Ahh… Mais qu’est ce que c’était bon d’être en weekend end. Rien de mieux que de faire la grasse matinée, puis d’embrayer sur un bon petit déjeuner et enfin finir par une bonne douche. Tel était le rituel de Maxime chaque samedi matin. Sa journée préférée. Et aujourd’hui était encore une meilleure journée puisqu’il avait décidé de ne pas bosser et de profiter du grand beau temps et des rayons du soleil qui procuraient une agréable sensation de chaleur – si l’on se couvrait un tant soi peu bien sur. C’est donc un Maxime d’une superbe humeur qui se réveilla gentiment ce matin. Le jaune et noir enfila un jean et un gros pull pour aller manger. Ce qu’il aimait bien le samedi c’était que tout le monde était détendu. Rares étaient les élèves en uniforme et très peu descendait – ou montait tout dépend de l’endroit ou vous vous trouvez ^^ - coiffé et bien habillé. C’était toujours très détendu.
Une odeur de gâteau l’accueillit lorsque le Poufsouffle franchit le seuil de la Grande Salle et il avisa Annalynne, une de ses plus proches amis à la table des Serdaigles. Son cœur s’emballa légèrement mais depuis le temps il s’était habitué à cette sensation. Pas très loin de l’aiglonne le cinquième année vit Emmy. Et ce n’est qu’en la voyant qu’une idée lui traversa l’esprit. Pourquoi en voyant Emmie ? Il n’en avait aucune idée. Toujours est-il qu’il alla la saluer chaleureusement tout en lui faisant la bise et une fois que cela fut fait, il continua de longer la table des bleus et argents avant de s’arrêter près d’Annalynne. Maxime se pencha vers elle et la regarda droit dans les yeux, son cœur battant la chamade. Pourtant ca ne se voyait pas. Il avait toujours ce ton jovial et insouciant– qu’il avait retrouvé depuis peu.
« Coucou Anna ! Dis moi, ca te dirait de faire une petite promenade cette après midi ? »
Et bah, mon coco t’y va fort, sans prendre des pincettes. Tu as raison, fonce et tu réfléchiras après. Enfin peut être que la il fonçait un peu trop puisqu’il enchaina sans laisser le temps à l’aiglonne de répondre.
« Si ca te dit, on se rejoint vers quatorze heure trente près du lac ? Le bout le plus près du château d’accord ? »
Et Maxime se releva et parti rejoindre la table des Poufsouffle, s’asseyant à côté de Vaïrana. Il n’avait pas voulu savoir la réponse de son amie et préférait ne rien savoir. Si elle avait dit non, il se serait pris un gros vent tandis que la si elle n’avait pas envie de venir, elle pourrait toujours dire qu’elle avait eut un empêchement. Oui c’était mieux ainsi. Le jaune et noir n’osa pas lever les yeux en direction de la table des Serdaigles et certainement pas vers Anna. Hey, il n’était pas fou non plus !
Enfin il jeta tout de même un regard involontairement à la table des Serdaigles lorsqu’il se leva pour aller prendre une douche. Bon, apparemment elle était déjà partie. Bizarrement, Maxime enfila une chemise ainsi qu’un pull plus classe qu’un gros sweat informe. Très bizarre… xD Et à partir de ce moment, il se trouva sans occupation et la franchement, autant vous dire qu’il bouillonnait. Incapable de tenir en place le petit et encore moins de se mettre à travailler. Alors il rejoignit Louis et ses amis dans un coin de la salle commune. Tous étaient affalés les uns sur les autres, l’un jouant aux cartes, d’autres en train de faire une partie d’échecs ou encore simplement en train de papoter tout en mangeant des bonbons. Cela fit sourire le jeune homme qui s’assit en tailleur par terre, le dos collé contre le canapé ou étaient affalés quelques uns de ses amis. Il attrapa une sucrerie dans le sachet et se prit en route la partie de carte qui se déroulait.
Finalement, le Poufsouffle ne vit pas le temps passer et il dut aller prendre son déjeuner en vitesse. Et forcément, Louis ne s’empêcha pas le faire chier sur les raisons de son départ précipités. Franchement c’était un mec super sympa mais carrément lourd. Il ne pouvait pas le laisser tranquille trente secondes ? Apparemment pas.
« Hey Max, tu cours ou comme ca ? » « Bouffer. Ca te déranger ? T’arriveras pas à manger sans moi c’est ca ? » « Oh mais regardez, le petit sort les griffes ! Qu’est ce qui t’arrive Max ? Ah mais je vois ! Je parie que tu as un rencart ! » « Putain, mais fou moi la paix Louis ok ? » « Mais regardez moi ca ! Max va retrouver une fille ! »
Quelques « ouh » puériles et inutiles sortirent des bouches de ses soi disant amis.
« Ce n’est pas parce que tu as une vie sentimentale aussi remplie qu’une petite cuillère, et encore je suis gentil, que tu dois faire partager ta frustration aux autres. »
Louis ne trouva rien à répondre et Maxime eut un sourire satisfait. Tiens, dans ta gueule. Sur ce, il se retourna dignement et sorti manger un bout. Pas beaucoup parce que son estomac était trop contracté pour qu’il puisse avaler une assiette entière. Et mais oh, il faut se calmer la ! Tu vas la voir, c’est comme d’habitude coco. Hein ? Ah oui, à chaque fois tu es comme ca j’avais oublié. Hey mais tu n’es pas Maxime Duncan pour rien ! Ressaisis-toi ! Et c’est ce qu’il essaya lamentablement de faire. Le Poufsouffle retourna dans son dortoir pour mettre son manteau noir et glissa son bouquin à l’intérieur d’une poche. Ca fait toujours mieux que de rester à attendre comme s’il allait mourir à chaque seconde ou il ne la voyait pas. Là au moins c’était beaucoup plus décontracté. Du genre ‘Ah je suis content de te voir’ et de fermer son livre dignement. Ouais c’était beaucoup mieux.
Lorsque Maxime repassa par la salle commune, ses amis lancèrent encore quelques « ouh ! » qu’il préféra ignorer et se dépêcha de sortir du château. Un peu d’air ! Son visage était juste cramoisi ! Un coup d’œil lui suffit pour voir qu’Anna n’était pas – encore ? – là. Le cinquième année marcha jusqu’au lac ou il s’assit sur un rocher plat, le long du rivage et sorti son livre. Bien sur, le jaune et noir fit semblant de lire, de toute façon, incapable de se concentrer sur sa lecture. Viendrait-elle ? Telle était la question. Question à laquelle il ne pouvait prévoir aucune réponse. Absolument aucune…
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Sujet: Re: Parce que ... je t'aime ... [pv : Annalynne <3] Mer 9 Fév - 6:12
Titillée par les rayons du soleil levant qui tentaient de s’infiltrer discrètement dans sa chambre, Annalynne avait ouvert les yeux. Et là, elle avait ressenti comme un énorme vide dans son cerveau. Un son assourdissant lui tambourinait les oreilles. Un son qui lui donnait envie de se claquer la tête contre le mur. Un son qui lui arracha une longe plainte et un gémissement agacé. Son premier réflexe fut de poser ses mains sur ses oreilles et de fermer les yeux. Mais le son persistait encore et toujours, semblable à la sonnerie tonitruante d’un glas. Pour cette unique raison, Anna s’était promis d’arrêter l’alcool. Mais visiblement, afin de fêter le week-end dignement, elle s’était -très- légèrement lâchée. A vrai dire, elle ne se souvenait que de s’être rendu dans la salle commune avec Lorie, de s’être assise sur le tapis puis d’avoir ouvert une cannette. Après, plus rien. Le vide, le néant, le noir. Flippant mais tellement exaltant. De toute façon, elle était couchée dans son lit vêtue de son gros pyjama et sans aucune trace de blessures. C’était l’essentiel.
Par conséquent, Anna décida de rester au lit toute la journée. On était Samedi, elle se lèverait vers la fin de l’après-midi pour aller faire la fête ; parfait quoi. Dehors, les rires des élèves retentissaient déjà. Ils étaient fous les gens. Un samedi ils se levaient dés l’aube…et ils l’empêchaient de dormir aussi par conséquent. On est discret ou on ne l’est pas. Anna eut beau se retourner encore et encore, elle ne parvint pas à retrouver le sommeil. Ok, elle avait compris. Lentement, l’adolescente se leva. Elle enfila rapidement un sweat large et un jean pattes d’éléphant puis finalisa sa tenue avec une paire de converses rouges. Elle se maquilla légèrement histoire d’être présentable et passa un rapide coup de brosse dans ses cheveux. Sa tignasse désordonnée refusait de se laisser dompter, elle finit donc par les attacher en queue de cheval.
Ce matin, malgré sa gueule de bois, elle était gaie. Hier, elle avait reçu une lettre de son frère, Elvis. Comme quoi, il ne l’oubliait pas…Mais enfin, c’est impossible d’oublier une fille comme elle bien sûr ! Même si il essayait de lui cacher, Anna savait très bien qu’elle était l’idole de son frère. Elle était persuadée qu’il avait sa chambre tapissée de photos d’elle -rêve toujours. Cependant, elle avait aussi reçu une beuglante de son père. Il la mettait en garde pour ses notes catastrophiques. C’était tout de même pas de sa faute si elle avait des capacités intellectuelles qu’elle ne parvenait pas à développer ! Et puis, elle n’était pas nulle partout, il ne fallait pas exagérer. Si son père avait quelque chose à lui dire, qu’il bouge ses fesses. T’as compris Mr. Johannesson ?
Alors qu’elle était plongée dans ses pensées, Anna sentit d’un coup une force la projetait vers l’arrière. Elle se retrouva le cul à terre. Légèrement agacée, elle leva la tête et découvrit une petite fille frêle visiblement en première année. Ses joues s’étaient teintes en rouge et elle murmurait des excuses incompréhensibles. Anna sourit. Oui, la vénérée Anna souriait alors qu’on venait de la bousculer ! Elle se releva puis éclata d’un rire frais.
-Ah la la ! J’avais justement envie de saluer le sol. Tu sais, il est souvent négligé le pauvre petit chou. On a besoin de personnes comme toi histoire de ne pas toujours l’oublier !
La jeune adolescente esquissa un sourire timide avant d’acquiescer d’un geste de la tête. Sans un mot de plus, Annalynne continua sa route. Elle devait vraiment être de bonne humeur pour ne pas avoir envoyé chier la gamine qui l’avait bousculé. D’ailleurs, elle avait toujours ce sourire coquin sur les lèvres. Tu es sûre que tu n’es pas amoureuse d’Elvis, miss ?
La Serdaigle rejoint d’un pas gai ses potes dans le réfectoire. Elle but d’une traite son bol de lait, rigola bruyamment avec Candice et Naomi puis parcourut du regard les tables voisines. Tiens, Max saluait Emmie. Anna s’apprêtait à se lever afin de lui faire part de sa présence mais ce ne fut pas la peine ; Maxime s’approchait d’elle, toujours ce sourire charmeur sur les lèvres. Il était cool ce garçon. Il n’y avait qu’avec lui qu’Annalynne se sentait vraiment bien. Elle cessait d’être distante, méchante et égocentrique et elle laissait place à l’adorable Annalynne. Mais il était l’un des rares à pouvoir en bénéficier. Petit privilégié va ! Anna offrit son plus beau sourire à son ami (en veillant d’abord à ne pas avoir de chocolat sur les dents) qui lui proposa d’un ton enjoué une sortie dans l’après-midi. D’un coup, la Serdaigle sentit son cœur tambouriner dans sa poitrine. C’était quoi ça ? Certainement un effet de sa gueule de bois qui ne s’était malheureusement pas encore dissipé…Lieu du rendez-vous et heure. Anna veilla à noter ça dans un coin de sa tête afin de ne pas l’oublier. Elle avait tellement hâte qu’il était impossible qu’elle l’oublie de toute façon. L’adolescente entrouvrit la bouche, émit un son mais son ami s’était déjà éloigné. Niark, cassé dans son élan !
C’était malin, maintenant, Anna avait un sourire encore plus grand qu’avant. Autour d’elle, ses amis lui lançaient des regards coquins regorgeant de sous-entendus. Et puis, la jeune fille se retournait tout le temps vers la table du Pouffsouffle ce qui n’arrangeait pas les choses. Elle avait beau se justifier en prétendant qu’elle voulait seulement voir s’il restait du jus de raisin, ses potes ne voulaient rien entendre. Ils avaient raison en plus. Anna n’en avait rien à faire du jus de raisin, elle voulait simplement vérifier si Max la regardait afin de lui offrir un adorable sourire. En plus, elle mourrait d’envie de se lever pour le rejoindre…Sans compter que des scénarios pour le moins invraisemblables se déroulaient dans sa tête. Ses joues prirent soudainement une teinte rose fuchsia ce qui provoqua rires et plaisanteries autour d’elle.
-Oh la la, quelle bande de jalouses vous faites vous alors ! Je vous raconterez, ne vous inquiétez pas. Si cela peut satisfaire vos fantasmes…Hihi.
Dignement, elle se leva. Elle prit garde de quitter la grande salle d’une démarche classe et élégante. On ne sait jamais…Peut-être que Max la regardait. Elle n’aurait pas du s’habiller comme un sac poubelle ; elle alors ! Aussitôt, elle regagna sa chambre. En vitesse, elle se changea pour mettre une paire de collant noir, une jupe légèrement rock et un chemisier blanc. Sans oublier les Doc Marten’s vernies que sa mère lui avait offert quelques jours auparavant. Elle ne toucha pas au maquillage, par peur de faire « too much » mais se plia en quatre afin de donner une forme convenable à ses cheveux. Elle y parvint au bout de trois quart d’heure après se les être lavés, lissés, frisés, coiffés, séchés et j’en passe. Finalement, cela donnait un résultat plutôt convaincant qu’elle aimait beaucoup -en même temps, Anna ne pas s’aimer…- ; ses cheveux tombaient sur ses épaules en boucles parfaitement dessinées qui lui donnait un air de petite fille sage. Dressée devant son miroir, Anna finalisait sa tenue. Parfait.
La Serdaigle se coucha nonchalamment sur son lit, son iPod vissé sur ses oreilles. Elle avait envie de dormir mais elle s’en empêchait par peur d’arriver en retard à son rendez-vous. Tout de même, elle en avait eu pleins des rendez-vous avec Max…Ah bah non en fait. C’était souvent des sorties à plusieurs ou des rencontre dues au hasard. Là, il l’avait invité parce qu’il avait envie de la voir, elle ne pouvait pas le nier. Et c’était cette seule idée qui la mettait dans tous ces états. Et pour la première fois depuis longtemps, Anna perdit toute confiance en elle. Elle doutait, elle angoissait, seule dans sa petite chambre. Mais elle se reprit bien vite. Si elle commençait à douter, ca allait être la catastrophe. Il fallait qu’elle s’occupe.
La Serdaigle quitta sa chambre et croisa Nora dans les couloirs.
- Dis Anna, tu viens avec nous ? On va au chemin de traverse. -Ah nan je peux pas, j’ai à faire, déclara t’elle en lui adressant un clin d’œil coquin. -Ok, une prochaine fois alors ! Au fait, hier soir t’étais vraiment comique ! La bière c’est pas bon pour toi petite Anna.
Sans aucuns détails, Nora s’éloigna. Ah bah d’accord, rassurant. Et d’abord, elle n’était pas petite ! Maintenant seule, Anna avala en vitesse deux ou trois carottes -Mouahahah, petit lapin- comme repas puis rejoignit la salle commune où elle entreprit l’écriture d’une lettre pour son frère. Concentrée, elle ne vit pas le temps passer et quand elle leva enfin la tête vers l’horloge, elle manqua de s’étouffer. Eh merde, 14h05 ! Elle était en retard. Merde, merde, merde. Malgré les centaines d’alarmes qui se déclenchaient dans sa tête, Anna tenta de rester calme. Elle enfila son manteau en vitesse, enroula son écharpe en soie autour de son cou et se précipita vers l’extérieur du château. Elle ne voulait pas être trop en retard et la meilleure solution était qu’elle court, ce qu’elle fit donc. Tant pis si elle avait l’air idiote.
Enfin, elle aperçut une silhouette assise sur un rocher et visiblement concentré dans un livre. Oh mon dieu, c’était magnifique ! Maxime qui se détachait sur un ciel bleu parsemé de quelques nuages, le son du courant qui chatouillait ses oreilles et le lac qui ondulait dans une harmonie fantastique. En plus, les rayons du soleil semblaient pointer le Pouffsouffle…Mais la miss n’avait pas le temps de réfléchir. Elle reprit son mini jogging et arriva auprès de Max comme dans les films, tu sais les filles qui arrivent à un rendez-vous en courant le manteau ouvert et l’écharpe dans le vent. Classe et élégance.
-Hey Max ! Je suis vraiment désolée de t’avoir fait attendre.
Annalynne sourit. Elle priait pour que Maxime n’entende pas son cœur battre.
Maxime Duncan
« You have ten fingers ? Oh, me too ! Let's be friends ! »
Finalement, il eut rapidement une réponse à sa question existentielle. Tu vois ? Il ne fallait pas t’en faire ! Elle est venue ta petite Anna, Max ! Il l’avait aperçu en train de courir dans sa direction. Vous avez dis courir ? Courir pour venir le voir ?! Le cœur du Poufsouffle s’emballa instantanément et ses joues devinrent cramoisies. Oui bah c’est ca quand on est émotif hein ! C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il fit semblant de rester plongé dans sa lecture. Gagner du temps. Oui simplement le temps pour lui de se remettre de ses émotions. Le temps que son cœur se calme et que ses joues reprennent une couleur à peu près normale. Mais lorsqu’il entendit le son de pas dans son dos, il ne put s’empêcher de lever la tête et de faire un immense sourire complètement stupide à Annalynne. Ouais coco, arrête de faire ce sourire béat, tu as l’air vraiment ridicule.
Le jaune et noir se leva précipitamment, oubliant totalement le bouquin qu’il avait posé sur ses genoux quand il avait entendu Anna arriver. Forcément celui-ci dégringola de ses jambes pour finir sa course à ses pieds. Classe. Waouh ! C’était tout à fait le scénario que tu avais envisagé tout à l’heure ma parole ! Rougissant, Maxime baissa la tête pour regarder son livre puis le ramassa rapidement et ne trouva rien à grommeler d’autre que :
« Merde… Bah ce n’est pas grave je devrais retrouver ma page ! »
Le Poufsouffle fit un sourire à l’aiglonne qui s’excusait de son retard. Pad la peine tu sais, il t’aurait attendu jusqu’au bout de la nuit s’il le fallait ! N’empêche qu’elle paraissait un peu essoufflée et cela ne devait pas lui arriver souvent. Je veux dire par la qu’elle ne devait pas courir pour beaucoup de monde et cette perspective réjouis notre cinquième année. En même temps, imagine toi un mec que t’apprécie un peu beaucoup et qui court vers toi pour te dire bonjour tu ne vas pas lui faire la tronche hein ! [Ouais on sent l’expérience xD] Bref toujours est-il que ca lui donnait de l’espoir pour la suite.
La suite ? Mais quelle suite ? Il n’avait prévu aucune suite – a part dans ses rêves les plus fou certes ^^ - et franchement il pouvait directement arrêter d’espérer. C’était déjà voué à l’échec. Comment pouvait-il avoir la moindre chance avec une si jolie aiglonne et qui paraissait avoir du succès. En parlant de beauté, Maxime la trouva vraiment resplendissante. Et… Mais… S’était-elle pliée en quatre pour être plus que présentable pour lui ?? Tu sais quoi Maxime ? On dirait une fille la. Tu te poses mille et une questions qui n’ont pas lieu d’être puisque de toute façon tu n’as aucun espoir.
« Ne t’inquiète, il n’y a aucun soucis ! De toute façon je viens presque juste d’arriver. »
Et hop encore un sourire. Annalynne allait crouler sous la dose de sourire que lui envoyait Maxime. La au moins, ca se voyait qu’il était heureux de la voir et je crois que le message ne pouvait pas être plus clair n’est ce pas ? Et le voila qui rougit une nouvelle fois, se rendant compte qu’il ne faisait que sourire depuis tout à l’heure. Pour se donner contenance, le cinquième année tapota son livre pour retirer la poussière qui s’était accroché dessus lorsqu’il était tombé. Et hop, encore un peu de temps gagné ! Parfois il faut savoir aller de l’avant mais là, il en était incapable. Et bon aller, tant pis ! Le Poufsouffle décida qu’il était temps qu’il se jette à l’eau.
« Tu préfères que l’on se pose dans un endroit tranquille ou qu’on marche un peu ? »
Toujours laisser le choix à une fille, être galant. Voilà ce qu’il avait appris au fur et à mesure de ses nombreuses aventures. Oui parce que le petit sous ses airs tout gentillet et angélique avait eu bon nombre de copines. Bon je ne vais pas toutes les citer, cela ne rimerait à rien mais juste noter qu’il en avait réellement aimé très peu – avant Annalynne il n’avait jamais ressenti ca et bon, il était finalement débutant en la matière - et la plupart n’avait duré qu’une ou deux semaines. Peut être qu’avec Mina ca aurait pu durer plus longtemps mais son coup bizarre l’avait vraiment fait flippé et maintenant il préférait ne pas la revoir. Elle le faisait peur et lui rappelait trop de mauvais souvenirs même si elle n’y était pour rien. Et puis bon il y avait des erreurs aussi comme Flora. Alors la ce jour là, il ne sait pas ce qui lui a pris. Peut être qu’il avait besoin d’un petit réconfortant et il n’avait trouvé que ca ? Maxime n’en avait aucune idée mais depuis, la Serdaigle avait décidé de lui rendre la pareil et de se venger. Enfin bon, revenons à nos deux tourtereaux parce que la, il ne s’agissait pas de l’histoire de Mina ou de Flora mais bien son histoire avec Annalynne. Si histoire il y avait…
[Désolé, c'est vraiment nul --']
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Sujet: Re: Parce que ... je t'aime ... [pv : Annalynne <3] Sam 12 Fév - 3:56
Eh ! Calme toi la minette ! Ce n'était pas dans l'habitude d'Anna de s'attendrir de la sorte devant un mec -bon, ok, un beau gosse- qui lui faisait un sourire. Ou sinon, c'est qu'elle avait vraiment touché le fond. Elle voyait tout rose autour d'elle et elle avait la même tête que les héroïnes idiotes des films d'amour que sa grand-mère regardait il fut un temps. Ok, j'exagère légèrement cependant, si la miss continuait à réagir ainsi c'est ce qui allait réllement se passer. T'imagines qu'elle voit des coeurs dans les yeux de tout le monde, que le ciel est rose et que les nuages font des slows...Y'a vraiment de quoi péter un plomb quoi. Alors s'il te plaît Anna, ressaisis toi...Et arrêtes de pencher la tête comme un chat qui quémande pour regarder Max ! Oups...La Serdaigle ne s'était même pas rendu compte qu'elle dévorait des yeux le pouffsouffle. Avec des yeux brillants en plus ! Comme les petites adolescentes pathétiques et amoureuses...Mais Anna n'était ni une adolescente pathétique ni amoureuse. Certes son coeur battait la chamade mais c'était seulement parce que son organisme supportait difficilement les litres de bières qu'elle avait ingurgité la veille. D'accord ses frères lui avaient toujours conseillés de profiter de sa jeunesse mais à ce point, c'était un tout petit peu trop. Qu'est-ce qu'elle fera quand elle sera sous les ponts sans frics et sans bouffe ? Elle n'aura plus que ses yeux pour pleurer ! Enfin là n'est pas la question. C'est fou ce que contempler Maxime pouvait lui faire penser à de drôles de choses.
Il était adorable ! Il venait tout juste de faire tomber son livre et une petite insulte était sorti de sa bouche. Oh, une vulgarité dans la bouche d'un ange. Cela surpris légèrement Anna...Mais que va t-on faire de toi espèce de coeur d'artichaut ?! Anna connaissait Max et Anna savait très bien qu'il disait des insultes comme tout le monde. C'était tout de même pas la première fois qu'elle lui parlait non mais oh ! Ils avaient échangé de longues conversations tous les deux et Anna connaissait par coeur Maxime -enfin, c'est ce qu'elle croyait. Alors pourquoi semblait-elle le découvrir ? Ce n'était pas parce qu'il lui avait donné rendez-vous que c'était un garçon différent bien au contraire ! C'était Maxime, MA-XI-ME ! Son ami, son pote. Mais un nouveau sourire de la part du beau jeune homme sema une nouvelle fois le trouble dans l'esprit de la Serdaigle. Elle sentit son coeur battre à cent à l'heure et elle ne put empêcher ses joues de virer au rouge. Et une nouvelle fois elle entrait dans une sorte d'euphorie qui lui donnait envie de sautiller partout en tapant des mains et en gueulant « Kawaii, kawaii, kawaii <3 » un peu comme dans les mangas notamment Hachikô dans Nana. Elle était super joyeuse et elle devait faire des pieds et des mains pour ne pas lui sauter dans les bras. C'était grave.
Cependant, la miss ne considérait pas ce sentiment comme de l'amour. C'était plutôt une sorte d'affection, un sentiment plus fort que de l'amitié mais inférieur à l'amour. Du moins, c'est ce qu'Anna pensait. C'était surtout ce qu'elle voulait croire. Elle ne pouvait pas concevoir de tomber amoureuse de Maxime. Elle l'aimait beaucoup trop pour risquer de le perdre. C'était bien connu, l'amour n'apportait rien de bon et aboutissait très souvent à une rupture. Maxime était son meilleur ami, le seul à qui elle pouvait s'ouvrir sans aucune craintes et sans lui, elle n'imaginait pas la suite. Alors certes il était magnifique, certes il était adorable et certes il avait une bouille d'ange mais c'était avant tout son ami. Et elle ne pouvait pas tomber amoureuse de son ami.
Annalynne avait oublié son sac...Zut alors ! Si elle avait eu son sac, elle aurait pu faire genre de le poser et elle aurait eu l'air moins con que planter en face du pouffsouffle qui était beaucoup plus grand qu'elle. Ah la la, c'est dur d'être petite. Son camarade lui adressa un nouveau sourire après avoir pris la parole. C'était incroyable comme il avait le sourire communicatif. Rien que de voir la banane sur ses lèvre arracha à Annalynne un merveilleux sourire. Merveilleux dans le sens qu'il était sincère et plein de vie. La Serdaigle fit voler ses cheveux d'un geste de la main ; tu sais pour faire genre femme fatale et séductrice. Mais Anna ne devait pas séduire Maxime ! Déjà qu'elle craignait de ressentir un peu trop d'amour à son égard alors si en plus elle séduisait Max, bah là elle était pas dans la merde. Pour être franche Anna n'était jamais tombé amoureuse d'un garçon -excepté de son jumeau mais ça c'est une autre histoire. Elle avait eu beaucoup d'aventure mais c'était plus pour « délirer » ou parce qu'elle avait besoin d'affection. Dés qu'un garçon lui avouait qu'il l'aimait, hop, elle sortait avec pour la simple raison que lui était amoureux d'elle et qu'il la couvrait d'amour. Il se pliait en quatre pour satisfaire tous ces désirs et ça, c'était vraiment kiffant. Ou alors c'était pour une nuit. Eh oui, elle était précoce la miss. Elle n'avait jamais ressenti le moindre amour pour un garçon. De l'affection ou de l'admiration parfois mais ça n'allait jamais plus loin. C'était pour ça que la miss pensait ne ressentir que de l'affection pour Max.
Annalynne remarqua que Maxime semblait gêné nottament par ses joues qui se teintaient sans cesse de rouge -ce qui était franchement superbement trop adorable. Toutefois, après avoir dépoussiéré son livre, le Pouffsouffle prit la parole pour lui demander son avis sur l'activité à faire. Galant. Très galant. Max était vraiment le copain parfait. Ses anciennes copines avaient vraiment de la chance et Anna enviait sa future petite amie. Elle espérait que Max trouverait la perle rare afin qu'il puisse être heureux. Il le méritait vraiment. Anna n'était pas prête de s'engager dans une relation sérieuse mais si elle en était capable, elle l'embrasserait tout de suite maintenant sur le champ. Il était à croquer. Dis-donc la misse, laisse moi ces drôles de pensées de côté et répond lui ! T'es en manque d'amour ou quoi ?
-C'est une question difficile...Laisse moi réfléchir...Pourquoi ne pas marcher ? Il fait beau et le bruit de l'eau et tellement agréable, murmura t'elle la voix rêveuse, En plus, tu trouves pas que le vent dans les cheveux ca rend beau ? Mais non, que je suis bête, tu n'as pas de cheveux ! Mais tu es beau quand même !
Annalynne caressa affectueusement les cheveux de son ami. Parfois, elle aimerait vraiment que Max n'appartienne qu'à elle...Oh la la, c'était de plus en plus grave là. Allez espèce de folle, marche et tais-toi. Obéissante, la demoiselle s'avança doucement sur le petit sentier qui longeait le lac. Quelle magnifique journée ! Au loin, elle pouvait apercevoir les animaux marins qui plongeaient gaiement dans l'immense étendue d'eau. Le château était déjà bien éloigné. Mine de rien, les deux compères avançaient lentement mais le temps passait très vite. Annalynne ne pouvait pas s'empêcher de regarder Max. Son regard perdu dans le vide, son sourire, ses joues, son menton...Tout ! Avec lui, elle se sentait rassuré.
Tout à coup, la demoiselle s'éloigna. Elle s'était accroupie près d'un arbre et ne tarda pas à appeler d'une voix claire Maxime. Anna venait de repérer un nid de petits écureuils installés au pied d'un chênes. Manh, ils étaient trop mignons ! Anna mourrait d'envie de les caresser mais elle savait qu'elle ne pouvait pas sinon les parents des bébés ne les reconnaîtraient pas. Comme quoi, c'était bien d'être différent et de se diffrencier des autres. T'imagines, tes parents ils te bouffent parce que t'as frôlé quelqu'un et du coup ils te reconnaissent plus...
-Tu as vu Maxime ? Ils sont beaux n'est-ce pas ? Je ne savais pas qu'il yavait des bébés écureuils dans le coin. Comme quoi, on en apprend tous les jours.
Toujours penchée au-dessus des petits mamiféres, Anna tourna la tête vers Maxime. Elle se laissa tomber sur le sol pour s'adosser contre l'arbre. Tant pis pour sa jupe ! Très peu sûre d'elle, la demoiselle chuchota d'une voix inaudible :
-Dis Max, tu me le dirais si tu avais une copine, hein ?
Bien qu'elle avait murmure cette phrase d'une petite voix, Annalynne ne se sentait pas gênée. Elle refusait de baisser la tête malgré l'étrangeté de sa question et plongeait son regard dans les yeux de Max en lui offrant de nouveau son plus beau sourire.
Maxime Duncan
« You have ten fingers ? Oh, me too ! Let's be friends ! »
Et en plus Annalynne avait l’air d’humeur romantique aujourd’hui ! Et en plus elle lui faisait des compliments ! Mais mon petit Maxime, tout est en ta faveur aujourd’hui ! Fonce ! Et voila qu’elle lui passait la main dans ses cheveux. Ses cheveux à lui ! Rendez vous compte ?! C’était le bon moment la pour passer à l’action. Le bon moment pour l’entrainer vers lui et de l’embrasser. Mais non au lieu de ca, il ne fit strictement rien et resta planté comme un con avec un sourire idiot collé aux lèvres. Oui on est stupide ou on ne l’est pas. Et bien la il l’était. Ouais tout simplement et tout bonnement stupide. C’est ce qu’on appelle passer à côté d’un moment importun. Mais au moins il réussi à articuler ces quelques mots sur un ton tout timide :
« Merci… Toi aussi tu es très jolie Anna. »
Vous pourriez rajouter des petits cœurs au début et à la fin de la phrase que ca aurait le même effet. Franchement la, c’était tout ce qu’on pouvait faire de plus voyant. En fait ca faisait à peu près le même effet que s’il avait s’était foutu un gyrophare sur la tête et qu’il l’avait allumé et que celui-ci hurlait « INDICE ! INDICE ! ». Voila qui aurait du intriguer la jeune Serdaigle mais en fait pas tellement puisqu’elle s’élança sur le chemin bordant le lac et le blond [Ne pensez surtout pas au sketch de Gad Elmaleh par pitié ! xD] la suivit docilement. Il la rattrapa rapidement et regarda ses cheveux flotter dans le vent. Il était comme hypnotisé par le balancement de ses cheveux. Ohoh ! Réveille toi mon petit ! La il est temps que tu attrapes avec douceur la main d’Anna et que tu lui avoues tes sentiments. Mais non, avant que le Poufsouffle ne puisse esquisser le moindre geste, elle s’éloigna. D’un côté ca arrangeait bien Maxime. Il gagnait pour la énième fois un peu de temps.
Et tout à coup, l’aiglonne appela son ami en s’accroupissant au dessus de quelque chose encore invisible d’où se tenait Maxime. Celui-ci accéléra le pas et s’accroupit à son tour tout près d’Anna. Ce qu’il découvrit l’attendrit tout à coup. Un nid de bébés écureuil se tenait sous ses yeux. Juste trop mignon <3 Tellement mignon qu’il oublia un instant qu’il devrait un jour passer à l’action et son cœur se calma, retrouvant un rythme normal. Ah… Un peu de répit. Par la barbe de Merlin qu’est ce que ca pouvait faire du bien. Du temps, encore du temps et indéfiniment du temps…
« Moi non plus je ne le savais pas mais en même temps c’est plutôt logique si on y réfléchi ! En tout cas ils sont vraiment trop mignons ! Ca donne envie d’en adopter un ! »
Voila que tu parles d’adopter un bébé écureuil maintenant ! L’amour te fait tomber bien bas mon pauvre petiot. Nan mais quelle idée ! Adopter un écureuil t’en as d’autres des idées comme ca ? Pourquoi ne pas lui apprendre à tester les cacahuètes comme dans Charlie et la Chocolaterie pendant que tu y es ! Maxime laissa échapper un petit rire très discret à l’évocation de cette pensée et regarda une nouvelle fois Anna, un sourire toujours et encore collé sur ses lèvres. En même temps c’était sa nature de sourire et d’être toujours de bonne humeur. On change pas une équipe qui gagne n’est ce pas ?!
L’aiglonne se laissa tomber au sol, collant son dos contre le tronc et Maxime fit de même et c’est à peine s’il entendit la question de son amie. Quoi ? De quoi ? Le cinquième année stoppa tous ses gestes, son cœur s’emballant tout à coup. Ca voulait dire quoi ca ? En plus elle avait l’air peu sûr d’elle. Vraiment très peu sûr d’elle. Et la, qu’était-il censé répondre ? La il ne savait pas quoi dire alors il gagna une fois de plus du temps en finissant de s’installer, faisant crisser les feuilles mortes qui étaient par terre. En plus la proximité avec Anna était vraiment très… Frustrante. Le jaune et noir perdait son courage et sa confiance en soi au fur et à mesure que le temps passait. Si ca continuait ainsi, il n’y aurait plus de Maxime Duncan à la fin de l’après midi, c’était clair et net. Enfin tant pis il était prêt à le faire pour Anna. Oui il devait vraiment l’aimer sa petite aiglonne pour penser cela. Oui vraiment très fort. Mais pour le moment, maintenant qu’il était assis tout près de la bleue et argent, il devait lui répondre. Alors, ne trouvant aucune réponse convenable, il laissa libre cours à son imagination et a son improvisation. Mais il détourna tout de même les yeux, incapable soutenir le regard d’Anna encore une seconde.
« Et bien… J’imagine que oui. »
Bien, brillant, très brillant ? Rattrape-toi ! TOUT DE SUITE ! Alors il prit son souffle et déclara très vite et surtout d’une manière incompréhensible à l’aiglonne :
« Maisjepensequeceseratoilapremièreaucourant… »
Euh ? oO Répète un peu ? Maxime rougit précipitamment et baissa carrément les yeux. Juste trop mignon <3 Enfin bon, La si la bleue et argent comprenait ce qu’il venait de débiter, on peut lui décerner la médaille d’or du décodage de paroles incompréhensibles car c’était pour le moins incompréhensible. Et pourtant tellement clair…
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Sujet: Re: Parce que ... je t'aime ... [pv : Annalynne <3] Dim 13 Fév - 0:46
Les yeux dans le vide, l'aiglonne tripotait timidement ses cheveux. Maxime avait détourné le regard. Anna ne pouvait pas le nier : il se passait quelque chose. D'ordinaire, les deux amis s'offraient de longs duels durant lesquels ils se contemplaient sans ciller. Aujourd'hui, Max la fuyait. En même temps, sa question était pour le moins étrange...Mais n'allez pas vous imaginer des choses ! Il n'y avait aucun sous-entendus ! Elle voulait seulement s'informer. Max était son ami. C'est normal entre amis de s'inquiéter de la vie sentimentale de l'autre, n'est-ce pas ? Pourtant, Maxime semblait gêné. Il murmura d'abord une réponse positive qui arracha un léger sourire à Anna avant de déblatérer des paroles incompréhensibles. Il rougissait. Anna éclata de rire -non pas pour se moquer, elle était juste attendrie. Elle riait tellement qu'elle dut s'arrêter histoire de ne pas mourir maintenant...Quoique, c'était un bon moment pour mourir. Enfin, l'adolescente se frotta les yeux pour chasser les quelques larmes qui s'y étaient invitées. Elle s'agenouilla lentement en face de Maxime et plongea ses yeux dans les siens. Non mais oh, c'était quoi ça ! Quelle drôle de façon de s'adresser à...Un pote !
La distance qui la séparait de Maxime était très faible. Elle pouvait poser sa tête sur ses genoux, c'est pour dire ! Pourtant, elle ne bougea pas. Elle voyait l'air timide de Maxime et elle sentait la confusion qui imprégnait son cerveau. Malgré son air perdu, il gardait le sourire et la joie brillait dans ses yeux. C'était l'importance. Le Pouffsouffle était toujours chaleureux, toujours, toujours et en toutes circonstances. C'était une perle ce jeune homme. Une vraie perle. Le regard attendri et rassurant, la demoiselle pencha légèrement la tête. C'était sa posture préférée ; celle du chat botté. Généralement, elle la sortait pour convaincre quelqu'un, pour supplier ou pour charmer. Alors pourquoi se tenait-elle ainsi maintenant ? Se rendant compte qu'inconsciemment elle tentait de charmer son ami, elle rougit et reprit rapidement sa position initiale, celle de la souris gênée. C'était celle qu'elle détestait mais aussi celle qui convenait le mieux à la situation actuelle. Ses joues virèrent au rouge et elle baissa le regard pour le poser sur les chaussures de son ami.
-Je n'ai strictement rien compris à ce que tu viens de dire ! Juste «Je», «toi» et «première», digne, la demoiselle releva la tête, Mais c'est amplement suffisant quand j'y pense...
Ah la la, réfléchis Anna, réfléchis, ça t'évitera sûrement de n'aligner que des conneries...Quoique, quand on est débile c'est pour la vie. Espèce de cas désespérée va ! A tous les coups, c'était son père qui lui avait jeté un sort pour qu'elle se paie la honte toute les deux secondes. Attend, pour vérifier, elle allait compter jusqu'à deux et on verrait bien si elle avait vu juste. Un, deux...Oui, elle avait raison puisque qu'à ce moment précis, Max devait la prendre pour une folle ! Elle restait plantée comme une moitié de piquet les yeux fermés pour se concentrer et la langue tirée pour...Bah parce qu'en fait elle kiffait de sortir sa langue. Enfin bref, espèce de méchant paternel ! A cause de lui Maxime ne voudra plus jamais lui parler ! Vite, un plan de secours ! Mais Anna était incapable de réfléchir. Elle se contenta de sourire ce qui lui donnait un air encore plus débile. Oh mon Dieu.
Un lutin ! Il fallait qu'un lutin vienne lui faire un câlin ! Quoi ? Mais pourquoi Anna fixait la cime de l'arbre d'un air suppliant ? Bah oui, elle s'était résignée à reprendre sa position de chat botté. Allez petit lutin, dépêches toi ! Tiens, au lieu d'un lutin, c'était un rayon de soleil qui venait les saluer. Wahou, encore mieux ! Incapable de rester en place, la miss aux cheveux bruns s'allongea sur l'herbe fraîche et un peu humide. Tant pis, c'était un peu comme si elle était à la piscine avec le maillot de bain et la serviette en moins. Comme si on y était ! Si elle tournait la tête à 57°, qu'elle penchait un peu le bassin et qu'elle tendait les jambes, elle pouvait parfaitement voir le visage du cinquième année. Parfait. Cependant, la demoiselle ferma les yeux. Quel moment agréable. Il ne manquait plus que son ami pose sa tête sur son ventre comme...Les couples d'amou...D'amis proches ! En plus, le vent caressait tendrement son visage. Ah si seulement c'était quelqu'un d'autre que le vent...
-Si je t'ai posé cette question c'est parce que je te vois souvent traîner avec Emmie... Non mais je rêve ! Elle était jalouse là ou quoi ? En tout cas, le ton timide qui peignait sa voix le laissait penser. Aussitôt, la demoiselle ouvrit les yeux et se redressa d'un coup. Elle plongea ses yeux dans ceux de son ami et se reprit d'un ton un peu plus doux :
-C'est juste par curiosité quoi ! J'ai pensé qu'avec Emmie, tu...Tu étais amoureux d'Emmie en fait. Tu me le dirais ? Parce que tu es mon ami alors je ne veux que ton bonheur et l'amour c'est le plus grand des bonheurs...
Titanic sort de ce corps !
-Oh mon Dieu, qu'est-ce que j'ai dit ?! S'exclama la demoiselle une grimace sur le visage, L'amour c'est un poison ! Enfin, peut-être pas pour toi mais pour moi si. Tu sais que je suis tombé amoureuse de mon frère jumeau ?! Franchement, tu trouves pas ça totalement ridicule ? J'ai envie de gerber juste en évoquant ce sujet. Depuis je veux plus jamais être amoureuse !
C'est raté la miss parce que Maxime ne te laisse pas indifférente. Et ne le nies pas ! C'est moi qui t'ai créé et qui te dicte les moindres de tes actions alors je sais quand même quand tu es amoureuse. Et quand on enfile une petite jupe sexy pour aller voir un pote, qu'on prie pour que ce pote en question nous regarde, qu'on brûle de jalousie quand il traîne avec une autre fille et qu'on souhaite de tout notre être de pouvoir le mettre dans sa poche, c'est qu'on est amoureux. Et paf ! Vas-y, saute lui dessus. Je t'ai ouvert les yeux et tu sais maintenant que tu aimes Max et quand tu es amoureuse, tu fonces.
-Et toi, Max ? C'est quoi ta plus belle histoire d'amour ?, elle lui adressa un clin d'oeil coquin, Tu as la côte toi alors je t'autorise à réfléchir hihi parce qu'à mon avis, tu as dû les enchaîner les conquêtes.
Malgré les paroles qu'elle venait de prononcer, la voix de la demoiselle n'était teintée que de douceur et de tendresse. Il n'y avait aucun signe de jalousie -ou presque-, de reproche ou de méchanceté. Juste de la tendresse. Une tendresse avec laquelle la demoiselle espérait attendrir le Pouffsouffle. Elle aimait se faire désirer, c'était pas de sa faute. Elle était méchante quand même. En plus, c'était même pas sûr que Max l'aimait...Là ça tourne au RP catastrophe ! Stop, plus de mièvreries, de choses roses, d'amour et d'eau fraîche ! Une sortie entre deux potes ne devrait pas tourner en rendez-vous
Tiens, la miss avait vraiment envie d'une gaufre et d'un jus de citrouille tout à coup. Une grosse gaufre dégoulinante de miel...Mmmmh. Ecoeurant mais franchement trop super bon ! Enfin, là n'était pas la question. La demoiselle contempla son vernis l'esprit ailleurs. D'habitude, elle détestait ne rien avoir à dire mais avec Maxime, cela ne la gênait pas du tout. C'était ça un vrai ami : quelqu'un qui partage les joies, les peines et les silences. A cette simple pensée, un nouveau sourire illumina le visage de la miss. Le bonheur se résume parfois à des choses simples. De nouveau, la demoiselle se coucha sur l'herbe. Elle avait une chanson dans la tête qui lui obligeait à dandiner les pieds comme une tarée. Et voilà qu'elle secouait maintenant la tête. Méchant père qui jette des sorts inutiles !
-Dis Max, tu ne m'as pas donné rendez-vous sans arrières pensées n'est-ce pas ? Vas-y dis moi pourquoi tu m'as filé un rancard, je suis toute ouïe, s'enquit la Serdaigle.
La demoiselle souriait, les yeux brillant et la voix teintait de malice. Allez Max, fonce ! Anna n'attendait que ça même si elle refusait de l'avouer. Fichue fierté. Sans elle, à cette heure là, la demoiselle serait déjà blottie dans les bras de son nouvel amoureux secret. Il aura fallu longtemps pour qu'Anna se rende compte qu'elle aimait Max...Et encore ! C'était même pas sûr qu'elle en ait réellement pris conscience.
Ne laisse pas ta fierté entraver le chemin de ton bonheur, miss.
Maxime Duncan
« You have ten fingers ? Oh, me too ! Let's be friends ! »
Bon et bien voila, bingo ! Anna n’avait pas compris ce qu’il avait dis. T’as plus qu’à recommencer ! Malin hein ?! Cependant elle ajouta qu’elle avait compris trois mots sur l’ensemble de la phrase et que cela lui suffisait. Bon et bien tant mieux ! Soulagé, Maxime laissa échapper un très léger soupir que personne, à part lui, n’entendit. Et en plus, son amie lui envoya un sourire qui fit fondre le jeune Poufsouffle. Ok ok, on se ressaisit et on respire calmement. Voila c’est ca parfait. Le temps qu’il fasse ses petits exercices de respiration, l’aiglonne eut le temps de s’allonger sur l’herbe encore humide. Elle fit tout de même attention à prendre une position ou elle pourrait toujours voir le cinquième année. Trop chou ! Enfin bon, la notre ami était plus occupé à la contempler qu’autre chose si vous voulez savoir. Un rayon de soleil atterrissait en plein sur le visage d’Anna et on avait l’impression qu’il jouait avec ses cheveux. Maxime aurait donné n’importe quoi pour être ce foutu soleil qui se permettait tout et n’importe quoi. Et en fait, il voulait aussi être le vent qui caressait le visage de la bleue et argent. D’ailleurs celle-ci interrompit ses pensées en lui reprenant la parole. Oh ! Etait-elle jalouse ?! C’est donc encore et toujours avec un sourire amusé aux lèvres que le Poufsouffle répondit à son amie.
« Oh mais tu sais, Emmie est juste une très bonne amie. Je m’entends très bien avec elle mais de mon côté, les sentiments que j’éprouve envers elle sont très clairs. »
Et hop ! Là, Maxime était très fier de lui ! Il avait réussi à débiter une assez longue phrase sans rougir et avec naturel. Wouah ! Il allait neiger les amis ! En tout cas, c’était un exploit des plus notables et tout à fait exceptionnel ! Mais Anna reprit la parole et le jeune Poufsouffle trouva le début des plus mignon et il n’avait qu’une envie : lui sauter dans les bras mais la fin l’enchanta beaucoup moins tout à coup. Enfin au moins il pouvait noter au moins une chose : depuis le début, leurs sujets de conversation tournaient toujours autour des relations amoureuses. Hasard ou non ? Enfin, il essaya de ne pas montrer son abattement et répondit sur un ton qu’il voulu naturel.
« Et bien je dois avouer que cela me parait bizarre de tomber amoureux de son frère ou de sa sœur mais bon… Pourquoi pas ? Chacun sa conception de la vie hein ! »
Aller mon coco, reprends-toi. Tu dis que des conneries. Montre pas ta tristesse et fonce tant pis si tu te prends un râteau. Au moins tu auras essayé. Ouais au moins tu n’auras rien à regretter. Mais non, l’aiglonne en avait une nouvelle fois décidée autrement. Faut dire qu’il n’y avait qu’elle qui prenait les devants et lui répondait seulement aux « avances » de son amie. Pas convaincant comme prestation. Tant pis ma petite Anna, tu devras faire avec, je ne peux pas faire grand-chose. Enfin si puisque c’est moi qui décide de ce que fera Maxime mais bon, il est chou comme ca non ?! Quand on y pense c’est atroce ! Je n’aimerais pas être à la place de notre Poufsouffle. Ne pas être libre de ses pensées et mouvements c’est atroce ! Bref, revenons à nos deux jeunes élèves parce que je m’égards totalement là ! Et hop ! Voila qu’elle lui demandait quelle était sa plus belle histoire agrémenté d’un petit compliment. Wouahou !
« Merci c’est gentil mais tu sais je n’ai pas tant que ca de succès hein. »
Ouais ouais c’est ca ! Fais le modeste ! En même temps il ne faisait rien pour. J’y peux rien moi si Max est la perle rare ! Enfin si c’est grâce à moi qu’il est comme ca mais passons, ca casse tout le mythe sinon ! En même temps, c’était une très bonne question. Quelle était sa plus belle histoire ? Hmm… Difficile à dire. Difficile à trancher. C’est d’ailleurs pour ca qu’il prit son temps avant de donner une réponse à l’aiglonne.
« Quant à ma plus belle histoire… Franchement je ne sais pas… Toutes ont été supers bon après je sais que j’ai fais une erreur il n’y a pas longtemps et je m’en veux encore… Mais sincèrement toutes mes histoires ont été bien mais jamais une n’a été l’Histoire. »
Bon ca va. Tu as réussi une nouvelle fois l’exploit à savoir aligner deux phrases sans rougir. Bravo ! Enfin Maxime lui lança tout de même un regard du genre « par contre si c’est toi ma prochaine histoire, ca risque d’être totalement différent. Tu vois, la différence entre elles et toi c’est que toi je t’aime du plus profond de mon être, pas les autres. Je t’aime Anna ». Pourtant le Poufsouffle se tut et ne dit de tout cela. Il aurait dû. C’était le bon moment mais non. Ca devenait une habitude me direz vous et vous n’auriez pas tort, pour ne pas dire que vous avez complètement raison. Et voila que son amie se rallonge dans l’herbe. Tu veux faire faire une syncope à Maxime toi ? Parce que la tu es bien partie pour ! Et hop ! Voila qu’elle en rajoutait une couche. Par la barbe de Merlin, le cinquième année n’allait pas ressortir vivant de cette après midi ! Désolé de te le dire Anna mais tu as bel et bien décidé d’achever Maxime !
« Bien sur ! C’était juste pour qu’on puisse se voir comme ca faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu rien que tous les deux. »
Mais oui bien sur, on y croit ! Même lui ne croyait pas à ce qu’il venait de dire, c’était pour dire que l’aiglonne avait de très forte chance de ne pas croire un seul mot de ce qu’il avait débité. Et c’est à ce moment que le jaune et noir perdit tout contrôle de son corps et de son cerveau. Même si celui-ci criait « NON !! ARRETE !! ». C’était son cœur qui parlait et pas autre chose. Alors il se laissa glisser vers Anna, lui attrapa avec douceur une des ses mains et de sa main libre caressa les cheveux de son aiglonne à lui. Parce que oui, il en avait décidé ainsi. C’était sa Anna à lui et à personne d’autre. Et attention ! On n’approchait plus la bleue et argent comme ca à partir de maintenant ! Et puis ce fut le moment fatidique. Oui fatidique. Le moment de vérité. Allait-elle accepter ou le renvoyer en déclarant qu’elle ne voulait plus jamais le voir ? Telle était la question, mais finalement le jeu en valait la chandelle.
Maxime ramassa son courage à deux mains et se pencha pour embrasser Anna. Le moment était juste trop parfait. Le soleil les éclairait tous les deux sauf que maintenant c’était lui, Maxime Duncan, simple élève de Poufsouffle à Poudlard, qui était le plus proche de l’aiglonne que le soleil. Et ouais ! Puis au bout de ce qui lui parut une seconde - ou une éternité ? Pas moyen de savoir – il se redressa mais resta toujours très près d’Anna et lui chuchota la véritable réponse à sa question.
«Pour ca en fait… »
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Sujet: Re: Parce que ... je t'aime ... [pv : Annalynne <3] Mer 16 Fév - 4:42
Jusqu'à présent, Anna n'avait jamais été réellement amoureuse. Pour elle, l'amour se résumait à une soirée entière passée à se confier à un parfait inconnu devant un chocolat chaud -ou une bière, cela dépendait du prétendant-, puis elle se faisait inviter chez son interlocuteur et elle s'endormait blottie contre lui et bercée par des mots doux. Le lendemain elle se sauvait avant même que son compagnon ait pu ouvrir un oeil. La nuit qu'ils venaient de passer devenait un lointain souvenir, comme une sorte de parenthèse dans leur vie à tous les deux. Généralement, elle ne connaissait même pas le nom du jeune homme, en général plus âgé qu'elle. Elle avait besoin d'affection, il avait besoin d'affection et ils avaient comblés ce manque ensemble. Quand Anna se sentait seule ou triste, elle se rendait dans un café où elle rencontrait un très bel homme. C'était ça l'amour pour elle. L'aiglonne n'avait pas besoin que l'on pense sans cesse à elle, elle n'avait pas besoin d'avoir un chien qui lui colle au cul, elle n'avait pas besoin qu'on lui dise tout le temps qu'elle est belle et elle n'avait pas besoin d'entendre des «je t'aime» à longueur de journée qui sont offert avec fadeur et murmurés comme un «y'a plus de papier cul.». Certes, elle s'attachait parfois à un homme. Dans ces cas-là, elle l'appelait chaque fois qu'elle se sentait seule et il répondait toujours présent. Elle ne le voyait qu'une fois par semaine et encore ! C'était comme une sorte de bouée de sauvetage et une fois sa vivacité retrouvée, elle le laissait tomber. Elle cessait de le contacter et, de son côté, il ne prenait aucune nouvelle. C'était devenu une habitude : à la moindre petite contrariété, elle dégottait un homme tout aussi perdu qu'elle. Jusqu'à présent, ce style de vie lui convenait amplement. Mais aujourd'hui, Anna n'était plus sûre de rien.
Le baiser était si soudain qu'Anna en oublia de fermer les yeux. Pourtant, Maxime avait clairement laissé prédire son geste : il lui tenait la main et lui avait caressé les cheveux parvenant à arracher un frisson chez la demoiselle. Mais Annalynne était beaucoup trop surprise pour réaliser ce qui venait de se passer. Dans sa tête, tout se mélangeait, elle avait perdu toute notion du temps, elle ne se souvenait plus de rien et c'était à peine si elle se rappelait de son propre prénom. C'était l'effet que lui procurait le baiser : Les jambes qui frissonnaient, le coeur qui bondissait, des chatouilles dans le ventre et une irrésistible envie de laisser éclater sa joie. Anna n'en avait pas conscience -sûrement dû au brouillard dans sa tête- mais ses joues avaient viré au rouge et ses yeux brillaient, limite on pouvait y voir la voie lactée, c'est pour dire. Et puis elle avait super chaud aussi, bon ça, c'était peut-être à cause du soleil. Jamais la demoiselle n'avait ressenti tout ça quand un homme lui offrait un baiser. Jamais elle s'était sentit fondre. Jamais elle en était venu à ne plus reconnaître la réalité du rêve. Jamais elle n'avait sentit sa respiration s'accélérer si fort qu'elle ne parvenait même plus à respirer. Et en plus, elle aimait ça. C'était comme si l'aiglonne était en train de nous faire une syncope mais elle ne s'était jamais senti aussi heureuse. Genre elle pouvait mourir maintenant. Elle était tellement heureuse que crever ne lui ferait rien du tout...Ah mais non en fait ! Si elle mourait, jamais Maxime ne pourrait lui offrir un nouveau baiser aussi sensationnel que celui-ci. Réaction excessive ? Oui, c'est ce qu'Annalynne croyait. Elle avait sûrement eu une dure journée et ce surplus de réconfort la rendait folle de joie. Ou elle était amoureuse, tout simplement, et ce qu'elle souhaitait secrètement depuis longtemps venait tout juste de se produire. Rayez la mention inutile.
Cependant, au bout d'un certain temps, Maxime décolla ses lèvres des siennes et lui chuchota trois mots dans l'oreille. La simple entente de sa voix lui procura une sensation merveilleuse. Etait-il possible qu'elle tombe amoureuse comme ça d'un coup ? Bah oui elle l'aimait. Elle l'aimait puisque la seule chose qu'elle avait envie de faire là maintenant tout de suite c'était d'étreindre son camarade si fort qu'il ne pourrait jamais s'enfuir. Elle avait envie de le garder auprès d'elle pour toujours. Mais ce dont elle avait le plus envie c'était d'embrasser Maxime. Pourtant, elle ne fit rien de tout ça. Les larmes montèrent si vite qu'elle fut incapable de les retenir et une fontaine déferla sur ses joues. Anna pleurait ! En public en plus ! La cinquième année qui ne pleurait jamais était en larmes et quoiqu'elle fasse, elle ne pouvait pas les arrêter. Elle laissa tomber sa lourde tête sur l'épaule de Maxime. Plus rien ne serait jamais comme avant entre eux désormais.
Anna n'avait jamais eu de copains et elle ne savait pas comment se comporter en tant qu'amoureuse ; mais ce dont elle était sûre c'était que la supporter relevait de l'impossible. C'était une vraie peste. Elle n'aimait qu'elle, c'était elle elle elle et pas autre chose. Elle passait son temps à faire la fête et vivait sa vie sans aucune crainte comme si elle n'avait pas d'avenir. No future comme on dit. Elle faisait des conneries, jouait à la rebelle et se mettait tout le monde à dos. Mais, elle s'en foutait parce qu'elle n'aimait que elle. Elle détestait la solitude et elle avait toujours besoin quelqu'un la suive même pour aller aux toilettes. Elle parlait toujours. Après deux minutes avec elle, on n'avait qu'une envie c'était de se claquer la tête contre le mur. Et surtout, elle ne savait pas comment entretenir une relation. C'était pour ça que rares étaient ses amis. Elle ne savait pas parler à des gens qui comptaient pour elle, elle ne savait pas réconforter et était incapable de soutenir l'autre. C'était elle qu'il fallait soutenir. Mais le pire, c'était qu'elle était possessive. Quand elle aimait quelqu'un -comme Max- elle voulait le mettre dans sa poche pour l'avoir toujours à ses côtés. Attention, j'ai pas dit qu'elle était contente, loin de là ! Elle pouvait ne pas voir la personne pendant des jours mais elle rageait quand elle l'entendait parler de quelqu'un d'autre, quand elle la voyait traîner avec autre que elle et elle voulait mettre sa marque. Elle voulait que tout le monde sache que Max était à elle. C'était une salope en fait. Et Max méritait beaucoup mieux qu'elle.
C'était pour ça qu'elle pleurait en fait. Même si elle se sentait forte et courageuse quand Max était avec elle, qu'elle se sentait protégée, qu'elle avait l'impression que le temps s'arrêtait et que le monde lui appartenait, elle ne pouvait pas accepter d'entamer une relation avec lui. Maxime ne méritait que le bonheur et elle, ce n'était pas le bonheur qui convenait à un tel jeune homme. Si elle aimait vraiment Max alors elle devait faire en sorte de le rendre heureux. Même si elle ça la rendrait plus que malheureuse, tant pis. Max avant tout et puis c'est tout. Mais si elle rejetait ses avances alors leur relation serait différente pour toujours voir même, terminée. Et si Max ne lui souriait plus jamais ? Ce sourire qui l'avait fait frémir plus d'une fois. Ce sourire qui la réchauffait d'un seul coup. Ce sourire qui lui redonnait toute la force pour affronter la vie. Non, une telle chose était impossible. Peut-être qu'en changeant deux ou trois trucs, Anna deviendrait une fille adorable et...Non, le bonheur de Max avant tout ! Sois forte Anna.
Alors que la demoiselle s'apprêtait à ouvrir la bouche, elle vit la mine innocente de son ami. Il était tellement beau et tellement adorable. Il était tellement différent d'elle. Les opposés s'attirent alors leur relation ne pouvait que marcher et si Max était amoureux d'elle alors c'était obligé qu'il soit heureux. Soudain, la demoiselle manqua totalement de courage. Elle plongea ses yeux amoureux dans ceux de son camarade et sécha rapidement ses larmes. Elle ne pouvait pas le rejeter. Elle en était incapable. Elle l'aimait tellement fort. La demoiselle se pencha sur l'oreille du Pouffsoulle et lui murmura d'une voix pleine de sanglots :
-Max, je...Je ne suis pas une fille pour toi. Je ne veux que ton bonheur et je suis incapable de te combler. Je...Je suis chiante Max. C'est très dur de me supporter...Je fais très souvent la fête alors que toi tu es si studieux. Tu...Tu es tellement adorable, elle ferma les yeux, Je veux que tu sois heureux...
Anna, de sa main libre lui caressa la joue d'un geste tendre et amoureux. Puis elle reprit d'une voix encore plus inaudible qu'avant :
-Et comme je suis amoureuse de toi, je serais super possessive.
La jeune aiglonne sourit. Elle n'était pas assez forte pour le rejeter. Et elle l'aimait trop pour accepter de le voir avec quelqu'un d'autre, Emmie par exemple. Une chance s'offrait à elle aujourd'hui et il fallait qu'elle la saisisse tout de suite avant que le Pouffsouffle ne change d'avis. Plus qu'heureuse et aussi amoureuse que Juliette, Anna effleura Max du bout des lèvres.
-Maintenant, embrasse moi encore pour que je vois si ce baiser était réellement fabuleusement merveilleux.
Cette fois-ci, la demoiselle veilla à fermer les yeux. Envolées toutes les anciennes histoires de Maxime, sa plus belle histoire serait la leur ; c'est vrai qu'Annalynne et Maxime ca sonne tellement bien quoi. A ce moment-là, Anna promit sur sa vie qu'elle se plierait en quatre pour satisfaire son amoureux et faire de lui le plus heureux des hommes encore plus que Clyde avec Bonnie, John Lenon avec Yoko Tsuno ou les amoureux de Peynet.
Maxime Duncan
« You have ten fingers ? Oh, me too ! Let's be friends ! »
Doubles-Comptes : Ted Lupin ~ Eliott H. Hudson ~ Scorpius H. Malefoy
Sujet: Re: Parce que ... je t'aime ... [pv : Annalynne <3] Jeu 17 Fév - 11:59
Dès qu’il eut avoué la véritable raison de ce petit rencart, son aiglonne fondit en larme. Euh ? Et beh, il embrasse si mal que ca le petit Maxime ?! MA création mal embrasser ?! Alors la je suis désolée mais il doit y avoir erreur les amis! Forcément. Parce que la franchement je le prendrais mal. Alors il doit y avoir une explication et j’en suis sure la. Sure et certaine parce que Maxime n’embrasse pas mal è_é. Ouais ouais j’ai déjà testé xD Et d’autres peuvent confirmer. N’est ce pas Poireau ? Celle-ci vient de me dire en exclusivité qu’elle a testé ! Alors Anna, qu’est-ce qui ne va pas ? Ah mais oui ! Maxime… Par la Barbe de Merlin ! Elle ne veut pas de toi c’est clair et net. Pourtant, là voila qui pose sa tête contre l’épaule du Poufsouffle. Mais le jaune et noir ne comptait pas perdre la bataille aussi facilement, c’était mal le connaitre. Etait-il fou ? Avait-il perdu la tête ? Il faut croire…
Le cinquième année essuya une larme qui coulait sur la joue de la Serdaigle avec le bout du doigt d’un geste protecteur et doux. Il ne renonçait pas si facilement. Ca ne se voit pas forcément comme ca mais le petit était un battant et près à tout pour obtenir ce qu’il voulait. Enfin la ce qu’il voulait c’était son bonheur mais avant tout celui d’Anna. Alors si elle ne voulait pas de lui, Maxime s’en irait le cœur brisé en mille morceaux qu’il faudrait recoller un à un avec patience. Mais qui voudrait faire ce boulot ? Personne… Ah en fait si je crois bien qu’une personne serait prête à le faire mais alors, le blondinet en aurait tellement honte qu’il le cacherait. Mais elle, il en était sur, le verrait. Elle le connaissait trop bien. Si vous n’avez toujours pas compris de qui je parlais, c’est d’Emmie Leanne. Vous savez la fille qui s’est pris un râteau de sa part. Ah oui ca vous dit tout de suite quelque chose x) Mais elle se mit enfin à parler. Oh le Poufsouffle avait imaginé des centaines de scénarios mais pas celui là. Non tout sauf celui là. Avant d’apprécier Anna, il l’avait détestée et l’avait trouvée tellement égocentrique et imbue d’elle-même qu’il ne pouvait juste pas la voir et au fil du temps Maxime avait appris à la connaitre et finir par l’aimer. Comme quoi, tout arrive et les coups de foudre n’arrivent que dans les films. Mais il la connaissait, il savait comment elle était même si l’aiglonne n’était plus comme cela avec lui. Pourtant on ne pouvait pas lui enlever ses défauts et qu’elle pense d’abord à lui fit fondre le peu de cœur intact qui lui restait. Cela prouvait qu’elle l’aimait vraiment contre toute attente. Non Maxime, tu ne vas pas te mettre à pleurer aussi quand même ?! Non c’est bon, ouf ! Il cligna une fois les yeux très forts pour dissiper l’humidité qui s’était déposée sur le bord de ses yeux et les rouvrit. Le jeune Poufsouffle caressa les cheveux d’Anna et voulu la couper mais elle reprit la parole et ce qu’elle dit acheva Maxime. Elle avait bien dit qu’elle était amoureuse de lui ? Il était temps qu’il prenne un peu les devants et avoue ce qu’il ressentait pour la jeune Serdaigle.
« Anna… Justement c’est toi mon bonheur. Toi seule. Je suis heureux avec toi parce que… »
Maxime prit son inspiration et finit – enfin – par avouer ce qu’il avait envie de crier depuis les lustres.
« Parce que je t’aime Anna… »
Il savait qu’il aurait du le dire dix fois plus tôt, des jours et des jours plus tôt mais non. Il avait préféré attendre par peur qu’Anna ne ressente pas la même chose et pourtant… S’il avait su que c’était aussi simple. Tellement simple à dire. Juste trois mots. Trois mots de la vie courante en plus. On les dit à longueur de journée sans en prendre conscience. ‘Je’ déjà à toute les phrases ou presque. ‘T’’ aussi et le verbe aimer, on l’utilise tout le temps. ‘Oh j’aime les pâtes’ comme ‘Je t’aime du plus profond de mon cœur’ on utilise le même verbe et pourtant il n’a pas du tout la même signification. Alors pourquoi quand on les assemble ca devient tout de suite plus compliqué ? Pourquoi ? Cela ne donne-t-il pas matière à réflexion ?
Après cette brève digression, revenons sur Terre et abandonnons nos questions philosophiques. Anna venait juste de demander à Maxime de l’embrasser à nouveau. Cela voulait-il dire qu’ils étaient ensemble ? Elle acceptait de sortir avec lui ? C’était pour le moins inattendu ! Lui qui n’osait à peine espérer ! Et bien tu vois, ne jamais s’avouer vaincu. Jamais. Mais le blondinet avec tout le temps de réfléchir après. Pour le moment il devait profiter du moment et déposa pour la seconde fois ses lèvres contre celles de l’aiglonne. Cette fois ci, il prit beaucoup plus de plaisir. Il faut dire que la première fois il était juste terrifié à l’idée de se prendre un monumental râteau. Et puis vous voyez, il ne devait pas si mal embrasser puisque la bleue et argent en redemandait. Me voila rassurée sur ce point !
Il se sépara une nouvelle fois de son aiglonne mais se fut pour s’allonger sur l’herbe presque humide et attirer Anna vers lui. Maxime prit soin qu’il n’y ait aucune racine ni cailloux et prit la jeune fille dans ses bras. Il respira l’odeur de ses cheveux et soupira de bien être. En fait il était juste trop bien là, la fille qu’il aimait dans les bras. Puis il se mt à caresser les cheveux de son aiglonne et la remercia. Allez savoir pourquoi.
« Merci Anna… Merci du fond du cœur… »
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Sujet: Re: Parce que ... je t'aime ... [pv : Annalynne <3] Dim 20 Fév - 22:54
Autour des deux étudiants, tout s'était tut. Seul le clapotis de l'eau et le murmure du vent persistaient histoire de leur rappeler que tout était réel, que ce n'était pas un rêve. Les oiseaux semblaient retenir leur douce mélodie, les fourmies avaient cessé toutes activités, les feuilles ne volaient plus et les branches ne craquaient pas. Le monde retenait sa respiration. Rien ne bougeait ; le temps s'était arrêté -c'était du moins la sensation qu'il donnait. Même le soleil avait cessé de briller. C'était comme dans un rêve, entre le réel et l'iréel. Anna détestait ça. Elle ne savait plus reconnaître le vrai du faux. Elle était vulnérable mais ne devait pas se montrer faible. Pourtant, bien qu'elle refusait de le croire, la demoiselle était très sensible. Beaucoup trop en fait. La preuve était qu'elle avait fondu en larmes en prétendant qu'elle ne convenait pas à Maxime. Mais quelle idiote ! S'il lui avait offert ce baiser c'était qu'il l'aimait alors pourquoi se torturer l'esprit à ce point alors qu'en fait tout est si simple. Mais ce qui est simple paraît souvent iréel. Voilà la véritable raison de son chagrin. La peur. La crainte du réveil, la douche froide en quelque sorte, la fin du rêve. Une telle chose ne pouvait qu'être illusion. Cette soudaine exaltation chimérique. Et ce trop plein d'eau de rose inexistante. Oui, il était impossible que Maxime l'aime vraiment. Mais tant pis, Anna vivrait cette histoire avec joie et engouement sans oublier de fermer les yeux pour cacher le véritable réalité. Ce qu'elle était naïve. Elle préférait avancer en aveugle plutôt que d'accepter la vérité. Après tout, si tu veux vivre comme ça Anna et bien soit mais, le réveil n'en sera que plus difficile. Se relever sera impossible. Tu resteras à terre telle une vieille loque, tu n'auras plus ni fierté ni dignité, tu ne seras plus qu'une âme en peine qui vagabonde sans but précis. Veux-tu vraiment tout recommencer à zéro ? Comme avant ? Toi qui a pourtant eu tant de mal à te reconstruire...Et bien soit. L'amour est aveugle comme on dit.
Maxime était le roi du baiser. Anna avait expérimenté de nombreuses façons d'embrasser toutes différentes. Les hommes avaient tous un baiser bien à eux caractéristique de leur personnalité. Certains étaient brusques et désagréables, d'autres tendres ou féérique, d'autres encore beaucoup trop rapide...Bref, Anna était une experte en baiser. Pour l'instant, celui qu'elle avait préféré c'était le « sucré rock» à la fois tendre et plein de caractère. Mais celui de Max les dépassait tous voir même les surpassait. Il était juste parfait. A la fois tendre et doux et chaleureux et merveilleux. Chimérique aussi tellement il était parfait. Anna se sentait fondre. Pour la deuxième fois elle perdait tout contrôle, ses muscles ne répondaient plus, son coeur s'accélérait et son cerveau exaltait. C'était encore pire que de consommer de la drogue ! Anna flottait, elle rêvait éveillé, elle avait envie de rire comme une cinglée tant ce baiser lui procurait tellement de plaisir. Plus l'aiglonne embrassait son camarade, plus elle en revoulait. Pire, elle en avait besoin. Elle ne pouvait plus s'en passer. Oh mon Dieu, c'était grave ! Bref, tout ça pour dire que Max était le roi du baiser. Il faudrait qu'il songe à s'inscrire au concours « mister baiser». Ah mais non ! Pour le juger, les jury seraient contraint de l'embrasser et c'était son Maxime alors pas touche ! Anna serait la seule à profiter de cette drogue pas dangereuse pour la santé. Et nah.
Le geste tendre du Pouffsouffle dans ses cheveux fit frémir Annalynne. Une nouvelle larme coula sur sa joue. Stop ! Pourquoi elle pleurait maintenant ? Pour rien, c'était bien ça le problème. Elle pleurait parce qu'elle était heureuse en fait. Beaucoup trop. Et ce surplus s'exprimait dans les larmes et l'incapacité d'aligner un seul mot. Ses paroles restaient bloquées dans sa cage thoracique. Par contre, sa bouche elle était bien ouverte. Elle était incapable de la refermer d'ailleurs. Un peu comme si elle venait de voir quelque chose d'impossible. Ses yeux brillaient toujours autant. Ah la la, en fait, Anna semblait un peu sans coeur et dure aux premiers abords mais, en réalité c'était un vrai coeur d'artichaut ! Pathétique presque. Elle qui avait tant craché sur les demoiselles amoureuses qui couvraient d'éloges leur copain, voilà qu'elle rejoignait leur secte. Mais non, ne vous inquiétez pas, la demoiselle n'était pas si faible. Un peu de fierté et d'honneur quand même. On peut très bien être amoureux sans vivre au pays rose où les pensées sont obnubilées par l'élu de notre coeur. Mais voilà que la miss manquait de pleurer une nouvelle fois à l'entente de la magnifique phrase que venait de prononcer Max. Magnifique car elle était remplie d'amour et de sincérité. Ou du moins, c'est ce que ressentait Anna. Et attendez ! La suite était encore plus merveilleuse. Max venait de lui avouer qu'il l'aimait -bien sûr elle l'avait deviné avant. Un baiser ne s'offre pas sans amour -et c'est toi qui dis ça espéce de menteuse qui embrasse le premier venu sentiments ou pas ! Enfin, passons. Ce simple mot lui était offert avec amour et sincérité. Il n'était pas fade et sans goût. Non, il lui procurait une émotion si forte que la demoiselle voyait flou. C'est ça d'être trop émotive. Les émotifs anonymes, tu connais ? Sûrement que ça t'aiderait beaucoup, beaucoup, beaucoup.
Une chose était sûre c'est qu'elle aimait Maxime. Sur ce point tout était clair. C'était bien la seule chose qui lui apparaissait totalement lucide. Voilà une bonne nouvelle. Anna ne doutait plus du tout sur ces sentiments. Alors, c'était ça d'être amoureux ? Visiblement oui. C'était encore mieux qu'elle l'avait imaginé et beaucoup plus excitant que dans les livres. Certaines choses sont beaucoup mieux quand on les vit nous-même. Genre on ne le savait pas. Bref. Maxime entraîna le corps d'Annalynne près de lui après s'être allongé tranquillement sur le sol. La demoiselle était couchée sur le corps musclé de son amoureux. Elle enfouit sa tête dans la chemise de Max et respira son doux parfum. Le moment était parfait. Encore mieux qu'un rêve. Anna en profita pour fermer les yeux histoire de profiter encore plus du moment. La miss sentit la main du Pouffsouffle dans ses cheveux. Jamais elle n'aurait un jour imaginé vivre un tel moment de bonheur. Elle atteignait le paradis alors qu'elle n'était même pas morte...Trop génial ! Pour la première fois, la demoiselle n'avait pas besoin de faire attention à son apparence ou à sa façon de se tenir, de parler, de regarder. Elle était elle-même. Elle n'avait pas peur d'être ridicule. Elle se sentait bien, loin des craintes et du désarroi qui l'habitait quotidiennement. Pour la première fois depuis longtemps, la demoiselle souriait d'un air sincère et joyeux. Pas de sourire ironique, forcé ou quoi que ce soit, juste naturel. C'était Maxime son meilleur anti-dépresseur du monde. Dis-donc, Max était non seulement une drogue mais, aussi un médicament. Parfait quoi.
Rompant le silence qui s'était installée entre les deux jeunes, Max remercia Anna. Interloquée, la demoiselle resta de marbre quelques secondes, les yeux ébahie et la mine surprise. Elle ne trouva rien à dire par peur d'interrompre cette sensation idyllique. Elle caressa d'une main le torse de son copain avant de lui attraper sa chemise qu'elle serra aussi fort qu'elle put d'une main crispée et tremblante. Maxime lui appartenait maintenant. Anna s'effrayait elle-même en pensant ainsi mais, elle ne pouvait pas s'en empêcher. Elle refusait de le partager. Il était à elle. Elle ne le lâcherait plus jamais. Elle le refusait de toute façon et quand Anna ne veut pas quelque chose, bah elle le fait pas et c'est tout. Maintenant que Max et elle sortaient ensemble, Anna allait enseigner à Max l'art de se trouver le plus beau de tous. En plus le blond était le plus beau, il fallait juste qu'il le sache et qu'il s'en vante. De son côté, le Pouffsouffle lui apprendrait la gentillesse et la générosité. Anna ne savait pas être gentille mais, avec un pareil professeur, elle allait de ce pas se transformer en bisounours. Tendrement, Anna murmura à l'oreille du Pouffsouffle :
-Non, merci toi. C'est toi qui m'a rendu heureuse. C'est toi qui m'a redonné confiance et qui m'a montré que la vie pouvait parfois être belle, elle ferma les yeux, C'est grâce à toi que je n'ai pas sombré. Moi, je n'ai fait que me reposer sur toi. Je me suis accroché et je n'ai pas voulu te lâcher. Je n'ai rien fait alors, ne me remercie pas.
Sans lui, Anna se serait cassée de Poudlard pour se réfugier chez ses parents. Fuir. Très loin. C'était ce qu'elle avait souhaité au plus profond de son âme pendant longtemps. Trop longtemps. Cependant, elle avait tout gardé pour elle. Elle ne pleurait jamais. Elle était trop fière pour ça. Elle ne pouvait plus parler à son jumeau. Il l'avait renié. Une rumeur s'était propagé comme quoi les deux jeunes entretenaient une relation incestueuse. Balivernes ! Anna l'avait juste aimé pendant quelque temps mais, il ne s'était rien passé de plus. Hugo en avait souffert. Autant qu'elle. Et c'était Maxime qui lui avait permis de se relever. Parce qu'elle savait qu'il était là. Elle savait qu'au besoin elle pouvait pleurer dans ses bras. Elle savait que désormais elle n'était plus seule et cette certitude inébranlable la plongeait dans un sentiment d'absolue confiance. Elle n'avait plus peur. La seule présence de l'adorable ange qui se tenait à ses côtés la rendait plus forte. C'était ça être amoureux. L'impression qu'on peut dominer le monde, que rien ne peut nous ébranler. Puis, le retour à la réalité. Brusque et meurtrier.
-Maxime, promets-moi que tu ne m'abandonneras jamais.
Comme ça, elle pourait rêver durant toute sa vie sans jamais plus ouvrir les yeux.
Maxime Duncan
« You have ten fingers ? Oh, me too ! Let's be friends ! »
Doubles-Comptes : Ted Lupin ~ Eliott H. Hudson ~ Scorpius H. Malefoy
Sujet: Re: Parce que ... je t'aime ... [pv : Annalynne <3] Mer 23 Fév - 7:45
Et voila qu’Anna agrippa très fort la chemise de Maxime. Pourquoi ce geste désespéré ? Pourquoi elle s’accrochait à lui comme à une bouée de sauvetage ? Pourquoi s’accrochait-elle au Poufsouffle comme si sa vie en dépendait ? Oui pourquoi ? Tant de questions sans réponses. Pourtant ces questions eurent une réponse grâce à son aiglonne qui murmura à l’oreille du jaune et noir. Rien n’aurait pu faire plus plaisir au cinquième année. Elle le remerciait comme lui l’avait fait quelques instants auparavant. Elle lui avouait presque qu’il avait été sa seule raison de vivre ces derniers temps. A ce point ? Maxime rougit précipitamment sous les compliments de la bleu et argent. Il avait bien envie de répondre sur le ton de la plaisanterie mais le moment était pour le moins mal choisi. Oui je crois que c’était plus raisonnable parce que la tu aurais pu gâcher toute l’ambiance qui était si particulière. C’était leur moment à eux, pas le temps des plaisanteries. Alors il essaya de répondre sérieusement sans filet, sans savoir s’il allait réussir ou pas à rester sérieux.
« Rien ne me fait plus plaisir que de te rendre heureuse Anna alors je suis vraiment touché d’avoir pu te rendre utile. Accroche-toi autant que tu veux à moi. »
Bon ce n’est pas super mais ca aurait pu être plus désastreux. Et au moins tu as réussi à rester sérieux, c’est déjà ca. Maxime ferma les yeux et lâcha un soupir discret de bien être. Depuis combien de temps il attendait ce moment ? Tellement longtemps qu’il n’osait même plus espérer. Et pourtant, Anna était dans ses bras là, maintenant tout de suite. Et en plus elle ressentait des sentiments pour lui apparemment. En fait pour l’instant il vivait comme dans un rêve, comme si rien de tout cela n’était réel. En fait il avait réussi à atteindre le septième ciel lors de sa quinzième année. Finalement il n’avait pas du attendre très longtemps. Et il suffisait d’une chose toute simple pour atteindre le paradis en fait.
Et alors la, c’était fini, Anna venait de l’achever. Déjà qu’il pensait ne plus avoir de résistance, là s’en était fini de lui. Lui promettre de ne jamais l’abandonner. Ca ne valait pas la meilleure déclaration ca ? Si, nous sommes bien d’accord. En même temps cela ne surprenait pas vraiment Maxime venait de l’aiglonne. Toujours un peu cette pointe d’égocentrisme mais il trouvait ca tellement mignon à l’instant même qu’il l’aurait prise dans ses bras si ce n’était pas déjà fait. Alors il se contenta de la serrer un peu plus dans ses bras.
« Non Anna, je ne t’abandonnerai jamais. »
Mensonge ? Seul l’avenir nous le dira. Il était possible qu’il venait d’affirmer le plus gros mensonge de sa vie. Mais il ne se sentait pas le cœur de lui dire qu’il se pourrait que l’avenir les sépare. Non, le Poufsouffle avait trop attendu ce moment pour le gâcher avec une parole. En même temps, en ce moment précis il n’avait juste pas envie de la quitter. Pour l’instant le cinquième année croyait à son probable mensonge. Parce que ce n’était pas un mensonge. Alors il enfonça un peu le clou histoire de rendre la rupture – si rupture il y aurait – encore plus dure. Parce qu’il faut bien penser à toutes les possibilités même si Maxime pensait à tout sauf à la rupture.
« Si tu savais comment j’ai attendu ce moment alors non, je ne veux pas t’abandonner Anna. J’en ai tellement rêvé et pour tout t’avouer, je n’imaginais même pas que ce soit possible alors tu parles comme j’ai envie de te lâcher là comme ca ! »
Oui bon il ne faut pas lui en vouloir. Maxime avait fait un gros effort pour rester sérieux autant de temps alors forcément il avait fini sa petite déclaration sur une note joyeuse. Pardonne lui Anna, il est comme ca et tu viens de t’engager à supporter cette bonne humeur tellement communicative que parfois on en peut plus. Mais franchement si tu ne t’en sens pas capable, je le fais hein ! Il n’y a pas de soucis ! xD Bref, je reviens à Maxime et Annalynne qui sont toujours en train de faire un gros câlin trop mignon – nan nan je ne suis pas jalouse du tout x). Mais le Poufsouffle avait encore envie de profiter comme pour bien se rendre compte que le moment qu’il passait avait son aiglonne était bel et bien réel. Alors il se tourna sur le côté, délogeant légèrement Anna, et posa une nouvelle fois ses lèvres contre celles de la Serdaigle. Il ferma les yeux et se dit que chaque baiser qu’il échangeait avec la bleu et argent était encore mieux que le précédent.
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Sujet: Re: Parce que ... je t'aime ... [pv : Annalynne <3]
Parce que ... je t'aime ... [pv : Annalynne <3]
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