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 J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.

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Grace C. Waldstein

Grace C. Waldstein

« Tough times don't last, and tough people do. »



J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. Sans-titre-15

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Sang : Née-moldue.
Camp : Ordre du Phénix

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J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. _
MessageSujet: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyLun 29 Aoû - 3:26

J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. 2582425079_small_1


J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.

✎ Noms ◮ RP commun de l'Armée de Dumbledore.
✎ Mois actuel ◮ Début Octobre.
✎ Contexte temporel ◮ Après le couvre-feu.
✎ Contexte spatial ◮ Salle sur Demande.

Codage (c) Champifeuille et Shakespearette.



Un sol de pierres froides parsemé de tapis, des tableaux aux murs, des affiches et des ex-libris des Harpies de Holyhead, un tas de Quidditch Magazine posé sur le bureau en bois d’ébène, quelques exemplaires du Chicaneur bien en vue, le tract des maraudeurs collé à côté dudit bureau, un Eclair de Feu posé à côté d’une commode … Allez, on se doute bien que la prof n’est pas une pro-mangemort, ou peu s’en faut. Assise dans un fauteuil près du feu, ladite prof relisait nonchalamment des copies d’élèves, les corrigeant avec de l’encre rouge, laissant voleter sa plume de buse au-dessus des ratures. Eh oui, maintenant que ce couillon de Logan lui a envoyé un petit bout de lui, ça reste tout le temps dans son sac, tiens. La Harpie leva la tête pour surveiller l’heure. Arriver en retard à la première réunion de l’Armée de Dumbledore, ça la fout carrément mal. Surtout vu la discussion qu’elle allait avoir avec les élèves … Franchement, Grace désapprouvait ça. Parler de politique à des jeunes qui ne sont même pas majeurs, c’est vraiment de la folie furieuse. Et pourquoi ne pas leur demander de prendre activement part aux activités de l’Ordre du Phénix, tant qu’à y être ? Hm mouais, c’est à peu près ce que monsieur Potter lui avait demandé, là, et bien qu’elle répugne à ça, elle ne doutait pas de l’efficacité de ces petits jeunes. Qui irait soupçonner des adolescents de surveiller des prétendus mangemorts ? Eh bien, d’abord, elle. Elle ne doutait pas que ce qu’il se passait dans son camp se déroulait aussi dans le camp adverse, et tous les pro-mangemorts allaient très logiquement surveiller les phénix. Pfff, mais quelle galère quand même. Tâtonnant du bout des doigts, elle tendit la main pour attraper sa bière au beurre et la termina cul sec, avant de se lever pour poser sa pile de feuilles sur son bureau déjà bien rempli, s’étira souplement et alla se changer et se vêtir plus chaudement.

Allez, c’est parti. La prof sortit, ferma son bureau d’un sortilège après s’être assuré que le chat dormait bien sur le plaid, et quitta silencieusement les lieux. Les mains dans sa cape de sorcière, elle marchait d’un bon pas dans les couloirs de l’école, se fichant du bruit que ses chaussures coquées pouvaient faire au sol. Même en ayant arrêté le Quidditch, elle avait gardé cette habitude de porter des grosses chaussures. C’est que quand elle a commencé, on lui a vite ordonné de porter ça pour sa protection, alors après quinze ans, on ne peut plus revenir aux baskets de merde ou aux ballerines encore plus de merde. Là en l’occurrence, elle portait des rangers achetés dans un surplus militaire pour une bouchée de pain. Rapidement, la Harpie atteignit la fameuse tapisserie de Barnabas le Follet et sa stupide tentative d’apprendre à danser à des trolls des montagnes, et passa devant trois fois comme lui avaient recommandé de nombreuses personnes, à savoir monsieur Potter, Lily, Alexia, et Ted aussi. Bref. Elle passa par la porte qui était mystérieusement apparue, et se retrouva dans une salle lambrissée, avec un parquet silencieux, une grande bibliothèque, une baie vitrée factice donnant sur le parc de Poudlard ensoleillé alors qu’on était en pleine nuit. Jolis sortilèges, j’avoue. La Harpie lâcha un petit sifflet appréciateur et déambula dans la pièce, avant de se laisser lourdement tomber dans un pouf. En attendant que les élèves arrivent, elle sortit sa baguette pour lancer un patronus, et regarda le petit vivet doré qui voletait en piaillant silencieusement dans la salle. Les élèves arrivèrent doucement, puis les professeurs de l’Ordre du Phénix, et Grace agita sa baguette pour faire disparaître l’oiseau et se lever souplement de son pouf pour se diriger vers les élèves qui commençaient à papoter avec agitation, certainement contents de se rassembler illégalement ici pour la première fois de l’année scolaire.

« Hrm, eh bien, bonsoir à tous. »

Bravo Grace \o/. Appel au calme réussi, les élèves focalisaient leur attention sur elle.

« Pour cette première réunion depuis la rentrée, je vais essayer de faire court au niveau des présentations. Je suis Grace Waldstein, née-moldue, ancienne Harpie de Holyhead et votre nouveau professeur de sortilèges et enchantements. Comme vous l’aurez sans doute compris durant mes nombreuses interventions en cours, dans la grande salle ou ailleurs, je fais parti de l’Ordre du Phénix, et on m’a engagé pour vous apprendre très illégalement la défense contre les forces du mal. »

Ca c’est fait. La Harpie remit ses mains dans ses poches, calme, avant de reprendre la parole après un court silence.

« Je tiens à préciser que vous n’avez pas été rassemblés ici pour un cours de défense contre les forces du mal, mais parce que les têtes pensantes de l’Ordre du Phénix ont cru bon de vous mêler à nos enquêtes de terrain. Pour faire court, disons que l’Ordre pense que les Mangemorts vont attaquer sous peu, et pas seulement des adultes, et ce afin de consolider leur suprématie sur le monde et sur Poudlard. »

Nouveau silence, durant lequel la Harpie survola rapidement du regard tous les élèves qui lui faisaient face.

« Mais je vous expliquerai tout ça en détail un peu plus tard. Avant cela, est-ce que certains d’entre vous ont des questions ? »
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Malcolm Gray

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MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyLun 29 Aoû - 4:53

La journée de Malcolm Gray se passa relativement bien. En fait, elle fut carrément normale, contrairement à ce qui allait se passer dès le soir, quand les élèves non-impliqués se mettraient au lit pour partager leurs rêves avec la nuit. Il suivit les cours habituels dans la plus grande concentration : Astronomie, Métamorphose, Histoire de la Magie, Botanique et Soins aux Créatures Magiques étaient son programme de la journée, et il se mit au travail sérieusement, comme il le faisait toujours. Oui, Mal’ est probablement l’un des élèves actuels les plus appliqués de Poudlard, et peut-être aussi un des meilleurs, vu ses notes aux Buses de l’année précédente. Oui, le type qui a eut ‘Optimal’ partout sauf en Botanique et Potions, c’est lui. Mais bon, le jeune homme était modeste, et pas du tout du genre à le crier sur tous les toits, à vrai dire, à part quelques-uns de ses meilleurs amis, sa famille et Mélanie, il n’avait pas trouvé nécessaire d’en parler. En fait, même les autres savaient juste parce qu’ils le lui avaient demandé, et donc il avait répondu. Ou sinon, il aurait très bien pu se taire pendant des années et personne n’aurait jamais su ses résultats, c’est simple. Non-vantard, je vous dis ! Bref, sa journée s’était très bien déroulée, il avait un peu discuté avec Swan, professeur et amie de longue date (oui ça peut sembler bizarre, mais rien à foutre), et il était maintenant en train de prendre une bonne douche bien méritée. La plupart des élèves se lavaient le matin, alors il faisait ça le soir, étant ainsi sur de ne pas faire bêtement la file et risquer de rater le petit déjeuner.

Il avait repris l’année scolaire méfiant, après tout ce qui s’était passé la précédente, mais au fur et à mesure des jours, il avait pu constater que tout se passait bien et que l’année en cours ne se voyait pas troublée par des événements tragiques. Mais ça pouvait toujours arriver. Alors il restait quand même sur ses gardes. Après tout, si tout allait vraiment bien, il n’y aurait pas une réunion de l’Armée de Dumbledore le soir même. Quelque chose se tramait et toutes les personnes un minimum intelligentes pouvaient le sentir. Lui de même. Donc si à Poudlard tout semblait calme, il était quasi-certain que ce n’était pas complètement vrai. Il avait rencontré une jeune fille sympathique appelée Mara, une des Covenant, quelques jours plus tôt et avait jusqu’alors très bien travaillé. Rien de bien spécial donc. Sa relation avec Mel’ était des plus normales, ils formaient un fort joli couple et ne ressentaient pas le besoin de s’inquiéter de leur avenir pour l’instant. Tant qu’il n’y avait pas de problèmes, autant ne pas en discuter. Il se demandait toujours pourquoi on avait voulu l’empoisonner personnellement, qui avait organisé tout ça et des tas d’autres questions lui torturaient chaque jour l’esprit. M’enfin bref. A part ça, tout allait pour le mieux et il n’avait pas à s’en plaindre.

L’aiglon sortit de la douche et se sécha, avant de réenfiler un uniforme propre. Il ne voulait pas faire mauvaise impression pour la première réunion de l’Armée de Dumbledore de l’année. De son dortoir qu’il partageait avec quatre autres garçons, il était le seul à se préparer pour sortir. Deux dormaient déjà à poings fermés, un autre lisait un livre et un autre se goinfrait de bonbons. Il ne les pensait pas pro-Mangemorts, plutôt neutres. Ce n’étaient pas des types méchants, loin de là. Ils ne voulaient juste pas s’impliquer, mais il se doutait d’à qui iraient leurs capacités en cas de combats si ceux-ci étaient inévitables. Le jeune homme mit ses chaussures et se dirigea vers la porte menant à la salle commune.

« Eh Mal’, tu vas où ? Le couvre-feu est dans cinq minutes. »
« Euh, j’ai oublié un livre à la bibliothèque, j’en ai besoin pour un devoir. Et j’ai un truc à demander au professeur Starzynski. »
« Ah. Fais vite et ne te fais pas prendre par un autre prof alors. Et ne nous réveille pas en revenant. »

Le garçon qui l’avait interpellé haussa les épaules et retourna à son livre après que Malcolm ait hoché la tête juste avant de descendre les escaliers. Il marcha rapidement dans les couleurs en faisant un détour exprès, ce qui lui prit les cinq minutes qui lui restaient avant le couvre-feu, jusqu’au point de rendez-vous, autrement dit la Salle sur Demande. Il était un peu plus tôt que prévu, mais bon, ça valait mieux qu’être en retard. Mal’ passa trois fois devant la tapisserie jusqu’à ce qu’une porte apparaisse soudainement. A force, il n’était plus surpris. Il poussa la porte pour découvrir la salle à la belle baie vitrée donnant sur un parc de Poudlard illuminé par le soleil. Et dire qu’il faisait nuit. C’est beau, la magie.

Apparemment, il était le premier arrivé ... des élèves en tout cas. Grace Waldstein, la nouvelle professeure de Sortilèges et Enchantements, était assisse sur un pouf et venait de créer un joli patronus. Mais elle n’était pas que ça. C’était une Harpie bon sang ! Il s’était comporté normalement et calmement durant les cours, mais il ne pouvait s’empêcher d’être surexcité dans sa tête. ‘JE SUIS VOTRE PLUS GRAND FAAAN !’, voilà ce qu’il avait envie d’hurler. Mais bon, quand on est calme et timide, on s’abstient. Aussi la salua-t-il d’un signe de tête timide avant de s’asseoir dans un pouf trois mètres plus loin et observa la vivet doré argenté qui voletait dans la pièce. L’aiglon voulait tellement le demander un autographe, mais son esprit ne cessait de lui répéter : ‘Oh mais laisse-la tranquille enfin !’ Les élèves commencèrent soudain à arriver en nombre, suivit des autres professeurs. Il ne savait pas si Mel’ venait ce soir. Elle lui avait dit ‘peut-être’. Alors bon. Madame Waldstein fit disparaître son patronus, intima le silence et se présenta – oui je sais qui vous êtes *O* - tout en expliquant certaines choses. Mal’ la regardait avec des yeux admiratifs, une flèche clignotante indiquant ‘plus grand fan n’osant pas demander un autographe’ pointée vers lui au-dessus de sa tête. Elle demanda alors s’ils avaient des questions avant de rentrer dans les détails de ses explications. Euuuh. Il leva timidement la main pour signaler qu’il allait prendre la parole. Ce fut avec une voix affirmée, polie et posée qu’il s’exprima :

« Avec les événements de l’année passée, pensez-vous qu’on risque encore plus grave cette année ? Je veux dire, si ce sont les Mangemorts qui sont derrière tout ça – ce qui me semble logique –, pourquoi nous visent-ils nous, à chaque fois ? Ce n’est pas risqué pour eux de toujours s’en prendre aux mêmes cibles ? Ils vont finir par faire une erreur et tout le monde saura qu’ils sont responsables. Je ... je voulais juste savoir si on avait une chance de passer une année plus tranquille, ou si on n’est pas prêts de faire une pause ... »

Il se tut, mit ses mains sur ses genoux, et eut à nouveau cette expression intimidée qui ne le lâchait pas lorsqu’il parlait en public. Courageux, le Malichou, mais surtout très timide.
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Meghan A. Prewett

Meghan A. Prewett

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MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyLun 29 Aoû - 6:55

-Décidément, il semblerait que le règlement ait autant d'effet sur vous qu'un coup de vent miss Prewett. Ca vous fera une heure de retenue dans mon bureau pour la semaine prochaine. Minauda Ombrage avec un sourire malveillant.

Levant les yeux au ciel, Meghan se contenta d'acquiescer d'un hochement de tête, ce qui parut surprendre Ombrage. Aussi peu de réaction ? Bah. Laissant l'Inquisitrice s'en aller, Meg jeta un regard a sa tenue qu'elle ne jugea pas SI outrageante que le laissait entendre le crapaud. Une tunique en soie verte ou tombait un collier doré, un leggins noir rehaussé de bottes a petit talons. Y'avait mieux dans le domaine de la prostitution quand même!
Faisant lentement demi-tour pour prendre la direction de sa salle commune, Meg s'alluma une cigarette, songeuse. La salle Commune. Un endroit qu'elle avait adoré fréquenté durant des années, pour leurs soirées improvisées. Lee et elle dansant sur les tables basses, Lily jetant des coups d'yeux a Nathan, Dan draguant les filles. Aujourd'hui, la simple pensée de retourner la-bas lui filait la nausée. Des pro-mangemort de partout et rien d'autre. Fantastique. Tout lui manquait en dehors de Poudlard. Derek, sa nouvelle vie a Londres, ses fou rires avec Lily dans la smala Potter. Heureusement qu'elle pouvait encore compter sur des personnes comme Thomas, Lily ou Swan.
Donnant le mot de passe pour entrer, son regard brun se leva un court instant pour tomber sur celui de Lee. Immédiatement elle sentit son coeur se serrer, tandis que ses côtes lui rappelaient avec douleur que la demi vélane les lui avait brisée lors de leur dernière rencontre. Enfin, c'était pour la bonne cause. En insultant sa défunte mère, Meg était sûre de se faire frapper a la place de Derek. Évitant a ce dernier de se retrouver massacré parce qu'il avait un petit problème de fourrure. Montant les escaliers de sa chambre 4 a 4, Meg jeta sa tunique sur le lit; cherchant quelque chose de plus simple pour le rendez-vous. Attrapant un jean délavé qu'elle associa avec un pull moulant a manche longue (on reste élégante un minimum namého), la brunette chaussa rapidement des converses noires aussi. Ses boucles brunes seraient lachés un peu, pas la foi de les démêler pour les attacher a nouveau >.>
Attrapant son sac bandoulière, la résistante descendit rapidement les escaliers.

-Hé la Yankee, tu vas ou comme ça ?

Levant les yeux au ciel, Meg fit a nouveau volte face. Super, un crétin de pro-mangemort qui n'avait pas apprécié les baffes que Derek avait pu lui mettre au cours de l'année dernière. Croisant les bras contre sa poitrine en observant le type qui lui faisait face, Meg répliqua d'un ton méprisant.

-Aux dernières nouvelles, je ne crois pas avoir a me justifier devant toi.
-Aux dernières nouvelles, ton loup garou de mec est pas la pour te défendre cette année.
-C'est classe de vouloir frapper une fille quand on est sûre qu'elle est sans défense.


Ne lui laissant pas le temps de répliquer, Meg donna un violent coup de genou dans l'entrejambe du grand brun, profitant qu'il se plie sous la douleur pour lui briser le nez. L'empêchant de retomber au sol en le rattrapant par le col de sa chemise, Meg le força a la regarder, rajoutant d'un ton sérieux.


-L'époque ou je me contentais d'être frappée est révolue espèce de con. Alors essaie de revenir, et on fera si tu tiens a nouveau le choc.


Ignorant le regard choqué de certains élèves de première année, la brunette se dirigea d'un pas décidé vers la sortie. Faudrait pas trop la soûler cette année dis donc!
Arrivant d'un pas rapide dans la salle sur demande, elle fit un beau sourire a Malcolm qui venait d'arriver, et salua Grace. Allant s'asseoir dans un coin de la salle, en retrait, Meg écouta la question de Malcolm avec un léger sourire.

-A mon avis avec les mangemorts mieux vaut s'attendre à tout Mal' tu sais... Je serais pas étonnée qu'on entende a nouveau parler d'eux cette année.

Offrant un petit sourire au Serdaigle, Meg se cala un peu plus confortablement sur un des poufs de la salle, se taisant en observant les bouquins alignés a côté d'elle.
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Lucy Weasley

Lucy Weasley

« You have ten fingers ? Oh, me too ! Let's be friends ! »



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- Vivent les SMS
- Cause with me?
- Qui suis-je, au fait?

Truc en plus : Dessine carrément bien...
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MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyLun 29 Aoû - 8:17

"Hmmph, Hoshi, t'es mignonne et je t'aime mais là, t'es lourde."

Le félin, mécontent de se voir ainsi repoussé, battit de la queue avec agacement et se leva, digne. Très bien, puisqu'on ne veut pas de moi par ici, sur la poitrine d'une innocente lectrice, je vais aller me rouler en boule sur ses hanches et son ventre, d'abord. Pas contrariante, Hoshi, première du nom, rangea ses papattes gantées de blanc sous son corps rayé gris et noir, entoura le tout de sa queue monochromatique des fois qu'un doigt aurait voulu se barrer pour vivre sa vie et, y posant son menton blanc, comme celui d'un chat qui vient de boire du lait, ferma à demi ses yeux verts. Lucy, qui avait repris son livre, un gros pavé porté sur les potions, jeta un regard noir au chat qui ferma paresseusement les yeux. Hoshi, bientôt un an au compteur, partageait, pardon, envahissait l'espace vital de la jeune Poufsouffle depuis maintenant huit mois, et n'envisageait visiblement pas de céder une once de place. Lucy, pourtant, appréciait cette arrogante boule de poils, qu'elle avait déniché, elle se souvenait bien, dans le parc un jour de février. Le jour où elle avait embrassé Lysander pour la première fois, non?

En tous cas, la chose à quatre pattes ronronnait sur Lucy, qui finit par poser son livre et se glisser hors du lit, gratifiant la fourrure de Hoshi d'une caresse gentille genre "j'aplatis le chat". Avec un regard désolé pour le dessin de dragon trônant sur son bureau au-dessus d'un devoir quelconque, et qui attendrait encore quelques heures, la demoiselle quitta le dortoir absolument vide pour traverser la salle Commune des Poufsouffles, ce terrier de Hobbits chaleureux, un vrai cocon. Il était l'heure pour elle de se rendre à un rendez-vous clandestin, après l'heure du couvre-feu...

Non pas qu'elle trompât Lysander. Non, ce rendez-vous là était d'ordre, disons, politique. L'AD, pour Association de Défense ou Armée de Dumbledore, avait l'extraordinaire particularité de regrouper un certain nombres de Weasleys à l'exception de la cousine Roxanne, plutôt du genre Mangemort et apparentés. Mais d'autres élèves faisaient partie de cette association dont le but était avant tout de s'opposer aux partisans plus ou moins avoués de Voldemort, l'ennemi mortel du père de Lily et qui, de toute évidence, n'était pas aussi mort qu'on l'aurait souhaité. Groupe clandestin qui, comme tous les groupes clandestins, se réunissait en un endroit secret, histoire de ne pas se faire prendre et de demeurer bien clandestin, en l'occurrence à la Salle sur Demande, la seule salle au monde qui ne daignait vous laisser entrer que si vous passiez devant elle trois fois. Elle sait se faire désirer...en attendant, Lucy se faufilait de couloir en couloir, l'oeil aux aguets, l'oreille attentive, prête à détaler si jamais quelqu'un envisageait de la saluer et de lui coller quelques heures de colle, ou un renvoi. Elle n'avait pas le droit d'être là, mais cela, ça n'aurait arrêté qu'un elfe de maison plus soumis que la moyenne. La Poufsouffle se faufila encore un peu avant d'atteindre la Salle, dans laquelle elle pénétra sans histoires, le couloir étant parfaitement vide, plus vide que vide, plus vide encore que le cerveau de Constance River, qui lui avait succédé au rang de préfète.

Car Lucy était comme qui dirait mal vue. Oh, pas par l'AD et sa famille, mais plutôt par les proches de Mikhaïl Bielova, qui lui avait flanqué un coup de poing. Pourquoi? Car la Poufsouffle avait eu le malheur d'évoquer, dans le feu de l'action, alors qu'elle tentait d'apaiser le garçon et de l'empêcher de se jeter à la gorge de Derek Gray, la mère du Serpentard, sujet sensible s'il en était. Lily, furibonde de voir sa cousine agressée, avait bondi sur Mikhaïl et le combat avait rapidement dégénéré en bataille rangée au-dessus de Lucy sonnée. Suite au tumulte causé par l'affrontement, et par l'ingestion de poison de certains belligérants, Lucy s'était vue accuser de tous les torts ou presque par la Gazette du Sorcier, et retirer son insigne de préfète. En pratique, elle se moquait un peu de ce petit badge, mais...c'était l'injustice de toute cette histoire qui la laissait d'humeur amère. Qu'avait-elle fait d'autre, que tenter de faire son travail? Qu'avait-elle fait d'autre que d'essayer d'apaiser le belliqueux Serpentard? Elle n'avait pas provoqué le garçon, pas évoqué sa mère sciemment, et son intervention n'avait eu d'autre but que de ramener le calme. Etait-elle vraiment la fautive? Et en même temps, Lucy se disait que si elle n'était pas intervenue, un autre aurait pu le faire, qui lui, aurait su calmer Mikhaïl...ainsi se débattait-elle entre révolte et culpabilité, et sa position, tantôt de victime, tantôt de fautive, aux yeux des autres, n'arrangeait rien.

Poudlard était devenu une prison, une insidieuse prison où on parquait les gens telles des bêtes, qui très vite devenaient bêtes sauvages. Puisqu'il était impossible de faire trois pas sans enfreindre autant de règles, les punitions pleuvaient, et l'exaspération montait. C'était comme une vague, une petite vague à laquelle s'en additionnaient d'autres, jusqu'à créer une vague centenaire qui renversait les navires, à l'exception de quelques brise-lames. Une vague qu'on ne voyait pas venir, mais dont le grondement résonnait déjà. Et qui ferait bien des dégâts si un jour elle s'abattait sur tout un chacun. Oui, Poudlard devenait une poudrière, et il ne faudrait plus grand chose pour que la bataille rangée et clandestine des deux camps dégénère, et peut-être même éclate au grand jour, sous tel ou tel prétexte. Lucy en avait simplement assez. Lassée de ces élèves qui baissaient les yeux sans rien dire quoique les comprenant, lassée des pro-Mangemorts se pavanant comme autant d'arrogants jeunes rois, et lassée de voir ceux qui demeuraient ses valeurs et ses principes tournés en ridicule. Lassée de se sentir impuissante et ballottée par les courants, tandis que tout se délitait et que la rivière filait dans un sens mauvais, vers une fin qu'elle ne voulait pas voir. Il était temps de reprendre pied et d'affronter un peu les courants.

En attendant, Lucy put balayer du regard la Salle sur Demande en entrant. Malcolm Gray, auquel elle n'avait jamais vraiment parlé, au final, mais qui avait eu la gentillesse de l'aider à se relever suite au coup de poing de Mikhaïl. L'avait-elle remercié, d'ailleurs? Elle ne se souvenait pas bien de cette soirée-là, et le salua d'un sourire et d'un signe de tête, sans un mot, car oui, Lucy n'était pas et ne serait jamais une bavarde. Sauf avec Lysander, mais son chevalier servant demeurait un sacré cas à part...D'ailleurs, était-il là? Non, pas encore. Lucy repéra cependant Meghan Prewett, et la salua d'u_n simple sourire poli également. Elle ne la connaissait pas vraiment, mais rien que sa tenue résolument opposée à l'uniforme lui plaisait. Enfin, une ancienne Harpiiiie se tenait devant elle, Grace Waldstein, à qui Lucy dit bonjour avec la politesse qu'elle estimait devoir à un adulte ayant volé chez les Harpies, tout en voyant débouler les autres.

Et Malcolm qui posait une question, concernant la probabilité d'une année plus tranquille...ah, oui, il avait un peu morflé cette année, comme tous les membres de l'AD, au final...Lucy laissa Meghan répondre, puisqu'elle avait commencé, et puis adressa un sourire désolé au Serdaigle:

"Je suis plutôt de l'avis de Meghan, tu sais..."


Dernière édition par Lucy Weasley le Lun 29 Aoû - 10:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyLun 29 Aoû - 10:01

 « AVADA KEDAVRA! »

Swan ouvrit les yeux d'un seul coup. Ou plutôt, les écarquilla subitement. Tête calée entre ses bras croisés, joue sur un parchemin, plume tombant d'entre ses doigts posés nonchalamment sur le bureau, la jeune femme n'osait plus esquisser le moindre mouvement. C'est souvent comme ça lorsqu'on se réveille d'un cauchemar. On est tétanisé. On ne bouge plus. On a chaud. On respire de manière saccadée, et le silence autour de nous nous étouffe. Lentement, la jeune professeur referma les paupières, expirant longuement, puis se redressa, lâchant sa plume, prenant sa tête entre ses mains. Si seulement elle pouvait arrêter d'entendre son cri, l'oublier à jamais. Une petite tête se frottant contre sa jambe la rappela à l'ordre. Elle baissa les yeux sur la petite boule de poils se frottant contre elle. Puis se pencha, et la prit dans ses bras. Ceylan était un chat noir, aux grands yeux verts. Très beau. Plein de charme. Tout doux. Avec un poil fin, luisant, aux reflets roux. La jeune femme tenait véritablement à lui. Et pour cause. C'était Erik qui lui avait offert. Le chat n'était encore qu'un chaton de quelques mois, mais Swan ne le lâchait déjà plus. Elle avait la nette impression que cette boule de poils la comprenait. Et partageait sa peine. Ce qui, pour elle, était la chose la plus importante. Elle avait besoin de soutien. Et haïssait cet état précaire dans lequel elle se trouvait. Ça passerait avec le temps. Elle l'espérait. Mais la plaie restait béante. La tragédie entière. Et pour le moment elle n'était pas prête à oublier.

Caressant machinalement Ceylan, la jeune femme se leva doucement, son chat dans les bras. Elle leva la main vers un cadre posé sur une des étagères de son bureau. Et d'un geste bref, elle baissa le cadre, cachant la photo d'elle et de son mari. Elle ne voulait pas penser à lui. Pas ce soir. Pas alors qu'elle avait quelque chose à faire. Quelque chose d'important. Ravalant des larmes avec bravoures, la jeune femme sentit la nausée la prendre. Cela lui arrivait fréquemment ces derniers temps. Trop fréquemment. Elle avait peur de ce que ça pouvait signifier. Au début c'était seulement quand elle pleurait Erik. Mais désormais c'était plus prononcé. Elle ne vomissait pas énormément. Mais l'odeur des aliments la dégoutait. Et elle était sans cesse à la recherche d'air frais. A croire qu'elle se rendait malade de la mort de son mari. Ce n'était plus possible. Il fallait qu'elle se ressaisisse.

Laissant son chaton retomber sur le sol, elle attrapa une chemise à carreaux large qu'elle avait amenée de chez elle, et la passa sur ses épaules en guise de pull. Elle la laissa ouverte, retroussa les manches, enfila une paire de chaussures, et sortit de son bureau, jetant un dernier regard au parchemin étalé sur son bureau. Elle était en train d'écrire une lettre lorsqu'elle s'était endormie. Ou plutôt avait le projet d'écrire une lettre. Le plus triste, c'était sûrement qu'elle ne se rappelait pas à qui. Elle n'était pas amnésique comme sa collègue d'astronomie. Mais sur le coup, elle ne s'en souvenait vraiment pas. Parcourant les couloirs d'un air abattu, comme à son habitude ces derniers temps, la jeune femme se tordit légèrement les doigts en s'approchant de la salle sur demande. Elle avait une furieuse envie de se transformer et de partir dans la forêt. Là où les gens ne pourraient pas la retrouver. Pas l'embêter. Là où elle pourrait se consoler toute seule de par la force de la bête qui sommeillait en elle. Elle voulait s'abandonner à son chagrin. Juste une fois. Inspirant subitement et ravalant des larmes, la jeune femme se força à un petit sourire lorsqu'elle entra dans la pièce où étaient déjà arrivés quelques élèves. Et Grace. Elle sourit à la belle Harpie, puis s'approcha de sa nièce qui s'était calée sur un pouf, ébouriffant au passage les cheveux de Malcolm installé non loin. C'était là qu'elle commençait à se sentir bien. Entourée de ses amis. Elle ne connaissait pas encore tout le monde, mais reconnaissait bien des élèves déjà. Elle prit place sur un pouf à côté de Meghan, s'appuyant contre une étagère.

L'Armée de Dumbledore. Un principe qui contrariait fortement Swan, tout en lui plaisant un peu. Elle était tout à fait d'accord sur les actions de ce groupe. Apprendre la défense contre les forces du mal aux élèves pour qu'ils soient aptes à se défendre face au Lord. Mais mêler des mineurs dans cette guerre, ça elle n'en revenait pas. Elle avait toujours trouvé ce principe dégoutant. Ils étaient trop jeunes. Ils avaient tellement le temps de changer, et de grandir sans être obligés de sacrifier leur vie comme des vaches sacrées pour protéger la paix... Si elle faisait partie de l'Ordre du Phénix, c'était bien entendu pour prospérer la paix. Mais elle ne revenait pas qu'on puisse inclure des jeunes dans tout ça. Ca avait déjà causé des disputes avec des proches. Comme Nolan par exemple. Lui, c'était encore pire. Il s'orientait du mauvais côté. Mais bon, c'est vrai que ça leur permettait au moins de se défendre un peu...

Grace avait pris la parole. La plupart des gens étaient en effet arrivés. Swan servit un grand sourire à Ted, espérant qu'il viendrait la voir. Elle écouta attentivement le débat que Mal lança. Et sourit gentiment en le regardant. Elle adorait ce garçon. Intelligent, courageux, plein de bon sens, tout en étant timide. Renchérissant par-dessus sa nièce et Lucy Weasley, la jeune prof de soin aux créatures magiques lâcha d'un air peiné et calme :

« Je suis d'accord avec les filles. C'est de pire en pire. Il n'y a qu'à voir les "fuites" d'Azkaban. J'ai peur que ça ne fasse que commencer. »

Elle ne pensait pas qu'à ça. Également aux mangemorts qui retrouvaient un à un les membres de l'Ordre du Phénix. Les Aurors tout particulièrement. Et qui les éliminaient. Comme Erik par exemple. Elle ne voulait pas alerter les jeunes en laissant échapper cela, cependant. Peut-être aurait-elle dû. Après tout, ils étaient suffisamment grands pour comprendre.
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Lysander Dragonneau

Lysander Dragonneau

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Camp : Armée de Dumbledore

Vie du personnage : # Nice to meet you. Moi c'est Lysander, fils de Luna Lovegood. ♣️ Disponible pour 2 RPs. • Du courrier, j'en ai jamais assez. ♥️ Fou de Lucy Weasley. Et oui, c'est un radis autour de mon coup.

Doubles-Comptes : Kaia K. Asbjörn.



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MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyLun 29 Aoû - 10:18

Et c'était reparti. Encore une journée à écouter quand les cours étaient intéressants. Ou à dessiner dans la marge les créatures de ses rêves quand ils ne l'étaient pas. On était déjà en octobre. Difficile à croire, étant donné que les journées se ressemblaient toutes. L'ambiance globale telle que Lysander la percevait était plutôt bizarre, mais il se contentait toujours d'avancer dans les couloirs avec son air de rêveur qui fixe le plafond avec l'intensité d'une Kachi qui regarde un nouvel épisode de sa série préférée, sauf que lui restait parfaitement serein. Après la dernière soirée mémorable, il était difficile de retrouver un sentiment d'allégresse et de joie chez les élèves. Le préfet des Serdaigle, lui, faisait comme à son habitude, vivant dans son monde, ne revenant sur terre que pour quelques instants. Ce soir-là, il se trouvait par exemple sur son lit, un bouquin sur des dragons de légendaires et autres créatures étranges qui peuvent subitement exploser s'il vous prenait l'idée saugrenue de caresser ces mignonnes choses. Bien entendu, personne ne croyait à ces fables. Personne, sauf Lysander. Mais lui, c'était différent. Il était fou. Le timbré de service qui porte un radis habilement caché sous sa cravate bleu et argent à l'effigie de sa maison. Celui qui avait la tête dans les étoiles, et qui oubliait parfois même de penser. De penser à des trucs tels qu'une réunion de l'AD. Mais pour ce genre de rendez-vous, il ne pouvait pas compter sur quelqu'un pour crier « Magnez-vous on va être en retard à la réunion super-secrète de l'AD qui a lieu ce soir à la Salle sur Demande ! » en pleine salle commune. Il essayait donc de ne pas trop s'abandonner à sa lecture. Surveillant de temps en temps l'heure du couvre-feu qui approchait.

Quand ce fut le moment de passer à l'action, l'aiglon se leva de son lit. Il n'était pas du genre à faire des bonds. Et pas besoin de simuler d'avoir oublié un truc et d'avoir besoin de filer très vite avant le couvre-feu. Après tout, il était préfet, il faisait ce qu'il voulait. Certes, pas exactement ce qu'il voulait, mais les rondes, c'était un peu son boulot. S'il avat subitement envie de partir de la tour, ça ne surprendrait personne. Il n'avait pas à se justifier. Et puis, il était connu que Lysander préférait faire ses rondes avec les préfets de Poufsouffle - Maxime et sa Lucy préférée - plutôt qu'avec son homologue féminin, Wilhelmina. Sauf que Lucy n'était plus préfète et son nombre d'amis pour lui tenir compagnie s'était ainsi trouvé réduit. Personne n'avait jamais su que Mina et lui avait des rendez-vous pour se décharger de leurs secrets. Et puis, ça ne risquait plus de se reproduire désormais. Lysander avait bien compris que maintenant, Mina fréquentait plus Moïra, la puissante préfète-en-chef, que lui, le calme dragon. C'est pourquoi il préférait maintenant errer seul dans les couloirs du château à chercher les récalcitrants, et à faire peur aux premières années un peu trop audacieux qui auraient tenté une sortie nocturne juste s'amuser un peu. C'était mieux pour tout le monde. Il se sentait de moins en moins à l'aise en compagnie de Mina. Mais il n'avait de toute façon pas besoin de sa présence pour se rendre à la Salle sur Demande. Elle ne faisait pas partie des invités.

Quand le préfet atteignit l'endroit du rendez-vous, il passa trois fois devant la tapisserie, comme il fallait le faire. À l'intérieur, les élèves commençaient à se rassembler. Il tomba ainsi sur Malcolm Gray l'un de ses camarades Serdaigle à qui il adressa un signe de la main. Il salua de la tête Meghan, qui, grâce aux mystères de la généolagie, était une membre éloignée de sa famille. Et puis il rejoignit Lucy - ai-je besoin de la présenter ? - pour des raisons évidentes, avant d'adresser un « bonsoir » poli à l'attention de la Harpie, désormais professeur à Poudlard. Et bien évidemment, il surveillait aussi l'entrée pour voir ses bonnes vieilles connaissances arriver. Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer.

« Je suis aussi de cet avis. Cependant là, ce sur quoi se portent mes questions, c'est dans quelles mesures l'Ordre souhaite nous mêler à ses equêtes, comme vous dites. Car je ne pense pas que les Mangemorts nous laissent la vie tranquille, sans compter l'attaque que vous craignez. D'ailleurs, quelle forme prendra cette attaque ? Même si on ne peut pas prédire ce qui va nous tomber sur la tête, j'imagine que vous avez des idées. »


Eh ben, il était bavard ce soir. Lui qui d'ordinaire préférait écouter les autres sans s'en mêler.
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Lily L. Potter

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Age RPG : 17 ans.
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Vie du personnage : Liens ◈ Ici.
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Grace ◈ Professeur phénix.
Svetlana ◈ Mangemort.



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MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyLun 29 Aoû - 10:45

Il fait froid. Il y a du vent, beaucoup de vent. Mais bon, d’un côté Lily était assise sur le toit de la tour d’astronomie, la plus haute tour de Poudlard. Comment elle était arrivée là ? En passant par la fenêtre, puis de toits en toits, elle s’était placée là. Elle était assise là depuis près de trois heures, fuyant la compagnie des hommes, restant seule avec son chat noir, Salem, qui la suivait à la trace depuis que cette sale conne de prof de déviances avait failli le confondre avec un de ses chatons d’expérience. Le demi-fléreur aux yeux d’or ne quittait guère plus sa maîtresse maintenant, et les gens s’étaient habitués à voir passer la petite punk et son chat noir derrière. Assise sur le bord du toit, les jambes battant dans le vide, elle fumait, vu que c’était la seule chose qui lui occupait les mains et l’esprit. Elle aurait pu boire aussi, mais Lily tenait super bien l’alcool. Peut-être le fait d’être une Weasley, vu que Roxanne le tenait vachement bien aussi. Dominique, bonne question, et Lily n’était pas trop pressée de voir sa cousine de transformer en barrique à bière comme elle. Regardant en bas, elle ne fut pas impressionnée par la hauteur dangereusement vertigineuse. Le vertige, ce n’est pas un truc qui touche Lily. Entre une chute de quatre étages et un plongeon dans le lac, elle choisissait la chute. M’enfin, des chutes, elle en faisait depuis quelques temps, et là elle n’était pas loin de toucher le fond. Encore un peu et elle pourrait donner un vigoureux coup de talon pour remonter en vitesse. En ce moment, les gens lui prenaient la tête. Les Serpentard et les Gryffondor dans leur guerre chauvine, les Poufsouffle qui se la jouaient peace and love, les Serdaigle et leur image de marque, les professeurs qui tentaient de les motiver, et tous ces gens qui les prenaient pour des pions sur un échiquier. Des pions utiles à faire bouger pour bloquer la progression de l’autre camp. Lily en avait marre d’être un pion. Elle était une Potter, une môme de Harpies, et surtout elle était une Serpentard, elle commençait à en avoir marre qu’on lui dise quoi faire en permanence. Balancer des tracts vindicatifs et hargneux avec les autres Maraudeurs lui avait redonné le goût de la lutte, mais là, être manipulée par l’Ordre du Phénix, non merci.

D’un geste machinal, Lily posa son mégot de cigarette sur le doigt et l’envoya valdinguer dans les airs d’une pichenette. Elle jeta un rapide coup d’œil à sa montre pour se rendre compte que l’heure approchait. Bon, le temps de redescendre se changer et elle serait à l’heure. Se levant souplement, elle sauta de toit en toit pour repasser par la fenêtre de la volière et redescendre les escaliers, se mêlant sans grand plaisir à la foule. Depuis sa rupture avec Nathan, elle sombrait dans une misanthropie violente, où seules quelques personnes se distinguaient. Ses parents, Lucy, Fred et Hugo, Meghan et Alexia, Derek, Lysander, et ses deux frères. Le reste, mieux valait ne pas l’approcher outre mesure. Surtout quand on est un punk du nom de Nathan Raven. Elle descendit les escaliers, traversa les cachots en bousculant les gens, Salem sur les talons, avant d’entrer dans sa salle commune et grimper sans son dortoir dans un regard pour personne. Elle récupéra des fringues, abandonna Salem sur le lit, et alla prendre une douche brûlante. Rhabillage, maquillage assez prononcé pour bien montrer qu’elle n’avait pas envie d’être emmerdée, un petit coup de parfum, et Lily redescendit après avoir attrapé sa cape de sorcière, son écharpe en laine et ses gants en coton. Après une courte réflexion, elle attrapa son chapeau et le vissa sur sa tête, puis quitta son dortoir en coup de vent, ainsi que la salle commune, ne faisant pas attention à River qui lui disait que le couvre-feu n’allait pas tarder. Toi, ta gueule. D’un pas souple et mécanique, elle se dirigea vers la tapisserie de Barnabas le Follet apprenant la danse à des trolls. Arrivée devant, elle la fixa quelques secondes, se disant qu’il faut vraiment être con pour faire un truc pareil. Apprendre à danser à des trolls, quelle idée … Elle passa la porte ouverte, salua d’un mouvement de tête Lys et Lucy qui discutaient, sourit gentiment à Meghan et lui montra d’un signe de tête qu’elle allait s’asseoir à côté d’Alexia. Alexia, un de ses meilleurs piliers dans ce moment assez difficile pour elle. Elle se vautra sur le pouf assez lourdement, sans sortir ses mains de ses poches.

« Salut. Illyana va bien ? »

Illyana, la petite sœur de Derek, la meilleure amie d’Alexia. Lily la soupçonnait d’être loup-garou … Puis en fait elle n’en avait absolument rien à foutre. Au bout d’un moment, la prof de sortilèges s’avança, ramenant le calme, se présentant et leur expliquer que … Oh tiens, qu’ils allaient servir de pions sur l’échiquier géant de la politique ! Lily esquissa un demi-sourire méprisant et lâcha un petit soupir de dédain, surtout quand les autres commencèrent à entrer dans le jeu de la prof et poser des questions sur ce qu’il allait se passer. Malcolm, Lucy, Lysander, Meghan … Pitié, stoppez-les. Lily s’appuya contre le mur, et finit par prendre la parole à son tour, d’un ton assez revêche. Bah ouais, elle est misanthrope et elle va mal, c’est tout.

« Non mais vous le faites exprès ou quoi ? Evidemment que les mangemorts vont continuer leurs petites magouilles, après tout ils font ça depuis le carnaval, puis il y a eu la fête … Vous croyez quoi, que River chantonne des psaumes dans les églises ? Arrêtez vos conneries deux secondes, évidemment qu’on va en prendre plein la gueule cette année encore. »

Elle est de mauvaise humeur et elle vous emmerde.

« Les têtes pensantes de l’Ordre ont cru bon de nous mêler à leurs enquêtes de terrain ? Sauf votre respect, professeur, et sauf le respect que je dois à ma famille et à mon père en particulier, l’Armée de Dumbledore n’est pas un sac de pions que vous pouvez déplacer à votre guise sous prétexte que vous êtes des adultes majeurs. On prend cher dans la gueule depuis l’an dernier, on estime, tout du moins, moi j’estime que j’ai fait mes preuves. On n’est pas juste des pions qu’on peut bouger pour freiner l’avancée des mangemorts et de leurs laquais étudiants. »

Lily ne mâchait pas ses mots, elle n’avait aucune envie. Elle morflait sévère depuis le carnaval. Elle avait perdu Aleera, elle avait failli mourir brûlée, mourir empoisonnée, elle s’était disputée avec Nathan, alors là stop. Entendre des adultes lui dire gentiment qu’ils allaient l’utiliser, c’est hors de question, et elle comptait bien le faire savoir.

« On n’est peut-être pas majeurs mais on a fait nos preuves. On a failli crever plusieurs fois, j’ai perdu une de mes amies à cause de la politique, Meghan a vu mourir sa petite sœur, Derek a failli être à la rue, Lucy a perdu son poste, alors non, ça suffit, j’exige qu’on joue carte sur table. Ou bien on nous intègre à l’Ordre du Phénix et on nous explique les choses comme à des adultes responsables, ou bien moi on m’oublie. Je ne suis ni un pion qui bouge selon le bon vouloir d’entités supérieures, ni un clébard qui se pointe quand on le siffle. »

Silence.

« Je ne demande pas à être suivie ni quoi que ce soit, après tout si ça éclate les autres d’être manipulés comme de la merde, c’pas mon souci du tout. Mais mineure ou pas moi j’estime que le rôle de l’Armée de Dumbledore ce n’est pas seulement d’être utilisés par l’Ordre du Phénix. On est ici pour se battre et pour apprendre à se défendre, pas pour jouer la chair à canon des adultes. »
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MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyLun 29 Aoû - 11:58

L'infirmerie de Poudlard, c'était la maison de Victoire, elle s'y sentait si bien. Elle savait que c'était l'un des seuls endroits où elle trouverait toujours sa place. Sauf que quand tu as Ombrage qui passe te faire la morale sur le règlement en étant sur ton dos toute la journée, tu aurais bien envie de fuir le plus loin possible ou de faire l'autruche ! Heureusement que Poudlard avait encore dans ses murs des jeunes des plus géniaux qui faisaient tout pour rendre la vie impossible à cette vieille morue. Victoire était si fière de ses petits de l'AD, elle ne prenait pas réellement part à l'action du groupe, préférant que cette tâche revienne à des gens plus courageux et culottés qu'elle. Ainsi, on pouvait dire que l'arrivée de Grace était un bon bol d'air frais pour Vic', elle sentait enfin qu'un réel engouement aller prendre. La harpie était une personnalité influente, courageuse et tête brûlée qui saurait mener les troupes, Vic' n'en doutait pas une seconde. Son rôle à elle, était beaucoup plus discret, c’était plus un soutien moral qu’une réelle prise en main des troupes. De toute façon, si Weasley prenait part activement, elle savait qu’elle finirait par se faire virer et que son remplaçant n’aurait pas dans sa ligne de direction, de soigner les élèves mais au contraire, d’aider à les mater. Cette idée dégoutait Vic’ à un point, où elle était devenue la reine des hypocrites, faisant tout pour passer pour la gourdasse de service qui n’avait rien dans la cervelle et qui ne pourrait rien faire de mal. Un dicton dit Diviser pour mieux régner, pour Victoire, il suffit d’ignorer pour mieux protéger. Si elle semblait ne pas se préoccuper de toutes ces affaires glauques qui envahissaient son infirmerie, c’était simplement pour éviter d’attirer l’attention, du moins pour l’instant. Personne ne savait ce que les mangemorts avaient dans la tête pour l’instant, alors il valait mieux éviter de les provoquer avant de le découvrir. Ce pauvre Derek en avait bien sûr fait les frais. Dans chaque guerre, il y a des victimes et celle contre les Mangemorts avaient débutés dans le pire endroit qu’il puisse y avoir pour ça, Poudlard.
C’était un jour d’Octobre comme les autres, il commençait à faire froid et autant dire que Victoire détestait le froid, autant qu’elle détestait devoir voir des pro mangemorts tomber malades. Mais bon, c’était son boulot, alors elle le faisait bien, pour éviter qu’ils ne restent trop longtemps et ne voient les conversations de Vic’ et de Siri. Bon Dieu ! que ça faisait du bien d’avoir une alliée à ses côtés tous les jours, une amie, une vraie, celle que tu pouvais câliner devant tout le monde et les envoyer se faire foutre. A part Siri, il y avait bien entendu Ted, elle soupira à l’évocation du prénom de son fiancé. Qu’est ce qu’elle l’aimait ce gars là et elle ne pouvait s’empêcher de se faire du souci pour lui tout le temps comme s’il partait au combat. Non nom Vicky, il va juste donner des cours à des mioches ingrats et détestables pour la plupart.
L’infirmerie est actuellement déserte et le couvre-feu arrive, c’est bientôt l’heure d’y aller ! Victoire a mal au ventre comme lorsqu’elle se rendait à sa première réunion de l’Ordre. Mais là, elle y va car elle sait qu’elle va lancer les gosses dans la bataille et ça la rend malade, de leur faire ça, de les envoyer encore faire ça, alors qu’à leur âge, elle pensait qu’à s’amuser comme une ado. Elle finit par arriver dans la salle sur demande, vêtue de sa blouse d’infirmière quelconque, elle y pénètre saluant tout le monde rapidement, elle n’a pas le cœur à parler, ce qui est bien rare, elle se place dans un coin, surveillant tout le monde du regard discrètement. Elle laisse Grace se présenter et les jeunes poser leurs questions, mais très vite, il y a toutes sortes d’interrogations et Swan qui prend alors la parole. Vic’ se mordille alors la lèvre et lui fait un regard des plus compréhensif, pour lui signifier qu’elle l’encourage. Lucy, Meg et Lys ‘ n’ont pas tort, c’est vrai, sinon ils ne seraient pas là, ils dormiraient ou feraient une fête illégale. C’est Lily qui émue le plus Victoire, Lily qui parle avec tant de violences et qui dit pourtant ce qui doit être dit. Victoire a bien envie de dire que oui, ils sont dans la merde que ya eu des morts et qu’il y en aura d’autres, mais il faut trouver autre chose à dire, alors elle le fait, avec douceur et fermeté comme d’habitude.
Oui t'as raison, Lily, on est ici pour se battre, parce que oui les mangemorts se bougent depuis un moment. Sauf que là, on peut pas, parce que ces malades dehors, ils ont une immense longueur d’avance, qui a fait qu’on vous a foutu dans la merde en pensant vous protéger à Poudlard. On a fait des erreurs, on en fait tous, et ça s’arrête pas quand t’es soudainement adulte....

En bref, c’est vous qui êtes en première lignes ici, alors oui vous allez vous battre, mais il faut que vous soyez préparés. Et Poudlard, c'est le lieu idéal, car l'ennemi est le plus proche et certainement encore plus nombreux qu'on pourrait le croire. C'est ça votre avantage, c'est ça qui vous différencie de nous dehors, vous êtes notre espoir, vous allez être les plus susceptibles d'être renseignés sur leurs plans et ainsi, nous permettre de pouvoir les attaquer quand le moment sera venu, je pense que ça serait le plus judicieux, Grace est venue pour vous aider à vous préparer. Aprés, si vous voulez faire à votre manière, je n’ai rien contre, mais j’ai pas envie de me retrouver à soigner des gosses mourants.
Elle s’arrêta un instant, sentant qu’elle avait trop parlé comme d’habitude.

Vous avez été assez grands pour faire face jusqu’à présent, vous allez pouvoir être des notres non ? Vous êtes notre espoir...


Elle se tut, gênée d'avoir osée parler autant et pour dire des choses aussi dures, elle qui préférait réconforter et épauler les gens. Elle ne savait trop quoi faire pour remonter le moral des troupes.
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Dominique Weasley

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MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyMar 30 Aoû - 3:50

« Eh, face de troll, c’est toi qui m’a volé mes notes de cours ? »
« Hein quoi, moi ? Jamais… »

Avec la rentrée, les ennuis recommençaient. Sauf que la patience de Dominique avait disparue en même temps que Piou. La petite vipère fixa le troll devant elle. Il avait un grand sourire moqueur peint sur le visage tel le sourire du Joker. Super drôle, vraiment. Il n’essayait même pas de cacher qu’il lui avait dérobé ses notes d’astronomies. Remarquez, son geste était totalemnet compréhensible ; Dominique avait tout le temps la tête dans les étoiles ou dans la lune. Et en astronomie, c’était donc une pro. Compréhensible, donc, qui lui vole ses notes. Mais pas acceptable. La petite Weasley soupira et secoua sa chevelure abondante, premier avertissement pour montrer qu’elle était à bout. Ce troll avait intérêt à arrêter tout de suite avec ce sourire provocateur ou elle lui éclatait la tronche. Il n’arrêta pas de sourire. C’est qu’un troll, c’est peut-être grand et poilu mais question cerveaux c’est riquiqui. Il devait croire qu’une Weasley c’est gentil. Surtout cette petite Weasley là, toute mignonne avec ses dix milles bracelets arc-en-ciel cachés sous son uniforme, sa chevelure fauve et ses grands yeux étincelants. Ca à l’air gentil, cette petite fillette, non ? Non, gros lourd. Cette petite fillette, elle vient de passer une journée toute seule parce qu’elle a cherché Mel et Max partout mais qu’ils étaient introuvable. Mélanie devait encore être fourrée avec son Malichou d’amour. Et Maxime… peut-être qu’il était de nouveau pote avec Emmie ? Donc premier point sur le pourquoi du comment Domi est sur les nerfs. Et n’oublions pas qu’elle est en phase terminale de deuil, la pauvre. Elle devient tarée, maintenant qu’elle recommence à rire et sourire, c’est pire que tout. Dominique soupira une deuxième fois. Avant de perdre patience et de lancer un sortilège de chauve-furie au troll. Alors que mister le Geant Poilu se mit à hurler, Dominique remercia sa tante en silence et se précipita sur le sac du troll. Là, elle y dénicha ses notes d’astronomies. Oh, le salaud ! Contente de sa trouvaille, la petite vipère lança un dernier regard désolé au voleur avant de partir vers sa Salle Commune en sautillant joyeusement. Ca faisait des mois qu’elle n’avait plus lancés de sort à personne, Dieu que ça faisait du bien ! Tout en chantonnant sa musique du moment (♫ There is nothing you can do, to keep it out, there is nothing you can do, just scream and shout ; I’m so lucky, lucky, I’m so lucky, lucky, I’m so lovely, lovely ♪) , elle entra dans son dortoir et y déposa ses notes dans son sac de cours.
Une fois ses notes rangées, elle sortit une photo de Piou. Un sourire flottait sur son visage tandis que ses yeux se brouillaient, une fois de plus. Comme tous les jours, Domi serra la photo contre son cœur. Elle avait l’impression que ça faisait des années que tout ça avait commencé. « Oh, Piou…tu me manques tellement. Mais…je crois que je vais mieux. C’est grâce à eux tous, Mel, Max, Vicky. Ils prennent soins de moi. Je les aime tant. Je devrais aussi prendre soins d’eux mais… je n’ai pas été assez forte, pardon. Mais maintenant, je suis presque guérie. Tu sais, Piou, je crois que je suis redevenue comme avant. Peut-être en un peu plus fragile. Mais je suis de nouveau cette petite fille timide et introvertie, qui n’ose pas parler en publique mais qui n’hésite pas à assommer la première personne qui fait du mal à ses amis. Aujourd’hui, je vais aller à la première réunion de l’AD. J’aurai tant aimé que tu viennes aussi. Il y a eu tant de catastrophes l’année passé, après toi, il y a eu Nowaki et puis une tentative de meurtre à la fête de fin d’année. Cette année sera surement tout aussi mouvementé… J’ai peur … mais je ne risque plus rien, que de te rejoindre. Je vais me battre, Piou, me battre pour que notre monde soit plus sur et que plus personne ne meure comme toi. Tu me manques. Je t’aime. » Dominique était à genoux sur le sol, la tête baissée. Mais elle ne pleurait pas ! Elle ne pleurait plus. Elle avait trop pleuré, maintenant, c’était fini.

Domi se leva et tenta furtivement une fuite hors de la Salle Commune. Au début, ce fut facile, personne ne prêtait jamais attention à elle. Ce qui fut plus dur, ce fut d’éviter les trois Préfets de Serpentards. Tous à la solde des mangemorts… et tous plus ou moins gentils avec Domi. Faudrait qu’elle revoie sa liste de bonnes connaissances pour l’améliorer parce que ça devenait un peu flippant. Au moment où Domi arriva au milieu de la Salle Commune, River-je-m’-la-pète prévint Lily, qui sortait elle aussi, en lui disant que ce serait bientôt le couvre feu. Regard de la mort qui tue de la part de la cousine. Lily partit sans plus de commentaires tandis que River haussait les épaules, quel Préfet de merde. Dominique attendit cinq minutes que Thomas se soit reconcentré sur sa conversation avec Aleera pour s’éclipser en douce. La jeune Weasley faillit se mettre à courir pour rejoindre sa cousine, mais elle n’osa pas. Depuis quelques temps, Lily était plus misanthrope que jamais. Et c’était surement pas à Dominique de le lui reprocher alors qu’elle s’isolait elle aussi comme une huitre dans sa carapace –notez la comparaison subtile ><. Donc, la petite vipère marcha lentement et posément pour être sur de laisser de l’avance à la furie qu’était devenue sa cousine. Bah, fallait croire qu’être chez les Serpentards ne réussit pas aux Weasley/Potter. Sérieux, Roxanne était devennue complètement barge (si elle ne l’était pas déjà) avec son petit trip pro-mangemort. Lily, elle, mordait toutes personnes qui l’approchaient de trop près. Et Dominique ne parlait qu’à trois personnes sur la centaine d’élèves qui résidait à Poudlard. De folles, je vous dis.

Enfin, elle arriva à la Salle sur Demande. Il y avait déjà beaucoup de monde. Lily était déjà là, évidemment, dans son coin, le regard toujours aussi sombre. Malichou, sans Mel, qui dévisageait Grace avec un air demeuré. Dominique décida d’aller demander un autographe à la prof pour lui, à la fin du cours, parce que sinon Malcolm risquait de mourir et, ça, Mélanie ne s’en remettrait jamais. Il y avait Illyana une de ses rares amies, et puis, il y avait le gentil Lys’, Meghan, sa cous’ d’amour Lucy, une autre des meilleurs profs au monde ; Swan , d’autres cousins, et puis, le meilleur pour la fin, sa sœur Vicky. Dominique envisagea calment tout ce petit monde et se mit dans un coin de la pièce, tout aussi misanthrope que sa cousine. Elle ne salua personne, pas même ses quelques amis. Justes quelques sourires polis, mais elle ne voulait voir personne de toute façon. Eh, c’est pas parce qu’elle se remet de la mort de Piou et qu’elle est plus joyeuse qu’avant que ça veut dire qu’elle est sociable, hein ? Elle voulait juste voir Maxime. S’il venait, elle irait chez lui et lui donnerait un bisou.
La voix de Grace rompit les saluts que se lançaient tous les membres de l’AD. Et là, elle commit l’erreur suprême de demander s’il y avait des questions. Malcolmichou posa une question et puis un débat fut lancé. Dominique soupira. Bordel, mais ils sont cons ou quoi ? Evidemment qu’il va encore avoir pleins de problèmes et de meurtres à Poudlard. Parce qu’on est à la fois leur avenir –et que donc on peut venir recruter- mais parce qu’on est aussi des otages. Et ouais les gars, on est otages du système. Et va falloir qu’on apprenne à se défendre si on ne veut pas se faire bouffer tout cru par les mangemorts et les pro-mangemorts. Et là, Lily se lança dans un immense laïus, apparemment tout aussi énervée que Dominique. (D’ailleurs au passage, j’aime l’idée de Moïra chantonnant des psaume <3) Lorsque Lily parla de tout ce qu’ils avaient perdus, Domi ne put s’empêcher de grommeler/murmurer à sa place « et ma cousine à perdu son âme sœur. ». Juste histoire de ne rien oublier, quoi. Après quoi, elle approuvait complètement le discours de sa cousine. Et puis de sa sœur qui, au final, disait la même chose avec d’autres mots. Ce sont les gosses qui devront se battre. Peut-être que Lily allait trop loin en demandant de s’intégrer à l’Ordre. C’était normal que des jeunes qui ont encore des idées politiques vacillantes ne soient pas intégrés au groupe qui était sensé sauver le monde. Mais putain, merde quoi, qu’on arrête de les traiter comme des pions. Qu’on les considère vraiment comme un détachement de l’Ordre, qu’on leur fasse confiance. Dominique voulait pouvoir se battre, pour éviter de perdre encore plus qu’elle n’avait déjà perdu.

« Sans vouloir vous vexer, vous êtes tous entrain de vous répéter…Et je crois qu’on a plus le temps de se préparer. Ca ne laissera qu’une marge de manœuvre plus grande aux mangemorts et ça leur permettra de mieux préparer leurs propres recrues chez les jeunes. Nous n’avons plus de temps. Il faut que vous nous fassiez confiance maintenant. Depuis le début, on est dévoué à l’Ordre ! Oui, on a tous besoin d’apprendre quelques sortilèges en plus mais là n’est pas la question… »

Dominique flippa en se rendant compte qu’elle venait de prendre la parole devant de dizaine de personnes.. Elle respira difficilement et déglutit, mal à l’aise.

« La question… c’est qu’est-ce que vous attendez de nous ? Qu’on puisse vous dire une fois pour tout si on est d’accord ou pas. Et qu’on puisse définir, maintenant, ce qu’on doit apprendre et ce qui est superflus. »
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J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. _
MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyMer 31 Aoû - 2:33

-« Alors là je dis NON ! »
-« Mais si, ça lui remonterait le moral, à ta Lily ! Qui n’a jamais eu envie de se faire offrir une nouvelle paire de chaussure après une rupture, hum ? »
-« Est-ce que quand on a rompu j’ai tanné mon monde pour avoir un paire d’espadrille ? Et pis ces pompes elles ressemblent à rien. Même Bielova mérite pas de porter ces chaussures orthopédiques. »
-« Mais si, elles sont très jolies, c’est la nouvelle mode chez les Sorcière de la Haute ! Franchement ça en jette … »
-« Attends, j’pourrais aussi bien lui filer les pneus d’un 4x4 on verrait pas la différence ! T’as vu l’épaisseur des semelles ? J’ai pas envie que les pompiers nous la ramène avec un morceau de trottoir collé à ses superbes grolles ! »
-« Bah ouais, les semelles sont compensées … C’est pour adhérer au sol. »
-« J’vais t’dire c’que ça adhère moi, ça à l’air RI-DI-CULE ! Nan mais t’as vu la largeur de ces godasses, c’est pour des auto-stoppeurs ou quoi ?! »
-« Mais vas-y Xia, soit pas coincée, Lily te remerciera si tu lui achète ça. J’te l’accorde, ces chaussures sont un peu extravagantes, mais après sa rupture, elle aura besoin d’attirer l’attention. »
-« L’attention de qui, une girafe ? Nan mais déjà qu’en ce moment on a du mal à lui parler, alors si en plus on doit prendre un escabeau … »
-« Pff, c’que t’es conne parfois >.> »
-« C’pour ça que tu me kiffais ma belle. »

Alexia esquissa un geste obscène de son majeur en direction de la Gryffondor. Cette dernière leva les yeux au ciel, et poussa un profond soupir quand Xia balança l’exemplaire de sorcière Hebdo qu’elle avait à la main dans la cheminée. Non mais quand même. Depuis que Lily avait rompu avec Nathan bogosse, la blonde essayait de lui remonter le moral. Ce qui n’était pas chose facile, étant donné que la vipère était constamment d’humeur sombre. Ca se comprenait, casser au bout de presque un an … Alexia n’avait jamais eu une relation aussi longue, alors elle ne pouvait qu’imaginer la détresse de Lily. Mais les regards qu’elle échangeait autrefois avec Nathan, leurs baisers, leurs étreintes, tout cela avait constamment trahit un amour immense, un amalgame de sentiments inégalable. Qui avait toujours ravi Xia. Etant très empathique, la lionne ressentait les émotions des autres avec autant d’intensité que les siennes. Donc pas la peine de dire qu’elle avait presque autant pleuré que Lily quand cette dernière l’avait avertit de sa rupture. Hé oui, la rouge avec beau être un p’tit monstre teigneux et bagarreur, son cœur n’en était pas moins une p’tite douceur en guimauve.
Donc, elle voulait à tout prix remonter le moral de son amie rousse. Certes c’était loin d’être facile, mais Alexia était patiente. Surtout avec Lily. Alors elle essayait de lui redonner le sourire en la faisant rire, en multipliant les petites attentions, en étant là quand elle avait besoin de parler ou en la laissant seule quand elle ressentait le besoin de s’isoler, lui faisant sentir que de toute manière, elle était aimée … Mais elle le faisait petit à petit, sans se presser, en laissant le temps à Lily de retrouver ses marques et de s’appuyer sur elle. Par étapes, en fait. Le lundi, elle essayait de la faire sourire, le mardi de la faire rire, mercredi elle l’embarquait aux trois Balais avec elle, jeudi elle passait leur soirée à dévorer des magazines de Quidditch … Son nouvel objectif, c’était d’acheter quelque chose à Lily, qui le ferait plaisir. Quelque chose qui marquerait vraiment le coup, qui mettrait vraiment du baume au cœur de la vipère, qui lui changerait les idées … Le problème c’est qu’elle flippait un peu de lui offrir quelque chose qui ne lui plairait pas. Alors pour être sûre, elle avait demandé conseil à une de ses exs, Rebecca Simpson. Mais comme vous pouvez le constater, ça avez mal tourné et elle en était revenue au point de départ. Alexia soupira, et jeta un coup d’œil à sa montre. Bientôt l’heure … Oh hé bien merde, elle achèterait une nouvelle batte de Quidditch à Lilou et c’tout.

-« C’est bien beau de critiquer hein ! Mais sérieux, toi, tu aurais aimé qu’on t’offre quoi ? »
-« Un collier antipuces. »
-«…Pardon ? »
[color=Chcolate]-« Rien (a). »

La petite blondinette éclata d’un rire qui rappelait insidieusement l’aboiement d’un chien. Boooon, Illy’ risquait d’un peu la houspiller. Parce que c’est vrai que faire ce genre de réflexions quand on est un animagus non déclaré, c’pas très très malin, mais bon … Alexia effect (a). La jeune lionne adressa un regard enjôleur à la brunette qui lui faisait face, avant de chope son sac et se quitter la salle commune. S’attirant au passage quelques regards étonnés. Avez-vous déjà vu un mini-truc blond dans un corset gothique noire, chaussée de rangers coquées de métal, qui se pâme en faisant cliqueter ses chaines ? Maintenant oui XD. La jeune Née Moldue quitta sa salle d’un pas léger, enfin, aussi léger que le lui permettaient ses grosses godasses, et se dirigea vers les escaliers. Discrète. Il fallait qu’elle soit discrète. Pas qu’on la remarque … Surtout pas … Un fantôme, une ombre un courant d’…

-« Hé le corbeau métallique, ou tu vas à une heure aussi tardive ? Tu vas demander un peu d’huile pour tes chaines au Baron Sanglant ? »

PUTAIN.

-« Cherches pas à savoir le pourquoi du comment ou tu vas t’y casser les dents, au sens propre. Ca m’ferait mal de lyncher un type dans ton genre, j’ai pas envie d’avoir la SPA sur le dos. »

Le jeune homme atrappa violemment Xia par l’épaule. Cette dernière fit volte-face.

-« TU VEUX QUE J’T’ARRACHE LA PEAU DES YEUX POUR EN FAIRE UN NAPPERON, CONNARD ? »
-« Heuu … Pas vraiment non. »
-« Ah j’me disais aussi. Bonne soirée. =D »

Tout sourire, la petite blonde poursuivit son chemin. Nan mais elle blaguait pas hein. Enfin bref. Alexia ne tarda pas à arriver dans la salle sur demande. Elle parcourut rapidement l’endroit des yeux, en souriant. Lucy Weasley –trop kawaï celle-là, avec ses yeux bleus *_*-, Lysander Dragonneau –trop marrant celui-là, avec ses bestioles-, Malcom Gray –coucou cousin d’Illy <3-, Meghan Prewett –joli décolleté 8D-, Dominique Weasley –bordel Domi, donnes moi tes cheveux >.<-, Victoire Weasley –comme quoi toutes les demi-Vélane sont pas des putes-, Swan Starki…Starzy… Bref, la prof de Soins aux Créatures Magiques –au nom typé russe ? O.O- Et … GRAAAAAAAAAAACE <3. La blondinette adressa un grand sourire à sa sœur ainée, avant de lever les mains au ciel d’un geste théâtrale.

-« Hi Evrybodytoutlemonde ! J’sais pas pour vous mais moi mais moi j’ai soif ! »


Ok. C’est noté. TA GUEULE XIA XD. La Gryffondor blonde prit place légèrement à l’écart du reste du groupe. Elle fut rapidement rejointe par Lily. Un sourire doux se dessina sur ses lèvres quand la vipère prit place à côté d’elle. Alexia assura à son amie rousse qu’Illyanna se portait bien, son attention se focalisa sur ses camarades, occupés à débattre avec Grace et Swan. Alexia plissa légèrement le nez. Puis poussa une exclamation enthousiaste, en réponse à la tirade de Lily. Elle laissa Dominique terminer de parler, avant d’entamer d’une voix forte, décidée :

-« Je suis entièrement d’accord avec Lily. Ils étaient ou, les membres de l’Ordre, quand on se faisait lyncher par des brigadiers en colère, quand on a faillit se la jouer Jeanne d’Arc au Carnaval, ou encore quand on a manqué de crever empoisonner en fin d’année ? Ne me dites pas qu’ils fomentaient un plan d’la mort qui nique sa grand-mère en short. Jusqu’à présent, on s’est grosso modo démerdés seuls. »

Elle se releva, digne, les yeux luisants de détermination.

-« Lily a entièrement raison. Pour l’instant, nous n’avons été que des pions, dirigés par les adultes sur l’échiquier qu’est Poudlard. La force des Mangemorts, c’est la peur qu’il provoque. Notre force à nous, c’est notre unité. Nos différences, notre diversité. Regardez juste : Meghan l’aristo’, Lily la Potter, Domi la Weasley, Alexia la Sang-de-Bourbe. Sang-de-Bourbe ? Ce mot vous choc ? Pas moi. Je suis fière de ce que je suis, d’où je viens, de ce que je représente, de ce que je provoque. Je vendrais chèrement ma peau à tous ces connards qu’ont une tête de mort tatouée sur le bras et une croix gammée tatouée sur la gueule. »


Elle s’interrompit, tentant de dompter sa fougue.

-« Nous avons besoin de l’Ordre, certes. Mais eux aussi ont besoin de nous. Certes ils ont plusieurs de leurs membres intégrés au château, mais leur vision des choses est bien restreinte, comparée à la notre. Nous sommes les yeux et les oreilles, le futur de cette saloperie de planète. Nous nous devons de collaborer. Je ne resterais une seconde de plus dans ce groupe si on continue de nous tenir à l’écart sous prétexte qu’on a pas encore notre diplôme. Ouvrez les yeux ! Ils gagnent du terrain, c’est sur, chacun d’entre nous le sent ! Et pourquoi ? Parce que jusqu’à présent, nous nous sommes contentés d’être passifs. »

Elle se tut de nouveau, fermant les yeux. Quand elle les rouvrit, deux pupilles verticales de chien ressortaient clairement au milieu de ses iris pâles.

-« Maintenant nous devons être agressifs . Il faut traquer la bête là ou elle se terre. Certes, nous n’avons pas foule d’informateurs concernant les Mangemorts et Lord Voldemort. » Oui oui, elle prononce le nom tabou. Et Alors ? « Qu’est-il, dans le fond ? Un mégalo’ comme les autres, au même titre qu’Hitler, Mao, Staline. Pourquoi s’écraser face à ses disciples ? Il craint la mort, comme tout être humain. Mais il faut le stopper avant qu’il ne tisse sa toile. Il a certainement infiltré le Ministre, même Poudlard. Il nous faut intervenir, réagir, prendre nos couilles ou nos ovaires à deux mains pour les affronter ! Ils apprendront à nous craindre. Et se mordront les doigts d’avoir un jour prêté serment à un vieillard à moitié serpent. »

Alexia reprit sa respiration. Ca, c’est fait. Qui dit mieux ?
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Malcolm Gray

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J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. _
MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyMer 31 Aoû - 6:01

Mal’ ne resta pas seul avec Grace Waldstein bien longtemps. Rah, et dire que trente secondes d’attente en plus et il osait se lever pour aller demander un autographe à son idole ! Tant pis, ce serait pour une autre fois. Dans l’ordre, Meghan fut la première à arriver. Elle était la petite amie de son cousin Derek. S’il ne lui avait pas souvent parlé, ils avaient eut l’occasion de se croiser en s’adressant quelques paroles anodines. Vint ensuite Lucy, qui d’après ce qu’on lui avait dit – c’est chiant de perdre la mémoire, vous savez – avait pu compter sur son soutient après s’être faite tapée par Mikhaïl Bielova, et c’était lui qui l’avait ramenée en sécurité près de Lysander, qui ne tarda pas à arriver lui aussi. Avant lui, ce fut Swan qui entra dans la Salle sur Demande. Enfin, disons plutôt Professeur Starzynski, nous ne sommes pas à la maison. Car oui, les deux gens se connaissent depuis fooort longtemps, et en bien. Preuve ? Une des premières choses qu’elle fit fut de lui ébouriffer les cheveux avant de s’asseoir un peu plus loin. Pas très habituel dans une simple relation prof/élève. Bref, vous avez compris qu’ils sont amis. Puis, Lily. Ah, Lily. Un gentil cas, mais un cas quand même. Fille d’une Harpie. La classe. Après elle entra Victoire Weasley, la fiancée de Ted Lupin, infirmière de l’école et sympathique. Dominique, la meilleure amie de Mel’, la gentillesse incarnée, fit elle aussi son apparition. Ce fut à ce moment que le professeur Waldstein – gaaaah *O* - lança la réunion en se présentant (honnêtement, elle en a vraiment besoin ?!), expliquant des trucs et finissant par demander s’ils avaient des questions. Oui, moi j’en ai une ... inspirant un grand coup, il leva la main, s’exprima, lançant ainsi ... un débat.

Ouais, un débat. Là n’était pas son but, mais ce fut bien comment les choses tournèrent. Et il s’était mal exprimé. Il laissait croire qu’il croyait vraiment en une année paisible, hors pas du tout. L’aiglon était assez intelligent pour savoir que les Mangemorts ne lâcheraient pas l’affaire. Lui, ce qu’il voulait savoir, c’était s’ils pouvaient espérer. Avoir le bénéfice du doute. Lui, ce qu’il voulait savoir, c’était ce qui poussait ces hommes malfaisants à s’en prendre uniquement à eux. Pourquoi des jeunes n’ayant rien demandé devaient à chaque fois morfler. Il ne demandait pas avec espoir ‘absolument tout va bien se passer heiiiin ?’ non, pas du tout. Ils allaient encore souffrir cette année, mais à quel degré ? Serait-ce pire que l’année précédente ? Moins ? Pourraient-ils se reposer, mais surtout se préparer ? Si Meghan, Lucy, Swan et Lysander s’exprimèrent normalement et calmement – même s’il ne sut pas s’empêcher de penser qu’ils devaient le prendre pour un gros naïf, ce qui n’était pas du tout le cas – Lily, elle, fut beaucoup moins tendre. Si elle avait fort raison, notre pauvre et sensible Malcolm se crispa, se disant que c’était de sa faute si elle s’énervait ainsi. Toi mon chou, t’es pas au courant de ses problèmes sentimentaux avec Nathan. Le Serdaigle fixa ses mains, un peu perturbé. Je ne voulais pas dire çaaa. Je sais qu’ils vont revenir. Je ne suis pas stupide. Il écouta ensuite l’avis de Dom’ qui lui fut celui avec lequel il était le plus d’accord. Sa question était la plus appropriée, ses paroles justes et sensées.

Mal’ ne fut pas loin de faire un bond sur son pouf quand Alexia Waldstein prit la parole. Ptain, il était tellement concentré qu’il ne l’avait pas vu entrer, celle-là. Celle-là qui était la sœur du professeur Grace Waldstein, toujours silencieuse, à l’écoute. Gah. Si elle s’exprima avec profondeur, détermination et en ne mâchant pas ses mots, bien à sa façon, elle aussi était dans le vrai. Maintenant, c’était son tour de se rattraper. Montrer qu’il était d’accord. Parler en public n’avait jamais été son fort, mais une fois qu’il serait lancé, les mots couleraient sans effort.

« Dominique a raison. Lily et Alexia aussi, au passage. On doit savoir ce que vous attendez de nous. Comment voulez-vous que l’on vous fasse pleinement confiance si on ne sent pas que vous êtes prêts à placer la vôtre en nous ? On a souffert et fait nos preuves. On sait bien que le simple fait de nous laisser avoir des contacts avec des membres de l’Ordre nous fournissant des informations est une bonne chose, mais ce n’est pas assez. Je ne dis pas que vous devez tout nous révéler – même si ce serait bien – je dis juste que vous devez nous en dire suffisamment pour nous faire une idée de ce qui nous attend et nous laisser prendre des décisions. Nous devons nous préparer, et rapidement, sans quoi nous sommes foutus. »

Et on respire un grand coup ! Vous voyez, Mal’ il serait trop bien en porte-parole ou un truc du genre, parce qu’il parle avec grand calme et posément. Seul problème, il était bien trop impressionné et timide envers Grace que pour la regarder dans les yeux.

« Les Mangemorts prennent du terrain. La Gazette est infiltrée, le Ministère aussi et Poudlard commence à l’être bien trop vite. C’est maintenant qu’on doit se renforcer, se rapprocher pour mieux combattre. Alexia a raison sur un point en particulier : nous sommes différents. Les pro-Mangemorts sont tous pareils. Des sang-purs qui estiment que seuls leur sang et le pouvoir importent. Ils n'acceptent pas la différence, pas facilement en tout cas. Mais pour que notre union fonctionne, il nous faut d’abord la pleine confiance de l’Ordre. Et c’est à vous de nous la donner. »

Silence. Sympa le speech Mal’ !

« Heu. Voilà. »

T’aurais pu conclure mieux, m’enfin. Tu es déjà courageux d’avoir osé prendre la parole. C’est bien, il y a du progrès. Et voilà qu’il se remet à fixer ses mains. Ah bah oui avec l’aiglon, quand ce ne sont pas les pieds, ce sont les mains ! Rah, il est trop timido-mignon celui-là. Soyez gentils avec lui, il respire la sensibilité à plein nez !
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Grace C. Waldstein

Grace C. Waldstein

« Tough times don't last, and tough people do. »



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J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. _
MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyMer 31 Aoû - 9:00

Première arrivée, mais pas longtemps. Au bout de quelques minutes, un Serdaigle entra dans la salle. Un de ses élèves. Qui s’appelle, hm … Malcolm Gray, voilà. Un peu de gentillesse, ça fait un mois qu’elle est là, elle ne connaît pas tous ses élèves, logique. Il la salua d’un signe de tête timide, elle le salua d’un sourire, et il alla s’asseoir dans un pouf. Grace ne remarqua pas qu’il la fixait avec timidité. Un fan qui veut un autographe, c’est tellement mignon XD. Elle aurait pu faire la discussion avec lui, mais comme il ne parlait pas, Grace jugea qu’il souhaitait un peu de tranquillité. Comme le silence ne la dérangeait pas, elle tint donc sa langue, continuant à regarder son patronus voler tranquillement dans la pièce. D’autres élèves finirent par entrer dans la pièce, et Grace lâcha son oiseau des yeux pour les regarder entrer. Weasley, Dragonneau, ceux-là elle les connaît. Prewett, la fille qui traîne avec la p’tite Lily. Alexia, qu’elle salua d’un mouvement de tête sans s’offusquer de l’entrée théâtrale de sa petite sœur. Bah, à chacun ses amusements après tout, si Lexie voulait être exubérante, eh bien qu’elle le soit. Une nouvelle Weasley, Victoire, Swan, Lily qui semblait d’une humeur massacrante depuis sa rupture. Et une foule d’autres gens. D’un mouvement de baguette, l’oiseau disparut dans un nuage de fumée, et la prof se leva pour se diriger souplement vers ses élèves assis dans des poufs. Petits regards aux profs de l’Ordre, qui lui laissèrent volontiers la parole, et elle commença par se présenter succinctement, puis prévint les élèves qu’ils allaient être mêlés dans une bataille, et enfin laissa le débat ouvert pour si des gens avaient des questions. Après un temps de flottement le premier Serdaigle à être entré prit la parole d’une voix posée, demandant s’il n’était pas possible d’avoir une année calme, et pourquoi les mangemorts s’en prenaient toujours aux mêmes cibles. Elle s’apprêtait à répondre lorsqu’une Serpentard lui vola la parole, suivie par une Poufsouffle. Grace referma la bouche, les laissant discuter entre eux, jusqu’à ce qu’une première réaction se fasse entendre. Lily, qui venait d’exprimer son misanthropique point de vue pour exiger qu’on arrête de les prendre pour des pions et qu’on les intègre, qu’on les aide, pas qu’on vienne les chercher en cas de besoin seulement. Elle semblait s’attendre à soulever un tollé, et fut suivie pourtant. Victoire d’abord, et face au soutien d’un adulte, certains se lancèrent à l’eau également. La petite Weasley, Alexia qui n’y alla pas avec le dos de la cuillère, et Gray. Avant que d’autres ne donnent leur point de vue et fasse monter la sauce, Grace leva les mains en signe d’apaisement, ramenant le silence.

« Bon. Je vais d’abord essayer de répondre à la question de monsieur Gray avant de m’attaquer au centre du problème soulevé par miss Potter. Question très pertinente, d’ailleurs, merci de l’avoir posée. Peut-on espérer un peu de temps pour se préparer ? Non. Pourquoi s’en prennent-ils toujours aux mêmes personnes ? Parce qu’ils ont compris que nous sommes du côté de l’Ordre du Phénix, et qu’il est toujours plus simple de s’en prendre à un élève en plein cycle plutôt qu’à un adulte, car un élève ne connaît pas tous les sortilèges aptes à la protection qu’un adulte connaît. Ces sortilèges, je vais justement vous les apprendre au cours de l’année qui arrive. Peuvent-ils faire un faux pas et une erreur ? L’Ordre n’attend que ça, raison pour laquelle nous surveillons leurs moindres faits et gestes. Nous n’attendons que le moment où ils feront une erreur pour leur tomber dessus, car il est logique et évident qu’ils utilisent des élèves de leur côté pour commettre leurs exactions, comme l’empoisonnement massif de fin d’année scolaire. En attrapant un élève, on remontera jusqu’aux mangemorts et on pourra dévoiler leur existence. Ils se reposent sur leurs lauriers après toutes leurs victoires, à nous de les faire tomber de leurs piédestaux. »

Là, certains râleurs comme sa petite sœur ou la jeune Lily pourraient s’estimer heureux, car elle leur parlait comme à des adultes. Elle ne doutait pas du fait qu’un moment ou un autre il faudrait intégrer ces élèves dans l’Ordre, et ce de façon effective, au lieu de les utiliser comme des pions. Elle n’avait cessé de le répéter, et ce que les dirigeants de l’Ordre n’avaient voulu voir leur pétait à la tête. Et celle qui avait allumé la mèche était la seule fille du grand chef de l’Ordre, que d’ironie. Lestement, la prof se tourna vers un de ses élèves, le préfet de Serpentard, pour répondre à la question précédemment posée.

« Quelle forme prendra leur prochaine attaque ? Si certains d’entre vous sont médiums, leur aide nous serait profitable. Nous n’en avons absolument aucune idée. Au moins, nous avons la chance de savoir en avance qu’ils préparent quelque chose. Un de mes amis, vous n’avez pas besoin de savoir son nom, est allé au ministère de la magie pour des affaires ne regardant que lui, et il a tendu l’oreille pour en entendre le plus possible. En fouinant sous prétexte qu’il s’était perdu, il a pu nous apprendre que les mangemorts préparaient un gros coup pour la fin du mois d’octobre, et c’est après une réunion de l’Ordre que les dirigeants ont décidé de vous mettre à la page également. On sait qu’une déclaration ministérielle ne devrait pas tarder à arriver dans le journal, mais mieux vaut deux fois qu’une. »

Elle continuait à posément leur parler comme à des adultes. Monsieur Potter ne serait pas content, mais dans l’esprit méthodique de la prof, il fallait faire ainsi. Les utiliser comme des pions était inutile, il fallait les mettre au courant de ce qu’il se passait. A partir du moment où on leur demandait leur aide, il fallait tout leur dire, les intégrer, et surtout les protéger, pas les laisser se démerder comme pendant la manifestation ou l’empoisonnement de la fin d’année. Empoisonnement pourquoi ? Certainement que quelqu’un avait eu vent des agissements d’un groupe de pro-mangemorts et qu’il avait été pris pour cible. Une erreur de calibrage, et tout le monde avait pris cher dans la tête, certains plus que d’autres. Rapidement, elle lança un regard sans équivoque à sa sœur, pour lui ordonner de ne pas prononcer le nom de Logan devant tout le monde. Les bras le long du corps, la Harpie laissa planer un court silence pour laisser le temps aux élèves d’assimiler ce qu’elle venait de dire, lançant un rapide regard aux profs avec elle. Londubat hocha la tête, lui disant qu’elle pouvait continuer ses révélations, et surtout qu’elle pouvait mener ça comme elle l’entendait. Il se débrouillerait avec Potter Senior. Ayant quêté et récupéré l’accord du chef du mouvement Phénix à Poudlard – le plus vieux, donc le meneur – la prof de sortilèges se tourna vers les élèves, toujours aussi calmes. Après avoir pris son regard le plus sérieux, celui qui n’admettait pas qu’on l’interrompe, la phénix reprit la parole d’un ton calme et très adulte, leur montrant une fois de plus qu’elle ne les prenait pas pour des imbéciles.

« Je vais essayer d’être la plus claire possible. En prenant la parole, miss Potter vous a fait prendre conscience à tous, enfin à presque tous, que l’Armée de Dumbledore n’était qu’une filiale de l’Ordre du Phénix, si je puis m’exprimer ainsi. Sachez, jeune gens, que ceci est entièrement indépendant de ma volonté. Je ne fais parti de l’Ordre du Phénix que depuis la fin de l’été. Ce n’est que lorsque Poudlard est venu me chercher pour me proposer un poste de professeur que mon ami, celui qui a capté la conversation au ministère, m’a introduite auprès de l’Ordre du Phénix. En ce sens, je ne fais pas parti des anciens, et bien que ma parole soit écoutée, elle n’est pas retenue quand je parle de Poudlard. Vous savez, j’ai fait parti de ceux qui ont combattu Voldemort en première et en deuxième année. En tant que Gryffondor, j’ai mangé très cher quand les mangemorts régnaient sans partage en Angleterre. Je suis toujours partie du principe que quand on donne un coup de pouce à des élèves, il est de notre devoir de les aider jusqu’au bout, pas occasionnellement, ou alors on les laisse se démerder dès le début. »

Elle fit une petite pause, le temps de reprendre sa respiration, et reprit, toujours aussi calme.

« Je pense que je ne vous apprendrai rien en vous disant que c’est en effet monsieur Potter qui dirige les opérations de l’ordre du Phénix. Et monsieur Potter a des idées très figées sur la question, avec lesquelles je suis entièrement d’accord. On ne mêle pas des élèves à des missions de l’Ordre du Phénix, parce que ce sont des élèves et que tous ne savent pas se défendre, les mineurs par exemple. Certains, miss Potter, n’ont pas eu la chance de naître dans une famille entièrement tournée vers les valeurs de l’Ordre du Phénix, tous ne savent donc pas se défendre contre la magie noire. Je ne vous demanderai pas combien de personnes ici savent lancer un sort de protection contre la magie noire, ou encore le sortilège du patronus. Oui Alexia, je sais que tu le maîtrises parfaitement, mais c’est parce que je te l’ai appris. Sachez que lorsque vous briguez au poste d’Auror, il y a une nouvelle matière dans le cursus d’apprentissage de trois ans, qui est la défense contre les forces du mal. Pourquoi ? Parce que presque tous les élèves sortant d’ici n’ont jamais eu cette matière en cours, voilà pourquoi. Voilà aussi pourquoi l’Ordre est assez contre le fait que des élèves, plein de bonne volonté bien évidemment, mais n’ayant jamais lancé de sort de défense contre les forces du mal de leur vie, aident des adultes qui eux savent se protéger contre la magie noire. »

Nouveau silence pour reprendre sa respiration, où elle jugea bon de lever les mains pour apaiser les éventuels petit anarchistes qui voudraient reprendre la parole.

« Cependant, et je n’ai jamais cessé de le dire, vu que l’Ordre demande l’aide de l’Armée de Dumbledore assez souvent, et que de nombreux profs vous y apprennent la défense, il serait logique que l’on vous encadre plus que ça. Poudlard était autrefois un endroit sûrs, veuillez pardonner cette petite faiblesse à des adultes qui n’ont eu aucun problème durant leur scolarité. Cependant, l’empoisonnement de fin d’année donne un nouveau relief à notre organisation. Les précédentes attaques de mangemorts se faisaient hors Poudlard. La manifestation, si je puis dire sans soulever les indignations, ne compte pas, car l’Armée de Dumbledore n’existait pas et est justement le fruit des violences des policiers. Le carnaval s’est déroulé hors Poudlard, et je sais qu’il a eu des répercussions graves. Je ne présenterai pas mes condoléances car elles n’ont jamais ramené aucun mort, mais je déplore la mort de cette jeune élève. L’empoisonnement à Poudlard n’est pas à purement parler le fruit des mangemorts, mais elle leur profite, vu que miss Weasley ici présente a injustement perdu son poste au profit de miss River. Après ça, il est évident que l’Ordre du Phénix va prendre grand soin de la nouvelle génération. Comme Victoire l’a bien fait remarquer, vous, la nouvelle génération, vous êtes notre seul espoir, parce que vous luttez. Poudlard n’est plus un lieu sûr, et vous vous luttez à l’intérieur même des murs. Je ne peux qu’avouer que l’Ordre ne vous dit pas tout ce qu’il sait, mais le strict nécessaire pour votre protection. Certes, de votre point de vue ça peut passer comme un échiquier géant, mais nous avons besoin de vous. Nous avons toujours eu besoin de vous. »

Ca a le mérite d’être on ne peut plus clair non ?

« Je savais très bien que ça finirait comme ça. Je ne pensais pas que la bombe serait amorcée par vous, miss Potter, mais plutôt par ma sœur, à vrai dire. Soyons clairs, et ce point n’acceptera aucune discussion, et aucune condition. Oui, vous êtes nos yeux et nos oreilles, mais il est absolument hors de question de vous intégrer pleinement à l’Ordre et vous faire assister à nos réunions. Vos conditions ont toutes été notées, soyez-en sûrs, et nous autres, membres de l’Ordre présents à Poudlard, nous ferons un devoir d’étaler ça sur la table à la prochaine réunion. Vous aurez même le meilleur des avocats, moi, vu que j’ai toujours pensé ainsi. Vous laisser une part importante dans ce que nous faisons, oui. Vous intégrer à l’Ordre, non. Seules les personnes majeures peuvent nous rejoindre pleinement, les autres attendront leur majorité. Cependant, si certaines personnes majeures souhaitent nous rejoindre, je vous invite à venir me voir dans mon bureau. Pas maintenant, mais plus tard. Demain, après-demain, dans un mois, quand vous le souhaiterez, mais majeurs et pas avant. »

Elle se tut et mit les mains dans ses poches, montrant qu’elle en avait fini avec son petit laïus. Elle jeta un rapide coup d’œil aux profs et capta le hochement de tête avec Neville qui n’avait pas prononcé un mot mais qui la laissait toujours gérer, et tourna à nouveau la tête vers les élèves.

« Bien, je pense que le débat est maintenant terminé. J’ai répondu à vos questions comme à des membres de l’Ordre, je n’ai pas dénigré vos talents et votre utilité, j’ai promis de parler de tout ça aux meneurs de l’Ordre. La discussion est close, ou quelqu’un a quelque chose à dire ? Je vous laisse vous exprimer, et si vous n’avez rien à dire, je passerai à ce que l’Ordre attend de l’Armée de Dumbledore pour la prochaine attaque des mangemorts. »
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Maxime Duncan

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J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. _
MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyDim 4 Sep - 4:52

    Maxime était encore en retard mais bon ça devenait une habitude avec lui. En fait ce n’était plus possible d’arriver à l’heure à part pour les cours. C’était le plus important non ? Presque. Le Poufsouffle finit son assiette en triple vitesse et regarda autour de lui. Presque tous les élèves faisant partis de l’AD ne se trouvaient plus dans la Grande Salle. Peut être qu’il en restait mais il ne connaissait pas tout le monde qui allait à ces réunions illégales. Reportant son attention sur son assiette, il avala le dernier morceau de pomme de terre qui restait et se leva. Tant pis, pas de dessert pour ce soir, il avait d’autres choses plus importantes à faire.

    Le jaune et noir courut presque jusqu’à la salle commune pour se changer. En entrant dans son dortoir, il envoya valser son sac dans un coin de la pièce et enfila en vitesse un jean, des converse, un T-shirt et un pull à capuche puis ressortit aussi vite qu’il était rentré sans oublier de prendre sa baguette. L’heure du couvre-feu n’avait pas encore sonnée mais de toute façon il s’en fichait un peu puisqu’il était préfet. Préfet avec une River maintenant… Lucy avait été congédié injustement et maintenant il se retrouvait avec cette fille qu’il n’aimait pas vraiment. Pas parce qu’il la connaissait mais parce qu’elle était une River et les River il ne les aimait pas. Du coup il faisait ses patrouilles seul désormais et il comptait bien rester préfet parce que Poudlard avait bien besoin de personnes du bon côté de la force. En parlant de ça d’ailleurs, la réunion avait du commencer. Maxima accéléra une nouvelle fois le pas et arriva devant la salle sur demande qui s’ouvrit lorsqu’il lui demanda.

    En effet, tout le monde était déjà la et les personnes présentes n’avait pas tellement changé depuis l’année dernière ; Malcolm, Meghan, Lucy, Lysander, Lily, une fille de Gryffondor qu’il ne connaissait pas et… Dominique. Son cœur fit un bond dans sa poitrine. Il était juste trop content de la voir ici. Enfin de la voir tout court ! Il détourna le regard pour ne pas qu’on ait l’impression qu’il fixe la Serpentard et vit qu’il y avait les professeurs aussi. Plus que la dernière fois par contre. Mlle Waldstein – qui parlait d’ailleurs – Victoire, Mlle Strazynski, M. Longdubat et M. Lupin. C’était bien que les professeurs soient de plus en plus nombreux, ca faisait plus d’adultes dans leur camp à Poudlard. Et puis il ne faisait aucun doute qu’ils faisaient aussi parti de l’Ordre du Phénix. D’ailleurs le sujet de conversation tournait autour de l’Ordre et de l’AD. La débat avait dû être animé car le professeur de sortilèges et enchantements répondait aux élèves qui avaient pris la parole, du moins c’est ce que Maxime comprit de la tirade.

    Le sixième année se faufila discrètement entre les élèves et les professeurs présents en direction de Dominique. Il n’allait pas aller voir Malcolm ou Lucy qui étaient de bons amis alors qu’il y avait Domi dans la même pièce que lui tout de même ! Il arriva près d’elle et la salua par un bisou sur la joue de la vipère. Après cela son cœur s’envola carrément pour ne ratterrir que lorsque Grace Waldstein parla de la meilleure amie de Domi qui avait perdu la vie lors du carnaval l’année dernière. Maxime serra la main de la jeune fille pour lui montrer qu’il était là et la soutenait. Puis elle expliqua le rôle de l’AD pour l’Ordre. Elle les comprenait mais Maxime ne pouvait s’empêcher de se demander si c’était suffisant. Oui elle faisait tout son possible comme chacun des professeurs ici, oui elle serait celle qui les défendrait mais n’était-ce pas que des paroles ? Mais de toute façon que pouvait-il faire de plus ? Il n’avait pas d’autre choix que de la croire et de remettre comme son destin entre les mains de l’Ordre. Pour le moment. Viendrait un jour ou il intégrerait l’Ordre à part entière et ne serait plus obligé de rester là, impuissant et obéissant aux membres de ce groupe. Cette vision, Maxime l’avait déjà acceptée et il ne voyait pas l’utilité de s’étendre plus sur le sujet. Il se tut donc lorsque le professeur leur demanda s’ils avaient autre chose à ajouter. Pour le moment il attendait que le cours commence. Il attendait qu’on lui apprenne à se défendre comme un adulte et ne plus utiliser ses pauvres petits sortilèges de bases qu’il connaissait. Certes utiles mais dans une bataille ce n’est plus suffisant. Que l’on arrête de parler mais agissons ! Le Poufsouffle n’attendait que cela depuis le début, agir. Il regarda Dominique et pour la troisième fois, son cœur fit une embardée incontrôlée. Pourvu qu’il n’arrive jamais rien à la verte et argent, il l’aimait trop pour cela. Il se rendit alors compte qu’il ne lui avait pas lâché la main et rougit d’un coup. Mais il ne retira pas pour autant sa main. Au contraire, elle était bien là non ?! Reportant son attention sur Grace, Maxime attendit la suite du cours avec impatience. Il se sentait bien, dans son élément. Avec Dominique et qu’avec des personnes qui voulaient que le bien triomphe.

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Lucy Robinson

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J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. Amandaself

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MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyDim 4 Sep - 7:56

Quinze ans maximum, pas encore depoil au menton et l'allure qu'aurait Leonardo Di Caprio s'il n'était pas charmant. Pas du tout son genre elle aime rien que les pirates tatoués elle d'abord. Elle l'a déjà croisé quelques fois puisqu'il partage sa salle commune. Comme quoi il y a des blaireaux infiltrés chez les rouges.

- Tu fais un devoir sur les trolls ?
- Oui.
Il bombe son ersatz de torse alors que par réflexe Lucy tire le haut de son débardeur. Elle était confortablement installée dans un canapé rouge alors que le gryffon c'était penché sur son décolleté devoir. Elle le regard l'air neutre, quoique moyennement aimable, l'air de dire " bon, t'a trois secondes pour parler, passer ce délait tu t'auto-détruira".

- J'ai déjà eus affaire à un troll des montagnes moi...

Elle a fini son paragraphe et elle se relève de son canapé, ce qui leur permet de constater qu'elle mesure dix centimètres de plus que lui. Et pourtant elle est vraiment pas grande Lucy. Elle plante ses yeux dans les siens et lui offre ce sourire si particulier qui, pour charmant qu'il soit, est tout sauf un sourire. Une fois encore, ça fonctionne. Jules, ou Julien, ou alors Maxime, se fige et le vernis d'assurance passé, sans doute à grand peine, sur ses traits imberbes se craquelle.

- Euh... j'ai failli avoir à faire à un tromm des montagnes? Enfin... j'ai eus affaire à un gobelin à Gringott's qui avait eu affaire à un troll...
- Maxime ?
- Euh... je m'appelle Jules.
- Jules ?
- Euh... Oui Lucy ?
- Il fait beau, non ?

Elle a failli lui conseiller de se pacser à son troll des montagnes et de l'oublier, mais elle s'est retenu inextremis. Elle a d'autres lutins à fouetter, et donc éviter de l'envoyer sur les roses.

- Euh... oui, il fait... beau. Un peu froid quand même.

Regard appuyé sur son débardeur qu'elle décide, magnanime, de ne pas relever. Le regard, pas le débardeur hein. Oui, et bah ? On est début octobre, et alors. Oui, il est tard, elle devrait être en train de compter les moutons. Oui mais non. Le devoir l'appel... Le devoir. Qu'elle ironie.

- Il fait beau, tu le reconnais, alors ne gâche pas ma fin de journée s'il te plaît. Tu suis ta route, moi la mienne et les trolls seront bien gardés, d'accord ?
- Euh... d'accord.

Elle le plante là et sors de la salle commune, sans prévenir qui que ce soit. D'un côté elle va pas s'excuser en précisant qu'elle doit assister à une réunion top secrète et illégale d'un groupuscule d'élève tout autant secret et illégal n'est-ce pas. Traversant rapidement et discrètement les couloirs jusqu'à la salle sur demande, Lucy rumina ses pensés. Comme elle le faisait à chaque fois qu'elle en avait l'occasion... Ce qui fait souvent. Et oui, la charmante petite pile électrique avait était placé en mode OFF depuis la rentrée. Pour tout pleins de raisons, la seule chose capable de l'enjouer un peu, c'était l'arrivée du week end. Et donc du samedi. Et donc de la sortie à Pré au lard. Et donc de Nika. C'est tout. Pas très joyeuse la Lucy ? Mais il n'y avait rien eus pour dans les évènements qui avait marqué la fin de sa sixième année. Son père se suicide, Arès l'abandonne, un élève crève à moitié dans ses bras... Sincérement, comment voulait vous survivre à Poudlard dans ses conditions quand on a un coeur gros comme une pasthèque, mais pastèque ultra sensible !

Une demi douzaine d'élèves et de professeurs sont déjà là. Leurs visages lui sont familier pour la plupart familiers mais elle ne les côtoie que lors des réunions de l'armée. A part certains, comme Lou ou Andras... Qui ne sont pas là. Ou alors ils ne sont pas au courant. Ce serait dommage, elle risque de se mettre à broyer du noir s'ils ne viennent pas, et de s'ennuyer sec aussi. Et en plus elle a froid.
Elle s'installe au fond sur un pouf, tandis que l'ancienne harpie commence son discours. Allarmiste, mais ça ils ont l'habitude des malheurs. On pourrait annoncer à Lucy que la salle va exploser sans qu'elle ne s'affole ou s'alarme. La routine presque. Non. Pas de question. La suite qu'on puisse retourner pioncer sous sa couette. L'air blasé, Lucy se calla un peu plus confortablement, jouant avec une mèche de cheveu. Ecoutant d'une oreille seulement les questions des élèves. Doux utopiques. Et ils voulaient quoi aussi, une berceuse avant de s'endormir ? Non mais vraiment. La vie, c'est pas pour les bisounours, ça même Lucy le sait. Nan mais qu'est-ce qu'elle fout là ? En plus ya toujours pas Andras. Ni Lou. Si c'est comme ça elle les aime plus. Na.

Ah. Enfin quelq'un de bien. Lily qui explique la vie aux autres, c'est pas trop tôt. Alors là, Lucy elle est d'accord à dix mille pour cent. Y en a ras le bol des cachoteries, elle n'a pas signer pour servir de pion, et encore moins de chaire à canon. Ah et bah non. On reporte à la prochaine réunion. Ils attendent quoi ?! D'autres morts, d'autres mutilés ? !


- Si on ne sait pas se défendre, apprenait nous ! On attend que ça, on va pas tous se laisser tuer un à un jusqu'à ce qu'il n'y ais plus qu'une bande de pro-mangemort consanguins ! On est motivez, on en a ras le bol, et soyez clair aussi. S'il vous plaît.

Bon. Lucy s'emporte un peu. Elle est de mauvaise humeur et comprend que dalle à leur long charabia qui l'endorment et ne servent qu'à les entourlouper. Mais elle se rappel qu'elle parle à un prof et qu'elle doit être un minimum polie. Et qu'elle peu la transformer en sushi à la tapenade instantanément aussi, mais c'est secondaire. L'air buté, Lucy croisa à nouveau les bras contre son buste. Elle est a marre. De tout. Et elle se sent seule, mais ça n'a rien à voir avec la réunion ça.
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J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. _
MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyDim 4 Sep - 10:35

Poudlard. Un mot si magique que, tout petit, Andras se le chuchotait avec Nani pour avoir des frissons et rigoler doucement. Poudlard c'était l'avenir, c'était grandir, être reconnu comme un sorcier. Pouvoir rire à longueur de journée, avoir des amis, apprendre chaque jour des choses nouvelles. Pour des milliers d'enfants sorciers, Poudlard avait été synonyme de la fin de la solitude. Fini les journées seul dans la maison familiale avec les frères et sœurs, fini de devoir cacher sa magie aux yeux des moldus, là il y aurait uniquement des gens comme eux, des enfants auquel on pourrait parler de sorcellerie sans se faire automatiquement traiter de malade mental.
Alors, quand est ce que le masque avait commencé à craquer ? Quand il s'était rendu compte que Nani ne serait jamais une sorcière comme les autres ? Quand il s'était fait pour la première fois tabasser dans un couloir sans que personne ne vienne à son secours ?

Quand il avait retrouvé Nanaly dans ce couloir de l'école, pleurant en silence son nom.
C'était ça, Poudlard ? Un endroit où les gens perdaient leurs amis, se faisaient frapper, tyranniser, par d'autres élèves, par des enfants comme eux qui avaient eu un jour les mêmes rêves, les mêmes espoirs de gosses. C'était ça, devoir affronter ses anciens amis, devoir se méfier des nouveaux, voir derrière chaque sourire un couteau, derrière chaque compliment une menace ? C'était pour les adultes, ce genre de choses, pour les guerres, et Andras n'était pas un homme de guerre. Il vivait pour le rire, les sourires, la danse, le chant, il vivait pour voir des gens s'embrasser, des couples se former et se briser au rythme de l'adolescence, il vivait pour être heureux, et ça ce n'était pas apparemment dans les plans de Poudlard.

Il avait vieilli, encore, cette année. Muri, trop vite à son goût, mais avec cette petite amertume qui lui faisait comprendre qu'il ne reviendrait plus en arrière. Il était trop tard pour l'innocence de leur génération, de toute façon, ils étaient perdus. Perdus dans le marasme de la haine, dans l'anticipation de la bataille. Perdus dans un si grand château sans repères.
Assis dans un fauteuil de la salle commune, un livre d'architecture moldue ouvert sur les genoux, il était la tranquillité et la sagesse même, et personne n'osait venir le déranger. Ils avaient appris que Andras, même s'il détestait la violence, était assez bon pour encaisser les chocs et pouvoir ensuite vous rendre la pareille. Et rien n'était pire que son regard bleu de glace, indifférent, vous fixant pendant que vous l'insultiez. Il faisait si bien la coquille vide qu'avec le temps c'était devenu une habitude.

Il savait, pourtant, qu'il avait le rendez vous de l'AD dans peu de temps. Qu'il y aurait Lucy, Lou, plus de nombreuses personnes qui n'avaient pas mauvais fond, mais il n'avait pas vraiment envie de s'y rendre. Pourquoi faire ? Tout ce qu'ils apprenaient, à l'AD, ce n'était plus de la défense, mais de l'attaque. C'était de la suspicion envers tout ce qui portait un nom sorcier, un uniforme de serpent, de la haine cachée sous des mots onctueux. Ils n'avaient rien fait pour sa Nanaly, il ne leur devait rien, et il ne s'y sentait pas à sa place. Franchement, lui qui l'avait rejoint dans un esprit de vengeance envers sa famille disparue se trouvait un peu con désormais. La vengeance ne les ramèneraient pas. Ni eux, ni Piou, ni les deux élèves qui avaient succombé au poison.

Cependant, il fallait bien y aller. Son absence serait remarquée, notée, et il n'avait pas envie non plus d'être jugés par des gens qui auraient du être de son coté. Et sans se presser, il se rendit donc à la salle sur demande, entrant juste à temps pour entendre la fin du discours de Waldstein. Et déjà une grimace fatiguée se formait sur son visage. Ils étaient vraiment une armée, une armée de première ligne qu'on allait lâcher contre des gens qui n'hésiteraient pas à tuer. D'ou venait toute cette vision mordante et ironique de la vie ? Et bien, de deux mois de rééducation à cause d'un putain d'incendie qui n'avait surement pas commencé juste parce qu'un clampin s'était pris une torche. À cause de l'amour de sa vie qui portait des marques de strangulation sur son corps.

Pas de remarques. Si, justement, il en avait, plein. Et voir sa Lucy qui aurait du avoir autre chose en tête que de se battre et de se blesser pour une sii noble cause qu'était la destruction entière de tout le camp opposé, ca l'énervait. Et un Andras énervé oublie qu'il est sensé être le gentil gars de Poufsouffle qui ferme sa gueule.

« Moi, j'en ai une petite, de remarque. C'est fou comment l'année dernière, on pouvait toujours aller se faire voir quand on avait besoin d'un adulte, et là, bizarrement, c'est vous qui avez besoin de nous et on devrait accepter. Quand l'incendie a éclaté, j'ai pas vu un seul adulte qui a bougé ses fesses rapidement, y'en a pas un seul qui a été capable de se jeter dans les flammes à part ceux qui avaient de la famille dedans, et ils étaient pas tous Phénix, si vous voyez ce que je veux dire. Y'a pas eu un professeur pour remarquer que les boissons étaient empoisonnés au bal, pas un pour sauver Nowaki, y'avait PERSONNE pour aider Nanaly quand elle se faisait lyncher dans Poudlard, et après, on est censé vous faire confiance ? Moi, tout ce que je vois, c'est que vous voulez nous utiliser. Faire de nous des bons toutous et nous jeter comme appâts en pature aux Mangemorts s'ils viennent, faire de nous des dommages collatéraux, après tout, c'est pas comme si des gamins on pouvait pas en faire tous les jours des nouveaux, n'est ce pas ? Alors un mort ou deux à Poudlard, c'est rien, comparé à vos précieuses vies d'adultes, j'imagine. »

Vous croyez qu'il en a fini ? Non. Il avait vraiment marre de se faire dicter sa vie par des profs qui avaient une place dans une organisation qui pétait plus haut que son cul sous prétexte que leur chef avait tout seul réussi à tuer Voldemort. Tout ça pendant que le reste se terrait chez lui en pleurant.

« On est la nouvelle génération, vous dites. Et bah moi je dis, que vu ce que l'Ordre du Phénix a réussi à accomplir – soit rien – on a pas besoin de vous. Pas besoin de refaire les mêmes erreurs. Vous étiez ou, hein, les phénix, durant la dernière guerre, quand tous ses gens, sous prétexte qu'ils étaient nés moldus, ont été capturés ? Quand y'avait des dizaines d'enfants de notre âge sur les routes en train de fuir les raffleurs ? Vous avez pas été foutus capable de les sauver, de les prévenir. Non, vous avez juste regarder des centaines de familles se faire tuer ou bouffer en fermant les yeux. Alors, si l'AD doit devenir votre nouveau panier à moutons pour vos basses besognes, c'est non merçi. »
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Ted Lupin

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Vie du personnage : ~ Un lien?
~ Un rp?
~ Une lettre?

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J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. _
MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyDim 4 Sep - 12:34

Les journées s’écoulaient avec monotonie et le temps n’arrangeait rien. Le regard perdu au loin, dans le brouillard d’octobre, Ted Lupin réfléchissait et rien n’aurait pu le déranger. Les mangemorts progressaient, les défaites de l’Ordre augmentaient et la machine infernale semblait s’être mise en route. L’histoire se reproduirait-elle encore ? Qu’allait-il se passer ? Poudlard était-il destiné une nouvelle fois à être le siège d’une bataille historique ? Seulement le mal avait l’air de s’être d’avantage préparé, endurcit. L’Ordre avait donc besoin de tout le soutient possible et l’AD en faisait largement parti. Il fallait qu’ils aient des jeunes de leur côté pour pouvoir réussir à triompher. Les réunions étaient donc de plus en plus importantes. Il fallait que les élèves apprennent à se défendre, à attaquer, à survivre. Il y avait eu trop de mort l’année passée et il était hors de question que cette année soit de nouveau jonchée de décès. Non, impossible.

Ted détourna son regard et retourna s’asseoir à son bureau. Il corrigeait les devoirs que les quatrièmes années lui avaient rendus le jour même. Ce parchemin était une absurdité sans égal et le professeur avait dû faire une pause avant de finir sa lecture. Il écrit un joli D – et encore c’était bien payé – en haut du parchemin en rouge et passa à un autre qui paraissait plus censé. La nuit tomba petit à petit et il fut bientôt l’heure pour lui de se rendre à la réunion secrète de l’Armée de Dumbledore. Il devait normalement y retrouver Grace, Swan, Neville et Victoire. Ils étaient donc de plus en plus nombreux à animer ces réunions et ce soutient n’était pas de trop ! Le métamorphomage se leva de son bureau, vérifia s’il avait bien sa baguette et sortit de son bureau qu’il ferma à clé à l’aide d’un sortilège. Il se dirigea ensuite vers la Salle sur Demande qui s’ouvrit sans résistance. Il y découvrit une grande bibliothèque et une fausse vue sur le parc de Poudlard. Grace, Swan et quelques élèves étaient déjà présent. Il salua le petit peuple à la cantonade avant de se diriger droit vers sa meilleure amie.

« Bonsoir à tout le monde ! »

Ted fit un grand sourire et se laissa tomber à côté de Swan. Il l’embrassa gentiment sur la joue et s’installa un peu mieux dans son pouf bleu.

« Tu vas bien ? »

Il s’inquiétait beaucoup pour elle depuis qu’elle avait perdu son mari et même s’il essayait de la soutenir comme il pouvait, il n’était pas sur qu’elle aille très bien. D’autres élèves arrivèrent puis Victoire franchit le pas de la porte. Le professeur lui fit un grand sourire et la regarda s’installer dans un petit coin. Il remarqua directement qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. D’habitude elle paraissait plus… Engageante ? Enfin bref toujours est-il que Grace commença son petit discours et directement les élèves se mirent à contester, à hurler à l’injustice et à sortir tout un tas de sornettes. Enfin pas que mais la plupart de leurs arguments n’étaient pas fondés. Ted laissa Grace gérer tout cela car il sentait déjà que la colère montait et ce n’était pas vraiment la peine de s’énerver. Ce n’était pas la bonne technique. Victoire prit la parole et il la regarda avec de grands yeux tout ébahis. Elle avait les bons mots et par la barbe de Merlin ! Qu’est ce qu’il pouvait l’aimer. Limite il avait envie de crier « Vous avez vu ? C’est MA femme !! » mais il ne le fit pas. La situation ne s’y prêtait pas vraiment dirons nous.

Pourtant, les élèves continuèrent de prendre un à un la parole et de manifester leur mécontentement. Comme si l’Ordre les prenait pour les moutons. Non il ne les utilisait pas mais ça, les gamins n’avaient pas l’air de le comprendre. Grace prit le temps de répondre à toutes leurs questions d’une manière tout à fait admirable et Ted était totalement d’accord avec ses propos pourtant cela n’avait pas l’air de convenir aux jeunes. Ils continuaient de persister à croire que l’Ordre dictait leur conduite et qu’ils ne pouvaient pas faire ce qu’ils voulaient. S’en fut trop pour le jeune professeur qui se leva et prit la parole, les yeux brillants de colère.

« Et bien si vous n’êtes pas contents pourquoi restez vous ici ? Puisqu’apparemment on vous dicte votre conduite, pourquoi continuez-vous à vous rendre aux réunions de l’AD ? Nous sommes la pour vous, pour vous apprendre à vous défendre, à être moins vulnérable lors des combats et comment vous nous remerciez ? En criant à l’injustice et à l’abus de pouvoir. Non nous ne vous utilisons pas, nous ne vous dictons pas votre conduite. Si vous êtes ici c’est de votre plein gré. Personne ne vous à obligé à venir ce soir. Si vous ne vouliez pas vous plier à certaines règles et à la résistance il ne fallait pas rejoindre les rangs de l’AD. »

Ted reprit son souffle et ne laissa pas le temps à un élève de reprendre la parole. Il n’avait pas fini ! Cependant il reprit la parole d’un ton plus calme et plus posé.

« Pourquoi pensez-vous que l’Ordre fonctionne si bien ? Il y a une hiérarchie et on ne fait pas ce que l’on veut. Certains décident, d’autres agissent mais tout le monde peut s’exprimer. Pourtant tout le monde obéit à des règles qui font que toute organisation ou même état fonctionne. Un système ou tout le monde décide d’agir à sa façon s’appelle l’anarchie. Que croyez-vous ? Que nous non plus, membres de l’Ordre du Phénix n’agissons pas sous les ordres de quelqu’un d’autre ? On nous a demandé de vous parler, de vous mettre au courant de nos agissements mais peut être avions nous tord. Vous n’êtes pas prêt à assumer une telle responsabilité. Réfléchissez trente secondes, à quel moment nous vous avons dicté votre conduite ? A quel moment avez-vous joué les moutons ? Quand? Alors que ceux qui ne sont pas contents s’en aillent. »

Le métamorphomage se rassit. Il avait dis tout ce qu’il avait à dire et sa colère avait diminué. Ca faisait du bien parfois de se lâcher même si ca pouvait avoir des effets néfastes sur sa popularité. Et bien tant pis, les gamins étaient parfois bien stupides. Il regarda Swan avec un demi sourire, assez content de lui.

« C’était bien ?! »

Ouais Teddychou il est grave. xD
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Grace C. Waldstein

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J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. _
MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyLun 5 Sep - 5:15

Son long, son très long monologue avait laissé place à un silence effrayant. Les gens méditaient le fait qu’elle leur ait parlé comme à des adultes, certains hochaient la tête, changeant peu à peu d’avis. Grace aimait bien Lily mais elle ne pouvait pas la laisser foutre la merde pendant une réunion. L’Armée de Dumbledore et l’Ordre du Phénix devaient coopérer pour sauver un maximum de vies, pas se jeter des pierres et se renvoyer la balle en s’accusant de tel ou tel crime et de telle ou telle étourderie. Satisfaite que sa prise de parole spontanée ait calmé les esprits, Grace s’apprêtait à reprendre, quand un nouvel élève prit la parole, se jetant dans les brisées de l’anarchie créées par Lily Potter. Grace tourna le regard pour le fixer de son regard bleuâtre, et alors qu’elle ne s’y attendait pas du tout, cette prise de parole la mit hors d’elle. Elle serra fortement les poings dans ses poches et plissa les yeux comme un faucon pour regarder le Poufsouffle qui s’apprêtait à subir son irascible colère, celle où personne n’osait la titiller quand elle entrait dans cet état-là, même pas Logan, qui se permettait pourtant bien des choses, et non des moindres. Une colère de Harpie, une de celles qui faisait la célébrité de Gwenog Jones, son ancienne capitaine, et de toute l’équipe d’ailleurs. Froide et maîtrisée, aussi chaleureuse que l’iceberg dans lequel le Titanic s’est écrasé. Alors qu’elle allait prendre la parole d’une voix coupante, un adulte fit un pas et la lui vola brusquement pour s’énerver à son tour. Grace leva les yeux, détailla Ted Lupin, et le laissa parler quelques instants, s’excitant d’abord en disant que ceux qui n’avaient pas envie d’être là pouvaient s’en aller au lieu de râler, et reprenant plus calmement en disant que l’Ordre était soumis à une hiérarchie, et que si les jeunes bébés phénix voulaient y entrer un jour, ils devaient apprendre à respecter leur place dans la hiérarchie. Grace le laissa se rasseoir avant de reprendre la parole.

« Je suis bien d’accord. »

Quoi, vous croyez qu’elle va résumer ça comme ça ? Oh que non, le Poufsouffle l’avait mis dans une sale colère, ils allaient voir ce que c’est d’énerver une Harpie, eux. Elle se tourna vers lui, plantant ses yeux de glace dans les siens, oubliant les autres.

« Alors selon vous jeune homme, l’Ordre n’a rien à faire au château, si je comprends bien, vu qu’il est inutile. Je trouve ça vraiment osé de voir que c’est un gamin qui me fait la morale, alors qu’il est en sécurité au château quand l’Ordre du Phénix se bat à l’extérieur pour renverser les mangemorts. Oui, il y a des mangemorts au château, oui vous êtes en danger, mais croyez-moi, vous êtes mieux à l’intérieur qu’à l’extérieur. Vous vous croyez peut-être plus savant que tout le monde peut-être ? Ces insinuations sont blessantes et vexantes. Pendant l’incendie, des Aurors et des inconnus se sont jetés dans les flammes pour sauver les enfants. Moi-même j’y suis allée, sans baguette, et j’ai sorti trois premières années terrifiées de l’incendie pendant qu’à côté de moi un parfait inconnu en guidait d’autres vers la sortie. »

Grace sortit ses mains de sa poche et les posa bien à plat sur la table pour s’appuyer dessus, toujours aussi cassante.

« Vous vous plaignez d’être des dommages collatéraux ? Vous vous plaignez d’être envoyés au casse-pipe ? Si on voulait vraiment vous tuer, on ne s’emmerderait pas pendant des heures à vous apprendre à défense contre les forces du mal, on ne vous protègerait pas dans les couloirs, on ne se casserait pas le cul à infiltrer ce putain de château. Il y a toujours des dommages collatéraux, et nous nous battons pour vous former afin qu’il y en ait de moins en moins, et qu’au final il n’y en ait plus du tout. Vous vous croyez où, jeune homme, à Disneyland ? Vous croyez que parce que vous claquez du doigt, ça va se faire tout seul comme ça ? »

Grace se tut quelques secondes, et se redressa de toute sa hauteur, plaquant ses mains bien à plat sur la table, se fichant de ses jointures blanches qui commençaient à souffrir le martyre.

« Et je vous interdis de parler de la première guerre. Pendant ladite guerre, vous n’existiez pas, vous n’étiez même pas un projet, alors fermez-la. Pendant la première guerre, Potter et ses amis couraient les champs pour détruire Lord Voldemort, l’Ordre du Phénix s’organisait du mieux qu’elle pouvait et des élèves courageux protégeaient les autres. Ce n’est pas parce que vous avez subi des pertes pendant cette triste période que vous pouvez vous permettre de vous conduire en sale môme et d’être insultant envers la mémoire de ceux qui se sont battus. Pendant cette putain de guerre, j’étais en deuxième année à Poudlard, et j’ai souffert comme les autres nés-moldus de l’école. J’ai été torturée, on m’a frappé, on m’a menacé, j’ai du forcer mes parents à se cacher en France pour qu’on ne remonte pas jusqu’à eux, j’ai passé mes vacances dans un château hostile avec mon meilleur ami qui ne pouvait pas rentrer chez lui parce que ses parents étaient catégorisés pro-Ordre. Pendant la première guerre, j’ai rejoint les rangs de l’Armée de Dumbledore pour me battre. Et vous, jeune homme, vous qui vous permettez de critiquer les actions des anciens, vous étiez où, pendant la première guerre ? »

Elle plissa les yeux en mode faucon, comme lorsqu’elle traquait le vif d’or, et se désintéressa de son élève qu’elle avait un peu trop incendié pour se tourner vers les autres. Allez hop c’est fini, on ne fait plus dans la dentelle.

« Ecoutez, je vais être très claire, on n’est pas ici pour négocier. C’est la guerre, les mangemorts gagnent du terrain de jour en jour, et nous on est là à se manger la pomme pour des conneries ! Pendant que vous papotez sur pourquoi on reste avec l’Ordre du Phénix, le Seigneur des Ténèbres gagne du terrain, et vu ses précédentes victoires, il va certainement essayer d’éradiquer tout l’Ordre du Phénix, et d’ici à la fin du mois vous n’aurez plus à vous soucier de continuer à nous suivre ou pas parce que vous n’aurez plus personne à suivre, PLUS PERSONNE ! »

D’un geste vif, Grace tapa des deux poings sur la table avec beaucoup de force, ramenant immédiatement le silence. Son regard était froid, métallique, et survolait rapidement l’assemblée, comme pour mettre quelqu’un au défi de la contredire, au risque de mourir dans la minute qui suit.

« A la fin du mois, il y aura une grande fête pour Halloween, qui sera donnée par le ministère des jeux et sports magiques. Forts de leurs dernières victoires, et grâce aux informations que nous a ramené un membre de l’Ordre qui traînait au ministère, nous savons que les mangemorts et leurs étudiants vont tenter un assassinat massif pour éradiquer l’Ordre du Phénix, et tous ceux qui sont considérés comme des pro-phénix. Tous ceux qui sont dans cette pièce et d’autres personnes qui vous sont proches. Alors que vous soyez pour ou contre le mode de fonctionnement et la hiérarchie de l’Ordre, pensez-y. Pendant que vous vous cassez du sucre sur le dos, ils ourdissent des plans pour tuer votre petite copine, votre petit copain, votre père, votre mère, vos cousins, votre meilleure amie … »

Silence, avant qu’elle ne reprenne.

« Si vous décidez de vous battre avec nous c’est avec joie qu’on vous acceptera. Les autres, ceux qui resteront cantonnés dans leur anarchie chronique, ne vous en prenez qu’à vous quand vous tomberez nez à nez face aux cadavres de vos proches parce que vous avez refusé de vous battre avec des gens qui vous prennent prétendument pour des pions. Vous avez la possibilité de renverser la balance et d'empêcher que tout cela n'arrive, alors qu'est-ce que vous comptez faire ? »
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Lily L. Potter

Lily L. Potter

« Forgive me father for I have sinned, I have sinned a lot. »



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Age RPG : 17 ans.
Sang : Mêlé.
Camp : Armée de Dumbledore

Vie du personnage : Liens ◈ Ici.
Rôleplay ◈ Ici.
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Truc en plus : Lycanthrope.
Doubles-Comptes : Moïra ◈ Serdaigle.
Roxanne ◈ Serpentard.
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Svetlana ◈ Mangemort.



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MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyLun 5 Sep - 9:45

Lily haussa un sourcil, un poil méprisante. Plus le temps passait, et plus elle se rendait compte qu’elle était entourée de moutons. Il suffisait que quelqu’un ouvre sa gueule pour que d’un coup « Ah ouais elle a raison O.O » et hop tout le monde suivait. Quelle belle bande de moutons de Panurge. Elle tourna quelque peu la tête, détaillant la jolie blonde assise à côté d’elle. Bien maquillée, bon maintien, fringues on ne peut plus en désaccord avec les règles en vigueur, grande gueule et bonne force physique. Alexia, sa meilleure amie, qui prenait la parole pour suivre ses accusations et aller dans son sens, n’hésitant pas à s’élever contre sa grande sœur, avec beaucoup de courage et beaucoup de folie. Victoire aussi prenait sa défense en la modérant un peu, faisant briller les yeux de Ted, le prof de métamorphoses qui était aussi son parrain. Dominique, sa petite cousine préférée, prit aussi la parole avec beaucoup de réalisme pour essayer de recentrer le sujet, mais c’était sans compter l’intervention d’Alexia derrière, qui envenima les choses. Même Malcolm s’y mettait. Franchement, tous ces gens, Lily les aimait bien, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de se demander s’ils auraient pris la parole en public comme ça si elle n’avait pas ouvert sa grande gueule avant eux. La prof de sortilèges devait penser que tout lui échappait, parce qu’elle leva soudain les mains en signe d’apaisement, afin de calmer les foules. Elle prit la parole en répondant à chacun avec beaucoup de sérieux et de professionnalisme, avant de partir sur ce que Lily avait lancé. Elle se dédouane d’abord, du genre « ake j’y suis pour rien moi o.o » etcontinue en disant qu’on est ici pour apprendre la magie parce que la magie c’est trop cool pour se protéger contre le mal, et que certaines personnes n’ont pas eu sa chance, apprendre ça depuis tout petit. Lily haussa un léger sourcil dubitatif, peu convaincue par les explications de la prof. Elle était peu réceptive aux beaux discours engageant des promesses et des demandes pitoyables d’aide. L’Ordre ne dit pas tout ce qu’il sait, oui elle l’avoue clairement, donc en bref elle avouait que l’Ordre les prenait pour une belle bande de cons. Quand la prof demanda si quelqu’un avait des questions, elle se contenta de bouger dans son pouf en lâchant un petit sifflement caractéristique du mépris. Lucy prit la parole, Lily ne l’écouta même pas, se demandant qui oserait reprendre la parole après la prof. Personne, sans doute, intimidés par les beaux discours de tatie Waldstein alors, hm ? Ah, quelqu’un lève la voix. Lily tourna la tête, surprise de voir qu’il s’agissait d’Andras, un garçon qu’elle appréciait moyennement, le jugeant faible et sans intérêt. Là, il remontait un peu dans son estime, en remettant le sujet à plat sur le tapis malgré le regard de glace de la prof. Ted s’emporta, ainsi que Grace, et Lily ne put pas s’empêcher de reprendre la parole. Surtout que la prof devait penser que personne n’oserait la contredire, vu le regard iceberg qu’elle faisait.

« Bah moi, je suis d’accord avec Andras. »

Va-y Lily, fous ta merde XD. Quelques regards se tournèrent vers elle, et la vipère, peu impressionnable, resta vautrée dans son pouf, les mains dans son ample baggy bleu foncé. Ouais bah c’est bon, arrêtez d’la regarder comme ça bande de minables. Waldstein la regarda de son regard de glace, et la mini Potter le soutint sans sourciller, habituée au regard flamboyant d’une Ginny en colère.

« Pendant l’incendie, je n’ai pas vu beaucoup d’adultes bouger leur cul, j’ai surtout vu des élèves. Il n’y a que ceux qui avaient quelqu’un à aller chercher qui s’y jetaient. Toi pour ta sœur, Ted et Victoire pour leur famille, mes parents et mes frères pour moi, la ministre pour ses p’tites sœurs et son p’tit frère … Et les autres ? Que vous en ayez sauvé d’autres à côté ou pas n’excuse rien, au départ t’y allais pour ta frangine, ne fais pas la bonne âme charitable. T’est une Harpie, pas une nonne, y a que les nonnes qui se jettent au feu pour charitablement sauver toutes les âmes en peine. »

Sous le coup de l’engueulade qu’elle avait provoqué et qu’elle ne comptait pas revendiquer, elle en oubliait ses bonnes manières et tutoyait ses profs. Enfin, voilà les profs aussi. Neville son oncle de cœur, Ted son cousin parrain, Victoire sa cousine, Grace sa tante car une des Harpies, et toutes les Harpies sont les tatas de Lily en fait. Soit des vraies, soit de cœur. Lily se fichait bien de leur manquer de respect, tout comme elle ne réfléchissait pas à la réaction d’Alexia si on osait manquer de respect à sa grande sœur. La vipère se contentait de dire ce qu’elle avait à dire, que ça plaise ou non aux gens à qui elle discutait. Elle fit craquer les muscles de son cou et également ceux de ses doigts, croisant ses jambes d’un mouvement provocant.

« L’Ordre a un peu trop tendance à venir se servir dans la panière quand ça se déroule à Poudlard je trouve. Par contre, quand nous on a besoin de vous, il n’y a personne. Il y a deux mois, j’ai du défendre moi-même Lucy qui se faisait massacrer par un roskove. Ca a dégénéré, il y avait du sang partout, et pas un seul adulte de l’Ordre n’a eu la sollicitude de venir nous filer un coup de main, ne serait-ce que pour arrêter le conflit entre Bielova et moi. D’ailleurs, où qu’ils étaient les membres de l’Ordre, hein ? Ted, Victoire, vous foutiez quoi ? Et toi Neville, t’étais où ? Où vous étiez pendant qu’on tombait comme des mouches à cause du poison ? Et si Lys n’avait pas eu la brillante idée de se pointer à la salle des profs, vous auriez eu l’idée de passer par là, vous nous auriez sauvés ou vous nous auriez laissé crever par négligence ? »

La vipère ne mâchait pas ses mots, regardant les profs les uns après les autres. Elle gardait les mains dans ses poches, en une attitude flegmatique qui énervait beaucoup son père, comme si elle parlait à des égaux, voire un peu moins, et non à des supérieurs. Enfin, ça c’est le point de vue de Lily qui est assez étrange. Sa fierté c’est sa grande famille et son héritage Potter, après c’est le fait d’être Serpentard. De tous les profs en face d’elle, aucun n’était Serpentard. Si l’un d’entre eux l’avait été, elle lui aurait parlé différemment. Mais voilà. Gryffondor, Gryffondor, Gryffondor, Poufsouffle. Inférieurs aux Serpentard ? Tssk, n’en doutez pas. Finalement la vipère décroisa ses jambes et sortit ses mains de ses poches pour les appuyer au pouf et se redresser un peu, se penchant en avant avec un air cynique, qui la quittait de moins en moins d’ailleurs.

« Moi, vos beaux discours sur la morale et la paix, j’en ai rien à foutre. Tout ce que je sais, c’est que j’ai réfléchi, moi. Vous ne nous utilisez pas ? Genre. Quand vous avez besoin de nous, vous nous sifflez et on accourt. J’suis pas un clébard qui quitte sa niche quand son maître l’appelle moi. Tout ce que j’ai retenu de vos beaux discours, c’est qu’en gros, si la situation actuelle ne nous plaît pas, si le fait d’être au service de l’Ordre mais de ne pas être protégé ne nous plaît pas, bah on peut se casser. C’bien ça que t’as dit tonton, non ? Que ceux qui ne sont pas contents s’en aillent. »

Avec un demi-sourire, Lily se balança d’avant en arrière, et se leva, attrapant l’anse de son sac de cours, étirant les bras pour se craquer le dos. Est-ce qu’elle allait partir ? A votre avis. La rouquine remit une mèche de cheveux derrière son oreille, cala la bandoulière de son sac à son épaule, et se dirigea vers la porte, avant de se retourner avec un grand sourire moqueur.

« Voilà c’que je compte faire. Passer cette porte, me caler dans un coin, et fumer une clope, peut-être deux. Retourner à ma salle commune, attraper une bouteille d’alcool, me caler au coin du feu, et boire. Choper un journal et faire des mots croisés. M’occuper l’esprit. Je n’ai pas besoin d’un chantage aussi odieux pour rester dans l’Armée de Dumbledore, je l’ai rejoint par conviction et c’est par conviction que je la quitte. Ouais, ça fait un peu pompeux, mais bon. Ma famille n’a besoin de personne pour se défendre. Mon père est le saint patron des Aurors, mes deux frères sont Aurors en formation, ma mère est une Harpie de Holyhead avec une force de taureau, j’vois pas en quoi moi, une merdeuse de quinze piges, j’pourrais décemment leur venir en aide. Après, le reste de ma famille, j’me suis toujours démerdée pour les défendre, demandez à Lucy, qui c’est qui l’a aidée, sinon moi ? »

Lily haussa les épaules, attrapa son paquet de cigarettes pour s’en coller une au bec et l’allumer, se fichant éperdument du fait que ça pouvait gêner quelqu’un ou qu’on pouvait envoyer un hibou à son père pour lui dire. Ce n’est pas comme s’il ne le savait pas déjà.

« Je souhaite une bonne séance d’hosto à tous les p’tits moutons qui vont rester. »

Et hop, fin de l’ironie misanthropique. Lily posa la main sur la poignée et poussa la porte, avant de la refermer derrière elle. Après tout, que ceux qui ne sont pas contents s’en aillent, non ? Alors, où est-ce qu’elle allait se poser ? Sur les toits, et s’il fait trop frais, retour à la salle commune. Excellent programme. Et c’est parti …
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J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. _
MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyMar 6 Sep - 0:39

Alexia se renfrogna, et contint à grand peine le grognement rauque qui montait dans sa poitrine. Putain mais ils comprenaient rien à rien, tous autant qu’ils étaient. Bon nombre de personnes présentes ce soir avaient daigné bouger leur cul dans le seul but de se faire bien voir par la communauté des résistants, et éventuellement de s’attirer la protection de l’Ordre pour les mois à venir. Enfin de toute manière … Pourquoi rejoindre l’AD sinon ? Ils n’étaient qu’une bande de pions. Dont on pouvait user et abuser car pas encore majeurs ils n’avaient pas leur mot à dire. Depuis l’année dernière, Alexia avait risqué sa jolie p’tite gueule pour leurs intérêts. Déjà en participant à la Manifestation après le renvoie de Lupin et Bielova. Certes, elle n’avait jamais porté cette dernière dans son cœur, mais la russe avait eu le mérite de dire tout haut ce qu’ils pensaient tout bas, alors respect. Et puis de toute manière, depuis le temps qu’elle attendait de pouvoir poutrer Ombrage … Comme Lily, Meghan, Derek, elle s’était battue contre une bande de policiers pressés d’en découdre. Comme eux, elle s’était pris de sales coups. Oh ouais. En essayant d’allez aider Lily qui se tapait une crise d’ago’, elle s’était retrouvée coincée entre trois mossieurs anti-émeute, pas très jouasse de la série de Chauve-furie qu’elle venait de lancer à droite à gauche. Elle s’était réveillée quelques heures après, couchée dans un lit à l’infirmerie. Résultat des courses : trois côtes brisées, une épaule déboitée, la mâchoire fêlée, une belle collection d’hématomes sur tout le corps, un nez cassé, et une entorse au poignet. Elle avait passé une petite semaine aux bons soins de Victoire Weasley, avant de pouvoir quitter son lit d’infirmerie. Alexia avait eu de la chance, les séquelles physiques, par la suite, avaient été minimes. Elle pouvait recommencer à se servir de son bras droit normalement, ni son poignet ni son épaule ne lui avaient refait la misère. Mais d’après Logan, son nez était un peu moins droit qu’avant. Bullshit u.u. Par la suite, il y avait eu le Carnaval. Devinez qui s’était pointée déguisée en Illyanna Rhaspoutine, hum ? Histoire de bien provoquer la réaction de tous ces pro Mangemorts à deux Mornilles en se fringuant en personnage Moldu, yeah. L’après-midi avait plutôt bien commencée : des trucs à boire, une bonne bande de potes … Puis la bagarre entre Derek et River. L’incendie. La blonde avait des frissons rien qu’en y repensant. Les flammes, de tous les côtés, Illy, coincée sous un préau qui menaçait de s’effondrer. La miss Waldstein s’était ruée en direction de son amie bulgare pour l’arracher in extremis au brasier, se cramant la peau des avants bras au passage. D’ailleurs elle en gardait encore des cicatrices. La suite était plus confuse dans l’esprit d’Alexia … Des cris partout, des gens qui pleuraient, qui hurlaient, des blessés, des mines apeurées, partout, partout, partout. L’empathie de la Gryffondor s’était révélée très usante, étant donné qu’elle avait tendance à souffrir avec les autres. Elle s’était donc employée à courir à droite à gauche histoire, histoire de rabibocher le plus de blessés possible. Ensuite, la vision du corps de Piou qui l’avait tout simplement pétrifiée sur place … Les hurlements de douleur de Domi, les larmes de Meg’. Enfin bref. Etait ensuite venue la bal de fin d’année. Grande surprise, Xia s’était ramenée en robe. Là encore, c’avait méchamment dérapé … La rage, la haine, la colère, la peur. Le poison aussi. Alexia avait été une des premières à s’évanouir. Par la suite elle avait songé à se flageller, pour expier son pêché qui avait été de ne pas avoir réussi à protéger Lily et Derek … Enfin bref.

C’était du foutage de gueule. Rien de plus, rien de moins. La lionne se battait depuis le début pour pouvoir enfin respirer un air non pollué par la discrimination et le racisme. Un monde pas rose non plus, ça nan, c’était impossible, mais un monde qui restait un minimum attaché aux valeurs fondamentales. Elle avait été prête à mouiller le maillot pour ça, à risquer sa vie, à faire des sacrifices. Pour quoi, au final ? Pour se taper le rôle de la marionnette ? Pour se voir malmenée comme une poupée de chiffon entre les mains d’un gosse capricieux ? L’Ordre étant le gosse capricieux, la poupée de chiffon étant l’AD. Hé bien c’allait tourner façon Chucky : la poupée finirait pas prendre le dessus sur le maitre, et ce dernier s’en mordrait les doigts jusqu’au sang. C’était affligeant. Décevant. La réponse de Grace, censée apaiser Alexia, ne parvint qu’à augmenter sa frustration d’encore un cran. Sa sœur avouait haut et fort qu’ils étaient tenus à l’écart des affaires de l’Ordre. A ces dires, elle tourna la tête vers Lily, l’air outrée. La jolie rousse semblait tout aussi blasée qu’elle. Xia ne connaissait que trop bien cette expression. Quand les yeux noisette de la miss Potter avaient cette intensité, qu’ils semblaient encore plus foncés que d’habitude ou point de tirer un peu sur l’ocre, c’est qu’elle était en colère. Alexia ne put résister à l’envie de regarder la rouquine d’un peu plus près. Lily était indéniablement belle, même avec cette moue boudeuse sur son beau visage. La peau pâle, de grands yeux en amande, de jolies lèvres fines, des cheveux brillants et ondulés. Pas bien grande, mais très bien foutue, un corps athlétique, avec ce qu’il faut là ou il faut, sans pour autant passer pour une vulgaire allumeuse. Bien fringuée, bien maquillée, bien parfumée … Avec en plus, ce petit quelque chose, cette grâce sauvage et animale dont été empreinte chacun de ses geste. Avec son célibat tout nouveau, elle attirer les prétendants comme un pot de confiture attire les mouches. Sans chercher à savoir si elle pensait ça avait amertume ou pas, Alexia tourna vivement la tête vers Andras quand ce dernier la parole. Prit la parole de façon véhémente . Hé oh, depuis quand une compote ça fait des Chocapics o.o ? La griffonne resta un instant bouche-bée devant la fougue de son ami, avant d’esquisser un sourire sarcastique. Continue Andras, montres leur c’que t’as de le ventre à tous ces profiteurs. Sourire qui se mua instantanément en un masque de mépris choqué quand Ted Lupin prit la parole.
Alexia poussa un grognement rauque, qui ressemblait à s’y méprendre à l’aboiement d’un chien. La jeune animagus se leva de son pouf, et planta son regard pâle dans celui du professeur de Métamorphose :

-« Je vais vous dire ce qu’on fait ici, Ô cher Professeur Lupin ! Si on est là, croyez bien que c’est pas pour vôtre belle bobine ou vos discours mièvres. Oui on crie à l’injustice, oui on crie à l’abus de pouvoir ! Vous l’avez avoué vous-même, vous ne nous dite pas tout. On n’est pas assez dignes de confiance pour vous peut-être ? Ouais bah que celui qui n’a jamais risqué sa vie ici jette la première pierre ! Encore heureux qu’on nous oblige pas à venir ! L’AD n’est pas un garderie. Ni une usine à kamikaze, comme vous semblez le croire. »

La blondinette s’interrompit mais reprit aussitôt.

-« Ecoutes Teddy, un système sans règle c’est certes l’anarchie, mais un système ou on tout se joue par une seule personne, c’est une dictature ! J’en ai rien à foutre de ce que tu peux penser mon p’tit Métamorphomage. A la base, je me battais parce que j’avais l’impression qu’on regardait tous dans la même direction ? Mais à priori non. Quand est-ce qu’on a joué les moutons ? Vous décidez tout, vous nous envoyez tête baissée au combat sans prendre le risque de vous mouiller. On est encore là parce qu’on prend sur nous, parce qu’on souhaite que nos gosses respirent un air le moins pollué possible par l’intolérance. Vous ne nous prenez pas au sérieux ! Combiens de mesure l’Ordre a-t-il prit avec nous ? A quel moment nous est-il venu en aide ? Et d’abord mon p’tit chou, je crois savoir que toi non plus tu n’as pas toujours suivit les directives de Potter. Renvoyé pour outrage à l’Inquisitrice, ça te dit quelque chose ? »

Quelle grande gueule. M’enfin bref. Alexia fut contrainte de se taire, quand sa sœur aînée prit la parole, pas contente du tout. La rouge et or hésita avant de reprendre la parole. Ce fut Lily qui le fit. La Gryffondor ne put s’empêcher de lui lancer un regard admiratif. C’est avec plus de hargne que jamais que la lionne reprit :

-« Entièrement d’accord avec Lily. Pour ma part, mes deux parents sont Moldus. Bien sur que je flippe pour eux, bien sur que j’aimerais apporter ma pierre à l’édifice pour construire l’avenir qui nous attend. Mais je ne resterais pas une seconde de plus dans un groupe que je ne cautionne plus. Comme dit Lilou, je suis entrée à l’AD par conviction, et je quitte l’AD par conviction. L’ironie de la situation est presque cynique. Jusqu’ici on nous a laissé nous débrouiller tout seuls, et maintenant, on nous dit qu’on est pas assez adultes pour se mêler des affaires de l’Ordre. C’est du foutage de gueule pur et simple. Ca vous est bien facile à vous, d’utiliser le prétexte de la première guerre pour nous tenir à carreaux. Mas sérieux, vous pensez qu’on en a quelque chose à foutre ? Certes c’avait été courageux de votre part, mais maintenant qu’est-ce que ça change ? Papy Voldy est revenu, c’est pas en s’appuyant sur votre gloire passée que vous allez le poutrer. »

Alexia tourna la tête vers la porte, quand Lily quitta la salle. Toujours aussi véhémente, elle reprit la parole. Son regard se porta sur sa sœur. Oui elle allait se faire défoncer, ou elle allait perdre l’estime de Grace, mais non elle ne fermerait pas sa gueule.

-« J’ai juste l’impression que vous vous servez de nous. Au final, vous agissez comme les Mangemorts … Vous vous servez de prétendument plus faibles que vous pour les sales besognes. C’est facile de critiquer quand on reste le cul dans son fauteuil toute l’année. Je veux me battre. Mais pour moi-même. Je ne dois rien à des personnes qui ne m’estiment pas, et je suis assez indépendante pour servir mes propres idéaux. Me my and myself. »

Punk and Anarchy xO. Bref.

-« Donc la Née Moldue ne demande rien à personne, et se barre. J’dirais pas qui m’aime me suive parce que la décision vous appartient, mais je vous encourage à le faire si vous neurones n’ont pas été atrophiés par les messages subliminaux dont on nous gave. »

Ca c’est dit. Droite, digne, la lionne esquissa une courbette ironique et tourna les talons pour rejoindre sa Lily.
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MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyMar 6 Sep - 11:02

Lorsqu'elle eut fini de parler. Victoire se rendit compte que ses paroles avaient amplifiés ce qui arrivait. Les plus jeunes ne suivaient plus les anciens. Grace prit pourtant la parole et même si, au goût de la jeune vélane, la harpie était un peu trop dure, elle était dans le vrai. C'était sans compter sur un jeune poufsouffle que Vic' avait croisé quelques fois dans son infirmerie. Ce garçon les attaqua directement et Victoire s'en sentit tellement blessée qu'elle préféra détourner le regard. Elle n'était pas encore née alors elle eut presque honte, sentant que oui, elle ne servait pas à grand-chose dans cette grande famille qu'était l'Ordre du Phénix. La famille était en train d'imploser, mais c'était tout de même un fait. Lorsque Ted parla, Victoire finit par revenir à la réalité, elle regarda son fiancé perdre son calme et fut assez fière de ce qu'il avait à dire, car c'était ce qu'il fallait dire. Le sentiment que ressentait s'en alla aussi vite qu'il était apparu, surtout quand Grace insista sur le fait que l'attaque des mangemorts serait imminente et finirait par faire des victimes. On le savait, mais ça devenait enfin un fait réel. Vic' plongea son regard bleuté vers Domi, sa petite sœur, elle avait si peur qu'il lui arrive quelque chose à elle aussi. Elle ne savait pas quoi faire et bien entendu, Lily n'arrangea rien ! Merde de troll, Victoire avait tellement envie de frapper sa cousine, comment pouvait-elle dire des choses aussi dures alors qu'elle n'avait encore rien vu de ce qui allait se produire ? La jeune femme était complètement perdue. Mais les paroles de Alexis furent celles de trop, la sœur de Grace si irrespectueuse, que la jeune infirmière commença à se mettre en colère et on sait bien qu'une colère de vélane, ça n'est jamais bon, alors les petiots cachaient vous. Les yeux de Vic' commencèrent à lancer des éclairs menaçant, lorsqu'elle regarda sa cousine et son amie quittant la pièce.

Vous voyez ? C'est si simple, de partir. C'est simple, lâche et égoïste ! Vous voulez vous battre, c'est ce qu'on comptait faire avant que vous commenciez à revendiquer vos droits, mais après ça, vous ne voulez pas servir de chair à canon, c'est bien ça ? Alors désolée de le dire mais: vous voulez quoi en fait ? Choisir de vous battre par vous-même ? Donc si vous partez, vous allez le faire. Sauf que comme l'a soulignée Alexia avant de partir, notre force s'est notre unité. Si on est unis, on va avoir plus de chance de se protéger mutuellement. Et être unis, ça veut dire faire des choses qui conviennent plus facilement à la majorité. C'est facile de revendiquer des choses quand vous n'avez pas les dirigeants en face de vous. Nous on est là pour vous, pour vous protéger...

C'est à ce moment-là que la colère se transforma en désespoir. Victoire ne savait pas quoi faire, elle ne voulait pas que les élèves quittent cette pièce, surtout pas sa sœur ou Lucy, elle avait l'impression de les perdre peu à peu et définitivement. Oh arrête Vicky tu vas nous faire verser une petite larme.

On essaie en tout cas, autant qu'on peut. Croyez-moi sinon j'aurai démissionné de ce boulot pourris depuis longtemps, sauf que non, je peux pas, parce que je dois aider l'Ordre et les élèves, si je décide de partir, qui va vous soigner ? hein ? Une mangemorte en blouse blanche ? J'en ai vraiment pas envie, même si ça veut dire que je dois manger à la même table qu'une mangemorte imbue d'elle-même et puante !

...

Au lieu de se diviser, Grace vous a dit ce qui nous attend. Elle a été honnête et claire, comme elle l'aurait fait avec des adultes. Ce n’est pas ce que vous voulez ? Alors maintenant, je pense qu'il serait juste qu'on tente quelque chose de plus utile, vous ne pensez pas ? C'est à vous que je m'adresse après tout, parce que vous avez vu je vous parle poliment et j'aimerai bien ne pas être traitée comme de la merde, parce que je suis infirmière et que je peux pas sauver tout le monde ou que je n'ai pas combattu lors de la première guerre. Je suis dans la même merde que vous. Bon je sais que mes paroles, un petit malin va trouver un truc à redire parce que vous avez toujours un truc à redire et je m'en doute, vu comment je m'exprime comme une malade, mais l'important est là. On va se soutenir, car les mangemorts ont tout fait pour nous isoler et nous atteindre plus facilement, vous préférer continuer à nous faire des reproches ou leur mettre la pâté du siècle ?

On respire, Zenification.
Sachant qu'on ne peut pas réécrire le passé, on peut se concentrer maintenant sur comment les empêcher de nous taper sur la gueule ?

Victoire arrêta ENFIN de parler, une bonne chose à savoir sur elle, le stress la transforme en un véritable moulin à paroles. Vic', elle est courageuse et à l'écoute et toutes les qualités qu'on peut lui trouver, mais quand quelque chose la touche émotionnellement de trop près, elle se déglingue complétement et ça fait peur, c'est vrai.
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Dominique Weasley

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MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyMer 7 Sep - 7:36

Dominique se trémoussait sur place, mal à l’aise. Maintenant qu’elle avait finit de parler, la gêne remplaçait sa détermination. Elle s’était laissé emporter. Elle entendit Alexia qui la citait, elle vit le regard de Malcolm qui se posait sur elle. Owww >< Xia se lança dans un discours super long que Dominique approuva complètement, pour résumer, elle expliquait qu’il fallait agir maintenant, qu’on avait besoin des jeunes et qu’elle « vendrait chèrement sa peau contre ces connards » de pro-mangemorts. Ensuite, Malcolmichou entama son propre laïus, prononçant à son tour son nom. Dominique se sentit mal. Elle détestait qu’on la regarde, qu’on la remarque. Elle aurait voulu rester seule. Pourtant, elle savait qu’il n’était plus temps de s’isoler. Maintenant, il fallait s’allier, il fallait être nombreux pour se battre pour leurs idéaux. Malcolm s’exprima avec justesse et Domi lui sourit timidement. Et puis, elle entendit la porte qui s’ouvrait et se refermait. La jeune fille lança un regard vers l’entrée de la Salle sur Demande et le vit. Max. Soudain, elle n’écoutait plus Malcolm et son sourire se concentra uniquement sur le nouvel arrivant. La gorge nouée, elle se força à rester sur place et ne pas courir jusqu’à Maxime. Le Poufsouffle se dirigeait déjà vers elle avec un grand sourire. Domi lui dit bonjour quand il arriva et un sourire niais apparut sur son visage lorsqu’il lui prit la main. Bon d’accord, c’est parce que Grace venait de parler de Piou mais… aucune importance, Piou aurait voulu qu’elle soit heureuse. En plus la prof venait de dire qu’elle ne présenterait pas ses condoléances sous prétexte que ça ne ramenait personne à la vie. Peut-être mais la politesse, ça coute rien. M’enfin, ce n’est pas grave, Maxime lui avait prit la main alors c’était cool. OH PIOU, REGAAAARDE, IL M’A PRIT LA MAIIIIN ♥ Grace continua et Domi tenta de se reconcentrer sur le monologue de leur prof. Elle expliqua d’accord que l’Ordre attendait justement une erreur de l’Ordre pour les faire tomber, ensuite elle expliqua qu’un gros coup se préparait pour le mois d’octobre. La jeune vipère frissonna et ferma les yeux, attentive et effrayée. Ensuite, Grace expliqua calmement pourquoi tout le monde ne pouvait pas être au courant de tout, malgré ses réticences, Dominique se devait d’admettre tout cela. Il allait de soi qu’on ne confiait pas l’avenir du monde à une bande d’adolescent, il eut fallut être fou pour cela. Elle expliqua tout d’un ton calme et posé, comme si elle parlait à des personnes matures et en qui elle avait confiance. Il fallait l’avouer, ils étaient peut-être en première ligne mais malgré tout ils n’avaient pas assez d’expérience ni de connaissance pour directement affronter le monde. Dominique avait toujours ce gout amer dans la bouche, ce gout qui lui disait clairement ‘t’es un pion mais t’y peux rien.’ Robinson parla et Dominique n’y fit pas trop attention, encore une fois, ce n’était que répétition. Et peut-être que son manque d’attention était aussi du au fait qu’elle avait toujours sa main blottie dans celle de Max. C’est fou comme il avait la main chaude, les garçons ont toujours la peau chaude c’est trop super *-* Dominique sourit une nouvelle fois sans raison et se mordit les lèvres pour ne pas se blottir dans les bras de Maxime. Ca ferait louche. Et puis, ils étaient en pleine discussion politique méga importante itoo. Mais quand même, ça doit être cool d’être dans ses bras et…
Dominique reçut la douche froide. Les paroles d’Andras lui glacèrent le sang. Furieuse, elle serra la main de Maxime pour éviter de hurler. Le laisser s’exprimer. Tout le monde à droit à la parole même pour dire de la merde. Et du coup, il ne s’en priva pas – de dire de la merde. Et de la merde insultante en plus de ça. Ah, oui, il n’y avait aucun adulte pour le carnaval, Nanaly ou Nowaki ? Les seuls adultes étaient des proches des victimes ? Bah, ouais et alors, ce n’était pas différent pour les adolescents. Il n’y avait eu aucun élève prêt à se jeter pour un inconnu dans les flammes, aucuns élèves pour Nanaly ou Nowaki. Voilà, la vérité c’est que tu rejettes ta frustration sur tes chefs. T’es incapable d’accepter la hiérarchie. C’est ça le problème. Et puis cette histoire sur la soi-disant inaction des Phénix pendant la première guerre, Dominique avait envie d’aller l’étrangler de ses mains. Son père s’était fait à gringotter le visage par un loup-garou, Fenir Greyback, et avait toujours un gout prononcé pour la viande. Moitié-loup-garou, voilà ce que la première guerre avait fait à son père. Et puis, ses parents avaient aussi eu leur mariage gâché par les mangemorts sous prétexte qu’ils faisaient partie de l’Ordre. Dominique connaissait ces histoires par cœur, l’Ordre avait du se cacher pour survivre mais ensuite, il avait été là. Harry s’était très bien débrouillé, il avait réussit à tuer Voldemort mais qui a tué Lestrange ? Qui a tué Greyback, Macnair, Nott, Avery, Yaxley ? Des membres de l’Ordre. Andras se montrait insultant et prouvait de manière assez époustouflante qu’il n’était qu’un inculte de base. C’était bizarre de voir que dans leur fureur les humains sont parfois aptes à montrer leur plus grande imbécillité.
Ted se leva, furieux. Dominique lui lança un regard encourageant, pour lui signifier qu’elle était parfaitement de son côté. Signalons au passage que Ted avait quand même perdu ses deux parents-membres de l’Ordre et mort en servant l’Ordre- et que donc Andras était vraiment un crétin fini. Euh… ouais, vous avez compris, si Domi avait un jour sentit un pointe d’amitié pour ce Poufsouffle, c’était finit Grace enchaina, furieuse elle aussi. Et puis, il y eu Lily. Et alors que Dominique s’était parfaitement habituée à ressentir l’envie d’étrangler Roxanne, soudain, cette même envie la prit pour Lily. Lily, sa cousine préférée. Lily, son modèle. Lily.
Et voilà, c’était la fin. Elle disait la même daube qu’Andras. Les mêmes conneries. Dominique était une Serpentarde oui, mais elle avait quelques notions en loyauté. Et Lily, aucune. Le fait qu’elle doive se plier à quelques règles du simple fait qu’elle appartienne à un groupe, non, trop complexe. Dominique sentit son cœur s’emballer, elle avait envie de se jeter sur sa cousine pour la faire taire, pour lui faire comprendre qu’elle avait faux. Mais elle resta là, plantée et écrasant la main de Max. Et puis Lily partit. Domi siffla, les yeux pétillants. Elle secoua sa chevelure fauve et son visage était figé sur une expression effrayante, son sang de vélane refaisant surface. Mais elle n’était pas fâchée, elle était déçue par Lily. Et ça, c’est pire.

« Lily… »

Xia suivit le mouvement. « Je ne suis pas une suiveuse, c’est pourquoi je ne vais pas jouer les moutons ici. Par contre, je vais retrouver Lily comme le bon chien fidèle que je suis. » Dominique serra son poing très fort –son poing de la main qui ne tenait pas Maxime. Envers Alexia, oui, elle était furieuse et non déçue. De sa part, elle n’attendait rien de spécial, mais son discours était tout aussi stupide que celui d’Andras ou Lily. En plus comme elle venait d’insulter Ted, qui était quand même son beau frère quoi !, Dominique était en rage. Elle aimerait ‘porter sa pierre à l’édifice’ ? Mais évidemment, elle assez indépendante pour servir ses propres idéaux ? Aaaaaah. Mais oui, bien sur. Une gosse qui va réussir à sauver le monde toute seule. Alors que quelques instants plutôt elle expliquait que leur force venait du groupe qui mélangeait des gens venus tout les horizons et qu’elle disait qu’elle vendrait sa peau pour attaquer les pro-mangemorts, voilà que maintenant, elle se la jouait misanthrope finie qui va régler ses problèmes seuls. Bonne chance. Notre seule force, c’est elle qui l’avait décrite, leur nombre, et là, elle les laissait en plan. C’était lâche.
Dominique, ses yeux de vélane mis en place, faillit intervenir mais sa sœur la devança. Elle semblait aussi sur les nerfs qu’elle et Domi fut prit d’un élan d’affection pour elle. Quand Grace avait parlé d’Halloween et des morts qu’il y aurait, Dominique avait pensé à elle et Louis. Elle avait si peur de perdre sa fratrie. Vicky s’exprima clairement et avec juste assez de rage pour paraître convainquant sans être effrayante. C’était parfait.
Domi s’approcha de sa sœur, se mettant au centre de l’AD et tirant Max dans son sillage. Elle regarda sa sœur.

« Avant qu’on ne puisse commencer à discuter sérieusement de ce qu’on va faire comme le demande Vicky, j’ai une remarque à faire passer qui ne concerne pas ces propos mensonger à propos de l’inaction des adultes. Ma remarque concerne notre groupe, notre présent et notre futur. Pas le passé. (Dominique tremblait légèrement, ça lui faisait peur de s’exprimer ainsi, devant tant de monde. Et puis, le passé, Piou, l’avait tellement fait pleurer. C’était un vrai exploit pour elle de prononcer les mots qu’elle venait de dire.) Alors …voilà… On fait tous partie de l’Armée de Dumbledore. Oui, une armée. Vous savez ce que c’est ? C’est un général qui en recevant des informations, va donner des ordres à ses lieutenants. Ces lieutenants donnent eux-mêmes des ordres aux soldats, sans pour autant devoir se justifier. Le soldat obéit, point. Et nous, on est les soldats de l’Armée de Dumbledore. On l’a choisit, on s’est inscrit de notre propre chef. Et dans une armée pour monter en grade, il faut faire ses preuves. On les a faites et pour nous récompenser le professeur Waldstein nous a parlée avec honnêteté. Vous vous êtes tous inscrit dans l’Armée de Dumbledore et, à part si vous avez de graves problèmes de vocabulaire, vous saviez déjà ce que cela impliquait. Vous saviez que dans une armée ce qui prime ce sont les ordres de la hiérarchie et la loyauté. On est des pions, peut-être, mais ça c’est parce qu’on l’a bien voulu. Alors si maintenant quelqu’un vient de comprendre que le mot « armée » implique le fait de faire partie d’un groupe, de faire confiance à la hiérarchie et de suivre les ordres. Si ce quelqu’un vient de comprendre ce mot et qu’il ne l’accepte pas, qu’il parte. Parce que le premier imbécile qui vient s’étonner qu’on doive suivre des ordres alors que le nom de notre groupe le dit clairement depuis le départ, je m’en occupe personnellement. »

Elle s’interrompit un instant, avant de reprendre tout de suite.

« Ah, et dernière info qui prouve qu’on nous prend pour des adultes. Un philosophe a dit ; «Ne pas être anarchiste à seize ans, c'est manquer de coeur. L'être encore à quarante ans, c'est manquer de jugement. » Eh bien voilà, les petits gars, on nous demande de nous comporter comme des adultes et pas comme des anarchistes. Et c’est ce qu’on voulait non, qu’on nous considère comme des adultes? Payer de sa jeunesse pour sauver ses proches, on est tous prêt à ça, non ? Ayez un peu de jugeote et ne soyez pas anarchistes. On n’a plus le temps pour ça. Alors si quelqu’un ne veut pas faire partie de notre armée pour défendre nos proches, si quelqu’un veut être considéré comme l’adolescent qu’il est. Qu’il parte maintenant, histoire qu’on puisse enfin discuter de sujets qui nous intéressent, comme celui de sauver nos proches par exemple. »

Dominique avait la voix tremblante. Elle était mal assurée, comme d’habitude, mais furieuse, aussi. Elle laissa passer le temps, au cas où quelqu’un voudrait partir. Avant de reprendre.

« Bien, maintenant que nous sommes entre personnes qui acceptent tout ce qu’implique la faire partie d’un groupe qui va devoir combattre, je … j’aimerais vous poser une question, professeur Waldstein… qu’est-ce qu’on devra faire à Haloween pour éviter de voir mourir un proche ? »

Dominique avait les yeux brillants mais elle restait toute concentrée sur la réponse qu’allait lui donner Grace. Elle avait envie d’une formule magique pour que, plus jamais, elle ne perde quelqu’un qui lui soit cher.
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Malcolm Gray

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MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptySam 10 Sep - 2:50

Malcolm se sentait vraiment coupable. Rien ne se passait comme il le pensait, et alors qu’il n’avait fait rien d’autre que poser une question tout ce qu’il y a de plus simple et innocent, la chose s’était transformée en énorme débat auquel tout le monde ajoutait son grain de sel, et pas toujours pour le meilleur. Certains se plaignaient d’être des pions pour l’Ordre, les autres se taisaient et regardaient faire sans réagir. Après qu’il se soit mieux expliqué – notons que Mal’ n’avait jamais imaginé une seule seconde être juste un pion envoyé au suicide sur un échequier – le professeur Waldstein décida de rétablir le calme en commençant par répondre à sa question, tout en leur donnant des informations. Donc, quelque chose se préparait et ils le savaient parce qu’un membre de l’Ordre avait joué les espions au Ministère pour ramener l’info. L’aiglon nota le refus de Grace à révéler un nom, protégeant ainsi l’identité de l’intéressé, et remarqua le regard préventif qu’elle lança à sa petite sœur. Quelqu’un que toute deux connaissaient donc et qui était proche de la professeure au vu des termes utilisés. Enfin bon, ça ne le regardait pas, après tout. Ce n’était qu’un détail. Un jour peut-être, il saurait tout ça, mais il était encore tôt. Elle s’exprima clairement, répondant à leurs réactions comme il le fallait. Mal’ passait son temps à hocher calmement la tête, genre ‘j’ai compris’ ou ‘je suis d’accord’ selon le contexte. Au moins, il avait les réponses et ne pensait pas à fouiller plus loin. L’Ordre décidait de ce qu’ils pouvaient savoir et ne pouvaient pas, et le jeune homme acceptait cela sans faire d’histoires. Il était jeune, était inconnu des membres de l’Ordre – sauf Swan, étant proches – et n’avait donc pas à être complètement mêlé à leurs affaires. Il estimait avoir le droit de savoir certaines choses, mais pas tout. Après les explications de madame Waldstein, il s’estimait suffisamment informé et était satisfait de ce qu’il venait d’apprendre. Elle avait été claire.

Mais pas assez pour certains, apparemment. Lucy Robinson demanda à ce qu’ils leur apprennent à se défendre et à se battre : Mal’ ne put s’empêcher de lever discrètement les yeux au ciel. C’est pour ça que t’es là, très chère. Lui savait déjà pas mal de choses comme réaliser un patronus parfait, mais il avait besoin d’entrainement pour les sortilèges de combat. Quand Andras Singh, un Poufsouffle qu’il ne connaissait pas jusqu’alors pris la parole, l’aiglon ouvrit de grands yeux choqués. Hein ? Mais qu’est-ce qu’il raconte comme conneries celui-là ?! Malcolm se sentit soudain oppressé par toute la haine et le dégoût qui jaillissaient de ces mots. Se rendait-il seulement compte de ce qu’il disait-là ? Parce que toi, tu as sauté dans les flammes pour sauver des autres personnes que tes amis ou ta famille, sérieusement ? L’aurais-tu fait ? N’importe qui aurait commencé par ses proches, quoi de plus normal ! Piou était morte dans cet incendie, il savait ce que ça avait fait à Mélanie et Dominique, mais là, c’était comme si le blaireau disait clairement ‘elle est morte par votre faute’. Foutaises. Sa mort était la faute des Mangemorts et de la malchance, pas de l’Ordre ou de qui que ce soit d’autre. Lui-même et Mel’ avaient été sauvés par Harry Potter alors qu’ils étaient de parfaits inconnus pour lui. Et il parlait de la première guerre en plus ! Aucuns d’eux n’étaient même nés à cette époque, comme pouvait-il en parler comme s’il y avait participé ? En bon passionné d’histoire, Mal’ connaissait cette période par cœur. Et il était fort loin d’être d’accord avec Andras.

Ted et Grace prirent la parole l’un à la suite de l’autre, tous les deux furieux des propos du jeune. Quand la professeure de Sortilèges et Enchantements tapa des poings sur la table, il eut un sursaut. Elle n’était vraiment pas contente. Pas du tout. Et ça se comprenait. Elle parla brièvement mais sèchement de ce qu’elle avait enduré durant la première guerre, à nouveau de son ‘meilleur ami’ – clair pour Malcolm qu’il s’agissait de la même personne que tout à l’heure – pour ensuite revenir dans le vif du sujet qui était la situation actuelle ... et ce qu’il allait se passer à Halloween. Un massacre massif. Ptain. Et malgré ça, Lily et Alexia en rajoutèrent une couche. Le pauvre Mal’ ne pouvait s’empêcher de penser que s’il s’était tu en début de réunion, on n’en serait pas là. Il n’aimait la mauvaise humeur et la quasi haine qu’il ressentait de la part de la Serpentard. Ca le mettait mal à l’aise. Ses mots étaient secs et agressifs. Quand elle eut fini de parler, elle quitta la pièce, suivie de près par la sœur de Grace. Bon Dieu. Plus choqué que Mal’, là ça va être dur à trouver. Il était complètement abasourdi, presque perdu par la situation. N’étaient-ils pas censés s’unir contre l’adversité pour être plus fort ? Et voilà que la fille du survivant lui-même quittait les rangs de l’Armée de Dumbledore ! Vraiment ce dont ils avaient besoin. Ce n’était pas du tout le moment de se diviser, et pourtant c’était ce qui était en train de se produire, malheureusement. Victoire suivie de Dominique s’exprimèrent à leur tour. L’aiglon lui, toujours aussi sensible, regardait ses mains comme si ça pouvait lui permettre de disparaitre de la vue des regards. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il avait envie de pleurer, mais encore un peu et il n’était pas loin. Toujours aussi, il se répétait : moi je reste, moi je reste, moi je reste, moi je reste ...

« Moi je reste ... Moi je reste ! »

La première fois murmurée, la seconde dite plus clairement. Il releva la tête et osa cette fois regarder son professeur en face, ce qu’il avait eu du mal à faire un peu plus tôt. Son regard se fit déterminé.

« Je reste. »

C’est bon les gens, vous avez Malcolm Gray de votre côté. De toute façon, jamais il ne serait partit. Il regarda un cours instant Swan avec un léger sourire, avant que ses yeux ne se posent sur Dominique. Je sais que tu as perdu Piou, que tu en as beaucoup souffert, je te soutiens et je reste.
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MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyLun 12 Sep - 10:46

Andras ne comprendrait jamais comment certaines personnes pouvaient aimer foutre la merde en permanence. Voir des regards outrés sur sa personne, le fusiller comme s'il avait dit une énormité (bon, c'était peut-être le cas, mais pas pour lui), sentir quasiment de la haine dans cette pièce... Ce n'était pas comme ça qu'il pouvait vivre, il lui avait toujours fallu être accepté, encouragé. Ce qu'il n'avait jamais réussi à trouver à Poudlard, ou chacun vivait sa vie sans se souçier de son voisin. Qui avait-il vraiment rencontré, au final ? Lucy, qui était son amie d'enfance, et lui avait présenté Lou. Nicholas, qui était insupportable mais partageait une passion pour l'eau avec lui. Nanaly, sa douce Nanaly... Mais rien d'autre. Oh des connaissances il en avait. Des amis proches, pas tant que ça.
Mais là n'était pas la question.

Même s'il détestait être ainsi le centre de l'attention, deux étés en famille à faire du sport et un certain travail sur soi avaient portés leurs fruits, et il n'était plus le poufsouffle qui s'écrase en silence de peur de faire du mal aux autres. Certes il le resterait toujours d'une certaine façon, mais pas içi. Pas face à ces futurs cadavres. Était-ce normal qu'il soit quasiment le seul à voir ça ainsi ? Qu'il ait l'impression qu'on essayait de leur voler leur jeunesse ? Peut-être que vivre avec une sœur autiste lui avait donné une autre vision de la vie, mais il ne reviendrait pas sur ce qu'il avait dit, puisque c'était le fond de sa pensée, et tant pis s'il faisait hurler du monde. Il était un roc que la tempête ne briserait plus.
Ted s'emporta, en premier. Il avait toujours respecté le professeur, l'adulte en lui, mais là, il ne voyait qu'une personne comme les autres. Bouchée dans son univers sans espoir de sortie. Alors, certes, la menace était grave. Mais pas au point d'essayer de les forcer comme ça.

« J'ai jamais dit que je resterais. Je suis venu içi pour ne pas être un lâche, pour dire ce que je pensais, mais j'ai jamais eu l'intention de rester. Vous pouvez me lancer un sort pour que j'oublie tout ce qui s'est passé ici, je vous donne mon consentement si ça vous chante pour que vous ayez la conscience tranquille.  »

Oui, il avait perdu toute confiance en eux. Lui lancer un sort pour qu'il ne parle jamais de ce qu'il venait de voir ? Il les en pensaient capable, tout comme avaient été capables de le faire les ennemis à Nanaly. Tous les adultes se ressemblaient, de toute manière. Suite à ça, Waldstein prit la parole, semblant outragée et ayant personnellement mal pris ce qu'il avait dit sur cette guerre. Oh, elle en était. Et à l'époque, elle était quoi, hein ? Une gamine. Une gamine qui avait souffert parce que tous les adultes n'étaient pas capables d'avoir fait leur boulot, de les avoir protéger. On n'avait pas élevé Andras dans l'optique qu'un jour, il irait tout seul marcher vers la mort en lui souriant, au contraire, dés son enfance, ça avait été « cache toi si tu vois quelqu'un de bizarre », « rentre à la maison si tu sens que quelque chose cloche », « appelle un adulte, cours et fuis ». Lache ? Non. Il était un enfant, un enfant qui voulait pouvoir compter sur les adultes pour le protéger comme c'était leur devoir. Pas de la chair à canon, pas un petit soldat, surtout, surtout pas une statistique de plus pour gonfler les effectifs de leur petit club. Qu'ils soient 100 ou 1000, ils n'avaient aucune chance contre des mangemorts expérimentés. C'était parce que leur Lord avait été mal organisé qu'ils avaient gagnés, ni les parents d'Andras ni lui même ne se faisaient d'illusions. Il aurait suffi qu'un seul de ses sangs purs ne se penchent sur la stratégie moldue pour faire des dégâts bien plus importants. Alors maintenant, fort de deux défaites, ils avaient du apprendre quelques trucs. Prendre leur temps, faire des pièges. Avoir des contacts à Poudlard un peu meilleurs que les anciens. Ce n'était plus le temps où des gosses avec une prophétie sur le front pouvait tous les sauver.

Et plus personne ne pourrait l’empêcher de penser ainsi.
Lily prit la parole et il leva un sourcil, étonné de voir qu'elle avait un peu plus de jugeotte que la moyenne. Elle avait compris, (certes un peu de travers) ce qu'il voulait faire passer. Que ce n'était pas les adultes, jamais les adultes qui leur avaient vraiment appris des choses. Ils les avaient appris tous seuls dans les cours de Déviance Magique, sous la souffrance des plumes à sang, dans les manifs, les accidents, les empoisonnements... Une charmante liste de choses qui n'étaient pourtant pas requises à l'école de la vie, d'habitude. Suivie d'Alexia, une de ses amies, elle quitta la salle, alors que lui attendait un moment pour voir si d'autres se joignaient à eux. Non ? Tant pis.

On reprend la parole pour la route ? Il y avait Domi, envers qui il n'éprouvait aucune antipathie, au contraire. Il y avait des dizaines de gens biens içi, il le savait, mais... il ne pouvait pas rester dans un endroit qui lui paraissait si dangereux.

« Je ne suis pas venu pour vous divisez, pour faire fondre les rangs. Je tenais juste à dire que ne pas vouloir se battre, ce n'est pas une tare. Que de s'avouer faible, que de savoir qu'on ne veut pas avoir du sang sur les mains, c'est tout sauf de la lâcheté, au contraire. Je refuse d'avoir à tuer quelqu'un, même s'il est mauvais. J'étais venu en quête de vengeance, j'en ai récolté la mort de plusieurs amis, deux mois d’hôpital et une petite amie amnésique. Alors traitez moi de lâche, de lopette, je m'en fiche, c'est mon choix. Dominique, comme tu le disais, j'ai voulu rejoindre l'AD. Pas pour le but qu'elle se fixe désormais, pour l'ancien ; pour l'Association de Défense. Pour apprendre à aider les autres, à soutenir les gens. Pas à essayer d'en débusquer, pas à traquer, pas à piéger. Et je pense que je protégerais mieux ceux que j'aime, et les autres, en ne participant pas à un massacre. »

Et sur un signe de tête respectueux – quand même – envers ceux qui restaient, avec un pauvre sourire pour Lucy, il se retourna et reprit la porte. Il ne reviendrait plus, il l'avait dit. Plus jamais, et c'était une page qui se tournait, une page qui lui avait appris des choses. Et marchant rapidement, il partit vers Alexia, histoire de lui parler de toute cette histoire.
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Maxime Duncan

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MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyMer 14 Sep - 1:30

    Et beh… C’était fou comme les choses partaient totalement en vrille. Par Merlin ! Il n’était pas venu ici pour ça. Maxime était venu pour apprendre et pour que les choses avancent. Et la… Bah on stagnait sur place, même pire, on reculait. Bah oui si au sein même de l’AD il n’y avait pas une bonne entente, comment pouvait-on triompher ? Comment le bien pouvait-il gagner si tout le monde se tapait sur la figure hein ? Le préfet approuva d’un léger signe de tête les paroles de Lucy, une Gryffondor et sa colère monta en flèche lorsqu’il entendit les paroles d’Andras. Et pourtant Andras était son ami. Difficile à croire dans ces moments ou son ami en question débitait des conneries sans nom. Non mais il se rendait compte de ce qu’il disait là ? C’était la stupidité à l’état pure. D’ailleurs Ted réagit assez mal aux paroles du Poufsouffle et s’énerva. Grace prit la relève et proposa aux élèves qui ne voulaient pas rester de s’en aller. Ils avaient bien raison, ca ne pouvait pas continuer ainsi.

    Suite à leurs discours, Lily s’en alla sans oublier au préalable de gueuler sur tous les toits son mécontentement. Si on n’avait pas compris qu’elle n’était pas d’accord, il aurait fallu être sourd. Et encore. Franchement Maxime se demanda d’où elle venait pour les traiter ainsi. Comment pouvait-elle dire cela ? Et lui qui avait de l’estime pour elle… Cette période était bien révolue ! Il avait essayé de la sauver d’un sortilège particulièrement virulent lors de la fête de fin d’année et voilà comment elle les remerciait. Et bien ca fait toujours plaisir… Message reçu cinq sur cinq, tu n’as pas besoin d’aide parfait ! Puis ce fut au tour de la fille de Gryffondor qu’il ne connaissait pas de partir à la suite de Lily. Bon très bien, on n’était pas sorti de l’auberge !

    Victoire reprit la parole pour essayer de calmer les choses. Enfin c’est une façon de parler. Elle était aussi énervée mais ça, Maxime le comprenait aisément. Qui ne l’était pas ? Toute cette histoire allait beaucoup trop loin. Pendant tout ce temps, le Poufsouffle ne s’était à peine rendu compte que Domi lui broyait la main. Il était trop énervé pour s’en rendre compte en fait. Et apparemment la Serpentard était dans le même état que lui car elle fendit la foule, le trainant dans son sillage. Il ne résista pas, n’en ayant tout simplement pas la force. Ouais ils se tenaient la main et alors è_é ? Le premier qui faisait une réflexion il était mort. Enfin je ne suis pas sur que les gens ici présent ne fassent vraiment attention à ce détails. Ils avaient d’autres chats à fouetter !

    Domi s’arrêta et prit la parole. Elle dit tout haut ce que Maxime pensait tout bas. En fait tout ce qu’elle dit était juste, précis et … magnifique *_* Ouais elle était juste sublime et le préfet la regarda avec de grands yeux ronds, branché en mode bave. Elle finit de parler et avant que le professeur de sortilèges et enchantements reprenne la parole, Maxime voulu s’exprimer sur le sujet. En fait il fut devancé par Malcolm qui murmura d’abord puis répéta d’un ton plus assuré qu’il restait, regardant Domi. Il la soutenait lui aussi. Voilà tes chevaliers servants xD. Ou pas. Bref, la colère de Max retomba un peu en voyant que certaines personnes étaient encore assez intelligentes pour rester et ainsi conserver la cohésion de leur groupe. Il regarda son ami aiglon, lui fit un signe de tête pour le remercier, dévisagea Andras quittant la salle et prit pour la première fois la parole.

    « Encore une chance qu’il reste ici des personnes saine d’esprit. Je ne suis pas venu ici pour voir une bande d’ados mécontents et un groupe d’adultes bornés se sauter à la gorge. Non, je suis venu ici dans un tout autre but ! Celui d’agir, de faire quelque chose, d’apprendre à me défendre, établir un plan ou je ne sais quoi encore mais sérieusement, vous vous croyez malin là à défendre chacun votre territoire comme des roquets ? Je crois que chacun doit faire des concessions. Les membres de l’Ordre nous on entendu et vont agir en conséquence, n’est ce pas ce que nous voulions ? On nous parle en tant qu’adulte alors agissez comme tel ! Je ne vois pas à quoi ca sert de perdre d’avantage notre temps à nous gueuler dessus. C’est pas comme ça qu’on va gagner. »

    Maxime s’arrêta un instant histoire de regarder la petite assemblée. Merde, c’est vrai qu’il était presque au centre avec Domi qui l’avait trainé ici. Il la regarda d’ailleurs et son cœur fit un nouveau bond. Non c’était pas le moment de flancher la.

    « Alors maintenant si d’autres veulent suivre Lily ou Andras c’est maintenant ou jamais. En tout cas, ma décision est prise. Je reste. »

    Voilà c’est bon, il avait fini de parler. Le sixième année baissa les yeux, peu habitué à parler en public et encore moins aussi convaincu et habité par le sujet. Mais il réagit et releva les yeux. Il assumait ce qu’il avait dit. Oh que oui il assumait.

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Meghan A. Prewett

Meghan A. Prewett

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MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. EmptyMer 14 Sep - 22:36

Et voilàaaaaa <3
Ca partait en sucette. Complet. Pour changer un coup. Restant muette tandis que tout le monde commençait à se sauter à la gorge, Meg ne réagit pas non plus quand Lily prit la parole en mode sons of anarchy. Oyeah. Elle aurait bien pu essayer mais avant qu'elle ne tente d'ouvrir la bouche, la Waldstein junior l'avait ouvert pour appuyer ses propos. Levant les yeux au ciel en rejetant légèrement la tête en arrière, Meghan fulminait intérieurement. Ils étaient ici pour se battre de toute façon, alors à quoi bon s'engueuler alors qu'ils voulaient tous la même chose ? Observant sa marraine du coin de l'oeil pour vérifier qu'elle n'allait pas piquer une crise d'hystérie d'un moment à un autre, Meg tressaillit légèrement en entendant Lily parler de Piou. Mais merde, c'est un sujet tabou la! Serrant les dents sans relever, la brunette fouilla dans la poche de sa veste, sortant un paquet de cigarette. On à l'droit de fumer ici ou pas ? Bon, on va prendre l'initiative hein. Allumant la Lucky Strike -ouais, parce que les Marlboro light, elle n'en supportait plus l'odeur a force d'en avoir fumer l'année dernière- la brunette sentit son coeur se serrer en voyant Lily prête à partir. Alors qu'elle se relevait rapidement pour l'attrapper par le bras, elle leva les yeux au ciel en entendant Xia la ramener encore -attends, ta gueule deux seconde pour voir, faut que je parle a ma copine qui n'est pas encore ta petite amie 8D-

-Lily, attends..

Son regard chocolat fixa un instant celui de la rouquine. Décidemment, en mode misanthropie enclenché, Meg avait de plus en plus de mal à la reconnaître. Et vu le regard qu'elle lui lança, elle n'avait pas interêt à la convaincre de rester. La regardant avec un air mi-blasé mi déçu-, Meg tira à nouveau sur sa clope.

-J'suis pas ta mère, mais je trouve ça con que tu parte sur une crise de colère.

Si Nathan et elle n'avaient pas arrêté leur histoire, elle aurait réagi différamment elle en était certaine. Haussant les épaules tandis qu'elle s'en allait avec Xia, Meg retourna s'asseoir auprès de Swan. Tandis qu'Andras partait à son tour, Meg vit Domi poser une question qui lui fendit le coeur. Posant une main sur le bras de la demie-vélane, elle dit d'une voix douce.

-On s'arrangera pour qu'il n'y en est pas.

Ouuuh Meg la positive \o/
Jetant un rapide coup d'oeil à l'assemblée, elle prit à nouveau la parole ignorant le laïus d'Andras.

-Comme l'a dit Lily plus tôt, j'ai perdu ma soeur dans l'incendie de Carnaval. Mais j'ai aussi perdu mon frère quelque part, et le reste de ma famille, chacun d'eux étant pro-mangemort. Ma tante aussi à perdu quelqu'un à cause des mangemorts.Alors, quand j'entends tout ça... Je trouve inutile qu'on trouve le moyen de s'engueuler pour des raisons comme "somme nous des pions ou pas, l'ordre nous utilise?". On est tous ici avec la même envie je crois: Protéger les personnes qu'on aime. On est ici pour se battre, et défendre nos proches. Alors si d'autre ont encore envie de geindre sur leurs sort, qu'ils le fassent en silence et prennent la porte. Je ne compte pas écouter le bureau des pleurs toute la journée, alors qu'on est tous la pour des raisons beaucoup plus sérieuse.


Malcom restait, Maxime restait, Domi restait. Jetant un rapide coup d'oeil à Swan et Grace Waldstein, elle se rassit a son tour en rajoutant d'un ton ferme.

-Je reste aussi

Avec ma clope. Tirant une nouvelle latte avant, la brunette fit un sourire complice à Maxime. C'est de la folie, ou du génie de vouloir rester pour se battre contre des mages noirs ?
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MessageSujet: Re: J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.   J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit. Empty

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