La volonté du mal ruine souvent le mal.

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[ C'est super court, mais c'est pour lancer le truc. ]

Tout se passait pour le mieux. Ceux qui avaient oublié son nom le murmuraient à présent avec terreur, ses fidèles mangemorts exécutaient ses ordres à la lettre … Il était bien servi, bien entouré. On l’avait ramené à la vie, il comptait bien en profiter. Refaire des horcruxes … Mais comment ? Il devrait encore tuer. Oh, ça, ce n’était pas un réel problème. Mais séparer de nouveau son âme en sept serait très compliqué, elle risquait d’imploser et il le savait. Lui, le sorcier le plus puissant du monde, risquer de rester à un état de légume ? Certes non … mais les choses avançaient très bien. Lentement, mais sûrement. Il avait investi le ministère en mettant des pions aux postes importants, comme la sulfureuse ministre de la magie. Il avait investi la presse avec la jolie Lena. Il avait investi Poudlard avec l’inquisitrice, puis avec Irina quand Ombrage s’était révélée incompétente. Somme toute, les russes pouvaient se montrer très utiles, et bien plus talentueux que les anglais. Potter étant toujours en vie, il avait même pu récupérer la baguette de sureau. L’ère de terreur et de puissance recommençait à son rythme, s’étendant sur plusieurs années. Mais on le craindrait à nouveau. Son seul regret était la mort de Nagini … Au final, le Lord aimait bien ce serpent. Tant pis. Puis placer un horcruxe dans un serpent s’était avéré aussi hasardeux que dangereux. La prochaine fois, il choisirait des lieux impossibles d’accès pour protéger ses fragments d’âmes … Une telle négligence, comme la dernière fois, ne se reproduirait plus jamais. Il se montrait plus prudent, y allait petit bout par petit bout, et avait réussi à envahir toutes les structures importantes de la communauté magique anglaise. Oui, bon, l’Ordre du Phénix se battait encore et toujours contre lui, et pire encore, recrutait à Poudlard.

En parlant de recrutement. La dernière fois qu’il avait vu la ministre de la magie, le Lord lui avait ordonné de former, par n’importe quel moyen, un groupe d’apprentis mangemorts à Poudlard. Il savait qu’elle avait fait parvenir cette mission à Irina, en poste comme professeure de déviances magiques, encore une chose de son invention. Apprendre la magie noire au lieu d’apprendre à se défendre contre les forces du mal, n’est-ce pas brillant pour embrigader les jeunes générations ? A cause de l’incompétence de la directrice de Poudlard, non, ça n’avait pas marché. Diviser pour mieux régner, il avait dit, et cette abrutie avait réussi à unir toutes les maisons contre le pouvoir du ministère. Nommer Irina à sa place, comme représentante du ministère, n’était pas une idée de lui, mais de la ministre. Bizarrement, il avait confiance en sa main noire, il savait qu’elle agissait au mieux pour leurs intérêts. D’ailleurs, le Lord comptait bien la charger de recruter encore plus de futurs mangemorts par le biais de sa sœur Aleera. Très intéressante, cette petite. Elle pourrait faire de grandes choses, si elle s’en donnait les moyens. En parlant de moyens, il devait rassembler les troupes. Relevant sa manche, il appuya sur sa marque des ténèbres, appelant à lui ses fidèles mangemorts. Ce qu’il comptait faire ? Voir où en étaient les préparatifs des apprentis mangemorts à Poudlard, qui avait rejoint ce groupe, et surtout, comment faire pour diviser les élèves, puisque cette incapable d’Ombrage les avait unis … Un à un, les mangemorts pénétrèrent dans le manoir Malefoy et s’inclinèrent devant lui. Faisant un grand signe pour que tout le monde d’asseye, il s’assit en bout de table. D’abord, il fallait que tout le monde vienne …

« Aneth ! »

Pouf. Transplanage immédiat de l’elfe de maison, qui s’inclina bien bas devant sa puissante et estimée patronne, la ministre de la magie en personne.

« Maîtresse ? »
« Je pars travailler. Tarif habituel, d’accord ? Si tu reçois une lettre de ma sœur ou d’Irina, transplane à mon bureau pour me l’apporter. Ou laisse-là à ma secrétaire si je n’y suis pas. »
« Bien, maîtresse. »
« La lessive est faite ? Depuis qu’Aleera s’est entichée de Thomas, les River veulent m’inviter. J’y vais ce soir, seul créneau horaire libre. »
« Elle sera faite, maîtresse, vos affaires seront prêtes. »
« Il est possible que James passe dans la journée pour déposer la toile qu’il a peinte quand j’étais chez lui. Son argent est dans l’enveloppe bleue cachetée, sur la table basse. »
« Bien, maîtresse. »
« C’est tout. Si j’ai d’autres instructions, je te recontacterai. »

Le serviteur aux yeux indigo s’inclina bien bas devant elle, et elle transplana pour atterrir dans la pièce de transplanage du ministère de la magie. Arrangeant rapidement ses vêtements, elle fit craquer ses doigts et quitta la pièce sans prendre garde aux regards qu’on lui lançait. Effet demi-vélane certainement. Laissant ses cheveux blonds voleter dans son dos, elle atteignit rapidement les ascenseurs, et descendit jusqu’aux salles d’audiences, puisqu’elle devait assister à une audience disciplinaire. Quel ennui. Mais elle était obligée, pour montrer qu’elle prenait à cœur la protection des citoyens anglais. Assise sur sa chaise, elle regarda pendant tout le procès l’accusé gémir et pleurer qu’il était innocent. Crétin, sans blague. Ah, si elle pouvait recevoir une lettre d’Aleera … Elle assista ainsi à trois audiences, et finit par quitter les lieux, prise par des affaires plus urgentes. Interview, séance photo, et enfin elle pourrait s’occuper des dossiers. Ce serait tout simplement génial si Lena était la journaliste qui devait l’interviewer ! Mais non, c’était un petit blanc-bec qui la dévora du regard avec adoration et fascination, ce qui ne plut pas du tout à la jolie blonde. Bon, ne pas oublier de préciser à Lena de virer cet amateur de son service journalistique. Expédiant rapidement interviews et photographies, elle monta enfin jusqu’à son bureau, excédée de devoir jouer la gentille sorcière qui se préoccupe des autres. En pénétrant dans le bureau attenant à son propre bureau, où deux secrétaires travaillaient, elle poussa un petit soupir de fatigue, et se dirigea vers sa secrétaire en chef, ignorant la petite brune – l’apprentie quoi – qui se levait d’un coup sec.

« Ai-je reçu du courrier, Elena ? »
« Non, mademoiselle la ministre. »
« Mon elfe de maison n’est pas passé ? »
« Non, mademoiselle la ministre. »
« Bien. Si j’ai du courrier, posez-les sur mon bureau. Si Aneth passe, apportez-moi les lettres en priorité, où que je sois, quoi que je fasse. »
« Bien, mademoiselle la ministre. »

Quelle brave petite cette Elena. Hochant la tête, Svetlana alla s’enfermer dans son bureau, refermant la porte derrière elle, et s’assit à sa chaise. Prenant sa tête entre ses mains, elle s’octroya un petit temps de pause et lâcha un grand soupir pragmatique. Au travail. Tirant à elle le dossier Poudlard, elle sortit un paquet de feuilles qu’elle examina. Dessus s’affichait les noms de ceux qui se faisaient remarquer à Poudlard … Et, par bonheur, celui de ses sœurs ou de son frère n’apparaissaient pas. Depuis la beuglante salée qu’elle lui avait envoyée, le nom de Mikhaïl n’apparaissait plus sur les listes de dissidents. Très bien, il avait compris où était son intérêt, bien qu’il ne lui ait toujours pas répondu. Il devait certainement avoir demandé à Tania de répondre pour eux deux, pour ne pas l’insulter par courrier. Il devait se douter que s’il le faisait, elle transplanerait immédiatement à Poudlard pour lui coller une mémorable raclée. Son frère était prudent. Rebelle, mais prudent. Il valait mieux pour lui. D’ailleurs, elle l’avait poussé à s’inscrire chez les Basilics … Le fait qu’Irina ne l’ait pas contactée suffisait à lui faire comprendre que Mikhaïl lui avait sagement obéi, ainsi que Tania, certainement. Commençant à farfouiller dans les feuilles, elle n’en trouva aucune avec les noms de ceux appartenant aux Basilics. Dommage, elle aurait bien aimé voir qui en faisait parti … Elle demanderait à Irina la prochaine fois qu’elle la verrait. Car elle savait que sa camarade russe avait créé ce groupe sans tarder, puisque l’ordre venait d’en haut. Personne n’était assez fou pour contester un ordre du Seigneur des Ténèbres. Irina étant ses yeux à Poudlard, elle l’avait chargée de créer ce groupe d’apprentis mangemorts, comme le lui avait ordonné le Seigneur des Ténèbres. Machinalement, elle passa une main sur son tatouage de mangemorte, qui s’étirait sur son bras juste sous sa robe de sorcière haute couture. Le Maître n’allait pas tarder à les contacter pour savoir comment se déroulaient les opérations à Poudlard. Svetlana le savait, ce n’était plus qu’une question de minutes, d’heures, de jours. A cette réunion, elle croiserait son père, le regarderait avec mépris, et l’ignorerait. Elle irait s’asseoir à la droite du Lord, place de sa Main Noire, qu’occupait autrefois la non moins célèbre Bellatrix Lestrange. Bon, pas de nouvelles dans le dossier Poudlard. Les noms qui s’affichaient sur la liste des punis étaient des noms de personnes qui, selon la ministre, appartenaient à un groupe adverse. Ces crétins de l’ordre du phénix avaient du eux aussi créer un groupe secret, qu’ils avaient du appeler l’Armée de Dumbledore vu qu’ils manquaient singulièrement d’originalité. A la tête du groupe, certainement Lupin et Londubat. Toute la tripotée Weasley/Potter dans ce groupe. Toute, sauf Roxanne … Quelle petite Weasley prometteuse. Svetlana n’avait jamais croisé une jeune demoiselle aussi sûre de ses convictions, prête à prouver qu’elle ne pensait pas comme sa famille. Bon, passons au dossier sur les remous gobelins. Ils allaient encore leur réclamer une baguette magique ? Mais par tous les dieux de Russie, quelle horreur que ces créatures. Ils devraient s’estimer heureux, ces gobelins, qu’on leur permette la gestion du commerce. Mais aucune autre créature n’était plus douée pour le commerce que ces gobelins. Maintenant, une baguette … Et si elle refusait, révolution sanglante et cessation de toute activité commerciale ? Grmpf. Foutus gobelins. Travaillant jusqu’à très tard, personne ne vint la déranger, et elle finit par s’en aller après avoir signé un dossier officiel de la justice magique requérant son sceau. Et hop, transplanage à la maison.

« Aneth ? »

Bruits de pas de l’elfe de maison, qui pila et s’inclina devant la jolie blonde.

« Maîtresse. »
« Pas de courrier ? »
« Non, maîtresse. »
« Bien, je monte me préparer alors. »

Remontant les escaliers pour aller jusqu’à sa chambre, la ministre n’eut même pas le temps d’y pénétrer, car brusquement une violente douleur se fit sentir à son bras droit, lui arrachant une grimace. Enfin. Depuis le temps qu’elle attendait ça. Appelant son elfe de maison, elle ne fut pas surprise de le voir débarquer presque en glissant.

« Aneth, je ressors, maintenant. Le dîner chez les River est annulé. Je ne sais pas à quelle heure je rentre, mais je risque d’avoir faim. »
« Le dîner sera prêt, maîtresse. »

Fermant les yeux, la ministre de la magie jugula la douleur, et laissa la marque des ténèbres la faire transplaner à l’entrée du manoir Malefoy, où un domestique en livrée noire l’attendait. Toujours aussi accueillant ce manoir. Traversant parc, hall et couloirs, elle finit par atteindre le lieu secret où se tiendrait la réunion avec le Lord, puisque c’était lui qui les avait appelés. Entrant dans la pièce froide et lugubre, elle fit une révérence respectueuse à l’encontre de l’homme qui se tenait face à elle.

« Maître. »

A son signe sans paroles, elle se releva, et alla s’asseoir à la chaise qu’il lui indiquait. La chaise à la droite du Lord … Waw. S’asseyant, elle posa ses mains à plat sur la table, la baguette juste dessous. Elle était la première, les autres n’allaient pas tarder.

Invité

A censuré… Hum, dois-je censurer ca aussi ? Bof, je n’aime pas son style, on censure. Pourquoi cet idiot à choisit cette lettre ? Elle était niaise… Elle pourrait être belle, romantique, elle avait tout les éléments pour. Une femme trompée par con mari, alors qu’elle avait elle-même un amant. Cependant là cela dégoulinait d’un amour qui était écœurant. En plus cette fille était une sang de bourbe, cela se voyait à mille pieds à la ronde. Fronçant du nez je pris mon feutre rouge – et le premier qui ose me dire que c’est moldu aura affaire à moi ! C’est sorcier puisqu’il est magique ! – faisant une grande croix sur la lettre. La réponse quant à elle était tout ce qu’il y a de plus pitoyable. Il faut savoir pardonner, vivre avec l’amour de sa vie, et patati et patata. Par les caleçons de Belzebuths ! Pourquoi avais-je une bande d’incapable pareil sous mes ordres ? Allez hop ratures dessus avec mon beau feutre rouge magique. Après un petit sourire satisfait je la jetât avec les autres qui était bonnes pour le rebus. Voulant en saisir une autre, je ne vis que le vide. Ne me dites pas que… Et bien si. Si, pas une seule lettre n’était pas valable ! Pas un seul article politiquement correct. Café. Il lui fallait du café pour se détendre sinon elle allait avada kedavriser toute cette bande d’imbécile.

Lena – « LE STAGIERE ! VOUS ETES OU ?! »

Je ne criais pas souvent, même jamais, mais là je n’avais pas eut mon café de 5 heure, j’avais eut le droit à des bouses de dragons que même des sang de bourbes auraient pu mieux écrire et puis… j’étais de mauvaise humeur tout simplement. Je sais. Il faut que je vire quelqu’un, cela fait bien trop longtemps que je n’ai pas viré quelqu’un. Non, ce n’est pas ça. Il y a quelque chose d’autre. Me mordant la lèvre inférieure, je poussai un léger soupir. Il fallait que me calme. Ce n’était pas digne d’une Kitaëv de s’énerver. C’est à cause de tous ces anglais, de tout ces sangs de bourbes, aucune classe, aucune dignité, toujours prêt à se laisser à leur passion. Voilà qui déteignent sur moi ! Seigneur, apportez moi la force de tenir jusqu’au jour où je pourrais exterminer cette petite vermine. En attendant je n’ai qu’à, je ne sais pas moi, virer cet imbécile qui s’occupe des lettres. Mais qui mettre à sa place ?

Trois petits coups discrets furent frappés contre la porte de mon bureau. Je fronçais les sourcils, c’était probablement le stagiaire. Car entre eux ceux qui pensaient être à mon rang et se permettaient tout et ceux qui oubliaient tous car ils possédaient une mémoire de véracrasse, personne ne frappait à ma porte. On rentrait dans mon bureau comme dans un moulin. Hum, peut être devrais-je vraiment mettre cet écriteau « entrez sans frappez et vous recevrez un doloris. » Je l’avais mis pendant un temps, j’avais eut la paix, plus personne n’osez venir ! Mais on m’a demandée de le retirer. Ils n’ont absolument pas le sens de l’humour ici. Peut être que le stagiaire en a.

« Lena – Entrez !
Le stagiaire – Vous vouliez quelque chose Mademoiselle Kitaëv ?
Lena – Oui, apportez moi un café je vous pris.
Le stagiaire – Oui mademoiselle. »

Et sur ses mots il repartit, un léger sourire fleurit sur mes lèvres. J’aimais bien ce petit, particulièrement polis, il avait contrairement à ses prédécesseurs jamais fait l’erreur de m’appeler madame. En plus il était rapide pour m’apporter mon café ! Le posant doucement sur ma table je remarquai avec satisfaction que ce petit était parfait ! Lui faisant signe de rester ici. Je pris une gorgé du liquide brulant. Evitant avec peine un petit soupir de satisfaction. J’avais ce petit côté masochiste d’apprécier de boire mon café bien brulant. Reposant la tasse sur la table, je croisais mes mains, indiquant qu’il était temps de passer aux choses sérieuses.

« Lena – Etes-vous sang pur ?
Le stagiaire – Oui mademoiselle. »

Première question que je posais lors de tout bon entretient. Cela pouvait paraitre étrange mais je ne pouvais pas me permettre d’engagé n’importe qui ! Imaginer que ce soit en faite une de ces souillures de sang de bourbe ? Je me retrouverai alors déshonorai à jamais !

« Lena - Bien, très bien, quelle famille ?
Le stagiaire - Johnson mademoiselle.
Lena - Johnson ? Oui, je vois. Seriez-vous intéresser par un travail ici ?
Le stagiaire - Un travail ? »

Alors que je m’apprêtais à faire mon offre à ce garçon qui me semblait tout à fait correct, après tout d’après les on dit les Johnson étaient de bons sang purs, je ressentis une vive douleur. Toutefois cette dernière n’était pas dû au café brulant bu il y a peu, mais à la marque.

« Lena - Et bien monsieur Johnson, je vous propose un entretien. Demain 8 heure dans mon bureau. Une minute de retard et vous vous considérez comme renvoyez. »

Il balbutia des remerciements, un au revoir et partit sans ne rien demandez. Puis sans attendre elle se laissa transplaner à l’entrée du manoir Malfoy. Le maître ne savait se faire attendre. Un serviteur attendait, Lena passa sa main dans les cheveux et adressa un sourire gracieux remplis de mépris à ce dernier. Malfoy avait toujours aimé étaler son luxe. Un défaut qu’elle trouvait de fort mauvais goût chez lui. Pourquoi s’embêtait avec l’espèce humaine lorsqu’on avait des elfes de maisons ? Ils étaient bien plus amusant à son goût. Enfin, ce n’était pas le moment de se plaindre et elle devait se contenter de suivre ce serviteur. Il était laid, comme tous les hommes d’ailleurs. Par contre le parc, le hall et les couloirs qu’ils traversaient étaient fort agréables. Il y avait cependant toujours ce désir de montrer le luxe. Tant et si bien que Lena commençait à se demander si la famille Malfoy n’était pas sur la paille en réalité et que leurs soit disant richesse n’était que des illusions. Au moins la pièce où se tenait la réunion était d’une classe qui contrastait avec le reste du manoir. Il n’était guère étonnant que le maître ait choisit cette pièce, lui au moins avait du goût.

« Lena – Maître. Svetlana. »

J’adressai un doux sourire en faisant une révérence des plus gracieuses et des plus parfaites. Elle ne pouvait qu’être parfaite, je m’étais entrainée mainte et mainte fois dans jeunesse. Le maitre me fit signe de se révéler et m’indiqua la chaise à coter de ma douce et tendre Svetlana. J’étais ravie d’être aux côtés de cette dernière, peut être qu’après la réunion je pourrai lui proposer de passer la soirée ensemble. S’excusant d’avoir dû lui envoyer quelqu’un à sa place pour l’interview. Mais on ne cessait de me dire de laisser une chance aux autres, et puis il fallait bien avouer que j’étais la seule capable de gérer vraiment la censure. La bande de véracrasse que j’avais ne savait rien faire. Mais je lui expliquerai tout cela à la fin de la soirée. Là je me contenterai de rester le dos bien droite, les deux mains posaient sur la table, restant assise et attentive sur cette chaise qui était d’un inconfort !

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On dit toujours en parlant du courrier, pas de nouvelles, bonne nouvelles. Tu parles. Quand on mettait cet adage face à la prison d'Azkaban, le résultat n'était pas franchement le même. Ne pas avoir de nouvelle d'un prisonnier pouvait signifier au choix, qu'il devenait complètement fou dans sa cellule, ou bien qu'il était en train de mourir. Super...
Chassant de son esprit l'image de Reid pris au piège par ses propres peurs, Selena ferma les yeux un court instant, inspirant profondémment. Le jugement avait condamné son fiancé à perpétuité, et interdiction de recevoir une quelonque visite. Halleluja en somme.
Jetant au feu les lettres qui n'en valaient pas la peine, comme les pubs sorcières proposant de trouver l'amour - comme si elle avait besoin de ça non mais vraiment -, les factures déjà payées, les relevés de son coffre à Gringotts, elle ne conservat que le plus important. Une lettre de Tulio de la Vega, made in Barcelone, et une de Roxanne. Avec un sourire, la jeune femme attrapa imméditement une plume pour lui répondre. Sa petite vipère adorée aux parents complètements à la ramasse. Si un jour cette gosse décidait de s'enfuir de chez elle, Selena la prendrait volontier sous son toit. Et puis, son appartement était tellement immense pour une seule personne... Même la chambre d'amis était décorée de façon à ce que Roxanne l'aprécie. En même temps, qui n'aime pas les lits deux places aux draps de satin couleur émeraude? Bref passons. Répondre à la lettre de la vipère prit une bonne heure tant la jeune héritière avait de choses à lui dire. Commençant à clore la lettre avec une phrase de fin elle ne put poser sa plume sur le parchemin neuf qu'une violente douleur au bras la fit sursauter. Relevant la manche de son kimono en soie, elle nota que la marque était plus que jamais visible. Enfin, elle était appellée par le Seigneur des ténèbres.

Se relevant avec souplesse, elle appella rapidement Diego qui apparût les bras chargés des lettres à jeter.

-Je dois partir pour une urgence? Si on me mande, je suis sortie, et tu ne sais pas quand je reviens.
-Bien Miss!
-Quand au lettres, je te laisse les ranger dans la commode.

Attrapant sa baguette, Selena dona trois coups secs vers sa commode pour échanger son déshabillé de soie contre un jean délavé, une paire de talons aiguilles et un haut lâche retombant sur ses frêles épaules. Ne prenant pas la peine de se maquiller, la jeune femme attrapa juste sa baguette qu'elle glissa dans sa manche, et appuya sur sa marque des ténèbres, arrivant pile devant le Manoir. Une suivante en noir lui intima de la suivre, ce que la jeune espagnole fit en silence. La dernière fois qu'elle était venue ici, c'était avec Reid en prime. Décidemment, ette journée était basée sur son pire cauchemard ou quoi ?

Inspirant lentement en rejoignant la salle de réunion, la jeune femme nota que seuls deux personnes étaient arrivées avant elle; Svetlana, et une certaine Lena. S'inlinant bien bas devant le Lord, elle murmura brèvement un salut respectueux de son acent hispanique, avant de prendre place sur une des chaises vides de la pièce. Déposant sa baguette juste à côté d'elle, la jeune femme s'assit délicatement, restant toujours aussi silencieuse, laissant son regard prédateur fixer les nouveaux arrivants qui entraient à leur tour.

Invité

James jeta un regard à la liasse de papier devant lui, clignant légèrement des yeux tout en secouant sa main endolorie. Par ce geste, il envoyant quelques gouttelettes d’encre qui perlaient au bout de sa plume sur les feuilles noircies par son écriture et sur son bureau, sans y prendre garde. Reposant l’élégante plume dans l’encrier, il se laissa aller contre le dossier de sa chaise tout en se tournant vers la fenêtre, regardant sans le voir le ciel grisâtre de Londres. Il n’en revenait pas. Son manoir était empli de toiles, son imagination était sans cesse renouvelée en matière de peinture et de dessin, même de photos, il passait son temps un crayon ou un pinceau à la main, et il n’avait pas connu en la matière de ‘trou d’inspiration’ depuis de longues années. Alors pourquoi ? Il se tourna à nouveau vers son bureau en bois sombre, occupé habituellement par tout un fatras de toiles et de pinceaux. Il avait tout enlevé pour les ranger, ou les poser à même le sol quand il n’avait pas envie de réfléchir à où laisser sa toile. Pour la première fois depuis bien longtemps, il n’y avait rien sur le bureau, sinon son encrier, sa plume et les feuilles. Sans même prendre la peine de se relire, il avait posé sa plume, et il se sentait maintenant étrangement reposé, tout en étant las. Comme un subtil mélange de bonheur euphorique et de tristesse nostalgique. Il se retourna vers son bureau, effleurant les feuilles du bout des doigts. Son regard passa à nouveau sur la pluie qui tombait dehors, puis sur ses murs – des réels toiles grandeur nature – et à nouveau sur le petit paquet de feuilles.

Depuis combien de temps n’avait-il pas écrit, déjà ?

Au loin, il entendit sonner les cloches, constatant qu’il était déjà quinze heures. Il avait fait savoir à Svetlana qu’il passerait dans l’après-midi pour lui déposer une toile qu’il avait commencée quelques semaines avant son accession au rang de ministre de la Magie. Avec un petit soupir, il se leva. Depuis que la belle était à la tête du ministère, il n’avait pas encore pu la voir pour recommencer une toile, et celle qu’il devait lui apporter séjournait chez lui depuis bien longtemps. Il regrettait le temps où elle venait chez lui et posait en silence, le laissant peindre sans bruit, tous deux appréciant l’harmonie de ce silence et de la lumière sur la peau de Svetlana. Il adorait la peindre. Il n’y avait aucune imperfection en elle. Même ses moues étaient gracieuses. Attrapant la toile qu’il avait posée au pied du bureau, emballée rapidement dans du papier kraft, plus pour la protéger durant le voyage que pour autre chose, il songea qu’il aurait peut-être la chance d’échanger quelques mots avec la jolie ministre lorsqu’il irait porter la toile chez elle. Descendant vers le salon, il chercha distraitement Léto des yeux, puis, ne la trouvant pas, ne jugea pas utile de la déranger et sortit sans l’appeler pour transplaner. Arrivant devant le manoir Bielova, il pressa la sonnette, offrant un léger sourire à l’elfe de maison, Aneth, lorsqu’il se présenta devant lui pour le faire entrer. Au grand dam du jeune homme, la maîtresse de maison n’était pas là, bien qu’elle ait préparé sa paie, et il laissa donc la toile à l’elfe, avant de faire demi-tour en cherchant que faire. Rentrant chez lui, il fit un peu de ménage avec Léto et discutait tranquillement avec l’elfe lorsqu’il ressentit une violente douleur sur son avant-bras. Ah oui ? Relevant la manche de sa chemise en fronçant les sourcils, il nota que la marque des Ténèbres était plus visible que jamais. Il échangea un regard entendu avec Léto, qui hocha la tête : elle n’en parlerait à personne et si quelqu’un voulait voir le peintre, il n’était pas là, elle ne savait pas quand il rentrerait. Parfait. Cette elfe était une petite perle. Se levant, il appuya sur la marque, et transplana. Arrivant devant le manoir Malfoy, il ne fut pas étonné de voir qu’un domestique l’attendait, et le guida jusqu’à la salle où attendait le Lord. Trois femmes étaient déjà présentes, dont Svetlana et la journaliste Kitaëv, dont il avait souvent entendu parler mais qu’il avait rarement vue. La troisième était une femme qu’il ne connaissait pas, et qui venait visiblement tout juste d’arriver, vu qu’elle s’inclinait en saluant, ce qu’il fit.

« Maître … »

Il se redressa lorsque le Lord lui en fit signe, puis vint s’asseoir à la place qu’on lui désignait, après avoir salué Svetlana et les deux autres femmes. Distraitement, le jeune homme se demanda qui serait les prochains à répondre à l’appel du Maître et à pousser la porte.

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La journée avait été longue, bien trop longue. Réveillée à 6 heures du matin par une sorte de chien galleux qui s’était révélé être Nims, mon chien, je n’avais plus pu fermer l’œil de la nuit-ou du matin, vous voyez ça comme vous voulez. Nims. Un magnifique Beagle. Qui bavait partout, au petit matin. Il devait croire que ça me faisait rire de le voir se secouer et de voir la bave éclabousser les alentours. Sans doute qu’il confondait mes cris de rage avec un rire. On m’avait bien dit de prendre un deuxième chat ou une deuxième chouette. Un rat, peut-être, tout sauf un chien. J’y peu rien son regard m’avait fait craquer dès la première seconde, je ai été trop sentimentale sur le coup. Ce matin, après avoir reçut une chaussure sur la truffe et s’être fait enfermé dans la buanderie de mon appart’, je crois que Nims a compris la différence entre un hurlement et un rire.

Et puis, l’enfer avait réellement commencé. Si, je vous jure que l’enfer ce n’est pas un beagle bavant qui vient vous réveiller aux aurores. L’enfer, c’est devoir poser pendant des heures pour un magasine que seul un dixième de la population lit (et encore, on le lit dans les toilettes quand le temps se fait trop long). Surtout qu’on pourrait croire qu’en trois ou quatre heures, on a le temps de faire un max de belles photos. Détrompez-vous, en trois ou quatre heures, il y a tout au plus une vingtaine de photos utilisables. Sinon c’est mal cadré, la lumière qui gêne, on ne voit pas bien le décor, tout de petits détails qui peuvent vous faire croire que vous n’avez pas affaire à des spécialistes. Et pourtant, si. Et puis, parfois, moi aussi, je foire. Regard vitreux, sourire de merde. De toute façon, je me trouve souvent encore plus moche sur les photos sélectionnées que sur les autres. On ne doit pas avoir les mêmes notions de sexy, les photographes et moi. Et puis, il y a la fatigue de rester debout à longueur de journée et la chaleur des projecteurs. N’oublions pas les heures passées au maquillage et à l’habillage. Et le temps que ça met pour masquer la Marque des Ténèbres… C’est ça, l’enfer. Ne croyez pas que j’aime me plaindre, je viens juste d’avoir une journée toute pourrite. Je veux juste un lit.

Je m’écroulai sur le lit, bienheureuse. Se reposer, dormir.

« Sapajou ?! »
« Mademoiselle ? »

Je me relevai et regardai mon elfe de maison avec un grand sourire. Son nom, Sapajou, lui allait à merveille. Le sapajou, un petit singe vif avec des yeux noirs continuellement mouillés un gros museau troué de deux petites narines et une immense bouche qui cachait de longs crocs. C’était exactement mon elfe, sans la couleur verdâtre.

« Dis-moi que la réunion avec mon producteur demain, est annulée ! »
« La réunion avec votre producteur est annulée. »
« C’est vrai !? »
« Non. Mais vous m’avez demandez de le dire. »

Désespérant. Aucun deuxième degré. Je soupirai et me replaçai sous les draps en congédiant Sapajou d’un geste de la main. Soudain, pris d’un doute affreux, j’ouvris les yeux et vis la tête de l’elfe à quelques centimètres de la mienne. Seigneur !

« Mademoiselle ? »
« … ?»
« Votre chien n’a pas mangé de la journée et pleure depuis ce matin. Enfin…il a arrêté de pleurer vers 4heures, c’est normal ? »

NIIIIIIIMMS ! En quelques secondes j’étais devant la buanderie et j’ouvris la porte. Mon chien se tenait là, en me voyant, il gémit. Pauvre chou. J’étais indigne, vraiment. Je le pris dans mes bras et lui servit de l’eau et de la viande hachée.
Je m’assis sur mon fauteuil en attendant que Nims se remette de sa faim.
Le téléphone sonna.

« Allo ? »
« Mary, je vous appelle pour voir si vous êtes libre se soir ♥ »
« Martin ? »
« Oui… »
« Ohhhhh, ça fait longtemps ! »
« Vous êtes libre ? »
« J’en sais rien, répondis-je d’un air joyeux, ça dépend de vous je suppose. »

La douleur me traversa le bras. C’est là qu’on est content que même si les téléphones magiques on quelques différences avec ceux des moldus, il n’y a pas encore d’application qui nous permette de voir la tête de la personne en face. La grimace que je fis était surement très moche.

« Eh bien, je pensais… »
« Ah, non, je ne suis pas libre. Mon chien est malade, je dois le soigner. »
«… »
«Bonsoir.»

Je raccrochai rapidement et soupirai. J’aillais voir mes parents.
Je transplanai.

Le manoir des Malfoy se tenait devant moi, immense et imposant. D’un pas rapide, j’entrai dans le hall qui ressemblait plus à l’entrée d’une église moyenne plutôt qu’à l’entrée d’une maison. La pièce où avait lieu le rassemblement était elle aussi de taille surdimensionnée. Le serviteur qui m’avait conduite se retira après une petite courbette et disparu. Je reportai mon attention sur la salle. Très froide et glauque, les Malfoy étaient dépourvu de gout en ce qui concernait l’habillement d’une pièce. Déjà, quelques Mangemorts étaient arrivés et s’étaient assis autour de la table, entourant le Seigneur des Ténèbres. J’étais peu liée avec les autres Mangemort et, à part Mademoiselle la première ministre, je ne savais citer le nom d’aucun de ceux présents.

« Maître. »

Je le saluai en m’inclinant et attendit la permission du Lord pour me relever. Je me dirigeai vers la chaise qu’il m’indiquait tout en saluant les autres d’un léger signe de la tête.

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A peine avait-il appuyé sur sa marque qu’une charmante demoiselle apparaissait quelques minutes plus tard, s’inclinant devant lui. La sulfureuse et brillante ministre de la magie qui, sur un signe, alla s’asseoir à la droite de sa propre chaise à lui. Cette demoiselle faisait des choses excellentes. Charismatique, elle avait un esprit de leader, et manipulait insidieusement les gens pour qu’ils obéissent à ses directives en pensant le faire librement. Un pion de choix, une reine, un atout dans son jeu d’échec. Très bien vêtue, d’ailleurs, la ministre de la magie. On voyait qu’elle respirait le luxe et la classe … Et qu’elle brillait en société de par son intelligence. La seconde à rentrer fut Lena, recrutée par cette même ministre de la magie. Lena, rédactrice en chef de la Gazette, qui tenait dans ses mains la censure du service journalistique magique. Froide, ambitieuse, méfiante, mais loyale et dévouée. Un excellent atout, une seconde fois. Le fait que les deux russes aient, d’après les rumeurs, quelques coucheries communes ne perturbait pas le Lord. Ses fidèles faisaient ceux qu’ils voulaient tant qu’ils obéissaient à ses ordres. Apposer sa marque sur des homosexuels ne lui posait aucun problème particulier. Il est presque tolérant, vous avez vu ? 8D. Il reporta son attention sur la troisième femme qui entrait – que de femmes ! – et lui fit signe de s’asseoir. Voyons voir … Selena, l’oubliator, oui. Celle qui effaçait la mémoire des gens pendant les vols et assassinats. Loyale et fidèle, très intelligente, et protectrice de la jeune Roxanne Weasley qui, d’après ce qu’il avait entendu dire, souhaitait ardemment devenir quelqu’un, et quitter sa famille de bâtards. Si une mangemorte se portait garante de la jeune demoiselle, en plus de ça, le Lord ne pouvait qu’être intéressé. Quelques minutes après l’espagnole, le premier homme entra enfin. James le peintre, en relation avec les puissants, mais à ce qu’on disait, ami avec quelques personnes pouvant s’avérer être des ennemis. Bien, encore une personne qui pourrait tirer les vers du nez de ces crétins de l’Ordre du Phénix. La dernière personne fut la jeune Leanne, l’actrice, qui s’inclina sans un mot. Belle, talentueuse, qui jugeait les gens sur leur ambition. Qui promulguait une image bénéfique des mangemorts dans son travail de mannequin. L’icône actuelle de sa révolution, si vous préférez. Attendant quelques minutes de plus, se rendant compte que personne d’autre ne venait, il se leva, mettant fin aux conversations. Dommage, il aurait préféré demander de vive voix à l’envoyée de Poudlard comment se passaient les choses.

« Mes chers fidèles … »

Si la voix du Lord n’était plus sifflante comme celle d’un serpent, elle continuait à imposer le respect. Posant ses deux mains sur la table, il les regarda tour à tour avec un regard scrutateur, inquisiteur.

« Grâce à votre dévouement, nous avons pu reprendre le contrôle de l’Angleterre. Les plus hauts postes sont occupés par nos frères et nos sœurs. La ministre de la magie et la rédactrice en chef de la Gazette nous font même l’honneur de leur présence … »

Léger sourire sarcastique avant de reprendre sur le même ton.

« Même à Poudlard, les nôtres se sont infiltrés, même si aucun d’entre eux n’a pu se joindre à nous. Je veux bien sûr parler de la professeure de déviances magiques qui, sous mon ordre, recrute de nouveaux fidèles. »

Nouveau silence léger, que personne ne brisa. Braves petits.

« La situation nous échappe. Potter a recréé l’Ordre du Phénix, et si nous ne connaissons pas leurs membres, nous les devinons. Ils peuvent être partout, même à Poudlard. Un groupe de résistants se créée, monté par des professeurs. Là où nous enrôlons de nouveaux mangemorts, ils enrôlent de nouveaux phénix. Ces jeunes sont faibles, manipulables. Mon ordre premier était de diviser les élèves de Poudlard, créer des dissensions, mais cette incapable de directrice n’a pu que les rapprocher. Il faut que cela change. »

Tournant dans la conversation. Maintenant, il allait donner ses ordres, et laisser ses fidèles s’exprimer. C’est fou comme la mort peut changer les gens XD. Puisque cette incapable avait rapproché les élèves, il fallait les séparer. Par une bataille, une mort, qu’importe, mais les séparer, et plus vite que ça.

« Svetlana … Toi qui es ministre et qui as les pleins pouvoirs, je te charge de trouver quelque chose de spectaculaire. Une fête, des costumes, de la sécurité, et un coup de théâtre pour séparer les élèves, créer des dissensions, et enrôler encore plus de gens. Nous devons leur montrer notre puissance. Celui qui écrira l’article de notre apogée, ce sera toi, Lena. Toi qui assisteras à ça, et qui blanchiras entièrement les mangemorts et basilics présents sur place. Fais retomber la faute sur l’Ordre, sur ces incapables. »

Après une petite pause, le Lord se tourna vers la jeune espagnole.

« Ma chère Selena … Ton talent nous sera précieux. Furète, apprends-en un maximum sur les agissements de l’Ordre. Et quand tu en auras appris assez de la bouche d’une personne, fais-lui oublier. Quant à ton fiancé, enfermé à Azkaban … Sois sûre qu’il sera récompensé de sa fidélité pour moi quand il sera libéré. »

Puis il se tourna vers le peintre.

« Toi aussi, James, j’ai eu vent de ton amitié avec cette Charlie, qui doit certainement appartenir à l’Ordre. Je te charge d’en apprendre un maximum sur cette bande d’abrutis. »

Nouveau silence, et enfin le Lord se tourna vers la jeune actrice.

« Quant à toi, Mary … Tu nous représentes admirablement dans le monde de la mode. Je n’ai aucun travail pour toi, si ce n’est de continuer et de perfectionner celui que tu fais déjà. Et de ne pas tomber, comme ta jeune sœur, dans la voie de la facilité … »

Et voilà, il avait fini sa répartition des tâches. Une bonne chose de faite.

« L’un d’entre vous a-t-il des questions ? »

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