Smoke and co [PV Dante]

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Les samedis se suivaient et se ressemblaient tous... tous ? Non, pour une fois il faisait un temps magnifique et même pour un jour d'hiver, il faisait bon dehors. Et ça donnait bien envie de se prélasser au soleil. Une envie partagée pratiquement par tous les élèves de Poudlard. Le parc était très vivant aujourd'hui et même un peu trop peuplé qu'à son habitude. Le château semblait plus étroit après avoir passé de longs mois enfermé à cause du froid et de la neige. Bon ce n'était pas encore le printemps, loin de là, mais on pouvait sentir le moral remonter parmi les élèves.
Candice ne faisait pas exception à la règle.

Elle venait de passer une heure à écrire son devoir d'histoire de la magie. Gwendolin la Fantasque et le sortilège de Gèle-Flamme, quelle rigolade ! Elle n'était pas très motivée pour finir son parchemin et cela se voyait : elle n'avait écrit que trois phrases. Son livre ne l'aidant pas, elle le referma bruyamment. Elle se pencha sur sa chaise. Il n'était pas question qu'elle passe son après-midi dans cette bibliothèque.

Et puis de toute manière il fallait qu'elle monte à la volière pour envoyer une lettre à ses parents. Histoire de dire que tout allait bien de son côté et qu'elle était désolée de ne pas être rentrée pour les vacances. Sauf que son hibou ne se trouvait pas dans la tour avec les autres. Candice soupira, décidément, rien ne lui réussissait aujourd'hui. Elle hésita à revenir travailler à la bibliothèque, mais rien n'y faisait, elle n'en avait aucune envie. Et puis il lui restait encore quelques jours pour finir cette satanée dissertation.

Elle retourna donc dans sa salle commune, mais apercevant le soleil qui irradiait le ciel elle ne pût résister à l'appel du parc. Elle reposa ses affaires dans son dortoir, qui était par ailleurs complètement vide et affreusement silencieux pour une fois. Il n'y avait pas de troisième années qui s'amusaient à essayer les vêtements des autres, se complimentant sur leur nouvelle silhouette.
Candice en profita donc pour se changer car elle avait un peu trop chaud pour le coup. Elle enleva son pull gris et enfila un T-shirt blanc et noir ainsi qu'une veste en jean un peu élimée et un jean noir déchiré. Craignant d'avoir quand même un peu froid, elle pris une écharpe en laine.
Elle ne croisa personne jusqu'à ce qu'elle arrive dehors. Elle aperçut seulement une amie qui lui faisait coucou de loin et lui demandait de venir la voir. Candice lui fît non de la tête en souriant, elle avait juste envie d'être un peu seule et de laisser libre cours à ses pensées.
Elle s'éloigna peu à peu des élèves qui discutaient de manière enjouée et un peu bruyante. La jeune fille n'avait aucune envie de parler d'Ombrage et de ses retenues, le sujet le plus récurant du tout Poudlard. Bien sur, elle aussi avait eu le droit aux lignes écrites avec son propre sang et cela la révoltait mais depuis des mois qu'on en parle, rien y faisait...

Après s'être un peu isolée, Candice s'allongea dans l'herbe, qui était un peu fraîche. Elle se mît à contempler le parc et ses alentours. Tout était ensoleillé comme par une belle journée de printemps. Et dire que dans quelques jours il recommencerait à faire froid, la neige ferait son retour et l'on resterait cloîtré dans l'enceinte du château, se réchauffant devant la cheminée pour certain.

Sur cette pensée assez pessimiste, elle fouilla dans la poche de son jean et en sortît un paquet de cigarettes. Avant de la poser à côté d'elle, elle en prît une et attrapa son briquet qui se trouvait dans sa veste. Le briquet était une vieille habitude on va dire. La cigarette aussi, et on peut dire que Candice n'est pas une petite fumeuse.

Des bruits de pas se firent entendre derrière elle, persuadée que c'était son amie de Serdaigle, elle ne préféra pas se retourner, attendant qu'elle vienne la voir dans le but tout à fait certain de lui raconter tous ses ragots...

Invité

Un sourire se peignait assez largement sur le visage du jeune homme, alors qu’il s’engouffrait par l’imposante porte d’entrée du château.

Contrairement à ces derniers temps, un soleil de plomb bien que froid emplissait le ciel de toute sa majesté et seul le balai de quelques nuages aventureux venaient troubler ce décor bicolore.

Dante était heureux, vraiment, et respirer à plein poumon le temps retrouvé. Il l’avouait aisément, il avait souffert en Angleterre des affres de la météo. Lorsqu’il avait quitté la France, à l’orée de la nouvelle année, l’automne était encore présent jusque dans la cime des arbres de la foret de Beauxbatons. Mais cet automne là était tout à fait supportable, bien loin de ce qu’il avait pu ressentir ici, tout au nord.

Le froid et la neige avaient longtemps peser sur le garçon au sang froid qui n’était pas habitué à ressentir un tel vent contre ses cotes. Son vent à lui, était chaud et léger, une brise tout au plus venant de sa Provence natale.

Autant dire que ce rayon de soleil en était aussi un dans le cœur du jeune homme, qui était d’humeur équivoque.

Cette après midi là était pleine de promesse, et il comptait bien la traverser avec la résolution d’un capitaine à la proue de son navire. D’ailleurs, il n’était visiblement pas le seul à ressentir le besoin de s’aérer car une bonne partie du château avait pris ses quartiers dans le par cet aux alentours. Ça et là, des cris s’élevaient, venant d’enfant qui s’amusaient, puis des rires et des manigance des plus vieux, jusqu’aux histoire d’alcôves, lovés sur les bancs à partager quelque chose à deux. Le printemps était bien là, ou tout du moins, il ne tarderait pas à s’emparer impitoyablement des lieux. Et en toute honnêteté, ce n’était pas plus mal car c’était la saison favorite du jeune français.

Evidemment, il ne faisait pas non plus très chaud, et il avait tout de même revêtu un pull gris et vert par-dessus son uniforme, ainsi qu’une écharpe d’un bleu aussi frappant que ses yeux.

A mesure qu’il traversait le parc, il embrassait la scène du regard, plus pour observer que dans un but réel.

En effet, le garçon n’avait pas vraiment de plan pour son après midi, et il était simplement là en promenade, attentif à une opportunité, certes, mais pas forcément déterminé à faire parler de lui.

Il avait besoin de calme lui aussi, de repos afin de relâcher la tension des dernière semaines. Quand on arrivait dans une école comme celle-ci, avec une maitrise pas optimale de la langue, et qu’en plus on devenait une sorte d’attraction, il fallait évidemment faire attention à ses moindres actes et ses moindres paroles, qui plus était lorsque l’on avait l’ambition de Dante.

A

insi, il remarqua, un peu à l’écart des autres, une jeune demoiselle couchée, un paquet de cigarette à son coté. Le garçon sourit de plus belle et passa une main dans sa chevelure.

Il avait déjà vu cette dernière, il avait même remarqué le regard qu’elle lui portait. D’ailleurs, il fallait aussi avouer qu’elle était extrêmement charmante, et même si il ne la connaissait pas très bien du fait de sa maison, il ne pouvait cacher un certain intérêt pour elle.

Candice, c’était cela son prénom.

Dante se rapprocha donc, à pas mesuré, et prit place à coté d’elle. Il fut surpris qu’elle ne lève même pas les yeux, mais il s’en contenta et observa ses traits charmants pendant quelques secondes, avant de lui souffler, tendrement, pour ne pas trop la brusquer :

« Je t’en prends une, tu ne m’en voudras pas je pense… »

E

t sans attendre de réponse, il lia les mots au geste, et accéda au paquet en tirant une cigarette de ce dernier.

Portant cette dernière à son bec, il l’alluma avec sa baguette, et tira un coup dessus, pour emplir ses poumons du délicieux poison

Là, il leva les yeux vers le ciel tout en posant ses fesses contre l’herbe, et nota :

« Une belle journée n’est ce pas ? »

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Poudlard était vraiment rempli de concierges. Par concierge elle voulait dire toutes ses filles qui adorent parler de la vie des autres, de savoir qui est avec qui ou qui aime qui. À la longue, cela devenait lassant et même agaçant. Mais elle allait devoir, encore une fois, écouter les derniers potins de la semaine. Si elle ne se décidait pas à s'en allait.
Pourtant elle se sentit observée, quelqu'un venait de s'assoir à côté d'elle. Puis on lui souffla à l'oreille :

« Je t’en prends une, tu ne m’en voudras pas je pense… »

Candice se tourna vers la personne qui était en train de lui prendre une cigarette. C'était Dante. Elle savait qui c'était bien sur, qui ne connaissait pas Dante à Poudlard ? Pratiquement toute la communauté féminine en parlait. Il faut dire que ce n'était pas un élève comme les autres. Il avait commencé ses études à Beaubâtons et il effectue maintenant sa dernière année ici, à Gryffondor. Bien sur, la jeune fille l'avait tout de suite remarqué et ne cachait pas son intérêt pour le jeune homme. Mais elle savait aussi qu'il était très convoité et il profitait de cette engouement. Le charme français peut être...
Elle l'observa à son tour, de ses grand yeux bleus, sans dire un mot. Elle avait préféré le laisser se servir, son autorisation était superflue. Puis elle le regarda allumer sa cigarette grâce à sa baguette. Sorcier pure souche sans aucun doute.
Elle aussi porta la cigarette à ses lèvres, tirant le plus possible pour ingérer le plus de fumée possible. Pauvres poumons, mais à quoi bon ? Elle n'allait pas arrêter de si tôt.
Dante se mît à regarder le ciel tout en disant à la jeune fille que c'était une belle journée. Et il avait bien raison, cela faisait du bien.

- Nous ne sommes pas les seuls à l'avoir remarqué, dit-elle en montrant d'un signe de tête un groupe d'élèves.

Il s'agissait d'un groupe de Serdaigle qui était en pleine révision. Enfin c'était vite dit car beaucoup éclataient de rire toutes les trente secondes.

Le soleil commençait à la réchauffer, elle décida donc d'enlever son écharpe qui retenait à moitié ses cheveux. Par chance ils ne devinrent pas électriques grâce au vent qui les ébourriffa un peu. Enfin elle se tourna vers son interlocuteur:

- Dante n'est-ce pas?

Bien évidemment elle le connaissait. Mais seulement de vue et de réputation. Elle ne lui avait jamais réellement parlé. En effet, Candice avait remarqué que le jeune homme ne s'intéressait pas vraiment aux élèves de Pouffsouffle. Pour quelle raison? Elle l'ignorait.

[ Je suis vraiment désolée pour le temps que j'ai mis pour répondre! Des soucis avec ma connexion, mais ça va mieux ^^]

Invité

C

omme un roi dans son royaume, le garçon s’était imposé tout en douceur au coté de la demoiselle qui ne comptait pas sur une présence autre. Tant pis, de toute façon, Dante avait choisit de la connaitre un peu, de la tester pour les raisons cités précédemment et il fit donc peu de manière lorsqu’il prit place à coté d’elle, soudoyant au passage une cigarette.

Visiblement, la demoiselle ne sembla pas s’en émouvoir plus que de raison, et d’un ton calme, sans relever les yeux pour autant, elle l’avait intimé d’en prendre une.

Le Français sourit, mystérieusement comme à son habitude, et porta la cigarette à ses lèvres, avant de l’allumer. Là, il tira une lente et longue latte, avant d’expirer ce poison de ses poumons. D’aise, il soupira, avant de prendre lui aussi place sur la pelouse, dos contre le sol et tête tournée vers les étoiles.

Du coin de l’œil, il observait la demoiselle qu’il venait de dérange et son sourire s’aggrava encore. Une Poufsouffle, belle de surcroit.

La proie parfait qui promettait une après midi hautement intéressante. De plus, il avait déjà croisé cette dernière, avait même entendu des histoires à son sujet, et il en avait conclut qu’elle était loin d’être un modèle dans le genre petite fille sage. Bien au contraire. De nombreuses rumeurs circulaient sur les vices nocturnes de Candice. Dante sourit, encor et toujours, impatient de savoir ce que lui réservait cette après midi là.

Sa compagne quand à elle, imita le garçon en tirant une longue bouffé sur sa cigarette, et portant de nouveau le regard vers le ciel non sans l’avoir dévisageait, elle répondit à sa question.

Evidemment, ce n’était pas une réponse intéressante, ni même une question importante, mais c’était du classique pour lancer une conversation et commencer à sympathiser, à connaitre et à appréhender la jolie demoiselle. D’ailleurs, il espérait vérifier par lui-même ce qu’on lui avait raconté, et il sentait déjà monter en lui l’excitation et l’adrénaline d’un nouveau jeu en perspective. Pas le même qu’avec Lou, certes, mais un jeu quand même.

Après que Candice ait répondu, il leva à son tour les yeux et croisa un groupe de demoiselle, ou plutôt de volailles qui pouffaient comme des oies.

Il retint un rire, et se contenta d’offrir un sourire sarcastique à la troublante et belle Candice. Il répondit :

« En effet… Je me demande bien ce qu’elles vont pouvoir inventer cette fois ci… C’est amusant, les rumeurs qui circulent sur moi par exemple. J’adore ça … »

I

l pouffa de rire, et ne manqua pas cette fois ci d’éveiller la curiosité du petit groupe derrière eux. Ces demoiselles lui jetèrent un coup d’œil avide mais il ne le remarqua pas, et se concentra à nouveau sur son interlocutrice. Elle aussi semblait apprécier la chaleur du soleil, et elle dénoua donc son écharpe, laissant son cou nue et libre. Dante sourit, alors qu’il parcourait ses traits et son corps de son visage, et il apprécia beaucoup la beauté de la demoiselle.

Il ne pouvait le nier, Candice était l’une des élèves les plus remarquables de Poudlard . Non pas en termes de beauté pure, mais plus en termes de charme. Elle avait une telle prestance et un tel charme, que l’ancien Préfet de Beauxbatons ne pouvait pas rester insensible. Voila pourquoi, il voulait mieux la connaitre. Afin de voir, si son intelligence et son intérêt était à la hauteur de son charme. Pour voir si le fond, égalait la forme.

La forme sans le fond, n’était rien d’autre qu’une enveloppe vide et inutile.

De nouveau, il reprit la parole, et arracha un sourire narquois au jeune homme. Feignant l’ignorance, elle lui demanda son nom. Dans son arrogance, il était certain qu’elle le connaissait déjà, mais comme il ne voulait pas vraiment se faire remarquer négativement, il rentra dans son petit manège, et acquiesça :

« En personne oui ! »

P

etit clin d’œil amical et charmant, et il rajouta :

« Tu dois être Candice… J’ai beaucoup entendu parler de toi… »

I

l sourit mystérieusement, avant de passer une main dans sa chevelure et dire :

« J’espère que je te dérange pas au moins ? J’imagine qu’un peu de compagnie te ferait du bien non ? Et puis, avec moi, tu ne seras certainement pas déçue »

D

e nouveau, il plaisanta avec un second degré criant, et il compléta :

« En tout cas, je suis enchanté de faire ta connaissance Candice »

Ç

a, il l’avait dit en rivant ses deux magnifiques yeux bleus dans ceux de la demoiselle, certain du trouble qu’il susciterait…

Invité

Candice savait très bien que le Gryffondor n'était pas venu là par hasard. Pour faire connaissance, entre autre... ce qui ne la dérangeait pas du tout, au contraire.
Il s'était installé à côté d'elle, l'air de rien, sans s'arrêter de sourire. Et la jeune fille connaissait bien ce sourire. Un sourire plein de mystère, Candice en était la spécialiste. Il en avait dérouté plus d'un auparavant. Peut être parce que les garçons en général s'attendent à tomber sur des filles incapables de cerner leurs intentions. Candice ne faisait pas partie de ces filles là. Elle ne préférait pas se prendre la tête pour tout et n'importe quoi quand il s'agit de ses relations avec autrui.

Dante continuait de l'observer. Il voulait la tester, voir de quoi la Poufsouffle était capable. Soit, il voulait s'amuser, cela tombait bien car Candice ne voulait pas passer l'après midi seule au parc. Elle voulait aussi s'amuser.
Dante tourna son regard vers le groupe de Serdaigle que la jeune fille lui avait montré. Il évoqua les rumeurs qui circulaient à son sujet et Candice ne pouvait qu'admettre que ces filles là étaient des spécialistes des ragots en tout genre. Et dans un sourire moqueur elle lui répondit :

- Et maintenant qu'elles t'ont vu avec moi, tu vas pouvoir t'amuser encore plus !

Candice ne disait pas ça par hasard, car au moment où Dante s'était mis à rire, les jeunes filles de Serdaigle s'étaient retournées vers lui avec des yeux presque envieux. À coup sûr les deux élèves seraient sur toutes les bouches dès ce soir.
Mais qu'importe, la belle brunette se fichait pas mal de ce qu'on pouvait racontait sur elle. Cela n'allait pas changer sa vie et franchement elle ne voyait pas à quoi cela servait d'écouter tout ce qu'on pouvait dire au château.

Lorsqu'elle enleva son écharpe, elle ne put s'empêcher de remarquer la façon dont Dante la regardait. Cela ne la dérangeait pas, bien au contraire d'ailleurs. Elle devait être à son goût. C'était évident. Et puis elle le sentait bien.
Cela faisait un moment que Candice convoitait le jeune homme. Non pas parce qu'elle le voulait à son tableau de chasse, car elle ne considérait pas ses relations avec la gente masculine comme une partie de chasse ou autre mais plutôt comme du bon temps, mais parce qu'il lui plaisait. C'est vrai, qui cracherait sur un mec pareil ?
Dante était l'archétype du beau gosse français. Il respirait la confiance en soi et il était bourré de charme. Elle espérait seulement qui ne tomberait pas dans l'arrogance comme beaucoup d'autres mecs qu'elle avait connu. Mais ils déchantaient vite quand ils commençaient à connaître Candice et son instabilité. Par instabilité comprenez son incapacité à s'attacher à quelqu'un. Était-ce à cause de son passé, ça on ne pouvait pas le prouver.

Elle commençait à sentir le vent froid dans sa nuque. Mais elle n'oscilla pas. Cela faisait du bien. Elle écouta Dante rentrer dans son petit jeu des présentations. Elle fut intriguée parce qu'il savait d'elle. Elle décida de rester dans un ton ironique et lui rétorqua :

- On a dû te dire que du bien de moi, j'imagine.

Dante continuait de lui sourire, ce qu'elle fît à son tour.

« J’espère que je te dérange pas au moins ? J’imagine qu’un peu de compagnie te ferait du bien non ? Et puis, avec moi, tu ne seras certainement pas déçue »

La jeune fille se fît plus malicieuse et lui répondit :

- Là je demande à voir

Et après lui avoir déclaré qu'il était ravi de faire sa connaissance, il plongea son regard dans celui de la jeune fille. Typique. Mais Candice soutint son regard, mieux, avec un air de défi accompagné d'un petit sourire en coin. L'après-midi promettait d'être intéressant...

Invité

Il était vraiment curieux d’en apprendre plus sur cette demoiselle, voila pourquoi il avait bien envie de s’adonner à son jeu favori, celui du charme et de la découverte.

De toute façon, le jeune Stark avait déjà remarqué Candice dans les couloirs, tout comme il avait pris note de son joli minois et de ce sourire énigmatique qui faisait un écho terrible au sien.

L’un comme l’autre étaient mystérieux, visiblement, et le Français salivait d’avance d’en apprendre plus sur cette belle brunette.

Et d’ailleurs, elle non plus ne semblait pas vraiment réticente à partager son après midi avec le beau français, car il fut accueilli de façon amicale et avenante.

Plutôt satisfait de ce fait, le garçon engagea la discussion avant qu’ils ne remarquent ensemble, le troupeau de pintades qui gloussaient non loin de là.

Souriant comme à son habitude, le garçon prit la peine de parler un peu de ce fait avec Candice qui était elle aussi sensible à ce genre d’attention.

De façon ironique, elle lui fit une réponse plutôt amusante et Dante ne se priva pas pour rajouter à nouveau son grain de sel, comme il savait le faire :

« J’en salive d’avance, d’entendre les nouvelles rumeurs … »

P

etit regard vers le groupe et sourire éhonté qui pouvait être interprété de plusieurs façons, puis le Français reporta son attention sur sa compagne de l’après midi, en concluant cette partie de la discussion de façon humoristique et sarcastique :

« Je pourrais en faire un livre tu ne penses pas ? »

P

etit rire charmant, puis le jeune homme passa sa main dans sa chevelure avant d’embrasser de nouveau le panorama du regard.

La journée était belle et douce, quoi que relatif par rapport à son climat maternel, mais c’était tout de même appréciable pour le mois de février.

De toute façon, il ne pouvait espérer mieux dans ce pays là, et s’en contenta donc.

Ainsi, il ne lui fallut que quelques secondes pour reposer de nouveau son regard étoilé sur le corps de la demoiselle, qu’il se plaisait à détailler et à jauger. Sans doute aurait-il fait rougir de nombreuses jeunes filles en faisant cela, mais visiblement, Candice n’était pas fait de ce métal là.

Tant mieux, il préférait nettement les demoiselles qui avait du cran et qui ne se laissait pas avoir par ses petites manigances. A la fin, il en disposait comme des autres. Mais elles étaient nettement plus amusantes à charmer.

Cependant, ce n’était pas là le but premier du garçon, qui voulait simplement faire connaissance et élargir son cercle. Pour le moment, il y avait Lucy dans sa vie, et il comptait tenir sa promesse.

N’empêche qu’il ne se priva pas de jouer tout de même un peu, et rentra donc dans le manège des présentations, en faisant écho à Candice.

Souriant et mystérieux, il ajouta :

« Pas vraiment non … Disons qu’il n’y a ni bien ni mal dans ce que j’ai entendu… De toute façon, la différence entre les deux, c’est juste une question de point de vue … »

C

es paroles furent suivies d’un clin d’œil avisé qui en disait long sur le jeune Français.

Naviguant entre le blanc et le noir, il n’était pas vraiment fan de cette vision manichéenne et tellement réductrice des personnes et du monde. Pour lui, il n’y avait pas de couleurs, ni de bien et de mal. Simplement des actes, des désirs et des souhaits, qui orientaient l’être vers une direction.

Et lui sa direction, elle était plutôt prononcée.

Anyway, il ne s’attarda pas sur le sujet, et renchéri bientôt de façon humoristique. Evidemment, Candice ne se fit pas prier pour y répondre et Dante pouffa de rire :

« Tu verras, ne t’en fais pas ! »

E

n disant cela, il avait plongé son regard si troublant dans celui de Candice. D’ordinaire, la plus part des jeunes filles auraient palis, mais ce ne fut pas le cas de la belle, comme il s’y attendait.

Les fossettes du jeunes homme se creusèrent, et un fin sourire vint rapidement ourler ses lèvres. Passant une main dans sa chevelure, tirant sur sa cigarette, il souffla :

« Et si tu me parlais un peu de toi ? »

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