mère et son père se disputant pour la première fois de leur vie devant elle alors qu'elle venait de s'acheter en douce des cd de musique moldue à 12 ans. L'enterrement d'Anna, ou elle avait juré de ne plus jamais remettre les pieds dans un cimetière. Son premier baiser volé par un cinquième année, et la première gifle donnée. Ses fous rires avec Aleera et Lily à l'époque ou tout allait bien dans le meilleur des mondes. Derek, Thomas... Ellundrill qui essayait sa première robe de bal en râlant tandis que Nolan la séduisait en riant. Piou. C'était pour ça qu'elle s'était jetée dans l'incendie. Allez, se réveiller, même si on est bien dans ses rêves.

La première chose qu'elle fit, fût de tousser en sentant l'oxygène frapper ses poumons de plein fouet. Roulant légèrement sur le côté en ouvrant douement les yeux, elle sentit qu'on parlait d'elle à quelqu'un tout en l'aidant à se remettre debout. Ah tiens, salut cousin Potter. James venait à peine de l'aider à se remettre debout qu'il était parti aider une élève qui hêlait son attention. Allez, reviens à tes esprits, et zappe tes souvenirs d'enfance un temps. Passant une main contre son front pour ramener en arrière ses épaisses mèches brunes, elle réussit enfin à ouvrir les yeux totalement et respirer de manière naturelle. Quoi que, vu ce qui se trouvait sous ses yeux, elle aurait préféré ne plus jamais se réveiller en fait. Déjà, la première chose qui la frappa fût le chaos ambiant, et la ministre de la magie qui s'approchait d'elle. Pourquoi elle venait, déjà? Ensuite, elle sentit une présence bien familière à ses côtés, qui commençait déjà par la tenir par le bras. Dan. Okay, c'est quoi l'embrouille? Derek. Il était ou Derek ? Elle savait que c'était lui qui était venue la sauver, pour avoir reconnu sa silhouette aors qu'elle commençait à tomber dans les vappes -encore une fois-. Quand elle croisat enfin son regard et commençait à peine à se sentir soulagée, Svetlana était déjà assez près d'elle pour qu'elle ne puisse pas louper la conversation. Condoléances. Condoléances? Mais par rapport à qui ? Alors que Meg allait enfin ouvrir la bouche et demander de véritables explications, James revint, un corps dans les bras. La jeune femme n'eut pas besoin de voir le visage de la défunte pour comprendre de qui il s'agissait.

-C'est pas vrai..

Son univers entier venait de s'effondrer au moment même ou James posait le corps d'Ellundrill à ses côtés sans pour autant oser la regarder. Elle sentait son jumeau lui serrer le bras plus fort que de raison, mais la douleur ne la fit même pas ciller. Lentement, la jeune femme porta une main à ses lèvres comme pour se persuader que ce simple geste allait régler le problème.

-C'est pas vrai...

Un sanglot remontait avec une vitesse alarmante le long de sa gorge. Forçant Dan à la laisser s'approcher du corps de sa soeur, Meghan sentait de brûlant larmes rouler sur ses joues sans en prendre réellement conscience. Le sentiment de suffocation qu'elle avait ressenti dans l'incendie était relativement minime face à la crise qu'elle commençait.
Dan s'accroupit à ses côtés, posant une main contre l'épaule de la brunette.

-Meg viens...
-NON!

Voilà, elle craquait. Pleurait pour de bon, répétant inlassablement le nom de sa soeur en serrant le bras de la défunte entre ses mains. Elle n'entendait même plus Dan qui la suppliait de venir avec lui, ni même qu'on lui annonçait que ses parents étaient là. La seule chose qu'elle voyait, c'était sa soeur décédée parce qu'elle n'avait pas été foutue d'aller la chercher dans l'incendie, et de veiller sur elle. Son dos s'arquait tandis qu'elle pleurait sur le corps d'Ellundrill, répétant qu'elle aurait dû la sauver et mourir dans l'incendie. Elle qui était pourtant connue des autres élèves comme une gosse de riche arrogante et méprisante, ça devait sérieusement changer leur point de vue de la voir agenouillée devant la Poufsouffle en pleurant. Même Dan qui ne perdait jamais contrôle des situations avait du mal à rester stoïque, alors... Nouvelle main posée sur l'épaule libre de Meghan tandis qu'elle menaçait du regard James si jamais il essayait de ramener Ellundrill tout de suite.

-Ca suffit maintenant. Ton frère et toi avez besoin de soin.

Galahad. Qu'est-ce qu'il foutait la lui. Affaiblie, impuissante et un trou béant à la place du coeur, Meghan se sentit soulevée par les deux hommes de sa famille tandis que James était chargé d'emporter le corps de Piou ailleurs. Alors que Meg avait voulu se débattre contre Dan et Galahad, elle avait senti les deux hommes raffermir leur prise. Putain, lachez la ou dans trois seconde, elle va vraiment devenir une hystérique bonne pour un séjour définitif à Azkaban.
Sa mère arrivat enfin, subjguant comme d'habitude l'assemblée avec ses boucles blondes et ses yeux dorés. Même pas vélane et çafaisait des ravages.. Voyant l'état de ses jumeaux, elle devait faire de gros effortspour à la fois les rassurer et ne pas pleurer la mort de sa troisème fille. Seul Galahad paraissait plutôt serein en fait. Mais lui toute façon... Un iceberg à plus de sentiments que lui.

-Je vous emmène à Ste Mangouste.
-Chloé, ils vont bien, on devrait plutôt les ramener à Poudlard et ...
-T'as raison. On à vu notre soeur mourir devant nous mais on pète la forme.

Même à travers ses larmes, Meghan vit Dan qui avait serré les poings en proférant sa phrase acide. Prenant la main de son jumeau pour l'apaiser, elle écouta à peine sa mère reprendre la parole. Leur mère fixa son regard doré vers le père et dit d'un ton glacé.

-Pour une fois, tu n'auras pas ton mot à dire. J'emmène mes enfants à Ste Mangouste, que tu sois d'accord ou pas.

Impuissant et mécontent, le chef de famille suivit sa famille en silence, fusillant du regard quiconque chuchotait sur leur famille richissime et mangemoresque.
Meghan ne vit même pas les regards que lui adressaient les autres. Elle ne vit ni Lily, ni Thomas, ou Aleera. Alors qu'elle avait le plus besoin de Derek, ce dernier se retrouvait coupable de l'incendie et de la mort de Piou. Pire que le Cid.
"Vas donc, je ne te hais point".
Pas sûr que Meghan applique tout de suite la tirade de sa pièce de théatre préférée...
Assise sur le lit d'hopital qu'on lui avait attribué, elle ne quittait plus Dan qui restait son seul soutien dans la tempête. Tous deux douchés et débarrassés de leurs costumes, ils avaient enfilé à la hâte des habits moldus et aucun d'eux n'osait dire mot. Ayant observé un court instant son visage dans le miroir, Meg savait qu'elle avait une mine épouvantable. Le jean qu'elle avait passé avec un pull noir intensifiait sa paleur. Quand à Dan, même lui était abbattu. Ils étaient loins, leur look irréprochable et leurs sourires méprisants. Comme quoi dans la mort et le deuil, ils étaient égaux.

Leurs parents discutaient à voix basse dans la pièce d'à côté de futures funérailles, tandis que les jumeaux restaient silencieux.

-Tu veux en parler ?

Dan avait tenté un semblant de conversation.

-Non...

Son corps entier la faisait souffrir. Observant la potion violette que leur avait donné l'infirmière en leur assurant qu'ils parviendraient à mieux se reposer avec, Meg l'avala d'une traite, tendant le reste de la coupe à son jumeau. S'allongeant doucement sur le lit tandis que Dan se mettait à côté d'elle, la jeune femme laissat à nouveau rouler une larme contre sa joue pâle. Elle n'avait qu'une envie; dormir pour ne plus se réveiller.

-Autrefois, j'étais heureuse de ce monde dans lequel nous vivons. Riches, luxueux.. Tout à portée de main. La jeunesse dorée de Londres Aujourd'hui, je le déteste. Je ne suis pas faite pour lui je crois.

Le jeune homme observat sa soeur avec inquiétude tandis qu'a son tour il buvait le somnifère.
S'allongeant aux côtés de sa soeur tout en ramenant sur elle la couverture, il préférat ne rien dire et reposer le bol au pied du lit.

-On est deux.. Mais ça ira mieux demain. Tu verras

Enfin, la potio, fit son effet. N'arrivant même pas à répondre à Dan, et épuisée moralement, la brunette fermat enfin ses paupières brûlante, basculant dans un sommeil sans rêves.


Dernière édition par Meghan A. Prewett le Lun 28 Mar - 5:37, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptyLun 28 Mar - 3:59

C'était le comble du comble quand même. Au moment où ils parvenaient à oublier leurs différents, on les séparait. A croire que personne ne les laisserait jamais être heureux. Tous les deux. En même temps, dans son état pitoyable, Nephtys ne pouvait s'empêcher de penser à tout ces côtés négatifs.... Et il lui apparaissait tout à fait évident qu'ils ne pourraient jamais être heureux et tranquilles, tous les deux. Elle avait été dans les moeurs des mangemorts, son tuteur faisait partie des partisans du Lord. Albus était le fils du légendaire Harry Potter - belle prise ma jolie XD - et il avait sans aucun doute les idées de son père. Tout le monde n'était pas comme Roxanne, à haïr et rejeter sa famille. Au contraire. La grande majorité des Potter-Weasley étaient entièrement dévoués à aux idées qu'on leur avait servies dès la naissance. Tout comme la petite Égyptienne. Néanmoins elle avait eu un bémol énorme dans son éducation, pour ne faire que le citer : sa mère était une moldue. Et ça faisait flancher ses opinions sur certains points. Mais pour en revenir au beau Potter, elle devait avouer qu'elle s'était déjà disputée avec lui. Pas qu'une fois. Et oui, d'autres fois en dehors de celle du Carnaval. A cause de Lily, surtout. Lily. La petite sœur qu'Albus aimait par dessus tout... Et une des ennemies jurées de Nephtys, avec qui elle pouvait passer longtemps à se fracasser dans le couloir. Comme c'est poétique. Et ça, il fallait avouer que c'était leur plus gros problème. Dans leur couple. Et puis il y avait aussi comment le reste des Potter la regardaient. Elle, la petite brune d'1m56, qui défiait la sœur et la fille, et qui embrassait le frère et fils sous leurs yeux. Y avait pas comme un problème? Pas à ta place Nepthys. T'es pas à ta place. Tu peux comprendre ça? Oui, tu le sais, mais tu ne veux pas en démordre. Tes deux frères ne sont pas forcément d'accord non plus avec ta relation. Alors... Pourquoi t'obstiner à rester dans le mauvais chemin, hein? Raisonne bon sang. Oui, tu n'as qu'à regarder ta meilleure amie. Moïra, ta Moïra. Elle est belle, intelligente, peut-être même plus que toi, elle sort avec Nolan, un parfait petit pro-mangemort, elle a ses idées bien fixée, elle s'est faite une réputation... Elle est parfaite quoi. C'est pour ça que c'est ta meilleure amie qui se ressemble s'assemble. Toi aussi t'as une réputation. Mais après ce qui s'est passé ce soir, elle va en prendre un coup. Aussi bien au niveau des pro-mangemorts et des Basilics, qui vont t'en vouloir, qu'au niveau des pro-Ordre qui vont encore plus te détester de tenter un des leurs. Avant t'avais tout pour être parfaite. Maintenant t'as tout pour ne plus l'être. Certes, malgré ta tête à moitié aspergée, tu restes belle, même avec ton maquillage qui coule. Mais les gens vont te voir moins belle. Entachée. Ils t'idéalisaient? Nan, personne ne t'idéalisait vraiment. Mais là ça va être encore pire. Moïra a choisi la voie parfaite. Moïra est parfaite. C'est fou ce complexe d'infériorité par rapport à sa meilleure amie qu'elle était en train de se taper. C'est triste, non? En même temps il fallait ouvrir les yeux. Neph elle n'existait plus aux yeux de ses deux meilleurs amis qui ne regardait plus personne hormis celui ou celle qu'ils tenaient dans leurs bras. Soit Nolan regardait Moïra, et Moïra regardait Nolan. Et l'égyptienne? Disparue... Pour combien de temps? Elle savait très bien que son aiglonne reviendrait. Même maison même année. Mais elle repartirait. Avec son gryffon. Le gryffon que la petite brune connaissait comme elle-même. Et puis, même si ils accepteraient de passer un peu de temps avec elle, il y aurait toujours un moment où elle devrait les laisser tranquille. Intimes. En amoureux. Ce qui jamais ne se serait produit avant... Entre la dispute et l'amour, la pauvre égyptienne avait perdu son trio depuis bien longtemps...

C'était en pensant à tous ces détails, à toutes ces fatalités, que la jeune fille se laissait entraîner par les infirmiers. Elle ne quittait pas des yeux le Gryffon. Vous savez genre la scène où les deux amants sont séparés de force... Un peu ça oui. Où la princesse se sacrifie en se laissant emporter pour sauver le prince. Super romantique. La scène le devint un peu moins lorsque son Albus tenta de se relever. C'était cahin-caha ça mon vieux. Il se rattrapa à son frère, puis s'approcha pour la tirer des griffes des Aurors. Il l'attrapa par la taille, et... Et... Et l'embrassa. Ouh comme c'est mignon. Ils avaient signé leurs arrêts de mort respectif par ce simple amour. Ce simple baiser. Il l'attira contre lui. Pardonnée? Sa bourde? Compte là-dessus, tiens. Nephtys, elle oublie rien è____é. Mais elle avance, passe par-dessus. Il lui sourit. Fit son pur beau gosse galant, ce qui exaspéra totalement la jeune fille. En temps normal, elle lui aurait servi un soupir monumental et l'aurait rangé sans autre forme de procès. Mais là c'était un peu différent. Au loin, elle percevait la ministre qui gueulait sur Derek. Fatal. Il allait prendre trop cher, et serait peut-être même renvoyé avec un peu de chance. Ça enlèverait un pur idiot à cette école. ... Ok, l'idiot était également l'ami d'Albus. Mais chut on se le garde pour soi. Et puis, il y avait aussi le fait qu'elle était à moitié traumatisée d'avoir failli pour la deuxième fois de sa vie crever dans un incendie, quoi. Ça vous ôte une partie de votre naturel... Mais après, Nephtys restait Nephtys. Elle eut un pâle sourire, sentant le jeune Potter qui s'appuyait sur elle tout en jouant les forts.

 « C'est ça fais ton beau. Je suis sûre que si je te lâche maintenant tu t'écrase comme un mollusque. »

Elle aurait bien rigolé de sa blague. Mais en fait, elle n'en avait même pas le cœur. Elle était bien trop occupée à s'inquiéter des flammes. Qui avaient été bien maitrisées. Mais le fait restait qu'elles avaient failli lui ôter la vie. Et ça elle ne l'oubliait pas. Elle serra un peu plus Albus contre elle. Ils suivaient lentement les Aurors. Direction l'infirmerie. Ils n'étaient pas blessés assez gravement pour aller faire un tour à Sainte Mangouste. Fort heureusement.

« C'est moi qui t'accompagne... Mais si tu me lâches je porte plainte. »

Aha, mais quelle comique. La moindre flamme lui ferait désormais plus peur qu'avant...
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Dominique Weasley

Dominique Weasley

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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptyLun 28 Mar - 6:04

[QUOI ? MOI !? Pleurer en écrivant un rp ? NAAAAAN :19: *fuis* ]

Il fallait combler ce vide. C’était urgent. Même plus que ça, c’était vital. Dominique ne pouvait pas vivre avec ce vide, il fallait le boucher. Vite, quelqu’un ! A l’aide, ramenez-moi Piou, comblez ce vide ! Les larmes ne coulaient plus sur les joues de la petite fille, le vide avait même avalé ça. Soudain, elle l’entendit. Ce cri. Un cri déchirant, à quelques pas seulement. Ce cri qui l’appelait, elle. Le cri de Piou. Le vide fut comblé, comme ça en un instant. Ce simple cri avait réussit à combler le vide. Piou était en vie. Le vide, une fois remplis, permis aux larmes de sortir. Des larmes de peur, et de soulagement, aussi.
Dominique hurla à son tour.

    « PIOUUUU, JE SUIS LA ! J’ARRIVE, JE …. NOOOOOOOOOOON ! ROXAAAANNE, LACHE MOI ! »


Dominique donna un coup dans le ventre de sa cousine, furieuse. Elle l’avait entendue, elle savait qu’elle était là… à quelques mètres. Pourquoi est-ce qu’elle faisait ça !? Les poings serrés par la rage, la petite fille tapait sa cousine de toutes ses forces mais Roxanne était plus grande, et la tenait par le dos. Impossible de se défaire d’elle. Dominique en aurait hurlé de rage- non, elle en hurlait de rage. Roxanne, sa cousine préférée (non, sa deuxième cousine préférée), lui faisait un coup pareil ! D’une certaine manière, le comportement de Roxanne était logique mais quand on a son âme coincée dans le feu, on s’en fout de la logique. Alors, que Roxanne la lâche…

    « JE L’AI ENTENDUE, ELLE EST LA! ROX … ROXAAANNE… lâche moi... Roxy, lâche-moi… »


Sa voix se transforma en sanglots et ses coups de coudes en petit coups de poings dans le vide. Roxanne…Imbécile, tu vas payer pour ça. Tu m’entends espèce de pro-sang pur de mes deux ! Etre la honte de ta famille ne te suffit pas, il faut au plus que tu transformes la vie de ta petite cousine en un enfer ? Tu vas payer. Rageuse, Domi se remit à grogner tout en tentant de se débattre. Roxanne la posa violement sur un banc, la traitant de folle. Folle ? Non, juste capable d’éprouver un sentiment d’amitié assez fort vouloir aller sauver ma meilleure amie... Après quelques secondes, Roxanne partit en vadrouille. Elle semblait regarder les gens. Tssst >< Elle croyait vraiment que Dominique allait rester en place alors que son âme sœur l’avait appelée à l’aide ?
Domi se releva d’un bond et se rua à l’endroit où elle avait entendu les cris de Piou. L’incendie avait gagné du terrain en cet endroit… Dominique se remit à hurler de plus belle. Bientôt, Mel vint la rejoindre. Elle la prit par la main et ensemble, elles crièrent à Piou de sortir. Mais viens, qu’est-ce que tu fous !? Domi l’avait entendue… elle était en vie, quelque part, là bas. Entre elles ; le feu. La mâchoire serrée, Dominique vit Mélanie s’effondrer dans ses bras. Pourquoi ? Pourquoi tu tombe ? Pourquoi tu perds espoir ? Domi n’arrivait même pas à vouloir réconforter son amie, elle lui en voulait de montrer tant de faiblesse. Elle serra malgré tout Mel dans ses bras mais continuait à hurler.

    « PIOU, OU ES TU !? S’IL TE PLAIT, DIS-MOI OÙ TU ES, J’ARRIVE ! »


Mais seul le silence lui répondit. Un silence prolongé que les deux petites filles écoutait attentivement, les larmes creusant de profonds sillons sur leurs joues. Alors, Dominique se colla encore plus à Mel et tenta vainement de retenir les sanglots qui la secouaient. Elle serra les dents, arrêta de pleurer et releva la tête. Non, non, on ne pouvait pas attendre Piou comme ça, il fallait y aller… y aller vraiment. Mais le silence restait toujours, un silence remplis du fracas du bois qui brule. Un silence vide de Piou. Un silence accompagné par la fuite de Mélanie. Pourquoi elle courrait ? Pourquoi elle abandonnait ? Domi ne comprenait plus rien. (Elle n’a pas vu les Aurors avec le corps de Piou ><) Elle ressentait juste une envie de taper Mel. Elle lui en voulait de partir comme ça. Un sentiment de destruction incompréhensible l’envahit. Elle se mit à courir derrière Mélanie.

    « MEL, REVIENS ! ARRETE-TOI TOUT DE SUITE…! »


Encore une fois, Domi tomba sur Roxanne. Mais elle le fait exprès ou quoi, celle là ! é_è J’EN AI RIEN A FOUTRE DE MA FAMILLE ! Domi regarda sa cousine, hargneuse. Qu’est-ce qu’elle lui voulait encore. C’était de sa faute si elle n’avait pas pu aller sauver Piou, c’était de SA FAUTE ! En même temps qu’elle avait envie de lui hurler dessus, elle avait envie de sauter dans les bras de sa cousine et d’y oublier le monde extérieur. Pitié, Roxy console moi …
Rox la prit par les épaules et lui dit qu’elle était désolée. Désolée ? Désolée de quoi ? D’être une des cousines préférées de Dominique et d’être pourtant la plus stupide d’entre elles ? Lily, elle, elle n’aurait jamais fais ça. Elle serait partie avec Domi à la recherche de Piou. Lily, elle est courageuse, Lily, elle est parfaite. Roxanne, je te déteste… et je t’adore. Angelina arriva et serra Roxanne dans ses bras. Elle lui dit qu’elle s’était inquiétée. Oh, non, pas une scène de ménage entre ces deux là, maintenant. Roxanne allait encore s’énerver pour rien… Dominique, un peu en retrait, demanda d’une voix brisée ;

    « De quoi es-tu désolée, Roxanne… ?»


Roxanne répondit d’un ton froid à sa mère. Alors en plus d’être incapable de comprendre que Domi voulait voir son âme sœur sortir de se bucher, elle ne comprenait pas la peur que sa propre mère ait pu ressentir pour elle. Mais pourquoi elle s’appelait Weasley ? Mais qu’est-ce que George avait foiré avec elle ?

    « ROX, REPONDS ! POURQUOI ES-TU… ? »
    « …tu étais restée dans l’incendie, dans le même état que la Poufsouffle dans les bras de mon abruti de cousin, ça ne m’aurait pas dérangé plus que ça. »


Domi ne respira pas pendant longtemps. Très longtemps. Et Roxanne qui partait paisiblement vers Aleera, toute guillerette. L’état de la Poufsouffle ? Quel état ? QUELLE POUFSOUFFLE !? Roxanne se rendait-elle compte de ce qu’elle venait de dire ? Et puis… pauvre Angelina… Elle resta seule un instant avant de se retourner vers Dominique. Dominique qui tentait de réapprendre à respirer. Elle n’y arrivait pas. Elle allait suffoquer…

    « Domi, ça va ? »
    « … »
    « Viens, je vais t’amener chez les infirmiers. »


Pour toute réponse, Dominique partit en courant. Elle n’arrivait plus à respirer, c’était horrible. Le souffle lui manquait… Et elle les vit enfin. Le crétin de cousin qui portait une Poufsouffle dans les bras. Alors qu’elle était en train de sprinter comme une folle pour partir le plus loin possible de là, Domi les vit. Et elle trébucha. Elle s’éclata contre le sol. Et au même moment, elle décida de ne plus jamais se relever. Tant pis, elle ne pourrait plus vivre après ça.
Les mains sur sa tête, Domi se mit à hurler, couchée sur le sol. Elle était seule au monde. Et elle était morte. Presque morte, elle ne pourrait plus vivre. Elle ne pourrait plus jamais regarder James, elle se rappellerait toujours de lui avec Piou dans ses bras. Elle ne pourrait plus jamais regarder Roxanne alors qu’elle l’avait empêché de partir au secours de Piou. Elle ne pourrait plus vivre puisqu’elle venait de perdre son âme.

____________________


Le temps s’était arrêté. Des heures, des minutes, des secondes ? Domi ne savait plus. Et ça n’avait aucune importance. Seul comptait ce manque. Et puis, il y avait le gout de poussière, aussi. La petite fille en avait plein dans la bouche, elle en respirait. De la poussière et des cendres. C’était tout ce qui restait. Collée au sol, Dominique noyait ses larmes à ce sable fin qui menaçait de l’étouffer. Ce gout rance la fit sourire entre les larmes. Ce gout, cette poussière avalée en grande quantité, ça pourrait peut-être la faire crever.
C’était parfait.

La ministre se mit à hurler sur quelqu’un. Sur Derek. Dominique resta couchée sur le sol, figée. Elle s’en foutait. Cette ministre n’avait pas le droit d’hurler sur Derek, il devait se sentir si mal. Pauvre Derek, pauvre Thomas, ils devaient s’en vouloir d’avoir blessé Piou, de s’être battus et d’avoir créé cet incendie.
Toute la rage de Domi était retombée. Il n’y avait plus aucune place pour sentiment autre que la tristesse et le désespoir. Elle n’en voulait plus à Mélanie d’avoir perdu espoir, elle avait déjà compris alors que Domi se prenait des illusions en plein dans la face. Elle n’en voulait plus à Roxanne de l’avoir empêché d’aller sauvé Piou, il était normal de vouloir sauver sa cousine. Elle n’en voulait plus aux garçons de s’être battue. Elle n’en voulait plus à tous ces gens qui se sautaient dans les bras l’un de l’autre, soulagés de se retrouver et ignorant sa propre détresse. Tout ce qu’elle voulait c’est que Piou vienne la serrer dans ses bras en lui demandant pourquoi elle se trouvait là, couchée comme une débile sur le sol. Mais Piou ne venait pas.
Domi risqua un regard vers James. Il venait de déposer le corps de Piou à côté d’une Meghan qui n’en croyait pas ses yeux.
Piou ne venait pas mais, en plus de ça, c’était elle qui se retrouverait à jamais couchée sur le sol. Domi, elle, devrait se relever. Meghan se mit à serrer la petite forme qui était Ellundril, et pleura doucement. Son jumeau regardait la scène, sous le choc tandis que les parents arrivaient.
Au loin, le sourire de la ministre resplendissait.
Dominique enfouis sa tête dans le sable.

Elle avait des responsabilités. Envers Piou. Piou était morte et, en son honneur, Dominique devais vivre. Et vivre bien, vivre pour deux. Parce que Piou s’était son âme sœur et que tant que Domi vivrait, Piou vivrait aussi un peu. Alors, Dominique devait survivre pour son amie.
Elle s’assit difficilement et se rendit compte que sa tante, Angelina, se tenait à côté d’elle. Elle semblait comprendre sa souffrance et lui prit la main. Roxanne était vraiment stupide de détester quelqu’un d’aussi adorable, c’est fou. Sauf que Roxanne avait éduqué Domi… Dominique retira vivement sa main de celle de sa tante, elle n’accepterait l’aide de personne. Les deux jeunes femmes restèrent silencieuses. La petite vipère fixait le sol et voyait ses larmes tomber dans le sable et se faire absorber directement. Comme si le sable acceptait ses pleurs et s’en imprégnaient. Pour l’instant, Domi était terrassée mais elle savait que lorsque la tristesse diminuerait, la rage reviendrait. Et ça lui faisait peur. Parce qu’elle n’avait pas envie d’être fâché, mais, surtout, elle n’avait pas envie de ne plus être triste. Si, un jour, elle n’était plus triste, si un jour elle acceptait la mort de Piou, alors ça voudrait dire qu’elle aurait oublié. Et ça, elle se le refusait.

Domi releva la tête. Meg et Dan partaient, accompagnés de leurs parents. Dominique les fixa durement, ils étaient entrain d’abandonner Piou. Le petit corps resta seul un instant. Les lèvres sèches, Domi hésitait. Elle ne voulait pas voir le beau visage de Piou sans vie. Puis, James la reprit dans ses bras, il s’apprêtait à l’enlever. NON ! Non, laissez-la, ne la touchez plus !

    « JAMES, LACHE-LA ! »


Dominique se leva d’un bond et se précipita sur son cousin. Elle lui arracha le corps de sa meilleure amie des bras et s’écroula sur le sol en serrant Piou contre elle. Elle gémit en voyant ses yeux fermés. Ca ne devrait pas être possible de mourir quand on est un ange. Dominique lissa les cheveux de Piou, elle était tellement belle sa petite Piou. Tellement jolie dans la mort, même pas ternie. Sa peau était un peu trop blanche, elle paraissait si calme. Dominique se demanda si Piou avait pensé à elle au moment de mourir. Ca la fit pleurer de plus belle. D’une voix entrecoupée de sanglot, elle se mit à parler à l’oreille de sa Piou.

    « Piou, je suis désolée. Je t’ai entendue, je savais que tu étais là. Pardonne-moi de ne pas t’avoir vu partir, si seulement j’avais été là. Je te promets que je prendrai soins d’eux tous le mieux possible, je te promets que je continuerai à vivre pour toi. »


Quelqu’un la prit par l’épaule.

    «Mais… mais… Piou, tu n’avais pas le droit de partir comme ça… tu n’as pas le droit de me laisser seule. S’il te plait, s’il te plait, réveille toi. Je ne veux pas vivre sans ton sourire, souris moi une dernière fois, je t’en prie… Piou ! »


On la tira un peu en arrière mais Domi gardait son nez dans les cheveux de Piou. Ils sentaient le brulé.

    « Domi, viens… »
    « Je t’en supplie, souris moi ! Tu sais Piou, je vais créer Dieu, je vais Le créer et comme ça tu pourras vivre au Paradis. Parce que si jamais il n’y a pas de Paradis, si jamais il n’y a que le néant, ça veut dire qu’on ne se verra plus jamais ! Ca veut dire que tu ne me souriras plus, et ça, ça c’est impossible. C’est encore plus impossible que ta mort. Alors, tu vas voir, je vais te créer ton petit Paradis, parce que tu mérites bien ça. Je t’aime Piou. Je t’aime tellement fort. »


Craquage total.

    « Dominique, lève-toi ! »
    « LAISSEZ-MOI… laissez-moi… et laissez-la.»
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Logan Cooper

Logan Cooper

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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptyLun 28 Mar - 7:37


Il se souvenait avoir vu Nanaly s’évanouir auprès de lui, avoir voulu lui venir en aide, et puis plus rien de vraiment très précis. Il s’était complètement écroulé, incapable d’à nouveau se lever. Il n’était pas inconscient, juste ... comme paralysé, seulement capable de parler et de faire quelques faibles gestes. Sa vision était floue, il pouvait voir des gens s’activer autour de lui, lentement, lentement, tellement lentement. Le temps tournait au ralenti. En tout cas, c’était ce qu’il lui semblait. Il savait qu’il transpirait, respirait avec beaucoup d’efforts et était salement blessé. Je vous verrai bien, vous, le dos ensanglanté et carbonisé, sans oublier la fumée inhalée, les blessures moins graves et l’épuisement ! Il était dans un état de souffrance intense, mais pas seulement, il se sentait en même temps soulagé. Nusicaa était vivante, Nana aussi, il lui semblait avoir vu Luka quelques secondes plus tôt, et n’avait vu qu’un seul corps sans vie, celui d’une personne qu’il ne connaissait pas, c’était triste, mais le nombre de décès aurait pu être bien pire. Peut-être Victoire allait-elle bien, elle aussi. Ainsi que Harry, Lysander, ses collègues, ses amis, tous les autres. Le phénix espérait qu’ils ne soient pas trop blessés, aucun d’eux. Ils avaient assez souffert, personne n’avait besoin de plus.

Dingue comme Logan pouvait penser au bien-être des autres avant le sien. Parce que oui, même dans son état, môsieur ne voulait pas se laisser embarquer à Ste Mangouste, et malgré fragile conscience, il continuait de protester à force de regards noirs et de grognements quand il sentait que quelqu’un essayait de le foutre sur une civière. Dans sa tête, les choses étaient claires : les gosses passent avant les vieux, et ici, des adultes, il n’y en avait pas beaucoup de présents et blessés en même temps. Il n’avait vu que lui, en fait. 8D Donc, il ne se laisserait pas faire. Way bon, c’est facile de le penser, mais mon gars, dans ton état, tu es vraiment sûr de pouvoir résister s’ils s’y prennent à deux-trois pour t’emmener ? Nan. Mais se faire comprendre, ça il savait faire. Tiens, voilà qu’ils reviennent à la charges, les docteurs, vous allez comprendre. Et cette fois, ils s’étaient renseignés sur son identité. Comme si ça allait aider.

« Monsieur Cooper, maintenant nous devons vous emmener ! Vous avez besoin d’être soigné, vos blessures doivent être examinées : vous êtes gravement brû ... »
« Non. »
« Je vous demande pardon ? »
« J’ai dit : non. »
« Mais ... »
« Vous me foutez la paix, et quand tous les blessés graves auront été déplacés à Ste Mangouste, vous viendrez me chercher. Les enfants en premier, c’est normal. Je peux attendre, j’ai jamais eut autant mal de toute ma vie, j’ai l’impression que je vais crever, mais je m’en contre-fiche, messieurs. Je suis comme ça, et si ça vous ennuie, et bien allez vous faire foutre. Voilà. »

Son regard se fit sérieux. Très sérieux. Voilà qui était dit. Les hommes se regardèrent, avant de s’éloigner, silencieux. C’est bien, ouste, ouste ! Avec un gémissement, il usa de son peu de force dans les bras pour réussir à se tenir assis, jambes à moitié repliées contre sa poitrine. Il aurait adoré se mettre contre un mur, ou rester coucher, mais ça signifiait appuyer son dos contre quelque chose, et ça il ne voulait pas, parce que c’est douloureux. Il resta là, à couver des yeux Nanaly, inconsciente, en attendant que les infirmiers viennent s’occuper d’elle. Il attendrait. Même si ça devait durer des heures. Il respecterait ses convictions en étant emmené dans les derniers à l’hôpital. Un type bien, Logan. Soudain une voix se détacha des autres, plus loin. La Ministre engueulait celui que tout accusait. Il n’avait pas envie de réfléchir, avait d’autres choses à penser et résultat, il n’écouta que d’une oreille. Le phénix eut malgré tout une pensée pour ce gamin, qui n’avait eut que des problèmes, et qui venait d’en causer des énormes. Peut-être n’avait-il pas demandé ça, peut-être n’avait-il pas fait exprès, peut-être que si. Bref, Log’ n’en savait rien. Une quinte de toux ramena son attention autour de lui. Plus personne ne venait l’emmerder, bien, ils avaient compris le message. Il ferma les yeux en se concentrant sur sa respiration. On lui avait dit que respirer normalement aidait à calmer la douleur. C’était l’occasion d’essayer.

Ouais bon, après cinq minutes il abandonna, ne pouvant pas retenir ses inspirations et expirations d’être douloureuses et difficiles. Alors il se contenta de fixer Nana, silencieux, profitant de la chance qu’il avait de la voir en vie. Si elle était morte, ou Luka, ou Nusicaa, il n’aurait jamais pu se le pardonner. Heureusement pour lui, de ce côté-là, tout allait bien. Pas de morts. Maintenant, la santé, c’était tout autre chose. Logan se demandait d’ailleurs comment il faisait pour ne pas tomber dans les pommes, ou pour ne pas commencer à gueuler sa souffrance. Il se contenait bien mieux que ... combien de temps plus tôt ?, mais sa détermination et son envie de vivre sa vie dans le bonheur, avec les petits oiseaux qui chantent, les nains qui dan... BREF n’étaient pas étrangères à sa capacité à rester fort dans sa tête et dans sa résistance physique - qui menaçait de craquer à tout instant. Au passage, ne lui donnez pas une tape dans le dos, merci, à part si vous êtes sadique ou un peu idiot - en ce moment dramatique.







[ Je posterai une ou deux fois de plus, étant donné que Logan sera l'une des dernières personnes à être emmenée. Quel gentleman. 8D Si vous voulez lui tenir compagnie, passez lui faire coucou, ou je sais pas quoi, allez-y, ça m'aidera à remplir mes prochains posts. ]
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Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 _
MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptyMar 29 Mar - 4:57

Derek serrait Meghan. Il ne voulait pas la lâcher. Pourtant, lorsque deux gros malabars vinrent la lui prendre de force, il eut beau résister un peu... Elle partit vite. Il voulut la garder, serra les dents, resserra sa prise, mais un coup d'épaule de la part des deux gros gorilles le fit rapidement flancher. Il n'allait pas encore se battre, ça va quoi, il avait suffisamment enfoncé son cas comme ça depuis le début de la soirée... Et puis, il avait retrouvé ses esprits. Il n'était donc plus question de faire quelque chose qu'il ne comprenait même pas. Il réfléchissait à ce qui s'était passé avant la bagarre. Il avait à peine bu pourtant... A croire que le cocktail était fort. Mais il n'allait pas en vouloir aux barmans. Il ne pouvait que prendre sur lui-même. Mais si le fait qu'on lui enlevait sa chère et tendre lui fendait le cœur, ça ne prévoyait en même temps rien de bon. Ces gars n'avaient absolument pas la tronche de doux et délicats infirmiers. Mais plutôt de gardes du corps bien cons et bien bornés aux ordres de... Quelqu'un d'important? La petite voix de réflexion de Derek mourut dans sa tête en même temps qu'il vit la ministre de la magie. Oh pardonnez le vocabulaire, mais... P*TAIN DE BORDEL DE M*RDE! Pour le coup, il allait manger chaud le loupiot. Elle entra dans la matière avec la délicatesse d'un troupeau de mammouths en colère. Oh mais une autre Bielova tout craché celle-là... En même temps, la ministre n'avait jamais été connue pour sa douceur et sa compassion. Plutôt pour... Son vieux caractère de merde?

Bon par contre, un super défaut. Pourquoi se sentait-elle obligée de lui dire ce qu'il savait déjà? Bien sûr, il ne lui en toucha pas un mot. Il garda sa grande gueule fermée, bien cousue, et écouta. Sympa la blondasse. Il s'emmerdait presque au point de lui chercher les défauts... Ou plutôt les qualités hormis sa beauté. Qualités spirituelles. Elle devait bien en avoir puisqu'elle était ministre. Pourtant il cherchait, mais sur le coup n'en voyait pas beaucoup. Pour ceux qui aimaient les simples prétentieuses qui abusent du pouvoir et qui se prennent pour les reines d'Angleterre à se la jouer je-cause-vous-vous-la-fermez-et-puis-d'abord-c'est-moi-la-meilleure-j'ai-raison-comme-toujours-même-pas-la-peine-de-répondre. Berk. En tout cas c'était vraiment pas ce que Derek aimait chez une femme. Meg, si elle avait été comme ça, ou plutôt même si elle était restée comme ça - elle ressemblait un peu à ce genre de filles avant quand même >> - il n'aurait pas pu sortir avec elle. Ça lui sortait par les trous de nez.

Le seul truc qui retint pourtant son attention et qui fit reprendre toute son attention à Derek fut les derniers mots de la ministre sur le fait... Qu'il avait tué une camarade. QUOI?! Qui que quoi où? Il n'écouta absolument pas la fin des paroles de la poupée russe. Qu'est-ce qu'il en avait à foutre? Il savait très bien tout ce qu'elle était en train de lui dire. Et il allait s'en inquiéter. Mais plus tard. Là, une seule chose l'obnubilait. Quelqu'un était mort. Par sa faute. Mais qui? Il se sentait soudain pris de nausées, et ne garda son regard sur l'autre pétasse que par pur "respect". Pour ne pas se faire exploser sur le champ par la Bielova qui avait quand même plus que soutien que lui... En général comme dans cette affaire des plus désastreuses. Mais bordel... Il avait tué quelqu'un? Nan... C'est pas vrai... Elle disait ça pour plaisanter... Il avait pâli à vue d'oeil. C'était un fait. Comme quoi quelques simples mots... En l'occurrence, la manière dont ils étaient prononcés importait bien peu le pauvre skinhead. Les faits restaient inacceptable. Qui que ce soit. Ennemi ou ami. Peut-être était-ce Nolan, Moïra, ou Nephtys. Le trio qu'il haïssait le plus au monde. Mais il ne leur souhaitait pas la mort tout de même... Après, il y avait tous les gens qu'il aimait. Il savait qu'il avait sauvé Meghan. Mais qu'en était-il des autres? Oooooh faites qu'ils n'aient rien... Il était tétanisé. Quand la ministre partit, il la suivit du regard. Peut-être qu'elle allait voir... Ooooooooooh non... Meghan... Elle n'était pas morte, alors qui... Pas Dan quand même?! Il n'entendit pas les paroles que la Bielova proféra à sa petite amie. Il ne voyait qu'une chose. La mort d'un être qui en plus de lui être cher l'était de manière incontestable pour celle qu'il aimait. Il tremblait comme une feuille, avaient de furieuses envies de vomir. C'est impossible. Impossible. Impossible. C'EST IMPOSSIBLE PUTAIN! Désespéré il voulut s'approcher. Ses jambes refusèrent de le porter et il s'écroula sur le sol. Une quinte de toux l'agita tandis que la fumée de l'incendie faisait les ravages tant attendus dans ses poumons de fumeur. Il ne parvenait plus à avancer. Il tenta de se bouger jusqu'à sa dulcinée mais rien n'y fit. Il se ravisa lorsqu'il vit Dan et les parents. Il n'avait même pas remarqué le regard de la ministre destiné à le foutre encore plus mal. Il l'était déjà bien assez. Galahad Prewett et sa femme entrainèrent leurs enfants. Et Derek regarda sa Meghan partir. Il venait de la perdre. Il le savait. Elle ne serait plus jamais pareil. Il ne pourrait plus supporter de la regarder. De la toucher. Pas avec ce qu'il venait de faire. Il avait tué Piou. La petite Piou. Sa Ploupiou. Leur Pioupiou à tous. La petite Poufsouffle chérie par tant de gens. L'adorable protégée de beaucoup. Il avait mis fin à ses jours par la simple connerie d'être en vie. D'être un sale con. D'avoir existé. Il avait fait perdre à Poudlard la plus adorable des petits créatures... Les larmes brulaient les joues du loup-garou. Putain Piou... Il vit la petite Dominique hurler et arracher le corps de la belle Ellundril à James Potter. Il aurait voulu aller la voir. La consoler. Mais elle devait le haïr. Et lui-même de sentait coupable au point de ne pas pouvoir bouger. Il ne voulait parler à personne. Sa petite amie était partie, son coeur avec. Sa fierté, son orgueil? Comment pourrait-on même les mentionner après ce qu'il venait de se passer... Il n'en avait plus. Il aurait donné sa vie pour ramener celle de Piou. Sans hésiter. Il lui aurait laissé tout ce qu'il avait. Il aurait même renoncé à Meghan Anna Prewett, la femme de sa vie. Si cela avait pu ramener sa petite sœur. Au lieu de ça, il s'effondra définitivement sur le sol. Il ne pouvait plus bouger. N'arrivait plus à respirer. Personne ne venait le voir. Après tout, il était la cause de tous ces malheurs. Qui donc aurait bien pu vouloir aider un meurtrier... Il toussa. Tenta de respirer. Ne put qu'inhaler de la poussière. Il toussa de nouveau, à s'en arracher les poumons. Son corps le faisait horriblement souffrir. Mais c'était une douleur bien infime à côté de sa torture psychologique... Il se recroquevilla sur le sol. Et soudain, tous ses muscles se détendirent tandis qu'il se laissait lentement sombrer dans l'inconscience, résolution de toutes ces peines et souffrances...

••

Derek regardait le plafond de l'infirmerie. Il n'avait pas été emmené à Sainte Mangouste. Il avait préféré rester à Poudlard. Il allait sûrement être renvoyé. C'était même une évidence. Les Prewett allaient porter plainte. De même que tous les parents d'élèves. Ceux dont les enfants avaient été blessés s'acharneraient et ils auraient bien raison. Derek ne pouvait plus vivre. Sa vie était un pur enfer. Et cela ne faisait que commencer... L'incident était passé depuis deux jours. Il était dans son lit, allongé. Un pansement très serré autour de ses poignets. Oui, il avait fait des conneries. Il avait refusé de garder la tête haute. Il voulait mourir. Faire plaisir à tout le monde et se tuer, ici et maintenant. On lui avait fortement déconseillé, mais il n'en avait fait qu'à sa tête, pour changer. Et il recommencerait. Jusqu'à réellement en mourir. Il ne voulait pas garder toute cette douleur et toute cette culpabilité pour lui. Il ne pouvait même pas se réconforter en pensant à Meghan. Il revoyait son visage en pleurs, ses cris face au corps de sa sœur. Il n'oserait plus jamais la regarder dans les yeux... C'était... Impossible. 

La porte de l'infirmerie s'ouvrit à la volée. Victoire n'interpella pas l'intrus. Ou du moins, le skinhead n'entendit pas sa voix. Il n'eut même pas un mouvement d'étonnement lorsqu'il vit Edward pousser le rideau de son lit. Il le regarda, d'un air absent. Son frère. Son frère était venu. Les yeux de Derek se mirent à briller, se remplissant de larmes qui ne coulèrent pas. Pas encore.

« Putain frangin! »

Le mangemort s'affala sur le lit aux côtés de son cadet. Il posa sa main sur son bras. Remarqua les pansements. Fronça les sourcils. Puis il secoua la tête.

« Merde Derek... Tu réalises le bordel que tu nous as foutu? »

Le skinhead ne répondit pas. Il était pâle comme la mort, et ne pouvait pas prononcer un mot. La seule image qui lui restait était celle d'une Meghan en pleurs. Il n'avait pas la force de l'ôter de sa tête. Cette vision, affreuse...

« Encore heureux que personne ne soit au courant de la vérité quoi. »

Il voyait très bien de quelle vérité son frère voulait parler. Le loup-garou. Il aurait été assurément renvoyé. Et là, même si les gens ignoraient sa nature, il le serait...

« Derek écoute-moi. T'es dans la merde jusqu'au cou. Si on arrive à t'éviter le renvoi ça va être la fête. Si tu te fais virer père te tuera. Il n'attend que ça. Tu étais déjà sa plus grande honte, mais là il est hors de lui. Il enrage de ne pouvoir t'étrangler maintenant... »
« Pff. Tu t'attendais à quoi t'façon? »

Ed le regarda d'un air dur. Il devait être la seule personne au monde qu'il restait au Gryffondor. Il devait également être le seul mangemort qui ne souhaitait pas son renvoi.

« Réalise l'étendue de la chose un peu. T'as agressé la fille du directeur du département de la justice magique, et tu t'es battu avec son fils. Tu as foutu un incendie qui a tué la fille des Prewett, bien qu'adoptive. Tu t'es attiré les foudres de tous les puissants du monde sorcier, Derek. Est-ce que tu... »
« Pourquoi tu me parles de ce que je sais déjà? » le coupa le redskin avec un air agacé.
« Pour te faire réaliser à quel point tu vas devoir chérir ta place dans cette école... » répondit son frère en secouant la tête.
« Tout le monde me déteste. J'ai plus rien à perdre, j'ai tout laissé dans cette super fête, mon cœur et ma raison compris. »

Il se retourna dans son lit, dos à son frère. Il ne voulait plus en parler. Il voulait juste qu'Edward s'en aille maintenant, et le laisse tranquille. En paix. Qu'il puisse souffrir en silence sans personne pour remuer un peu plus le couteau dans cette plaie béante. Il sentit un poids s'ôter de son lit d'hôpital. Il entendit le rideau se pousser.

« Merci pour les griffes au fait. »

Le mangemort ne répondit pas et sortit. Derek agrippa son oreiller entre ses mains. Il crut qu'il allait l'éventrer par mégarde. Il serra si fort les dents que sa gencive en saigna. La douleur se répandit dans tous son corps. Il n'en pouvait plus. C'était un enfer quotidien qu'il allait vivre. Et ce n'était que le début du calvaire...
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Lucy Weasley

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...

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- Vivent les SMS
- Cause with me?
- Qui suis-je, au fait?

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Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 _
MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptyMar 29 Mar - 9:30

Lynda Lemay - Ne T'en Va Pas
Ne t'en va pas
J'me suis pas préparée du tout
À t' regarder
Plonger à pieds joints dans ce trou
Creusé pour toi
Et au-d'ssus duquel un curé
Te survivra
En prônant des absurdités


Lysander avait répondu à Lucy en toussant, d'une voix rauque. La Poufsouffle ne releva pas, elle même ne reconnaissait que trop bien dans ce ton éraillé le reflet de la brûlure qui, malgré toutes ses précautions, avait meurtri ses poumons. Mais maintenant, ça allait mieux. Un peu mieux, et si les brûlures tiraillaient encore la peau de la Poufsouffle, elle parvenait à relativiser...et d'autant plus que ses yeux s'étaient égarés autour du désastre. Lily, Nathan ne reparaissaient pas. Une voix domina soudain le vacarme, plusieurs voix, hurlant le même nom, des nuances de désespoir dans ces timbres qui se brisaient à force de cris. Piou. Piou...le cerveau de Lucy accéléra d'un coup. Piou, Ellundril Prewett...discrète et douce, gentille Poufsouffle. Il lui ne lui était pas arrivé malheur quand même? En attendant, il fallut bien répondre à Lysander et Lucy laissa un sourire, fragile mais qui se voulait rassurant, courir sur ses lèvres gercées:

"Ca va. Je dois avoir l'air d'une saucisse un peu cuite, mais ça va."


Une saucisse cuite, mais comme c'est poétique...Lys', t'exagères, t'aurais pu éteindre le barbecue avant que je crame hein, j'te jure...En attendant, Lucy ne laissa pas sa petite blague fragile franchir ses lèvres...trop de cris et de souffrances. Peu à peu, dans le gaz et assise là, effondrée à demi, elle voyait passer les autres devant elle, sa famille, ses amis...Elle els voyait mais c'était comme s'ils étaient dans un film en accéléré, comme si on rembobinait ou débobinait une cassette juste sous son nez...et elle ne parvenait pas à suivre l'histoire. N'arrivait pas. Mal. Peur. Choc...Lucy soupira et secoua la tête, allait poser une question et se tut, le souffle soudain coupé par une vision. Un corps posé près de Meghan, un corps, juste un corps...une main flasque et un visage aux traits détendus, rosé par le monoxyde de carbone et les toxiques. L'asphyxie. Un corps comme sans muscles dont la tête ballotta lorsqu'ils la déposèrent. Une Poufsouffle. Une élève qui aimait les livres de Bottero comme elle, une fille avec qui elle avait été en butte à l'hostilité des Serpentards, une amie de sa cousine adorée et proche de Meghan...Piou. Ellundril. NON.
Un mot, un cri...ce n'était pas elle qui avait crié. Elle, elle s'était levée sans s'en rendre compte, insensible aux infirmiers qui la pressaient de se rasseoir. Plus conscience de rien, son champ de vision se réduisant à ce corps, là, ce corps immobile...immobile à jamais, elle le sentait, par un obscur instinct d'animal, ce noeud au creux du ventre qui nous fait dire que la vie n'est plus là. Cette étincelle qui n'est plus...Ellundril. Ellundril. Morte. Les mots tournoyaient sans se combiner, et elle restait là, soufflée, immobile, respirant à peine, sous le choc, son esprit se débattant pour tenter d'accepter l'inacceptable, comprendre l'incompréhensible.
Et cette voix, s'élevant au dessus des cris, cette voix, ce hurlement déchirant, humain, si humain...cette voix qui revenait, appelait. Appelait Piou. Appelait Meghan...comme un enfant perdu au milieu d'un monde hostile, c'était Domi qui criait ainsi, et Lucy tressaillit. Sa cousine, sa cousine adorée, celle avec qui elle parlait des heures lorsqu'elles étaient seules, toutes deux...sa cousine qui, elle ne le savait que trop bien, était attachée à Piou, terriblement attachée à Piou...qui allait découvrir...Lucy secoua la tête. Domi hurlait à James de lâcher Piou et se ruait sur le corps offert, offert sans résistance ni carapace...Ellundril qui toujours se dissimulait derrière les silences et les sourires timides, Ellundril, si fragile et forte, comme une fleur dont la beauté ne se révélait qu'à la lumière de l'amitié...Et Domi agenouillée aux côtés de la morte. La morte.
MORTE. Le mot résonna aux oreilles de Lucy comme si on l'avait prononcé...Elle murmura à Lysander un vague:

"Excuse moi deux secondes, je..."


Je quoi? Je vais voir Ellundril? Non...ni aider Domi. Non. Juste pour se rapprocher, pour être là et pour qu'elle sente qu'elle était là. Pour se convaincre aussi de la mort et se défaire de cette terrible impression d'irréalité. Non...Ellundril, morte, étais-ce possible? La mort pouvait-elle frapper? Les étoiles brillaient encore dans le ciel et les flammes subsistantes semblaient un somptueux feu de joie. Leurs reflets dessinaient d'étranges clartés sur le visage pâli de la morte, le visage où se penchait Domi qui hoquetait plus qu'elle ne parlait...Lucy s'arrêta à plusieurs mètres derrière sa cousine, sans mot dire, sans un souffle. Regardant Ellundril comme si elle ne l'avait jamais vu...
Si belle, dans la mort, son visage fin et délicat détendu. Si belle, un peu pâlie et l'air apaisée. Avait-elle souffert? Oh. Ellundril...elle était là immobile et comme au repos, le corps souples et les traits doux, le coeur ne battant plus. Plus jamais. Jamais plus...le concept tournait dans l'esprit de la Poufsouffle qui peinait à l'assumer, tentait, se débattait mais se sentait comme engluée dans son humanité, emprisonnée, incapable de hurler. Même les larmes...même les larmes ne venaient pas.
Domi fut tirée en arrière de Piou et Lucy, presque malgré elle et sans savoir pourquoi, intervint, écartant les mains qui se voulaient secourables et se tendaient vers sa cousine, l'arrachant à jamais au souvenir de celle qu'elle adorait. La main de la Poufsouffle secoua légèrement ceux qui avaient attrapé Domi:

"Non. Laissez la..."


Elle ne dit pas "encore un peu"...c'était si évident. Domi était là mais tôt ou tard il lui faudrait se séparer de Piou, de ce corps...se séparer, se tenir à l'écart et la laisser partir, partir à jamais et ne plus vivre que dans ses souvenirs. L'absence est une terrible expérience...le coeur de Lucy se serra soudain. Le vide. Ce creux insondable que toute mort créait...ce creux et cette peur, aussi. La jeune Poufsouffle, sentant une larme brûler ses yeux irrités, regarda le corps immobile, le corps, le corps sans vie...Oh, c'était si étrange, comme si Piou allait soudain se relever et sourire, un de ses petits sourires timides comme elle en faisait à la préfète. Un sourire qui disait "excuse moi d'être là"...et puis, elle aurait sûrement lancé la discussion. Sur un livre. Sur une phrase émouvante, elle qui était si sensible...Lucy ferma les yeux, cette fois ci, non pas que la vision du corps lui fut insupportable, mais les larmes brouillaient sa vue. Elle ferma les yeux et les larmes refluèrent; elle reposa son regard sur la morte. Si belle...jeune, tendre, belle et fragile...déjà raidie par la mort. Raidie par le plus grand voyage que tout être humain puisse entreprendre. Piou...ses yeux clos, son visage restaient détendus et doux, sa peau pâle lui conférait un air fragile. Piou avait-elle jamais été plus belle, que là, dans les bras de Domi, dans les bras de Meghan? Lucy aurait voulu détourner le regard. Elle ne le put. Ce corps sans vie...c'était pas possible. C'était comme si Piou allait ouvrir les yeux et les regarder, l'air de s'excuser de leur avoir fait peur. Comme si elle allait sourire soudain, ou juste leur jeter ce regard lumineux et plein de qualités, de bonté, de douceur...mais elle était morte et ce n'était plus que de la chair. Un corps sans vie immobile, sans cette étincelle, et au plus profond d'elle même Lucy la sentait, la présence de la mort, l'absence de la vie...c'était mort. Immobile et sans cette étincelle que certains nomment grâce pour la soutenir, Piou était morte et plus jamais ne bougerait. Il lui semblait que ce n'était pas elle, pas sa Piou là, immobile, non, juste un corps mais pas Piou. Où était-elle? Piou, où avait-elle fui? Son être, son esprit, son âme, tout ce qui faisait d'elle Piou? PIOU! Lucy secoua la tête, refusant les larmes qui venaient. Ne venaient pas. Elle n'arrivait pas à pleurer, son cerveau refusait encore la mort, de toute sa force et de tout son être, elle refusait et repoussait l'incroyable concept.

Non! Non, ce n'était pas possible! Mourir! Partir pour toujours, à jamais, sans espoir de retour, disparaître, s'enfuir, mourir quoi! Pas Piou...elle était si présente. Piou, toujours là. Discrète et pourtant là, et maintenant...Absente. NON!! Lucy aurait voulu hurler, crier sa douleur et son refus, se rouler en boule...elle ne pouvait même pas pleurer. Les larmes ne venaient pas. Son esprit se battait pour saisir l'immensité du concept de la mort. Plus jamais...plus jamais elle ne verrait Piou tourner la tête vers elle, plus jamais elles ne discuteraient d'un livre apprécié, plus jamais elle ne défendrait la Poufsouffle contre les railleries des Serpentards et plus jamais elles n'échangeraient le regard résigné de celles qui savent qu'elles sont seules face aux moqueries et que le salut ne viendra pas...Plus jamais, et c'était peut-être le plus difficile à saisir, avec l'étrange impression que ce n'était pas Piou qui était là. Et ce n'était PAS elle! Pas Piou, juste un corps, un corps sans vie! Mais Piou, où était-elle? L'absence...ce vide au creux de la poitrine, cette morsure presque physique qui crispe le corps...la peur de la mort et la réaction physiologique de tout être vivant face au grand Inconnu, celui qu'il ne découvrira jamais...

Qui pourrait décrire cette sensation? La terrible et soudaine prise de conscience contre laquelle se débat l'intellect, la terreur intense face à ce concept trop vaste pour que l'esprit puisse seulement en envisager les limites? La mort...on tentait de la penser, de la songer, de l'intellectualiser et de la déterminer mais, comme l'eau qui file entre les doigts, la camarde se jouait et ces faibles tentatives d'humains et s'enfuyait. Insaisissable, et pourtant présente, immatérielle et si tangible, si sûre, si dure dans le corps sans vie d'Ellundril! La peur de l'Inconnu...qui pourrait parler de ce combat intérieur de l'esprit pour appréhender la mort, de sa peur face à ce qu'il ne peut et ne pourra jamais approcher? La mort...le concept d'éternité, et l'inconnu, sont trop vastes pour un seul cerveau...et face à ces grands espaces inconnus, immenses, intangibles, plaines abyssales de l'immatériel, c'était bien la peur qui vous nouait la gorge. La peur, une peur animale face à ce qu'on ne comprend pas, ce qui ne rentrera pas dans le schéma d'un cerveau, peur obscure du plus grand mystère de l'humain depuis qu'il est conscient, la mort...La mort qui les remettait tous face à leurs propres limites, face à l'absence et au vide, face à cet inconnu qu'ils tentaient vainement d'oublier. La mort...on en parle et on en écrit, mais dès lors qu'elle est là, elle est obsédante et indescriptible. Comment parler de ce tournoiement de pensées, d'émotions, de la douleur qui lentement s'installe et de la vertigineuse prise de conscience? Plus jamais. Nervemore, aurait sifflé le corbeau d'Edgar Allan, Poe...Nevermore. Comment le dire? Seules demeuraient les manifestations physiques, ce souffle court et presque étranglé, la voix qui se brise, et les larmes aux yeux, et ces contractures, estomac et gorge noués, et ce regard perdu, implorant, d'animal abandonné, et ce tremblement, ce frisson qui parcourait son dos, et l'incapacité de combiner ce que disaient ses yeux et ce que murmurait ce sens que nul ne peut définir...Ellundril était là, immobile, comme endormie, mais ce n'était plus elle. Elle était là, et elle était absente. Et Lucy, sur le fil, oscillant entre les deux situations, tremblait comme tout être brutalement confronté au plus terrible évènement, la plus grande peur de l'Homme.

Lucy esquissa un geste pour saisir Domi. Elle aurait aimé savoir quoi lui dire...mais le vide était si immense que ni les larmes ni les mots ne pourraient le combler. Ellundril laissait un abîme, un gouffre derrière elle, comme tout un chacun lorsqu'il clôt ses yeux à jamais. Jamais, terrible mot face au corps sans vie! Lucy aurait aimé lui dire que la vie continuait, mais elle n'en était pas sûre elle-même, elle aurait aimé lui dire qu'Ellundril vivrait dans ses souvenirs, mais c'était peut être là une cruelle consolation: Ellundril ne vivrait jamais plus face à Domi...ne restaient qu'un fantôme, une voix, un souffle...des souvenirs que le temps se chargerait d'effacer, de modifier et de repeindre à ses propres couleurs, celles du regrets, de la nostalgie et de l'amitié, des souvenirs auxquels se superposerait à jamais, désormais, l'image de ce corps sans vie. Ellundril...

Lucy aurait attrapé sa cousine par l'épaule, non pour l'écarter de ce corps, mais pour être là, simplement, si les échos violents de voix ne lui avaient pas fait tourner la tête. La Ministre était là, et elle hurlait sur Derek, Derek qui brutalement prit conscience de la mort de Piou et chuta. Chuta...comme le gouffre qui s'était ouvert sous leurs pieds à tous. La mort est dure, la mort est si profonde...Lucy aurait aimé dire qu'elle n'en voulait pas à Derek mais il y avait trop de "et si"...Et si il ne s'était pas battu? Et si il n'avait pas trébuché? Beaucoup de "et si", beaucoup trop de "il"...Derek, Derek, quel terrible poids sur ta conscience...Et Ellundril qui ne pourrait jamais alléger ce fardeau. Ellundril qui ne pourrait jamais dire à ses proches les mots qu'on regrette, au seuil de la mort, de n'avoir pas assez prononcé!
Elle ne se souvenait pas d'avoir touché Domi, mais elle avait posé sa main sur l'épaule de sa cousine, jetant aux personnes qui s'approchaient un regard vif. Un regard signifiant clairement que le premier qui forcerait Domi à un renoncement auquel elle n'était pas prête, le premier qui l'empêcherait de parler une dernière fois à Ellundril, aurait affaire à la préfète. L'adieu...était certainement le plus terrible moment. Lorsque Domi devrait se séparer de ce corps sans vie, lorsqu'il lui faudrait dire adieu pour toujours à Ellundril sur cette terre...s'éloigner d'elle, s'éloigner de ce qui avait été elle et la laisser partir, partir de son côté...Lucy allait dire quelque chose, car Domi se taisait. Lucy aurait voulu parler...
Sa voix s'étrangla. Un mot. Un mot, un simple mot!

"Domi..."


Mais c'était à Piou qu'elle pensait et c'était son nom qui résonna dans son esprit tandis qu'elle baissait les yeux et serrait le poing libre, faible tentative pour endiguer la douleur soudaine...les larmes qui coulaient. Coulaient comme si elles n'allaient jamais s'arrêter et noyaient les images de ce corps si jeune et si immobile...ces images définitives. Mais l'eau ne laverait pas le chagrin. L'eau n'userait pas les arêtes aigües de la souffrance et le noeud de la peur qui la mordait. L'eau était sans effet et se noyait dans le gouffre sans fond de la mort...Lucy aurait voulu crier, sangloter, pleurer à voix haute, elle ne put que gémir tout bas lorsqu'un sanglot étouffé lui échappa, et laisser couler les larmes, sa voix brisée. Lysander était-il là? Elle n'y faisait pas attention. Domi la repoussa-t-elle? Elle n'y prêta pas garde. C'était Piou et son souvenir, ses sourires, son regard, son esprit vif, sa gentillesse, Piou si incompatible avec ce corps raidi, Piou qui seule emplissait son esprit. Piou, éternelle absente...
On aurait pu penser à une scène touchante, tous unis dans la douleur, vu de loin...mais non. Leurs larmes étaient solitaires, leurs mots s'y dissolvaient sans atteindre des oreilles de toute façon closes, chacun derrière sa muraille, chacun avec son chagrin, et aucune souffrance n'était la même. Seul, le gouffre, l'abîme où ils se noyaient. Mais ils étaient seuls. Seuls avec leur chagrin. Seuls avec la peur et l'absence. Et de retour à Poudlard, la solitude l'étranglait encore.
Ellundril...
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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptyMer 30 Mar - 8:40

Arg! Putain merde, le feu ça brûle! Mais c'est vrai quoi! Sans blague u_u? Et pis ça laisse des cicatrices, des troubles psychologiques, itou itou!!
Blague à part, on peut dire que cette fois-ci, ils s'étaient tous foutu dans un sale merdier les Pouldardiens! Les évènements s'étaient enchaînés avec une rare rapidité, dans la confusion et la panique la plus totale. La bagarre, Derek, Thomas, les torches, le feu, la panique, la souffrance, et la fin! Oui la fin de petite vie de cette pauvre Pouffsouffle, la petite Ellundril Prewett... Elle qui n'avait rien demandée. Piou comme on l'appelait, aussi fragile qu'elle semblait le montrer, elle l'était vraiment, le feu, la fumée, ça pardonne pas, suffit de quelques secondes de trop, plus d'oxygène, plus de vie. C'est aussi simple! Cet accident ne déplore qu'une seule réelle victime, mais est-ce une de trop? Mieux aurait valut qu'il lui manque une jambe, mais pas lui ôter la vie, c'était impensable! La vie est si fragile, elle ne tiens qu'à un fil. Déjà que nous sommes assez con pour nous tuer nous-même, par la maladie, par les rares dysfonctionnements corporels comme un coeur qui lâche, mais si en plus on vient vous l'ôter sans scrupules alors que vous viviez si pleinement... La mort est une chose tellement horrible, mais si prévisible, quand est-ce que nous pourrons vivre dans un monde où l'être humain n'est pas censé mourir, l'équilibre de la nature, un naît, un meurt, mon oeil oui! On ne doit pas mourir, surtout pas à Poudlard, ou chacun est capable de ce défendre avec un simple morceau de bois... à oui mince, était-ce prévu? Dieu seul le sait, mais on n'avait plus nos baguettes! De plus, dans des lieux pareils ça équivaut à tous nous envoyer dans une fosse en flamme! Pourquoi personne ne s'était douté, hein? Les choses ont changé depuis quelques années, que ce passe-t-il dans ce monde de fou?
Ecrit dans un livre d'histoire ça fait tellement... loin et si irréel! "Vous-savez-qui n'est plus"... "La chambre des secrets est ouverte, le Basilic se réveil"... "quatre sorciers participent au Tournois des Trois Sorciers"... "Cédric Diggory perd la vie"... "Voldemort est de retour" ...
Est-ce que l'histoire se récrierait à nouveau? Là aujourd'hui?

Cette soirée, ces actes, ce décès sonnent le glas de cette ère! Une nouvelle ère bien plus sinistre apparaît!

Quel malaise! Mais quelle plaie ce Liam. Visiblement, il ressemblait à un vrai déchet, même pire, un cadavre. Bon, c'est vrai, il avait exécuté un acte de bravoure, un geste héroïque! Au moins, une demoiselle allait bien, en quelque sorte, Emmie. Sans Liam, je ne saurais dire ce qui lui serait arrivé, mais il ne le savait pas. Tout comme elle, il pensait qu'il l'avait percuté, que de part sa faute elle était certainement blessée, physiquement, peut être, mais au moins psychologiquement. Alors c'est tout naturellement qu'il l'a tira du feu. Il ne pouvait pas la laisser suffoquer, même s'il était blessé lui aussi, il ne pouvait pas ne pas faire quelque chose! Il n'aurait pu vivre, une mort sur la conscience, c'est tout bonnement impossible de penser cela pour lui. Il s'en serait voulu toute sa vie, et après encore. Un peu comme Derek en ce moment même. Le pauvre. Non seulement tous les élèves et leurs parents allaient lui en vouloir d'avoir causé des blessures graves à leur ptio', de plus il avait détruit le seul village aux alentours de Poudlard, et tué Ellundril, la soeur de sa petite amie. Il n'oubliera jamais cette soirée, personne ne l'oubliera!
Cette blessure va pendre du temps à se cicatriser, un mois, un an, dix ans, personne n'osera en reparler avant longtemps, tellement le choc même était douloureux.

Le liquide visqueux de la potion anti-douleur provoqua un désagréable sensation lorsqu'il traversa la gorge de Liam. Une brûlure intense. La couverture avait fait son boulot, les flammèches qui décoraient la chevelure et le jeans de l'aiglon avaient disparu, et on la lui retira. Le jeune homme, allongé sur le sol, recroquevillé sur lui même, sur son côté droit sombrait dans les abîmes de la souffrance. La globalité de ses nerfs en éveil, tandis qu'une médicomage examinait son dos. C'était pas très beau à voir les amis. Tous ça bien sûre à l'écart des regards, et puis de toute façon, chacun était préoccupé par ses petits ou gros bobos.
Emmie revint vers son sauveur, elle le remercia, désolé Emmie c'est pas qu'il n'apprécie pas tes remerciements, au contraire, ils lui vont droit au coeur, ça faisait du bien de penser qu'elle était saine et sauve, mais c'est plutôt qu'il est déjà assez occupé à lutter contre lui même, même si la potion commençait à faire effet, il préférait resté concentré. Pour lui lâcher signifiait le retour de la douleur. Et puis, il était bien, là, à mi-sommeil, ses yeux rouges fermés, il ne voulait pas voir les autres dans le même état de choc que lui, ça augmenterait tellement sa peine. Emmie le comprendrait. Mais il n'était pas en colère, au contraire, il était heureux. Heureux de s'être brûlé. Parce qu'au moins c'était pour une bonne cause, il avait sauvé Emmie des flammes même si le prix en était cher payé, ça aurait été tellement douloureux de déplorer deux victimes. Toutes les souffrances ne sont rien comparée à la mort. Comme j'ai déjà dit, la souffrance est synonyme de vie dans ce monde.

La potion fit son effet, Liam tomba dans un état léthargique. Quel soulagement. Comme s'il venait de se réveiller, les paupières lourdes, se questionnant sur l'endroit où il était, si ce qu'il avait vécu était vraiment arrivé. Emmie lui promit de revenir le voir. Au moins lui, il irait mieux lorsqu'ils se reverront. Il ne pouvait qu'avoir hâte de la revoir, donc. Mais, il voulait des nouvelles lui aussi, comment vivait-elle cet incident? Comment se sentait-elle? Mais faudra attendre.
Soudain, le frémissement qu'il sentait dans son dos s'arrêta, et le médicomage à ses côtés lui adressa la parole.

    «Votre dos est partiellement brûlé, et vous avez trois côtes de cassées. Il est préférable de vous emmener pour nettoyer correctement vos blessures et vous reposer. Demain vous serez sur pied ne vous inquiétez pas! » dit-il sérieusement. Liam mit quelques secondes avant de tilter, « Bien... Merci » répondit-il douloureusement de sa voix inhabituellement rocailleuse.


Son teint était blafard et sale, ses yeux exorbitants et ses lèvres sèches. Soudain son corps se souleva de terre, assis sur une civière qui sortait de nulle part. Puis il parti en direction de l'hôpital. Il restait assis pour ne pas mettre en contact son dos quelque peu douloureux et saignant avec la civière froide.
Au loin, l'homme de la soirée, ou plutôt la catastrophe de la soirée se faisait étriper par la Ministre Bielova. Le pauvre, il n'avait rien demandé, cependant il le méritait tellement, et à partir d'aujourd'hui il était entre autre "l'homme à abattre"!
Plus loin, James tenant Piou, la petite qui n'a pas eu de chance, qui n'avait rien demandé non plus. Et qui s'était levée ce matin comme nous autres... mais pour le dernière fois, malheureusement. Son corps entre les mains de ses amis, en larme, et complètement détruis...
Il passa lentement devant eux, la tête baissée, en larme, désolé par les évènements, il aurait aimé être auprès de Piou pour lui rendre hommage, même s'il ne la connaissait pas vraiment, il connaissait sa soeur, mais c'était par pur respect. Ça aurait pu être un ami proche de Liam, le pauvre aurait été effondré, il comprenait ce qu'ils pouvaient ressentir...
Affreuse journée...
Liam quitta les lieux, pour se faire soigner et passer la nuit à Ste Mangouste.
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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptyMer 30 Mar - 9:02



    Et donc voilà comment avait fini ce charmant petit bal costumé, en incendie. Tania savait qu'elle avait une chance, qui ce jour-là était immense. Elle était la sœur du pouvoir, j'ai nommé Svetlana Bielova. La blonde ministre -qui ressemblait à sa petite sœur, d'ailleurs- représentait le pouvoir exécutif et permettait ainsi à la jeune fille, et à son frère, d'ailleurs, de terminer cette soirée sans trop de dommage. Leur aînée avait réussi, elle était parvenue à sortir toute sa famille du feu des flammes.

    Tania avait été sauvé. Mais elle s'en fichait, pour le moment. A dire vrai, elle en voulait à son sauveur de l'avoir empêcher de sauver avec sa fougue de jeunesse son frère. Elle patientait, piétinait. Par Merlin, qu'il était dur, c'était si dur … Tellement difficile qu'elle avalait avec difficulté sa salive pour prendre son mal en patience.

    Et il fut enfin là, devant elle. Mal en point, certes, mais là tout de même. Tania avait envie de se jeter à son cou. Mais d'abord, Svetlana lui annonça avec satisfaction qu'elle les avait ramené. La petite dernière des Bielova hocha la tête, n'en pensant pas moins. Elle aurait tant voulu oublier les cris de son frère, qu'elle avait entendu alors que Nicholas l'avait sorti par la force du bâtiment. Elle sourit en retour à la jeune femme, enfin, à Mademoiselle la Ministre.

    Maks s'était excusé de l'avoir entendu hurler sans rien pouvoir faire de plus. Oh, elle le pardonnait avec facilité, ce n'était pas bien difficile: maintenant qu'il était là sain et sauf, la jeune fille aurait pu lui pardonner tout et son contraire, tant qu'il était là, elle avait sa récompense et cela effaçait tout.

    -Tout est oublié, Maks … Tant que tu es là !

    Mais déjà, elle avait vu Aleera qui s'approchait d'elle. Qui lui claquait un baiser et lui faisait un câlin. Chouette, chouette, mais il ne fallait pas trop en faire tout de même: elles étaient en public. Tania n'y faisait pas trop attention sur le moment, mais cela viendrait, dès qu'elle réussirait à se reprendre, à oublier qu'elle avait failli perdre deux de ses frères et soeurs. Sa chère Lee lui parlait à toute vitesse, bien commotionnée, tiens. Tania fronça les sourcils. Une jambe cassée. La pauvre Aleera n'avait pas été épargnée. Mais ses menaces firent sourire la jeune serpentarde. Ouch, en effet, leur frère aîné n'allait pas aimer du tout ce qui était arrivé: il allait avoir l'impression que où qu'elles aillent.
    Tania n'eut pas le temps de remettre quoi que ce soit en question, toutefois. Nicholas -encore lui- venait de mettre un beau sujet sur la table. Maks avait tenu à aller sauver Aleera. Alors que l'un comme l'autre ne s'entendaient plus/pas. Comment expliquer ce soudain revirement ? Maks le pourrait sans doute. Elle se tourna vers son frère et sa soeur, attendant avec impatience de voir quelle allait être la réaction de Maks.
    Svetlana n'en avait pas fini avec eux, puisqu'elle avait renouvelé sa proposition. D'instinct, la jeune fille se tourna vers Maks pour voir comment il prenait cette idée de Svetlana. Passer leurs vacances chez la jeune ministre, cela pourrait avoir des avantages, mais elle se demandait ce que Mikhaïl allait bien pouvoir en penser. Ils en parleraient tous les deux, puis ils aviseraient, comme toujours.

    -On va y penser, Svetlana …

    Pas de fausses promesses, ainsi, juste la vérité telle qu'elle pouvait l'avouer. Svetlana ne resta pas, car elle avait un problème à régler: Derek Gray. La jeune fille avait une vraie passion cachée pour ce jeune Gryffondor. Mais après ce qui venait de se passer, elle ne savait plus bien si il méritait ce respect et cette admiration. Elle écouta, comme tous ou presque, le sermon que fit sa soeur aînée au jeune homme. Ils pouvaient désormais rentrer au château, mais sa soeur et son frère devrait sans doute aller à Saint-Mangouste: elle les suivrait donc.

    -Je vous préviens, je ne vous quitte plus d'une semelle, tous les deux !

    Et voilà, c'était dit. Rien de plus à ajouter. Séance terminée.

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Lysander Dragonneau

Lysander Dragonneau

« Only two synonyms ? I'm losing my perspicacity ! »



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Crédits : Welti.

Age RPG : Dix-sept ans.
Sang : Pur.
Camp : Armée de Dumbledore

Vie du personnage : # Nice to meet you. Moi c'est Lysander, fils de Luna Lovegood. ♣️ Disponible pour 2 RPs. • Du courrier, j'en ai jamais assez. ♥️ Fou de Lucy Weasley. Et oui, c'est un radis autour de mon coup.

Doubles-Comptes : Kaia K. Asbjörn.



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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptySam 2 Avr - 20:49

« Ici-bas, la douleur à la douleur s'enchaîne ; Le jour succède au jour, et la peine à la peine. » - LAMARTINE.

Lucy allait bien. Elle était cuite, mais elle tenait toujours debout. Ce n'était pas le cas de tout le monde. Un cri. Puis un autre. Lysander entendit la détresse de sa lointane cousine Meghan. Il perçut les cris de Dominique. Il vit sa Lucy tressaillir. Cette dernière lui murmura qu'elle s'éclipsait. À quoi bon le retenir ? Lysander n'aurait rien pu faire. Par instinct, il marcha sur ses traces. Le samouraï ne connaissait pas Ellundrill. Il savait juste que c'était une Poufsouffle ; il l'avait d'ailleurs vue plusieurs fois aux côtés de Lucy. Debout, pleine de vie. Cependant, il ne restait rien de cette fille qu'il croisait dans les couloirs. Rien, sauf un corps inanimé, sans vie, bercé par ses proches accablés d'une peine plus grande que toutes les autres. L'aiglon se sentit touché, naturellement par la mort de cette élève. Ç'aurait pu être lui. Ç'aurait pu être Lucy, Liam, Lily, Lou... N'importe qui aurait pu mourir ce soir. Toutes les manifestations étaient-elles condamnées à être pire les unes que les autres ? Des renvoyés, des blessés et désormais des brûlés. Et une défunte. Lysander ne réalisait sans doute pas.
Il aurait tant voulu faire quelque chose. Il était sorcier ou bien ?! Ne pouvait-il rien faire contre ça ? Il aurait voulu agiter sa baguette et hop ! tout remettre en ordre. Il aurait voulu consoler les deux Serpentards et Lucy, sa chère Lucy. La voir dans cet état lui transperçait le coeur. Même si l'incendie semblait maîtrisé désormais, le Serdaigle avait l'impression de voir des flammes danser devant ses yeux. Des flammes qui le narguaient. Et chaque fois que son regard se posait sur l'endroit où était allongé la petite Prewett, il fermait les yeux. Sans cesse, il revoyat les flammes, autour de lui. Il sentait son choix, celui de courir à travers le mur de chaleur. Il sentait le poids de cette décision sur sa peau. Mais il n'y pensait plus. La mort avait envahi son esprit, paralysant l'espace d'un instant la douleur.
Il vit Liam passer de l'autre côté du groupe qui se trouvait près de la jeune Prewett. Il voulut crier, mais sa gorge était sèche. Sa voix ne franchit jamais ses lèvres. Il avait respiré trop de fumée. Il ne pouvait pas crier. Et même respirer lui irritait la gorge. Le cri mourrut donc dans sa gorge. Au moins, Liam allait bien. Il semblait être sur le point de quitter les lieux. Il était en vie. Mais et les autres ? Il regarda à droite à gauche. Il voulait éviter de regarder le désastre en face. Il vit Logan. Là, ce n'était ni de sa faute, ni de celle de Lysander. Mais à qui la faute alors ? À Derek ? À ce type qui a commencé à se battre comme une brute, qui a - certes involontairement - déclencher l'incendie... Et si rien de tout ça n'était arrivé ? Lysander ne ressentirait sans doute pas cette douleur partout, autant physique que morale. Il ignorait quoi faire, comment réagir. Il n'était pas proche de Piou, comme Dominique ou Meghan, mais il se sentait profondément touché, destabilisé. Il ne savait pas quoi faire. Où aller. Il était tout cramé de partout, le pauvre. Bouger ses articulations était très douloureux. Parler était exclu. Alors il restait planté là, comme un piquet. Les Aurors s'agitaient, les blessés partaient à Sainte Mangouste. Le monde tournait autour de lui, mais Lysander restait là, comme si quelqu'un l'avait mis sur pause. Il passait de l'intérieur à l'extérieur. Il se contentait de regarder la scène. Il était sourd. Il voyait les gens bouger, sans rien comprendre à ce qu'il se passait. Il était étranger. Fermé. Isolé dans son monde. Et pour une fois, son monde n'était pas un lieu dans lequel il se sentait bien. Même son refuse ne parvenait pas à apaiser la crainte et la colère qu'il ressentait. La crainte de ce qu'il allait encore arriver. Poudlard attirait les catastrophes, il en était certain. Ce lieu était maudit. La colère. Contre qui était dirigée sa colère ? Il ne le savait pas vraiment. Mais bon.
Lysander ne se sentait pas à sa place ici. Plus ils regardait les autres pleurer Ellundrill, plus il se sentait mal. Il fallait qu'il s'occupe. Qu'il s'occupe pour oublier ce carnage. Il s'éloigna ; mais l'image était gravée dans sa tête. Au hasard, il remonta la Grande Rue, complètement fermé. Arrivé au guichet, le dragon se rappela qu'il avait laissé sa baguette ici. Serait-elle intacte ? Sans sa précieuse baguette, que ferait-il ? Avec une légère attente, on retrouva sa baguette dans le sachet à son nom. Elle était fidèle à elle-même, comme avant le cauchemar. Soulage, le samouraï qui n'avait pas de poches l'empoigna et la garde précieusement dans sa main. Cependant, il ne voulait pas abandonner Lucy ici. Si jamais elle avait besoin de lui, il serait là. Il retourna donc à l'écart des élèves qui se lamentaient sur le corps de la Poufsouffle. Si on avait besoin de lui, il était là, dans son petit coin. Vidé, lessivé par ce qu'il venait de se passer, il attendait. Quoi ? Lui-même ne le savait pas. Il se contentait tout simplement d'être. Et il en avait, de la chance, de pouvoir être. Vidé, lessivé. Il en avait marre de réfléchir. Là, il voulait dormir. Dormir d'un sommeil sans rêve. Pendant toute une journée, dans l'espoir de s'éloigner un peu de la réalité. Il n'arrivait plus à retrouver son monde parallèle où il pouvait se sentir léger. Il n'arrivait pas à décoller. Il était cloué sur terre.

Alors il attendait, vidé, lessivé. S'il n'avait pas eu le visage aussi chaud et le corps aussi désséché, on aurait pu voir une larme rouler sur sa joue. Mais il avait l'impression de ne plus rien pouvoir faire de ses dix doigts cramés.
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Nicholas C. Covenant

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Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 Ashstymest5

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MessageSujet: Re: Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.   Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton. - Page 7 EmptyDim 3 Avr - 2:16

Il se sentait de trop. Partout où il allait, tout n'était que désastre et désolations, cris et pleurs, appels au secours et gémissements de souffrance. Il n'avait pas encore pu récupérer sa baguette, ne voulant pas rentrer tout de suite. Un voyeur, lui? Non. Il ne se repaissait pas de la douleur des autres, il cherchait juste. Cherchait à se rendre utile, pour une fois, puisqu'il n'avait pas vraiment fait quelque chose de bien de sa vie jusqu'à présent. Mais sauver Tania, cette petite blonde, et la voir blottie dans les bras de sa famille, ca lui faisait penser qu'au final, ce ne devait pas être si mal pour une fois d'être dans le camp des gentils, de ceux qui ne font pas du mal. Alors, il essayait de voir s'il pouvait être d'une quelconque utilité quelque part, et se dirigea vers l'infirmerie de fortune qui était dressé loin des habitations en flamme, mais suffisamment pour qu'on voit les dernières silhouettes de survivants en sortir comme des ombres sur fond rouge, imprimés dans la rétine. Ceux qui étaient restés en arrière... Ils étaient morts. Combien de personnes allaient désormais partager son don de voir les Sombrals? Beaucoup trop, beaucoup plus que nécessaire. Une première année pleurait dans un coin, serrant son bras brulé contre elle, en attendant d'être soigné, et Nika, troublé par la ressemblance avec une Mara au même age, s'agenouilla en face d'elle, ayant chopé une compresse humide. Même s'il ne pouvait pas la soigner, il pouvait au moins essuyer la suie sur son visage et son cou, la rafraichir un peu. Si cela ne fit aucun effet pour qu'elle s'arrête de pleurer, les yeux terrifiés par ce qu'elle venait de voir, ca lui faisait du bien à lui, de voir que sous les cendres se cachent la vie.

Il fit cependant volte face en entendant une série de hurlements particuliers. Lucy. Il n'y avait qu'elle pour posséder cette voix, et aussitôt, toute idée d'aide bénévole lui sortit de la tête. Sa Lucy était en danger, quelque part. Il se mit à marcher rapidement, tournant la tête de tous cotés, espérant la trouver, mais ce fut finalement elle qui lui tomba littéralement dans les bras. Il eut le réflexe de s'agenouiller pour ne pas avoir à la serrer contre lui en la blessant plus qu'elle ne l'était déjà, de se mettre à la bercer doucement, alors qu'un flot d'émotions faisait battre son cœur. Elle était là, elle était vivante, elle respirait. Elle était blessée. Mais il était hors de question qu'elle le reste, parce que Nika n'allait pas supporter une seconde de plus de la voir dans un état pareil, de peur de voir double et qu'un autre cadavre ne se superpose à son image et le ramène à une époque maudite. Au final, lui aussi faisait partie de ces gens qu'il avait vu tout à l'heure, serrant contre eux leur famille. Lucy était sa famille, ici. Si ses véritables sœurs étaient saines et sauves, la jeune gryffondor était bien plus que ça à ses yeux, et elle souffrait. Il lui murmura quelques mots sans queue ni tête du genre « shh, ca va aller, tout va bien », inquiet désormais également pour les gens avec qui elle était. Lou. Vai. Même si la poufsouffle n'était pas une connaissance particulièrement proche, elle était mignonne et une amie de Lucy. Bordel, il s'inquiétait même pour Dante. Ce français était une grosse épine dans son pied, mais ca restait un mec avec qui il partageait son dortoir quoi.
La jeune femme finit par le regarder, avouant avec une petite voix d'enfant qu'elle ne retrouvait pas son petit copain. Merde. Il n'aimait pas avoir à faire ça, mais pour Lucy, il le devait, aussi prit-il sa voix la plus rassurante pour la calmer, un peu malade de la voir dans cet état pour un mec pareil alors qu'elle avait les jambes complètement cramés. Lulu, tu te fais du mal.
« Il ne doit pas être bien loin, on va le retrouver. »

Oui, il propose bien ça à la jeune fille. Mais il sait qu'elle ne se laissera jamais soigner sinon, et qu'il ne veut pas qu'elle souffre plus, aussi se releva-t-il en la portant dans ses bras, jetant un coup d'oeil à l'horizon. Pas de Dante en vue ici, il y avait des chances pour qu'il soit déjà à St Mangouste s'il était dans un état pire que Lucy... Mais, il allait le trouver, peu lui importait l'endroit où il était. Ses blessures protestèrent quand il se mit à marcher, mais il n'en avait rien à faire, la seule chose qui comptait étant de venir en aide à son petit chaperon rouge personnel. Les infirmiers tentèrent de l'en empécher, mais un regard noir de sa part et l'intervention de sa soeur Jorna réglèrent le problème. Celle-çi se mit à le fixer, les lèvres serrés, pas vraiment heureuse de voir ce qu'il faisait pour une étrangère à leur clan, mais il secoua la tête en un avertissement. Personne ne lui enlèverait Lulu des bras, sauf Dante.

Dante, qu'il finit par trouver dans un coin, en train d'être soigné par des infirmiers. Essayant de rester le plus neutre possible, comme s'il n'avait pas passé dix minutes à bercer sa copine dans ses bras en lui faisant des bisous sur le front et dans les cheveux pour la calmer. « Lucy, regarde, il est là, il va bien. Laisse un infirmier s'occuper de toi, d'accord? S'il te plait. » Un Covenant ne supplie pas, mais là, il voulait juste ne plus voir ces jambes brulés qui pendaient contre son torse, il voulait qu'elle aille mieux. La déposant délicatement auprès de son français auprès duquel elle se blottit, il jeta un regard noir à Dante, et puis s'en alla. Direction, Jorna, qui le prit dans ses bras pour l'embrasser – chastement – et l'escorter doucement hors du village, récupérant leurs baguettes pour pouvoir soigner les bobos. Il allait avoir mal mais il n'irait pas à St Mangouste. Bien que d'autres n'aient pas ce choix.
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