So What's New ? [Pv: Ted Lupin]

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So What's New ? [Pv: Ted Lupin] ACooperEmbargo

I'm so happy to see you here, I must to speak to you So What's New ? [Pv: Ted Lupin] Cintia_Dicker_027

Molly ne pouvait empêcher l'angoisse de lui étreindre le ventre. Cette même peur qui lui donnait une horrible impression que le temps lui filait entre les doigts. La raison de toute cette agitation intérieure ? La Grande Inquisitrice désirait la voir, au bien sûr cela n'aurait pas dû la perturbée autant la petite Molly mais les derniers évènements pouvaient parfaitement suffire pour que la tension nerveuse de la préfète en chef sois au niveau maximal. La manifestation et les protestations de plus en plus féroces dans l'école ne pouvaient plus continuer sans qu'un dénouement se forme, tragique ou heureux. Bien sûr l'intervention de la toute nouvelle Ministre de la Magie avait permis un semblant de retour au calme mais les règlements stricts étaient encore trop présent au goût des élèves. D'ailleurs l'uniforme que Molly arborait commençait sérieusement à lui taper sur les nerfs. Qu'elle désolation pour elle de ne pas pouvoir montrer ses nouveaux vêtements d'hiver achetés ou reçus en cadeau durant les vacances de Noël. L'après-midi venait seulement de s'installer dans le château et des troupes d'élèves de groupes hétéroclites parcouraient les couloirs pour rentrer en cours ou à leur salle commune ou encore juste pour flâner en maudissant la Grande Inquisitrice. Pourtant ce qui agitait Molly s'était sa "participation" à ces évènements et notamment à la manifestation, celle-là même qui avait faillit finir tragiquement. Au non la préfète en chef ne pouvait pas se permettre de défiler pour exprimer sa révolte mais elle avait laissé faire et malgré que les seuls témoins de cet acte soient des "gens de confiance" la demoiselle ne pouvait réfréné les peurs qui lui sautaient à la gorge.

Avec une tranquillité de façade elle monta au bureau d'Ombrage et se retint de grimacer en pénétrant dans l'horrible pièce rose digne d'une vieille fille. Les chats dessinés sur des assiettes de porcelaine et accrochés au mur auraient pu être adorable s'ils n'avaient pas fait partit de cet environnement mièvre à vomir. L'air empestait un parfum trop fort et trop raffiné pour être moderne. Essayant de ne pas tousser en respirant Molly fit face à une petite femme à la tête de grenouille qui posa sur elle des yeux doux avec un petit sourire maternel. La jeune femme s'était attendue à tout sauf à ce que la Grande Inquisitrice lui communiqua. En tant que préfète en chef elle devait être l'une des premières informées. Cette méprisable petite silhouette assise confortablement dans un vieux fauteuil lui aussi rose lui indiqua que les préfets devaient redoubler de férocité et de rigueur dans l'application des règles de Poudlard. Non, elle ne l'accusa de rien et cela tira un petit soupir de soulagement dissimulée de la rouquine. Ainsi lui expliqua t-elle les préfets ne devaient en aucun cas hésiter à envoyer des élèves dans son bureau peu importe le délit commis. Cachant au mieux sa stupeur et sa révulsion Molly ne fit que hocher simplement la tête en bon élément docile. Comme elle se sentait honteuse de ne pas hurler à la tête de cette cinglée qu'elle ne méritait même pas de croupir dans la boue pour son manque d'humanité et de considération. Libérée de son angoisse mais la gorge nouée par l'horreur la demoiselle sortit du bureau qui était presque devenu une salle de torture célèbre au château. Personne n'ignorait les tortures que cette bonne femme faisait subir aux étudiants. Combien de fois Molly avait-elle dû raccompagner un pauvre élève à sa salle commune en essayant de le consoler car il était en pleurs et douloureusement affecté par l'écriture d'une punition avec son propre sang. Ce sadisme effrayait et révoltait la Serdaigle, elle se promit intérieurement de ne plus jamais envoyé un seul élève auprès d'un professeur pour y subir une retenue ou autre, Dolores pourrait y trouver un prétexte pour de nouveau assouvir sa cruauté avec toujours son petit sourire si déplacé.

Glissant un petit coup d'oeil à travers une fenêtre vers le parc un sourire s'étendit pour le première fois de la journée sur le visage de Molly. Une connaissance était étendu là, contre un ancien arbre et semblait profiter d'un tout petit moment de répit dans une journée chargée. Ivre de bonheur Molly traversa en courant et sans s'arrêter les étages et les mètres qui la séparait de Ted Lupin. Ce professeur aimé était vraiment un être extraordinaire. Outre ses capacités magiques naturelles il avait un caractère que Molly adorait. Les longs cheveux roux flottaient derrière elle en une cascade tout ondulée et ne s'arrêtèrent qu'en même temps que la demoiselle. Un peu essoufflée et haletante elle ne prie cependant aucun temps d'arrêt pour se reposer. Lui adressant un magnifique sourire elle se jeta dans ses bras et apprécia après cet instant d'horreurs dans le bureau d'Ombrage de retrouver un proche et son parfum rassurant. C'est vrai qu'il était canon le Teddy et Molly avait souvent regretté que Victoire lui ai mis le grappin dessus avant elle, pourtant à présent il ne restait qu'une profonde affection pour son parrain adoré. Ils n'étaient plus en cours ni même dans l'enceinte du château alors la demoiselle pouvait se permettre d'être un peu plus familière avec son "professeur". Se détachant enfin de lui elle se décida à lui dire bonjour.

■ Bonjour parrain ! Mais qu'est ce que tu fais dehors pendant ta pause, tu devrais pas plutôt roucouler avec Vicky ? Mais bon je suis heureuse de te voir enfin en dehors de tes cours j'ai tant de choses à te dire et je ne peux pas les inscrire dans mes lettres. Elles pourraient être.... détournées de leur destinataire.

Une petite boutade pour bien entamé la conversation. Et oui la rouquine n'était pas dénuée d'humour comme son paternel au contraire au contact de plusieurs de ses cousins elle avait après le sens de ce mot et savait utilisé l'ironie et les dérisions comme personne. Elle eut un petit rire en évoquant la relation que Ted entretenait avec Vicky, le surnom que Molly donnait à Victoire. Elle était heureuse que ces deux là aient trouvé l'amour. La suite de ses paroles furent cependant beaucoup moins festive et abaissant le ton elle lui dévoila un sous-entendu à peine caché. Et oui personne n'ignorait que la Grande Inquisitrice détournait parfois les lettres. Comment ? Et bien on se pose souvent des questions lorsque sa lettre a déjà été ouverte et que l'on est pas le seul ! Baissant les yeux la tristesse, l'angoisse et la peur retrouvèrent de nouveau la place en son être. Comment leur échapper d'ailleurs sachant l'obligation et les responsabilités qui pesaient sur elle. Bien sûr elle les avait recherchée ces responsabilité et aimait faire respecter l'ordre mais là s'était tout simplement au-dessus de ses forces. Attendant tranquillement la réponse de son interlocuteur elle était heureuse d'avoir trouver une personne avec qui elle pourrait en parler sans honte ni crainte car après tout Ted était toujours là lorsqu'elle avait besoin de lui et il était toujours de son côté. Pratique vous pouvez pas savoir !

« Coucou ma petite Molly ! Et bien écoute, je n’ai pas trouvé Victoire ! C’est fou ca hein ? Alors du coup je suis venu seul ici profiter des beaux jours qui arrivent. Trop de neige tue la neige je te dis ! »

« Je comprends. On n’est même plus libre d’écrire ce que l’on veut maintenant… Tu as eu raison de ne pas m’envoyer de lettre avec des informations plus ou moins importantes à l’intérieur. »

« Alors, qu’avais-tu donc de si important à me raconter ?! »

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Le choc ne fut pas douloureux bien qu'à travers la fine chemise la demoiselle ne pouvait ignorer les séduisants abdominaux de son "protecteur". Un fois enfin séparé de lui elle poussa un petit soupir de satisfaction. La présence d'un être si cher à ses yeux ne pouvait que réconforter son cœur et lui rendre un sursaut d'énergie. Malgré le poids sur ses épaules Molly ne pouvait que sourire devant Ted. Un véritable homme enfant cet homme si canon, et cela déclenchait souvent l'hilarité de Molly et Vicky. Elles se moquaient souvent gentiment et amoureusement de lui. Et lui, ça lui faisait toujours autant plaisir d'être au centre de l'attention. Des souvenirs des merveilleux moments qu'elle avait passé chez lui défilèrent dans la tête de la demoiselle et elle songea que cela faisait depuis l'exclusion du professeur qu'il n'avait pas eu l'occasion de discuter, chose que Molly était bien décidée à rattraper le jour même. La réponse de Ted lui tira un petit air faussement triste. Victoire ne devait pas se trouver très loin et si l'inquiétude perça un peu dans l'esprit de la jeune fille elle se rassura vite en se disant que sa cousine était capable d'affronter n'importe quoi et n'importe qui. Un petit rire sortit des lèvres de la rouquine et elle hocha la tête à la remarque judicieuse de Ted. Et oui l'hiver était enfin fini et pour la première fois les rayons du soleil se faisaient plus fort et insistant que la fraîcheur de début de printemps. Molly avait un peu en horreur le froid qui lui provoquait des frissons et des rhumes inévitables. Ce fut donc tout naturellement qu'elle montra la façon dont elle était habillée et lui répondit avec le sourire.

■ Je pense qu'elle t'évite mon cher ! Il faut dire que tu ne rajeunis pas la pauvre. Oui enfin on peut se promener sans ressembler à des bonhomme de neige ! J'en avais soupé des batailles de neige et de faire attention à ne pas glisser dans les escaliers, ce que je n'ai pas toujours réussi à éviter d'ailleurs. Regarde ! J'ai enfin pu sortir autre chose qu'un pull.

La boutade lui vaudrait peut-être une séance de chatouilles punition mais Molly aimait trop le taquiner pour s'en priver. Un petit bleu était encore présent sur le poignet droit de la jeune fille, résultat d'une périlleuse escapade à la volière. Les marches qui conduisait à la tour des hiboux étaient toujours couvertes de givres lors de la saison froide et Molly dans sa maladresse occasionnelle ne ratait jamais une jolie chute qui la faisait rager. Ayant coupé la parole à Ted elle écoute la suite de son discours qui réagissait à la remarque à peine voilée du courrier surveillé. Miss Weasley connaissait parfaitement l'avis de son "professeur" et de son parrain sur Dolores Ombrage et c'était aussi cela qui lui permettait de s'ouvrir à lui sur ses problèmes. Il ne l'appréciait vraiment pas comme la plupart des professeurs. A vrai dire ils étaient peut nombreux ceux qui étaient en parfait accord avec cette horrible bonne femme. Il ne devait pas partager les angoisses de la demoiselle mais il pourrait certainement comprendre, Ted comprenait toujours et Molly avait vraiment l'impression que parfois il se faufilait dans son esprit sans sa permission. Cette pensée avait quelque chose de comique mais Molly l'a garda pour elle puisque à présent la conversation légère avait prit un chemin un peu plus sérieux. Acquiesçant face à la réponse de Ted sur la bonne action qu'elle avait eu de ne pas envoyé de courrier trop compromettant la demoiselle savait parfaitement que le professeur en aurait fait pareil. Le jeune homme lui proposa alors de raconter son secret et avant de pénétrer sur un chemin douloureux Molly désirait avait partagé les petits moments de joie de son quotidien.

Proposant d'un geste à Mr Lupin de reprendre sa place sous le grand arbre elle se place à ses côtés. Un petit sourire léger réapparut sur son visage et Molly prit soudain un air de conspiratrice. Dans ses yeux brillaient la lumière d'un savoir croustillant qu'elle allait bientôt dévoilé. En effet la nouvelle n'était peut-être pas encore connue du professeur et en ce qui la concernait Molly ne l'avait apprise que très très récemment. Ouh la cachotière cette Lucy ! Mais Molly ne tarderait pas à en faire de même. Jubilant à l'idée de surprendre son parrain la demoiselle s'approcha de lui et lui confia son secret avec une petit point d'excitation dans la voie.

■ Tout d'abord tiens toi bien. Cette petite conspiratrice ne me l'a dit que très récemment et je suis toute surprise de t'annoncer que ma petite Lucy s'est mise en couple. Et oui je dois dire que j'ai pris un coup de vieux tu ne peux pas savoir ! Je suis heureuse pour elle mais je lui en veux de ne pas être venue tout de suite m'annoncer la nouvelle. Tu te rend compte ma petite sœur est enfin devenue une grand. Ah ! Et Sunny n'a toujours pas compris que je ne pouvais pas le laisser à son bon plaisir vagabonder dans le château ! Non mais c'est pas croyable il miaule tout le temps en quémandant de sortir et le seul moyen de le calmer c'est de faire en sorte qu'il m'accompagne dans mes rondes de préfet. Heureusement que je suis la préfète en chef.

La joie était un peu revenue dans la voix de la demoiselle qui s'exprimait avec rapidité. Malheureusement évoquer les préfets la ramena à son problème et à sa récente visite à la Grande Inquisitrice. Faisant la moue pour exprimer son mécontentement de devoir se faire accompagner par sa mignonne boule de poils durant ses rondes Molly perdit un peu d'énergie. Sachant qu'elle devait absolument révélé ce qu'elle venait de vivre à son parrain elle attendit cependant qu'il réponde. Lorsque cela fut fait elle remit en place une mèche de ses cheveux et prit un air grave, triste et angoissé que peu de personnes lui connaissaient. En effet c'était là un des vraies visages de Molly et elle ne le montrait qu'à ses proches, le reste du temps elle se cachait dans un masque de sérieux et d'assiduité lorsqu'elle avait des problèmes. Mais cette fois pas question de faire comme ci de rien n'était et surtout pas devant Ted. Plantant ses iris bleu-gris dans les siens elle eut du mal à commencer sa phrase. Au fur et à mesure sa voix se cassa puis repris. Une larme coula même à la fin de son explication.

■ Pourtant tu te doute bien que ce n'est pas à cause de cela que je n'ai pas pu t'écrire. Mon angoisse et on inquiétude viennent d'autre chose. J'ai été convoquée aujourd'hui, par la Grande Inquisitrice.... Elle... Elle m'a demandé de durcir les mesures de respects du règlement et elle veut absolument que maintenant tout les préfets lorsqu'ils assistent à une infraction conduisent les élèves responsables à son bureau... Mais... Tu sais ce qui s'y passe.... Tu sais que c'est de la torture qu'elle pratique... Je ne souhaiterais pas cela à ma pire ennemie... C'est barbare et... Cruel. Je ne sais pas trop quoi faire...

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