Mission 3 ; Au temps du carnaval, l'homme se met sur son masque un visage de carton.

Nicholas avait eu grave l'intention de se faire une petite soirée tranquille au château pendant que tout le monde se ferait chier à ce carnaval organisé par les dindons du gouvernement, avec une bonne bouteille de... d'EAU, bien entendu, il est au régime sec, hein, on y croit (a). Mais c'est pas un ou deux verres – bouteilles – de vin australien (Shiraaaaaz) qui allaient le faire replonger, que nenni!
Mais c'était sans compter sur ses sœurs.
Non, pour une fois, elles ne s'étaient pas coalisé pour lui casser les couilles ou mettre à sac sa chambre pour vérifier qu'il ne cachait rien de compromettant dedans (si, promis, elles l'ont déjà fait), mais tout simplement... Elles avaient décidé d'aller au carnaval. Toutes. De la grande à la plus petite infernale en passant par les jumelles, les demoiselles Covenant ne pouvaient laisser passer l'occasion de se faire belles et de sortir les costumes qu'elles tenaient de différentes branches de la famille.

En quoi est ce que ça concerne ce bon petit gryffon insupportable? Et bien, puisque ses sœurs y allaient, ses parents lui avaient demandé de les surveiller. De jouer au chaperon. Au garde chiourme. Mais bordel, y'en avait une majeure, et trois bien capables de se défendre dans une soirée sans baguette, c'étaient pas des filles de marins pour rien hein!
Sauf que, ce qu'on ne sait pas sur Nicholas, c'est que quand Maman Covenant dit un truc, on se tait et on obéit. Et qu'il filait doux comme une brise de printemps le jeunot quand elle lui envoyait une lettre. Alors, il allait enfiler une bon dieu de tenue classe, accompagner ses sœurs, leur laisser dans les une heure pour socialiser et puis hop, on récupère les paquets, on rentre et on reprend sa soirée tranquille là ou on l'avait laissé.
Si pas d'emmerdes en chemin... Sauf que bon, pour que Marine Covenant demande expressément au fils de surveiller, c'était qu'elle était au minimum au courant d'un risque que ça dérape. Pas étonnant vu le gratin qui serait présent, tous les petits chiens de la ministre, la plupart des parents d'élèves, les gosses avec leurs idées politiques extrêmes qui n'ont toujours pas compris que le monde n'est ni tout noir ni tout blanc mais sacrément gris.
Toute une bande de gens qui devraient marcher sur des oeufs et qui risquait de s'enflammer à la moindre étincelle; parce qu'ils avaient beau, pour la plupart, jouer aux sang purs ou aux sorciers, qu'est ce qu'on faisait directement quand on avait pas de baguette? On sort les poings, les griffes, les dents. Et c'est jamais joli quand l'humain revient à ses instincts primaires.

Lui, au moins, il avait le courage de le dire, de le faire sans complexe, et qu'on le traite de moldu ou autre, il n'en avait rien à faire.

Seulement, là, il se trouvait devant un grave dilemme; porter quoi? Parce que, ses soeurs, en bonnes petites fashionistas, avaient tenus à accorder leurs tenues, et il était inclus dans le lot. Au bout de dix minutes à réfléchir au thème imposé « le ciel » (merçi Carline), il n'en pu plus, et gueula dans la salle commune après sa soeur cadette, qui comme de par le plus grand des hasards était juste derrière la porte. Te fous pas de ma gueule Mara, t'attends que ça depuis une heure. Un grand sourire plus tard, elle le jetait dans la douche en lui disant d'être un bon garçon et de se laver bien partout – ce qui était inquiétant – pendant qu'elle s'occupait de son costume.
À grands bruits de déchirement de coussins. À l'aide, on détruit du matériel scolaire!! Quoique, en fait, c'était peut-être mieux d'utiliser les coussins que d'invoquer de vrais oiseaux pour les plumer, une chose que Jorna se serait empressé de faire. Dix minutes plus tard, un Nicholas tout mouillé regardait, les mains sur les hanches, une serviette pudiquement enserrée autour de la taille (pas pour Mara, elle l'avait vu bien pire que ça, hein, mais au cas où JaeMin se ramène et ne mate), de manière dubitative le costume proposé. En penchant la tête.

« T'as vraiment cru que je vais m'habiller en Cupidon? Faut aller consulter là! » NO WAY quoi. C'est pas vraiment lui qui fait les couples – il préfère les défaire, voyez vous, muhuhuhu – et à part le fait de se balader avec un arc, il n'avait aucune raison de choisir un costume pareil. La demoiselle se mit à bouder, et proposa finalement un compromis acceptable. La plupart des gens n'y verraient qu'un nouveau moyen de flamber et de jouer au dur, mais ceux qui passeraient derrière le masque et n'étaient pas trop cons comprendraient.

Il enfila donc la chose, avant de rejoindre ses sœurs, déjà une clope au bec, devant le château. Inspection des troupes mon capitaine! Nous avions donc, déguisée en nuages, Carline - qui persistait à dire qu'elle était un pokémon nommé Altaria - , en démone – avec la combinaison rouge et la queue pointue derrière qui bouge – Jorna, en soleil, Katala, et pour finir, last but not least, Mara jouait au tonnerre, les cheveux piqués et frisés sur la tête, de minuscules filaments électriques au toucher courant sur sa robe. La fine équipe quoi.
La grosse équipe de timbré, qui, après avoir partagé son carrosse avec quelques poufsouffles qu'ils avaient démontés – et délestés de leurs biens – s'en fut dans un grand tintamarre menacer de mort et de nombreuses tortures très imaginatives les aurors chargés de récupérer les baguettes. C'est toujours amusant de voir comment les insultes sur l'anatomie les faisaient blanchir.

Et, enfin, alors qu'ils entraient, légèrement en retard, Nicholas « relacha » ses soeurs dans la nature, en leur disant de rester sur leurs gardes et de rentrer au moindre souçi. Pas con le gryffon. Déjà, l'ambiance sentait mauvais, rien qu'à l'arrivé, la nervosité des aurors, la tension de certains groupes... Rien que la ministre de la magie avec sa tenue toute voileuse et froufroutante et son masque de glace montrait que, elle, soit elle s'emmerdait profondément, soit elle n'était pas là pour s'amuser. Marrant de voir qu'aucune personne de l'élite ne semble avoir compris que ce foutu masque inexpressif fait bien plus flipper les gens qu'un sourire amical et chaleureux, même s'il est faux.

Attendant que le temps passe, l'adolescent s'adossa contre un pilier, regardant les gens et cherchant à les reconnaître. Un verre de champagne en main, il hésita à aller faire chier Dante, mais la présence de Lucy était trop.... il n'avait pas envie d'être celui qui faisait tout péter, c'était mauvais pour les affaires. Apercevant plus loin son coupain Mikhail, et une bonne occasion de le faire chier, il passa simplement auprès de sa Chaperon Rouge préferée, lui effleurant le coude et la taille dans un murmure « Tu es magnifique, avant de se fondre dans la foule, malgré la taille de ses ailes qui s'étalaient dans son dos en une magnifique traine. Allez, une, deux, trooois...

Sauf que non. Le spectacle avait commencé, sans que Nicholas n'ait à se méler de rien, si si je vous jure, et d'après ce que le jeune homme réussit à entendre comme cris, c'était River (1 ou 2, tous dans le même panier de toute) qui cognait sur Gray. Rien de bien nouveau sous le soleil, à part que là, il y avait des aurors, et donc, il devait y avoir des anciens mangemorts, et des petits cons prêt à en découdre qui n'attendaient que ça pour sortir leurs baguettes et jouer à la guerre.
Il s'éloigna avec la force de l'habitude (et un ou deux coups d'épaules, qui arrivaient à la hauteur de la tête des gens, mince (a)) de l'épicentre de l'attaque, chopant Mikhail par les épaules et faisant un clin d'œil à la gosse à ses cotés qui devait être sa sœur. Reviens me voir dans quelques années, ma jolie.

« Mikhaïl, vieille canaille, on joue dans la même cour ce soir, hein? Lucifer et Hadès, cette classe. Je suis décu, par contre, je pensais vraiment te retrouver en train de tuer quelqu'un, et tu te tiens tranquille. C'est ta soeur qui te fout la pression? »
Bah vi, Mika et Nika ils sont poteaux \o/ Pas toujours en public, mais Nicholas avait l'habitude du caractère encore plus merdique du jeunot que le sien, et il était là pour l'écouter quand y'avait besoin. Et il pouvait lui sortir une connerie du genre sans devoir se protéger les bijoux de famille.

« Bon, par contre, vu comment la soirée démarre, je pense qu'on va pas trainer, moi et mes soeurs. Tania – c'est bien Tania, hein? - si tu veux tu peux rentrer avec nous, j'veux pas que tu le prennes mal, mais vu les têtes d'abrutis qui se talochent dans le coin, vaut mieux sauver les mignonnes avant qu'il ne leur vienne de mauvaises idées. »

Bravo, très fin Nika, rassurant pour une gamine de 14 ans de lui dire de faire gaffe aux coins sombres. En tout cas, lui, ce qu'il voulait désormais, c'était repartir, parce que la boisson, elle était bien bonne, mais la baston, franchement, il avait déjà eu sa dose de la journée, et la soirée était gachée.

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Patience, patience. Franchement, Nolan avait beaucoup donné niveau contrôle de soi ces dernières semaines mais là, c'étaot la goutte qui faisait déborder le vase. Elle le faisait expères, c'était la seule solution pour qu'elle soit aussi aveugle sur les sentiments du beau brun.
Excédé, Nolan resta silencieux tandis qu'elle lui en remettait plein la tronche. Et en plus, elle était sadique au stade de ruiner même son ego... Stop la violence oh!
Fermant les yeux tandis que Moïra partait de son côté, Nolan rouvrit son regard de métal, serrant les dents.

Il était grand temps de se tirer de cette journée carnavalesque, et de se rentrer à Poudlard s'envoyer un paquet de cigarette en même temps qu'une bouteille de vodka pour oublier cette journée merdique.
Ras le bol de toujours courir derrière Moïra. Un peu à elle de courir à présent.
DU moins, c'est ce qu'avait décidé Nolan tandis que l'aiglonne se faisait percuter par Derek Gray, et qu'une joute oral commençait. Le son étouffé de quelques élèves le fit tourner la tête.

Moïra.

Moïra par terre, et ce batârd de Gray qui venait de la frapper. Le regard acier de Nolan vira au noir. Façon de parler hein. Mais tout Gryffondor qu'il était, Nolan ne se concentra plus et se jeta dans la mêlée. Certes, Thomas était arrivé avant lui sur Derek pour lui faire la peau mais Nolan arrivait vite en seconde place. Bah ouais, toutes ses bonnes résolutions sur le fait que Moïra devait se demerder désormais s'étaient envolée dès l'instant ou elle s'était pris une violente mandale. Pour ainsi dire.

-Moïra!

Elle était là, à quelques centimètres de lui. Et là, dans leur combat de chiens enragés, Thomas et Derek ne réalisaient même pas qu'ils risquaient de la blesser d'avantage. Ni une ni deux, Nolan passât devant Moïra, acceuillant un magnifique coup de coude perdu. La douleur le fit grimacer, mais il réussit néanmoins à soulever Moïra qui semblait particulièrement dans le coma. Sa machoire lui faisait mal, et le gout de rouille qui emplissait sa bouche lui signalait qu'il avait dû se couper violemment la langue grâce au coup de coude. Tant pis, y'avait plus important. Avec délicatesse, il serra Moïra contre lui et la tira hors du combat enragé qui se déroulait.

L'aidant à s'appuyer contre un mur, il effleura du bout du doigt la joue de l'aiglonne. Ca salaud de Gray allait payer pour ce qu'il avait fait. Et, malgré toute l'affection qu'il avait pour Meg, il avait eu raison depuis le début. Gray n'était franchement pas fait pour elle vu comment il venait de frapper Moïra. Depuis quand on frappe les filles sérieux.
Son index glissa le long de la joue de Moïra tandis qu'il posant délicatement ses mains le long de ses bras, la tenant pour éviter qu'elle ne se fasse à nouveau mal.

-Ca va ?

Première phrase qu'il ne put s'empêcher de dire. Son anxiété devait se lire sur son visage, mais il s'en foutait.

-Je sais que c'est une question particulièrement stupide mais... J'ai vraiment eu peur.

Pourtant, elle venait "juste" de se prendre un coup de poing quoi. Pas un coup de couteau dansle coeur, ou un Avada Kedavra. Mais il n'avait pas pu s'en empêcher. Il s'était encore inquiété pour elle. Comme il ferait à chaque fois par ailleurs.

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Mina semblait heureuse de partager ces rares moments d'intimité avec Flora. Mais l'était-elle vraiment? Ce n'était pas le cas lorsque l'aiglonne manipulatrice évoqua la bataille de Poudlard. La jeune O'Malley n'avait guère eut de chances. Trois semaines pour remarcher...c'était long comparé aux quelques égratignures du papillon de nuit. Mina avait dû une nouvelle fois agir comme une hystérique, sans réfléchir, se laissant entraîner par les chefs des pseudos rebelles, la petite Potter et le chevelu Raven. Si seulement elle était un peu plus discipliné, Flora aurait pu lui apprendre deux trois trucs, et peut-être même l'art de la manipulation. Une apprentie? Oui la jeune Swesson y avait réfléchi, mais Mina avait un côté fou fou proche d'un Niffleur. Il fallait être calme pour manipuler, contrôler, cacher ses sentiments. C'était une cause perdue d'avance...et pourtant, en parlant aujourd'hui avec cette princesse venu d'egypte, notre maître des échecs retrouvait pourquoi elle aimait temps cette blonde excentrique.

La punk trouvait même le moyen de faire rougir Flora. "personne ne te remplacerait","que tu étais vraiment unique pour moi"... Même l'aiglonne n'en pensait pas autant de Mina. Oh certes la blonde gardait une place dans le coeur de Flo', mais de là à dire qu'elle était indispensable. N'étais-ce pas son comportement de merdeuse qu'il l'avait poussé à la dénoncer à Ombrage? Sur le coup elle l'avait bien mérité...peut-être cela lui avait servit de leçon, peut-être que dans sa trahison la jeune Swesson a permis à Mina de prendre de la maturité. Il n'en restait pas moins qu'en voyant à quel point la rebelle pouvait être gentille, la manipulatrice regrettait légèrement son geste. Mais ce regret se dissipait vite, car son objectif n'était que le pouvoir, et il n'y avait qu'une seule place sur le trône, pas de place pour les sentiments.

Mais la légère interlude manipulation se stoppa à l'écoute des paroles de Mina. Elle avait sa part de responsabilité dans la dégradation des relations des deux amies. C'était assez honnête de sa part, après tout elles étaient responsables toute les deux. Il semblait juste étrange que Mina ne soit pas venu plus tôt vers elle. Si elle était unique à ses yeux elle aurait pu se bouger le popotin. Enfin bref, l'important était que Mina était revenu vers elle, plus sereine, plus posé et plus confidente surtout. Voilà qu'elle lui parlait de Malcolm, son ami de toujours. Flora essayait de l'éviter au maximum, ce mec était pire qu'un détective. Si elle le laissait trop traîner dans ses pattes, il risquait de tout découvrir. Heureusement Mina semblait partager la même passion que Flo' pour la nouvelle copine du sieur Gray, la Serpy Mélanie. Mina termina ses confidence par un clin d'oeil vers sa "meilleure amie". Leur amitié allait repartir de plus belle et être plus forte. Flora but une nouvelle gorgée, elle appréciait vraiment cette fille, et elle allait délier sa langue pour faire partager son plaisir, mais cela arriverait après les confidences

- Hum...je pensais pas compter autant pour toi...enfin...je ne peux que te dire merci...je ne suis même pas allé te voir à l'infirmerie, quel être unique je fais...toi tu es sans doute la personne la plus adorable que je connaisse. Après toutes nos disputes, tu trouves le moyen de me sortir tout ce que tu as sur le coeur. C'est étrange de ta part, même si ça me fait très plaisir de t'entendre...de te voir...de te parler.

Trêve de nostalgie, le sourire regagna les lèvres de Flora. Le sujet du jour concernait Malcolm, il fallait ranger sa rengaine et faire plaisir à la choupinou princesse. Après tout elle était particulièrement adorable.

- Je me doutais que Malcolm et Mélanie sortaient ensemble, ils étaient beaucoup trop proches durant la bataille. Je trouve la Serpy particulièrement casse pieds, mais si Malcom est heureux, on ne va pas aller contre leurs sentiments. Peut-être que tu devrais essayer de connaître plus la petite Swan, après tout si Malcolm sort avec c'est qu'elle doit avoir quelques qualités.

Et puis plus tard tu pourras fournir des infos à Flora, qui sera devenu ta bestah, sur Mélanie et sur Malcolm, comme ça la reine des échecs atomisera son ennemi et fera chuter la tour Gray. Oui la manipulation reprenait le dessus, mais que voulez vous elle avait ça dans le sang. Avait-elle envie de se servir de Mina comme pion alors qu'elle avait été tellement mignonne? Pion non, disons associé, même si Flo' gardait la plus grosse part du capital. Pour autant tout dévoilé sur ses véritables objectifs était assez hardu. Après tout elle avait vendu Mina à Ombrage. Mieux valait atomiser la Serpy Swann. Pour le reste il fallait profiter de cette gracieuse égyptienne, et ne pas toucher tout de suite à ses amis.

C'est alors que quelque chose...d'inattendue arriva. L'unique Moïra percuta le terrifiant Derek, ou bien étais-ce l'inverse. Ce qui était sûr, c'est que le ton monta très vite, et ce ne fut pas la bête qui ragea le plus. La jeune River avait vraiment ça dans ses tripes? Flo' la prenait pour une fille très intelligente, mais comment pouvait-elle contenir une telle rage. Chacune de ses paroles étaient assassines, destinés à ébranler la montagne Gray, pour le faire sortir de ses gonds. Se sentait-elle de taille, sans baguette, face à un tel monstre?
En tout cas cela se ressentait dans sa voix. Mais pourquoi, pourquoi toute sa rage se déversait sur Derek alors que l'heure était à la fête.

La fête allait bien avoir lieu, mais les rires ne seraient pas de la partie, car après une bonne répartie du Gryffondor, ce dernier souleva la minuscule River. La Serdaigle allait subir un sale quart d'heure...mais cela alla bien plus vite que ça. Derek frappa Moïra...mais l'armoire à glace se prit un énorme kick de la part du frère protecteur. Thomas River. Flo croyait l'avoir vu il y a quelques secondes en pleine dispute avec Lee...à croire que dès qu'il s'agissait de sa soeur et il se déplacait plus vite qu'un hippogriffe. Sa force aussi était impressionnante. Foutre un pain en pleine face d'une montagne ça n'était pas évident. La scène était macabre, mais la jeune Swesson laissait planer un léger sourire. Voir Derek se faire casser la gueule était jouissif, elle adorait encore plus la violence, le plaisir de faire mal, bref tout ce côté qu'elle devait cacher en plein jour.

Un cercle commençait à se former autour du lieu de baston. Les élèves de Poudlard aimaient la violence et les cris d'encouragement de tous reflétaient bien cela. Le jeune Sanders entra dans l'arène, avant tout pour défendre son "amour" plutôt que pour en mettre une à son camarade Gryffondor. *Arrêtez d'exciter Flora s'il vous plaît.* Elle ne regardait plus Mina, son visage était heureux, mais d'un bonheur différent, extrêment naturel et sadique. Malheureusement elle ne pouvait pas assouvrir son fantasme, pas en public, il fallait garder le contrôle. Mais d'un autre côté Derek était à terre, même si il restait le petit ami de Meghan, il avait frappé une Serdaigle. Moïra. La challenger. La fille la plus intelligente de Poudlard, avec la reine des échecs. Tout ce méli-mélo, d'envies sadiques et de retenue, poussa la jeune fille à s'exclure du cercle des observateurs non-chalants. Regardant tour à tour le grand Gray, Moïra, Nolan et Thomas, l'aiglonne fixa le Serpentard, avec envie, car parmi tout les combattants il était le seul à vouloir casser tout les os de Derek, voir même plus.

La jeune Swesson préféra se retenir pour l'instant, elle semblait idiote à rester si près de la scène sans rien faire, mais son regard laissait retranscrire son bonheur intérieur. Un peu plus de violence, et la fragile et insouciante Floranette laisserait place à la nuit, au chaos.

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Kaly avait l'air plutôt contente de la voir. La jeune fille en était heureuse. Elle avait eu vraiment peur de se sentir seule tant les gens ne la regardaient pas. Ils ne la voyaient pas, comme si elle n'était qu'un fantôme. Et ce qui effrayait encore plus la petite Poufsouffle, c'était que ceci augmentait son agoraphobie. Tellement de monde qu'elle était effacée, invisible. Trop de monde tue le monde, et bien là c'était pire que cela. Trop de monde allait tuer Piou. Si elle savait à quelle point les pensées sont malfaisantes, parfois... Kaly lui parlait, la petite se sentait soulagée. On s'intéressait enfin un tant soit peu à elle. Elle avait peur de la déranger?! Meuh non voyons. Bien au contraire. La petite brune soupira, et esquissa un sourire. Elle jeta un regard à sa sœur, un peu plus loin, qui avait lâché Derek pour parler à Lee, puis à Thomas. Ellundril ne serait jamais une véritable Prewett. Elle pouvait certes s'énerver quand on la cherchait, elle avait certes un côté très sombre qui faisait peur à certains - mais si peu - et intriguait d'autre, mais au final elle n'avait pas cette énergie, ce piquant, ce mordant, qu'avait le reste de sa famille, Dan comme Meghan, s'entend. Plus le temps passait, plus la petite se sentait exclue. Elle n'avait pas de petit ami, et n'avait jamais eu de succès fou au niveau des garçons. Ça ne l'avait jamais gênée, à vrai dire, mais comparée à Meg et Dan... Elle n'avait rien pour être leur sœur, hormis leur amour. La petite se réintéressa à Kaly.

- Oh, bien sûr que non tu ne me déranges pas. Sinon je ne serais pas venue te chercher, alors que tu étais avec des amis... C'est plutôt à moi de m'inquiéter, j'espère que tu ne m'en veux pas trop de t'avoir arrachée à leurs mains...

Un petit sourire gêné ponctua sa phrase. Oui, elle avait été plutôt impolie à agir comme ça, et même si Lucy l'avait complimentée sur son costume itoo, il fallait dire qu'elle avait été plutôt grossière sur le coup. Mais elle avait ressenti la gêne de son amie comme si c'était la sienne, et avait choisi de la sortir de là et de s'intéresser à elle.

Soudain, une petite tornade aux plumes multicolores vint attraper Piou, en pleine discussion. Oh Domiiiiiiiiiiiiii ♥ Qu'elle était belle sa petite chérie, déguisée en indienne ♥ La petite vipère lui parla, lui racontant à quel point elle était heureuse de l'avoir trouvée, d'avoir échappé à la foule... Oui, moi aussi je t'aime, tu ne sais pas à quel point tu m'as manquée ♥ Puis elle la complimenta sur son costume. La jeune Poufsouffle rougit, cette fois-ci. Oui, venant du cœur comme ça, de la part de son âme soeur, la petite qui avait le même cœur qu'elle... Cela faisait plus que plaisir à entendre.

- Ooooooh merci ♥ Je suis si heureuse de te voir, tu n'as même pas idée! Toute cette foule, c'est... Éreintant, je ne me sens pas à ma place... Trop de monde me tue, je suis encore plus invisible que d'habitude...

Elle eut un petit sourire tandis que son amie se présentait à Kaly. Et puis, un grand vacarme retint l'attention des jeunes gens. Des cris. Des insultes. La petite se tourna vers Moïra River en même temps que sa chère Dominique. Celle-ci venait d'être percutée par un colosse que Pioupiou connaissait plus que bien. Son cher Derek. Mais que lui avait-il pris d'insulter la petite héritière River?! Pour bien le connaitre, la petite Poufsouffle le connaissait bien, et elle savait que ce n'était pas son genre. En temps normal il aurait évité de se frotter à elle, et serait plutôt parti, en grommelant quelques excuses... Mais là, elle lui répondait encore davantage, et...

- DEREEEEEEEEEK!!!

Piou plaqua sa main contre sa bouche d'un air horrifié. Il venait de frapper Moïra. Les yeux de la petite s'emplirent de larme d'horreur. En plus, elle avait crié pour tenter de l'en empêcher lorsqu'il avait saisi l'aiglonne par le col, mais certains allaient croire qu'elle l'encourageait... Seulement, lorsque Thomas se lança à son tour dans la bagarre, elle ne put s'empêcher d'hurler de nouveau :

- THOMAS NON!!!

Les larmes coulèrent le long de ses joues tandis qu'elle sentait son cœur déchiré en deux. Elle aimait Thomas, elle aimait Derek, et savait que les deux ne se supportaient pas. Mais pire que ça, ils tenaient tous les deux à elle et ne cessaient de la protéger lorsqu'elle avait besoin d'aide, et les voir se déchirer maintenant lui arrachait littéralement le cœur. La preuve, elle en pleurait. Derek n'était pas dans son état normal, il avait trop de jugeotte pour faire ça, et Thomas... Il avait voulu protéger sa sœur, on ne pouvait pas lui en vouloir... Mais en voyant son coup de pied volant percuter le Gryffondor dans le dos avant de lui mettre un coup de poing au beau milieu du visage, la petite Poufsouffle n'en put plus. De toute manière, elle avait une voix si fluette que personne n'avait dû l'entendre... Enfin c'était ce qu'elle croyait. Ne pouvant supporter de rester là à les regarder, ne pouvant supporter de voir deux personnes chères à son cœur se battre violemment, et étant également dans l'incapacité de prendre parti, la petite choisit de laisser son instinct la guider. Plaquant ses mains sur sa bouche pour retenir un nouveau cri, elle partit en courant, laissant une Domi trop tétanisée pour remarquer son absence, et une Kaly qui semblait elle aussi absorbée par le spectacle. La petite se fraya rapidement un passage dans la foule qui se pressait vers la bagarre, et s'isola contre un mur de pierre. Loin des gens. Elle sentait la pression sur les deux moitié de son coeur se relâcher doucement, mais la division entre Thomas et Derek restait là. Elle ramena ses genoux contre sa poitrine, croisa ses bras sur le sommet et enfouit sa tête entre ses coudes pleurant à chaudes larmes. Elle avait était rapide et concise. Personne n'avait remarqué sa disparition. Personne. Elle était seule, à l'écart, et cela la soulageait de son agoraphobie. Mais peut-être aurait-elle finalement dû rester au milieu de la foule...

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-On fait quoi Maks ?

-Je ne viens que si Maks part aussi ! Tu viens avec nous, hein, Mika ?

-Je suis sûre que personne n'aurait osé me faire de mal.

Tout était comme sur des roulettes. Elle avait réussi à énerver Gray, quoiqu’il le fût déjà suffisamment avant qu’ils ne se percutent. Et maintenant elle crachait son venin comme un parfait ressortissant de la maison des serpents, quand bien même elle était une aiglonne, mais on s’en fout. Bref, elle le voyait changer de tête au fur et à mesure de son avancée dans les critiques mesquines, et les gens tournaient la tête pour les regarder. Même Flora semblait interloquée, et fixait la préfète de Serdaigle avec un air de surprise. Eh oui, elle cache mieux son jeu que toi, c’est comme ça. Mais là elle commençait à manquer d’air, certainement à cause du choc précédent. Finalement, le préfet des lions lâcha un grognement et se mit à répondre difficilement à ses phrases provocantes. C’est si compliqué que ça ? Il commença par l’appeler Minimoy – ce à quoi je réponds que plus c’est grand et plus c’est con – et osa aborder le sujet Sanders. Face à cette tentative pitoyable de la faire sortir de ses gonds, elle esquissa un sourire moqueur et dédaigneux. Sanders, baver sur ses jambes ? Mon œil, vu la tannée qu’elle venait de lui foutre, il devait certainement chercher une autre pétasse à aborder, ouais. Elle secoua la tête avec mépris quand il eut fini de parler, lui montrant très clairement que sa prétendue réponse, il pouvait se la mettre là où je pense, et bien profond, tellement elle était inutile et mal formulée. En voilà un qui n’a pas assez lu Boileau, j’ai envie de dire. Lâchant enfin la table, sentant que son souffle était revenu. Que le massacre verbal continue.

« T’es grand, mais pas très résistant. Deux verres réussissent à te transformer en loque humaine ? Quel homme … »

Fin du massacre verbal. Moïra s’arrêta brusquement et fronça les sourcils. Mayday, recule ! Elle n’eut même pas le temps de reculer d’un pas, Gray venait de lui envoyer une bourrade destinée à la pousser. Perdant l’équilibre, l’aiglonne sentit le sol se rapprocher, et elle tomba au sol en lâchant un grognement de douleur. Elle relevait la tête pour invectiver le Gryffondor d’insultes en tous genres, quand elle sentit qu’on l’attrapait au collet. Je veux descendre >< ! Un peu sonnée, elle sentit qu’on la soulevait du sol, et croisa le regard flou et hargneux de Derek. Dans un réflexe désespéré, l’aiglonne enserra le poignet du griffon des deux mains. D’un air vaguement menaçant qui ne lui fit ni chaud ni froid – eh, c’est Moïra, vous savez, la nana qui se fait latter la gueule régulièrement – Derek lui murmura une petite phrase sur un chaperon et un loup. Ah, le petit chaperon rouge, hm ?

« Au cas où tu l’aurais oublié, louveteau, à la fin du conte, le loup se fait buter par le chasseur … Alors range ta provocation, clébard puant. »

Et elle envoya son genou dans l’estomac de Gray, deux secondes avant qu’il ne lui envoie un coup de poing. Eh, j’ai signé pour faire diversion, pas pour me faire cogner punaise. Avec inquiétude, elle entendit sa mâchoire craquer, et lâcha un soupir exaspéré quand elle vit Thomas qui arrivait par derrière pour faire la peau au Gryffondor. Et voilà qu’il nous la joue Yamakasi, qu’il s’envole, et qu’il envoie son genou dans la tête de Derek, qui la lâcha sous le choc. Retour à la gravité. Eh merde … Moïra fut projetée plus loin, s’écrasa au sol, et entendit avec fatalisme son épaule qui craquait également. Et une violente douleur commença à se propager de partout, lui faisant monter les larmes aux yeux. Et après le silence de plomb, ce fut l’explosion de la bombe sonore. Le combat entre les deux commença, les gens se mirent à hurler pour soutenir l’un ou l’autre. Et elle, bêtement placée en plein milieu, elle galérait à rassembler ses pensées pour se lever et se décaler. Et en plus ils se dirigeaient vers elle … Thomas, aurais-tu la gentillesse de te décaler un peu ? Histoire que je ne me fasse pas piétiner ? Mais casse-toi, abruti ! Bizarrement, elle entendit qu’on gueulait son nom – genre super diffus, on se demande comment elle a entendu ça – et une ombre passa devant elle, grognant en recevant un coup perdu à sa place – quel homme ♥ – et l’attrapant sans ménagement pour la déplacer. Ca c’est gentil, merci monsieur. Le monsieur inconnu l’appuya contre un mur, lui demandant d’un air inquiet si elle allait bien. Attendez, euh, elle connaît cette voix. Fronçant les yeux pour que sa vue arrête de tanguer, elle réussit à retrouver une vision à peu près normale … Et reconnut avec un début de panique celui qui l’avait sauvé.

« Nolan ?! »

Applaudissez Moïra, seule fille capable de rester parfaitement calme quand elle se fait casser la gueule, mais qui perd tous ses moyens quand elle se rend compte que le mec qui vient de lui empêcher un écrasement sauvage, c’est celui qu’elle a envoyé chier il y a moins de deux minutes. Magique. Et en plus, il baladait tranquillement sa main sur sa joue … Oui bon d’accord, elle trouvait ça super chou et n’allait pas lui demander d’arrêter – du moins pas maintenant XD – mais quand il posa sa main sur son épaule, elle grimaça et le poussa pour qu’il la lâche. Avant de poser sa main sur son épaule cassée en grognant. Au secours, j’ai mal là. Elle le laissa s’approcher à nouveau et recommencer son manège, en soufflant pour canaliser la douleur. Allez, résiste. Quand il reprit la parole, l’aiglonne se focalisa sur ses paroles pour sortir entièrement du brouillard. TU PEUX LE FAIRE. Donc, il lui demandait si ça allait – question stupide xD – et lui avouait qu’il avait vraiment eu peur. Oh, mais t’es trop chou ♥

« Si ça va ? Eh bien écoute, je pète la santé. Je viens de me faire tabasser par un mec costaud comme un camion, j’ai mal à la mâchoire, et je crois que je me suis pété l’épaule en tombant par terre. Pff. On dirait que je suis en sucre là. Fais chier. »

Allez, ça c’est dit, passe à la suite maintenant. Par exemple, séparer ces deux couillons avant qu’ils ne provoquent un accident. Mais avant …

« Ah oui, et pour ajouter à ma bonne humeur chronique, je me dispute depuis moins d’un mois avec mon meilleur ami à cause d’un baiser volé. Euh, un peu plus qu’un baiser volé mais on s’en fout. M’enfin, je ne vais pas t’expliquer l’histoire, tu la connais, bien sûr. Le seul truc un peu bête, c’est qu’il y a plein de choses que j’aurais bien aimé te dire, mais on a un peu manqué de temps. Donc bah, pour faire court … »

Pour faire court, l’aiglonne cessa de se martyriser l’épaule pour se la remettre en place, et elle enlaça le Gryffondor, avant de se pencher et de l’embrasser, tout en fermant les yeux pour des raisons pratiques – genre pour ne pas loucher comme une abrutie – mais aussi pour ne pas mourir de rire devant son regard stupéfait. Héhé, miss River prends les devants, note-le dans ton bloc-notes, Maze ! Finalement, elle finit par le lâcher, recolla son dos au mur, et d’une manière très naturelle, cracha par terre. Bah ouais, monsieur beau gosse s’est ouvert la langue en allant la sauver, on ne va pas l’avaler non plus hein. Autant le cracher vous ne pensez pas ? Bref. Elle resta de marbre devant son regard stupéfait, posa une main sur l’épaule de son copain – c’est son copain maintenant non ? XD – et se releva en lui attrapant la main au passage. Tout en envoyant un regard inexpressif et froid à une demoiselle qui la pulvérisait du regard. Ouais, mais au moins, monsieur Sanders a de bons goûts. MOUHAHAHA. Bref. Moïra le retour ! Elle se dirigea vers le lieu de la mêlée et réussit à se faufiler devant. Bon, comment on calme ces deux crétins maintenant ?

« Thomas ! Frappe-le au centre, un coup de genou au milieu, ça le calmera ! Au milieu je te dis, ce mec est trop ... »

Trop quoi ? Trop rien du tout. Elle avait du déconcentrer son frère, ou quelque chose dans ce genre, parce qu’il tourna la tête vers elle et se reçut un vilain coup de poing de la part de Gray. Choquée, la préfète referma la bouche, écarquilla les yeux, et changea d’opinion.

« Tom ! Eclate-lui la tête à ce sale con ! »

Invité

Vous savez ce qu'on dit ? On choisit pas sa famille. Et ça pour sûr Nanaly Nightingale n'avait pas choisi, ou alors il y avait eu un problème de Hiboux le jour où on avait voulu lui envoyer le formulaire de demande... Non parce que si elle avait eu le choix, de un elle ne se serait jamais appelé Nightingale et n'aurais jamais eu pour cousin cet idiot d'artiste déluné, de deux elle aurait tout fait pour ne pas avoir une mère aussi incroyablement envahissante. Oh ! Elle les adorait tous les deux bien sûr mais là elle avait surtout envie de les étriper, de les égorger, de le faire rôtir, etc... Bref...

Ses plans de mise à mort s'évanouirent instantanément quand elle senti un souffle chaud sur son cou, un frisson d'excitation lui parcouru agréablement la colonne vertébrale et elle retint sa propre respiration, les yeux écarquillés de stupeur tandis que le murmure de son jaune préféré, parce qu'avec ce qu'il venait de lui dire Nanaly avait totalement oublié son cousin, en fait elle avait même oublié tout le reste, son monde ne se résumait plus qu'à Andras.

♛ Tu es superbe... comme toujours.

Nanaly mit un certain temps à réaliser ce que le jeune homme venait de lui dire, elle resta ainsi quelques secondes figées avec un choc bien visible sur son vidage avant qu'une couleur cramoisie ne prenne possession de ses joues. Lentement, elle tourna son regard vers le poufsouffle. Ce dernier affichait une mine neutre, tellement neutre que la Cendrillon d'un soir s'interrogea sur la réalité des mots qu'elle venait d'entendre. Cependant les légères rougeurs sur ses joues lui prouvèrent qu'elle n'avait pas rêver. Sur ce coup elle ne s'y attendait vraiment pas, l'audace du jeune homme l'avait littéralement cloué. Mais elle était loin de lui déplaire au contraire. Elle lui attrapa discrètement la main afin d'attirer son attention, qu'il avait à présent porté sur Luka, avant de lui offrir un sourire timide.

♔ Merci...Le mot n'avait représenté qu'un souffle, mais Nanaly avait eu du mal à le prononcer, son coeur battant la samba dans sa poitrine. Ca me fait vraiment plaisir venant de toi.

Elle relâcha lentement la pression que sa main exerçait sur celle d'Andras, espérant secrètement que ce dernier l'en empêcherait, se traitant elle-même de tout les noms pour cette niaiserie inhabituelle.

♛ Salut les jeunes ! Dis, Luka, tu veux bien aller me chercher quelque chose à boire ? N’importe quoi. Il y a une file monstre et j’ai super mal aux pieds. T__T.

Malheureusement Nanaly avait oublié que sa famille ne se limitait pas à deux personnes et son petit nuage rose se retrouva à nouveau en dessous de la pluie des gêneur... Elle se tourna presque avec rage vers l'un des hommes de sa vie, se demandant déjà si la mort par strangulation serait trop longue. Oui la jeune fille virait au tueur détraqué mais avouez que là ça devenait gros bon sang ! L'homme au pop-corn que ces satanés moldus appellent "Dieu" avait quelque chose contre le fait qu'elle ai une vie amoureuse ou quoi ?! Et non content que sa saleté de baguette ne lui obéisse pas il fallait que son ancêtre adoré, plus connu sous le nom de Merlin, ne l'empêche de vivre sa vie... Nanaly allait répliquer à son papa chéri que sa mère n'était pas une elfe de maison quand celui-ci l'interrompit :

♛ Je laisses à Nana le soin de me présenter.

Avec des yeux envoyant des éclairs en forme de "je t'adore mais là tu dérange !", la jeune fille soupira de manière contrite avant de s'exécuter.

♔ Mais bien sûr. Elle se tourna vers l'assemblé pour continuer. Je vous présente Logan Cooper, ornithologue de son état et, ce que l'on pourrait aussi appeler mon père.N'ayant pas vraiment envie de s'éterniser sur le lien véritable qu'ils avait, les autres devraient se contenter de ça. Logan je te présente donc : Saroise Agnoman, elle aussi à Gryffondor, Jaemin Park, je pense t'en avoir déjà parler, Naniraëlle et son frère Andras Singh, un bon ami. Le ton sur lequel elle avait prononcé 'bon ami' était clair, sous entendu 'et plus si affinité'...

Elle sourit à Naniraëlle quand cette dernière demanda à son cousin si lui et Jaemin avait un lien de parenté. Son souvenir disparut légèrement quand ce dernier répondit cependant (et oui je vois dans le futur je sais déjà ce qu'il va répondre, je suis trop douée, hein ? XD), lui donnant un coup de coude bien placé au niveau des côte, peu discret mais efficace.

Se tournant ensuite vers le seul adulte de la bande elle l'interrogea :

♔ Je veux bien croire que je sois indispensable, mais nous nous sommes croisés il y a seulement quelques minutes, d'où vient ce besoin soudain de nous parler ? Pas que ça me dérange ne t'en fait pas.

Oui, enfin ça la dérangeait un peu quand même, mais elle l'aimait trop pour le blesser son papounet... Tandis que Logan s'expliquait son regard fut inévitablement attiré par un couple au loin : Moïra River et Nolan Sander. immédiatement une alarme sonna dans sa tête, l'expression de la jeune serdaigle était loin d'être bon signe. Bah oui, une Moïra de mauvaise humeur signifiait qu'elle pourrait très bien révéler le fait que Nanaly allait se faire déshériter à tous, d'autant plus que la rouge et or était sensée arranger les chose entre les deux tourtereaux qui s'ignore ! C'est donc avec une certaine anxiété qu'elle suivit la cadette des River se diriger vers le bar, pour se prendre de plein fouet Derek Gray. Et Merde ! Elle se pinça l'arrête du nez tandis que la situation s'envenimait de plus en plus.

♔ Moïra je t'en prit fou lui une raclée, va te réconcilier avec ton Casanova de mes deux et transforme ma vie en un parterre de bonheur... souffla-t-elle avec détresse, lorsque Gray frappa durement la jeune femme, la blessant visiblement. Non mais il va pas bien ce mec ! Comment j'ai pu laisser une enflure pareil sortir avec ma soeur ?!

Nanaly regardait incrédule l'angle plus qu'anormal que faisait le bras de la jeune sorcière, elle voulait bien croire que Derek n'était pas le mec le plus clean qui soit mais il se passait quand même quelque chose de louche, de très louche même... D'autant plus que la simple dispute, si tant est qu'on puisse appeler ça ainsi tournait au véritable carnage, un combat général sans merci. Elle trouvait soudainement que ceux qui avaient choisi un déguisement grec avait bien fait leur choix, car la zone du combat avait à présent tout d'un arène et les spectateurs étaient loin de lever leur pouce... Ce n'était pas un combat, c'était une mise à mort, elle ne doutait pas une seconde que les personne alentours n'en ressortiraient pas indemnes.

Soudain la jeune fille réalisa quelque chose. Une légère panique la prenant aux tripes, à un tel point que même le baiser échangé entre Moïa et son ami passa inaperçu à ses yeux. Son regard en effet cherchait désespérément quelque chose au sein de la foule, quelque chose qu'elle ne réussit à trouver au milieu de toute cette cohue. Machinalement, à la manière d'un animal blessé, elle se rapprocha de la source de chaleur la plus proche d'elle : Andras. Mais pour une fois elle fut loin de s'émouvoir de cette proximité. Ce n'était pas le fait qu'elle était presque collée au jeune homme qui faisait battre son coeur plus vite, mais bel et bien une anxiété qui ne cessait d'augmenter au fil des minutes. D'une voie tremblante elle répondit au regard interrogateur de Kenzo.

♔ Ma mère est là-bas.

Nanaly savait bien que Luka ne risquait pas grand chose, tout au plus une commotion et de légère blessure. Sa mère savait se défendre ! Mais elle savait aussi très bien se mêler de ce qui ne la regardait pas le moins du monde... Et la rouge et or était bien connu pour son complexe familial excessif. Cependant, bien qu'elle sache que rien de grave n'arriverait, une mauvaise impression lui serrait désagréablement le coeur. Quelque chose allait se passer, quelque chose de mauvais. Et elle ne pourrait rien faire pour l'en empêcher...

[HRP : Vous allez vraiment trop vite les gens, j'arrive plus à suivre...]

Invité

Aujourd'hui, je m'apelle Albus Potter, et je suis un gros con. VDM.
Alors qu'il allait enfin tenter d'embrasser Nephtys, il avait fallût qu'Alice le fixe et qu'il en soit décontenancé quelques secondes. Sauf que ce petit détail avait aussi bloqué Nepthys qui, de simple glaçon, se tranfsormait en un véritable volcan et déversait sa rage sur lui. Maiiiis T_T... Albus ne cilla pas osus les insultes de l'aiglonne, sachant parfaitement qu'il avait tort. Du coin de l'oeil, il vit Krum lui faire un clin d'oeil mesquin en amenant avec lui Alice qu'il tenait par la taille. Problème; ça ne lui fit aucun effet. Il était totalement focalisé sur le fait que Neph' le mettait plus bas que terre, en lui disant qu'elle n'avait été qu'un jouet pour elle. Il n'eut même pas la force de répliquer tellement il se sentait coupable lui-même.
Fermant les yeux une demi-seconde, il la vit faire demi-tour et partir plus loin tandis qu'il se retrouvait seul. Enfin seul, 'était un bien grand mot. Il y avait bien deux de ses groupies qui le regardaient avec un sourire enjôleur, mais ça ne lui faisait pas grand chose.

Lily était avec Nathan, James s'était trouvée une auror à emballer pour la soirée, Meghan était avec Thomas... Mais merde enfin! Passant une main dans ses cheveux mi-longs, le jeune homme se fit violencec pour ne pas aller se mettre une murge en compagnie de Sven et Kenny qui avaient laissés leurs copines discuter de leurs petits amis respectifs. Laissez moi mourir i__i.
Nan mais nan, il fallait qu'il se remue la oh! Quitte à se reprendre une baffe de l'autre monde, il allait le faire! Attrapant un verre d'alcool sur la table des boissons, il le vida d'un trait comme le lui avait si bien appris Sven au cours de leurs soirées arrosées, ignorant le regard interloqué de James qui le fixait. Bah quoi, ton frangin sait se mettre des murges, faut pas croire!
Suivant le chemin qu'avait pris l'aiglonne, le brun partit direction les toilettes, satisfait de ne pas être arrêté en cours de route par son père ou son frangin. Venez pas, si vous voyez que je vais parler à une pro-mangemort vous allez me reniez!

Ouvrant la porte des toilettes, il regretta immédiatement d'être venu jusqu'ici. Parce que Elena de La Vega, elle était peut-être sexy en général, mais les larmes avaient tracés de profond sillons noirs sur les joues de la jeune femme. Et ça, il s'en voulait à un point inimaginable pour tout avouer. Se mordant l'intérieur de la lèvre en silencce, il referma la porte des toilettes et la bloqua pour que personne ne vienne les déranger. Evitant que Nephtys ne prenne à nouveau la parole pour le descendre verbalement, il leva une main apaisante avant de dire enfin d'une voix qui se voulait calme et neutre.

-C'est vrai. Je t'ai utilisé. Je voulais qu'elle me regarde un peu plus.

Nouvelle inspiration. Rajoute vite un truc ou tu vas perdre la vie pognardé ><

-Mais ça, c'était au début. Au tout début uniquement. J'ai fini par réellement t'apprécier, traîner avec toi, rire ou parler de tout et de rien. Même nos discussions sur nos amis respectifs je les aimais. j'ai petit à petit réalisé que j'avais de moins en moins envie de voir Alice, et de passer plus de temps avec toi. Et ce soir, au moment fatidique, il m'a suffit d'une demi-seconde pour réaliser que j'étais tombé dans mon propre piège. C'était bel et bien avec toi que je voulais être, et pas une autre.

Respire un coup maintenant. Voilàà, c'est mieux, légèrement mieux.
Essayant de s'approcher de quelques pas, il rajouta à nouveau.

-Je suis désolé si je t'ai fais du mal, ou que je t'ai blessé plus que je ne l'imagine. Mais si tu accepte que l'on recommence à se parler, je ferais tout pour me rattraper Nephtys.

Il n'osait même pas faire un seul mouvement, de peur qu'elle ne dégaine son épée pour le transpercer la tout de suite. Epée en plastique certes, mais on ne savait jamais avec elle!

Mika avait un temps espéré que la soirée se passerait bien. Qu'il continuerait de trainer uniquement avec Tania et Eden, en évitant soigneusement les ennuis pour un soir, qu'il se roulerait par terre dans un coin avec la brunette et qu'au lendemain matin ne lui resterait qu'un vague souvenir béat de la soirée. Mais ce n'était plus la peine d'y croire, puisque, dans un coup du destin qui lui paraissait un peu forcé tout de même, River rencontra Gray. Choc des titans.

Et dire que quelques minutes plus tôt, il ne se souciait que de savoir quoi répondre à deux demoiselles au sujet de teinture et de chercher la façon dont il allait tuer douloureusement Eden pour avoir oser mentionner le fait qu'il ressemblait à sa soeur. À Svetlana. Nan mais elle allait pas bien non?! Mikhaïl et Svet, c'était le jour et la nuit, chiens et chats, impossible de les mettre dans une même pièce sans que ça se finisse dans le sang et les cris. Les deux Bielova se détestaient, du moins, Mika haïssait Svet de l'avoir humilier devant toute l'école, et d'être ce qu'elle était, une insupportable nombriliste et carriériste qui ne s'occupait de sa famille que pour se donner bonne conscience. Oui, il l'aime pas, je vous avais prévenu (a). Alors, qu'on lui dise qu'il avait des points communs avec elle, ca lui donnait envie de hurler et de mordre. Ou d'étrangler Eden doucement avec son petit voile qui couvrait à peine son petit bidon menu.

Mais revenons en à nos moutons. Moutons bleu et rouge qui, dans un vacarme assourdissant et la stupéfaction générale, passaient des injures quotidiennes aux mains. Genre Moira avait une chance face au mastodonte de Derek Gray. Elle avait de l'espoir la miss, vraiment, surtout que sans baguette ou livre de trois kilos dans les mains, elle était sans défense face aux poings destructeurs du Wolverine. Mikhaïl regarda la bagarre prendre un peu d'ampleur et avec une admiration très bien cachée Thomas se la jouer ninja et voler dans les airs au secours de sa soeur et à la rencontre de Derek. Waaaw, un serpent qui vole! Les deux adolescents commencèrent alors un véritable pugilat qui attira les foules, ce qui commença à inquiéter plus sérieusement le jeune homme. Il n'allait pas falloir grand chose pour que d'autres se frappent à leur tour, vraiment, et même si l'adolescent n'était pas contre ça, il avait deux jeunes filles à s'occuper.
Heureusement, Eden n'était pas idiote, et il la vit partir vers un jeune homme de leur âge largement émeché – nan mais c'était possible d'être pompette encore plus vite que Mika?! - et l'embarquer pour retourner vers le château. Bonne soirée choupette \o/ Tu me raconteras demain si tu a pu en tirer quelque chose~ Roh, Mika, t'es dégueulasse.
Il se tourna à son tour vers sa chère et tendre Tania, s'apprêtant à lui proposer de rentrer à leur tour, quand Nicholas fit son apparition dans son champ visuel. Roh non pas lui!! Mais si, Nicholas, dans toute sa grandeur et son déguisement de.... *tourne la tête sur le coté* Ah ouaaaais, Lucifer! Sympa, pas mal comme une idée. Moins bien que lui ou Tania, mais éh, ce mec était un taré, pas un Bielova, il ne pouvait pas toujours avoir la classe.
2+2 faisant 1 dans l'esprit déjà parti ailleurs de Mikhaïl qui se débattait pour que Nicholas le lache, il lanca d'un air inquiet « T'as pas amené toutes tes soeurs, non?! ». Disons que le jeune homme supportait la présence de Nicholas, mais que les autres de la famille Covenant lui foutaient grave les jetons. Et qu'il fuyait toujours en courant quand il en voyait une lui sourire. Flippantes les filles, que je vous dis! Il finit par se défaire de l'étreinte du jeune homme, une moue sur les joues, et lui répliqua vivement.

« J'attendais que t'arrive pour que tu me serves d'échauffement tu vois. Et JE sais me tenir MOI. » Hmmm, moi je dis ça, je dis rien, mais Mikhaïl et Nicholas, ils étaient pas potes pour rien, avec leur tendance à jouer au piranha (ou à Tarzan quand il est gosse et qu'il essaye de gnaper la queue de l'éléphant) et de se jeter au cou de la première personne qui croisait leur chemin quand ils étaient de mauvaise humeur. Ca s'appelait la technique de la méchanceté gratuite; mais Mikhaïl disait toujours qu'il permettait à tout le monde d'avoir le droit de connaître un jour un lynchage gratuit afin d'y être préparé la prochaine fois. Et puis, comme il faisait pas forcément ça parce qu'il n'aimait pas le gars, on pouvait pas lui en vouloir. Hm, ou presque. Mais bref, Mika pensait qu'il se tenait un peu mieux que son ami. Si on calculait qui finissait le plus souvent à l'infirmerie, bah oui, c'était sur que Nicholas était plus gagnant. Mais vous avez vu sa taille en même temps? On se demandait s'il avait pas du sang de géant dans les veines quoi!!

Le jeune homme proposa cependant ensuite de raccompagner sa soeur, voir lui même, et Mika allait encore ouvrir la bouche pour l'en remercier quand Tania fit sa butée et déclara qu'elle ne partait pas sans lui. Dilemme. D'un coup, le jeune homme ne sut pas quoi dire, à part avoir envie de la serrer dans ses bras. Mais il ne pouvait pas lui arriver grand chose à lui, non? Et il voulait s'assurer que toutes les personnes qui comptaient pour lui rentraient avant de se retrouver dans la pagaille ou la bagarre. Il voulait, tout simplement, savoir la suite, ce qui allait se passer, il ne pouvait pas fuir comme un lache parce que deux mecs se cassaient la figure. Nicholas, il pouvait, ça se voyait qu'il sautait sur l'occasion pour repartir, mais Mikhaïl ne pouvait tout simplement pas se permettre d'être vu en train de fuir. Pour se faire railler une nouvelle fois par tous, hors de question. Il devait rester, voir s'en méler, même si ça ne lui plaisait pas, mais tout ça dépassait rapidement le cadre d'une simple bagarre entre écoliers, avec toutes les personnes qui se mettaient à défendre leur champion. En se divisant selon les croyances politiques. L'adolescent jeta un coup d'oeil à Svetlana en se demandant ce qu'elle allait faire, et prit sa décision.

Il se retourna vers sa soeur et s'avança pour lui poser un baiser furtif sur le front, avant de la pousser gentiment vers Nicholas avec un regard dans le genre « il lui arrive un truc, je te tue ». « Je vous rejoins tout de suite, je vais juste essayer de trouver Emmie et... Lee. » Le dernier nom avait été chuchoté pour que seule sa soeur puisse l'entendre. En effet, cela aurait choqué toute personne normalement constituée d'entendre ça de la part de Mikhaïl, mais le bonhomme était compliqué. Et depuis la beuglante, il l'était devenu encore plus, parce que plus rien dans sa vie ne semblait pareille. Il regardait les mecs, il était jaloux de sa soeur, il apprenait que la grande le couvrait, bref, c'était plus tout à fait le monde bien ordonné qu'il avait auparavant.
Et là, ce qu'il voyait, c'était un truc qui risquait de dégénérer et de faire des dégats, des blessés, il voyait des adultes avec des baguettes qui n'étaient pas des enfants de coeurs, et il savait que si jamais sa soeur ainée se retrouvait encore dans des ennuis, avec les journalistes qui pullulaient dans le coin, même Svetlana aurait du mal à la couvrir. Et c'était sa soeur. Sa famille. Plus il grandissait et plus les fautes de son paternel lui donnait l'envie de partir lui aussi, et il savait qu'il allait rapidement venir, le temps où il faudrait choisir le bon camp entre la ministre ou son père. Et que, d'un mal à un autre, on choisit toujours le moindre.

Il fit donc un petit sourire à sa soeur, avant de se diriger vers l'endroit où il avait cru voir la blonde, sachant pertinemment qu'il allait sans doute se faire envoyer sur les roses. Mais tant pis. Il aurait essayé, et après, il pourrait quitter les lieux la conscience tranquille.
S'il arrivait à les quitter un jour.

Il avait pensé bien faire en éloignant Luka, mais visiblement ça n'était pas le cas, au vu du regard que Nana lui lanca. Oups, et merde, raté. La jeune fille le présenta comme son père, ce qui lui fit plaisir - bah au fond, si c'était lui qui aurait du présenter la Gryffondor, il aurait dit "ma fille" - et lui récita les noms de ses amis : il put aisément noter l'appui de Nana sur la présentation de l'un des garçons. Oh oh, voilà qui expliquerait sa réticence face à son incrustation. Alalah, il avait connu cette période ... Logan leur adressa un sourire et un petit 'hello !' jusqu'à ce qu'elle lui demande d'où venait ce soudain intérêt alors qu'ils venaient juste de se croiser, et "pas que ça la dérange", mouais. Il savait reconnaître un mensonge de la bouche d'une ado quand il l'entendait. L'adulte détestait les mensonges, mais il la comprennait : elle avait une bonne pioche qui lui tenait vraiment à coeur, et ça, c'était important, car qui sait ce que cette relation pourrait devenir ?

« Tu sais que je suis toujours honnête, alors ... Je n'aime pas ce qu'il se passe ici. Ca ne sent pas bon, mais alors pas du tout ... et désolé de l'incrust', hein, je savais pas. »

Et comme pour souligner ses paroles, POUF ! Du chahut. Il tourna la tête vers la source et put apercevoir une jeune fille et un Wolverine bien baraqué se disputer. Un peu trop soudainement et fort pour que ça sonne vrai. Le phénix fronça les sourcils. Louche, ça, d'autant plus que le grand gaillard ne semblait pas être dans son assiette ... Mais attends, il vient de la frapper, là ? O__O Roh ce qu'il pouvait ne pas aimer ça. Ca ne se fait pas, non mais, de frapper une fille ! Il aurait bien été lui dire sa façon de penser, mais ne soyons pas con : vu la sale humeur bizarre du type, il se serait pris un joli poings dans la figure sans rien avoir pu changer. Et puis, la situation était tellement bizarre qu'il lui semblait difficile de savoir qui était le méchant dans tout ça, même si visiblement, et ils n'avaient pas tort de le penser, pour la plupart des personnes présentes, le con ne pouvait être que le garçon.

Logan reporta son attention sur le petit groupe auprès de lui quand Nana se rapprocha instinctivement du Edward qui avait fortement l'air de bien lui plaire. L'ornithologue ne put s'empêcher de sourire tendrement mais pour un très court instant, car la méfiance qui l'habitait lui ramena vite fait son sérieux. Il se pétrifia quand Nana fit remarquer que sa mère était là-bas. C'était lui qui l'avait envoyée vers ce coin-là ... et il l'avait perdue de vue. Putain de chez putain de merde. Excusez la vulgarité.

« Je vais aller voir. Vous, restez ici. »

Son regard se fit très sérieux. En passant à côté d'Andras, il s'arrêta pour lui souffler à l'oreille :

« Nana t'aime bien. Beaucoup même, on dirait, alors garde un oeil sur elle, qu'il ne lui arrive rien ou tu auras affaire à moi. »

Papa a parlé \o/ Nan, allez. Sa voix était très calme, ce qui rendait ses paroles d'autant plus pesantes. Il ne ferait jamais de mal à un gosse, mais il avait se montrer très menaçant pour bien montrer l'importance de la chose et bien se faire comprendre.

Il donna une tape encourageante à l'épaule d'Andras et partit se rapprocher de la dispute. Bon, si les Aurors n'intervenaient pas ou surtout si Harry ne le lui demandait pas - Champi' please, que Harry ne lui dise riiien /PAN/ - il ne réagirait pas. Ne prenons pas de risques. Afin d'être moins remarquable, l'homme Bond alla se placer non loin, sous un porche. Putain ce que ça chauffait. C'était à faire peur. Il crevait d'envie de faire quelque chose, mais il savait que ce serait irréfléchit et que ça pourrait empirer les choses. Il ne voyait pas Luka, espérait qu'il n'arriverait rien à ses nièces, ni à ses proches, ni à Nanaly.

Et très important ... : il n'aurait peut-être pas dû se placer là.

[ ~~Froutch ! 8D~~
C'est court, c'est nul, j'ai sûrement oublié pleins de trucs, je sais, désolée, mais c'est déjà un exploit que j'ai répondu. ]

Avec un sourire amusé, elle écouta les paroles de Scorpius qui lui faisait remarquer qu'on ne la voyait plus trop ces derniers temps. En même temps, bien qu'avec sa famille pro sang pur au possible et un père mangemort, elle avait du mal à se mêler dans le bain aussi aisément que les autres. Passant une main songeuse dans ses boucles brunes, elle répondit néanmoins à son ex et excellent ami

-C'est vrai qu'en ce moment je n'ai pas trop le temps, mais dès que tu veux, on s'organise un truc ?

C'est alors qu'elle avait rejoint Lee, la tirant avec subtilité un peu plus loin de la cour des mangemort.

Aleera.
Lee. Sa demi-vélane adorée, sa meilleure amie. A la fois si proche et si éloignée d'elle... Avec regret, Meg constata que la tension qu'elle sentait depuis plusieurs semaines était bel et bien existante. Aleera s'était éloignée, autant de Lily qu'elle même. Mais en bonne pacifiste, Meg avait touours tout fait pour combler chaque jour le fossé qui se creusait un peu plus. Néanmoins, les paroles de la blonde firent sourire Meghan concernant son costume. Rosissant légèrement comme à chaque fois que Lee lui offrait un compliment, et avec un sourire plus malicieux, elle rajouta concernant la seconde réplique de la Bielova.

-Oh si peu. On est pas obligée de se voir dans la Grande salle, tu sais ? On peut éventuellement se voir ... je ne sais pas moi, dans les couloirs après le couvre feu. Après tout, les règles snt faites pour être brisées, tu l'as toujours dit.

Nouveau sourire, suivi d'un éclat de rire sincère concernant la remarque de Lee sur son jumeau. Haussant légèrement les épaules en observant l'intéréssé du coin de l'oeil, elle répliqua malicieusement:

-Au pire, tu peux toujours lui faire remarquer qu'il à du ventre, ou que sa dernière conquête à la syphilis. Ca devrait le calmer pour un moment!

Elle allait devoir y aller. Leurs mondes trop différents depuis ces derniers mois ne collaient pas réellement à leur amitié. Meg aurait aimé faire comprendre à Lee que sa présence lui manquait. Piou était distante, Derek était un traître à son sang de qui elle était amoureuse, Thomas... Elle se battait de plus en plus contre les idées de son père et dans le fond, gardait tout ça pour elle constamment. Elle ne voulait pas en parler. Et alors qu'elle aurait pu boire une bonne vodka avec Lee en se plaignant tranquillement, elle se contentait de l'observer avec presque du regret. Sentant le fossé qui s'était creusé entre elle depuis ces derniers mois. La discussion était close, et la brunette en gardait un gout mélancolique aux lèvres.

-Prends soin de toi.

Tournant le dos à la demi-vélane, la jeune femme inspira longuement, tout en fermant les yeux. Alors qu'elle les rouvrait, elle se retrouva nez à nez avec Thomas. Haaaaaan <3 L'enlaçant tout en lui disant bonjour, elle eut un nouveau sourire gêné face à la remarque de son meilleur ami.
Ramenant unemèche brune en arrière, elle répliqua avec un léger rire.

-Et toi alors? Avec ton mode Tikky Mikk enclenché, sois sûr que tes groupies vont te suivre partout!

Thomas. e cher Thomas qui lui aussi s'éloignait d'elle lentement mais sûrement. Pourquoi le smangemorts lui prenaient tous ceux auxquels elle tenait ? D'abord Dan, puis Thomas, Lee, Scorpius... Mais pour en revenir à Thomas, Meg aurait sincèrement tout donné pour que tout redevienne comme avant. Et vu comment Thomas était avec elle, elle sut qu'il était en train de faire des efforts pour ne pas perdre leur amitié comme le faisait Lee. Et elle lui en fût plus que reconaissante. Alors, elle fit la même chose.

-Tu sais, il faut vraiment que tu revienne passer un week end à la maison! En plus, ma mère m'a annoncé que les Sullivan offraient un bal de charité prêvu pour le mois prochain, et elle tient absolument à ce que tu sois mon cavalier... Alors, tu n'as pas le choix, tu viens chez moi dès que possible, et on passera notre soirée à faire la fête et critiquer les autres comme on sait si bien faire!

Nouveau sourire. Putain Thomas, comme tu manques à ta meilleure amie, tu n'as pas idée. Mais ça, elle n'eut pas vraiment le temps de le dire que Lee arrivait, lui empruntant Thomas pour remplir son verre.
De loin, elle vit Piou partir avec une autre Poufsouffle, et Lee rejoindre sa bande de pro sangs-purs. Elle, elle avait particulièrement envie de fumer, et ensuite de rejoindre Derek pour une séane calin. Se contentant de caresser Djali un instant, des éclats de voix la tirèrent de sa rêverie avant que son coeur ne loup un battement. Une foule s'était rapidement groupée autour de deux types se foutant sur la gueule. Derek et Thomas.
Ah non... Tout sauf ça. Loin de l'idée de rester à sa place en attendant que les choses se calment, elle vit Ellundrill partir en courant dans la direction opposée, apparemment choquée elle aussi. Mais vu le bordel que faisait l'altercation, Meg attrappa la chevrette avant de la faire disparaître comme le lui avait enseigné Dan. Pas question que la bestiole en prenne pour son grade aussi. Arrivant enfin au premier rang elle ignora les encouragements de chacun.

-Derek, Thomas! Arrêtez!

Ouais parle à un mur t'auras peut-être une meilleure réponse XD Alors qu'elle allait se jeter entre les deux pour éviter un réel bain de sang, elle sentit quelqu'un l'attraper par le bras et la tirer en arrière. Lee.

-Lee, laisse moi y aller! Tu vois pas qu'ils vont s'entretuer si on les arrête pas?!

Panique, incompréhension et olère se mêlaient dans la voix de la jeune femme, implorant la demi-vélane de la laisser y aller.

Invité

Ah, je ne peux pas rêver mieux comme soirée après tout, du moins cela devrais être mis au passé. Il faut dire que deux personnes étaient responsable de mon calme, un jeune homme du nom de Andras Singh et de sa sœur Naniraëlle… Drôle de prénom non ? Enfin, j’ose dire ceci alors que personnellement je n’ai pas un prénom des plus commun dans ce pays, bien au contraire. Le jeune homme en question me tendis sa main tout en se présentant lui et sa sœur. Il semblait déjà connaitre mon prénom, est-ce une bonne chose ? J’en suis pas tellement sur à vrai dire mais je n’avais plus le choix. Fuir serait lâche et ne me correspond pas, bien que parfois, vivre sur une île déserte sans personne semble si merveilleux. Projet irréalisable et totalement enfantin de ma part, mais quoi de mieux pour fuir ses problèmes que de se retrouver seul et donc sans aucun problèmes autour de soi ? On ne peut pas rêver mieux ! Je serrais amicalement la main du jeune homme tout en lui accordant un léger sourire.

JaeMin

C’est bien ca …

Je suis même connu chez les frères Cullen ! La classe non ? Bien qu’au final je ne sois plus très sur de rien. En tout cas, sa sœur me plaisais que moyennement, elle a quoi à nous fixer de cette façon ? C’est bon quoi … Je vais pas la manger Saoirse ! Du moins … Pas tout de suite, eh eh ! Pervers ? Non jamais voyons. En tout cas c’était demoiselle semble perspicace ! J’ignore comment elle fait pour deviner aussi bien les choses, mais cela n’est que très peu réconfortant à mon goût, surtout que moi fier de ce que j’ai pu lui répondre pour essayer de nous sortir d’affaire voilà, qu’elle trouve le moins de me casser littéralement. J’avoue c’est bien jouer…

Naniraëlle

Ah bah je comprends Ardoise, c'est pas bien quand on colle, après on peut plus bouger les doigts et on est super sales. Mais tu sais, si tu te laves tu la colleras moins! Et puis, vous pourrez revenir ensemble !

Euh … Je suis censé répondre quoi à ca ? Je restais les lèvres entre-ouvertes, le souffle coupé, je ne savais plus quoi répondre. Elle venait de me faire promettre une chose, ne plus jamais parler. Il faut dire que j’ai pas de chance, non, non, non. Pauvre moi. Vous savez c’est dur d’être moi. Je me grattais nerveusement le crane tout en lâchant une léger gémissement de mal être. Celui qui à dit que les femmes parlaient trop avait totalement raison. Plus vils créature n’existe certainement pas sur cette planète ! Je ne sais plus comment agir à cause de tout cela. Si seulement je pouvais disparaitre, pouf ! Comme ca ! Il faut que je trouve un moyen de me faire tout petit et ne plus me faire voir toutefois, mon côté fier de mec ne peut rester sans répondre très longtemps à la jeune fille.

JaeMin

Ne tant fais pas pour moi, je connais parfaitement le chemin des douches. Et quoiqu’il en soit, je pense qu’au final cela ne te regarde pas.

Bon, j’avoue je suis gentil et tout cela vous est offert avec un magnifique sourire de la part de votre Escort Boy préféré. Ben quoi ? Autant que je m’entraine à paraitre charmant même en étant quelque peu désagréable. Dire ce genre de chose en souriant elle semble savoir le faire, mais moi aussi je sais sourire bêtement d’abord ! Dérivant lentement mon regard j’apercevais bientôt Nanaly se rapprocher. Oh ! Notre cher Andras, semble effectivement avoir un faible pour elle, pas besoin de me le dire j’ai bien compris ce que signifier ce genre d’agissement. Mais bon il a pas l’air d’être un mauvais garçon c’est déjà une bonne chose ! Bien que cela va pas l’empêcher de finir la tête dans la cuvette des WC s’il ose la faire souffrir un seul instant ! Pas logique ? Moi ? Oh ! Je vous en pris ! Il y a rien de bizarre à vouloir protéger ses ex-petites amies. Enfin il me semble… A moins que je ne sois atteins de Ex-complex. Ohhh… Est-ce grave ?

Nanaly

Hum… Salut !

Rah ! Laissez moi disparaitre s’il vous plait. Maintenant que Nanaly est présente je ne sais plus comment faire. Me sentir de trop, oui c’était sur et évident que je me sens de trop, mais je ne pouvais quand même pas partir de ma place ! Je vous rappel qu’il s’agit de ma super cachette loin de Mikhaïl Bielova. D’ailleurs toutes éventuelles critiques sont à proscrire merci ! J’ai fais de mon mieux. Malheureusement pour moi, les coréens sont pas petit et surtout pas moi. Donc j’ai du mal à vraiment me fondre dans la masse, surtout qu’au fond je veux rester à un endroit où je peux garder un œil sur lui. Juste pour éviter qu’il vienne m’attaquer bien sûr ! Loin de moi l’idée de pouvoir l’admirer de temps en temps sans pour autant vous en faire part ! Nooon ! Voyons, cela est totalement ridicule. J’ai bien trop à m’occuper à présent. Ma deuxième ex-petite ami viens de débarquer. C’est formidable non ? Que demander de plus ?

Nanaly

On ne s'est jamais présentées correctement je crois toi et moi. Je m'appelle Nanaly Nightingale, enchantée. Je pense que nous avons jamais eu qu'une seule chose en commun. Jolie costume en tout cas, j'aime beaucoup la mythologie aussi, comme ça on va dire que ça fait deux...

Etrangement je me sens visé par sa première remarque surtout qu’elle semblait me regarder. Hum … Un léger rire nerveux c’était échapper de ma gorge alors que de nouveau mon crane se retrouvait agressé par mes doigts qui venaient de se plonger dans ma masse de cheveux.

Nanaly

Je … Ca fait longtemps …

Longtemps ? Oui, déjà … Il faut dire que je préféré éviter de la croiser dans les couloirs de peur qu’elle ne décide de m’attaquer pour une chose que je n’avais pas fait. Oui, autant parler au passé vu qu’au final cette chose je l’ai fait. Mais je n’avais pas le temps d’y penser.

Nanaly

J'aimerais autant éviter les scène devant... certaine personne... aujourd'hui est un jour de fête qui plus est... Alors...

JaeMin

Je comprends très bien … Tsss.

Lui répondre en coréen était surement mon petit bonheur de la soirée. Je pouvais enfin répondre en coréen, oh ! Si vous savez combien ma langue maternelle me manque. Je vais finir par épouser tous les habitants de la Corée pour me guérir de mon manque affectif de ce pays qui me berce depuis la naissance. Et puis, y’a rien à faire quand on est fier de son pays autant l’être à cent pour cent. Bien que finalement, si je rentre au pays dans le monde moldut je devrais partir trois ans au service militaire. Seul bémol à ce tableau de rêve.

Naniraëlle

Toi aussi tu préfère Edward à Dracula, hein ? Mon frère est le meilleur, hein ?!

Espèce de … Adorable jeune fille … Rah ! Mais elle a un truc contre moi ou quoi ? J’ai le droit de l’étrangler ? Histoire de me faire la main avant de devoir affronter ma môman, bien que je ne pense pas avoir recours à la force physique malheureusement, j’allais devoir la jouer à la version sorcier, comme elle rêverais surement de voir son fils être, un Vrai sorcier sans de sang ‘sale’. Peut-être que Naniraëlle à raison je les mains sales… Je suis après tout, qu’une honte qu’on à voulut cacher à tout le monde. Fermant quelques instants les yeux, lâchant un léger soupire j’essayais de reprendre mes esprits. Je ne pense pas que l’endroit soit approprié pour commencer à me poser autant de question et me sentir aussi mal.

Nanaly

Et bien, j'ai beaucoup aimé Dracula, mais ce livre est bien trop douloureux au final. Disons que maintenant je suis plus intéressée par Edward Cullen...

Mon regard se plongea quelques instants dans celui de la jeune fille, alors que je me contentais de garder ce léger sourire sur mon visage. Apprendre à sourire malgré toutes les circonstances n’est pas une chose si simple que cela à faire. Mais, ne tant fais pas Nanaly, je préfère largement que tu fermes le livre définitivement. Le laisser entre-ouvert ne pourrait que lui faire mal un peu plus, autant qu’elle en ouvre un autre qui semble bien plus fabuleux à la fin. Enfin bref, je restais silencieux de nouveau alors que je voyais pourtant la demoiselle Nanaly caresser la joue de ce Andras. Ouais, ben qu’ils aillent ailleurs pour se tripouiller ! Je suis pas vraiment d’humeur et capable de supporter cela. Pensés aux enfants bon sang !

Mon Dieu, cette soirée s’annonçait réellement longue… Pourquoi faut-il que la malchance m’accompagne continuellement jusqu’au point qu’elle me pousse à tomber sous les roues du camion que Nanaly conduit. Je n’ai surement pas une bonne aura ou alors une poisse si développée que je ne sais plus bien comment réagir. Pourquoi faut-il être en présence de son ex ? Bon… Je dois vous l’accorder si on prend le cas de Saoirse, cela ne me dérange absolument pas ! Il faut dire que les conditions dans lesquelles nous vivons notre séparation se déroulent à merveille. J’ai surement était plus à la hauteur avec cette dernière toutefois, par rapport à Nanaly. J’ai tout fait planter comme un idiot, pour au final me retrouver seul à souffrir d’une situation débile, dans laquelle tout l’établissement est au courant de mes derniers changement de direction. Il manquerait plus qu’ils disent que je change selon le besoin et je suis bien. Rah ! Mais bref. Revenons à la situation, entre mister Cullen, qui bave en voyant Nanaly qui semble avoir envie de lui caresser la joue pendant des heures, mon cœur balance. Dois-je me jeter sous le camion ou me frapper la tête contre un mur ? Mais apparemment ce choix ne me seras même pas permis. Voilà que débarque une femme plus âgé que nous et un Asiatique, oh ! Tiens… Je me sens un peu moins seul. Mais à en juger par sa réflexion il connait Nanaly, surement une mauvaise chose pour moi.

Maman de Nanaly :3

Et Bien Nanaly, que de pensée déterminée... Il te plait vraiment ce jeune homme. Ah ! J'en ai prit aussi pour tes camarades, je vous en prie servez-vous ! Je suis Luka Die Näherin, la mère de Nanaly.

Oh … Dois-je me présenter ? J’hésite je dois vous l’avouer … Enchanté Madame je suis JaeMin Park, le pauvre idiot indécis qui sait même pas s’il est hétéro ou gay qui à fait souffrir votre fille et le tout accompagner d’un sourire et d’une poignée de main super virils. Rah ! Je pense que je vais aller me fracasser la tête contre le mur le plus proche. Toutefois, il faut bien que je garde le contrôle, allez Jae ! Te laisse pas abattre ! Tu as déjà vu plus coriaces.

JaeMin

Bonsoir Madame.

Ravis de faire votre rencontre serait surement de trop dans ma réponse. Autant essayer de se faire tout petit dans ce genre de situation, ne plus dire mon prénom et nom de famille, ne plus chercher à me faire reconnaitre, ne plus respirer ! Bon, p’tet pas quand même. Mais en tout cas, niveau je me sens mal je suis pas mal placé. Bien qu’a y réfléchir, Mister Andras était surement à la première place lui ! Huhu ! Bon allez restons zen.

Naniraëlle

Han Madame, votre fille elle est gentille et vous êtes très belle!! Mais, par contre, monsieur le diable, t'es le frère de Dracula? Vous vous ressemblez!!

JaeMin

Quoiii ? Non, mais on se ressemble absolument pas ! Pas que j’ai quelque chose contre lui, mais franchement on est pas pareil ! C’est quoi de ces idées préconçus des gens à propos des asiatiques. Rahhh ! 똥 [merde]

Enervé ? Oui surement ! Je ne devrais pas agir de la sorte, cela est très puéril et stupide, mais il faut dire que je supporte très mal les réflexions qu’on peut faire à mes origines, après tout, je pense que tout le monde peut le comprendre. On se ressemble pas tous ! Qu’ils arrêtent de voir en nous des plate copie des uns et des autres. Après tout, à regarder ce jeune homme on voit de suite qu’il a pas déjà la même carrure que moi et il a des yeux magnifiquement bridés. -Excusez ce compliment il s’agit juste de la fille derrière l’écran qui ressort un peu trop.- En tout cas, une chose est sur, j’avais peut-être réagir de façon trop impulsive, a vrai dire à force de garder tout en moi je finis par craquer. Toutefois, tout semblait se poursuivre, un homme débarqua et je n’écoutais pour tout vous avouer plus vraiment la conversation étant perdu dans mes pensées diverses. Je ne fis que lui adresser un léger sourire, le saluant de la tête sans chercher à en comprendre plus.

Nanaly

Mais bien sûr. Elle se tourna vers l'assemblé pour continuer. Je vous présente Logan Cooper, ornithologue de son état et, ce que l'on pourrait aussi appeler mon père. Logan je te présente donc : Saroise Agnoman, elle aussi à Gryffondor, Jaemin Park, je pense t'en avoir déjà parler, Naniraëlle et son frère Andras Singh, un bon ami.

Euh ? Parler de moi ? Raaah ! Non ! A présent, je vais devoir me sentir plus stupide et obligé de rester à ma place sans trop bouger. Je vous en supplie ! Dites moi que Andras se sent encore plus mal que moi ! Cela serait mon petit cadeau, mon petit remonte moral. Je suis au bord du gouffre ! Je … Je n’avais pas vraiment le temps de penser plus longtemps qu’un remue-ménage me fit revenir brusquement sur terre, me retournant je posais rapidement mon regard sur la scène : Moïra contre Derek. Euh ? Je suis censé soutenir lequel des deux ? Il faut dire que la jeune fille, je l’apprécie sans pour autant qu’on soit de très bon amis, mais Derek est l’une des personnes qui est venu à mon aide un jour, je lui dois une fière chandelle, je crois que j’aurais eu mal entre les mains de ces serpentards alors que je venais à peine de rentrer dans l’école. Toutefois, je hais le fait qu’on puisse frapper une fille. Elle peut vous en foutre des coups et des coups, il ne faut pas exagérer ! Elles sont plus fragiles que les mecs. Panique générale. Cela était une chose qui avait le don d’agir sur mon petit être, il faut dire que mon ancienne vie et loin d’être toute belle et rose. Ce genre de débordement ne m’étais pas inconnu au contraire, combien de fois j’avais pris des coups uniquement dans le but de protéger ma meilleure amie, Yoona. Je serrais les dents alors que je sentais mon corps être parcourus par de légers frissons je n’aimais pas ce genre d’atmosphère. Oh combien je chérissais avant de me rendre compte de la vie et de la mort. Je m’avançais de quelques pas me mettant au même niveau que les autres. Mon regard restait fixé sur la scène sans que je ne lâche un seul mot. Pour qui tenir ? Surement aucun des deux, ou peut-être la personne qui aurait le plus besoin d’aide. Ce n’est pas le moment de vouloir jouer les supers héros, je ne pouvais que … Tsss… Cela est idiot non ? J’allais dire que j’avais plus qu’a protéger ma meilleure amie. Encore une preuve évidente que ma Corée me manque et avec elle tout ce qu’elle peut entrainer. Le « père » de Nanaly s’éloigna sans que je ne fasse attention à ce qu’il pouvait bien dire à Andras. Après tout, cela n’est pas mes affaires. Je posais quelque instants mon regard sur Nanaly qui venait de se coller contre le poufsouffle. Bon … Je pense que je ne devrais pas rester là. Elle est entre de bonnes mains et Saoirse également, deux garçons pour protéger deux filles ca devrais aller non ? Je m’avançais alors vers la masse qu’il pouvait s’être créer. Ne cherchant pas spécialement à essayer de faire quelque chose. Après tout, je ne pouvais atteindre les deux jeunes hommes qui étaient en train de se battre. Derek … J’avais mal pour lui, je ne supporte pas qu’on touche à une personne que j’apprécie mais il à fait du mal à Moïra et je ne pense pas que cela soit pardonnable. Je me frayais doucement un chemin dans le but d’essayer d’être au plus proche si jamais il aurait besoin d’un mec costaud pour se prendre quelque coup à la place d’une autre personne.

Invité

Elle avait failli tout gâcher. Gâcher cette magnifique soirée qui ne faisait que commencer, par ses absurdités horrifiantes. Elle croyait quoi, là, que Malcolm était le genre de garçon à tromper une fille pour aller en voir une autre ? Alors qu'il l'aimait ? Mais cette vérité s'était effondrée en l'espace de quelques instants. De quelques secondes, à vrai dire. Et Mélanie avait douté. De tout. Après tout, il était possible que Malcolm ne soit pas amoureux d'elle, qu'il préfère la jolie Mina' de sa maison ; car oui, elle était de Serpentard, Mina de sa maison, cela pouvait jouer ! Pendant un moment, Mélanie s'était imaginée en train de voir Mina embrasser Malcolm, et elle, impuissante, à côté, hurlant sa détresse au premier venu. Pourquoi penser cela alors que cette soirée était magnifiquement engagée ? Alors qu'elle savait qu'elle était là pour s'amuser en compagnie des gens qu'elle aimait ? Elle se détestait. Elle devenait ultra-possessive avec le Serdaigle, et elle avait peur que ça ne lui plaise pas du tout. Elle l'aimait, il l'aimait, elle le savait, cela ne suffisait pas ? Pas pour Mélanie. Car Mélanie est possessive et paranoïaque. Cette Mina ne l'inspirait pas plus que ça, elle tournait vraiment trop autour de son amoureux... Mais il fallait qu'elle se contrôle ! Qu'elle ne rejette pas la faute sur Malcolm mais sur cette fille qui essayait de mettre le bordel dans leur relation ! Mélanie, reprend-toi ! Tu ne vois pas que tu es en face du garçon qui t'a sûrement le plus aimé jusque là, et toi tu n'as pas confiance en lui ? Reprend-toi, ce n'est pas digne de toi. Il est là, il est pour toi. Ne l'abandonne pas. Tu auras mal sinon, tu te feras mal toute seule. Réfléchis bien. Il t'aime, et tu le sais. Tu le sais depuis toujours. Quand elle l'embrassa, jamais elle n'avait ressenti cela, avec aucun garçon. Un mélange de bien-être et de douceur, quelque chose d'indescriptible... Jamais elle n'aurait voulu se décoller de ses lèvres si envoûtantes. Elle se mit à pleurer dans ses bras, alors qu'il chuchotait son prénom à voix basse, à peine audible. Il prit son visage dans ses mains, la regarda dans les yeux. Son visage était sincère, tellement expressif, que ça donnait à Mélanie encore plus envie de pleurer. Il l'embrassa à son tour et l'étreignit. Mélanie frissonna. Alors il lui dit ce qu'elle savait, cette vérité si fondamentale qui formait leur couple. Il l'aimait. Il 'aimait qu'elle et n'aimera qu'elle. En d'autres circonstances, Mélanie aurait sûrement éclaté de rire devant cette scène si romantique, mais pas là. Pas maintenant. Elle appuya sa tête contre son épaule. Comment avait-elle pu oublier cette chose aussi fondamentale ? Comment pouvait-elle douter de lui ? Elle ne savait que dire. Quoi ?! Mélanie la grande gueule ne savait que dire ? Bah là oui ._. Elle s'en voulait tellement... Mal' se faisait un sang d'encre à cause d'elle, à cause des absurdités qu'elle se mettait dans la tête. Ne plus douter. Tenir droite. Regarder devant soi.

- Je suis tellement désolée, je... Je m'en veux tellement. Je le sais que tu m'aimes, je le sais bien. Mais j'ai peur. Je dois être tellement ridicule et lourde à supporter. Je t'aime, Mal'. Je... Je t'aime.

Elle appuya sa tête sur l'épaule du Serdaigle en soupirant. Ce que c'était bon de se sentir aimé de la sorte. Cette certitude ne devait pas la faire vaciller, elle était Mélanie et aimait Malcolm. Lui l'aimait aussi. C'était tout. Il la regarda dans les yeux en souriant. Elle se reprit. Effaçant ses larmes d'un revers de main, elle se força un peu et arriva à sourire aussi, répondant ainsi à son chéri. On est ici pour s'amuser de toute façon, non ? Ce n'était pas une simple fille sans importance qui allait tout gâcher ! Mais bon, intérieurement, la Serpentarde aux cheveux rouges se fit la promesse de ne pas lâcher la Serdaigle des yeux. Avec ce genre de fille, ont peut tout craindre, le meilleur comme le pire. Et pour Mélanie, elle craignait surtout le pire. D'ailleurs elle était partie la Mina, laissant les deux tourtereaux se retrouver en paix. Mélanie n'avait même pas remarqué son départ ; de toute façon elle avait intérêt à se casser si elle ne voulait rien entendre de charmant à son égard de la Serpentarde. Qui était prête à mordre, attention !
Tu es magnifique. Les mots de Malcolm restaient en échos dans ses oreilles. Elle le regarda de haut en bas, de bas en haut, et lui prit la main. César, César, bon choix de costume dis donc ! Un César et une Alice... Elle passa son bras autour de sa taille et lui répondit alors, toute peine ravalée et un sourire aux lèvres :

- Et toi alors... César te va parfaitement. On forme un couple du tonnerre, tu ne trouves pas ? César et Alice... Alice et César... Enfin bref ! Oulah, je commence à délirer déjà, c'est pas bon signe ça. XD

Et se mit à rire bêtement. Elle venait de passer des larmes au rire en quelques minutes, elle était curieuse quand même. M'enfin bon ^^ Et pour finir de lui remonter le moral, sa demie-soeur arriva, l'ayant vu pas très bien. Elle vint lui faire un gros câlin. Ouhouhouh, ma petite soeur <3 Eden affirma ensuite que Malcolm était un type bien. Contente que tu penses ça, je compte pas m'en séparer maintenant 8D Elle continua en disant qu'il l'aimait et qu'elle ne fallait pas qu'elle s'en fasse. Elle le savait ça, mais ça faisait du bien de l'entendre sortir de la bouche de quelqu'un d'autre. Eden sourit et embrassa sa soeur sur le front en lui disant que son costume lui allait bien. Ce que Mélanie apprécia vu qu'elle avait mis du temps pour le choisir tout en se demandant si ça plairait. Et puis sa soeur était tout simplement sublime dans son costume de danseuse du ventre, qui lui donnait une silhouette... attirante. Les garçons, champ libre, mais pas de mal à Eden, sinon taper et vous avoir mal.

- Et toi tu es tout simplement parfaite. Si j'avais été un garçon, j'aurais sauté sur toi là XD M'enfin ça me regarde pas après, puisque je suis une fille !

Et Eden repartit aussi vite qu'elle était venue vers les jumeaux Bielova en lançant une remarque affective à Mélanie, qui lui fit un dernier signe de main et un sourire avant de la voir disparaître. Heureusement qu'elle était là, quand même. Mélanie ne comptait plus le nombre de fois où elles avaient été complices l'une et l'autre ; elles faisaient les folles, riaient aux éclats,partageaient leurs musiques, se consolaient mutuellement... Bref, sa sœur comptait beaucoup pour elle.Mais attention tout le monde, là ça commence à devenir sérieux. LES DEUX AMOUREUX ETAIENT ENFIN TOUS LES DEUX, MOUAHAHAH \o/ Et devinez quoi ? Mal' s'empara de sa petite amie et l'embrassa. Mais le pire, ce n'était pas ça. C'était que Mélanie se disait, à ce moment-là, que tiens, dans tous ses petits copains, c'était lui qui embrassait le mieux, et de loin XD Il la prit ensuite par la main, et l'entraîna... nul part. La ministre entamait son discours. Les deux tourtereaux se regardèrent ; ils en avaient tous les deux rien à foutre de ce fichu truc à rallonge. Et gna gna gna et gna gna gna. Et ta gueule surtout oui. Mélanie n'écoutait absolument rien, occupée plutôt à jouer avec une mèche de cheveux d'une main et de tenir celle de son compagnon de l'autre. Elle venait de réaliser quelque chose : elle était bien. Elle regarda Malcolm d'un regard passionné, qui écoutait à moitié le discours barbant de l'autre ministre de mes deux. Ils étaient un couple heureux, et heureusement qu'il était là. Elle aurait vite explosé sinon. Puis les adolescents se remirent tout à coup à parler ; la ministre de la magie avait enfin fini son discours. Ouais ouais, chut, c'est mieux. Mélanie se tourna vers le Serdaigle, les yeux brillants. Elle comptait profiter un maximum de cette soirée avec lui. Quand il lui demanda ce qu'elle voulait faire, elle lui répondit alors, d'un ton maintenant relâché :

- J'aimerais bien qu'on reste tous les deux si cela ne te dérange pas. Pour qu'on puisse un peu profiter... non ?

Elle releva la tête. Au-dessus d'eux, les lumières éclairaient l'endroit de mille couleurs, et les étoles scintillaient dans le ciel. Les nombreuses couleurs donnaient un aspect presque féérique à la scène, et Mélanie s'en émerveillait, se délectant du fabuleux paysage qui faisait mourir ses yeux. Elle continuait à jouer avec sa mèche ; puis elle se mit à marcher sans vraiment de but précis, la main de Malcolm toujours dans la sienne. Un grand silence régnait maintenant, chacun était perdu dans ses pensées. Mélanie, il faut que tu dises quelque chose. Allez, prends ton courage à deux mains, you can do it !

- Malcolm... Je voulais te dire...

Soupir. Oui Mélanie, cela fait cinq mots. Mais là tu ne dis absolument rien XD Elle entraîna son copain un peu à l'écart du groupe qui s'était formé, et s'assit sur un rebord glacé ; mais elle s'en fichait. Elle reprit son inspiration.

- Tu sais... Tu es un garçon absolument fabuleux...

Tadam, que va-t-elle dire ? Suspense, mesdames et messieurs ! Elle le regarda dans les yeux, et lui caressa la joue d'un geste appliqué et doux. A côté d'elle, l'atmosphère devenait différente. On entendait des cris et une dispute qui commençait à prendre jour. Mais Mélanie s'en fichait. Après ils iraient voir, mais d'abord il fallait qu'elle finisse ce qu'elle voulait dire. Reportant son attention sur Malcolm, elle reprit :

- Je n'ai jamais aimé un garçon autant que toi. Je t'aime. Très fort.

Et attention... Non elle ne l'embrassa pas XD A la place, elle se blottit contre lui, sentant son coeur palpiter et sentant à plein nez son odeur. Hhm tu sens bon <3 Si c'était pas mignon quand même ! Enfin bref, laissons-les un moment tranquille, et regardons le monde extérieur.
Car le bruit des disputes continuait. D'abord la voix de Moïra River, cette peste de Serdaigle qui était une ennemie de Mélanie. Elles s'étaient toujours mutuellement détestées ces deux-là ; elles ne pouvaient même pas se voir. Opposé à elle, la voix de... Derek ? Derek Gray ? Que s'était -il passé pour que le Gryffon' se lance contre elle ? Mélanie appréciait beaucoup Derek, qui l'avait beaucoup aidé lorsqu'elle était plus petite ; et en plus c'était le cousin de Malcolm ! La voix de Thomas River, le jumeau de Moïra de Serpentard, s'en mêla ; on aurait dit qu'il menaçait Derek pour protéger sa soeur. Après quelques minutes où les deux tourtereaux étaient restés enlacés, Mélanie tourna la tête pour se pencher vers la dispute qui commençait à attirer l'attention des foules.

- Qu'est-ce qui s'est passé ? C'est Derek là-bas, non ?

Elle tira Malcolm par la manche et se rapprocha du groupe. Moïra était en train de gueuler sur le Gryffon', et elle n'avait pas l'air toute joyeuse. Cependant la Serpentarde ne doutait pas que Derek ne puisse se défendre, puisqu'il l'avait lui-même défendu dans des circonstances un peu semblables à celles-ci ! Qu'avait donc fait Moïra pour que la tension monte ? Car oui, pour Mélanie, pas de doute : Moïra était la fautive. Cette Serdaigle qui ne servait absolument à rien devait avoir tout provoqué, comme à son habitude, et ira répéter à son frère comme un chienchien après. Elle ne méritait même pas que l'on s'intéresse à elle, cette fille ; seulement voilà, il y avait Derek, et elle savait qu'elle pouvait le faire craquer.

Et il craqua.
Son poing s'abbatit sur Moïra. Avant que Thomas ne réplique avec le sien. La soirée avait l'air vachement bien partie, tiens. Un cercle était en train de se refermer sur eux, les uns prenant parti des River, les autre de Derek. Mélanie était carrément ulcérée de voir Derek en cette posture, mais en même temps elle pensait que de toute façon c'était Derek, et qu'il s'en sortirait.

- ALLEZ DEREK, COMME TU M'AS APPRIS, UN COUP, UNE REMARQUE, ET JUSQU'A CE QUE CA TOMBE \o/

... Oui ça ne servait pas à grand chose vu qu'il ne devait pas l'entendre, mais ce n'était pas grave. Passant la main dans le dos de Malcolm - oui dans le dos, vous avez bien lu, les cochonneries n'étaient pas au menu XDD - elle leva le poing restant au ciel et encouragea son ami. Qu'allait dire la ministre de la magie ? Oh et puis zut, qu'elle aille se faire voir et qu'elle ne revienne plus celle-là, ça nous ferait des vacances ! Mais elle était là et bien là, et Mélanie savait qu'elle interviendra au moment qu'elle choisira le mieux. Derek à deux contre un, les River en position de force. Il fallait que le Gryffon' s'en sorte.

Et Mélanie avait quand même l'impression, pour une raison inexplicable, que cette ministre Bielova leur préparerait bien des surprises.

[Oui, enfin la réponse... Désolée =/]

Invité

MAIS AÏEUH. Un coup de poing dans les côtes, mais quelle brute avec son pauvre soumis de copain, cette Lily ! Lui expliquant en deux mots que don’t stress, c’est mon grand-frère, stupide boulet, elle lui colla son verre de jus de citrouille dans les mains tout en discutant gaiement. Donc le Zorro c’était son autre grand frère James un Auror. Quelle famille de défenseurs de l’ordre, un fils de mangemort ça ferait tache dans le tableau mon dieu. Et ici c’était la mère, déguisée en … Non pas déguisée en fait, vu que contrairement à sa fille elle faisait bel et bien partie de l’équipe des Harpies de Holyhead. De toute façon, Lily n’est pas déguisée non plus, on sait tous qu’elle finira chez elles aussi allons. v___v Puis elle lui montra un Edward Cullen, ce à quoi il répondit en désignant un Chapelier Fou, et il le regretta amèrement quasiment immédiatement. Mayday, mayday, Houston, on a un problème, ma copine est en admiration sur un mec que je connais pas et que je lui ai montré comme un con ! Comment ça, Nathan est paranoïaque et surprotecteur et mégapossessif ? Arrêtez c’est chou au début, tant que ça le devient pas trop d’ailleurs, c’est bien pour ça qu’il n’en laissa aucunement paraître, même s’il bondit sur le prétexte en croyant voir son père pour éloigner Lily. Allez stop, t’as assez reluqué le Chapelier, tu viens là et … HEE BÂTARD LUI FAIS PAS COUCOU. Toujours sans montrer qu’il était en mode butez-moi tous ces mecs autre que Moi v___v, il la tira doucement mais fermement dans un coin plus loin, frémissant quand son regard se posait sur un bonhomme un peu trop ressemblant à Irvin. Mon dieu mais quel monstre ce type, Nathan ne peut regarder aucun Burton sans penser à son père. T___T Bref. Suivis par le chien Sniffle, ils se réfugièrent dans un coin où il s’excusa, expliquant en deux mots que voilà, j’ai cru voir le bâtard qui a détruit ma vie, j’ai eut une petite envie subite et totalement inexpliquée de bouger. Puis il l’embrassa enfin, bwahaha, immondes couples qui avez voulu nous empêcher de nous embrasser en passant votre vie à nous coller, nous voilà vengés ! Bref il l’embrassa, ce à quoi Lily répondit en posant son verre – c’est quoi cette réponse de merde ? o.o – puis en lui roulant à son tour un patin. Et Sniffle ze anti-couple ou ze célibataire j’en sais rien je m’en fous, décida que c’est bon j’en ai marre de vous voir vous peloter, moi je veux boire. Lily prit donc la main de Nathan pour le tirer vers le bar, où elle demanda un autre verre – et lui aussi d’ailleurs, il se siffle le jus de citrouille aussi vite que sa copine s’avale la vodka ! – et une écuelle d’eau pour son beau Sniffle, avant de tirer son copain et son chien, son chien-copain, son copain chien, BREF, jusqu’à une table vite où ils s’échouèrent comme des éponges sous-marines fatiguées par une longue journée de dur labeur au Crabe Croustillant. Puis Lily eut la bonne idée de se plaindre du peu d’animation et … Non, et rien, vu qu’un grand bruit leur fit tourner la tête. Derek qui se prenait la tête avec une Serdaigle qu’il reconnut comme étant la sœur de River. Ah ouais, elle fait chier mon pote cette connasse de pro-sang pur ? Il se leva, plissant légèrement les yeux en voyant son ami balancer un coup de poing en pleine gueule à l’aiglonne. Ca, ça ne ressemblait pas à Derek. Suivant Lily qui s’était levée, il se tailla un chemin à grands coups de coude, bien que Lily ai déjà suffisamment fait de place avec sa batte de Quidditch. Et eux deux de se mettre à gueuler pour soutenir le griffon :

« Allez vas-y Derek ! Défonces-lui la gueule à ce pauvre connard ! »

Quelle prose dans les mots de mon corbeau, mon dieu.

« Tu vas lui péter sa tronche à ce crevard, VAS-Y DEREK ! Pète-lui le nez ça fait mal ça ! »

Salut les jeunes ? Il connaissait cette voix ! Vaïrana Prue, une Poufsouffle, une vieille connaissance de première année, dans le Poudlard Express. Qu'est-ce qu'elle venait faire... Ah ben tiens, un paquet de bonbons ! La jeune fille lui tendit en souriant. Lui rendant son sourire, Lysander la remercia ; il voulu ajouter quelque chose, mais elle avait déjà filé. Bon, et bien, maintenant, il avait gagné un paquet de bonbons. Yeah. Ouvrant le paquet pour pouvoir puiser dedans, il se laissa entraîner par Lucy qui était accrochée à son bras. Tiens, si tu veux, tu peux piquer dedans. Eh ouais, Lysander est un pro, il peut avoir une fille à son bras tout en tenant dignement un paquet de bonbecs qu'il accepte en plus de partager. Et donc, les voilà ainsi armés pour aller un peu se promener dans la Grande Rue, tout en regardant un peu les costumes, et en prenant un peu de bon temps. Parce que tout allait bien, il faisait beau, tout le monde allait bien...
Pour le moment évidemment. Car il semblait à Lysander, que, par là-bas, les choses n'allaient pas aussi bien qu'au début de la fête. Voyant qu'un atroupement commençait à se former autour d'un point précis, le Serdaigle lança un regard interrogateur à Lucy. Tiens, les choses débordaient ? Décidément, il ne pouvait rien se passer de normal à Poudlard ; il fallait toujours qu'il y ait de l'action. Sans quoi, on risquerait de s'ennuyer. Dommage.

« Je suis quand même curieux de savoir ce qu'il se passe là-bas. On va voir ? »

Lysander attrapa Lucy par la main et l'entraîna dans l'autre sens. Ils firent le chemin qu'ils avaient déjà fait en sens inverse. Il était facile de pouvoir trouver l'endroit où l'action semblait avoir lieu, puisque les gens s'y entassaient afin de suivre ce qu'il se passait. Il commençait à avoir de l'action là-bas. Lysander put ainsi entendre Rose crier, ainsi qu'une rousse en furie ; oui, tout le monde aura reconnu Mélanie Swann. Derek ? Elle avait bien dit Derek ? Mais qu'est-ce qu'il se passait ? Faisant jouer sa grande taille, le Serdaigle s'arangea pour voir ce qu'il se passait au milieu de cette piste de danse. Ça valsait en tout cas. Les danseurs étaient Derek Gray, un Gryffondor, Moïra River, l'autre préfète de Serdaigle, qui encourageait son frère, Thomas River, un préfet de Serpentard. Qui n'était pas un grand ami de Lysander, tout comme Moïra, en passant. Mais bon, pourquoi River s'acharnait-il sur Wolverine ? Qu'avait-il encore fait celui-là ? Connaissait son carctère et son don pour toujours finir dans de bonnes bagarres, l'aiglon se doutait qu'il avait certainement fait quelque chose de très gentil. Déjà à la manifestation il s'était fait remarquer en cognant sur presque tout ce qui bougeait. Il n'en était d'ailleurs pas sorti indemne. Quand quelqu'un comme Derek se mettait en colère, mieux valait ne pas se trouver sur son chemin ? Alors qu'avait-il fait encore pour que Thomas s'en prenne à lui ? En tout, ils semblaient furax tous les deux.
Lysander laissa traîner ses oreilles un peu pour percevoir le murmure de la foule. Les gens disent des tas de choses. Et d'après ce qu'il avait pu entendre et cru comprendre, Derek avait bousculé Moïra et ça avait dégénéré... La routine quoi. Les gens se croisaient, s'effleuraient et se tapaient dessus... Tout était normal ! Finalement, ça n'était rien de plus qu'une lutte entre un Gryffondor et un Serpentard qui se prenait pour un défenseur de sa chère soeur.
Alors que plusieurs des spectateurs prenaient position pour un camp ou l'autre, Lysander hésitait toutefois à prononcer un avis. Bien sûr, compte tenu de ses relations avec les deux River - plutôt mauvaise - il était dans le camp de Derek, mais c'était un type calme qui préférait ne pas se mettre à crier et sautiller comme un gamin qui attend la sortie de son jeu vidéo préféré. S'il faisait désormais partie des spectateurs, il préférait garder ses distances.
Décidément, tout se finissait toujours bien durant les rassemblements à Poudlard. La fête clandestine s'était clôturée avec une belle pagaille, des renvois et des dégâts. La manifestation avait terminé en concours de boxe géant, où un élève de Poudlard s'opposait à un représentant d'un pseudo-ordre. Et là, voilà qu'un Serpentard et un Gryffondor se battait.

Mais bon, au moins, il y avait un peu d'ambiance.

Mélanie lui répondit qu'elle voulait rester avec lui et ce fut à son tour de profiter de cette petite pause pour l'entrainer à l'écart de la foule qui grossissait de plus en plus (décidement, les couples aiment se retrouver tous seuls 8D). Elle lui annonca qu'elle voulait lui dire quelque chose et s'assit sur un muret. Intrigué, Mal' s'assit à côté d'elle en lui prenant la main - oui, l'aiglon aime tenir la main de sa copine, et alors ? éOè - et n'eut pas longtemps à attendre avant qu'elle ne reprenne la parole ... alors ça, c'est trop gentil, trop mignon, trop romantique, trop tout ce que vous voulez ! Ca lui faisait plus que plaisir, parce qu'il se rendait compte qu'elle partageait complètement ses sentiments. Malcolm sourit à nouveau et l'étreignit à son tour, genre "Mais tu sais que je t'aime toi ? ♥"

« Je n'étais jamais tombé amoureux jusqu'à toi. Je te jures. Tu es une fille formidable et ... je t'aime, peut-être même plus que tu dis m'aimer ! »

Il lui adressa un regard malicieux, eut un léger rire et l'embrassa sur le front, tandis que elle se blottissait amoureusement contre lui. Bon Dieu ce qu'il pouvait se sentir bien ! Sauf que cet instant romantique - oui bon d'accord, tout était romantique entre eux depuis qu'ils étaient arrivés à ce Carnaval xD - ne dura pas bien longtemps. Il n'eut même pas le temps d'ajouter quelque chose. Bah oui, il fallait que quelque chose se passe juste quand ils avaient un peu d'intimité ! Au début, les deux tourtereaux ne s'en étaient pas souciés, mais là ignorer devenait dur.

- Qu'est-ce qui s'est passé ? C'est Derek là-bas, non ?
« Derek ?! »

Malcolm se leva soudainement et suivit sa Serpentarde qui avait fait de même pour voir ce qu'il se passait, se rapprocher du groupe qui s'était formé. Ils s'arretèrent à une distance respectable, mais tout de même assez proche. Allez, je veux dire qu'ils voyaient bien mais ne risquaient pas de se taper un coup de poing perdu. La violence des propos de Moïra River et son cousin le surprenait. Ils étaient tous les deux bizarres, certes, mais Derek n'avait vraiment pas l'air d'être dans son état normal. Les choses se passaient tellement vite qu'il n'arrivait pas à tout suivre - comme tata Kachi' en fait - entre la dispute agressive, les autres élèves soutenant l'un des deux, les gens qui arrivaient, Derek qui maintenant s'attaquait physiquement à la Serdaigle, Thomas qui s'incrustait violement, Mélanie qui encouregeait le grand Gryffondor. Les événements tournaient mal et aucun adulte n'intervenait ! Non mais c'est quoi, une blague ?! L'aiglon se rapprocha instinctivement de sa Mélanie et porta sa main à sa poche ... ah mais merde, il n'y a pas de poches dans un costume ! C'est ça qu'il avait oublié, demander des poches ! 8D Mais là n'était pas le soucis. Le problème, c'est qu'il n'avait pas sa baguette. Mal' se sentait de plus en plus oppressé et une grande méfiance montait en lui : la Minisre organise une fête, louche ; la Ministre instaure la règle de pas de baguette, louche ; Moïra provoque Derek soudainement, louche ; celui-ci se comporte anormalement, louche ; et tout se passe beaucoup trop vite, louche. Mais putain, tout est louche en fait ! Comment avait-il pu manquer ça, ne rien remarquer ? Et maintenant il était là, horrifié, en ne sachant rien faire. Comme si lui, qui ne s'était que extrèmement rarement battu, pouvait faire quoi que ce soit ? Les duels avec baguette étaient une chose, se battre au corps à corps en était une autre. Il ne pouvait que rester là, à observer cette violence qu'il haïssait tant. Mal' était impuissant.

Nan, nan, il y avait une chose qu'il pouvait toujours faire : éloigner Mel' de tout ça. Il détestait devoir laisser son cousin ainsi, mais que pouvait-il faire d'autre, mmh ? Alors il saisit doucement le bras de son amoureuse.

« Mel', vient. Quelque chose cloche, on ferait mieux de s'éloigner ... »

Son regard vert parcourait les alentours, méfiant, ne cessant de revenir sur la bagarre, au cas où elle se déplacerait vers eux. Oui, ils feraient de ne pas rester là, oui quelque chose n'allait pas.

Mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus.

[ Victoiiire. Vraiment désolée si j'ai oublié quelque chose. ]

Je rappelle aimablement aux gens qu'aux yeux de tous, c'est Derek qui a perdu les pédales et non pas Moïra qui l'a provoqué, merci à vous :95:

Après avoir reçu l'ordre de faire une diversion musclée, Moïra V. River, s'en prend à Derek N. Gray, s'arrangeant pour que ce soit lui qui la percute, et lui qui soit coupable. Ils commencent à se disputer, et sous l'emprise du sortilège de confusion lancé par la ministre de la magie, Derek envoie un coup de poing dans la mâchoire de Moïra, recevant donc de plein fouet Thomas River rendu fou par l'agression de sa soeur.
Aleera I. Bielova, qui vient juste de le plaquer, rejoint immédiatement Miranda N. Macnair et Roxanne H. Weasley, qui soutiennent à grands cris - pour Roxanne - le préfet de Serpentard, de même que Nusicaa Sladen qui les accompagne. Eden J. Swann soutient Tom en hurlant, en dépit les hurlements contraires de sa soeur.
De son côté, le Gryffondor est soutenu par Lily L. Potter et Nathan Raven, qui hurlent de concert avec Rose C. Weasley. Mélanie Swann prend part aux encouragements, au grand dam de Malcolm Gray.
Moïra V. River, elle, est prise en charge par Nolan L. Sanders, son prince charmant de toujours, et après l'avoir embrassé - il était temps è_é - elle retourne encourager son frère en hurlant de lui éclater les ... ENFIN BREF.
Ce que les gens ignorent, c'est que pendant que les deux jeunes se battent, Svetlana K. Bielova a appelé Aneth, son elfe de maison, et lui a donné l'ordre d'incendier les lieux. Au moment où l'elfe disparaît sans que les gens ne se doutent de quelque chose, elle envoie discrètement un sort sur Derek N. Gray, le faisant trébucher dans les torches, provoquant un effet domino qui met le feu à un des préaux de bois. Sous l'effet conjugué de ces deux sources, le feu se propage ... Aussi rapidement que la panique.

S'il n'arrive rien du tout à Svetlana K. Bielova, Lena K. Kitaëv et James Harvey, pourvus de leurs baguettes, d'autres personnes ont moins de chance. Ce n'est pas le cas de Roxanne H. Weasley, qui a rapidement tiré en arrière Scorpius Malefoy et Miranda N. Macnair.. Eden J. Swann a eu le temps de fuir, sentant que les choses tournaient mal.

Tania A. Bielova a failli sentir le roussi, heureusement Nicholas C. Covenant a réussi à la tirer des flammes avant que ça ne dégénère trop, et ils ont vite rejoint l'escouade d'Aurors. Si mademoiselle a juste été malmenée, monsieur a été légèrement brûlé. Victoire G. Weasley réussit à sauver in extremis la jeune K. Dawn Peterson au péril de sa propre vie. Emmie A. Leanne, en fuyant, percute Liam Sweetlove qui l'a un peu mauvaise d'avoir été lâchement abandonné. Loin de s'énerver, ce dernier saisit le poignet de sa camarade pour qu'ils quittent les lieux, et se dirigent vers les Aurors pour être pris en charge, tous deux ayant été partiellement brûlés.

Au péril de sa vie, Logan Cooper court chercher sa pupille, Nusicaa Sladen, qui a eu la malchance de se tenir accoudée au bar où est parti l'incendie. Grièvement brûlée, elle est entourée par les infirmiers appelés en urgence, ainsi que son oncle dans le même état.
Dominique Weasley est entourée par les flammes et commence à se la jouer Jeanne d'Arc au moment où un Auror débarque pour la tirer de là pour la coller dans les pattes des infirmiers débordés par le travail et la panique des élèves.
Rose Weasley a eu tout autant de chance que les autres, si on peut appeler chance l'évènement actuel. Secouée par la foule en panique, elle a été poussée contre un tréteau de bois, ce qui a brûlé et son costume et son dos. Elle a heureusement pu rejoindre les infirmiers avant que ça ne devienne vraiment grave ... Mais ça fait mal quand même.

D'autres ont encore moins de chances. On peut compter Dante K. Stark, Lou Zeringer, Lucy Robinson et Vaïrana Prue, abrités sous un préau, qui s'écroule sur eux. Entourés par les flammes, et sans baguettes, les quatre compères tentent d'escalader les décombres en se brûlant gravement, inhalant au passage la fumée noire des flammes. Ils sont finalement sauvés par un groupe d'Aurors alertés par les cris.
Jaemin Park, Saoirse D. Agnoman, Nanaly Nightingale et Andras Singh l'ont également échappé belle. Si la demoiselle a réussi à échapper au toit qui se cassait la gueule, le Poufsouffle l'a reçu de plein fouet et le Gryffondor s'est brisé la jambe en tentant d'esquiver. Il va sans dire qu'ils sont en train de griller ... De même que Nalaly, coincée sous les décombres avec Andras, également dans les vapes. Escaladant les décombres qui brûlent, la demoiselle se brûle gravement mais réussit à alerter un groupe d'Aurors qui se porte au secours des deux garçons, dont Andras ayant perdu connaissance après s'être brisé quatre côtes, la jambe et le bras.
Flora C. Swesson, placée près du feu, assiste à la chute spectaculaire de l'édifice, occultant le feu de joie ... Qui lui tombe dessus. Petit papillon se brûlerait-il ? Heureusement pour les cheveux de la jeune demoiselle, Wilhelmina O'Malley se jette aussi dans les flammes pour aller chercher sa "meilleure amie" et réussit à les tirer devant les infirmiers, qui s'occupent d'elles en catastrophe car elles sont brûlées au troisième degré. Et encore deux pour l'hosto. Mélanie Swann, pour sa part, se prend de plein fouet une planche enflammée dans le dos, ce qui lui brise aussitôt trois côtes, en plus de la laisser K.O et bien brûlée, bien sûr. Ce sera Malcolm Gray qui la sauvera encore une fois, l'emmenant rapidement auprès des infirmiers et des Aurors, obligé pour cela de traverser un "mur de flammes", donc évidemment il se crame aussi. Du poulet rôti ^o^
Situés non loin du point de départ officiel de l'incendie, Lucy Weasley et Lysander Dragonneau se retrouvent cernés par les flammes. Par pur instinct de conservation, ils traversent les flammes, trébuchent, bref ressemblent à deux saucisses bien cuites, ce qui provoque la crise de panique de la jeune Poufsouffle. Dépassé par les évènements, le Serdaigle appelle à l'aide, et un groupe d'Aurors leur vient vite en aide, prenant en charge les deux cramés.

Aleera I. Bielova a décidé de quitter les lieux, outrée par la réaction de Thomas, mais elle n'avait pas prévu que le préau sous lequel elle passerait céderait brusquement, et qu'elle se briserait ja jambe au sol, immobilisée sous le bois qui prend feu. Elle n'a pas le temps de céder à la panique puisque Thomas River joue à la Superman pour venir sauver ses deux amies. Heureusement pour le Serpentard qui ne tient presque plus sur ses jambes, ils sont rejoints par Mikhaïl M. Bielova qui boite et qui a un bras en écharpe, et par Svetlana K. Bielova qui, après avoir récupéré son frère, vient récupérer sa soeur, et éventuellement ceux qui l'accompagnent.
Lily L. Potter, qui voit sa robe de Harpie partir en fumée, réussit à récupérer Nathan Raven, pyrophobe au possible, et est obligée de lui faire croire qu'elle est en danger - ce qui n'est pas faux - pour qu'il daigne la suivre. Ils sont rapidement récupérés par Harry J. Potter et son fils, qui s'inquiétaient de ne pas la voir sortir des flammes. Sortant sans vraiment d'encombres - puisque Potter père et fils ont une baguette - le petit couple est envoyé vers les infirmiers, surtout Nathan, encore sous le choc.
Meghan A. Prewett, elle, part à la recherche de sa soeur, catastrophée de ne pas la trouver. C'est Derek N. Gray qui retrouve sa camarade inconsciente dans les flammes, qui la tire difficilement vers lui, pour quitter les lieux en vitesse, brûlé par la chaleur qui se dégage des flammes, et presque intoxiqué par la fumée noire.

Nephtys D. Van Halen, cachée dans les toilettes, est sauvée par Albus S. Potter qui la tire vers lui avant que tout ne s'effondre. Sans demander l'avis de l'égyptienne, le fils Potter la tire vers sa famille, et le papa Potter l'envoie immédiatement vers les infirmiers, voyant que la jeune aiglonne est choquée et qu'elle a eu la peur de sa vie.
Séparés par un mouvement de foule, Moïra V. River et Nolan L. Sanders tentent de rejoindre les secours. Manque de pot pour la préfète, un tréteau lui tombe dessus, et elle se retrouve bloquée sous les décombres, les jambes en lamelles et la colonne vertébrale hors-service. Elle commence à s'intoxiquer avec la fumée et se tape une crise de panique en voyant les flammes qui se rapprochent, mais heureusement, super-griffon est là pour sauver sa dulcinée 8D.

Et enfin, la victime ! Choquée de voir deux personnes qu'elle aime se battre, la naïve petite Ellundril E. Prewett est partie se cacher dans un coin pour pleurer. Elle a donc loupé le début d'incendie ... Mais l'incendie ne la loupa pas. Elle se retrouva rapidement coincée, sans pouvoir sortir, et se fit assommer par un poteau de bois qui tombait. Quand les Aurors la retrouvèrent enfin, la pauvre fille était morte intoxiquée.

Et tout ceci, je vous le rappelle, est de la faute de Derek N. Gray qui a provoqué une dispute, puis l'incendie en renversant les torches ... Du moins, selon le point de vue de tous.

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On ok, il était dans la merde, il venait de porter la main sur Moïra River, de lui foutre un bon pain. Une bonne pêche. Une magnifique patate - Pataaaaate *___*. Grave erreur. Il ne savait même pas pourquoi il avait fait ça. Peut-être était-ce son coup de genou qui l'avait fait réagir? Réflexe derekien : à la violence opposons la violence. Dommage. Car dès que son point eut frôlé la délicate mâchoire de la Serdaigle, il sut que les protecteurs de la jeune dame, aussi stupides, bornés et désagréables soient-ils, allaient lui sauter dessus. Mais ce ne fut pas Nolan Sanders qui se jeta sur lui en premier, non non. Ce fut juste notre ami Thomas River. Sauvage. Puissant. Mais où il avait appris des coups comme ça lui?! Nephtys... Mais quelle garce. En tout cas, le vile serpent semblait en avoir fini avec Meghan. Celle-ci allait leur en vouloir de se mettre ainsi sur la figure comme deux chiffonniers. Mais le gros coup de pied dans le dos et le poing dans la figure remirent les idées à Derek plus au clair qu'il n'y parut tout d'abord. Il s'arrêta, sonné, projeté au sol, sous l'impact, se tenant le nez. Ce dernier saigné abondamment. Encore cassé?! Oh mais non... Il commençait à en avoir marre, pourquoi tout le monde s'opposait-il toujours à ce qu'il ait un nez présentable. Au moins pour Meg, merde.

Écroulé au sol, les yeux fermés, les deux mains plaquées sur son nez pour en retenir un maximum de sang, Derek réfléchissait. À la vitesse de l'éclair, certes, mais tout de même. Il n'allait pas se laisser marcher dessus, encore moins cogner, par cet enfoiré de River, ce déchet de la haute société, ce ramassis de larmes ambulant. Parce qu'il faisait le fier, mais au final n'avait rien pour. Il venait de perdre la personne qu'il aimait par amour, comme un idiot, et ne devait pas tenir tant que ça à elle apparemment. Ou alors il défoulait en même temps la colère de sa rupture sur le Gryffondor, en même temps que sa rage d'avoir vu sa chère idiote de sœur se faire maltraiter. Thomas était un abruti. Il avait toujours rêvé que Derek et Meghan se séparent. Aurait-il été jaloux? En tout cas il était trop lâche pour affronter son pire ennemi les yeux dans les yeux en le voyant sortir avec sa meilleure amie. Ça ne semblait pas lui flasher à la tronche qu'ils s'aimaient, et qu'ils étaient heureux ainsi. Qu'ils le seraient encore plus sans ses tentatives désespérées de les faire rompre. Qu'il les lâche un peu, il n'allait pas pouvoir diriger les histoire de cœur d'une amie toute sa vie. Faut arrêter aussi. Maintenant il avait enfin ce dont il rêvait. Une excellente excuse pour tabasser Derek. Hallelujah, ça fait combien de temps que tu l'attendis celle-là, mon grand? En plus franchement, la sœur était pas plus fine. Elle savait bien que le jeune homme n'était pas une crème. Oh elle pouvait bien compter sur sa chère Nephtys, son cher Thomas et son sublime Nolan. Mais le gryffon n'avait pas peur d'eux. Oh non. L'aiglonne aurait dû se douter qu'il allait s'énerver... Elle ne s'était même pas aperçue qu'il avait un comportement anormal apparemment. Dommage, ainsi il n'était vraiment pas excusable. A moins que dans son esprit il soit si stupide que c'était tout à fait naturel. Oui, ce devait être ça. Bon, il devait vraiment pas être une lumière dans sa tête...

Les encouragements fusaient. Les gens affluaient. Derek se releva rapidement, d'un coup sec, attrapant Thomas par la taille pour le plaquer au sol. Roxanne encourageait ce sale con. Elle n'était pas bien mieux dans son genre cette peste. Une petite soutint également le River... Eden Swann. Pour les droits de la femme? Laissez-moi rire. Moïra River n'est pas une femme, c'est une furie. D'ailleurs celle-ci encouragea son frère. Tiens, ça l'aurait étonné ça. Puis il y avait ceux qui étaient pour Derek... Lily, Mélanie, Nathan, Rose... Que des voix qui auraient pu faire plaisir s'il n'avait pas été en train d'essayer de sauver sa peau, que Tom n'hésiterait pas à lui arracher centimètre par centimètre si l'occasion s'en présentait. Du coin de l'oeil Derek vit Jaemin en première ligne. Oh, un ami! Malheureusement, il ne lui souhait pas s'approcher... La bagarre qui se jouait là était bien plus qu'un petit accroc à cause d'une fille. C'était des années de règlement de compte, de vengeances accumulées. C'était purement personnel. Bien plus que les gens ne pouvaient comprendre. Cependant, une voix fit hésiter Derek à écraser son poing sur la gueule d'ange de Thomas. Meghan.

Son cœur rata un battement tandis qu'elle leur hurlait d'arrêter. Quelques secondes auparavant, sa jeune sœur avait fait la même chose. Piou. La douce Piou avait crié le nom des deux combattants l'un après l'autre. Et depuis plus un signe de sa part. Pourvu qu'elle n'ait rien et ne soit pas trop touchée... Mais revenons à nos moutons... Ou plutôt à notre chèvre, hein, Djali était bien une chèvre même si elle on s'en foutait un peu. C'est de Meghan qu'on parle et elle n'est pas une chèvre. BREF. Sa belle était déchirée bien sûr. Derek aurait eu envie de lui dire qu'il était désolé, mais il ne pouvait pas. Trop envie de casser le nez de ce cher Thomas... Il écrasa son poing sur le visage du jeune homme. Tiens. Mange ça. Ça va pas te faire du bien. La tête calée sur le sol allait lui faire encaisser la puissance entière du coup, puisqu'elle ne pourrait pas partir. Il donna deux autres coups avant de jeter un très rapide regard à une Meghan désespérée. Puis il voulut se relever. Il y parvint à grand peine, colla son pied dans les côtes du jeune homme et voulut reprendre son équilibre pour se masser la mâchoire.

Tu vois Moïra, tu as été bercée dans les plus beaux contes dès ton enfance. Mais dans la version originale du Chaperon Rouge, le chasseur n'arrive jamais.

Pourtant ce soir-là, il semblait que rien ne se passe dans l'avantage de Derek. Le pauvre. Il perdit soudain l'équilibre, sans savoir pourquoi, et s'écroula sur... Une torche. Qui en entraina une autre. Puis une autre. Encore une autre. Les dominos. Là t'es dans la merde joli cœur. Les hurlements s'élevèrent rapidement. La panique s'empara de tous les cœurs présents. La peur. Générale. Omniprésente. Même pour Derek, plus rien n'avait d'importance hormis la pire des culpabilités tandis que les flammes se répandaient à une vitesse effarante. Il n'en avait plus rien à faire de Thomas. De Moïra. Une seule chose lui importait désormais.

Meghan, où es-tu?

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L

a soirée battait désormais son plein, et tout un tas de personnes défilait devant les yeux du jeune Français, du plus intéressant au plus déplaisant.

Dans cette dernière catégorie, l’apparition de Nicholas arracha un rictus de mécontentement au garçon qui grinça des dents lorsqu’il s’approcha un peu trop prés de sa demoiselle.

Heureusement, cependant, il ne s’éternisa pas, et repartit bien vite vers d’autres cieux. Tant mieux, le Stark allait pouvoir se concentrer désormais sur des gens plus intéressants et aimables.

Ainsi, bien rapidement il se retrouva en tête à tête avec sa belle et une autre demoiselle, que Lucy venait d’introduire.

Un sourire charmant en guise de bienvenu, et le Français se fendit d’un classique salut :

« Enchanté Kaly… Et non, je ne suis pas Hector. Au contraire, je suis son plus grand ennemi, celui qui lui fit rejoindre les cieux. Achille »

L

a demoiselle ne s’éternisa cependant pas vraiment, car l’une de ses amies vint la chercher et les deux tourtereaux restèrent quelques instants tout seul, tranquilles. Ainsi, ils purent échanger quelques mots, et l’ancien Prefet de Beauxbatons ne put s’empêcher de déposer un baiser sur les lèvres de Lucy, lorsque celle-ci leur avoua qu’il paraissait mignon.

Passant une main dans sa chevelure, le mystérieux brun commenta cette affirmation, de façon plutôt ironique :

« Tu m’étonnes. On est les deux plus beaux à Poudlard, il y a bien de quoi ! »

D

’ailleurs, leur tranquillité fut bien vite troublée par l’arrivée de deux demoiselles, Lou et Vai.

Amusé, il commença la conversation avec la sulfureuse Gryfonne, avant que la Poufsouffle ne s’interpose elle aussi et salut tout le monde.

Un peu plus froide envers Dante en raison de leur récent conflit qui venait de se régler (ou pas), le Français ne s’en offusqua aucunement, et assortit d’un sourire charmant et amical, il répondit à la question de la belle. Visiblement, son costume égayait les curiosité, et il était plutôt satisfait de voir la plupart des gens se tromper. Comme dans la vie, ce costume là reflétait sa personnalité, et le certain mystère qu’il cultivait.

Dante répondit donc :

« Achille, héros de la guerre de Troie. Guerrière exceptionnelle et talentueux, dont la seule faiblesse résidait dans le bas de son pied. »

P

etit sourire, avant de tapoter son talon sandalé, comme pour démontrer ce qu’il affirmait, puis il compléta :

« Heureusement que moi, mon poids faible, il n’est pas là… »

P

etit sous entendu un brin paillard, qui provoqua l’hilarité, et Dante se reprit bien vite en embrassant la scène du regard.

Du grabuge semblait ternir cette soirée, car il entendait des éclats de voix un peu plus loin. Fronçant les sourcils, il s’aperçut qu’une dispute venait d’éclater entre Derek et Moira, et que son ami semblait hors de lui.

De là où il était, il n’aurait su dire les tenants de ce conflit, mais un mauvais pressentiment s’insinua en lui, même s’il décida de ne rien faire.

Ce n’était pas ses affaires, et il fréquentait les deux personnes. Ainsi, il se devait de rester neutre. Et puis, de toute manière. Il se foutait de ce qui les motivait, tant qu’il ne l’emmerdait pas à lui, il n’y aurait pas de problème.

Soupirant fortement pour la gène occasionnée, il détourna le regard et le reporta sur le petit groupe, un léger sourire aux lèvres :

« Il y a de l’animation ce soir. Derek à l’air d’avoir un peu bu non ? »

O

r, la situation prit une tournure étrange, lorsque sa chérie prit congés d’eux, afin d’aller s’enquérir de l’état de son ami.

Dante ne put s’empêcher de grimacer en voyant sa belle jouer les zorros, et il lui souffla :

« Attends, t’en occupe pas. Ce n’est pas tes affaires mon cœur … Derek et Moira font leur vie, ils n’ont pas besoin de Zorro ! »

M

ais rien à faire, elle ne l’avait pas écouté, et la jeune fille s’en était allé vers d’autres cieux, pour mieux montrer son courage. Cette réaction était stupide pour le garçon et elle ne plongea dans une rage froide qu’il contint à grande peine. Sans trop savoir pourquoi, son cœur battait la chamade, et son instinct l’intimait de rejoindre Lucy. Il avait un mauvais pressentiment, vraiment, et il ne put s’empêcher de donner ses craintes à voix haute aux deux charmantes jeunes filles qui lui faisaient face :

« J’ai un putain de mauvais pressentiment … »

S

crutant leurs regards, il essayait de discerner un écho à ses paroles. Il céda cependant bien vite à ses pulsions, lorsque les éclats de voix reprirent de plus belle, et il souffla aux demoiselles :

« J’y vais moi. Venez avec moi ! »

A

vant de les tirer toutes les deux par le bras, pour ne pas se retrouver seul parmi cette foule en délire qui semblait se délecter de la bagarre. C’était à vomir, vraiment.

Or, Dante n’eut pas le temps de déverser sa rage, qu’une série cataclysmique d’éléments se déclencha, et dans un brouhaha de tonnerre, il sentit un lourd objet le percuter, le faire vaciller avant de s’écraser au sol. Inconscient durant quelques secondes, il se réveilla d’un coups sec par la douleur, et serra les dents pour ne pas crier.

La vision brouillé par les lancinantes douleurs qui éclataient dans sa tête, il chercha tant bien que mal ses deux camarades avant de jurer dans sa langue maternelle :

« Bordel de merde ! »

I

l se releva cependant tant bien que mal, découvrit ses deux amies, et chancelant, les remis sur pieds. Soupirant de frustration, il posait son regard alternativement à droite et à gauche, et sentit l’adrénaline substituait la douleur.

Il n’y avait aucune issue, et entourait par les flammes sans baguettes, le seul moyen d’échapper à ce traquenard était d’escalader les décombres mangés par des flammes aussi grandes que lui.

Il jura férocement avant de dire à ses amies :

« Les filles on est dans la merde. Va falloir escalader ce truc là. Préparez vous, on va souffrir ! »

Invité

La dite '' fête '' battait son plein, tandis que défilaient des gens aux costumes plus ou moins réussis, et que des jeux de lumières faisaient ressortir les parures de certaines filles déguisées en princesses et duchesses, pour faire dans l'originalité. Tandis qu'elles dansaient dans leurs robes étouffantes, une cendrillon à gauche, une belle au bois dormant à droite, le regard de la demoiselle balayait la foule, tandis que Dante baratinant d'un ton quelque peu provocateur sur le fait qu'il avait eut le choix entre le confort et la classe, et qu'il avait choisi la classe. Un air amusé se peignait sur le visage de la blonde, tandis qu'elle se contentait de plonger son regard azuré dans le sien, qui brillait d'une lueur espiègle. Laissant ensuite les deux tourtereaux roucouler d'un ton de guimauve écoeurant, elle finit par lancer :

'' Mais regardez moi cette traînée d'Aleera... Un peu plus court et sa robe pourra servir de tee-shirt à un gosse de 6 ans ! ''

Et BAM. Son ton était acerbe, tandis que son regard croisait celui de la blonde qui ressemblait à une dinde, tant elle gloussait pour se donner des airs au près de sa bande de petit pro-mangemort.. C'était d'un pathétique.. Elle lui lança un grand sourire hypocrite, avant de se retourner vers le couple, ayant un petit soupir. Comme si elle avait besoin de ça pour lui rappeler qu'elle était seule ! La demoiselle leva les yeux aux ciels. Mais, bien vite, le frenchie ré-engagea la conversation.

'' Oui, deux héros.. Enfin bon, tout le monde sais bien que Catwoman est largement plus douée qu'Achille, entre nous ! ''

Rétorqua-elle, d'un ton narquois, tout en lorgnant du coin de l'oeil une Lucy à l'air blasé du genre '' Ouais, c'est cool, mais moi je suis la pauvre reclue condamnée à être déguisée en pauvre fille naïve - ça ne la changeait pas trop - vêtue d'une cape rouge ''. Lou eut un sourire ironique : Genre, Lulu, d'un coup tu te transforme en sainte-nitouche ! Genre, d'un coup, être admirée par tous ces pervers te donne envie de vomir ! Quoi que.. La demoiselle lança un regard appuyé à un adolescent boutonneux qui reluquait son amie. Y'avait des limites, quand même ! Enfin bref. Désolée si tu arrive à faire croire ça à ton Dante chéri, mais c'est pas ta meilleure amie qui va tomber dans le panneau, darling. C'est ça, rattrape toi, donne moi un bonbon ! La demoiselle attrapa un petit bonbon rouge - C'est les meilleures - avant de le gober façon Nanaly. Pendant ce temps, une demoiselle était venue - Mais attention, pas n'importe quelle demoiselle, Piou ! - Et leur avait emprunté la lapine. Bon ben, hein.. Elle eut juste le temps d'échanger un petit '' salut '' et un compliment sur son costume, avant que celle-ci ne disparaisse. Si elle avait sut que c'était la dernière fois qu'elle la voyait, nul doute qu'elle aurait parler bien plus longtemps.. Mais qui se souciait de retenir quelqu'un que vous verriez le lendemain ? Pas grand monde, en effet. La Gryffondor n'eut pas le temps de se sentir la seule trouble-couple que Vaï' arriva.

'' Merci ! Joli costume, toi aussi. ''

Mais que de banalités échangées, bon sang ! C'était à en crever d'ennui. HA, voilà quelqu'un à qui parler ! Une.. Grande personne ? Zut et merde de crotte ! Elle lui était totalement inconnue, ainsi, elle se contenta de murmurer un petit '' bonjour madame '' du bout des lèvres, tandis que Dante s'aplatissait en politesse et que Lulu se faisait draguer par un certain.. Ke.. Kenzo ? Ouais, un truc comme ça. Enfin le petit groupe fit demi-tour, et Lou suivit sa Lulu vers le bar.

C'est la que tout commença. En effet, elles eurent tôt fait de remarquer un petit cercle de personnes, qui encadraient Moïra et Derek. Derek qui venait, de toute évidence, de rentrer dans la demoiselle et qui, maintenant, se prenait un Thomas furibond en pleine figure ! Elle ne songeait même pas à être du côté de l'un ou de l'autre, déchirée entre les deux parties. Deux de ses amies qui se frappaient ! Cela lui donnaient envie de hurler. Saisissant le poignet de sa Lulu, elle murmura un vague :

'' Viens, on s'en va. ''

Avant de rejoindre Dante et Vaïrana sous le préau, emplie de sentiments contradictoires. Derek, Thomas !! Bon sang, ils n'auraient pas put se maîtriser ? Elle secoua la tête, déçue. Pourtant, quelque chose clochait. Derek, elle ne le connaissait pas avec cet façon de foncer dans le tas, non.. Avait il déjà tant bu ?

'' J'ai un mauvais pressentiment ''

Etrangement, Lou était emplie du même sentiment. Quelque chose allait se dérouler. Elle voulu s'empresser de sortir, avec ces amis, mais là.. Soudainement, un grondement sourd qui ne dura qu'une fraction de seconde se déclancha, et elle sentit une masse dure lui tomber dessus. Le plafond venait de s'écrouler. Hébétée, à moitié assomée , elle mit quelque temps à reprendre ses esprits.. Mais une odeur étrange venait lui titiller les narines. Relevant la tête, le corps endolorie, elle ne tarda pas à comprendre : Tout, autour d'eux, était flamme. Son premier réflexe, ça aurait été de hurler. Mais non, elle était paralysée. Ses jambes refusaient de lui obéir, manquant de se dérober. Secouant la tête vivement, elle se contenta d'obéir comme une automate aux paroles du français. Se sauver. Partir. Et vite.

La fumée venait emplir ses poumons, tandis qu'ils cherchaient en vain de l'air pur. Elle se mis à tousser, tandis qu'elle essayait d'escalader les gravats, aux côtés de ses amis, compagnons victimes. Bientôt, le feu serait assez proche d'eux pour les brûler comme de vulgaires steak.

Escalader, ou crever.

A vrai dire, tout se passa incroyablement vite. Trop vite. Logan avait juste tourné la tête un instant, et le moment d'après, le feu était enclenché, l'enfer commençait. La vitesse à laquelle il se propaga était phénoménale, en quelques secondes l'incendie avait pris possession de Pré-Au-Lard. Bien trop rapidement pour que quiconque ait pu faire quoi que ce soit pour l'empêcher. Ce grand gosse n'aurait-il pas pu s'abstenir de pêter les plombs et d'être maladroit ? Et évidement, personne n'avait sa baguette. Aucun civil en tout cas, dont lui. Voyant les flammes ronger le porche au-dessus de lui, il s'en éloigna et put observer les alentours. Sa première impression en arrivant ici avait été juste depuis le début : cette fête n'était pas aussi innocente qu'elle n'y paraissait. Ils étaient coincés, comme des bêtes dans un abattoir, excepté que pour eux, il s'agissait d'un four. Un énorme four où ils étaient impuissants et allaient tous rôtir. L'angoisse montait en lui : la fumée toxique les entourait de plus en plus, les gens paniquaient, criaient. Il avait complètement oublié la bagarre mais une chose était sûre : c'était une diversion pour enclencher tout ça. Saletés de Mangemorts. Ou alors monsieur Wolverine n'était rien d'autre qu'un gros imbécile et tous les éléments qui se reliaient n'étaient que des coïncidences. Mais il en doutait. Trop bizarre pour que ce soit bêtement ça. Cependant il ne voulait pas penser à ça pour l'instant : des membres de sa famille étaient ici, des amis, des collègues et surtout, la majorité des futures victimes étaient des gosses. Putain, des gosses ! Ces cons de Mangemorts s'en prenaient à des gamins !

En sentant la fumée lui brûler la gorge, Logan mit son bras devant sa bouche et son nez. Ce n'était pas grand chose, mais au moins il ne respirerait pas trop de cendres. Bref, c'était toujours ça. Tout allait si vite qu'il ne savait plus trop où donner de la tête, où regarder, mais il savait une chose : il ne pourrait pas sauver tout le monde. Arizona n'étant pas présente, son esprit ne se focalisait que sur trois noms : Nanaly, Nusicaa et Luka. Il aurait voulu s'intéresser à chacun de ses proches, à ces gens qui s'enflammaient, tombaient, se tapaient des planches, des éboulements et hurlaient de douleur, mais hélas la vie est ainsi : on ne peut pas être partout. Elle nous oblige à faire des choix, aussi horribles soient-ils.

Le regard de Logan Cooper passait de visage en visage, des silhouettes familières aux personnes à terre, en espérant n'y voir personne qu'il aimait. Bon Dieu, faites qu'elles soient sauves ... Au moins elles. Non. Le plus de personnes possibles. Hélas, au vu de la situation chaotique qui régnait, il y aurait très probablement plus de victimes que de rescapés. Et qu'attendait le Ministère pour éteindre ça, bon sang de merde ?! Ah mais oui, c'est vrai, c'est Bielova qui est aux commandes, et elle ne veut pas bouger le petit doigt ! Cependant, en cet instant, il n'en avait rien à foutre ; de son devoir de membre de l'Ordre : stopper les Mangemorts, tout ça ; de qui est responsable de quoi, il s'en fichait, il n'en avait rien à battre. Il voulait juste sauver la vie de ses proches. Et la sienne en passant, si possible.

On se croyait en enfer. La chaleur était étouffante, la fumée, les cris, la peur, les costumes brûlés, tout donnait l'impression d'être dans un film d'horreur. C'était ainsi qu'il voyait ce qu'il se passait tout autour de lui. Soudain il se figea et fouilla de ses yeux bruns le coin des bars, à la source de l'incendie. Le phénix croyait avoir vu quelque chose, quelqu'un ... et là il la vit et se sentit mal, mais mal ! Il murmura le nom, horrifié.

« Nusicaa. »

L'homme analysa la situation, le plus vite possible. L'endroit où il se trouvait était proche des flammes mais heureusement, pas encore atteint. Hélas sa nièce, elle, était entourée par le feu. Attendez, attendez, celui-ci n'était-il pas occupé à ronger les vêtements de la jeune fille, qui semblait coincée là, inconsciente ? Oh et puis merde, les flammes ! Son cerveau ne fit qu'un tour et il se précipita vers sa nièce en ignorant le feu qui commencait à s'attaquer à ses propres vêtements. Logan s'agenouilla près d'elle. La Serpentarde était brûlée, certainement gravement, et l'incendie était présent partout autour d'eux. Logan enleva sa veste et réussit à étouffer le feu sur le jeune fille, en plaçant celle-ci sur le corps. C'était déjà ça, mais en attendant, il était moins protégé, avec sa simple chemise blanche qui brunissait déjà. La fumée s'infiltrait dans ses poumons. Il ramena sa nièce contre lui, comme s'il espérait que cela servirait à quelque chose. Au moins les flammes brûleraient en premier son dos avant d'atteindre la blessée. Il se sentait épuisé, il ne trouvait pas la force de se relever et de la porter dans un endroit sauf. Il sentait la peau et la chair de son dos commencer à brûler, la douleur lui donnait envie d'hurler mais il s'accrochait à l'idée qu'il devait tenir, pour elle. Logan ne voulait perdre personne d'autre. Il ne se le pardonnerait jamais.

« Je suis là, ça va aller. »

Le phénix toussa quelques secondes. Il savait qu'elle ne l'entendait peut-être pas. Au fond c'était pour lui un moyen de se rassurer, de se dire qu'ils survivraient. Parce qu'ils survivraient. Il ne se permetterait pas de mourrir ainsi, ah ça non. Tandis que ses yeux le piquaient, que son dos le faisait souffrir plus que jamais, qu'il ne restait presque plus rien de sa chemise, en tout cas l'arrière, que celui-ci lui causait une douleur horrible, que la chaleur le faisaient transpirer et haleter, que ses cheveux sentaient le roussi et qu'une odeur de chair cramée montait dans l'air, il serra Nusicaa un peu plus fort contre lui et la souleva dans un énorme effort. Il pouvait le faire. Il y arriverait. Il crut que la douleur dans son dos le ferait retomber, mais il tint bon, prit son courage à deux mains et traversa les flammes en courant. Lorsqu'il en émergea il ne put faire rien d'autre que poser sa nièce au sol, à l'abri de l'incendie et de s'écrouler à côté d'elle, en haletant. Il ne trouva pas la force de retenir ses hurlements de souffrance - ptain j'ai mal au coeur d'écrire ça XD -, les flammes sur son dos et ses bras s'éteignèrent quand elles furent étouffées, mais la douleur restait, insupportable. Celle des bras étaient plus au moins supportable, mais celle du dos ... Si on devait lui proposer de se regarder dans un miroir pour constater son état, il refuserait, c'est sur. Faites que ça s'arrête ! Il voulait que ça s'arrête, merde ! Il sut tourner la tête vers la droite, en ne cessant de gémir et lors d'élancements de souffrance, d'hurler : sa vision était trouble, mais il pouvait distinguer Nusicaa juste à côté de lui. L'avait-il sauvée ? ;__;

"Soignez-la, et soignez moi ensuite. S'il-vous-plait."
Il ne pensait que ces mots. Et que ça s'arrête. Putain mais quel merdier.

Invité

Oups, apparemment la jeune O’Malley avait un peu abusé sur la prétendue grande amitié qu’elle entretenait à l’égard de sa camarde, puisqu’elle avoua in extremis qu’elle ne pensait pas comptait autant pour elle. Une exagération fatale pour le plan de la demoiselle ? Heureusement non ; sa congénère était trop embrumée dans sa vanité pour imaginer une seule seconde que celle qu’elle avait vendue autrefois pourrait elle aussi se vouer à la manipulation... Et encore moins qu’elle-même pourrait en être la cible. Flora Swesson, manipulée ? Elle était bien trop sûre d’elle pour s’en rendre compte, et encore une fois cela sauva Mina d’une malheureuse impasse. Au contraire, Flora s’enfonça un peu plus dans ce jeu de massacre : tu es sans doute la personne la plus adorable que je connaisse... Elle ne pouvait pas mieux se tromper.

Évidemment Flora rebondit – et c’était prévu – sur la soi-disant révélation de Mina à propos de Malcolm. Elle s’en doutait... Et, oh miracle ! Flora reprit cette odieuse habitude qu’elle avait de vouloir utiliser les gens. Oui, j’ai bien écris “utiliser” et pas autre chose ; Flora voulait se servir de celle qu’elle venait de qualifier d’adorable comme d’un vulgaire espion. Ni plus ni moins ! Et elle avait d’ailleurs manqué de finesse – même l’apprentie qu’était Mina avait décelé cette prévision d’utilisation. Car après tout, pourquoi diable est-ce que la jeune blondinette irait “connaitre plus la petite Swann” alors que d’emblée elle lui avait semblé moins qu’ayant peu d’atomes crochus avec elle ? Et pourquoi – pire question encore – pourquoi le ferait-elle sur “suggestion” d’une tierce personne ? Flora prenait vraiment sa blonde amie pour une imbécile... Ce qui ne manqua pas de renforcer son envie de la faire tomber de son foutu piédestal d’hyporcrisie et de mensonges.

La demoiselle allait répliquer que ô bien sûr elle ferait tout ce que cette petite pimbêche de Swesson lui ordonnerait de faire lorsqu’un évènement plus qu’inattendu arriva. Son ami lycan, Derek Gray, percuta de plein fouet sa nouvelle amie et mentor, Moïra River. Et que se passa-t-il ensuite ? La brunette ne s’écrasa pas comme elle avait l’habitude de le faire, oh que non. Elle insulta le colosse qui, évidemment, perdit les pédales et frappa la jeune fille. S’ensuivit une prise de parti généralisée... et vas-y que chacun encourage son favoris, que deux groupes opposés se forment... Et le frère River, Thomas, l’ex insupportable de Mina, vint rendre des comptes à Derek – et la blondinette ne put s’empêcher de faire la grimace en pensant à toutes les fois où elle aussi avait subi cette correction douloureuse. Elle était à fond dans ce début de spectacle qui dégénéra légèrement, et se tourna vers Flora pour l’éloigner au cas où un coup de poing arriverait dans leur direction – ce qui en plus lui permettrait d’éviter de prendre parti. Mais cette amie bleu et argent était captivée par cet afflux de violence comme le serait Mina par le mouvement des flammes. Son visage était fermé, hypnotisé, heureux, d’une joie sans faille mais bien loin de toute humanité. Un léger sourire envahit le visage de Mina : ainsi donc, la parfaite jeune Swesson était folle de joie à la vue de camarades se mettant sur la gueule ? Ne serait-ce pas un parfait angle d’attaque pour faire chuter sa belle popularité auprès des élèves ? Mina tenait sa vengeance.

Mais à peine eut-elle songé à cela que la bagarre dégénéra réellement. Le feu pris sur l’un des bars et se propagea à une vitesse folle. La jeune O’Malley était tétanisée. Apparemment, Derek avait atterrit sur l’un des flambeau qui, par un malheureux effet domino, avait embrasé l’ensemble de l’espace. Confiné. L’espace était confiné. Tous autant qu’ils étaient étaient les prisonniers d’une véritable cuve de flammes. Le chapiteau crépitant s’effondra d’un seul coup, de tous cotés, et à commencer par tout prêt d’elle, sur sa belle amie Flora. Elle était juste sous un tas de débris enflammé ; elle allait mourir ! Mina vit son instinct légèrement pyromane ressortir. Mort par le feu. Sa vengeance était rapide et radicale. Seulement... seulement un trait lui revint en mémoire. Ma vengeance est perdue s’il ignore en mourant que c’est moi qui le tue. Si Flora mourait maintenant, alors Mina resterait à ses yeux la petite aiglonne bonne poire qu’elle faisait pour l’instant semblant d’être. Jamais le masque ne tomberait et Flora périrait en martyr, jamais personne ne saurait rien de son double-jeu affligeant. Mina ne pouvait l’accepter. Elle sauta dans les flammes, élan de rage dépourvu de raisonnable. Alors que n’importe qui ferait cela par amour, ou par amitié, elle le faisait pas rage. Elle privait Swesson d’une mort admirable, elle la forçait à une vie misérable et un levé de masque qui ne tarderait pas. Elle allait lui sauver la vie, certes, mais pour la lui rendre infernale.

Elle arracha ses bijoux dans les flammes et se précipita au milieu de l’effondrement. Elle souleva les débris ; sa toge lui collait à la peau mais, comme elle n’était fort heureusement pas faite de matières synthétiques, ne fondit pas. La chaleur était insupportable, les braises crépitaient de tous cotés, les souches pétaient sous ses doigts. La douleur était énorme mais elle trouva Flora vite, dans l’inestimable force que donne la fureur elle la sortit du brasier en la portant sur son dos. Elle sortit de l’antre brulante... Quelques pas, encore quelques pas... Elle fit descendre la brune de sur son dos et se “contenta” de la soutenir d’un bras sur son épaule. Encore un pas... un autre... La douleur prenait rapidement le pas sur l’adrénaline. Ses genoux plièrent finalement sous le poids et elle s’effondra sur le sol brulant. Sa peau est brûlée, elle ne sent plus rien que cette douleur constante sur tout son corps, elle ne distingue plus rien au toucher, son odorat est obstrué de fumée, ses poumons se contractent en vain. Elle tente de se relever – elle n’y parvient pas ; elle réessaye, encore, encore – et finit par y parvenir. Tout est collant sur elle, elle essaie de relever Flora mais ne peut réussir, elle ne peut soulever ce corps trop lourd. Alors elle le tire. Elle le tire même si elle trébuche, elle retombe, rampe... Son corps est une loque décharnée mais vivante, plus vivante que jamais.

Aah...les choses se précipitaient, et Lucy leva les yeux, traînée par Lysander en direction de l'endroit où Derek avait flanqué une mandale à Moïra River. Ce n'était pas la collègue préfète de Lysander, cette fille? Une personne que Lucy ne connaissait pas assez pour avoir une opinion sur elle, d'ailleurs. Une fille qui était part terre tandis que Thomas River, son frère, s'était rué sur Derek et que les deux garçons se livraient à une assez belle démonstration de combat de rue, à ceci près que le sang qui coulait était bel et bien vrai. Lucy joua des coudes pour ne pas être séparée de Lysander par la foule, la foule surexcitée comme l'est toute masse humaine lorsque deux humains se livrent à ce genre d'exhibition absurde...en attendant, ça criait et ça hurlait, et les sons discordants blessaient les oreilles sensibles de la jeune fille, qui fronça le nez d'un air mécontent. Des voix couvraient sans aucun doute possible le vacarme; à savoir les cris aisément reconnaissables de Lily, qui en plus agitait allègrement sa batte -caaalme Lily-, de Nathan bien sûr qui criait en même temps que Lily -si c'est pas un beau couple ça!-...et bien d'autres. Et Djali qui bêlait. Et au-dessus de tout ça, les grondements des deux jeunes hommes en train de se mesurer avec une hargne surprenante…Lucy, qui avait retrouvé Lysander, resta à ses côtés, observant la bataille sans jouer des coudes pour se rapprocher davantage, craignant de se retrouver coincée dans cette masse hurlante. Oh, mais quel combat…cependant, une chose tracassait la jeune fille, forte de l’opinion qu’elle se faisait de Derek, pour avoir parlé avec lui déjà ; pourquoi donc aurait-il frappé Moïra ? Même provoqué, le jeune homme, s’il n’était manifestement pas un calme, avait suffisamment d’honneur et de bon sens pour ne pas aller balancer un coup de poing à une fille, et pourtant…Pourtant Moïra était bien là, à terre, et Thomas se ruait comme une bête enragée sur un Derek quelque peu déstabilisé. Lucy soupira en secouant la tête, hésita une seconde à mêler sa voix aux cris de ceux qui encourageaient le Gryffondor et se contenta de gémir avec la foule quand Derek encaissa un coup somptueux dans le nez, qui répandit sa dose d’hémoglobine sur le sol. Lucy retint un soupir excédé. Allons ! Se tournant vers Lysander elle murmura :

« A ton avis, pourquoi certains garçons se sentent obligés de régler leurs différents en se battant comme des chiens enragés ? »

Avant de s’interrompre, car Derek s’était relevé et fonçait tête baissée sur Thomas River. Le Gryffondor, manifestement, ne semblait pas avoir pensé que son action prendrait de telles proportions, et, s’il n’était pas déstabilisé, il paraissait plutôt enclin à défendre sa peau qu’à attaquer…jusque là. Car Derek frappa pour de bon cette fois et n’hésita pas. Une bonne initiative selon Lucy, qui songeait que Thomas ne s’arrêterait que s’il était suffisamment abîmé pour ne plus tenir debout…étrange attachement entre frères et sœurs !
Oui mais…Lucy songea brièvement que cela n’avait rien d’étonnant. Si quelqu’un avait tenté de faire une quelconque crasse à sa grande sœur Molly, non seulement une bonne partie du clan Weasley lui aurait volé dans les plumes, mais de plus, la petite sœur, Lucy, aurait certainement été la plus enragée…Oh, elle n’était pas pour la confrontation directe. Trop sensible, trop timide, en un mot trop fragile, les superbes répliques qui naissaient dans son esprit ne franchissaient jamais la barrière de ses lèvres sans être abîmées et édulcorées, et étaient rarement comprises dans leur sens original…Mais Lucy, si elle était très discrète et appliquait la règle du « pour vivre heureux, vivons cachés », n’en était pas moins intelligente, et même très intelligente, au moins du point de efficacité. Alors, elle avait vite appris à se venger d’une manière plus subtile et insidieuse, lorsque vraiment elle était en colère…et sinon ? Elle encaissait, serrait les dents et courbait l’échine, évitant les conflits avec résolution, presque avec résignation, sentant bien qu’un fossé étrange la séparait des autres et qu’un tel fossé ne se comble pas avec l’âge, bien au contraire…
Oui, l’attachement de Thomas à sa sœur s’exprimait là d’une bien étrange manière, mais Lucy comprenait aisément les raisons d’une telle action ; qui aurait pu regarder sa sœur se faire mettre un coup de poing sans réagir ? La réaction de Thomas était certes excessive, mais…normale. Et décidément, ce n’était pas malin du tout de la part de Derek, tout ça…Lucy allait s’avancer pour voir ce qui se passait un peu mieux, car la foule semblait s’exciter davantage, quand un passant la bouscula. Elle eut cependant le temps d’apercevoir, dans une trouée entre les dos des supporters, Derek trébuchant et renversant par cette maladresse l’une des torches illuminant la scène de carnaval. Ah sacré Derek…Une torche ? Une torche qui en renversa d’autres par le tristement célèbre effet domino, qui passionne les enfants dans leurs premières années. D’autres torches qui enflammèrent les baraques et les décorations, et bientôt les flammes s’élevèrent, joyeuses et dansantes, un feu de joie dans l’ombre de la nuit tombante, un beau spectacle, oui, mais un spectacle mortel…Lucy recula, fascinée comme peut l’être une proie face au prédateur, par ces silhouettes lumineuses, torturées et dansantes qu’étaient les flammes. Danger, hurlait son cerveau, qui par un obscur instinct la fit encore reculer, danger ! Oui, le feu était dangereux…Le feu libre et sauvage, lorsque l’homme ne le maîtrisait plus, était mortel…
Et la cohue. Bientôt la fumée se fit plus dense, et Lucy eut le réflexe de baisser la tête, aspirant ainsi un air tiédi, mais pas encore empoisonné par les fumées toxiques de l’incendie. La cohue…Les gens étaient séparés par des murs de flammes et filaient avec toute la vitesse dont ils étaient capables. Mais que pouvaient-ils faire contre le feu ? Peu à peu les cris de douleur, les hurlements remplacèrent les encouragements et les clameurs, tandis que l’assourdissant ronflement des flammes s’élevait avec violence au-dessus de tout bruit. Ce bruit…le craquement et le souffle des flammes qui grognaient comme un animal furieux, et les cris de douleur, affreux, et les cris de panique, et les bruits d’effondrement…Comment ce qui avait si bien commencé avait pu dégénérer à un point pareil ? Lucy eut à peine le temps de se poser la question, lorsqu’elle remarqua soudain que Lysander et elle, en quelques secondes à peine, s’étaient retrouvés très proches du mur de flammes. N’écoutant que son instinct de survie, la jeune et jolie Poufsouffle attrapa son petit ami par le bras et courut avec lui, dos au mur de flammes…D’autres gaz incandescents lui barrèrent la route, et Lucy pivota vivement sur un talon, pour regarder autour d’elle, mais rien ne venait. La fumée s’était épaissie et, opaque, elle empêchait la Poufsouffle de voir où elle allait et si les flammes allaient la piéger d’un côté ou de l’autre…Et l’air, l’air chaud, l’air brûlant, l’air oppressant…Lucy haleta, luttant pour respirer et pour contrôler le tremblement convulsif qui s’était emparé d’elle. Elle n’était pourtant pas pyrophobe…
La jeune fille se tourna vers Lysander. Il semblait aller bien…mais derrière lui et sur sa droite, des flammes qui léchaient les alentours. Lucy tressaillit, se retourna et regarda derrière elle, le seul côté qu’elle n’avait pas encore admiré…feu, flammes, chaleur, la lumière dansa sur son visage mais elle n’était pas d’humeur à apprécier la splendeur du terrible élément, et elle gémit malgré elle, de peur et de stress ; ils étaient coincés ! Cernés par des flammes qui se rapprochaient, monstres rugissants, bêtes féroces…Et les cris ! Le grondement ! Le rugissement ! Le souffle des appels d’air, et les bruits de pas qui faisaient frémir le sol, et les trop nombreux effondrements ! Encore un hurlement, Lucy tressaillit, haleta et inspira un air brûlant, ne sachant que trop bien qu’ils ne devaient pas rester ici s’ils ne voulaient pas mourir intoxiqués. La jeune fille se tourna sur sa droite et…où était Lysander ? Son cœur accéléra de faon désagréable tandis qu’elle ressentait, au creux du ventre, la morsure de la peur. Son cerveau, stimulé par le danger, s’affolait et des dizaines d’hypothèses lui venaient à l’esprit, trop vite pour qu’elle les trie, pour qu’elle les classifie, les examine. Trop vite ! Le feu se rapprochait encore, et où était Lysander ? Lucy fit quelques pas, quelques pas plutôt courus que marchés, quêtant un geste, une silhouette entr’aperçue entre les flammes, un cri, un contact, quêtant la présence d’une personne qu’elle ne voulait pas laisser là…Oui, elle aurait dû fuir, mais si jamais Lysander restait là, hein ? Lucy tressaillit soudain quand elle crut deviner une silhouette, juste à sa gauche. L’espace vital s’était encore restreint et en deux pas elle tomba à moitié sur Lysander qu’elle attrapa par le bras, ne voulant pas encore être séparée de lui. Le monde s’était refermé sur eux, un monde réduit à vingt mètres carrés, un monde brûlant, où le son de l’incendie étouffait et dominait tout, pensées cohérentes, courage, surprise…Plus rien ne restait, que la peur et l’instinct de survie qui lui commandait la fuite. Fuyez le feu ! Comportement ancestral inscrit dans ses gènes…Lucy fit un écart quand un madrier s’écrasa à quelques mètres de là, heureusement loin d’elle. Il fallait fuir ! Le feu se faisait plus agressif et la chaleur de l’air blessait sa peau, ses poumons peinaient à inhaler l’oxygène nécessaire, dévoré par les terribles flammes. Fuir ! C’était son cerveau qui prenait les commandes, son cerveau qui dirigeait tout sans prendre la peine de penser, cherchant juste la survie. Vitesse, précipitation…Lucy était face à un mur de flammes où qu’elle se tourne et elle jeta un regard désemparé à Lysander.
Pris au piège, attrapés, enfermés par le feu qui allait dévorer vivantes ses infortunées proies. Et combien d’autres comme elle ? Combien brûlés, combien de blessés, combien de morts et de souffrances ? Lucy n’y songea qu’une seconde. Il fallait trouver une solution, et ce n’était plus Lucy qui réfléchissait là, c’était un cerveau composé de réflexes et d’instinct, retrouvant dans les gènes oubliés le comportement ancestral le plus instinctif du monde face au danger, la fuite, la fuite en avant pour échapper aux griffes de ce prédateur redoutable et brûlant. Elle était complètement assourdie par le ronflement sourd du feu, son grondement, son rugissement. Le fracas des bâtiments déchirait ses oreilles, et par-dessus, résonnaient les cris, noyés dans la fumée épaisse, opaque, presque tangible, la fumée qui l’étouffait, et l’enveloppait de volutes que l’œil ne traversait plus. Assourdie, aveuglée, l’odorat neutralisé, le toucher agressé par la chaleur…Privée de toute perception, elle ne comprenait plus son univers. Une seule pensée survivait, comme dans les esprits de tous les élèves…Fuir !
Qui, d’eux deux, songea enfin à la seule solution possible ? Moins de deux minutes s’étaient écoulés, mais Lucy crut que cela faisait des heures tandis qu’elle s’élançait avec Lysander vers les flammes, là où le mur semblait moins haut et épais, là où la survie semblait la moins hypothétique. Les secondes devenaient des minutes, des heures…Il fallait courir tout droit en priant pour que le mur soit court : s’ils se perdaient dans les flammes, comment s’orienter dans un élément qui les dévorerait en quelques secondes ? Lucy gémit en approchant de la chaleur et son instinct lui hurla de faire demi-tour. S’échapper. Reculer. Ne pas traverser !! Mais elle n’avait plus le choix et la seule solution possible lui imposait de se ruer dans les flammes, comportement contre-nature s’il en était…Alors elle resta proche de Lysander, et bondit, n’oubliant pas de se protéger le visage avec les bras, faible et illusoire parade, mais qui lui offrirait quelques fractions de secondes de répit, et de respirer comme un apnéiste qui s’apprête à s’enfouir dans les abysses.
Et plongea dans les flammes en courant.
…Chaleur. Chaleur, la première sensation ! L’air était brûlant, elle n’osait ouvrir les yeux de peur de les brûler, elle ne respirait pas de crainte que le feu ne blesse ses poumons…Les secondes étaient des heures, elle aurait cru que ses bras la protégeraient plus longtemps, mais immédiatement le feu la mordit et la griffa, la brûla, la happa, et la souffrance fut immédiate, aigüe et violente, n’imposant qu’une solution : fuir ! Encore ! Lucy courait sans se rendre compte, droit devant elle, retenant sa respiration. Le mur de flammes ne mesurait pas un mètre d’épaisseur, mais dans une telle fournaise, un centimètre en signifiait mille et elle eut le temps de croire au moins dix fois qu’elle n’en réchapperait pas. Trébuchante, oubliant tout, elle n’avait plus qu’une idée, courir, droit devant elle, courir et fuir, sortir du brasier, et courir encore. Courir ! Même sans air, ses jambes fonctionnaient malgré elle et elle gémit à mi-voix dans le vacarme des flammes. Et Lysander ?
Elle mit quelques secondes à comprendre qu’elle était sortie de là. Quelques mètres à réussir à dominer le choc et à s’arrêter. Quelques secondes à déplier prudemment ses bras et grimacer de douleur ; le contact avec les flammes avait beau avoir été court, elle avait eu le temps de souffrir sur les parcelles exposées de sa peau…son visage la tiraillait moins que ses bras, car elle l’avait protégé de ses membres, mais sa peau, sur ses bras, brûlait et tirait, piquait comme si un millier d’épingles s’y étaient plantées, lançait…comme le jour où elle avait attrapé une tasse brûlante à main nue. Deuxième, troisième degré ? Elle s’en moquait…Elle aspira avidement l’air ambiant, l’air encore chaud mais qui semblait tiède après la brûlure de la fournaise, et gémit tout bas en vacillant. Elle tenait debout. Mais le choc l’assommait…Quelqu’un, à côté d’elle. Lysander. Lysander en piteux état, mais Lysander, et Lucy se raccrocha à moitié à son bras, incapable encore de parler, les lèvres blessées, la gorge enrouée et assoiffée, la peau douloureuse. Des blessures ? Mais qu’est ce qu’elle en savait ? Le feu était encore là ! Lucy tremblait de tous ses membres, incapable de faire un pas de plus, littéralement pétrifiée par une panique terrible. Elle n’entendait plus rien à part le hurlement du brasier, ne sentait que la douleur et ne voyait que les flammes qui dansaient devant ses yeux, encore et encore…Un cri, celui de Lysander, domina une seconde le vacarme mais elle n’y réagit pas, tentant juste de reprendre le contrôle sur elle-même, sur son cerveau, sur sa pensée…pensées tournoyant comme des manèges, pensées vives et effrayantes, pensées sombres et violentes, en rouge et noir.
Ce n’est que lorsque les Aurors vinrent à leur aide et les aidèrent à s’éloigner que Lucy se souvint. Les autres. Lily, Nathan, Ellundril, qui encore ? Meghan, Derek, Domi, Roxanne ou Rose…Elle leva les yeux, mais la fumée, même ici, restait dense, et sa vision trouble. Elle aurait pu crier, si seulement elle en avait eu la force. Mais c’était comme si le monde s’était détaché d’elle, en la laissant perdue, abandonnée sur le quai. Lucy gémit tout bas, sonnée, choquée et ressentant le contrecoup violent d’une panique toute aussi violente.
Une fois en sécurité, haletante encore, elle leva les yeux, déglutit et murmura d’une voix rauque à qui voudrait l’entendre :

« Lys, ça va ? Et…les autres ? »

Invité

Comment ce sale type pouvait-il oser venir la voir après ce qu'il lui avait faire? Grand Dieu mais a-t-on jamais appris à un garçon que le meilleur moyen pour secourir la belle de son cœur n'était pas de faire une connerie, mais bel et bien de l'embrasser?! Albus semblait avoir loupé la leçon d'apprentissage du rattrapage de faute, vu ce qu'il osa faire. Il avait osé. Mais quel... QUEL GOUJAT! Entrer dans les toilettes des filles, tout d'abord. Ça c'est un sacrilège, si elle s'était enfermée ici il y avait une bonne raison, flute alors! Les garçons ne pouvaient pas entrer. Il osait pourtant mettre les pieds ici. Comment avait-il pu? Albus Severus Potter, tu frôles la catastrophe là... Retourne voir Alice Londubat et laisse la petite Van Halen tranquille. Va-t-en.

« T'as appris à lire?! Y avait marqué Dames sur cette porte, à moins que tu n'aies acquis une paire de seins et un vagin, tu peux ressortir et prendre la porte d'à côté. »

Outch. Alors là elle aurait pu y aller plus doucement quand même. Pauvre Albus. Il venait sûrement s'excuser. L'embrasser pour se faire pardonner *enfin ça elle l'espérait au fond d'elle*. Mais pour le moment, elle n'avait qu'une envie, c'était désactiver le charme de cette épée et transpercer le jeune homme avec. En pleurs, elle serrait le manche de son arme de toutes ses forces. Sa mâchoire était crispée et elle se retenait de toutes ses forces pour ne pas se jeter à son cou... Pour l'étrangler hein. Mais ce fut elle qui faillit s'étrangler lorsqu'il parla. QUOI?!?! Comment pouvait-il oser lui dire ça! Il n'avait donc pas compris son erreur?! Elle dégaina brusquement, sous le coup de la colère. Mais il chercha à se rattraper aussitôt. Brave petit garçon qui ne veut pas finir en brochette. Ce qu'il dit fit rater un battement au cœur de la petite égyptienne. Celle-ci sentit les larmes de rage affluer de nouveau dans ses yeux. Il l'avait utilisée mais après l'avait appréciée... Ça restait la même chose. Il avait joué avec ses sentiments. Il avait beau ne vouloir plus que d'elle, elle n'en restait pas moins une marionnette qu'il avait manipulée sans aucun scrupules. Et ça elle ne lui pardonnerait jamais. Elle savait bien qu'il ne fallait jamais dire jamais, mais cette fois-ci, ce serait bien dur qu'elle tire un trait... Comment avait-elle pu se laisser berner par un vulgaire Gryffondor?! Il était très habile. Ou alors elle s'était tout simplement éprise de lui un peu plus qu'elle ne l'aurait dû. Ce devait être ça. Sensible, elle avait fait sa fleur bleue. Avec l'ennemi qui plus est. Comment cette idée avait-elle pu lui traverser l'esprit? Etre amie avec un type de ce genre... Espérer même sortir avec lui. Au point de fermer les yeux et de se prendre le vent du siècle au moment où il allait vous embrasser. Sérieusement... Nephtys, qu'es-tu devenue? Par amour - car c'en était bien - pour un type pareil. Tu avais pensé trouver quelqu'un qui voudrait bien enfin de ta sale tête de mule, de ton caractère de bourrique aiguë et invivable, de ta langue acérée et de tes piques venimeuses. De ton côté glaçon instable, tantôt banquise tantôt volcan. Elle avait vraiment pensé que quelqu'un la comprendrait... Ennemi? Oui. C'est ce qu'il était. Et en plus de le haïr, maintenant elle l'aimait. Gourde va.

Il voulut s'approcher d'un pas. Agile, rapide et venimeuse, elle lui planta son épée juste sous le menton. Enfin, manière de parler. Elle posa délicatement le bout de la lame sous celui-ci, n'exerçant pas de réelle pression, mais le dissuadant de s'approcher plus. Tu la sens l'arme qui te menace? Elle est le reflet de ma colère, sombre idiot. Elle aurait aimé le lui dire. Ainsi que le fait qu'elle l'aimait. Mais les mots restaient coincés dans sa gorge. Elle refusait de lui donner à nouveau le loisir de la voir officiellement pleurer, et ravala donc ses larmes avec fierté. Ce n'était pas du plastique, Albus. C'était du métal. Mais il ne pourrait pas te faire de mal, il était enchanté. Pourtant, tu devais bien le sentir contre ta gorge. Le charme était habile et fait avec précision. Et ce n'était que lorsque l'arme vous frappait que vous vous rendiez compte qu'elle ne pourra jamais rien vous faire. Pour le moment tu sens une pointe sous ta gorge. Rien de plus. Tu pourrais même te demander si cette arme n'est pas une vraie, sans aucun sortilège...

Il semblait pourtant ne pas comprendre qu’elle voulait qu’il sorte. Il insistait, charmant et galant. Elle était partagée, déchirée. Entre l’envie de le prendre dans ses bras en pleurant et de le laisser l’embrasser - bawi qu’il assume TOUTES ses erreurs un peu - et l’envie de le transpercer ici et maintenant, de le frapper en hurlant pour lui faire comprendre sa douleur, et à quel point il l’avait blessée et offensée. Mon dieu Albus, mais qu’as-tu fait... Tu la regardes, avec tes yeux de biche, tu la fais fondre littéralement alors qu’elle te menace avec une belle épée tout sauf inoffensive - même avec le sort elle pouvait taper u.u - et elle ne veut qu’être un peu seule, mais toi tu restes là, et tu espères secrètement... Quoi ? C’est vrai ça, qu’est-ce que tu espères ?

« Tu ne sembles pas avoir saisi un truc pourtant bien simple et pas très compliqué. Même un Gryffondor pourrait comprendre. Je ne veux plus te voir. »

Elle avait insisté sur la dernière phrase. Mais c’était un mensonge bien sûr. Elle aurait tout donné pour se pelotonner contre lui, là, maintenant. Elle ignorait à quel point elle allait en avoir l’occasion...

Car soudain, des hurlements retentirent. Nephtys sentit son cœur s’arrêter lorsqu’une odeur de fumée lui emplit les narines. Du feu... Des flammes... JE SAVAIS QUE C’ETAIT UN PLAN FOIREUX CE FEU DE JOIE ! Elle entendit des crépitements, se retourna, et vit le fond des toilettes s’effondrer. Une poutre épaisse s’écrasa sur un lavabo, provoquant une fuite qui vint asperger la jeune fille... Tétanisée. Celle-ci sursauta à peine en sentant le liquide se heurter à sa peau. Elle regardait d’un air absent mais horrifié le feu qui se répandait sous ses yeux. Il grignotait les fondations au-dessus de sa tête, mais elle ne se rendit pas compte de ce détail. Plus rien n’importait que les flammes. Sa garde n’était plus, son épée était retombée le long de son corps. Elle n’avait même pas la force de la ranger dans son fourreau. A quoi pouvait bien servir une arme du genre contre du feu ? Des flammes ? Quelque chose qu’on ne peut frapper, qu’on ne peut blesser. Une chose qui vous dévore lentement dans d’atroces souffrances. La peur. Sentiment affreux et incontrôlable.

Flash Back

“ NEPHTYYYYYS!!! ”

C’était Seth. Seth l’appelait. Les enfants avaient huit ans. Les triplés avait passé la journée chez eux, à jouer ensemble, leurs parents s’occupant d’eux. Et puis ils s’étaient absentés pour faire quelques courses. Avaient oublié le feu sous la théière. Stupide erreur, mais qui faillit coûter la vie aux enfants. Arrogante et tête brûlée sur le coup, Nephtys s’était précipitée dans la maison en sentant l’odeur de la fumée et en voyant les flammes lécher les murs. Mais il était déjà trop tard, les flammes dévoraient tout. Tout. Une énorme poutre s’effondra derrière elle, lui bloquant le passage. Elle était coincée. Elle n’avait même pas crié, la main plaquée sur la bouche, les yeux mi-clos, irrités par la fumée. Ses deux frères étaient restés dehors. Ils avaient bien fait. Elle allait mourir, ici et maintenant. Tétanisée, elle n’osait rien faire, les larmes coulaient sur ses joues, mais étaient immédiatement évaporées par la chaleur qui se faisait insoutenable. Ca sentait le roussi pour l’égyptienne... Elle s’écroula au sol, petite chose innocente, terrifiée par les flammes, à bout de forces. Et soudain, alors qu’elle allait s’évanouir pour tomber dans une inconscience dont elle ne ressortirait jamais, une imposante silhouette traversa les flammes et la souleva délicatement... L’odeur d’un père.

Fin Flash Back

Depuis ce jour elle avait peur des flammes. Pire encore, même. Elle en avait la pire des phobies. Et là, devant elle, tout recommençait. Elle allait être bloquée, avec Albus, et mourir. Contre lui, ce n’était peut-être pas la pire des morts, mais n’empêche qu’elle allait mourir. Ici et maintenant. Voilà à quoi lui faisait penser la peur. La Mort. Les larmes coulaient inconsciemment le long de ses joues. Elle tremblait comme une feuille, sentant les forces la quitter petit à petit. Elle sentait à peine la présence d’Albus derrière elle. S’il lui parlait, elle ne l’entendait pas. Au secours... Sauvez-moi... Son regard brillant et larmoyant appelait à l’aide avec la souffrance du déjà-vu... Un craquement effroyable retentit, tandis que le toit juste au-dessus de sa tête s’effondrait. Elle sentit qu’on la tirait en arrière. Et fermant les yeux pour laisser échapper quelques larmes, elle se laissa tomber dans les bras d’Albus. Son sauveur, pour le coup. Pas la force de crier, ni de se débattre, comme elle l’aurait fait en temps normal. Elle se recroquevilla sur elle-même, petite boule de tremblements incroyables et de larmes. Les sanglots agitaient encore plus sa poitrine. Par pitié sors-la de là...

Invité

Tout se déroulait sans que Miranda ne puisse réellement s'interposer. Et puis, l'aurait-elle fait? Son caractère était de ne pas gêner, de rester en dehors des conflits. Si deux de ses meilleurs amis s'étaient battus, peut-être serait-elle intervenue, mais elle aurait alors sans nul doute usé de son cynisme et de son sarcasme plus que de ses poings. Elle n'était pas vraiment du genre à frapper, bien au contraire. Elle perdait si rarement son sang-froid que même si on la cognait, elle ne répliquait pas. Peu étaient ceux qui osaient la toucher d'ailleurs, redoutant trop ses paroles acérées pouvant faire plonger un ego en quelques secondes, ou bien encore parce que ses ennemis craignaient Roxanne, Scorpius, Aleera... Ses meilleurs amis, les gens qui étaient prêts à se battre pour elle dans la plupart des circonstances. Enfin, n'oublions pas non plus qu'ils étaient des Serpentards, de braves petits dressés pour la fuite au combat plus qu'autre chose. Ou du moins pour la bataille vile et trompeuse, les coups fourrés. Ils l'auraient peut-être défendue pour ensuite l'arracher de ses ennuis et partir. Sans plus. Pourtant, elle ne s'en trouvait absolument pas offensée, bien au contraire. Elle aimait ses amis comme ils étaient, et nul besoin de se battre pour lui prouver qu'on l'aimait bien. Andy était une fille plutôt terre à terre et posée, et la seule droite qu'elle avait jamais foutue était à un garçon qui, pour se moquer d'elle, l'avait tout d'abord insultée, avant de lui foutre une claque. Elle avait répliqué avec calme, jusqu'au moment où il avait déchiré le livre qu'elle lisait pour asperger les pages d'eau. Là, elle s'était très légèrement énervée, la colère sadique et légendaire des Macnair, et elle lui avait collé le pain du siècle, avant de repartir, la tête haute, lui crachant son venin en lui disant qu'il avait intérêt à lui retrouver exactement le même exemplaire avant deux jours ou il entendrait parler d'elle. Miranda dans toute sa splendeur. Cependant, elle n'avait que l'expérience d'un seul coup, et bien que ces choses soient innés dans sa lignée, elle devait avouer que si on la foutait entre Derek et Thomas à ce moment précis, entre la brute épaisse qui rentrait dans le lard de tout le monde en permanence et le petit serpent qui avait pris des cours d'arts martiaux auprès de l'adorable et inoffensive Nephtys Van Halen... Et bien elle n'aurait pas pu faire grand chose à vrai dire. Et elle comprenait que personne n'intervienne. Pourtant, lorsque les choses se gâtèrent et que Derek trébucha de manière étrange avant de se vautrer sur les torches, la jeune fille fronça ses beaux sourcils qu'elle avait pris soin de teindre en blanc. Les flambeaux firent dominos, et ce fut là qu'elle comprit son mauvais pressentiment de la soirée. Au feu.

Elle n'avait absolument pas peur des flammes, mais savait bien que les choses pouvaient tout de même très mal tourner. D'ailleurs, l'incendie ne se fit pas prier pour prendre. Il fallait dire qu'avec tout ce qui était tombé à cause de ce crétin de Gryffondor, il n'y avait rien d'étonnant. La panique générale saisit la foule. Miranda, campée sur ses positions, ne savait que faire, et réfléchissait à toute vitesse. Les cris retentissaient dans ses oreilles, lui embrumant l'esprit et les pensées, l'incitant à paniquer. Mais elle ne perdait jamais son sang froid, même dans de pareilles situations. Jamais. C'était la grande vertu de Miranda Narcissa Macnair, qui pouvait cependant s'avérer plus qu'agaçante dans certaines situations. Mais là, c'était un bonus incomparable.

La jeune fille sentit soudain qu'on la tirait en arrière. Elle reconnut la grande cape rouge de Roxanne. Oui, ça n'allait pas être Lucy Robinson, hein. Elle était bien trop occupée à se dégager des flammes. La vipère eut finalement beaucoup de chance que son amie soit là. Celle-ci les tira à l'abri, elle et Scorpius. Miranda soupira, soulagée, les mains sur ses cuisses, avant de se relever. Elle ne sourit pas. Pourquoi sourirait-elle? Parce qu'on venait de la sauver?

« Merci. »

Elle jeta un regard très reconnaissant à Roxanne. Mais avant qu'elle n'ait pu dire quoique ce soit d'autre, la foule se précipitant vers la sortie la sépara de ses amis. Tornade se laissa entrainer par la foule, pas très à l'aise, mais au moins elle s'en sortirait. Elle ne sait même pas comment elle fit pour récupérer sa baguette à l'entrée et retourner au château sans encombres. Elle avait perdu Lee de vue et espérait que tout allait bien se passer pour elle. Elle avait peur pour son amie, mais savait très bien que sa chère grande sœur Svetlana, la ministre de la magie, ne lui laisserait pas quoique ce soit lui arriver. En retournant au château, elle ne prêta pas attention aux blablas des gens. Elle n'avait rien eu, les Aurors l'avaient examinés pour s'assurer qu'elle était vraiment saine et sauve, avant de s'occuper de véritables blessés. Elle était plongée dans ses pensées. Et pensait à ses amis.

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