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 Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante]

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Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante] _
MessageSujet: Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante]   Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante] EmptyDim 2 Jan - 6:06

    Tic-tac, Tic-tac ♪

    Le regard de la blonde était fixé sur le réveil qui était posé près de son lit. Minuit. Les autres élèves de son dortoir dormaient depuis bien longtemps déjà, certaines rêvant au prince charmant, d'autre cauchemardant sur la professeure de Déviance Magique. Comment le savait elle ? Rien de plus simple. Partout on entendait des '' Baptiste, m'aime-tu ? '' ou encore '' Non, Mme Irina, je ne le referai plus ! ''. Voilà bientôt deux heures qu'elle était couchée ainsi, à fixer son réveil, et n'arrivait pas à dormir. D'ailleurs, elle était souvent victime d'insomnie, en ce moment. Et si ce n'était pas cause de ces filles qui parlaient dans leurs sommeil ? Et si c'était plutôt parce qu'elle pensait trop à un certain.. Non, elle n'osai même pas y penser. Bon sang, elle était Lou, qu'est ce qui lui arrivait ? Ce n'était pas de son genre de se laisser attendrir par un simple.. Un simple gars, oui.

    La demoiselle se rassit sur son lit, sortit un mirroir de poche et se recoiffa ( On ne sais jamais, si elle croisait elle aussi le prince charmant, non pas dans son rêve mais dans la salle commune ). Vêtue de sa chemise de nuit et ses chaussons aux pieds, elle descendit les escaliers biscornus.

    La salle commune n'avait pas bougé. Les derniers veilleurs étaient partis depuis bien longtemps, et la seule source de bruit dans la salle étaient les crépitements du bois dans la cheminée. La Gryffondor s'approcha du grand divan en face de celui-ci, et se laissa tomber dessus. Être crevée et ne pas pouvoir dormir, horrible non ? Le crépitement des braises avait quelque chose d'apaisant et de reposant, et la chaleur du lieu était la bienvenue.. Presque comme une berceuse.. Tant et si bien que la Gryffondor finit par s'assoupir en plein milieu de la salle, telle la belle au bois dormant endormie sur son divan.

    De quoi elle rêva, cela reste un mystère. Mais ce devait être un beau rêve, dont elle n'a pas vu la fin car le chat d'un de ses camarades venait de platement lui bondir dessus, la réveillant en sursaut. AU SECOUUURS ! Ah, ce n'est que toi ? Espèce de petit crétin ! Puis, peu à peu, elle se rappela qu'elle n'était pas dans le dortoir. Rooh merde, alors !

    La demoiselle se leva, sa tête lui faisant un mal de chien. Ben oui, quand on dort toute tordue avec la tête sur un accoudoir, forcément.. Elle jeta un coup d'œil par une des grandes fenêtres. La nuit était des plus noire, et il n'y avait nul trace d'étoiles aujourd'hui. Comme seule lumière planait la lune, blanche et dure. On voyait bien qu'il était tard.. D'ailleurs, quelle heure était-il ? Deux heures du matin ?! Oulah, mais qu'est ce qu'elle faisait encore là ?! Faisant volte face, elle se dirigea vers les dortoirs, pour regagner son lit et BAM se cogna en plein dans une personne non identifié qui en l'occurrence l'agaçait plus qu'autre chose. Manquant de s'étaler lamentablement, elle se rattrapa au mur de justesse. 'Pouvait pas faire attention, oui ? On avait pas idée de foncer dans une demoiselle en chemise de nuit, à moitié endormie, alors qu'il est deux heures du matin !
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MessageSujet: Re: Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante]   Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante] EmptyLun 10 Jan - 5:10

    Les yeux tournés vers le ciel sans etoile du plafond de son dortoir, Dante n’arrivait pas à dormir, comme bien souvent. Lui le grand insomniaque avait le sommeil très leger, et un rien arrivait à troubler ce dernier. Et cette fois ci, ce petit rien se materialisait par des pensées un peu trop vagabondes et fusantes qui l’empechaient de reposer sereinement son esprit.
    Alors qu’il faisait le bilan de ses premiers temps à Poudlard, bilan plutôt positif du coté de l’enrichissement personnel, de l’ambition et des rencontres, il ne pouvait s’empechait de rester perplexe face aux evenements recents de l’ecole de Sorcelerrie, et avouait non sans mal ne pas se situer dans l’un des deux camps. De toute façon, comme il l’avait déjà démontré à plusieurs reprises, il détestait cette vision trop blanche ou trop noir de la vie. Lui-même préférait rester en eaux troubles, entre les deux, agissant aux grés de ses envies et de ses besoins, aux grés de ses rencontres et aux grés de ses idées.
    Jamais coincé dans un camp ou dans un autre, Dante Stark était un électron libre et il ne devait allégeance à personne sur cette terre si ce n’était à lui-même et à son désir de puissance.
    Même si un jour il rejoignait les rangs du Lord Noir, il n’aurait aucun scrupule et aucune honte à quitter ces derniers lorsque sa chance tournerait et vice versa.
    Une chose était certaine, il était maitre de sa destinée, et personne ne lui imposerait telle ou telle cause. Il mènerait lui-même ses propres combats, choisirait son propre chemin. Seul importait ses perceptions, ses envies et ses besoins. Pas l’avis d’une tierce personne.
    Son père ne l’avait d’ailleurs jamais vraiment compris, et même si la subtilité était de mise lorsqu’il essayait de le séduire avec le coté obscur, en quelques sortes, de la barrière, Dante n’était pas dupe.
    Le jeune Français était intelligent. Peut être même bien plus que la moyenne, et il s’enchantait de telles capacités. D’ailleurs, il se savait bien plus doué mentalement que son père, et ses petites manigances étaient criants aux yeux de son jeune fils. C’était surement pour cela, que l’écart entre eux s’était creusé au fil des années, car même si le Gryffon restait sans paroles face aux aboiements de son père, il savait ce qu’il voulait, et il ne lui donnait pas satisfaction. Il ne lui donnerait jamais satisfactions, car jamais personne ne saurait l’influencer vers telle ou telle voie.
    Cela faisait rager son illustre paternel. Et plaisir à son étrange enfant. En clair, il ne faisait aucun doute, que l’amour n’habiterait jamais ses derniers vis-à-vis de l’autre.
    En un sens c’était triste à en pleurer, mais avec fatalité, Dante reconnaissait ce fait et s’en accommoder, cherchant et trouvant l’affection familiale dont il avait besoin chez sa mère.
    Même si celle-ci n’avait pas le métier prestigieux de son mari, elle était une femme remarquable, et derrière sa grande beauté, elle cachait un esprit affuté et acéré comme la lame du plus grands des guerriers.
    Et cela, Dante en était plus que fier. Il se reconnaissait dans le caractère de sa mère, autant que dans les ambitions de son père, même si leurs deux façons d’atteindre leurs objectifs étaient bien éloignés, voir même opposées.
    Son père préférait se soumettre, pendant que Dante gardait constamment sa liberté qui était son bien le plus précieux.

    Un bruit sourd, dans la salle commune fit sursauter le Français, qui jura dans sa langue natale en manquant de cogner son pauvre crane contre le mur incurvé au dessus de son lit.
    Soupirant profondément, il passa une main dans sa chevelure, comme pour se donner une contenance, et tendit encore l’oreille, curieux de connaitre la source de ce bruit, qui finalement, lui offrait un brin de distraction dans la morosité de cette nuit trop calme et trop noire pour être intéressante.
    Ni une ni deux, il céda et se leva de son lit, ne daignant même pas enfiler un T- Shirt, et descendit torse nue, vêtu d’un simple pantalon qu’il avait tout de même prit.
    Grognant, il ouvrit la porte du dortoir, jeta un coup d’œil en contrebas, vers la lumière diffuse de la salle commune et décida de s’engager dans l’étroit escalier, comme pour mieux satisfaire son désir curieux.
    Cependant, il fut rapidement stoppé net dans son élan, pour une forme féminine qui vint s’écraser contre son torse, s’écroulant par terre et faisant vaciller le garçon.
    Il jura encore une fois dans sa langue natale, agacé, avant de poser les yeux sur la belle et mystérieuse Lou Zeringer, avec laquelle il avait entrepris un jouissif jeu du chat et de la souris.
    Ourlant un sourire charmant sur ses lèvres, une lueur s’alluma dans ses yeux, alors que de sa voix teintée par son accent français, il avoua :


      « Lou… Quelle bonne surprise… Tu allais quelque part, peut être ? »


    Avant de poser son regard sur la tenue, pour le moins légère de la belle, et de pouffer de rire.



      « En tout cas, j’aime beaucoup ta tenue… »










      ~



Dernière édition par Dante K. Stark le Sam 15 Jan - 6:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante]   Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante] EmptyMar 11 Jan - 7:02

    Relevant ses yeux azurés vers la silhouette de celui qui lui avait foncé dedans - ou l'inverse, même si elle ne l'admettrait jamais -, éventuellement prête à lui dire que c'était pas une heure pour lui rentrer dedans ou lui balancer une quelconque réplique de ce genre, elle fut stoppée dans son élan lorsqu'elle reconnut le fautif. Dante. Dante K. Stark, précisément. Le '' nouveau '' de Poudlard, entre autre un des beau gosse de 7ème année. Oui, elle devait avouer qu'elle ne restait pas indifférent au charme du '' petit '' français tout droit sorti de Beaux-bâtons ( qui devait bien la dépasser d'une dizaine de centimètres ). Immédiatement, un sourire vint éclairer le visage de la jolie blonde. La remarque cinglante fut ravalée sans peine, puisque ce n'était pas exactement une cible pour ses répliques.

    Depuis quelques temps déjà, ou plutôt, dès son arrivée, le beau brun avait taper dans l'œil de celle-ci. Qui ne l'aurait pas avouer - plutôt crever -. Maintenant, ils se livraient à une relation du chat et de la souris qui convenait pour le moment à la jeune lionne. Oui, elle '' aimait '' Dante.. Enfin, elle le trouvait beau, intéressant, charmant et.. Bref. Il lui plaisait énormément. Était-ce réciproque ? Elle n'en savait rien. Mais, sinon, pourquoi serait il un si bon compagnon '' de jeu '' ? Il n'en avait aucune raison.

    « Lou… Quelle bonne surprise… Tu allais quelque part, peut être ? »

    Oui, en effet. Elle allait ( ou plutôt s'apprêtait ) à aller à l'endroit ou tout les lions de Gryffondor se trouvaient en ce moment : Dans leurs lits, histoire de dormir, quoi. Là ou il devait, d'ailleurs, se situer à l'instant, avant qu'elle le réveil Mais maintenant que celui qui occupait présentement ses pensées se trouvait devant elle, elle ne se sentait soudainement plus '' si '' fatiguée que ça. Oui, certaines avaient trouvé le prince charmant dans leur rêve. Pour Lou, son prince charmant se trouvait actuellement dans la salle commune, bien réelle. Quoi que, elle l'aurait bien embrassé pour vérifier ( on ne sais jamais ) si il était bien réel, mais non, ce n'aurait pas été dans ses habitudes. Ou, autrement dit, ce n'est pas très marrant d'embrasser directement sa cible, si belle soit-elle. Qui sais, peut être que lui n'y tenait pas plus que ça.

    '' Je t'ai réveillé ? Excuse moi. ''

    En fait, elle n'avait pas l'air très désolée. Mais pour la forme, tout de même. Pauvre de lui, condamner, celons son choix, à rester avec elle, ou alors à retourner fixer, comme elle au paravent, son réveil, en attendant que les heures s'écoulent.

    « En tout cas, j’aime beaucoup ta tenue… »

    Elle pouffa en même temps que lui. Avant de répliquer :

    '' Ta tenue n'est pas mal non-plus. Mais si je me ballade comme ça en cours, qui sais, je risque d'avoir froid. D'ailleurs, il ne fait pas très chaud ici non plus. ''

    Notez le sous-entendu subtil. Bon, pour ceux dont la subtilité n'est pas très développé, elle lui indique qu'un peu de chaleur humaine ne serait pas de refus. Peut être pas un câlin, il ne faudrait pas abuser des bras musclés du français. Simplement, si il pouvait rester là à causer avec elle, ce ne serait pas de refus. Cependant, elle ne lui proposa pas. Se contentant de se redresser, pour maintenant lui arriver à hauteur de menton. Si bien qu'elle devait incliner légèrement la tête, pour continuer à le regarder. Un instant, elle se perdit dans ses yeux océans. Presque semblables aux siens.

    Presque.
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MessageSujet: Re: Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante]   Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante] EmptyMer 12 Jan - 6:50

    Finalement, cette petite insomnie avait peut être été un mal pour un bien car un final, il se retrouvait en face d’une demoiselle qu’il appréciait fortement, autant mentalement que physiquement.
    Il ne pouvait le nier, Lou était belle à s’en damner mais il n’était cependant pas prêt à succomber.
    Depuis qu’ils se connaissaient, le petit jeu du chat et de la souris qui s’était installé entre eux avait quelque chose de jouissif et de totalement prenant, tant et si bien qu’il attendrait surement longtemps avant de la croquer toute crue, simplement pour faire durer le suspens.
    Même s’ils n’étaient qu’aux prémisses d’une relation, amicale ou autre, Dante ne se faisait aucune illusion. Il avait beau être arrogant et parfois imbu de lui-même, il était aussi très observateur. Et il ne faisait aucun doute que Lou appréciait fortement sa compagnie. Et pas simplement pour jouer aux cartes.
    Cette pensée là ourla un sourire sur le visage du jeune homme, qui fut l’écho de celui qui envahit les traits de la jolie Lou. Malgré leur choc, forcement un peu inconfortable, elle semblait plus que satisfaite de se retrouver nez à nez avec le Français, et même si l’heure était avancé, il ne faisait pas de doute que le jeu aller reprendre. Pour le plus grand plaisir de l’ancien de Beauxbatons qui n’attendait que ça.
    Il ne l’avait jamais caché et l’assumait même totalement, le jeu de la séduction était le passe temps préférentiel de Dante, et il y excellait. Cela promettait donc de sacrés passes d’armes entre ces deux là.
    Or, pour le moment, il ne fallait pas se presser. De toute façon, il était toujours patient dans ce genre de situation. Il écouta donc la demoiselle lui faire des excuses outrageusement mensongères, et cela arracha un espèce de sourire narquois au garçon.
    Fronçant un sourcils, il passa machinalement sa main dans sa chevelure, avant de faire remarquer d’une voix calme et limpide, sans une seule once de reproche :

      « Tu n’as pas vraiment l’air de l’être… Mais je te rassure, je ne dormais pas non plus. »

    Il lui offrit un joli sourire pour adoucir ses traits qui reprirent d’emblée leur apparence légère et juvénile, comme taillé dans le diamant d’un orfèvre.
    Laissant toujours courir son regard sur la demoiselle, qu’il jaugea s’en même s’en cacher, il fit une remarque humoristique sur la tenue de la demoiselle, pour le moins découverte.
    Comme il s’y attendait, elle ne se fit pas prier pour y répliquer, et Dante fut très satisfait de la voir rentrer dans son petit manège.
    Louchant ostensiblement sur les dessins de sa nuisette, il répondit finalement d’un air totalement nonchalant, comme si rien de cela n’importait :

      « Bof, tu sais, je pense que si tu te baladais comme ça dans les couloirs, une bonne dizaine de garçon serrait là pour te réchauffer »

    Il pouffa de rire avant de continuer :

      « Mais si ça te dérange, je peux très bien aller me rhabiller tu sais… »

    Nouveau sourire empli de sarcasme et il plongea ses beaux yeux bleus dans ceux tout aussi charmant de sa camarade. Laissant courir quelques minutes pendant cette observation mutuelle.
    Plus il étudiait la demoiselle, et plus il se disait que cette dernière avait un atout remarquable de part sa beauté. Lui-même ne savait pas longtemps résistait aux femmes, et il était donc persuadé qu’il n’y avait pas meilleur atout qu’un visage divin couplé d’une intelligence vive pour arriver à ses fins.
    Non sans fierté, le Français pouvait se targuer d’appartenir à cette case là, tout comme sa mère. Lou aussi avait cette chance là et elle s’en servait visiblement. Il avait entendu beaucoup d’histoire sur elle, beaucoup de racontar et de rumeurs pour le conforter dans ce sens.
    Dante aimait écouter ce qui se disait. Ainsi, il laissait toujours trainer une oreille, et même si bien souvent, les médisances venaient simplement de jalousies totalement infondés, il arrivait parfois à glaner une ou deux informations. Evidemment, il ne pouvait encore faire marcher cela comme il le voulait car il était juste un petit nouveau, mais lorsqu’il était à Bobat’ c’était une arme très importante…
    Sentant cependant une légère lui colorer le visage, il reprit ses esprits en répliquant avec son sarcasme habituel :

      « Très subtil Lou. Vraiment. C’est vraiment subtil comme invitation pour monter dans mon lit… »

    Il pouffa de rire, avant de reprendre, l’air de rien :

      « Non, je plaisante… Tu veux qu’on se pose prés du feu… Si tu veux, on peut parler. Entre autre … »

    Oui, il aimait vraiment ce jeu là et il avait bien envie de l’expérimenter encore ce soir.
    En plus, en la personne de Lou, il avait trouvé une adversaire au moins aussi forte que lui…






[Autant pour moi. Le post est pas vraiment bon…]



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MessageSujet: Re: Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante]   Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante] EmptyJeu 13 Jan - 8:27

    « Tu n’as pas vraiment l’air de l’être… Mais je te rassure, je ne dormais pas non plus. »

    Elle sourit. Non, elle n'était pas désolée. Pourquoi l'aurait elle été ? Désolée de se trouver là, au lieu d'être en plein rêve dans son dortoir ? Les rêves, c'est bien, mais la réalité, c'est mieux. Désolée de ne pas être en train de rêver du prince charmant ? D'accord, parfois, c'est drôle, les prince charmant de coton. Mais encore une fois, rien ne remplace les prince charmant réels. Non, décidément, elle n'était pas désolée. Peut être que c'était moche. Réellement, elle s'en moquait. Et puisque le garçon ne dormait pas non plus, pourquoi ne pas profiter de sa compagnie ?

    « Bof, tu sais, je pense que si tu te baladais comme ça dans les couloirs, une bonne dizaine de garçon serrait là pour te réchauffer »

    De nouveau, de petites fossettes vinrent creuser son visage de porcelaine. Ce n'était pas une dizaine de garçon qui l'intéressaient. Ce n'était pas une girouette qui tournait sans arrêt autour des uns, autour des autres. Très gentil de leurs parts, oui, peut être. De là à ce que ce soit un geste apprécier, ce n'était pas si sûr. Il n'y avait pas marquer '' Free Hughs '' sur son front, hein..

    '' Tu crois ? Je n'en suis pas si sûre ''

    Peut être qu'il avait raison. Peut être que dix garçon accourraient pour la '' réchauffer ''. Mais est-ce que ce serait dix garçons bruns aux yeux océans hypnotisants ? Elle en doutait sérieusement. Et puis, un seul garçon suffirait, si il daignait s'en donner la peine. De toute évidence, le français était passer depuis bien longtemps maître dans l'art des compliments et de la séduction. A voir, qui gagnerait en premier. Le chat, ou la souris. Qui était le chat, qui était la souris, elle aurait été incapable de le dire. Mais ce petit jeu n'était pas pour lui déplaire, au contraire. Plus ils progressaient, plus elle se prenait au jeu.

    '' Et quand à te rhabiller, fais ce qu'il te plaira ! Si tu as froid, pourquoi pas. ''

    Elle lui adressa un clin d'œil discret et mystérieux. Croyait-il quelle allait le supplier à genou de garder ses tablettes de chocolat à l'air ? Alors là, il se trompait. Et puis, ce ne serait plus si drôle... Si il arrivait à se faire désirer. Mais il ne fallait pas douter des capacités du beau brun, qui sûrement avait plus d'un tour dans son sac.

    '' Que disait la légende, déjà ? Ah oui, celle qui disait que rien ne pouvait réchauffer les français..''

    Nouveau sourire. Bien entendu, cette '' légende '' n'existait pas. Mais il fallait bien les inventer un jour, non ? Et puis, quand ça peut servir dans un tel jeu, pourquoi s'en priver ?

    A la déclaration du brun sur son sous-entendu, elle pouffa. Ok, il avait saisi le sens. A sa manière, certes. Mais tant qu'il y avait les bases.. Puis, sans répondre à la phrase qui suivit, elle alla s'assoir sur le canapé, l'invitant à le suivre si il le voulait. Entre nous, elle l'espérait. Mais il faut savoir se faire désirer. Tout est une question de tension. Il faut savoir se faire désirer. Maintenant, la fatigue était retombée. Place au jeu. Croisant les jambes, elle lui dit :

    '' Tu es revenu sur ta proposition, ou bien ça t'amuse de fixer dans le vide ? ''

    Elle ne l'avait pas dit méchamment, juste avec un zeste d'ironie. Ce qu'elle n'avait pas compris, c'est qu'il ne regardait pas exactement dans le vide.
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MessageSujet: Re: Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante]   Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante] EmptyLun 17 Jan - 7:52


    Le sourire de Lou fit échos aux pensées du jeune Français, et il fut conforté dans son idée qu’en fin de compte elle ne pouvait pas rêver mieux pour finir en apothéose la soirée qui avait mal commencé. Il fallait tout de même avouer qu’à la place d’une insomnie lente et morose, ils allaient pouvoir s’adonner, aux moins pour quelques heures à un jeu plutôt intéressant, jouissif même et surtout extrêmement distrayant. L’un comme l’autre, même s’ils ne se connaissaient finalement que très peu, pouvaient aisément découvrir les pensées et les actions de l’autre, pour la simple et bonne raison qu’ils étaient fait de la même matière. La célébrité, l’estime d’autrui, les conquêtes, voila bien des sujets préférentiels pour ces deux Gryffon là.
    Et nul doute, qu’en jouant entre eux, ils etaient certain de se voir apposer une résistance forcenée et virile, comme s’il affrontait leur écho. Dans ce sens là, Dante et Lou était les mêmes. Et c’était bien cette ressemblance qui rendait la chose tellement excitante.
    De nouveau d’ailleurs, il relança le débat, et par une petite pique évocatrice, il fit remonter la pression. Le Français adorait ça, sentir la personne en face de lui se prendre au jeu, la voir sourire à ses remarques, la voir acquiescer à ses sous entendus, et surtout, comprendre qu’elle apprécie cela.
    Et il était persuadé jusque dans son être intérieur, que c’était bien le cas avec Lou qui répondit d’ailleurs avec une innocence feinte qui frôlait la perfection.
    Un sourire ourla le visage tendre et juvénile par moment de l’ancien Préfet, qui lâcha dans un souffla :

      « J’en suis persuadé. Mais je suis aussi certain que ce n’est pas cela qui te plairait…. Non, tu préférais en avoir un seul… Mais le meilleur. »

    Petit regard appuyé, comme pour mieux faire passer le sous entendu, et il détourna délibérément lentement les yeux, impatient de voir quel effet cette petite manigance provoquerait sur Lou.
    Il était peut être un peu trop orgueilleux ou imbu de lui-même, mais il était persuadé d’être le meilleur dans ce domaine là. Ou tout du moins actuellement.
    Depuis qu’il était entré à Poudlard, il avait bien observé les sois disant charmeurs et autre séducteurs de service mais il avait été quelque peu déçu. Personne ne lui arrivait à la cheville. Ou tout du moins, personne ne pouvait rivaliser avec lui dans ce domaine, selon les critères assez spéciaux de Beauxbatons.
    De toute façon, il se foutait bien de ces autres là, tant que lui, arrivait toujours à faire ce qu’il voulait.
    La voix de mademoiselle le tira pourtant de sa rêverie éveillée, et de nouveau il sourit, préférant hisser le drapeau du sarcasme sur ses lèvres cette fois ci. Le petit clin d’œil ne pouvait tromper, et Dante fut réellement satisfait de voir Lou opposer une résistance si forte et tentait même de prendre l’avantage.
    Même si elle était dans une position plutôt défensive, il ne faisait nul doute dans son esprit que telle la lionne qu’elle était, elle passerait rapidement à l’attaque, griffe et crocs au clair.

      « Cette légende a une part de vérité… Mais moi je ne suis pas Français. Du moins, pas tout à fait… »

    Petit sourire et il reprit :

      « Et la Légende sur les italiens, tu la connais ? »

    Il pouffa de rire, et conclut :

      « Mais oui, mon coté français m’oblige à garder mon sang froid, tant qu’une femme ne m’a pas prise dans ses bras. Je vais donc aller me chercher un T-shirt… »

    D’un accio, il reçut dans ses mains un t shirt bleu, cintré et assez moulant qui ne donnait pas vraiment bien avec son bas de caleçon. Mais en toute honnêteté, cela importait peu. Sans doute que dans peu de temps, il allait encore devoir l’enlever.
    En attendant, il n’en était pas encore là et le jeu reprit bien vite ses droits. Avachie sur son canapé en face du feu, avenante et joueuse, Lou apostropha le jeune homme qui fixait du regard les flammes grésillant dans l’âtre de la cheminé.
    Un étrange sourire peignait son visage, mais il ne répondit pas tout de suite. Il se contenta simplement de marcher d’une démarche délibérément lente, et passa derrière le canapé pour pouvoir frôler Lou.
    Lorsqu’il arriva à sa hauteur, il lâcha quelques mots à l’allure d’un prologue :

      « Patience Lou… Patience… Il faut toujours prendre son temps dans ce genre de situation… Ce n’est pas drôle sinon… Tu devrais le savoir n’est ce pas ? »

    Petit rire sarcastique, et il reprit son chemin, s’éloignant inexorablement de la demoiselle pour venir coller son corps contre la vitre et laisser son regard vagabondait sur le paysage magnifique en contrebas.
    Quelques secondes de silence s’installèrent, et il lâcha de but en blanc :

      « Sais-tu pourquoi les Français attirent autant les femmes, Lou ? »

    Mais qu’avait-il derrière la tête ? Oh, la demoiselle le saurait bien assez tôt, pour sûr.

    ~
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MessageSujet: Re: Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante]   Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante] EmptyMer 19 Jan - 6:16

    « J’en suis persuadé. Mais je suis aussi certain que ce n’est pas cela qui te plairait…. Non, tu préférais en avoir un seul… Mais le meilleur. »

    Ainsi, il avait plus ou moins compris. Mais le sous-entendu glisser dans cet phrase ne laissait place à aucun doute : Le jeune homme s'appropriait la place du '' meilleur ''. Elle esquissa un sourire qui voulait tout dire. Assez satisfaite, d'ailleurs, qu'il rentre peu à peu dans son jeu.. Bien qu'il ne se rende peut être pas compte. Mais il ne fallait pas sous-estimé les capacités du français qui, de toutes évidence, était au minimum un adversaire à sa taille, voir plus. Qui sais, peut être qu'il le surpassait par son talent ?

    Tandis qu'il appuyait sur certaines vérités de la légende qui étaient nettement apparente dans ce contexte, il lui donnait de plus quelques informations qui suscitait un grand intérêt chez la Gryffondor.

    « Et la Légende sur les italiens, tu la connais ? »
    lança il, le visage rieur.

    '' Et bien, quelque chose me dit que je ne vais pas tarder à la connaître ''

    De nouveau, elle lui fit un clin d'œil, avant de s'étirer tel un chat pour reporter son attention captive sur son interlocuteur.

    « Mais oui, mon coté français m’oblige à garder mon sang froid, tant qu’une femme ne m’a pas prise dans ses bras. Je vais donc aller me chercher un T-shirt… »

    Une pointe de déception traversa un instant les yeux de la Gryffondor, qui n'en laissa pour autant rien paraître de plus. Il ne fallait rien laisser croire, ne donner aucun indice de ce qu'elle pensait ou ressentait. Car l'issu du jeu en était autrement plus intéressante lorsque le mystère planait jusqu'au bout. Continuant à l'observer attentivement de ses yeux azurés, tandis qu'il se revêtait d'un tee-shirt bleu nullement assorti avec le reste de sa tenue mais qui, pourtant, avait son charme, elle put voir se dessiner sur ses lèvres un sourire indéchiffrable. La démarche du jeune homme se fit, délibérément - elle en était persuadée - lente, tandis qu'il venait se placer au dessus d'elle, lui glissant de sa voix vibrante que la patience était la meilleure des vertus dans ce genre dans situation.. Puis, il se détourna littéralement, allant s'appuyer contre la fenêtre qui donnait vue sur le parc endormi. Oui, il avait marquer un point. La précipitation était bien moins drôle, et bien que, de toute évidence, la patience ne soit pas la meilleure qualité de la Gryffondor, elle en faisait preuve lors de ces jeux, du moins un minimum... Mais qui sais, peut être que cette fois-ci, la lionne avait trouvé un adversaire la surpassant par son talent ? Si il y avait quelqu'un qui devait en être capable, c'était bien lui, de toute évidence. La position défensive dans laquelle elle était commençait à flancher. Mais pourtant, il fallait bien qu'elle se ressaisisse. Reprendre les rênes en mains, conservé un avantage, une longueur d'avance sur l'adversaire - ou coéquipier - qu'était le brun. Car sinon, qui sais si le chat n'allait pas dévorer la souris toute crue.

    « Sais-tu pourquoi les Français attirent autant les femmes, Lou ? »

    La question la pris un instant au dépourvu. Mais, aussitôt, elle répliqua :

    '' Sincèrement.. Non. Mais je suppose que tu possède la réponse à la question. ''

    Intérieurement, elle avait hésité à lui dire : '' Parce qu'ils sont tous bruns au regard hypnotisant ? '', mais avait plutôt opter pour la seconde proposition qui s'offrait à elle. Ce serait bien trop facile de concéder si dirèctement que le brun avait quelque chose qui suscitait un attrait certain sur elle. Se mettre dans le rôle de la proie déjà captive n'était pas la meilleure des solutions, pour sûr.
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MessageSujet: Re: Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante]   Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante] EmptyLun 24 Jan - 7:58


    L’adrénaline et l’impatience commençait à hanter le cœur et l’esprit du jeune homme mais il réprima ses sentiments pour rester maitre de lui-même. Dans ce genre de situation, il tentait toujours de garder la tête froide et le cœur dur, afin de ne pas succomber trop hâtivement et perdre sa lucidité.
    Non, quand Dante jouait, il se laissait parfois aller, quelques secondes, puis reprenait le contrôle de lui-même afin de continuer son petit manège, laissant quelques temps l’impression à la personne en face qu’il était à sa merci. Mais le français était loin d’être un amateur, et il espérait bien que Lou s’en rende compte. Pour lui, il n’y avait pas de plus gratifiante récompense que de sentir l’autre personne un brin admirative de ses capacités, et de finalement la faire plier.
    De toute façon, pour ses premières parties entre les murs de Poudlard, il comptait bien s’imposer d’emblée pour lancer un avertissement à tous les autres Dom Juan, et montrer aux demoiselles qu’il n’était pas une proie facile.
    En attendant, un sourire carnassier et mystérieux se peignait sur son visage, face à la divinement belle Lou. Il ne pouvait le nier, elle pouvait faire chavirer n’importe quel cœur tant elle était désirable à s’en damner. Peut être même le sien. Mais ce n’était pas à l’ordre du jour. Ou tout du moins, pas encore, allons nous dire. Il était simplement en phase de jeu, et son homologue féminine semblait s’en accommoder plus que bien.
    Comme un écho à son sous entendu à peine voilé, le garçon reçut un sourire de la demoiselle, si évocateur qu’il lui arracha un petit air fier. Il avait finalement trouvé ce que la demoiselle voulait, et comme elle venait de lui faire comprendre, son plus beau trophée serait Dante. Autant dire qu’il était dans une situation parfaite. Comme il les aimait…
    Le jeu reprit ainsi de plus belle, et la pointe d’ironie de la bella signora fut reçut de la plus belle des manières par une réplique tout aussi joueuse de Dante, pleine de promesse même. Ne sa laissant pas avoir cependant, Lou répondit le plus paisiblement du monde, le défi suintant de chacun de ses mots et Dante fut extrêmement impressionné de la voir si sûr d’elle.
    Vraiment, elle avait beaucoup de talent, et elle suscitait un vif intérêt chez le garçon car elle allait peut être devenir sa proie la plus talentueuse… Il l’espérait sincèrement. Même s’il préférait le cacher, il était venu ici, un peu pour ce genre de chose aussi…
    Nonchalamment, pour faire retomber un peu l’effet de Lou, il hocha les épaules, mais toujours empreint de défi, il souffla :

    « Cela, il va falloir le meriter ragazzita… »

    D’ailleurs, il prit bien vite Lou à contre pied en allant chercher un T-Shirt, plus pour la forme qu’autre chose. Evidemment, il aurait très bien pu faire sans, mais il savait qu’en agissant ainsi, il laisserait la gryffone sur sa faim, et elle serait donc plus amène de faire des erreurs dans le jeu dangereux de la séduction. S’il voulait qu’au final, ce soit elle qui lui mange dans la main, il allait devoir être très fin.
    Et l’une des choses élémentaires dans ces situations là était de ne pas trop en donner à l’autre personne. De la faire miroiter puis de repartir. Donner puis reprendre, afin d’exacerber le désir de l’autre, tout en restant maitre de son propre corps. Tout un art je vous avoue…
    L’épisode du vêtement passé, le jeune homme prit place prés de la fenêtre, afin de ne plus être exposer à l’étroit carcan du regard fabuleux de Lou. Là, il posa sa tête contre la vitre froide, pour garder son esprit alerte à une heure si tardive, et laissa courir son regards sur le panorama en contrebas, immobile dans la nuit noir, comme endormi par la lancinante présence de la lune.
    Un sourire s’éteint peint sur le visage du garçon, quand il avait pris la parole, relançant leur petit manège de plus belle. C’était tout bonnement jouissif…
    Et la réponse de la demoiselle le fut tout autant tant elle était parfaite.
    Le sourire s’aggrava, pour ainsi dire, et il se retourna, braquant un regard de feu sur sa coéquipière d’un soir :

    « Car nous avons une arme. Une arme fabuleuse. La réputation. Tous les Français ne sont pas des charmeurs tu sais, la plus part d’entre eux sont tout bonnement normaux… Sauf que nous avons la légende avec nous, et rien que cette légende fait les trois quart du travail à notre place. Dans un sens, c’est plutôt triste… Mais c’est quand même extrêmement drôle… »

    Il pouffa de rire, devant l’humour que lui seul pouvait comprendre, et reprit :

    « Pense tu que je susciterais un tel intérêt chez toi, si je n’étais pas le Frenchie qui venait à peine de débarquer ? »

    Question pertinente qui allait sans aucun doute pesait lourd dans la suite de cette petite joute amicale et intéressante, et même s’il ne pouvait pas l’avouer, il espérait un oui de Lou, car il placerait Dante dans la meilleure des situations..
    En attendant, il termina sa réplique, afin de laisser la jeune fille reprendre les rênes .
    Il aimait parfois, laisser l’avantage . Pour mieux contrattaquer, évidemment.

    « Dans tous les cas, je suis sûr que tu ferais le même effet chez moi, si tu venais à Beauxbatons… »


    ~
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MessageSujet: Re: Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante]   Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante] EmptyJeu 27 Jan - 7:21

    La demoiselle attendit patiemment, tel le chat guettant la souris depuis des heures devant son trou, pour enfin tendre la patte et s'approprier rapidement et simplement son adversaire. Généralement, c'était ce qu'il se passait avec la gente masculine de Poudlard. Sans trop d'effort, elle pouvait croquer ses cibles toutes crues. Mais, cette fois-ci, cela ne semblait pas être le cas. C'était un combat de métamorphoses discontinues, et l'on passait de proie à traqueur aussi rapidement que l'on retombait dans la deuxième situation. Le gagnant de ce jeu de séduction qui pouvait durer longtemps jusqu'à ce qu'un ne baisse l'échine ? Celui qui se laisserait croquer dans son statue de souris, laissant à l'autre le doux goût de la victoire. Puis, le jeune homme repris la parole, ravivant le jeu de plus belle, ce qui n'était pas pour déplaire à Lou.

    « Car nous avons une arme. Une arme fabuleuse. La réputation. Tous les Français ne sont pas des charmeurs tu sais, la plus part d’entre eux sont tout bonnement normaux… Sauf que nous avons la légende avec nous, et rien que cette légende fait les trois quart du travail à notre place. Dans un sens, c’est plutôt triste… Mais c’est quand même extrêmement drôle… »

    La blonde secoua la tête, amusée. Il était vrai que sa réputation l'avait précédé. '' Français, parfait séducteurs '', '' Tous canons, les français ''. Sur la première, autant que sur la deuxième phrase, on ne pouvait pas démentir. Nul doute, Dante n'était pas un amateur, et cela n'en rendait le jeu que plus amusant, si l'on pouvait dire. Qui courberait l'échine ? Cela restait pour le moment un mystère complet, bien que la jeune femme n'ait absolument pas l'intention d'être la souris, au contraire. De nouveau, le brun repris la parole, tandis qu'elle dardait sur elle son regard azuré. Qui sais, si ses yeux croisaient ceux du jeune homme, si ils arriveraient à s'en défaire ? En un sens, elle était presque aussi soulagée que lui qu'il détourne son regard qui exerçait une attirance magnétique parfaite. Un sourire confiant se glissa sur ses lèvres, pour mieux disparaître. Si il ne semblait pas se rendre compte de ce fait, il était là, bien présent. Et il ne fallait pas donner à son adversaire d'autres armes, jamais. Pourtant, elle aurait parier qu'il avait eut le temps de le voir, cet imperceptible signe de témoignage.

    « Pense tu que je susciterais un tel intérêt chez toi, si je n’étais pas le Frenchie qui venait à peine de débarquer ? »

    '' Humm.. Question difficile.. ''

    Elle lui lança un clin d'œil, provocatrice. Laisser languir son adversaire, le laisser sur sa faim et sans réponses à ses questions les plus déterminées.. C'était une de ses propres armes, redoutable. Car lorsque l'autre finit désarmé, sans aucun recours, alors, elle l'achève d'un coup de griffe, tel le redoutable fauve auquel tentait de se confronter le petit français.

    '' Mais, sans te mentir, je pense que oui. ''

    Cette réponse avait été sincère, complément de la suivante. L'une ne pouvait exister sans l'autre, car bien vite l'autre se lasserait des réponses laissées dans le mystère.. Être dans une position de besoin de savoir avait causé la perte de plus d'un.. Mais qui sais, et si l'arme se retournait contre elle ? Car son adversaire momentanée semblait, et de loin, le plus coriace. Véritable trophée vivant.. Et beau trophée, d'ailleurs.

    « Dans tous les cas, je suis sûr que tu ferais le même effet chez moi, si tu venais à Beauxbatons… »

    Le Gryffondor ranimait la conversation, ravivait la flamme croissante qui en demandait toujours plus. C'était bon, c'était mauvais. Car on ne jouait pas avec le feu. Jamais bien longtemps.

    '' Qui sais, qui sais.. ''

    Rétorqua elle, d'un air provocateur. Elle était dans son milieu, et cela se sentait parfaitement. Et l'air de défi que l'on devinait sans peine dans son regard émeraude témoignait que lorsqu'elle menait un combat, elle le gagnait généralement.
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MessageSujet: Re: Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante]   Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante] EmptyMer 2 Fév - 9:02

    La nuit s’écouler lentement mais inlassablement, et pourtant, Dante Stark ressentait de moins en moins les affres de la fatigue. Morphée s’était résigné à ne pas le prendre pour le moment, et même lui ne se faisait plus aucune illusion. Pris dans le jeu, sentant monter l’adrénaline dans chacun de ses muscles, le jeune homme était parfaitement éveillé, alerte, sournois et malicieux.
    Et Dieu savait qu’il fallait de telles qualités pour ne pas commettre d’impair face à cette impressionnante adversaire. Le combat du charme et de la séduction était loin d’être gagner pour le Français même s’il savait avoir un petit avantage sur la divine Lou.

    Au vue de la situation, il n’aurait d’ailleurs put dire comment celle-ci allait tourner. Le mystère était entier sur celui qui craquerait le premier, mais plus les minutes s’égrenaient, plus il pensait qu’au final, aucun ne craquerait et la partie se continuerait sans doute un autre jour.
    Pour le moment cependant, ils étaient loin d’en avoir terminé, et l’un comme l’autre réservaient sans aucun doute de nombreux tours à l’adversaire. Le Français était surexcité, impatient et terriblement curieux et pourtant, il n’en fit rien, toujours adosser à se fenêtre, il semblait paisible et tranquille. Elle le savait, Stark était un redoutable bretteur du cœur. Tel les combattants de la Renaissance, il maniait la séduction comme une rapière vive et acérée et trouvait toujours une botte secrète pour déstabiliser l’autre combattant. La séduction n’était rien d’autre qu’un jeu, hautement jouissif certes, mais un jeu quand même. Et c’était d’ailleurs bien cela qui faisait sa force. Il ne le prenait pas vraiment au sérieux, et ne s’accrochait pas aux promesses de telle ou telle femme. Ou tout du moins, plus depuis quelques années et sa rupture douloureuse avec Sephora.

    Il sourit d’ailleurs lorsque le jeu reprit par l’une de ses répliques dont il avait le secret. Grandiose et éloquente, elle ne manqua pas de faire son petit effet sur la belle qui secoua la tête, visiblement très amusée de son arrogance et de sa fierté. Ce charmant sourire fut vite communicatif, car il ourla de nouveau les lèvres du jeune homme qui ne manqua pas une nouvelle fois de se recoiffer nonchalamment. Simplement calculé.
    D’ailleurs, il calculait chacun de ses actes, chacune de ses répliques afin de produire son petit effet. Là où certains avait l’habitude de séduire à l’instinct, le Français était beaucoup plus posé, usant de l’intelligence et du pragmatisme pour arriver à ses fins. Comme un écho à son cœur, sa technique de séduction était froide, réfléchie et terriblement dangereuse aussi. Evidemment, comme les autres, il lui arrivait de succomber à l’instinct, aux provocations ou même à une envie, mais en règle générale, il restait toujours maitre de lui-même. C’était encore le cas en compagnie de Lou, et il ne se fit pas prier d’en rajouter une couche, juste pour entendre une réponse, qu’il pensait déjà connaitre.
    La reponse arracha ainsi un petit air sarcastique et mystérieux sur le visage du garçon, qui avant qu’elle ne puisse compléter, ajouta :

    « La difficulté, c’est bien la chose la plus intéressante »

    Lui aussi offrit un clin d’œil provocateur et outrancier à la demoiselle, pour se mettre à son niveau. Il était vrai qu’elle le faisait languir, et il était encore plus vrai que Dante avait hâte de connaitre une réponse qu’il pouvait déjà deviner. Une fois encore, Lou jouait le jeu à merveille, récitant sa partition comme une artiste de talent. Elle le fit attendre, encore quelques secondes, avant de lui susurrait ce qu’il attendait.
    Le sourire mystérieux, se changea en sourire carnassier et vainqueur lorsqu’il répondit :

    « Parfait alors… Que demandez de plus hein ? »

    Encore une fois, un petit jeu de clin d’œil qui voulait en dire beaucoup, et il se décolla de sa fenêtre pour se rapprocher de Lou. Sur son canapé, prés de la fenêtre, elle était idéalement positionnée pour faire fléchir le plus froid des hommes. Dante eut un regard appréciateur, puis se plaça derrière elle, accoudé sur le dossier du canapé juste au dessus de la tête de la belle, qui devait lever les yeux et tourner son crane afin de le regarder dans les yeux.
    De nouveau, il lâcha une petite phrase séduisante, et la demoiselle lui répondit d’un ton extrêmement mystérieux et détachée, comme si cela ne coulait pas de source. Fausse modestie, pensa le garçon, qui se pencha un peu, et susurra à l’oreille de la demoiselle, tellement prés qu’il aurait presque pu lui déposait un baiser enflammé sur le lobe de l’oreille :

    « Moi je sais ma belle. Et je le dis… »

    Quelques secondes après la fin de sa phrase, il resta collé à Lou, avant de se détourner dans un petit rire, quand il lui avait fait monter la pression assez longtemps.
    Là, il passa une main dans sa chevelure, jeta un regard aux flammes crepitantes dans l’âtre qui semblaient sur le déclin. Tout en se rapprochant du canapé il commenta :

    « Elles vont bientôt s’éteindre… ce serait ballot de se retrouver dans le noir tu ne penses pas ? »

    Nouveau petit rire, et il venait enfin de prendre place au coté de mademoiselle dans le canapé, mais à une distance tout de même assez respectable pour ne pas trop en faire.
    Il s’affala dans les coussins, callant son dos confortablement, puis jeta un regard à la Gryffone :

    « Tu sais …. Tu ne gagneras pas contre moi Lou »

    Oui, c’était de la pure provocation, mais encore une fois, il avait bien réfléchi son coup. Car nul doute ne faisait qu’une femme comme Lou, lorsqu’on lui apposer un défi comme celui là, voulait se surpasser et prenait tous les risques pour triompher. Or, lorsqu’on l’on prenait trop de risque avec une flamme il n’était pas rare de se bruler.

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MessageSujet: Re: Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante]   Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante] EmptyVen 25 Fév - 10:17

Tandis que la nuit continuait son cour, le jeu poursuivait. Mêlant séduction et expérience, la jolie blonde, qui, avant, pensait pouvoir venir à bout de son adversaire sans trop de difficultés, avait été agréablement surprise : Non, le français n'était pas un homme facile, et il maniait les jeux de l'amour aussi bien qu'elle, voir mieux. Mieux ? Cela restait toujours à prouver. Tandis qu'en haut, innocent, dormaient leurs camarades, indifférents au duel qui se livrait dans leur bien aimée salle commune, Lou était parfaitement éveillée, aux aguets. On aurait put la comparer tour à tour à la proie et au traqueur : Selon les réponses du beau brun, la situation tournait, et pour l'instant, il semblait avoir un léger avantage sur elle. Avantage qu'elle peinait quelque peu à reprendre, mais qui, elle en était certaine, serait inutile si le français ne s'appuyait pas dessus.

« La difficulté, c’est bien la chose la plus intéressante »

La réplique fut placée, parfaite, accompagnée d'un sourire ravageur sur le visage. Oh, qu'il était beau. Mais il ne fallait pas lui montrer.. Il devait le savoir, de toute façon. Mais montrer une telle admiration pour le visage du petit frenchie aurait été enterré la hache de guerre, autant dans ce cas là qu'elle se jette dans ses bras et le supplie d'abréger ses souffrances ! Non. Soit on naissait Zeringer, soit on ne naissait pas Zeringer. La belle blonde ne comptait plus le nombre de conquêtes qu'elle avait eut dans ce château, mais aucune fois elle ne s'était confronté à un adversaire si coriace, jamais. Il fallait faire preuve de technique, trouver la bonne réplique. Mais la bonne réplique n'était pas forcément une parole bien lancée, oh que non. En l'occurrence, ce fut un regard charmeur et d'un sourire parfaitement accordé avec, qu'elle lança à notre brun. Un regard qui signifiait tout ce qu'il y avait à dire. Un regard plein de sous-entendu du genre : '' Tu ne m'échappera pas. '' ou encore '' Oh, que non, je ne me laisserai pas avoir comme cela, mon bonhomme. Ne te trompe pas de personne ''.

« Parfait alors… Que demandez de plus hein ? »

Nouvelle parole du brun. Oh, il était doué. Très doué. Trop ? Peut être bien.. Peut être bien était-il trop doué. Peut être bien serait il le premier à réussir à charmer de la sorte la lionne des Gryffondors. Mais ce n'étaient que des peut être.. Des peut être, pour le moment, sans réponses.

'' Mais je te le demande.. ''

Sursurra-elle, ajoutant une moue charmeuse pour couronner la fin de sa phrase, laissant traîner les mots pour qu'ils prennent plus de sens, qu'il puisse les évaluer de toute son âme, les ressentir. Une autre réplique qui ne laissait pas à désirer.. Mais celle du jeune homme fut Oh combien plus explicite, plus calculée : Il s'approcha d'elle, pour venir se placer juste au dessus, la frôlant. Elle sentit le rythme de son cœur s'accélère, sans qu'elle ne puisse rien y faire : elle savait que c'était l'effet escompté. Et pour cause, cela fonctionnait : Sa tension avait augmenté de manière phénoménale, et elle dut faire tout les efforts du monde pour ne rien montrer. Ce lui fut d'autant plus dur que le garçon se pencha à son oreille pour lui glisser de sa voix qui la fit frémir.

« Moi je sais ma belle. Et je le dis… »

C'était tellement bien fait, tellement bien réalisé qu'elle ne trouva rien à redire, se contentant de voiler sa face d'un sourire de défi. '' Pas si facilement, Dante.. Pas si facilement '', voulait signifier ce regard et ce sourire ravageur. Lorsqu'il rétorqua quelque chose sur les lumières qui allaient bientôt s'éteindre, la Gryffondor avait à peu près repris toute sa lucidité de réplique ; et elle rétorqua, d'un ton mi-innocent, mi-joueur.

'' C'est certains... Après tout, on ne sais pas ce qui rôde dans les salles commune de Poudlard, à minuit passer.. ''

Oh, si tu savais.. Si ce jeu n'était pas si jouissif, si tu n'étais pas si doué, tu serais déjà entre les pattes de la lionne, ou tu venais t'échouer en rampant. Mais de toute évidence, petit français, ce n'était pas ton genre, loin de là, bien loin..

« Tu sais …. Tu ne gagneras pas contre moi Lou »

La réplique de la Gryffondor ne se fit pas attendre, là non plus. Fixant le jeune homme avec des yeux brûlants d'une flamme ardente, qui, pour son avantage, s'était également assis sur le sofa, mais trop prudent pour s'assoir trop près de la jeune femme, elle murmura avec un sourire de défi et narquois on ne peut plus clair :

'' Je ne le sais pas.. Mais pense tu pouvoir gagner contre moi, Dante ? ''

En effet, mis à part le moment ou il s'était rapproché d'elle d'une façon qui l'avait fait fléchir, la jeune lionne n'avait pas frémis, par montrer le moindre signe qui pourrait aider le français à s'emparer de son trophée : Si elle n'était pas certaine de pouvoir le vaincre, il n'était peut être pas certain de pouvoir la vaincre non plus.. Et elle comptait bien donner tout ce qu'elle avait pour détromper son adversaire.

Partant, petit Frenchie ?
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MessageSujet: Re: Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante]   Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante] EmptyMar 1 Mar - 7:44


    La difficulté donnait des ailes au jeune homme, autant qu’elle lui permettait de se sentir en vie. Pendant que les autres élèves dormaient à poings fermés dans les travées de Poudlard, Dante et Lou étaient entrain de réciter une véritable maestria de séduction et de sous entendus.
    L’un sans l’autre, ils auraient passée une soirée banale, inutile. Or, face à face, ils partageaient un moment rare entre complicité, jeu et séduction.
    Dante adorait ça, il aimait cette situation totalement ambigüe entre eux, tout en connaissant la finalité de chacun. Le dénouement final de cette histoire ne faisait aucun doute, ils finiraient par arriver à leur fin.
    Evidemment, cela pouvait se passer ce soir là comme dans six mois ou dans quelques années, mais la fin de cette histoire là était courue d’avance.
    Or, il prenait tant de plaisir à jouer de Lou, à se laisser séduire puis à reprendre la main, qu’il n’avait aucune envie que cela se termine. Non, il était tellement bien qu’il était encore plus déterminé à pousser ce jeu un maximum, jusqu’à atteindre des sommets de désirs et de frustrations pas encore exploré.
    Il était certain d’avoir enfin trouvé la demoiselle qu’il lui fallait pour tester ses limites et voir sa résistance.
    Dans l’optique d’un futur couple sincere et vrai, il allait avoir besoin de savoir où elles étaient.
    Cependant, nous n’en sommes pas encore là, et pour le moment, le beau français et la belle blonde se faisaient face, se toisaient, se séduisaient et se frustraient par la même.
    Dante était sur un nouage et il sentait des ailes lui pousser dans le dos, tout en gardant le contrôle de son esprit.
    Une autre réplique digne des plus grands séducteurs fusa de ses lèvres et désarma un dixième de seconde la belle, avant qu’elle n’affiche un sourire à damner un fou. Ce sourire là, il était exquis, divin et terriblement tentateur.
    Pourtant, Dante ne trahit pas cette faiblesse passagère, et se rapprocha même de la blondinette, jusqu’à être si prés d’elle que ses lèvres pouvaient toucher les siennes s’il avançait encore.
    Là, il lâcha d’une voix suave et d’un regard braisé :

    « Je ne suis pas d’accord avec ton sourire ma belle… C’est toi qui ne m’échappera pas »

    Il avait mimé un baiser, mais s’était retiré avant que leurs lèvres ne s’entrechoquent.
    Son cœur battait fort, et sa bouche commençait à devenir sèche, et pourtant, il allait toujours plus loin. Il ne tarderait pas à atteindre le point de rupture s’il continuait à jouer délibérément avec le feu. Mais pour le moment, il se régalait à être si entreprenant, tant et si bien qu’après sa réplique suivante, il pouffa de rire et laissa un temps son rire envahir la pièce.
    Une fois ce fol instant stoppé, il soupira et jeta un coup d’œil par-dessus son épaule pour voir au traves de la fenêtre.
    La nuit laisserait bientôt place au jours. Visiblement ils étaient entrain de jouer depuis presque deux heures.
    Le Français écarquilla les yeux de surprise car il n’avait pas vu passer le temps, et laissant quelques secondes de coté le jeu, il parla normalement à Lou :

    « Tu as vu l’heure ? Ça doit faire deux heures qu’on est là … »

    Oh bien évidemment, cette accalmie ne dura que le temps d’une réplique, et bien vite Lou reprit les devants et susurra quelques mots terriblement évocateurs à l’oreille d’un Dante qui sentit tous les poils de son corps s’hérissait.
    Pour la première fois de la soirée, il laissa échapper un signe ostensible de faiblesse, mais passa une main dans sa chevelure pour le gommer, avant de plonger à nouveau son regard dans celui de Lou et de sourire simplement, n’ayant pas de réponse à cette parole là.
    Très vite, comme pour se calmer, il s’était pourtant levé, et avait fait un petit tour.
    Lou avait joué le grand jeu, et Dante comptait bien lui rendre la pareille. C’était pour cela qu’il venait de se placer derrière elle, laissant innocemment courir ses mains sur les épaules de la belle tout en lui murmurant quelques paroles divinement tentantes.
    La Gryfonne resta stoïque, mais il sentit la chaleur de son corps et les battement de son cœur à travers sa peau. Tout comme lui, elle était dans un état d’excitation maximal, et à deux ils étaient entrain de passer les limites du raisonnable. Sans fléchir pour autant.
    Quelques instants pour se remettre de ses émotions permirent aux jeunes homme de reprendre place où il était initialement.
    D’une oreille attentive et joueuse, il écouta encore une fois sa réponse et sourit en répondant, faussement indiscret avec ses épaules relevées :

    « C’est marrant parfois de découvrir des choses que l’on ne connait pas… »

    Il sourit lentement, et passa une nouvelle fois sa main experte dans sa chevelure en bataille par une nuit de joute verbale. La tension s’imprimait désormais dans chacun de ses muscles, et il sentait de plus en plus ces derniers faiblir, comme après une entrainement de Quidditch.
    Pourtant, il ne voulait pas s’arrêter, il ne voulait pas perdre. Il voulait continuer, et triompher.
    Il ne se fit d’ailleurs pas prier pour le lui faire remarquer. Ainsi, d’une voix plate et dangereuse, il lui fit part de son idée qu’elle ne triompherait pas de lui.
    Etonnant, elle répondit qu’il avait peut être raison, mais il lui renvoya aussi son interrogation.
    Dante pouffa de rire, et avec arrogance, plongea son regard mystérieux dans celui de Lou.
    S’il avait une chose qui les différenciait bien c’était sans doute cela. Dante était beaucoup plus fier que Lou, et ne se voyait jamais perdant. Il ne l’avouerait jamais, même si il y avait des chances. Faiblesse ou Force ? Peu lui importait, ce n’était donc pas maintenant que cela allait commençait.

    « Il n’y a qu’une seule personne contre qui je ne suis pas certain de triompher. Moi-même. Mais toi, je suis persuadé de pouvoir te manger toute crue »

    Son air de défi s’était changé en air plus dur, et bien plus déterminé aussi.
    Délibérément lent, il se rapprochait encore de la belle jusqu’à ce que leur deux jambes soient desormais collées l’une à l’autre. Si proche, toutes les sensations étaient décuplées et Dante peinait à garder un entier contrôle.
    Lou, aussi, sans aucun doute…


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MessageSujet: Re: Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante]   Le chat guette au coin du feu ♪ [PV Dante] EmptyMer 16 Mar - 7:20

Pour la première fois de sa vie, Lou se retrouvait confrontée à un adversaire aussi fort qu'elle, si ce n'était plus. C'était perturbant, en quelque sorte.. Oh, mais combien plus amusant ! S'engageait ici un véritable duel, et non un combat gagner d'avance. C'était pourquoi le jeu s'avérait si amusant, jouissif... Mais il fallait a tout pris que la Gryffondor réussisse à reprendre la situation en main, et ce, dès qu'il y aurait une simple faiblesse dans le jeu de son adversaire. Mais ce n'était pas si facile, loin de là..

Le jeune homme se rapprocha d'elle, le visage à quelques centimètres du sien.

« Je ne suis pas d’accord avec ton sourire ma belle… C’est toi qui ne m’échappera pas »

Instantanément, la blonde s'apprêta à répliquer, une autre réplique dont elle avait le don. Une de celle qui faisait sa réputation. Mais elle fut surprise par l'audace du brun. Mimant un baiser, si proche de ses lèvres qu'elle aurait put les coller aux siennes, il les retira au dernier instant, tandis qu'immédiatement la gorge de la belle s'était asséchée. Sous l'effet de la surprise momentanée, elle ne trouva plus rien à dire, chose rare, se contentant de l'observer en détail. Il était beau. Il était dans son élément. Elle le savait, lui même testait ses limites, autant qu'elle. En l'observant, elle se demanda, pour la première fois depuis le début de la soirée, si elle arriverait à venir à bout de cet adversaire. Et elle eut de sérieux doutes. N'avait-elle pas vu '' trop gros '' ? Seul l'avenir nous le dira.

« Tu as vu l’heure ? Ça doit faire deux heures qu’on est là … »

Il la tira de ses pensées, d'un coup. Une fois la phrase analysée, elle jeta un rapide coup d'oeil vers la fenêtre, pour constater que le jour pointait le bout de son nez.. Mais leurs camarades en avaient encore pour longtemps à dormir.

'' On ne voit pas le temps passer.. ''

Elle le laissa compléter lui même cette phrase, par le '' lorsqu'on s'amuse '' qui l'accompagnait, un petit sourire en coin sur les lèvres, légèrement narquoise. Tant qu'à faire, autant tenter jusqu'au bout de reprendre la victoire.. Qu'il ne possédait pas encore. Il faut savoir que Lou n'était pas à Gryffondor pour rien, comme tous les Gryffondors, d'ailleurs. Elle l'épiait, attentive à ses moindres mouvements, le moindre geste qui trahirai le Gryffondor, et qui vint : un signe de faiblesse, un simple frisson. Ce qui signifiait qu'il y avait bien une faille dans son jeu. Et qu'en creusant un peu, un peu plus vite que lui, elle pouvait encore venir à bout de cet adversaire. Tandis qu'il lançait une autre de ces phrases qui lui faisaient l'effet d'un coup de poignard, et la fixait d'un regard tel qu'elle se sentait presque fléchir, elle se contenta de l'observer également, plongeant son regard tentateur et arrogant dans le sien. Car si il existait une arme fatale, c'était généralement les yeux de l'ennemi.

« Il n’y a qu’une seule personne contre qui je ne suis pas certain de triompher. Moi-même. Mais toi, je suis persuadé de pouvoir te manger toute crue »

Ces paroles sonnèrent ostensiblement à ses oreilles, ravivant peu être même de trop la flamme de défi dans le regard et dans le coeur de la lionne. Tandis qu'elle préparait déjà sa nouvelle réplique.

C'est alors que le Gryffon rétablit le contact corporelle en plaquant ses jambes contre les siennes. C'était dangereux. Pour lui, comme pour elle. En effet, si la Gryffondor avait bien du mal avec une des armes favorites de son adversaire, c'était le contact. Un simple frôlement, si imperceptible soit il, elle le ressentait dans tout son corps, et peinait fortement à reprendre un certain contrôle. Mais si elle restait de la sorte, il ne tarderait pas à le comprendre. Si elle ne surpassait pas ces limites, la défaite était assurée. Or, Lou ne supportait que difficilement de perdre. Qui sais si elle ne devrait pas s'y résigner ?

Mais pas pour l'instant. Ce n'était pas dans ses intentions, non. Se mouvant doucement, avec une lenteur calculée et des mouvements d'une grâce féline qu'elle avait au paravent calculée, elle se tourna pour s'accouder aux côtés du brun, et tandis que son corps frolait le sien et la faisait frissoner, elle tourna la tête vers celle de Dante, un petit sourire de défi aux lèvres, avant de susurrer :

'' En es-tu bien sûr, Dante ? A ta place, je ne parierai pas. ''
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