La vie est trop belle quand on est un cookie, douda, douda~ La vie est trop jolie! Non, Mikhaïl ne s'était pas lancé dans la production des bisounours version sorcière, il était tout simplement. Complètement. Pété.
Le retour de sa soeur à Poudlard, avouons le, l'avait complètement déprimé. Lui qui avait aspiré à une vie heureuse et longue avec sa jumelle sans qu'une autre femme portant le même sang que lui ne respire son air, voilà que la pompeuse n°1 refaisait son apparition pour gratifier le monde de son inutile présence. Et bien entendu, elle était acclamée en héros de tout les temps, on lui déroulait le tapis rouge, on vénérait le sol qu'elle foulait de ses pieds. Bullshit. Personne ne prenait le temps de voir derrière son air de faux-cul et sa vélane attitude, personne ne pensait à, justement, penser par eux même et à comprendre qu'elle n'était qu'une poupée dans le grand programme d'un seigneur sombre. Que ce n'était qu'un jouet manipulé par Svetlana dans sa soif de pouvoir, un jouet assoiffé également mais qui n'aurait jamais vraiment la reconnaissance qu'il espérait parce qu'il n'était rien.
Oui, Mika n'aimait guère sa soeur ainée, mais pouvait-on lui en vouloir? Même à l'époque où la vie était simple, où les rires régnaient en maitre dans la maison des Bielova, ils ne pouvaient se voir sans recréer le schéma des vampires et loups-garous. Ils se bouffaient, grognaient en la présence de l'autre, cherchaient par tous les moyens à se taper et à attirer l'attention exclusive de leur mère et son affection à eux. Les évenements n'avaient fait qu'accentuer une déja bien piêtre relation familiale, et désormais, le russe ne pouvait plus vivre avec elle. Avec une pimbèche qui se pensait au dessus des rêgles, qui croyait pouvoir revenir à Poudlard, faire ce qu'elle voulait sans être inquiétée, sans se soucier un seul instant de son rang, de l'image qu'elle renvoyait des siens. Honteuse.

Et de l'avoir abandonner aussi, abandonner à son père et fuit auprès d'une ainée qui détestait Mika simplement parce qu'il ressemblait à son père. Hair sur les gènes, comme c'était moche de sa part, à la ministre de la magie, hein? Cela ne semblait pourtant pas la déranger énormément. Et tout cela faisait qu'il était là, un soir de cours, errant dans les couloirs vides de monde pour éviter l'ambiance surchauffée d'une salle commune encombrée de personnes inutiles. Pour éviter d'avoir à remonter dans son dortoir et écouter impuissant aux lentes vibrations des basses dans son corps lui envoyant des frissons du besoin de danser sans pouvoir le combler, d'éviter de se ridiculiser une fois encore en provoquant une rixe, en finissant à l'infirmerie sous le regard empli de pitié d'une infirmière incompétente. Tout simplement pour éviter les gens.
Cela n'empéchait pas qu'il avait apporté sa bouteille avec lui; le fait qu'il ne tienne pas l'alcool ne le génait plus. Après tout, il était seul, personne n'allait le trouver, il se prendrait une bonne cuite, puis une retenue lorsque quelqu'un le retrouverait raide défoncé sur le sol d'un couloir, et il verrait un peu de culpabilité dans les yeux de sa soeur qui étaient ses derniers temps tournés vers Elle à nouveau et vers cet univers de soirées auquel il n'avait pas accès.

Adossé contre un mur, dans un couloir inusité où les larges fenètres montraient un clair de lune qui aurait pu le rendre poête s'il n'avait pas été alcolisé, il reprenait une énieme gorgée de sa liqueur. Le gout avait depuis longtemps cessé d'avoir une importance, tout comme l'odorat ou la peur du noir. Il ne lui restait au jeune homme qu'un sens flou de la réalité, la sensation du mur dans son dos et du sol sous ses chaussures. Une agréable torpeur avait envahi ses muscles et sa tête était rejetée en arrière, toute idée de coiffure ou de tenue oubliée. Il était seul avec ses inhibitions tombant une à une pour réveler l'enfant caché sous le masque du sang-pur.
Mais peut-être pas si seul que ça.

Des bruits de pas légers vinrent méler leur chant à celui de la vie du chateau, la mélodie des craquements de torches, chuchotis de tableaux et grondement sourd des escaliers ne prenant jamais de repos, des bruits de pas dans sa direction qui au départ n'eurent aucun effet sur lui. L'adolescent était déja loin et ne faisait plus guère de différence entre le niveau sonore des instants. C'était à peine s'il savait quel jour on était. Pathétique d'être vu dans cet état, et c'est lorsqu'une voix connue l'arracha brutalement à son monde d'apitoiement qu'un brusque frisson d'angoisse et d'excitation mélée le dégrisa en partie.
Mais en partie seulement.

Ses yeux se plissèrent pour faire le point sur cette silhouette, qu'il pouvait reconnaitre entre milles. Jae. Gryffondor, cas social désespéré qui passait plus de temps à se coiffer chaque matin qu'à ne réviser pour ses examens. Le cas typique de personne que Mika ne parvenait pas à supporter, prenant ce qui venait avec un sourire et pensant que le lendemain serait tout aussi gratifiant. Les gens heureux étaient mauvais pour sa part du business, diront nous. S'arrachant difficilement à l'étreinte du mur de pierre, il tituba un peu avant de se stabiliser, ne prenant pas la peine de cacher la bouteille dans son dos. L'avis de ce pauvre mec ne lui faisait ni chaud ni froid... Ou presque. Il y avait toujours cette détestable petite arrière pensée et des yeux qui dérivaient sans le vouloir sur le corps de l'asiatique. Les hormones d'un garçon de 14 ans étaient mises à rude épreuve, et avoir Izar comme compagnon de chambrée lui avait fait comprendre une chose; il avait un faible pour les asiatiques. Esthétiquement parlant, bien entendu, le reste n'était même pas concevable.

Et c'était en le dévorant du regard avec des yeux voilés par la boisson qu'il répondit à son compagnon de nuit, un sourire faux sur les lèvres.
"Mais je t'attendais, mon petit! Faire la fête seul, c'est nul!"

On est d'accord, il n'était pas dans son état normal. Sinon il n'aurait jamais dit cette phrase, sur ce ton enjoué et enfantin, avant de faire la moue et de cacher sa frimousse sous une frange noire. Pourquoi disait-il de la m*rde, personne ne le savait vraiment. Mais s'il y avait une chose à savoir sur les Bielova, c'était que l'imprévisibilité était dans leur nature...

[Messages :]

La vie est trop belle quand on est un cookie, douda, douda~ La vie est trop jolie! Non, Mikhaïl ne s'était pas lancé dans la production des bisounours version sorcière, il était tout simplement. Complètement. Pété.
Le retour de sa soeur à Poudlard, avouons le, l'avait complètement déprimé. Lui qui avait aspiré à une vie heureuse et longue avec sa jumelle sans qu'une autre femme portant le même sang que lui ne respire son air, voilà que la pompeuse n°1 refaisait son apparition pour gratifier le monde de son inutile présence. Et bien entendu, elle était acclamée en héros de tout les temps, on lui déroulait le tapis rouge, on vénérait le sol qu'elle foulait de ses pieds. Bullshit. Personne ne prenait le temps de voir derrière son air de faux-cul et sa vélane attitude, personne ne pensait à, justement, penser par eux même et à comprendre qu'elle n'était qu'une poupée dans le grand programme d'un seigneur sombre. Que ce n'était qu'un jouet manipulé par Svetlana dans sa soif de pouvoir, un jouet assoiffé également mais qui n'aurait jamais vraiment la reconnaissance qu'il espérait parce qu'il n'était rien.
Oui, Mika n'aimait guère sa soeur ainée, mais pouvait-on lui en vouloir? Même à l'époque où la vie était simple, où les rires régnaient en maitre dans la maison des Bielova, ils ne pouvaient se voir sans recréer le schéma des vampires et loups-garous. Ils se bouffaient, grognaient en la présence de l'autre, cherchaient par tous les moyens à se taper et à attirer l'attention exclusive de leur mère et son affection à eux. Les évenements n'avaient fait qu'accentuer une déja bien piêtre relation familiale, et désormais, le russe ne pouvait plus vivre avec elle. Avec une pimbèche qui se pensait au dessus des rêgles, qui croyait pouvoir revenir à Poudlard, faire ce qu'elle voulait sans être inquiétée, sans se soucier un seul instant de son rang, de l'image qu'elle renvoyait des siens. Honteuse.

Et de l'avoir abandonner aussi, abandonner à son père et fuit auprès d'une ainée qui détestait Mika simplement parce qu'il ressemblait à son père. Hair sur les gènes, comme c'était moche de sa part, à la ministre de la magie, hein? Cela ne semblait pourtant pas la déranger énormément. Et tout cela faisait qu'il était là, un soir de cours, errant dans les couloirs vides de monde pour éviter l'ambiance surchauffée d'une salle commune encombrée de personnes inutiles. Pour éviter d'avoir à remonter dans son dortoir et écouter impuissant aux lentes vibrations des basses dans son corps lui envoyant des frissons du besoin de danser sans pouvoir le combler, d'éviter de se ridiculiser une fois encore en provoquant une rixe, en finissant à l'infirmerie sous le regard empli de pitié d'une infirmière incompétente. Tout simplement pour éviter les gens.
Cela n'empéchait pas qu'il avait apporté sa bouteille avec lui; le fait qu'il ne tienne pas l'alcool ne le génait plus. Après tout, il était seul, personne n'allait le trouver, il se prendrait une bonne cuite, puis une retenue lorsque quelqu'un le retrouverait raide défoncé sur le sol d'un couloir, et il verrait un peu de culpabilité dans les yeux de sa soeur qui étaient ses derniers temps tournés vers Elle à nouveau et vers cet univers de soirées auquel il n'avait pas accès.

Adossé contre un mur, dans un couloir inusité où les larges fenètres montraient un clair de lune qui aurait pu le rendre poête s'il n'avait pas été alcolisé, il reprenait une énieme gorgée de sa liqueur. Le gout avait depuis longtemps cessé d'avoir une importance, tout comme l'odorat ou la peur du noir. Il ne lui restait au jeune homme qu'un sens flou de la réalité, la sensation du mur dans son dos et du sol sous ses chaussures. Une agréable torpeur avait envahi ses muscles et sa tête était rejetée en arrière, toute idée de coiffure ou de tenue oubliée. Il était seul avec ses inhibitions tombant une à une pour réveler l'enfant caché sous le masque du sang-pur.
Mais peut-être pas si seul que ça.

Des bruits de pas légers vinrent méler leur chant à celui de la vie du chateau, la mélodie des craquements de torches, chuchotis de tableaux et grondement sourd des escaliers ne prenant jamais de repos, des bruits de pas dans sa direction qui au départ n'eurent aucun effet sur lui. L'adolescent était déja loin et ne faisait plus guère de différence entre le niveau sonore des instants. C'était à peine s'il savait quel jour on était. Pathétique d'être vu dans cet état, et c'est lorsqu'une voix connue l'arracha brutalement à son monde d'apitoiement qu'un brusque frisson d'angoisse et d'excitation mélée le dégrisa en partie.
Mais en partie seulement.

Ses yeux se plissèrent pour faire le point sur cette silhouette, qu'il pouvait reconnaitre entre milles. Jae. Gryffondor, cas social désespéré qui passait plus de temps à se coiffer chaque matin qu'à ne réviser pour ses examens. Le cas typique de personne que Mika ne parvenait pas à supporter, prenant ce qui venait avec un sourire et pensant que le lendemain serait tout aussi gratifiant. Les gens heureux étaient mauvais pour sa part du business, diront nous. S'arrachant difficilement à l'étreinte du mur de pierre, il tituba un peu avant de se stabiliser, ne prenant pas la peine de cacher la bouteille dans son dos. L'avis de ce pauvre mec ne lui faisait ni chaud ni froid... Ou presque. Il y avait toujours cette détestable petite arrière pensée et des yeux qui dérivaient sans le vouloir sur le corps de l'asiatique. Les hormones d'un garçon de 14 ans étaient mises à rude épreuve, et avoir Izar comme compagnon de chambrée lui avait fait comprendre une chose; il avait un faible pour les asiatiques. Esthétiquement parlant, bien entendu, le reste n'était même pas concevable.

Et c'était en le dévorant du regard avec des yeux voilés par la boisson qu'il répondit à son compagnon de nuit, un sourire faux sur les lèvres.
"Mais je t'attendais, mon petit! Faire la fête seul, c'est nul!"

On est d'accord, il n'était pas dans son état normal. Sinon il n'aurait jamais dit cette phrase, sur ce ton enjoué et enfantin, avant de faire la moue et de cacher sa frimousse sous une frange noire. Pourquoi disait-il de la m*rde, personne ne le savait vraiment. Mais s'il y avait une chose à savoir sur les Bielova, c'était que l'imprévisibilité était dans leur nature...

[Points :]

La vie est trop belle quand on est un cookie, douda, douda~ La vie est trop jolie! Non, Mikhaïl ne s'était pas lancé dans la production des bisounours version sorcière, il était tout simplement. Complètement. Pété.
Le retour de sa soeur à Poudlard, avouons le, l'avait complètement déprimé. Lui qui avait aspiré à une vie heureuse et longue avec sa jumelle sans qu'une autre femme portant le même sang que lui ne respire son air, voilà que la pompeuse n°1 refaisait son apparition pour gratifier le monde de son inutile présence. Et bien entendu, elle était acclamée en héros de tout les temps, on lui déroulait le tapis rouge, on vénérait le sol qu'elle foulait de ses pieds. Bullshit. Personne ne prenait le temps de voir derrière son air de faux-cul et sa vélane attitude, personne ne pensait à, justement, penser par eux même et à comprendre qu'elle n'était qu'une poupée dans le grand programme d'un seigneur sombre. Que ce n'était qu'un jouet manipulé par Svetlana dans sa soif de pouvoir, un jouet assoiffé également mais qui n'aurait jamais vraiment la reconnaissance qu'il espérait parce qu'il n'était rien.
Oui, Mika n'aimait guère sa soeur ainée, mais pouvait-on lui en vouloir? Même à l'époque où la vie était simple, où les rires régnaient en maitre dans la maison des Bielova, ils ne pouvaient se voir sans recréer le schéma des vampires et loups-garous. Ils se bouffaient, grognaient en la présence de l'autre, cherchaient par tous les moyens à se taper et à attirer l'attention exclusive de leur mère et son affection à eux. Les évenements n'avaient fait qu'accentuer une déja bien piêtre relation familiale, et désormais, le russe ne pouvait plus vivre avec elle. Avec une pimbèche qui se pensait au dessus des rêgles, qui croyait pouvoir revenir à Poudlard, faire ce qu'elle voulait sans être inquiétée, sans se soucier un seul instant de son rang, de l'image qu'elle renvoyait des siens. Honteuse.

Et de l'avoir abandonner aussi, abandonner à son père et fuit auprès d'une ainée qui détestait Mika simplement parce qu'il ressemblait à son père. Hair sur les gènes, comme c'était moche de sa part, à la ministre de la magie, hein? Cela ne semblait pourtant pas la déranger énormément. Et tout cela faisait qu'il était là, un soir de cours, errant dans les couloirs vides de monde pour éviter l'ambiance surchauffée d'une salle commune encombrée de personnes inutiles. Pour éviter d'avoir à remonter dans son dortoir et écouter impuissant aux lentes vibrations des basses dans son corps lui envoyant des frissons du besoin de danser sans pouvoir le combler, d'éviter de se ridiculiser une fois encore en provoquant une rixe, en finissant à l'infirmerie sous le regard empli de pitié d'une infirmière incompétente. Tout simplement pour éviter les gens.
Cela n'empéchait pas qu'il avait apporté sa bouteille avec lui; le fait qu'il ne tienne pas l'alcool ne le génait plus. Après tout, il était seul, personne n'allait le trouver, il se prendrait une bonne cuite, puis une retenue lorsque quelqu'un le retrouverait raide défoncé sur le sol d'un couloir, et il verrait un peu de culpabilité dans les yeux de sa soeur qui étaient ses derniers temps tournés vers Elle à nouveau et vers cet univers de soirées auquel il n'avait pas accès.

Adossé contre un mur, dans un couloir inusité où les larges fenètres montraient un clair de lune qui aurait pu le rendre poête s'il n'avait pas été alcolisé, il reprenait une énieme gorgée de sa liqueur. Le gout avait depuis longtemps cessé d'avoir une importance, tout comme l'odorat ou la peur du noir. Il ne lui restait au jeune homme qu'un sens flou de la réalité, la sensation du mur dans son dos et du sol sous ses chaussures. Une agréable torpeur avait envahi ses muscles et sa tête était rejetée en arrière, toute idée de coiffure ou de tenue oubliée. Il était seul avec ses inhibitions tombant une à une pour réveler l'enfant caché sous le masque du sang-pur.
Mais peut-être pas si seul que ça.

Des bruits de pas légers vinrent méler leur chant à celui de la vie du chateau, la mélodie des craquements de torches, chuchotis de tableaux et grondement sourd des escaliers ne prenant jamais de repos, des bruits de pas dans sa direction qui au départ n'eurent aucun effet sur lui. L'adolescent était déja loin et ne faisait plus guère de différence entre le niveau sonore des instants. C'était à peine s'il savait quel jour on était. Pathétique d'être vu dans cet état, et c'est lorsqu'une voix connue l'arracha brutalement à son monde d'apitoiement qu'un brusque frisson d'angoisse et d'excitation mélée le dégrisa en partie.
Mais en partie seulement.

Ses yeux se plissèrent pour faire le point sur cette silhouette, qu'il pouvait reconnaitre entre milles. Jae. Gryffondor, cas social désespéré qui passait plus de temps à se coiffer chaque matin qu'à ne réviser pour ses examens. Le cas typique de personne que Mika ne parvenait pas à supporter, prenant ce qui venait avec un sourire et pensant que le lendemain serait tout aussi gratifiant. Les gens heureux étaient mauvais pour sa part du business, diront nous. S'arrachant difficilement à l'étreinte du mur de pierre, il tituba un peu avant de se stabiliser, ne prenant pas la peine de cacher la bouteille dans son dos. L'avis de ce pauvre mec ne lui faisait ni chaud ni froid... Ou presque. Il y avait toujours cette détestable petite arrière pensée et des yeux qui dérivaient sans le vouloir sur le corps de l'asiatique. Les hormones d'un garçon de 14 ans étaient mises à rude épreuve, et avoir Izar comme compagnon de chambrée lui avait fait comprendre une chose; il avait un faible pour les asiatiques. Esthétiquement parlant, bien entendu, le reste n'était même pas concevable.

Et c'était en le dévorant du regard avec des yeux voilés par la boisson qu'il répondit à son compagnon de nuit, un sourire faux sur les lèvres.
"Mais je t'attendais, mon petit! Faire la fête seul, c'est nul!"

On est d'accord, il n'était pas dans son état normal. Sinon il n'aurait jamais dit cette phrase, sur ce ton enjoué et enfantin, avant de faire la moue et de cacher sa frimousse sous une frange noire. Pourquoi disait-il de la m*rde, personne ne le savait vraiment. Mais s'il y avait une chose à savoir sur les Bielova, c'était que l'imprévisibilité était dans leur nature...

[Avatar :]

La vie est trop belle quand on est un cookie, douda, douda~ La vie est trop jolie! Non, Mikhaïl ne s'était pas lancé dans la production des bisounours version sorcière, il était tout simplement. Complètement. Pété.
Le retour de sa soeur à Poudlard, avouons le, l'avait complètement déprimé. Lui qui avait aspiré à une vie heureuse et longue avec sa jumelle sans qu'une autre femme portant le même sang que lui ne respire son air, voilà que la pompeuse n°1 refaisait son apparition pour gratifier le monde de son inutile présence. Et bien entendu, elle était acclamée en héros de tout les temps, on lui déroulait le tapis rouge, on vénérait le sol qu'elle foulait de ses pieds. Bullshit. Personne ne prenait le temps de voir derrière son air de faux-cul et sa vélane attitude, personne ne pensait à, justement, penser par eux même et à comprendre qu'elle n'était qu'une poupée dans le grand programme d'un seigneur sombre. Que ce n'était qu'un jouet manipulé par Svetlana dans sa soif de pouvoir, un jouet assoiffé également mais qui n'aurait jamais vraiment la reconnaissance qu'il espérait parce qu'il n'était rien.
Oui, Mika n'aimait guère sa soeur ainée, mais pouvait-on lui en vouloir? Même à l'époque où la vie était simple, où les rires régnaient en maitre dans la maison des Bielova, ils ne pouvaient se voir sans recréer le schéma des vampires et loups-garous. Ils se bouffaient, grognaient en la présence de l'autre, cherchaient par tous les moyens à se taper et à attirer l'attention exclusive de leur mère et son affection à eux. Les évenements n'avaient fait qu'accentuer une déja bien piêtre relation familiale, et désormais, le russe ne pouvait plus vivre avec elle. Avec une pimbèche qui se pensait au dessus des rêgles, qui croyait pouvoir revenir à Poudlard, faire ce qu'elle voulait sans être inquiétée, sans se soucier un seul instant de son rang, de l'image qu'elle renvoyait des siens. Honteuse.

Et de l'avoir abandonner aussi, abandonner à son père et fuit auprès d'une ainée qui détestait Mika simplement parce qu'il ressemblait à son père. Hair sur les gènes, comme c'était moche de sa part, à la ministre de la magie, hein? Cela ne semblait pourtant pas la déranger énormément. Et tout cela faisait qu'il était là, un soir de cours, errant dans les couloirs vides de monde pour éviter l'ambiance surchauffée d'une salle commune encombrée de personnes inutiles. Pour éviter d'avoir à remonter dans son dortoir et écouter impuissant aux lentes vibrations des basses dans son corps lui envoyant des frissons du besoin de danser sans pouvoir le combler, d'éviter de se ridiculiser une fois encore en provoquant une rixe, en finissant à l'infirmerie sous le regard empli de pitié d'une infirmière incompétente. Tout simplement pour éviter les gens.
Cela n'empéchait pas qu'il avait apporté sa bouteille avec lui; le fait qu'il ne tienne pas l'alcool ne le génait plus. Après tout, il était seul, personne n'allait le trouver, il se prendrait une bonne cuite, puis une retenue lorsque quelqu'un le retrouverait raide défoncé sur le sol d'un couloir, et il verrait un peu de culpabilité dans les yeux de sa soeur qui étaient ses derniers temps tournés vers Elle à nouveau et vers cet univers de soirées auquel il n'avait pas accès.

Adossé contre un mur, dans un couloir inusité où les larges fenètres montraient un clair de lune qui aurait pu le rendre poête s'il n'avait pas été alcolisé, il reprenait une énieme gorgée de sa liqueur. Le gout avait depuis longtemps cessé d'avoir une importance, tout comme l'odorat ou la peur du noir. Il ne lui restait au jeune homme qu'un sens flou de la réalité, la sensation du mur dans son dos et du sol sous ses chaussures. Une agréable torpeur avait envahi ses muscles et sa tête était rejetée en arrière, toute idée de coiffure ou de tenue oubliée. Il était seul avec ses inhibitions tombant une à une pour réveler l'enfant caché sous le masque du sang-pur.
Mais peut-être pas si seul que ça.

Des bruits de pas légers vinrent méler leur chant à celui de la vie du chateau, la mélodie des craquements de torches, chuchotis de tableaux et grondement sourd des escaliers ne prenant jamais de repos, des bruits de pas dans sa direction qui au départ n'eurent aucun effet sur lui. L'adolescent était déja loin et ne faisait plus guère de différence entre le niveau sonore des instants. C'était à peine s'il savait quel jour on était. Pathétique d'être vu dans cet état, et c'est lorsqu'une voix connue l'arracha brutalement à son monde d'apitoiement qu'un brusque frisson d'angoisse et d'excitation mélée le dégrisa en partie.
Mais en partie seulement.

Ses yeux se plissèrent pour faire le point sur cette silhouette, qu'il pouvait reconnaitre entre milles. Jae. Gryffondor, cas social désespéré qui passait plus de temps à se coiffer chaque matin qu'à ne réviser pour ses examens. Le cas typique de personne que Mika ne parvenait pas à supporter, prenant ce qui venait avec un sourire et pensant que le lendemain serait tout aussi gratifiant. Les gens heureux étaient mauvais pour sa part du business, diront nous. S'arrachant difficilement à l'étreinte du mur de pierre, il tituba un peu avant de se stabiliser, ne prenant pas la peine de cacher la bouteille dans son dos. L'avis de ce pauvre mec ne lui faisait ni chaud ni froid... Ou presque. Il y avait toujours cette détestable petite arrière pensée et des yeux qui dérivaient sans le vouloir sur le corps de l'asiatique. Les hormones d'un garçon de 14 ans étaient mises à rude épreuve, et avoir Izar comme compagnon de chambrée lui avait fait comprendre une chose; il avait un faible pour les asiatiques. Esthétiquement parlant, bien entendu, le reste n'était même pas concevable.

Et c'était en le dévorant du regard avec des yeux voilés par la boisson qu'il répondit à son compagnon de nuit, un sourire faux sur les lèvres.
"Mais je t'attendais, mon petit! Faire la fête seul, c'est nul!"

On est d'accord, il n'était pas dans son état normal. Sinon il n'aurait jamais dit cette phrase, sur ce ton enjoué et enfantin, avant de faire la moue et de cacher sa frimousse sous une frange noire. Pourquoi disait-il de la m*rde, personne ne le savait vraiment. Mais s'il y avait une chose à savoir sur les Bielova, c'était que l'imprévisibilité était dans leur nature...

[Crédits :]

La vie est trop belle quand on est un cookie, douda, douda~ La vie est trop jolie! Non, Mikhaïl ne s'était pas lancé dans la production des bisounours version sorcière, il était tout simplement. Complètement. Pété.
Le retour de sa soeur à Poudlard, avouons le, l'avait complètement déprimé. Lui qui avait aspiré à une vie heureuse et longue avec sa jumelle sans qu'une autre femme portant le même sang que lui ne respire son air, voilà que la pompeuse n°1 refaisait son apparition pour gratifier le monde de son inutile présence. Et bien entendu, elle était acclamée en héros de tout les temps, on lui déroulait le tapis rouge, on vénérait le sol qu'elle foulait de ses pieds. Bullshit. Personne ne prenait le temps de voir derrière son air de faux-cul et sa vélane attitude, personne ne pensait à, justement, penser par eux même et à comprendre qu'elle n'était qu'une poupée dans le grand programme d'un seigneur sombre. Que ce n'était qu'un jouet manipulé par Svetlana dans sa soif de pouvoir, un jouet assoiffé également mais qui n'aurait jamais vraiment la reconnaissance qu'il espérait parce qu'il n'était rien.
Oui, Mika n'aimait guère sa soeur ainée, mais pouvait-on lui en vouloir? Même à l'époque où la vie était simple, où les rires régnaient en maitre dans la maison des Bielova, ils ne pouvaient se voir sans recréer le schéma des vampires et loups-garous. Ils se bouffaient, grognaient en la présence de l'autre, cherchaient par tous les moyens à se taper et à attirer l'attention exclusive de leur mère et son affection à eux. Les évenements n'avaient fait qu'accentuer une déja bien piêtre relation familiale, et désormais, le russe ne pouvait plus vivre avec elle. Avec une pimbèche qui se pensait au dessus des rêgles, qui croyait pouvoir revenir à Poudlard, faire ce qu'elle voulait sans être inquiétée, sans se soucier un seul instant de son rang, de l'image qu'elle renvoyait des siens. Honteuse.

Et de l'avoir abandonner aussi, abandonner à son père et fuit auprès d'une ainée qui détestait Mika simplement parce qu'il ressemblait à son père. Hair sur les gènes, comme c'était moche de sa part, à la ministre de la magie, hein? Cela ne semblait pourtant pas la déranger énormément. Et tout cela faisait qu'il était là, un soir de cours, errant dans les couloirs vides de monde pour éviter l'ambiance surchauffée d'une salle commune encombrée de personnes inutiles. Pour éviter d'avoir à remonter dans son dortoir et écouter impuissant aux lentes vibrations des basses dans son corps lui envoyant des frissons du besoin de danser sans pouvoir le combler, d'éviter de se ridiculiser une fois encore en provoquant une rixe, en finissant à l'infirmerie sous le regard empli de pitié d'une infirmière incompétente. Tout simplement pour éviter les gens.
Cela n'empéchait pas qu'il avait apporté sa bouteille avec lui; le fait qu'il ne tienne pas l'alcool ne le génait plus. Après tout, il était seul, personne n'allait le trouver, il se prendrait une bonne cuite, puis une retenue lorsque quelqu'un le retrouverait raide défoncé sur le sol d'un couloir, et il verrait un peu de culpabilité dans les yeux de sa soeur qui étaient ses derniers temps tournés vers Elle à nouveau et vers cet univers de soirées auquel il n'avait pas accès.

Adossé contre un mur, dans un couloir inusité où les larges fenètres montraient un clair de lune qui aurait pu le rendre poête s'il n'avait pas été alcolisé, il reprenait une énieme gorgée de sa liqueur. Le gout avait depuis longtemps cessé d'avoir une importance, tout comme l'odorat ou la peur du noir. Il ne lui restait au jeune homme qu'un sens flou de la réalité, la sensation du mur dans son dos et du sol sous ses chaussures. Une agréable torpeur avait envahi ses muscles et sa tête était rejetée en arrière, toute idée de coiffure ou de tenue oubliée. Il était seul avec ses inhibitions tombant une à une pour réveler l'enfant caché sous le masque du sang-pur.
Mais peut-être pas si seul que ça.

Des bruits de pas légers vinrent méler leur chant à celui de la vie du chateau, la mélodie des craquements de torches, chuchotis de tableaux et grondement sourd des escaliers ne prenant jamais de repos, des bruits de pas dans sa direction qui au départ n'eurent aucun effet sur lui. L'adolescent était déja loin et ne faisait plus guère de différence entre le niveau sonore des instants. C'était à peine s'il savait quel jour on était. Pathétique d'être vu dans cet état, et c'est lorsqu'une voix connue l'arracha brutalement à son monde d'apitoiement qu'un brusque frisson d'angoisse et d'excitation mélée le dégrisa en partie.
Mais en partie seulement.

Ses yeux se plissèrent pour faire le point sur cette silhouette, qu'il pouvait reconnaitre entre milles. Jae. Gryffondor, cas social désespéré qui passait plus de temps à se coiffer chaque matin qu'à ne réviser pour ses examens. Le cas typique de personne que Mika ne parvenait pas à supporter, prenant ce qui venait avec un sourire et pensant que le lendemain serait tout aussi gratifiant. Les gens heureux étaient mauvais pour sa part du business, diront nous. S'arrachant difficilement à l'étreinte du mur de pierre, il tituba un peu avant de se stabiliser, ne prenant pas la peine de cacher la bouteille dans son dos. L'avis de ce pauvre mec ne lui faisait ni chaud ni froid... Ou presque. Il y avait toujours cette détestable petite arrière pensée et des yeux qui dérivaient sans le vouloir sur le corps de l'asiatique. Les hormones d'un garçon de 14 ans étaient mises à rude épreuve, et avoir Izar comme compagnon de chambrée lui avait fait comprendre une chose; il avait un faible pour les asiatiques. Esthétiquement parlant, bien entendu, le reste n'était même pas concevable.

Et c'était en le dévorant du regard avec des yeux voilés par la boisson qu'il répondit à son compagnon de nuit, un sourire faux sur les lèvres.
"Mais je t'attendais, mon petit! Faire la fête seul, c'est nul!"

On est d'accord, il n'était pas dans son état normal. Sinon il n'aurait jamais dit cette phrase, sur ce ton enjoué et enfantin, avant de faire la moue et de cacher sa frimousse sous une frange noire. Pourquoi disait-il de la m*rde, personne ne le savait vraiment. Mais s'il y avait une chose à savoir sur les Bielova, c'était que l'imprévisibilité était dans leur nature...

[Age RPG :]

La vie est trop belle quand on est un cookie, douda, douda~ La vie est trop jolie! Non, Mikhaïl ne s'était pas lancé dans la production des bisounours version sorcière, il était tout simplement. Complètement. Pété.
Le retour de sa soeur à Poudlard, avouons le, l'avait complètement déprimé. Lui qui avait aspiré à une vie heureuse et longue avec sa jumelle sans qu'une autre femme portant le même sang que lui ne respire son air, voilà que la pompeuse n°1 refaisait son apparition pour gratifier le monde de son inutile présence. Et bien entendu, elle était acclamée en héros de tout les temps, on lui déroulait le tapis rouge, on vénérait le sol qu'elle foulait de ses pieds. Bullshit. Personne ne prenait le temps de voir derrière son air de faux-cul et sa vélane attitude, personne ne pensait à, justement, penser par eux même et à comprendre qu'elle n'était qu'une poupée dans le grand programme d'un seigneur sombre. Que ce n'était qu'un jouet manipulé par Svetlana dans sa soif de pouvoir, un jouet assoiffé également mais qui n'aurait jamais vraiment la reconnaissance qu'il espérait parce qu'il n'était rien.
Oui, Mika n'aimait guère sa soeur ainée, mais pouvait-on lui en vouloir? Même à l'époque où la vie était simple, où les rires régnaient en maitre dans la maison des Bielova, ils ne pouvaient se voir sans recréer le schéma des vampires et loups-garous. Ils se bouffaient, grognaient en la présence de l'autre, cherchaient par tous les moyens à se taper et à attirer l'attention exclusive de leur mère et son affection à eux. Les évenements n'avaient fait qu'accentuer une déja bien piêtre relation familiale, et désormais, le russe ne pouvait plus vivre avec elle. Avec une pimbèche qui se pensait au dessus des rêgles, qui croyait pouvoir revenir à Poudlard, faire ce qu'elle voulait sans être inquiétée, sans se soucier un seul instant de son rang, de l'image qu'elle renvoyait des siens. Honteuse.

Et de l'avoir abandonner aussi, abandonner à son père et fuit auprès d'une ainée qui détestait Mika simplement parce qu'il ressemblait à son père. Hair sur les gènes, comme c'était moche de sa part, à la ministre de la magie, hein? Cela ne semblait pourtant pas la déranger énormément. Et tout cela faisait qu'il était là, un soir de cours, errant dans les couloirs vides de monde pour éviter l'ambiance surchauffée d'une salle commune encombrée de personnes inutiles. Pour éviter d'avoir à remonter dans son dortoir et écouter impuissant aux lentes vibrations des basses dans son corps lui envoyant des frissons du besoin de danser sans pouvoir le combler, d'éviter de se ridiculiser une fois encore en provoquant une rixe, en finissant à l'infirmerie sous le regard empli de pitié d'une infirmière incompétente. Tout simplement pour éviter les gens.
Cela n'empéchait pas qu'il avait apporté sa bouteille avec lui; le fait qu'il ne tienne pas l'alcool ne le génait plus. Après tout, il était seul, personne n'allait le trouver, il se prendrait une bonne cuite, puis une retenue lorsque quelqu'un le retrouverait raide défoncé sur le sol d'un couloir, et il verrait un peu de culpabilité dans les yeux de sa soeur qui étaient ses derniers temps tournés vers Elle à nouveau et vers cet univers de soirées auquel il n'avait pas accès.

Adossé contre un mur, dans un couloir inusité où les larges fenètres montraient un clair de lune qui aurait pu le rendre poête s'il n'avait pas été alcolisé, il reprenait une énieme gorgée de sa liqueur. Le gout avait depuis longtemps cessé d'avoir une importance, tout comme l'odorat ou la peur du noir. Il ne lui restait au jeune homme qu'un sens flou de la réalité, la sensation du mur dans son dos et du sol sous ses chaussures. Une agréable torpeur avait envahi ses muscles et sa tête était rejetée en arrière, toute idée de coiffure ou de tenue oubliée. Il était seul avec ses inhibitions tombant une à une pour réveler l'enfant caché sous le masque du sang-pur.
Mais peut-être pas si seul que ça.

Des bruits de pas légers vinrent méler leur chant à celui de la vie du chateau, la mélodie des craquements de torches, chuchotis de tableaux et grondement sourd des escaliers ne prenant jamais de repos, des bruits de pas dans sa direction qui au départ n'eurent aucun effet sur lui. L'adolescent était déja loin et ne faisait plus guère de différence entre le niveau sonore des instants. C'était à peine s'il savait quel jour on était. Pathétique d'être vu dans cet état, et c'est lorsqu'une voix connue l'arracha brutalement à son monde d'apitoiement qu'un brusque frisson d'angoisse et d'excitation mélée le dégrisa en partie.
Mais en partie seulement.

Ses yeux se plissèrent pour faire le point sur cette silhouette, qu'il pouvait reconnaitre entre milles. Jae. Gryffondor, cas social désespéré qui passait plus de temps à se coiffer chaque matin qu'à ne réviser pour ses examens. Le cas typique de personne que Mika ne parvenait pas à supporter, prenant ce qui venait avec un sourire et pensant que le lendemain serait tout aussi gratifiant. Les gens heureux étaient mauvais pour sa part du business, diront nous. S'arrachant difficilement à l'étreinte du mur de pierre, il tituba un peu avant de se stabiliser, ne prenant pas la peine de cacher la bouteille dans son dos. L'avis de ce pauvre mec ne lui faisait ni chaud ni froid... Ou presque. Il y avait toujours cette détestable petite arrière pensée et des yeux qui dérivaient sans le vouloir sur le corps de l'asiatique. Les hormones d'un garçon de 14 ans étaient mises à rude épreuve, et avoir Izar comme compagnon de chambrée lui avait fait comprendre une chose; il avait un faible pour les asiatiques. Esthétiquement parlant, bien entendu, le reste n'était même pas concevable.

Et c'était en le dévorant du regard avec des yeux voilés par la boisson qu'il répondit à son compagnon de nuit, un sourire faux sur les lèvres.
"Mais je t'attendais, mon petit! Faire la fête seul, c'est nul!"

On est d'accord, il n'était pas dans son état normal. Sinon il n'aurait jamais dit cette phrase, sur ce ton enjoué et enfantin, avant de faire la moue et de cacher sa frimousse sous une frange noire. Pourquoi disait-il de la m*rde, personne ne le savait vraiment. Mais s'il y avait une chose à savoir sur les Bielova, c'était que l'imprévisibilité était dans leur nature...

[Sang :]

La vie est trop belle quand on est un cookie, douda, douda~ La vie est trop jolie! Non, Mikhaïl ne s'était pas lancé dans la production des bisounours version sorcière, il était tout simplement. Complètement. Pété.
Le retour de sa soeur à Poudlard, avouons le, l'avait complètement déprimé. Lui qui avait aspiré à une vie heureuse et longue avec sa jumelle sans qu'une autre femme portant le même sang que lui ne respire son air, voilà que la pompeuse n°1 refaisait son apparition pour gratifier le monde de son inutile présence. Et bien entendu, elle était acclamée en héros de tout les temps, on lui déroulait le tapis rouge, on vénérait le sol qu'elle foulait de ses pieds. Bullshit. Personne ne prenait le temps de voir derrière son air de faux-cul et sa vélane attitude, personne ne pensait à, justement, penser par eux même et à comprendre qu'elle n'était qu'une poupée dans le grand programme d'un seigneur sombre. Que ce n'était qu'un jouet manipulé par Svetlana dans sa soif de pouvoir, un jouet assoiffé également mais qui n'aurait jamais vraiment la reconnaissance qu'il espérait parce qu'il n'était rien.
Oui, Mika n'aimait guère sa soeur ainée, mais pouvait-on lui en vouloir? Même à l'époque où la vie était simple, où les rires régnaient en maitre dans la maison des Bielova, ils ne pouvaient se voir sans recréer le schéma des vampires et loups-garous. Ils se bouffaient, grognaient en la présence de l'autre, cherchaient par tous les moyens à se taper et à attirer l'attention exclusive de leur mère et son affection à eux. Les évenements n'avaient fait qu'accentuer une déja bien piêtre relation familiale, et désormais, le russe ne pouvait plus vivre avec elle. Avec une pimbèche qui se pensait au dessus des rêgles, qui croyait pouvoir revenir à Poudlard, faire ce qu'elle voulait sans être inquiétée, sans se soucier un seul instant de son rang, de l'image qu'elle renvoyait des siens. Honteuse.

Et de l'avoir abandonner aussi, abandonner à son père et fuit auprès d'une ainée qui détestait Mika simplement parce qu'il ressemblait à son père. Hair sur les gènes, comme c'était moche de sa part, à la ministre de la magie, hein? Cela ne semblait pourtant pas la déranger énormément. Et tout cela faisait qu'il était là, un soir de cours, errant dans les couloirs vides de monde pour éviter l'ambiance surchauffée d'une salle commune encombrée de personnes inutiles. Pour éviter d'avoir à remonter dans son dortoir et écouter impuissant aux lentes vibrations des basses dans son corps lui envoyant des frissons du besoin de danser sans pouvoir le combler, d'éviter de se ridiculiser une fois encore en provoquant une rixe, en finissant à l'infirmerie sous le regard empli de pitié d'une infirmière incompétente. Tout simplement pour éviter les gens.
Cela n'empéchait pas qu'il avait apporté sa bouteille avec lui; le fait qu'il ne tienne pas l'alcool ne le génait plus. Après tout, il était seul, personne n'allait le trouver, il se prendrait une bonne cuite, puis une retenue lorsque quelqu'un le retrouverait raide défoncé sur le sol d'un couloir, et il verrait un peu de culpabilité dans les yeux de sa soeur qui étaient ses derniers temps tournés vers Elle à nouveau et vers cet univers de soirées auquel il n'avait pas accès.

Adossé contre un mur, dans un couloir inusité où les larges fenètres montraient un clair de lune qui aurait pu le rendre poête s'il n'avait pas été alcolisé, il reprenait une énieme gorgée de sa liqueur. Le gout avait depuis longtemps cessé d'avoir une importance, tout comme l'odorat ou la peur du noir. Il ne lui restait au jeune homme qu'un sens flou de la réalité, la sensation du mur dans son dos et du sol sous ses chaussures. Une agréable torpeur avait envahi ses muscles et sa tête était rejetée en arrière, toute idée de coiffure ou de tenue oubliée. Il était seul avec ses inhibitions tombant une à une pour réveler l'enfant caché sous le masque du sang-pur.
Mais peut-être pas si seul que ça.

Des bruits de pas légers vinrent méler leur chant à celui de la vie du chateau, la mélodie des craquements de torches, chuchotis de tableaux et grondement sourd des escaliers ne prenant jamais de repos, des bruits de pas dans sa direction qui au départ n'eurent aucun effet sur lui. L'adolescent était déja loin et ne faisait plus guère de différence entre le niveau sonore des instants. C'était à peine s'il savait quel jour on était. Pathétique d'être vu dans cet état, et c'est lorsqu'une voix connue l'arracha brutalement à son monde d'apitoiement qu'un brusque frisson d'angoisse et d'excitation mélée le dégrisa en partie.
Mais en partie seulement.

Ses yeux se plissèrent pour faire le point sur cette silhouette, qu'il pouvait reconnaitre entre milles. Jae. Gryffondor, cas social désespéré qui passait plus de temps à se coiffer chaque matin qu'à ne réviser pour ses examens. Le cas typique de personne que Mika ne parvenait pas à supporter, prenant ce qui venait avec un sourire et pensant que le lendemain serait tout aussi gratifiant. Les gens heureux étaient mauvais pour sa part du business, diront nous. S'arrachant difficilement à l'étreinte du mur de pierre, il tituba un peu avant de se stabiliser, ne prenant pas la peine de cacher la bouteille dans son dos. L'avis de ce pauvre mec ne lui faisait ni chaud ni froid... Ou presque. Il y avait toujours cette détestable petite arrière pensée et des yeux qui dérivaient sans le vouloir sur le corps de l'asiatique. Les hormones d'un garçon de 14 ans étaient mises à rude épreuve, et avoir Izar comme compagnon de chambrée lui avait fait comprendre une chose; il avait un faible pour les asiatiques. Esthétiquement parlant, bien entendu, le reste n'était même pas concevable.

Et c'était en le dévorant du regard avec des yeux voilés par la boisson qu'il répondit à son compagnon de nuit, un sourire faux sur les lèvres.
"Mais je t'attendais, mon petit! Faire la fête seul, c'est nul!"

On est d'accord, il n'était pas dans son état normal. Sinon il n'aurait jamais dit cette phrase, sur ce ton enjoué et enfantin, avant de faire la moue et de cacher sa frimousse sous une frange noire. Pourquoi disait-il de la m*rde, personne ne le savait vraiment. Mais s'il y avait une chose à savoir sur les Bielova, c'était que l'imprévisibilité était dans leur nature...

[Camp :]

La vie est trop belle quand on est un cookie, douda, douda~ La vie est trop jolie! Non, Mikhaïl ne s'était pas lancé dans la production des bisounours version sorcière, il était tout simplement. Complètement. Pété.
Le retour de sa soeur à Poudlard, avouons le, l'avait complètement déprimé. Lui qui avait aspiré à une vie heureuse et longue avec sa jumelle sans qu'une autre femme portant le même sang que lui ne respire son air, voilà que la pompeuse n°1 refaisait son apparition pour gratifier le monde de son inutile présence. Et bien entendu, elle était acclamée en héros de tout les temps, on lui déroulait le tapis rouge, on vénérait le sol qu'elle foulait de ses pieds. Bullshit. Personne ne prenait le temps de voir derrière son air de faux-cul et sa vélane attitude, personne ne pensait à, justement, penser par eux même et à comprendre qu'elle n'était qu'une poupée dans le grand programme d'un seigneur sombre. Que ce n'était qu'un jouet manipulé par Svetlana dans sa soif de pouvoir, un jouet assoiffé également mais qui n'aurait jamais vraiment la reconnaissance qu'il espérait parce qu'il n'était rien.
Oui, Mika n'aimait guère sa soeur ainée, mais pouvait-on lui en vouloir? Même à l'époque où la vie était simple, où les rires régnaient en maitre dans la maison des Bielova, ils ne pouvaient se voir sans recréer le schéma des vampires et loups-garous. Ils se bouffaient, grognaient en la présence de l'autre, cherchaient par tous les moyens à se taper et à attirer l'attention exclusive de leur mère et son affection à eux. Les évenements n'avaient fait qu'accentuer une déja bien piêtre relation familiale, et désormais, le russe ne pouvait plus vivre avec elle. Avec une pimbèche qui se pensait au dessus des rêgles, qui croyait pouvoir revenir à Poudlard, faire ce qu'elle voulait sans être inquiétée, sans se soucier un seul instant de son rang, de l'image qu'elle renvoyait des siens. Honteuse.

Et de l'avoir abandonner aussi, abandonner à son père et fuit auprès d'une ainée qui détestait Mika simplement parce qu'il ressemblait à son père. Hair sur les gènes, comme c'était moche de sa part, à la ministre de la magie, hein? Cela ne semblait pourtant pas la déranger énormément. Et tout cela faisait qu'il était là, un soir de cours, errant dans les couloirs vides de monde pour éviter l'ambiance surchauffée d'une salle commune encombrée de personnes inutiles. Pour éviter d'avoir à remonter dans son dortoir et écouter impuissant aux lentes vibrations des basses dans son corps lui envoyant des frissons du besoin de danser sans pouvoir le combler, d'éviter de se ridiculiser une fois encore en provoquant une rixe, en finissant à l'infirmerie sous le regard empli de pitié d'une infirmière incompétente. Tout simplement pour éviter les gens.
Cela n'empéchait pas qu'il avait apporté sa bouteille avec lui; le fait qu'il ne tienne pas l'alcool ne le génait plus. Après tout, il était seul, personne n'allait le trouver, il se prendrait une bonne cuite, puis une retenue lorsque quelqu'un le retrouverait raide défoncé sur le sol d'un couloir, et il verrait un peu de culpabilité dans les yeux de sa soeur qui étaient ses derniers temps tournés vers Elle à nouveau et vers cet univers de soirées auquel il n'avait pas accès.

Adossé contre un mur, dans un couloir inusité où les larges fenètres montraient un clair de lune qui aurait pu le rendre poête s'il n'avait pas été alcolisé, il reprenait une énieme gorgée de sa liqueur. Le gout avait depuis longtemps cessé d'avoir une importance, tout comme l'odorat ou la peur du noir. Il ne lui restait au jeune homme qu'un sens flou de la réalité, la sensation du mur dans son dos et du sol sous ses chaussures. Une agréable torpeur avait envahi ses muscles et sa tête était rejetée en arrière, toute idée de coiffure ou de tenue oubliée. Il était seul avec ses inhibitions tombant une à une pour réveler l'enfant caché sous le masque du sang-pur.
Mais peut-être pas si seul que ça.

Des bruits de pas légers vinrent méler leur chant à celui de la vie du chateau, la mélodie des craquements de torches, chuchotis de tableaux et grondement sourd des escaliers ne prenant jamais de repos, des bruits de pas dans sa direction qui au départ n'eurent aucun effet sur lui. L'adolescent était déja loin et ne faisait plus guère de différence entre le niveau sonore des instants. C'était à peine s'il savait quel jour on était. Pathétique d'être vu dans cet état, et c'est lorsqu'une voix connue l'arracha brutalement à son monde d'apitoiement qu'un brusque frisson d'angoisse et d'excitation mélée le dégrisa en partie.
Mais en partie seulement.

Ses yeux se plissèrent pour faire le point sur cette silhouette, qu'il pouvait reconnaitre entre milles. Jae. Gryffondor, cas social désespéré qui passait plus de temps à se coiffer chaque matin qu'à ne réviser pour ses examens. Le cas typique de personne que Mika ne parvenait pas à supporter, prenant ce qui venait avec un sourire et pensant que le lendemain serait tout aussi gratifiant. Les gens heureux étaient mauvais pour sa part du business, diront nous. S'arrachant difficilement à l'étreinte du mur de pierre, il tituba un peu avant de se stabiliser, ne prenant pas la peine de cacher la bouteille dans son dos. L'avis de ce pauvre mec ne lui faisait ni chaud ni froid... Ou presque. Il y avait toujours cette détestable petite arrière pensée et des yeux qui dérivaient sans le vouloir sur le corps de l'asiatique. Les hormones d'un garçon de 14 ans étaient mises à rude épreuve, et avoir Izar comme compagnon de chambrée lui avait fait comprendre une chose; il avait un faible pour les asiatiques. Esthétiquement parlant, bien entendu, le reste n'était même pas concevable.

Et c'était en le dévorant du regard avec des yeux voilés par la boisson qu'il répondit à son compagnon de nuit, un sourire faux sur les lèvres.
"Mais je t'attendais, mon petit! Faire la fête seul, c'est nul!"

On est d'accord, il n'était pas dans son état normal. Sinon il n'aurait jamais dit cette phrase, sur ce ton enjoué et enfantin, avant de faire la moue et de cacher sa frimousse sous une frange noire. Pourquoi disait-il de la m*rde, personne ne le savait vraiment. Mais s'il y avait une chose à savoir sur les Bielova, c'était que l'imprévisibilité était dans leur nature...

[Truc en plus :]

La vie est trop belle quand on est un cookie, douda, douda~ La vie est trop jolie! Non, Mikhaïl ne s'était pas lancé dans la production des bisounours version sorcière, il était tout simplement. Complètement. Pété.
Le retour de sa soeur à Poudlard, avouons le, l'avait complètement déprimé. Lui qui avait aspiré à une vie heureuse et longue avec sa jumelle sans qu'une autre femme portant le même sang que lui ne respire son air, voilà que la pompeuse n°1 refaisait son apparition pour gratifier le monde de son inutile présence. Et bien entendu, elle était acclamée en héros de tout les temps, on lui déroulait le tapis rouge, on vénérait le sol qu'elle foulait de ses pieds. Bullshit. Personne ne prenait le temps de voir derrière son air de faux-cul et sa vélane attitude, personne ne pensait à, justement, penser par eux même et à comprendre qu'elle n'était qu'une poupée dans le grand programme d'un seigneur sombre. Que ce n'était qu'un jouet manipulé par Svetlana dans sa soif de pouvoir, un jouet assoiffé également mais qui n'aurait jamais vraiment la reconnaissance qu'il espérait parce qu'il n'était rien.
Oui, Mika n'aimait guère sa soeur ainée, mais pouvait-on lui en vouloir? Même à l'époque où la vie était simple, où les rires régnaient en maitre dans la maison des Bielova, ils ne pouvaient se voir sans recréer le schéma des vampires et loups-garous. Ils se bouffaient, grognaient en la présence de l'autre, cherchaient par tous les moyens à se taper et à attirer l'attention exclusive de leur mère et son affection à eux. Les évenements n'avaient fait qu'accentuer une déja bien piêtre relation familiale, et désormais, le russe ne pouvait plus vivre avec elle. Avec une pimbèche qui se pensait au dessus des rêgles, qui croyait pouvoir revenir à Poudlard, faire ce qu'elle voulait sans être inquiétée, sans se soucier un seul instant de son rang, de l'image qu'elle renvoyait des siens. Honteuse.

Et de l'avoir abandonner aussi, abandonner à son père et fuit auprès d'une ainée qui détestait Mika simplement parce qu'il ressemblait à son père. Hair sur les gènes, comme c'était moche de sa part, à la ministre de la magie, hein? Cela ne semblait pourtant pas la déranger énormément. Et tout cela faisait qu'il était là, un soir de cours, errant dans les couloirs vides de monde pour éviter l'ambiance surchauffée d'une salle commune encombrée de personnes inutiles. Pour éviter d'avoir à remonter dans son dortoir et écouter impuissant aux lentes vibrations des basses dans son corps lui envoyant des frissons du besoin de danser sans pouvoir le combler, d'éviter de se ridiculiser une fois encore en provoquant une rixe, en finissant à l'infirmerie sous le regard empli de pitié d'une infirmière incompétente. Tout simplement pour éviter les gens.
Cela n'empéchait pas qu'il avait apporté sa bouteille avec lui; le fait qu'il ne tienne pas l'alcool ne le génait plus. Après tout, il était seul, personne n'allait le trouver, il se prendrait une bonne cuite, puis une retenue lorsque quelqu'un le retrouverait raide défoncé sur le sol d'un couloir, et il verrait un peu de culpabilité dans les yeux de sa soeur qui étaient ses derniers temps tournés vers Elle à nouveau et vers cet univers de soirées auquel il n'avait pas accès.

Adossé contre un mur, dans un couloir inusité où les larges fenètres montraient un clair de lune qui aurait pu le rendre poête s'il n'avait pas été alcolisé, il reprenait une énieme gorgée de sa liqueur. Le gout avait depuis longtemps cessé d'avoir une importance, tout comme l'odorat ou la peur du noir. Il ne lui restait au jeune homme qu'un sens flou de la réalité, la sensation du mur dans son dos et du sol sous ses chaussures. Une agréable torpeur avait envahi ses muscles et sa tête était rejetée en arrière, toute idée de coiffure ou de tenue oubliée. Il était seul avec ses inhibitions tombant une à une pour réveler l'enfant caché sous le masque du sang-pur.
Mais peut-être pas si seul que ça.

Des bruits de pas légers vinrent méler leur chant à celui de la vie du chateau, la mélodie des craquements de torches, chuchotis de tableaux et grondement sourd des escaliers ne prenant jamais de repos, des bruits de pas dans sa direction qui au départ n'eurent aucun effet sur lui. L'adolescent était déja loin et ne faisait plus guère de différence entre le niveau sonore des instants. C'était à peine s'il savait quel jour on était. Pathétique d'être vu dans cet état, et c'est lorsqu'une voix connue l'arracha brutalement à son monde d'apitoiement qu'un brusque frisson d'angoisse et d'excitation mélée le dégrisa en partie.
Mais en partie seulement.

Ses yeux se plissèrent pour faire le point sur cette silhouette, qu'il pouvait reconnaitre entre milles. Jae. Gryffondor, cas social désespéré qui passait plus de temps à se coiffer chaque matin qu'à ne réviser pour ses examens. Le cas typique de personne que Mika ne parvenait pas à supporter, prenant ce qui venait avec un sourire et pensant que le lendemain serait tout aussi gratifiant. Les gens heureux étaient mauvais pour sa part du business, diront nous. S'arrachant difficilement à l'étreinte du mur de pierre, il tituba un peu avant de se stabiliser, ne prenant pas la peine de cacher la bouteille dans son dos. L'avis de ce pauvre mec ne lui faisait ni chaud ni froid... Ou presque. Il y avait toujours cette détestable petite arrière pensée et des yeux qui dérivaient sans le vouloir sur le corps de l'asiatique. Les hormones d'un garçon de 14 ans étaient mises à rude épreuve, et avoir Izar comme compagnon de chambrée lui avait fait comprendre une chose; il avait un faible pour les asiatiques. Esthétiquement parlant, bien entendu, le reste n'était même pas concevable.

Et c'était en le dévorant du regard avec des yeux voilés par la boisson qu'il répondit à son compagnon de nuit, un sourire faux sur les lèvres.
"Mais je t'attendais, mon petit! Faire la fête seul, c'est nul!"

On est d'accord, il n'était pas dans son état normal. Sinon il n'aurait jamais dit cette phrase, sur ce ton enjoué et enfantin, avant de faire la moue et de cacher sa frimousse sous une frange noire. Pourquoi disait-il de la m*rde, personne ne le savait vraiment. Mais s'il y avait une chose à savoir sur les Bielova, c'était que l'imprévisibilité était dans leur nature...

[Doubles-Comptes :]

La vie est trop belle quand on est un cookie, douda, douda~ La vie est trop jolie! Non, Mikhaïl ne s'était pas lancé dans la production des bisounours version sorcière, il était tout simplement. Complètement. Pété.
Le retour de sa soeur à Poudlard, avouons le, l'avait complètement déprimé. Lui qui avait aspiré à une vie heureuse et longue avec sa jumelle sans qu'une autre femme portant le même sang que lui ne respire son air, voilà que la pompeuse n°1 refaisait son apparition pour gratifier le monde de son inutile présence. Et bien entendu, elle était acclamée en héros de tout les temps, on lui déroulait le tapis rouge, on vénérait le sol qu'elle foulait de ses pieds. Bullshit. Personne ne prenait le temps de voir derrière son air de faux-cul et sa vélane attitude, personne ne pensait à, justement, penser par eux même et à comprendre qu'elle n'était qu'une poupée dans le grand programme d'un seigneur sombre. Que ce n'était qu'un jouet manipulé par Svetlana dans sa soif de pouvoir, un jouet assoiffé également mais qui n'aurait jamais vraiment la reconnaissance qu'il espérait parce qu'il n'était rien.
Oui, Mika n'aimait guère sa soeur ainée, mais pouvait-on lui en vouloir? Même à l'époque où la vie était simple, où les rires régnaient en maitre dans la maison des Bielova, ils ne pouvaient se voir sans recréer le schéma des vampires et loups-garous. Ils se bouffaient, grognaient en la présence de l'autre, cherchaient par tous les moyens à se taper et à attirer l'attention exclusive de leur mère et son affection à eux. Les évenements n'avaient fait qu'accentuer une déja bien piêtre relation familiale, et désormais, le russe ne pouvait plus vivre avec elle. Avec une pimbèche qui se pensait au dessus des rêgles, qui croyait pouvoir revenir à Poudlard, faire ce qu'elle voulait sans être inquiétée, sans se soucier un seul instant de son rang, de l'image qu'elle renvoyait des siens. Honteuse.

Et de l'avoir abandonner aussi, abandonner à son père et fuit auprès d'une ainée qui détestait Mika simplement parce qu'il ressemblait à son père. Hair sur les gènes, comme c'était moche de sa part, à la ministre de la magie, hein? Cela ne semblait pourtant pas la déranger énormément. Et tout cela faisait qu'il était là, un soir de cours, errant dans les couloirs vides de monde pour éviter l'ambiance surchauffée d'une salle commune encombrée de personnes inutiles. Pour éviter d'avoir à remonter dans son dortoir et écouter impuissant aux lentes vibrations des basses dans son corps lui envoyant des frissons du besoin de danser sans pouvoir le combler, d'éviter de se ridiculiser une fois encore en provoquant une rixe, en finissant à l'infirmerie sous le regard empli de pitié d'une infirmière incompétente. Tout simplement pour éviter les gens.
Cela n'empéchait pas qu'il avait apporté sa bouteille avec lui; le fait qu'il ne tienne pas l'alcool ne le génait plus. Après tout, il était seul, personne n'allait le trouver, il se prendrait une bonne cuite, puis une retenue lorsque quelqu'un le retrouverait raide défoncé sur le sol d'un couloir, et il verrait un peu de culpabilité dans les yeux de sa soeur qui étaient ses derniers temps tournés vers Elle à nouveau et vers cet univers de soirées auquel il n'avait pas accès.

Adossé contre un mur, dans un couloir inusité où les larges fenètres montraient un clair de lune qui aurait pu le rendre poête s'il n'avait pas été alcolisé, il reprenait une énieme gorgée de sa liqueur. Le gout avait depuis longtemps cessé d'avoir une importance, tout comme l'odorat ou la peur du noir. Il ne lui restait au jeune homme qu'un sens flou de la réalité, la sensation du mur dans son dos et du sol sous ses chaussures. Une agréable torpeur avait envahi ses muscles et sa tête était rejetée en arrière, toute idée de coiffure ou de tenue oubliée. Il était seul avec ses inhibitions tombant une à une pour réveler l'enfant caché sous le masque du sang-pur.
Mais peut-être pas si seul que ça.

Des bruits de pas légers vinrent méler leur chant à celui de la vie du chateau, la mélodie des craquements de torches, chuchotis de tableaux et grondement sourd des escaliers ne prenant jamais de repos, des bruits de pas dans sa direction qui au départ n'eurent aucun effet sur lui. L'adolescent était déja loin et ne faisait plus guère de différence entre le niveau sonore des instants. C'était à peine s'il savait quel jour on était. Pathétique d'être vu dans cet état, et c'est lorsqu'une voix connue l'arracha brutalement à son monde d'apitoiement qu'un brusque frisson d'angoisse et d'excitation mélée le dégrisa en partie.
Mais en partie seulement.

Ses yeux se plissèrent pour faire le point sur cette silhouette, qu'il pouvait reconnaitre entre milles. Jae. Gryffondor, cas social désespéré qui passait plus de temps à se coiffer chaque matin qu'à ne réviser pour ses examens. Le cas typique de personne que Mika ne parvenait pas à supporter, prenant ce qui venait avec un sourire et pensant que le lendemain serait tout aussi gratifiant. Les gens heureux étaient mauvais pour sa part du business, diront nous. S'arrachant difficilement à l'étreinte du mur de pierre, il tituba un peu avant de se stabiliser, ne prenant pas la peine de cacher la bouteille dans son dos. L'avis de ce pauvre mec ne lui faisait ni chaud ni froid... Ou presque. Il y avait toujours cette détestable petite arrière pensée et des yeux qui dérivaient sans le vouloir sur le corps de l'asiatique. Les hormones d'un garçon de 14 ans étaient mises à rude épreuve, et avoir Izar comme compagnon de chambrée lui avait fait comprendre une chose; il avait un faible pour les asiatiques. Esthétiquement parlant, bien entendu, le reste n'était même pas concevable.

Et c'était en le dévorant du regard avec des yeux voilés par la boisson qu'il répondit à son compagnon de nuit, un sourire faux sur les lèvres.
"Mais je t'attendais, mon petit! Faire la fête seul, c'est nul!"

On est d'accord, il n'était pas dans son état normal. Sinon il n'aurait jamais dit cette phrase, sur ce ton enjoué et enfantin, avant de faire la moue et de cacher sa frimousse sous une frange noire. Pourquoi disait-il de la m*rde, personne ne le savait vraiment. Mais s'il y avait une chose à savoir sur les Bielova, c'était que l'imprévisibilité était dans leur nature...

Il était pitoyable. Là, à faire le dur, à faire le grand, concentré pour ne pas tituber et s'écraser au sol, pour ne pas faire de choses qu'il regretterait, comme balancer la bouteille sur Jae pour détruire ce visage qu'il ne pouvait voir sans ressentir quelque chose. L'alcool avait le contrôle, une nouvelle fois, de son corps, y faisant régner la loi des pulsions et du « on verra les conséquences plus tard ». Il ne lui fallait pas grand chose, au russe, pour se laisser aller ainsi, et son trophée de liqueur n'était pas bien entamé. Une nouvelle raison de se lamenter sur son sort, le fait d'être complètement soul avec presque rien.
Les paroles qui avaient passés ses lêvres lui arrachèrent un petit gloussement. Oh, Mika, faites que tu ne te souviennes de rien au matin, sans quoi tu t'en voudras énormément d'avoir fait ça. Glousser comme une fille impotente et ignorante, comme une mijaurée qui se pâme devant l'homme de sa vie. Secoue-toi, ce n'est que Jae en façe.
C'est justement ça, le souçi. C'est Jae en face, le mec qui le fait chier et dont la simple présence lui est insupportable. Il n'a pas l'habitude de devoir controler ses regards, ses gestes, il n'a pas l'habitude d'avoir besoin d'y penser pour y arriver. Il n'était que contrôle mais Jae a brisé ça, avec son sourire de beau gosse et ses rires espiègles. Il aimerait les lui faire avaler, parfois, lui dire de se taire et se plaquer les mains contre les oreilles pour ne pas entendre de joie dans cette voix. Voir le Gryffondor heureux, c'est simple, ça lui casse sa journée. Pourquoi? Il ne sait pas, il ne veut pas savoir, alors il lui pourrit la vie pour qu'il pense à autre chose, et récolte l'amer satisfaction d'avoir pourri la sienne, de journée, à son tour.

Pendant ce temps, alors que les yeux du brun s'égaraient, perdu dans des pensées sombres et alcoolisés, Jae ne perd pas son temps. Comment se déplace-t-il aussi vite? Sans que Mika ne l'entende, ne le sente, ne le respire, le voilà si près qu'il lui faut lever les yeux et pencher la tête en arrière pour croiser son regard exasperé. Sa respiration se bloque un instant de surprise, avant qu'un sourire chaffouin ne s'esquisse sur son visage. Il l'ennuie, il le fait chier. En voilà une bonne chose, il n'est plus tout seul à être mécontent de la situation. Cependant, le gryffondor a le don de le surprendre, encore et toujours; c'est vraiment sa main qui le pousse doucement en arrière? Son premier réflexe est de tenter de se dégager et de fuir, mais le geste fugitif est trop bref pour que l'ordre de bouger n'arrive jusqu'à son cerveau avant que cela ne soit fini, le laissant simplement frissonner un long moment pour évacuer la peur qui la saisit à la gorge lors du contact. Heureusement, il n'a pas le temps de ressentir grand chose, que déjà l'autre reparle. Petit, c'est ça? Il peut parler, lui, avec sa gueule d'asiatique.

Mikhaïl sait qu'il ne doit pas répondre, pas renchérir, mais c'est plus fort que lui, il a besoin d'avoir le dernier mot, il a besoin de voir une nouvelle fois ce sourire insolent s'effacer, alors il tend des perches sans même s'en rendre compte, susurrant à Jae des mots qu'il n'aurait une fois de plus pas oser prononcer de cette façon en temps normal. Allez, zou, c'est décidé, cure de désintox après ce soir!
« T'as besoin d'un mec fort pour te dominer et te faire crier, c'est ça? Tu préfères jouer la fille? » La façon dont il prononce ce dernier mot montre bien ce qu'il pense de ça. Et une partie de son cerveau s'étonne qu'il arrive à sortir de telles grossièretés sans rougir; mais la rougeur qui s'étale sur ses joues n'est pas due à la honte mais à la chaleur qui semble l'habiter et fait de lui un vrai radiateur.

Il tremble, il semble perturbé, Jae. Pourquoi, est-ce que Mika le pousserait à bout par sa simple présence? Ça en a tout l'air, et il reprend sans se soucier de son regard une gorgée d'alcool, un défi pour voir ce qu'il osera lui dire, lui faire. Le russe préfère se court circuiter plutôt que d'oser penser à ce qu'il pourrait lui faire, tiens. Qu'il vienne et le frappe, il est dans une de ces passes où la douleur ne fera que s'ajouter aux autres pour se perdre dans le néant qui le berce.
Trop proche, il est toujours si proche que l'adolescent n'a pas vraiment le choix, que de le regarder. Sa nuque lui fait mal à être ainsi penchée, mais il n'ose pas baisser les yeux, et se trouver façe à son torse, ou pire, descendre plus bas. Il y a une limite que même presque inconscient il ne doit pas franchir, il le sait. Alors Mika attend que Jae fasse quelque chose, avec un peu d'intérêt mais aussi beaucoup de résignation. Que peuvent faire des Gryffons façe à lui, dans une situation pareille, à part lui foutre une raclée? Pourtant ses yeux d'encre semblent vouloir autre chose, et le russe se perd dedans, sans rien à se raccrocher qu'une respiration erratique dû à la tension qu'il sent monter. Que veut-il, pourquoi n'est-il pas parti?
Mais déjà, le moment se brise et l'autre se penche, alors que Mikhaïl ne peut que le regarder sans rien faire, le cerveau en pause et le corps en attente de quelque chose, d'un électrochoc. Qui arriva d'ailleurs sous une forme inattendue.
Le « nox », chuchoté de Jae, il l'a entendu trop tard pour y remédier, et il lâche un hoquet de terreur en voyant les lumières disparaître et l'obscurité l'engloutir. Heureusement, la lueur de la lune est suffisante pour baigner la scène d'une étrange clarté, donnant un ton surréaliste au tout. Pourquoi? Il n'a pas de réponse aux actions du coréen qui semble devenir de plus en plus énigmatique. Il lui en faudrait presque peu pour se laisser aller et abandonner cette méfiance envers ce comportement anormal et prendre les choses comme elles viennent, mais il n'a pas survécu 14 ans par miracle. Même s'il doit bien s'avouer que voir une personne qui vous fait vous sentir bizarre voler votre bouteille pour poser ses lêvres dessus, c'est suffisant pour le surprendre complètement. L'idée d'un baiser indirect ne fait que passer dans sa tête, avant d'être lynchée et jeter dans un coin, alors que Jae semble l'encourager à boire. Il ne le trouve pas assez imbibé, peut-être? Où veut-il avoir encore plus d'emprise sur lui qu'il n'en a déjà?

Jouer. Jouer à quoi? Mika, Mika, tu es en train de te perdre là, de perdre à ton propre jeu. Mais il ne croit plus que tout cela peut-être vrai, il ne peut que réver, ou cauchemarder, parce que dans la réalité, les gens ne semblent pas gentils avec lui et ne relevent pas de défis débiles à base de vodka contre lui. Dans la réalité, ils hurlent et s'écartent, ils ne se rapprochent pas jusqu'à le toucher et... Voilà que la respiration et un autre organe dans sa poitrine s'emballe en le sentant si proche, en remarquant la légère pression sur son haut. Le russe n'a toujours pas baissé les yeux, cherchant quelque chose dans ceux presque fermés de l'autre, mais il ne voit rien, rien du tout.
De défi, et pour s'occuper l'esprit avant de péter un cable, c'est au tour de Mikhaïl que de prendre une longue gorgée de liqueur amère, s'arrachant le peu de sensibilité qui restait à son palais engourdi, avant que la vague d'anesthésie locale ne s'empare de lui et apaise les quelques remous de sa conscience qui se battaient encore.

« Viens pas pleurer parce que t'as la gueule de bois demain, l'alcool russe c'est pas pour les filles. »

Et encore une petite pique, qui sort avec difficulté parce que le fait d'ouvrir la bouche quand Jae est si près, c'est comme tenter le diable, et que l'énerver ne paraît pas la solution. Mais les bravades lui sont indispensables pour maintenir un minimum de distance, pour ne pas sombrer. Il se passe un truc d'important là, et Mika n'a pas l'intention de se laisser entrainer sans rien dire.

[Messages :]

Il était pitoyable. Là, à faire le dur, à faire le grand, concentré pour ne pas tituber et s'écraser au sol, pour ne pas faire de choses qu'il regretterait, comme balancer la bouteille sur Jae pour détruire ce visage qu'il ne pouvait voir sans ressentir quelque chose. L'alcool avait le contrôle, une nouvelle fois, de son corps, y faisant régner la loi des pulsions et du « on verra les conséquences plus tard ». Il ne lui fallait pas grand chose, au russe, pour se laisser aller ainsi, et son trophée de liqueur n'était pas bien entamé. Une nouvelle raison de se lamenter sur son sort, le fait d'être complètement soul avec presque rien.
Les paroles qui avaient passés ses lêvres lui arrachèrent un petit gloussement. Oh, Mika, faites que tu ne te souviennes de rien au matin, sans quoi tu t'en voudras énormément d'avoir fait ça. Glousser comme une fille impotente et ignorante, comme une mijaurée qui se pâme devant l'homme de sa vie. Secoue-toi, ce n'est que Jae en façe.
C'est justement ça, le souçi. C'est Jae en face, le mec qui le fait chier et dont la simple présence lui est insupportable. Il n'a pas l'habitude de devoir controler ses regards, ses gestes, il n'a pas l'habitude d'avoir besoin d'y penser pour y arriver. Il n'était que contrôle mais Jae a brisé ça, avec son sourire de beau gosse et ses rires espiègles. Il aimerait les lui faire avaler, parfois, lui dire de se taire et se plaquer les mains contre les oreilles pour ne pas entendre de joie dans cette voix. Voir le Gryffondor heureux, c'est simple, ça lui casse sa journée. Pourquoi? Il ne sait pas, il ne veut pas savoir, alors il lui pourrit la vie pour qu'il pense à autre chose, et récolte l'amer satisfaction d'avoir pourri la sienne, de journée, à son tour.

Pendant ce temps, alors que les yeux du brun s'égaraient, perdu dans des pensées sombres et alcoolisés, Jae ne perd pas son temps. Comment se déplace-t-il aussi vite? Sans que Mika ne l'entende, ne le sente, ne le respire, le voilà si près qu'il lui faut lever les yeux et pencher la tête en arrière pour croiser son regard exasperé. Sa respiration se bloque un instant de surprise, avant qu'un sourire chaffouin ne s'esquisse sur son visage. Il l'ennuie, il le fait chier. En voilà une bonne chose, il n'est plus tout seul à être mécontent de la situation. Cependant, le gryffondor a le don de le surprendre, encore et toujours; c'est vraiment sa main qui le pousse doucement en arrière? Son premier réflexe est de tenter de se dégager et de fuir, mais le geste fugitif est trop bref pour que l'ordre de bouger n'arrive jusqu'à son cerveau avant que cela ne soit fini, le laissant simplement frissonner un long moment pour évacuer la peur qui la saisit à la gorge lors du contact. Heureusement, il n'a pas le temps de ressentir grand chose, que déjà l'autre reparle. Petit, c'est ça? Il peut parler, lui, avec sa gueule d'asiatique.

Mikhaïl sait qu'il ne doit pas répondre, pas renchérir, mais c'est plus fort que lui, il a besoin d'avoir le dernier mot, il a besoin de voir une nouvelle fois ce sourire insolent s'effacer, alors il tend des perches sans même s'en rendre compte, susurrant à Jae des mots qu'il n'aurait une fois de plus pas oser prononcer de cette façon en temps normal. Allez, zou, c'est décidé, cure de désintox après ce soir!
« T'as besoin d'un mec fort pour te dominer et te faire crier, c'est ça? Tu préfères jouer la fille? » La façon dont il prononce ce dernier mot montre bien ce qu'il pense de ça. Et une partie de son cerveau s'étonne qu'il arrive à sortir de telles grossièretés sans rougir; mais la rougeur qui s'étale sur ses joues n'est pas due à la honte mais à la chaleur qui semble l'habiter et fait de lui un vrai radiateur.

Il tremble, il semble perturbé, Jae. Pourquoi, est-ce que Mika le pousserait à bout par sa simple présence? Ça en a tout l'air, et il reprend sans se soucier de son regard une gorgée d'alcool, un défi pour voir ce qu'il osera lui dire, lui faire. Le russe préfère se court circuiter plutôt que d'oser penser à ce qu'il pourrait lui faire, tiens. Qu'il vienne et le frappe, il est dans une de ces passes où la douleur ne fera que s'ajouter aux autres pour se perdre dans le néant qui le berce.
Trop proche, il est toujours si proche que l'adolescent n'a pas vraiment le choix, que de le regarder. Sa nuque lui fait mal à être ainsi penchée, mais il n'ose pas baisser les yeux, et se trouver façe à son torse, ou pire, descendre plus bas. Il y a une limite que même presque inconscient il ne doit pas franchir, il le sait. Alors Mika attend que Jae fasse quelque chose, avec un peu d'intérêt mais aussi beaucoup de résignation. Que peuvent faire des Gryffons façe à lui, dans une situation pareille, à part lui foutre une raclée? Pourtant ses yeux d'encre semblent vouloir autre chose, et le russe se perd dedans, sans rien à se raccrocher qu'une respiration erratique dû à la tension qu'il sent monter. Que veut-il, pourquoi n'est-il pas parti?
Mais déjà, le moment se brise et l'autre se penche, alors que Mikhaïl ne peut que le regarder sans rien faire, le cerveau en pause et le corps en attente de quelque chose, d'un électrochoc. Qui arriva d'ailleurs sous une forme inattendue.
Le « nox », chuchoté de Jae, il l'a entendu trop tard pour y remédier, et il lâche un hoquet de terreur en voyant les lumières disparaître et l'obscurité l'engloutir. Heureusement, la lueur de la lune est suffisante pour baigner la scène d'une étrange clarté, donnant un ton surréaliste au tout. Pourquoi? Il n'a pas de réponse aux actions du coréen qui semble devenir de plus en plus énigmatique. Il lui en faudrait presque peu pour se laisser aller et abandonner cette méfiance envers ce comportement anormal et prendre les choses comme elles viennent, mais il n'a pas survécu 14 ans par miracle. Même s'il doit bien s'avouer que voir une personne qui vous fait vous sentir bizarre voler votre bouteille pour poser ses lêvres dessus, c'est suffisant pour le surprendre complètement. L'idée d'un baiser indirect ne fait que passer dans sa tête, avant d'être lynchée et jeter dans un coin, alors que Jae semble l'encourager à boire. Il ne le trouve pas assez imbibé, peut-être? Où veut-il avoir encore plus d'emprise sur lui qu'il n'en a déjà?

Jouer. Jouer à quoi? Mika, Mika, tu es en train de te perdre là, de perdre à ton propre jeu. Mais il ne croit plus que tout cela peut-être vrai, il ne peut que réver, ou cauchemarder, parce que dans la réalité, les gens ne semblent pas gentils avec lui et ne relevent pas de défis débiles à base de vodka contre lui. Dans la réalité, ils hurlent et s'écartent, ils ne se rapprochent pas jusqu'à le toucher et... Voilà que la respiration et un autre organe dans sa poitrine s'emballe en le sentant si proche, en remarquant la légère pression sur son haut. Le russe n'a toujours pas baissé les yeux, cherchant quelque chose dans ceux presque fermés de l'autre, mais il ne voit rien, rien du tout.
De défi, et pour s'occuper l'esprit avant de péter un cable, c'est au tour de Mikhaïl que de prendre une longue gorgée de liqueur amère, s'arrachant le peu de sensibilité qui restait à son palais engourdi, avant que la vague d'anesthésie locale ne s'empare de lui et apaise les quelques remous de sa conscience qui se battaient encore.

« Viens pas pleurer parce que t'as la gueule de bois demain, l'alcool russe c'est pas pour les filles. »

Et encore une petite pique, qui sort avec difficulté parce que le fait d'ouvrir la bouche quand Jae est si près, c'est comme tenter le diable, et que l'énerver ne paraît pas la solution. Mais les bravades lui sont indispensables pour maintenir un minimum de distance, pour ne pas sombrer. Il se passe un truc d'important là, et Mika n'a pas l'intention de se laisser entrainer sans rien dire.

[Points :]

Il était pitoyable. Là, à faire le dur, à faire le grand, concentré pour ne pas tituber et s'écraser au sol, pour ne pas faire de choses qu'il regretterait, comme balancer la bouteille sur Jae pour détruire ce visage qu'il ne pouvait voir sans ressentir quelque chose. L'alcool avait le contrôle, une nouvelle fois, de son corps, y faisant régner la loi des pulsions et du « on verra les conséquences plus tard ». Il ne lui fallait pas grand chose, au russe, pour se laisser aller ainsi, et son trophée de liqueur n'était pas bien entamé. Une nouvelle raison de se lamenter sur son sort, le fait d'être complètement soul avec presque rien.
Les paroles qui avaient passés ses lêvres lui arrachèrent un petit gloussement. Oh, Mika, faites que tu ne te souviennes de rien au matin, sans quoi tu t'en voudras énormément d'avoir fait ça. Glousser comme une fille impotente et ignorante, comme une mijaurée qui se pâme devant l'homme de sa vie. Secoue-toi, ce n'est que Jae en façe.
C'est justement ça, le souçi. C'est Jae en face, le mec qui le fait chier et dont la simple présence lui est insupportable. Il n'a pas l'habitude de devoir controler ses regards, ses gestes, il n'a pas l'habitude d'avoir besoin d'y penser pour y arriver. Il n'était que contrôle mais Jae a brisé ça, avec son sourire de beau gosse et ses rires espiègles. Il aimerait les lui faire avaler, parfois, lui dire de se taire et se plaquer les mains contre les oreilles pour ne pas entendre de joie dans cette voix. Voir le Gryffondor heureux, c'est simple, ça lui casse sa journée. Pourquoi? Il ne sait pas, il ne veut pas savoir, alors il lui pourrit la vie pour qu'il pense à autre chose, et récolte l'amer satisfaction d'avoir pourri la sienne, de journée, à son tour.

Pendant ce temps, alors que les yeux du brun s'égaraient, perdu dans des pensées sombres et alcoolisés, Jae ne perd pas son temps. Comment se déplace-t-il aussi vite? Sans que Mika ne l'entende, ne le sente, ne le respire, le voilà si près qu'il lui faut lever les yeux et pencher la tête en arrière pour croiser son regard exasperé. Sa respiration se bloque un instant de surprise, avant qu'un sourire chaffouin ne s'esquisse sur son visage. Il l'ennuie, il le fait chier. En voilà une bonne chose, il n'est plus tout seul à être mécontent de la situation. Cependant, le gryffondor a le don de le surprendre, encore et toujours; c'est vraiment sa main qui le pousse doucement en arrière? Son premier réflexe est de tenter de se dégager et de fuir, mais le geste fugitif est trop bref pour que l'ordre de bouger n'arrive jusqu'à son cerveau avant que cela ne soit fini, le laissant simplement frissonner un long moment pour évacuer la peur qui la saisit à la gorge lors du contact. Heureusement, il n'a pas le temps de ressentir grand chose, que déjà l'autre reparle. Petit, c'est ça? Il peut parler, lui, avec sa gueule d'asiatique.

Mikhaïl sait qu'il ne doit pas répondre, pas renchérir, mais c'est plus fort que lui, il a besoin d'avoir le dernier mot, il a besoin de voir une nouvelle fois ce sourire insolent s'effacer, alors il tend des perches sans même s'en rendre compte, susurrant à Jae des mots qu'il n'aurait une fois de plus pas oser prononcer de cette façon en temps normal. Allez, zou, c'est décidé, cure de désintox après ce soir!
« T'as besoin d'un mec fort pour te dominer et te faire crier, c'est ça? Tu préfères jouer la fille? » La façon dont il prononce ce dernier mot montre bien ce qu'il pense de ça. Et une partie de son cerveau s'étonne qu'il arrive à sortir de telles grossièretés sans rougir; mais la rougeur qui s'étale sur ses joues n'est pas due à la honte mais à la chaleur qui semble l'habiter et fait de lui un vrai radiateur.

Il tremble, il semble perturbé, Jae. Pourquoi, est-ce que Mika le pousserait à bout par sa simple présence? Ça en a tout l'air, et il reprend sans se soucier de son regard une gorgée d'alcool, un défi pour voir ce qu'il osera lui dire, lui faire. Le russe préfère se court circuiter plutôt que d'oser penser à ce qu'il pourrait lui faire, tiens. Qu'il vienne et le frappe, il est dans une de ces passes où la douleur ne fera que s'ajouter aux autres pour se perdre dans le néant qui le berce.
Trop proche, il est toujours si proche que l'adolescent n'a pas vraiment le choix, que de le regarder. Sa nuque lui fait mal à être ainsi penchée, mais il n'ose pas baisser les yeux, et se trouver façe à son torse, ou pire, descendre plus bas. Il y a une limite que même presque inconscient il ne doit pas franchir, il le sait. Alors Mika attend que Jae fasse quelque chose, avec un peu d'intérêt mais aussi beaucoup de résignation. Que peuvent faire des Gryffons façe à lui, dans une situation pareille, à part lui foutre une raclée? Pourtant ses yeux d'encre semblent vouloir autre chose, et le russe se perd dedans, sans rien à se raccrocher qu'une respiration erratique dû à la tension qu'il sent monter. Que veut-il, pourquoi n'est-il pas parti?
Mais déjà, le moment se brise et l'autre se penche, alors que Mikhaïl ne peut que le regarder sans rien faire, le cerveau en pause et le corps en attente de quelque chose, d'un électrochoc. Qui arriva d'ailleurs sous une forme inattendue.
Le « nox », chuchoté de Jae, il l'a entendu trop tard pour y remédier, et il lâche un hoquet de terreur en voyant les lumières disparaître et l'obscurité l'engloutir. Heureusement, la lueur de la lune est suffisante pour baigner la scène d'une étrange clarté, donnant un ton surréaliste au tout. Pourquoi? Il n'a pas de réponse aux actions du coréen qui semble devenir de plus en plus énigmatique. Il lui en faudrait presque peu pour se laisser aller et abandonner cette méfiance envers ce comportement anormal et prendre les choses comme elles viennent, mais il n'a pas survécu 14 ans par miracle. Même s'il doit bien s'avouer que voir une personne qui vous fait vous sentir bizarre voler votre bouteille pour poser ses lêvres dessus, c'est suffisant pour le surprendre complètement. L'idée d'un baiser indirect ne fait que passer dans sa tête, avant d'être lynchée et jeter dans un coin, alors que Jae semble l'encourager à boire. Il ne le trouve pas assez imbibé, peut-être? Où veut-il avoir encore plus d'emprise sur lui qu'il n'en a déjà?

Jouer. Jouer à quoi? Mika, Mika, tu es en train de te perdre là, de perdre à ton propre jeu. Mais il ne croit plus que tout cela peut-être vrai, il ne peut que réver, ou cauchemarder, parce que dans la réalité, les gens ne semblent pas gentils avec lui et ne relevent pas de défis débiles à base de vodka contre lui. Dans la réalité, ils hurlent et s'écartent, ils ne se rapprochent pas jusqu'à le toucher et... Voilà que la respiration et un autre organe dans sa poitrine s'emballe en le sentant si proche, en remarquant la légère pression sur son haut. Le russe n'a toujours pas baissé les yeux, cherchant quelque chose dans ceux presque fermés de l'autre, mais il ne voit rien, rien du tout.
De défi, et pour s'occuper l'esprit avant de péter un cable, c'est au tour de Mikhaïl que de prendre une longue gorgée de liqueur amère, s'arrachant le peu de sensibilité qui restait à son palais engourdi, avant que la vague d'anesthésie locale ne s'empare de lui et apaise les quelques remous de sa conscience qui se battaient encore.

« Viens pas pleurer parce que t'as la gueule de bois demain, l'alcool russe c'est pas pour les filles. »

Et encore une petite pique, qui sort avec difficulté parce que le fait d'ouvrir la bouche quand Jae est si près, c'est comme tenter le diable, et que l'énerver ne paraît pas la solution. Mais les bravades lui sont indispensables pour maintenir un minimum de distance, pour ne pas sombrer. Il se passe un truc d'important là, et Mika n'a pas l'intention de se laisser entrainer sans rien dire.

[Avatar :]

Il était pitoyable. Là, à faire le dur, à faire le grand, concentré pour ne pas tituber et s'écraser au sol, pour ne pas faire de choses qu'il regretterait, comme balancer la bouteille sur Jae pour détruire ce visage qu'il ne pouvait voir sans ressentir quelque chose. L'alcool avait le contrôle, une nouvelle fois, de son corps, y faisant régner la loi des pulsions et du « on verra les conséquences plus tard ». Il ne lui fallait pas grand chose, au russe, pour se laisser aller ainsi, et son trophée de liqueur n'était pas bien entamé. Une nouvelle raison de se lamenter sur son sort, le fait d'être complètement soul avec presque rien.
Les paroles qui avaient passés ses lêvres lui arrachèrent un petit gloussement. Oh, Mika, faites que tu ne te souviennes de rien au matin, sans quoi tu t'en voudras énormément d'avoir fait ça. Glousser comme une fille impotente et ignorante, comme une mijaurée qui se pâme devant l'homme de sa vie. Secoue-toi, ce n'est que Jae en façe.
C'est justement ça, le souçi. C'est Jae en face, le mec qui le fait chier et dont la simple présence lui est insupportable. Il n'a pas l'habitude de devoir controler ses regards, ses gestes, il n'a pas l'habitude d'avoir besoin d'y penser pour y arriver. Il n'était que contrôle mais Jae a brisé ça, avec son sourire de beau gosse et ses rires espiègles. Il aimerait les lui faire avaler, parfois, lui dire de se taire et se plaquer les mains contre les oreilles pour ne pas entendre de joie dans cette voix. Voir le Gryffondor heureux, c'est simple, ça lui casse sa journée. Pourquoi? Il ne sait pas, il ne veut pas savoir, alors il lui pourrit la vie pour qu'il pense à autre chose, et récolte l'amer satisfaction d'avoir pourri la sienne, de journée, à son tour.

Pendant ce temps, alors que les yeux du brun s'égaraient, perdu dans des pensées sombres et alcoolisés, Jae ne perd pas son temps. Comment se déplace-t-il aussi vite? Sans que Mika ne l'entende, ne le sente, ne le respire, le voilà si près qu'il lui faut lever les yeux et pencher la tête en arrière pour croiser son regard exasperé. Sa respiration se bloque un instant de surprise, avant qu'un sourire chaffouin ne s'esquisse sur son visage. Il l'ennuie, il le fait chier. En voilà une bonne chose, il n'est plus tout seul à être mécontent de la situation. Cependant, le gryffondor a le don de le surprendre, encore et toujours; c'est vraiment sa main qui le pousse doucement en arrière? Son premier réflexe est de tenter de se dégager et de fuir, mais le geste fugitif est trop bref pour que l'ordre de bouger n'arrive jusqu'à son cerveau avant que cela ne soit fini, le laissant simplement frissonner un long moment pour évacuer la peur qui la saisit à la gorge lors du contact. Heureusement, il n'a pas le temps de ressentir grand chose, que déjà l'autre reparle. Petit, c'est ça? Il peut parler, lui, avec sa gueule d'asiatique.

Mikhaïl sait qu'il ne doit pas répondre, pas renchérir, mais c'est plus fort que lui, il a besoin d'avoir le dernier mot, il a besoin de voir une nouvelle fois ce sourire insolent s'effacer, alors il tend des perches sans même s'en rendre compte, susurrant à Jae des mots qu'il n'aurait une fois de plus pas oser prononcer de cette façon en temps normal. Allez, zou, c'est décidé, cure de désintox après ce soir!
« T'as besoin d'un mec fort pour te dominer et te faire crier, c'est ça? Tu préfères jouer la fille? » La façon dont il prononce ce dernier mot montre bien ce qu'il pense de ça. Et une partie de son cerveau s'étonne qu'il arrive à sortir de telles grossièretés sans rougir; mais la rougeur qui s'étale sur ses joues n'est pas due à la honte mais à la chaleur qui semble l'habiter et fait de lui un vrai radiateur.

Il tremble, il semble perturbé, Jae. Pourquoi, est-ce que Mika le pousserait à bout par sa simple présence? Ça en a tout l'air, et il reprend sans se soucier de son regard une gorgée d'alcool, un défi pour voir ce qu'il osera lui dire, lui faire. Le russe préfère se court circuiter plutôt que d'oser penser à ce qu'il pourrait lui faire, tiens. Qu'il vienne et le frappe, il est dans une de ces passes où la douleur ne fera que s'ajouter aux autres pour se perdre dans le néant qui le berce.
Trop proche, il est toujours si proche que l'adolescent n'a pas vraiment le choix, que de le regarder. Sa nuque lui fait mal à être ainsi penchée, mais il n'ose pas baisser les yeux, et se trouver façe à son torse, ou pire, descendre plus bas. Il y a une limite que même presque inconscient il ne doit pas franchir, il le sait. Alors Mika attend que Jae fasse quelque chose, avec un peu d'intérêt mais aussi beaucoup de résignation. Que peuvent faire des Gryffons façe à lui, dans une situation pareille, à part lui foutre une raclée? Pourtant ses yeux d'encre semblent vouloir autre chose, et le russe se perd dedans, sans rien à se raccrocher qu'une respiration erratique dû à la tension qu'il sent monter. Que veut-il, pourquoi n'est-il pas parti?
Mais déjà, le moment se brise et l'autre se penche, alors que Mikhaïl ne peut que le regarder sans rien faire, le cerveau en pause et le corps en attente de quelque chose, d'un électrochoc. Qui arriva d'ailleurs sous une forme inattendue.
Le « nox », chuchoté de Jae, il l'a entendu trop tard pour y remédier, et il lâche un hoquet de terreur en voyant les lumières disparaître et l'obscurité l'engloutir. Heureusement, la lueur de la lune est suffisante pour baigner la scène d'une étrange clarté, donnant un ton surréaliste au tout. Pourquoi? Il n'a pas de réponse aux actions du coréen qui semble devenir de plus en plus énigmatique. Il lui en faudrait presque peu pour se laisser aller et abandonner cette méfiance envers ce comportement anormal et prendre les choses comme elles viennent, mais il n'a pas survécu 14 ans par miracle. Même s'il doit bien s'avouer que voir une personne qui vous fait vous sentir bizarre voler votre bouteille pour poser ses lêvres dessus, c'est suffisant pour le surprendre complètement. L'idée d'un baiser indirect ne fait que passer dans sa tête, avant d'être lynchée et jeter dans un coin, alors que Jae semble l'encourager à boire. Il ne le trouve pas assez imbibé, peut-être? Où veut-il avoir encore plus d'emprise sur lui qu'il n'en a déjà?

Jouer. Jouer à quoi? Mika, Mika, tu es en train de te perdre là, de perdre à ton propre jeu. Mais il ne croit plus que tout cela peut-être vrai, il ne peut que réver, ou cauchemarder, parce que dans la réalité, les gens ne semblent pas gentils avec lui et ne relevent pas de défis débiles à base de vodka contre lui. Dans la réalité, ils hurlent et s'écartent, ils ne se rapprochent pas jusqu'à le toucher et... Voilà que la respiration et un autre organe dans sa poitrine s'emballe en le sentant si proche, en remarquant la légère pression sur son haut. Le russe n'a toujours pas baissé les yeux, cherchant quelque chose dans ceux presque fermés de l'autre, mais il ne voit rien, rien du tout.
De défi, et pour s'occuper l'esprit avant de péter un cable, c'est au tour de Mikhaïl que de prendre une longue gorgée de liqueur amère, s'arrachant le peu de sensibilité qui restait à son palais engourdi, avant que la vague d'anesthésie locale ne s'empare de lui et apaise les quelques remous de sa conscience qui se battaient encore.

« Viens pas pleurer parce que t'as la gueule de bois demain, l'alcool russe c'est pas pour les filles. »

Et encore une petite pique, qui sort avec difficulté parce que le fait d'ouvrir la bouche quand Jae est si près, c'est comme tenter le diable, et que l'énerver ne paraît pas la solution. Mais les bravades lui sont indispensables pour maintenir un minimum de distance, pour ne pas sombrer. Il se passe un truc d'important là, et Mika n'a pas l'intention de se laisser entrainer sans rien dire.

[Crédits :]

Il était pitoyable. Là, à faire le dur, à faire le grand, concentré pour ne pas tituber et s'écraser au sol, pour ne pas faire de choses qu'il regretterait, comme balancer la bouteille sur Jae pour détruire ce visage qu'il ne pouvait voir sans ressentir quelque chose. L'alcool avait le contrôle, une nouvelle fois, de son corps, y faisant régner la loi des pulsions et du « on verra les conséquences plus tard ». Il ne lui fallait pas grand chose, au russe, pour se laisser aller ainsi, et son trophée de liqueur n'était pas bien entamé. Une nouvelle raison de se lamenter sur son sort, le fait d'être complètement soul avec presque rien.
Les paroles qui avaient passés ses lêvres lui arrachèrent un petit gloussement. Oh, Mika, faites que tu ne te souviennes de rien au matin, sans quoi tu t'en voudras énormément d'avoir fait ça. Glousser comme une fille impotente et ignorante, comme une mijaurée qui se pâme devant l'homme de sa vie. Secoue-toi, ce n'est que Jae en façe.
C'est justement ça, le souçi. C'est Jae en face, le mec qui le fait chier et dont la simple présence lui est insupportable. Il n'a pas l'habitude de devoir controler ses regards, ses gestes, il n'a pas l'habitude d'avoir besoin d'y penser pour y arriver. Il n'était que contrôle mais Jae a brisé ça, avec son sourire de beau gosse et ses rires espiègles. Il aimerait les lui faire avaler, parfois, lui dire de se taire et se plaquer les mains contre les oreilles pour ne pas entendre de joie dans cette voix. Voir le Gryffondor heureux, c'est simple, ça lui casse sa journée. Pourquoi? Il ne sait pas, il ne veut pas savoir, alors il lui pourrit la vie pour qu'il pense à autre chose, et récolte l'amer satisfaction d'avoir pourri la sienne, de journée, à son tour.

Pendant ce temps, alors que les yeux du brun s'égaraient, perdu dans des pensées sombres et alcoolisés, Jae ne perd pas son temps. Comment se déplace-t-il aussi vite? Sans que Mika ne l'entende, ne le sente, ne le respire, le voilà si près qu'il lui faut lever les yeux et pencher la tête en arrière pour croiser son regard exasperé. Sa respiration se bloque un instant de surprise, avant qu'un sourire chaffouin ne s'esquisse sur son visage. Il l'ennuie, il le fait chier. En voilà une bonne chose, il n'est plus tout seul à être mécontent de la situation. Cependant, le gryffondor a le don de le surprendre, encore et toujours; c'est vraiment sa main qui le pousse doucement en arrière? Son premier réflexe est de tenter de se dégager et de fuir, mais le geste fugitif est trop bref pour que l'ordre de bouger n'arrive jusqu'à son cerveau avant que cela ne soit fini, le laissant simplement frissonner un long moment pour évacuer la peur qui la saisit à la gorge lors du contact. Heureusement, il n'a pas le temps de ressentir grand chose, que déjà l'autre reparle. Petit, c'est ça? Il peut parler, lui, avec sa gueule d'asiatique.

Mikhaïl sait qu'il ne doit pas répondre, pas renchérir, mais c'est plus fort que lui, il a besoin d'avoir le dernier mot, il a besoin de voir une nouvelle fois ce sourire insolent s'effacer, alors il tend des perches sans même s'en rendre compte, susurrant à Jae des mots qu'il n'aurait une fois de plus pas oser prononcer de cette façon en temps normal. Allez, zou, c'est décidé, cure de désintox après ce soir!
« T'as besoin d'un mec fort pour te dominer et te faire crier, c'est ça? Tu préfères jouer la fille? » La façon dont il prononce ce dernier mot montre bien ce qu'il pense de ça. Et une partie de son cerveau s'étonne qu'il arrive à sortir de telles grossièretés sans rougir; mais la rougeur qui s'étale sur ses joues n'est pas due à la honte mais à la chaleur qui semble l'habiter et fait de lui un vrai radiateur.

Il tremble, il semble perturbé, Jae. Pourquoi, est-ce que Mika le pousserait à bout par sa simple présence? Ça en a tout l'air, et il reprend sans se soucier de son regard une gorgée d'alcool, un défi pour voir ce qu'il osera lui dire, lui faire. Le russe préfère se court circuiter plutôt que d'oser penser à ce qu'il pourrait lui faire, tiens. Qu'il vienne et le frappe, il est dans une de ces passes où la douleur ne fera que s'ajouter aux autres pour se perdre dans le néant qui le berce.
Trop proche, il est toujours si proche que l'adolescent n'a pas vraiment le choix, que de le regarder. Sa nuque lui fait mal à être ainsi penchée, mais il n'ose pas baisser les yeux, et se trouver façe à son torse, ou pire, descendre plus bas. Il y a une limite que même presque inconscient il ne doit pas franchir, il le sait. Alors Mika attend que Jae fasse quelque chose, avec un peu d'intérêt mais aussi beaucoup de résignation. Que peuvent faire des Gryffons façe à lui, dans une situation pareille, à part lui foutre une raclée? Pourtant ses yeux d'encre semblent vouloir autre chose, et le russe se perd dedans, sans rien à se raccrocher qu'une respiration erratique dû à la tension qu'il sent monter. Que veut-il, pourquoi n'est-il pas parti?
Mais déjà, le moment se brise et l'autre se penche, alors que Mikhaïl ne peut que le regarder sans rien faire, le cerveau en pause et le corps en attente de quelque chose, d'un électrochoc. Qui arriva d'ailleurs sous une forme inattendue.
Le « nox », chuchoté de Jae, il l'a entendu trop tard pour y remédier, et il lâche un hoquet de terreur en voyant les lumières disparaître et l'obscurité l'engloutir. Heureusement, la lueur de la lune est suffisante pour baigner la scène d'une étrange clarté, donnant un ton surréaliste au tout. Pourquoi? Il n'a pas de réponse aux actions du coréen qui semble devenir de plus en plus énigmatique. Il lui en faudrait presque peu pour se laisser aller et abandonner cette méfiance envers ce comportement anormal et prendre les choses comme elles viennent, mais il n'a pas survécu 14 ans par miracle. Même s'il doit bien s'avouer que voir une personne qui vous fait vous sentir bizarre voler votre bouteille pour poser ses lêvres dessus, c'est suffisant pour le surprendre complètement. L'idée d'un baiser indirect ne fait que passer dans sa tête, avant d'être lynchée et jeter dans un coin, alors que Jae semble l'encourager à boire. Il ne le trouve pas assez imbibé, peut-être? Où veut-il avoir encore plus d'emprise sur lui qu'il n'en a déjà?

Jouer. Jouer à quoi? Mika, Mika, tu es en train de te perdre là, de perdre à ton propre jeu. Mais il ne croit plus que tout cela peut-être vrai, il ne peut que réver, ou cauchemarder, parce que dans la réalité, les gens ne semblent pas gentils avec lui et ne relevent pas de défis débiles à base de vodka contre lui. Dans la réalité, ils hurlent et s'écartent, ils ne se rapprochent pas jusqu'à le toucher et... Voilà que la respiration et un autre organe dans sa poitrine s'emballe en le sentant si proche, en remarquant la légère pression sur son haut. Le russe n'a toujours pas baissé les yeux, cherchant quelque chose dans ceux presque fermés de l'autre, mais il ne voit rien, rien du tout.
De défi, et pour s'occuper l'esprit avant de péter un cable, c'est au tour de Mikhaïl que de prendre une longue gorgée de liqueur amère, s'arrachant le peu de sensibilité qui restait à son palais engourdi, avant que la vague d'anesthésie locale ne s'empare de lui et apaise les quelques remous de sa conscience qui se battaient encore.

« Viens pas pleurer parce que t'as la gueule de bois demain, l'alcool russe c'est pas pour les filles. »

Et encore une petite pique, qui sort avec difficulté parce que le fait d'ouvrir la bouche quand Jae est si près, c'est comme tenter le diable, et que l'énerver ne paraît pas la solution. Mais les bravades lui sont indispensables pour maintenir un minimum de distance, pour ne pas sombrer. Il se passe un truc d'important là, et Mika n'a pas l'intention de se laisser entrainer sans rien dire.

[Age RPG :]

Il était pitoyable. Là, à faire le dur, à faire le grand, concentré pour ne pas tituber et s'écraser au sol, pour ne pas faire de choses qu'il regretterait, comme balancer la bouteille sur Jae pour détruire ce visage qu'il ne pouvait voir sans ressentir quelque chose. L'alcool avait le contrôle, une nouvelle fois, de son corps, y faisant régner la loi des pulsions et du « on verra les conséquences plus tard ». Il ne lui fallait pas grand chose, au russe, pour se laisser aller ainsi, et son trophée de liqueur n'était pas bien entamé. Une nouvelle raison de se lamenter sur son sort, le fait d'être complètement soul avec presque rien.
Les paroles qui avaient passés ses lêvres lui arrachèrent un petit gloussement. Oh, Mika, faites que tu ne te souviennes de rien au matin, sans quoi tu t'en voudras énormément d'avoir fait ça. Glousser comme une fille impotente et ignorante, comme une mijaurée qui se pâme devant l'homme de sa vie. Secoue-toi, ce n'est que Jae en façe.
C'est justement ça, le souçi. C'est Jae en face, le mec qui le fait chier et dont la simple présence lui est insupportable. Il n'a pas l'habitude de devoir controler ses regards, ses gestes, il n'a pas l'habitude d'avoir besoin d'y penser pour y arriver. Il n'était que contrôle mais Jae a brisé ça, avec son sourire de beau gosse et ses rires espiègles. Il aimerait les lui faire avaler, parfois, lui dire de se taire et se plaquer les mains contre les oreilles pour ne pas entendre de joie dans cette voix. Voir le Gryffondor heureux, c'est simple, ça lui casse sa journée. Pourquoi? Il ne sait pas, il ne veut pas savoir, alors il lui pourrit la vie pour qu'il pense à autre chose, et récolte l'amer satisfaction d'avoir pourri la sienne, de journée, à son tour.

Pendant ce temps, alors que les yeux du brun s'égaraient, perdu dans des pensées sombres et alcoolisés, Jae ne perd pas son temps. Comment se déplace-t-il aussi vite? Sans que Mika ne l'entende, ne le sente, ne le respire, le voilà si près qu'il lui faut lever les yeux et pencher la tête en arrière pour croiser son regard exasperé. Sa respiration se bloque un instant de surprise, avant qu'un sourire chaffouin ne s'esquisse sur son visage. Il l'ennuie, il le fait chier. En voilà une bonne chose, il n'est plus tout seul à être mécontent de la situation. Cependant, le gryffondor a le don de le surprendre, encore et toujours; c'est vraiment sa main qui le pousse doucement en arrière? Son premier réflexe est de tenter de se dégager et de fuir, mais le geste fugitif est trop bref pour que l'ordre de bouger n'arrive jusqu'à son cerveau avant que cela ne soit fini, le laissant simplement frissonner un long moment pour évacuer la peur qui la saisit à la gorge lors du contact. Heureusement, il n'a pas le temps de ressentir grand chose, que déjà l'autre reparle. Petit, c'est ça? Il peut parler, lui, avec sa gueule d'asiatique.

Mikhaïl sait qu'il ne doit pas répondre, pas renchérir, mais c'est plus fort que lui, il a besoin d'avoir le dernier mot, il a besoin de voir une nouvelle fois ce sourire insolent s'effacer, alors il tend des perches sans même s'en rendre compte, susurrant à Jae des mots qu'il n'aurait une fois de plus pas oser prononcer de cette façon en temps normal. Allez, zou, c'est décidé, cure de désintox après ce soir!
« T'as besoin d'un mec fort pour te dominer et te faire crier, c'est ça? Tu préfères jouer la fille? » La façon dont il prononce ce dernier mot montre bien ce qu'il pense de ça. Et une partie de son cerveau s'étonne qu'il arrive à sortir de telles grossièretés sans rougir; mais la rougeur qui s'étale sur ses joues n'est pas due à la honte mais à la chaleur qui semble l'habiter et fait de lui un vrai radiateur.

Il tremble, il semble perturbé, Jae. Pourquoi, est-ce que Mika le pousserait à bout par sa simple présence? Ça en a tout l'air, et il reprend sans se soucier de son regard une gorgée d'alcool, un défi pour voir ce qu'il osera lui dire, lui faire. Le russe préfère se court circuiter plutôt que d'oser penser à ce qu'il pourrait lui faire, tiens. Qu'il vienne et le frappe, il est dans une de ces passes où la douleur ne fera que s'ajouter aux autres pour se perdre dans le néant qui le berce.
Trop proche, il est toujours si proche que l'adolescent n'a pas vraiment le choix, que de le regarder. Sa nuque lui fait mal à être ainsi penchée, mais il n'ose pas baisser les yeux, et se trouver façe à son torse, ou pire, descendre plus bas. Il y a une limite que même presque inconscient il ne doit pas franchir, il le sait. Alors Mika attend que Jae fasse quelque chose, avec un peu d'intérêt mais aussi beaucoup de résignation. Que peuvent faire des Gryffons façe à lui, dans une situation pareille, à part lui foutre une raclée? Pourtant ses yeux d'encre semblent vouloir autre chose, et le russe se perd dedans, sans rien à se raccrocher qu'une respiration erratique dû à la tension qu'il sent monter. Que veut-il, pourquoi n'est-il pas parti?
Mais déjà, le moment se brise et l'autre se penche, alors que Mikhaïl ne peut que le regarder sans rien faire, le cerveau en pause et le corps en attente de quelque chose, d'un électrochoc. Qui arriva d'ailleurs sous une forme inattendue.
Le « nox », chuchoté de Jae, il l'a entendu trop tard pour y remédier, et il lâche un hoquet de terreur en voyant les lumières disparaître et l'obscurité l'engloutir. Heureusement, la lueur de la lune est suffisante pour baigner la scène d'une étrange clarté, donnant un ton surréaliste au tout. Pourquoi? Il n'a pas de réponse aux actions du coréen qui semble devenir de plus en plus énigmatique. Il lui en faudrait presque peu pour se laisser aller et abandonner cette méfiance envers ce comportement anormal et prendre les choses comme elles viennent, mais il n'a pas survécu 14 ans par miracle. Même s'il doit bien s'avouer que voir une personne qui vous fait vous sentir bizarre voler votre bouteille pour poser ses lêvres dessus, c'est suffisant pour le surprendre complètement. L'idée d'un baiser indirect ne fait que passer dans sa tête, avant d'être lynchée et jeter dans un coin, alors que Jae semble l'encourager à boire. Il ne le trouve pas assez imbibé, peut-être? Où veut-il avoir encore plus d'emprise sur lui qu'il n'en a déjà?

Jouer. Jouer à quoi? Mika, Mika, tu es en train de te perdre là, de perdre à ton propre jeu. Mais il ne croit plus que tout cela peut-être vrai, il ne peut que réver, ou cauchemarder, parce que dans la réalité, les gens ne semblent pas gentils avec lui et ne relevent pas de défis débiles à base de vodka contre lui. Dans la réalité, ils hurlent et s'écartent, ils ne se rapprochent pas jusqu'à le toucher et... Voilà que la respiration et un autre organe dans sa poitrine s'emballe en le sentant si proche, en remarquant la légère pression sur son haut. Le russe n'a toujours pas baissé les yeux, cherchant quelque chose dans ceux presque fermés de l'autre, mais il ne voit rien, rien du tout.
De défi, et pour s'occuper l'esprit avant de péter un cable, c'est au tour de Mikhaïl que de prendre une longue gorgée de liqueur amère, s'arrachant le peu de sensibilité qui restait à son palais engourdi, avant que la vague d'anesthésie locale ne s'empare de lui et apaise les quelques remous de sa conscience qui se battaient encore.

« Viens pas pleurer parce que t'as la gueule de bois demain, l'alcool russe c'est pas pour les filles. »

Et encore une petite pique, qui sort avec difficulté parce que le fait d'ouvrir la bouche quand Jae est si près, c'est comme tenter le diable, et que l'énerver ne paraît pas la solution. Mais les bravades lui sont indispensables pour maintenir un minimum de distance, pour ne pas sombrer. Il se passe un truc d'important là, et Mika n'a pas l'intention de se laisser entrainer sans rien dire.

[Sang :]

Il était pitoyable. Là, à faire le dur, à faire le grand, concentré pour ne pas tituber et s'écraser au sol, pour ne pas faire de choses qu'il regretterait, comme balancer la bouteille sur Jae pour détruire ce visage qu'il ne pouvait voir sans ressentir quelque chose. L'alcool avait le contrôle, une nouvelle fois, de son corps, y faisant régner la loi des pulsions et du « on verra les conséquences plus tard ». Il ne lui fallait pas grand chose, au russe, pour se laisser aller ainsi, et son trophée de liqueur n'était pas bien entamé. Une nouvelle raison de se lamenter sur son sort, le fait d'être complètement soul avec presque rien.
Les paroles qui avaient passés ses lêvres lui arrachèrent un petit gloussement. Oh, Mika, faites que tu ne te souviennes de rien au matin, sans quoi tu t'en voudras énormément d'avoir fait ça. Glousser comme une fille impotente et ignorante, comme une mijaurée qui se pâme devant l'homme de sa vie. Secoue-toi, ce n'est que Jae en façe.
C'est justement ça, le souçi. C'est Jae en face, le mec qui le fait chier et dont la simple présence lui est insupportable. Il n'a pas l'habitude de devoir controler ses regards, ses gestes, il n'a pas l'habitude d'avoir besoin d'y penser pour y arriver. Il n'était que contrôle mais Jae a brisé ça, avec son sourire de beau gosse et ses rires espiègles. Il aimerait les lui faire avaler, parfois, lui dire de se taire et se plaquer les mains contre les oreilles pour ne pas entendre de joie dans cette voix. Voir le Gryffondor heureux, c'est simple, ça lui casse sa journée. Pourquoi? Il ne sait pas, il ne veut pas savoir, alors il lui pourrit la vie pour qu'il pense à autre chose, et récolte l'amer satisfaction d'avoir pourri la sienne, de journée, à son tour.

Pendant ce temps, alors que les yeux du brun s'égaraient, perdu dans des pensées sombres et alcoolisés, Jae ne perd pas son temps. Comment se déplace-t-il aussi vite? Sans que Mika ne l'entende, ne le sente, ne le respire, le voilà si près qu'il lui faut lever les yeux et pencher la tête en arrière pour croiser son regard exasperé. Sa respiration se bloque un instant de surprise, avant qu'un sourire chaffouin ne s'esquisse sur son visage. Il l'ennuie, il le fait chier. En voilà une bonne chose, il n'est plus tout seul à être mécontent de la situation. Cependant, le gryffondor a le don de le surprendre, encore et toujours; c'est vraiment sa main qui le pousse doucement en arrière? Son premier réflexe est de tenter de se dégager et de fuir, mais le geste fugitif est trop bref pour que l'ordre de bouger n'arrive jusqu'à son cerveau avant que cela ne soit fini, le laissant simplement frissonner un long moment pour évacuer la peur qui la saisit à la gorge lors du contact. Heureusement, il n'a pas le temps de ressentir grand chose, que déjà l'autre reparle. Petit, c'est ça? Il peut parler, lui, avec sa gueule d'asiatique.

Mikhaïl sait qu'il ne doit pas répondre, pas renchérir, mais c'est plus fort que lui, il a besoin d'avoir le dernier mot, il a besoin de voir une nouvelle fois ce sourire insolent s'effacer, alors il tend des perches sans même s'en rendre compte, susurrant à Jae des mots qu'il n'aurait une fois de plus pas oser prononcer de cette façon en temps normal. Allez, zou, c'est décidé, cure de désintox après ce soir!
« T'as besoin d'un mec fort pour te dominer et te faire crier, c'est ça? Tu préfères jouer la fille? » La façon dont il prononce ce dernier mot montre bien ce qu'il pense de ça. Et une partie de son cerveau s'étonne qu'il arrive à sortir de telles grossièretés sans rougir; mais la rougeur qui s'étale sur ses joues n'est pas due à la honte mais à la chaleur qui semble l'habiter et fait de lui un vrai radiateur.

Il tremble, il semble perturbé, Jae. Pourquoi, est-ce que Mika le pousserait à bout par sa simple présence? Ça en a tout l'air, et il reprend sans se soucier de son regard une gorgée d'alcool, un défi pour voir ce qu'il osera lui dire, lui faire. Le russe préfère se court circuiter plutôt que d'oser penser à ce qu'il pourrait lui faire, tiens. Qu'il vienne et le frappe, il est dans une de ces passes où la douleur ne fera que s'ajouter aux autres pour se perdre dans le néant qui le berce.
Trop proche, il est toujours si proche que l'adolescent n'a pas vraiment le choix, que de le regarder. Sa nuque lui fait mal à être ainsi penchée, mais il n'ose pas baisser les yeux, et se trouver façe à son torse, ou pire, descendre plus bas. Il y a une limite que même presque inconscient il ne doit pas franchir, il le sait. Alors Mika attend que Jae fasse quelque chose, avec un peu d'intérêt mais aussi beaucoup de résignation. Que peuvent faire des Gryffons façe à lui, dans une situation pareille, à part lui foutre une raclée? Pourtant ses yeux d'encre semblent vouloir autre chose, et le russe se perd dedans, sans rien à se raccrocher qu'une respiration erratique dû à la tension qu'il sent monter. Que veut-il, pourquoi n'est-il pas parti?
Mais déjà, le moment se brise et l'autre se penche, alors que Mikhaïl ne peut que le regarder sans rien faire, le cerveau en pause et le corps en attente de quelque chose, d'un électrochoc. Qui arriva d'ailleurs sous une forme inattendue.
Le « nox », chuchoté de Jae, il l'a entendu trop tard pour y remédier, et il lâche un hoquet de terreur en voyant les lumières disparaître et l'obscurité l'engloutir. Heureusement, la lueur de la lune est suffisante pour baigner la scène d'une étrange clarté, donnant un ton surréaliste au tout. Pourquoi? Il n'a pas de réponse aux actions du coréen qui semble devenir de plus en plus énigmatique. Il lui en faudrait presque peu pour se laisser aller et abandonner cette méfiance envers ce comportement anormal et prendre les choses comme elles viennent, mais il n'a pas survécu 14 ans par miracle. Même s'il doit bien s'avouer que voir une personne qui vous fait vous sentir bizarre voler votre bouteille pour poser ses lêvres dessus, c'est suffisant pour le surprendre complètement. L'idée d'un baiser indirect ne fait que passer dans sa tête, avant d'être lynchée et jeter dans un coin, alors que Jae semble l'encourager à boire. Il ne le trouve pas assez imbibé, peut-être? Où veut-il avoir encore plus d'emprise sur lui qu'il n'en a déjà?

Jouer. Jouer à quoi? Mika, Mika, tu es en train de te perdre là, de perdre à ton propre jeu. Mais il ne croit plus que tout cela peut-être vrai, il ne peut que réver, ou cauchemarder, parce que dans la réalité, les gens ne semblent pas gentils avec lui et ne relevent pas de défis débiles à base de vodka contre lui. Dans la réalité, ils hurlent et s'écartent, ils ne se rapprochent pas jusqu'à le toucher et... Voilà que la respiration et un autre organe dans sa poitrine s'emballe en le sentant si proche, en remarquant la légère pression sur son haut. Le russe n'a toujours pas baissé les yeux, cherchant quelque chose dans ceux presque fermés de l'autre, mais il ne voit rien, rien du tout.
De défi, et pour s'occuper l'esprit avant de péter un cable, c'est au tour de Mikhaïl que de prendre une longue gorgée de liqueur amère, s'arrachant le peu de sensibilité qui restait à son palais engourdi, avant que la vague d'anesthésie locale ne s'empare de lui et apaise les quelques remous de sa conscience qui se battaient encore.

« Viens pas pleurer parce que t'as la gueule de bois demain, l'alcool russe c'est pas pour les filles. »

Et encore une petite pique, qui sort avec difficulté parce que le fait d'ouvrir la bouche quand Jae est si près, c'est comme tenter le diable, et que l'énerver ne paraît pas la solution. Mais les bravades lui sont indispensables pour maintenir un minimum de distance, pour ne pas sombrer. Il se passe un truc d'important là, et Mika n'a pas l'intention de se laisser entrainer sans rien dire.

[Camp :]

Il était pitoyable. Là, à faire le dur, à faire le grand, concentré pour ne pas tituber et s'écraser au sol, pour ne pas faire de choses qu'il regretterait, comme balancer la bouteille sur Jae pour détruire ce visage qu'il ne pouvait voir sans ressentir quelque chose. L'alcool avait le contrôle, une nouvelle fois, de son corps, y faisant régner la loi des pulsions et du « on verra les conséquences plus tard ». Il ne lui fallait pas grand chose, au russe, pour se laisser aller ainsi, et son trophée de liqueur n'était pas bien entamé. Une nouvelle raison de se lamenter sur son sort, le fait d'être complètement soul avec presque rien.
Les paroles qui avaient passés ses lêvres lui arrachèrent un petit gloussement. Oh, Mika, faites que tu ne te souviennes de rien au matin, sans quoi tu t'en voudras énormément d'avoir fait ça. Glousser comme une fille impotente et ignorante, comme une mijaurée qui se pâme devant l'homme de sa vie. Secoue-toi, ce n'est que Jae en façe.
C'est justement ça, le souçi. C'est Jae en face, le mec qui le fait chier et dont la simple présence lui est insupportable. Il n'a pas l'habitude de devoir controler ses regards, ses gestes, il n'a pas l'habitude d'avoir besoin d'y penser pour y arriver. Il n'était que contrôle mais Jae a brisé ça, avec son sourire de beau gosse et ses rires espiègles. Il aimerait les lui faire avaler, parfois, lui dire de se taire et se plaquer les mains contre les oreilles pour ne pas entendre de joie dans cette voix. Voir le Gryffondor heureux, c'est simple, ça lui casse sa journée. Pourquoi? Il ne sait pas, il ne veut pas savoir, alors il lui pourrit la vie pour qu'il pense à autre chose, et récolte l'amer satisfaction d'avoir pourri la sienne, de journée, à son tour.

Pendant ce temps, alors que les yeux du brun s'égaraient, perdu dans des pensées sombres et alcoolisés, Jae ne perd pas son temps. Comment se déplace-t-il aussi vite? Sans que Mika ne l'entende, ne le sente, ne le respire, le voilà si près qu'il lui faut lever les yeux et pencher la tête en arrière pour croiser son regard exasperé. Sa respiration se bloque un instant de surprise, avant qu'un sourire chaffouin ne s'esquisse sur son visage. Il l'ennuie, il le fait chier. En voilà une bonne chose, il n'est plus tout seul à être mécontent de la situation. Cependant, le gryffondor a le don de le surprendre, encore et toujours; c'est vraiment sa main qui le pousse doucement en arrière? Son premier réflexe est de tenter de se dégager et de fuir, mais le geste fugitif est trop bref pour que l'ordre de bouger n'arrive jusqu'à son cerveau avant que cela ne soit fini, le laissant simplement frissonner un long moment pour évacuer la peur qui la saisit à la gorge lors du contact. Heureusement, il n'a pas le temps de ressentir grand chose, que déjà l'autre reparle. Petit, c'est ça? Il peut parler, lui, avec sa gueule d'asiatique.

Mikhaïl sait qu'il ne doit pas répondre, pas renchérir, mais c'est plus fort que lui, il a besoin d'avoir le dernier mot, il a besoin de voir une nouvelle fois ce sourire insolent s'effacer, alors il tend des perches sans même s'en rendre compte, susurrant à Jae des mots qu'il n'aurait une fois de plus pas oser prononcer de cette façon en temps normal. Allez, zou, c'est décidé, cure de désintox après ce soir!
« T'as besoin d'un mec fort pour te dominer et te faire crier, c'est ça? Tu préfères jouer la fille? » La façon dont il prononce ce dernier mot montre bien ce qu'il pense de ça. Et une partie de son cerveau s'étonne qu'il arrive à sortir de telles grossièretés sans rougir; mais la rougeur qui s'étale sur ses joues n'est pas due à la honte mais à la chaleur qui semble l'habiter et fait de lui un vrai radiateur.

Il tremble, il semble perturbé, Jae. Pourquoi, est-ce que Mika le pousserait à bout par sa simple présence? Ça en a tout l'air, et il reprend sans se soucier de son regard une gorgée d'alcool, un défi pour voir ce qu'il osera lui dire, lui faire. Le russe préfère se court circuiter plutôt que d'oser penser à ce qu'il pourrait lui faire, tiens. Qu'il vienne et le frappe, il est dans une de ces passes où la douleur ne fera que s'ajouter aux autres pour se perdre dans le néant qui le berce.
Trop proche, il est toujours si proche que l'adolescent n'a pas vraiment le choix, que de le regarder. Sa nuque lui fait mal à être ainsi penchée, mais il n'ose pas baisser les yeux, et se trouver façe à son torse, ou pire, descendre plus bas. Il y a une limite que même presque inconscient il ne doit pas franchir, il le sait. Alors Mika attend que Jae fasse quelque chose, avec un peu d'intérêt mais aussi beaucoup de résignation. Que peuvent faire des Gryffons façe à lui, dans une situation pareille, à part lui foutre une raclée? Pourtant ses yeux d'encre semblent vouloir autre chose, et le russe se perd dedans, sans rien à se raccrocher qu'une respiration erratique dû à la tension qu'il sent monter. Que veut-il, pourquoi n'est-il pas parti?
Mais déjà, le moment se brise et l'autre se penche, alors que Mikhaïl ne peut que le regarder sans rien faire, le cerveau en pause et le corps en attente de quelque chose, d'un électrochoc. Qui arriva d'ailleurs sous une forme inattendue.
Le « nox », chuchoté de Jae, il l'a entendu trop tard pour y remédier, et il lâche un hoquet de terreur en voyant les lumières disparaître et l'obscurité l'engloutir. Heureusement, la lueur de la lune est suffisante pour baigner la scène d'une étrange clarté, donnant un ton surréaliste au tout. Pourquoi? Il n'a pas de réponse aux actions du coréen qui semble devenir de plus en plus énigmatique. Il lui en faudrait presque peu pour se laisser aller et abandonner cette méfiance envers ce comportement anormal et prendre les choses comme elles viennent, mais il n'a pas survécu 14 ans par miracle. Même s'il doit bien s'avouer que voir une personne qui vous fait vous sentir bizarre voler votre bouteille pour poser ses lêvres dessus, c'est suffisant pour le surprendre complètement. L'idée d'un baiser indirect ne fait que passer dans sa tête, avant d'être lynchée et jeter dans un coin, alors que Jae semble l'encourager à boire. Il ne le trouve pas assez imbibé, peut-être? Où veut-il avoir encore plus d'emprise sur lui qu'il n'en a déjà?

Jouer. Jouer à quoi? Mika, Mika, tu es en train de te perdre là, de perdre à ton propre jeu. Mais il ne croit plus que tout cela peut-être vrai, il ne peut que réver, ou cauchemarder, parce que dans la réalité, les gens ne semblent pas gentils avec lui et ne relevent pas de défis débiles à base de vodka contre lui. Dans la réalité, ils hurlent et s'écartent, ils ne se rapprochent pas jusqu'à le toucher et... Voilà que la respiration et un autre organe dans sa poitrine s'emballe en le sentant si proche, en remarquant la légère pression sur son haut. Le russe n'a toujours pas baissé les yeux, cherchant quelque chose dans ceux presque fermés de l'autre, mais il ne voit rien, rien du tout.
De défi, et pour s'occuper l'esprit avant de péter un cable, c'est au tour de Mikhaïl que de prendre une longue gorgée de liqueur amère, s'arrachant le peu de sensibilité qui restait à son palais engourdi, avant que la vague d'anesthésie locale ne s'empare de lui et apaise les quelques remous de sa conscience qui se battaient encore.

« Viens pas pleurer parce que t'as la gueule de bois demain, l'alcool russe c'est pas pour les filles. »

Et encore une petite pique, qui sort avec difficulté parce que le fait d'ouvrir la bouche quand Jae est si près, c'est comme tenter le diable, et que l'énerver ne paraît pas la solution. Mais les bravades lui sont indispensables pour maintenir un minimum de distance, pour ne pas sombrer. Il se passe un truc d'important là, et Mika n'a pas l'intention de se laisser entrainer sans rien dire.

[Truc en plus :]

Il était pitoyable. Là, à faire le dur, à faire le grand, concentré pour ne pas tituber et s'écraser au sol, pour ne pas faire de choses qu'il regretterait, comme balancer la bouteille sur Jae pour détruire ce visage qu'il ne pouvait voir sans ressentir quelque chose. L'alcool avait le contrôle, une nouvelle fois, de son corps, y faisant régner la loi des pulsions et du « on verra les conséquences plus tard ». Il ne lui fallait pas grand chose, au russe, pour se laisser aller ainsi, et son trophée de liqueur n'était pas bien entamé. Une nouvelle raison de se lamenter sur son sort, le fait d'être complètement soul avec presque rien.
Les paroles qui avaient passés ses lêvres lui arrachèrent un petit gloussement. Oh, Mika, faites que tu ne te souviennes de rien au matin, sans quoi tu t'en voudras énormément d'avoir fait ça. Glousser comme une fille impotente et ignorante, comme une mijaurée qui se pâme devant l'homme de sa vie. Secoue-toi, ce n'est que Jae en façe.
C'est justement ça, le souçi. C'est Jae en face, le mec qui le fait chier et dont la simple présence lui est insupportable. Il n'a pas l'habitude de devoir controler ses regards, ses gestes, il n'a pas l'habitude d'avoir besoin d'y penser pour y arriver. Il n'était que contrôle mais Jae a brisé ça, avec son sourire de beau gosse et ses rires espiègles. Il aimerait les lui faire avaler, parfois, lui dire de se taire et se plaquer les mains contre les oreilles pour ne pas entendre de joie dans cette voix. Voir le Gryffondor heureux, c'est simple, ça lui casse sa journée. Pourquoi? Il ne sait pas, il ne veut pas savoir, alors il lui pourrit la vie pour qu'il pense à autre chose, et récolte l'amer satisfaction d'avoir pourri la sienne, de journée, à son tour.

Pendant ce temps, alors que les yeux du brun s'égaraient, perdu dans des pensées sombres et alcoolisés, Jae ne perd pas son temps. Comment se déplace-t-il aussi vite? Sans que Mika ne l'entende, ne le sente, ne le respire, le voilà si près qu'il lui faut lever les yeux et pencher la tête en arrière pour croiser son regard exasperé. Sa respiration se bloque un instant de surprise, avant qu'un sourire chaffouin ne s'esquisse sur son visage. Il l'ennuie, il le fait chier. En voilà une bonne chose, il n'est plus tout seul à être mécontent de la situation. Cependant, le gryffondor a le don de le surprendre, encore et toujours; c'est vraiment sa main qui le pousse doucement en arrière? Son premier réflexe est de tenter de se dégager et de fuir, mais le geste fugitif est trop bref pour que l'ordre de bouger n'arrive jusqu'à son cerveau avant que cela ne soit fini, le laissant simplement frissonner un long moment pour évacuer la peur qui la saisit à la gorge lors du contact. Heureusement, il n'a pas le temps de ressentir grand chose, que déjà l'autre reparle. Petit, c'est ça? Il peut parler, lui, avec sa gueule d'asiatique.

Mikhaïl sait qu'il ne doit pas répondre, pas renchérir, mais c'est plus fort que lui, il a besoin d'avoir le dernier mot, il a besoin de voir une nouvelle fois ce sourire insolent s'effacer, alors il tend des perches sans même s'en rendre compte, susurrant à Jae des mots qu'il n'aurait une fois de plus pas oser prononcer de cette façon en temps normal. Allez, zou, c'est décidé, cure de désintox après ce soir!
« T'as besoin d'un mec fort pour te dominer et te faire crier, c'est ça? Tu préfères jouer la fille? » La façon dont il prononce ce dernier mot montre bien ce qu'il pense de ça. Et une partie de son cerveau s'étonne qu'il arrive à sortir de telles grossièretés sans rougir; mais la rougeur qui s'étale sur ses joues n'est pas due à la honte mais à la chaleur qui semble l'habiter et fait de lui un vrai radiateur.

Il tremble, il semble perturbé, Jae. Pourquoi, est-ce que Mika le pousserait à bout par sa simple présence? Ça en a tout l'air, et il reprend sans se soucier de son regard une gorgée d'alcool, un défi pour voir ce qu'il osera lui dire, lui faire. Le russe préfère se court circuiter plutôt que d'oser penser à ce qu'il pourrait lui faire, tiens. Qu'il vienne et le frappe, il est dans une de ces passes où la douleur ne fera que s'ajouter aux autres pour se perdre dans le néant qui le berce.
Trop proche, il est toujours si proche que l'adolescent n'a pas vraiment le choix, que de le regarder. Sa nuque lui fait mal à être ainsi penchée, mais il n'ose pas baisser les yeux, et se trouver façe à son torse, ou pire, descendre plus bas. Il y a une limite que même presque inconscient il ne doit pas franchir, il le sait. Alors Mika attend que Jae fasse quelque chose, avec un peu d'intérêt mais aussi beaucoup de résignation. Que peuvent faire des Gryffons façe à lui, dans une situation pareille, à part lui foutre une raclée? Pourtant ses yeux d'encre semblent vouloir autre chose, et le russe se perd dedans, sans rien à se raccrocher qu'une respiration erratique dû à la tension qu'il sent monter. Que veut-il, pourquoi n'est-il pas parti?
Mais déjà, le moment se brise et l'autre se penche, alors que Mikhaïl ne peut que le regarder sans rien faire, le cerveau en pause et le corps en attente de quelque chose, d'un électrochoc. Qui arriva d'ailleurs sous une forme inattendue.
Le « nox », chuchoté de Jae, il l'a entendu trop tard pour y remédier, et il lâche un hoquet de terreur en voyant les lumières disparaître et l'obscurité l'engloutir. Heureusement, la lueur de la lune est suffisante pour baigner la scène d'une étrange clarté, donnant un ton surréaliste au tout. Pourquoi? Il n'a pas de réponse aux actions du coréen qui semble devenir de plus en plus énigmatique. Il lui en faudrait presque peu pour se laisser aller et abandonner cette méfiance envers ce comportement anormal et prendre les choses comme elles viennent, mais il n'a pas survécu 14 ans par miracle. Même s'il doit bien s'avouer que voir une personne qui vous fait vous sentir bizarre voler votre bouteille pour poser ses lêvres dessus, c'est suffisant pour le surprendre complètement. L'idée d'un baiser indirect ne fait que passer dans sa tête, avant d'être lynchée et jeter dans un coin, alors que Jae semble l'encourager à boire. Il ne le trouve pas assez imbibé, peut-être? Où veut-il avoir encore plus d'emprise sur lui qu'il n'en a déjà?

Jouer. Jouer à quoi? Mika, Mika, tu es en train de te perdre là, de perdre à ton propre jeu. Mais il ne croit plus que tout cela peut-être vrai, il ne peut que réver, ou cauchemarder, parce que dans la réalité, les gens ne semblent pas gentils avec lui et ne relevent pas de défis débiles à base de vodka contre lui. Dans la réalité, ils hurlent et s'écartent, ils ne se rapprochent pas jusqu'à le toucher et... Voilà que la respiration et un autre organe dans sa poitrine s'emballe en le sentant si proche, en remarquant la légère pression sur son haut. Le russe n'a toujours pas baissé les yeux, cherchant quelque chose dans ceux presque fermés de l'autre, mais il ne voit rien, rien du tout.
De défi, et pour s'occuper l'esprit avant de péter un cable, c'est au tour de Mikhaïl que de prendre une longue gorgée de liqueur amère, s'arrachant le peu de sensibilité qui restait à son palais engourdi, avant que la vague d'anesthésie locale ne s'empare de lui et apaise les quelques remous de sa conscience qui se battaient encore.

« Viens pas pleurer parce que t'as la gueule de bois demain, l'alcool russe c'est pas pour les filles. »

Et encore une petite pique, qui sort avec difficulté parce que le fait d'ouvrir la bouche quand Jae est si près, c'est comme tenter le diable, et que l'énerver ne paraît pas la solution. Mais les bravades lui sont indispensables pour maintenir un minimum de distance, pour ne pas sombrer. Il se passe un truc d'important là, et Mika n'a pas l'intention de se laisser entrainer sans rien dire.

[Doubles-Comptes :]

Il était pitoyable. Là, à faire le dur, à faire le grand, concentré pour ne pas tituber et s'écraser au sol, pour ne pas faire de choses qu'il regretterait, comme balancer la bouteille sur Jae pour détruire ce visage qu'il ne pouvait voir sans ressentir quelque chose. L'alcool avait le contrôle, une nouvelle fois, de son corps, y faisant régner la loi des pulsions et du « on verra les conséquences plus tard ». Il ne lui fallait pas grand chose, au russe, pour se laisser aller ainsi, et son trophée de liqueur n'était pas bien entamé. Une nouvelle raison de se lamenter sur son sort, le fait d'être complètement soul avec presque rien.
Les paroles qui avaient passés ses lêvres lui arrachèrent un petit gloussement. Oh, Mika, faites que tu ne te souviennes de rien au matin, sans quoi tu t'en voudras énormément d'avoir fait ça. Glousser comme une fille impotente et ignorante, comme une mijaurée qui se pâme devant l'homme de sa vie. Secoue-toi, ce n'est que Jae en façe.
C'est justement ça, le souçi. C'est Jae en face, le mec qui le fait chier et dont la simple présence lui est insupportable. Il n'a pas l'habitude de devoir controler ses regards, ses gestes, il n'a pas l'habitude d'avoir besoin d'y penser pour y arriver. Il n'était que contrôle mais Jae a brisé ça, avec son sourire de beau gosse et ses rires espiègles. Il aimerait les lui faire avaler, parfois, lui dire de se taire et se plaquer les mains contre les oreilles pour ne pas entendre de joie dans cette voix. Voir le Gryffondor heureux, c'est simple, ça lui casse sa journée. Pourquoi? Il ne sait pas, il ne veut pas savoir, alors il lui pourrit la vie pour qu'il pense à autre chose, et récolte l'amer satisfaction d'avoir pourri la sienne, de journée, à son tour.

Pendant ce temps, alors que les yeux du brun s'égaraient, perdu dans des pensées sombres et alcoolisés, Jae ne perd pas son temps. Comment se déplace-t-il aussi vite? Sans que Mika ne l'entende, ne le sente, ne le respire, le voilà si près qu'il lui faut lever les yeux et pencher la tête en arrière pour croiser son regard exasperé. Sa respiration se bloque un instant de surprise, avant qu'un sourire chaffouin ne s'esquisse sur son visage. Il l'ennuie, il le fait chier. En voilà une bonne chose, il n'est plus tout seul à être mécontent de la situation. Cependant, le gryffondor a le don de le surprendre, encore et toujours; c'est vraiment sa main qui le pousse doucement en arrière? Son premier réflexe est de tenter de se dégager et de fuir, mais le geste fugitif est trop bref pour que l'ordre de bouger n'arrive jusqu'à son cerveau avant que cela ne soit fini, le laissant simplement frissonner un long moment pour évacuer la peur qui la saisit à la gorge lors du contact. Heureusement, il n'a pas le temps de ressentir grand chose, que déjà l'autre reparle. Petit, c'est ça? Il peut parler, lui, avec sa gueule d'asiatique.

Mikhaïl sait qu'il ne doit pas répondre, pas renchérir, mais c'est plus fort que lui, il a besoin d'avoir le dernier mot, il a besoin de voir une nouvelle fois ce sourire insolent s'effacer, alors il tend des perches sans même s'en rendre compte, susurrant à Jae des mots qu'il n'aurait une fois de plus pas oser prononcer de cette façon en temps normal. Allez, zou, c'est décidé, cure de désintox après ce soir!
« T'as besoin d'un mec fort pour te dominer et te faire crier, c'est ça? Tu préfères jouer la fille? » La façon dont il prononce ce dernier mot montre bien ce qu'il pense de ça. Et une partie de son cerveau s'étonne qu'il arrive à sortir de telles grossièretés sans rougir; mais la rougeur qui s'étale sur ses joues n'est pas due à la honte mais à la chaleur qui semble l'habiter et fait de lui un vrai radiateur.

Il tremble, il semble perturbé, Jae. Pourquoi, est-ce que Mika le pousserait à bout par sa simple présence? Ça en a tout l'air, et il reprend sans se soucier de son regard une gorgée d'alcool, un défi pour voir ce qu'il osera lui dire, lui faire. Le russe préfère se court circuiter plutôt que d'oser penser à ce qu'il pourrait lui faire, tiens. Qu'il vienne et le frappe, il est dans une de ces passes où la douleur ne fera que s'ajouter aux autres pour se perdre dans le néant qui le berce.
Trop proche, il est toujours si proche que l'adolescent n'a pas vraiment le choix, que de le regarder. Sa nuque lui fait mal à être ainsi penchée, mais il n'ose pas baisser les yeux, et se trouver façe à son torse, ou pire, descendre plus bas. Il y a une limite que même presque inconscient il ne doit pas franchir, il le sait. Alors Mika attend que Jae fasse quelque chose, avec un peu d'intérêt mais aussi beaucoup de résignation. Que peuvent faire des Gryffons façe à lui, dans une situation pareille, à part lui foutre une raclée? Pourtant ses yeux d'encre semblent vouloir autre chose, et le russe se perd dedans, sans rien à se raccrocher qu'une respiration erratique dû à la tension qu'il sent monter. Que veut-il, pourquoi n'est-il pas parti?
Mais déjà, le moment se brise et l'autre se penche, alors que Mikhaïl ne peut que le regarder sans rien faire, le cerveau en pause et le corps en attente de quelque chose, d'un électrochoc. Qui arriva d'ailleurs sous une forme inattendue.
Le « nox », chuchoté de Jae, il l'a entendu trop tard pour y remédier, et il lâche un hoquet de terreur en voyant les lumières disparaître et l'obscurité l'engloutir. Heureusement, la lueur de la lune est suffisante pour baigner la scène d'une étrange clarté, donnant un ton surréaliste au tout. Pourquoi? Il n'a pas de réponse aux actions du coréen qui semble devenir de plus en plus énigmatique. Il lui en faudrait presque peu pour se laisser aller et abandonner cette méfiance envers ce comportement anormal et prendre les choses comme elles viennent, mais il n'a pas survécu 14 ans par miracle. Même s'il doit bien s'avouer que voir une personne qui vous fait vous sentir bizarre voler votre bouteille pour poser ses lêvres dessus, c'est suffisant pour le surprendre complètement. L'idée d'un baiser indirect ne fait que passer dans sa tête, avant d'être lynchée et jeter dans un coin, alors que Jae semble l'encourager à boire. Il ne le trouve pas assez imbibé, peut-être? Où veut-il avoir encore plus d'emprise sur lui qu'il n'en a déjà?

Jouer. Jouer à quoi? Mika, Mika, tu es en train de te perdre là, de perdre à ton propre jeu. Mais il ne croit plus que tout cela peut-être vrai, il ne peut que réver, ou cauchemarder, parce que dans la réalité, les gens ne semblent pas gentils avec lui et ne relevent pas de défis débiles à base de vodka contre lui. Dans la réalité, ils hurlent et s'écartent, ils ne se rapprochent pas jusqu'à le toucher et... Voilà que la respiration et un autre organe dans sa poitrine s'emballe en le sentant si proche, en remarquant la légère pression sur son haut. Le russe n'a toujours pas baissé les yeux, cherchant quelque chose dans ceux presque fermés de l'autre, mais il ne voit rien, rien du tout.
De défi, et pour s'occuper l'esprit avant de péter un cable, c'est au tour de Mikhaïl que de prendre une longue gorgée de liqueur amère, s'arrachant le peu de sensibilité qui restait à son palais engourdi, avant que la vague d'anesthésie locale ne s'empare de lui et apaise les quelques remous de sa conscience qui se battaient encore.

« Viens pas pleurer parce que t'as la gueule de bois demain, l'alcool russe c'est pas pour les filles. »

Et encore une petite pique, qui sort avec difficulté parce que le fait d'ouvrir la bouche quand Jae est si près, c'est comme tenter le diable, et que l'énerver ne paraît pas la solution. Mais les bravades lui sont indispensables pour maintenir un minimum de distance, pour ne pas sombrer. Il se passe un truc d'important là, et Mika n'a pas l'intention de se laisser entrainer sans rien dire.

Et l'alcool montait à la tête du jeune homme, au fur et à mesure que ses inspirations erratiques d'un air pollué par la présence de l'asiatique faisaient circuler son sang dans son corps. La vodka achevait de brouiller les perceptions d'un monde lunaire où seul le visage de Jae et sa chaleur si proche semblaient encore former une ancre stable. Il ne restait à Mikhaïl ni dignité ni honneur, mais pourtant, dans ses yeux bleus brillaient toujours la lueur embrumée du défi et du jeu. La liqueur déliait son esprit de son carcan de sang-pur habituel et laissait transparaitre l'enfant qu'il avait du être, mais un enfant désabusé et terrifiant, un enfant qui a gardé cette part de méchanceté gamine et ce goût du jeu, en lui rajoutant l'ambiguité de l'adolescence. Incarnation du péché, ce petit ange déchu tombé du ciel, rampant parmi ses semblables dans la poussière de leur repaire.
Avec ses yeux troubles, sa bouche rougie par des mordillements et le têtement continu de sa bouteille, son teint pâle et ce halo de cheveux noirs autour, il aurait pu faire tourner les têtes, sans aucun doute, si son âme n'avait pas été si sale et noire; l'antéchrist se trouvait réduit à passer ses soirées seul en tête à tête avec lui même, espérant appater quelque âme en peine et naive pour tomber dans ses filets.
Mais, Mika, fais attention, la proie n'est pas toujours celle que l'on croie...
Qui était le chasseur, le chassé, içi? Jae, qui ne lachait pas sa chemise, comme s'il en avait besoin pour ne pas tomber, qui laissait ses doigts effleurer à chaque respiration le ventre creux du russe, lui transmettant de multiples décharges et frissons. Il devait lui faire lacher prise, l'empécher de le regarder comme ça, de lui donner envie de détourner la tête de peur d'être aspiré dans ces deux billes d'encre qui ouvraient sur un monde plein de promesses... de souffrances, sans le moins du monde.

Il avait peut-être bu, Mika, mais il n'était pas con. Il se passait quelque chose entre Jae et lui, quelque chose de mal ou d'inconscient, quelque chose qui devait rester caché, enfoui. Il ne devait pas craquer et passer une main dans ses cheveux pour autre chose que faire chier l'autre. Il ne devait pas s'avouer qu'ils étaient doux au toucher, il ne devait pas penser à la façon dont le torse du gryffondor se soulevait comme après un marathon. Mais le voir boire à la bouteille, voir cette pomme d'adam déglutir doucement, à la lueur de l'astre de la nuit, voilà qui réveillait des instincts de possession et de sauvagerie venant d'une mère vélane. À lui. Rien qu'à lui! Sauf que non, il n'était pas une créature, il n'allait pas sombrer à la tentation juste pour la belle gueule d'un lover comme on en voyait partout.

Heureusement, les paroles de son acolyte d'un soir lui donnèrent un petit coup de fouet et il plissa les yeux, dévoilant un sourire carnassier et des dents blanches comme dans une pub de dentifrice. Un vrai petit loup. « Tu prreferres les chauffer avec' ton adrresse, uh? » Oui, un petit accent russe ressortait quand il en avait envie, ou besoin, lorsque ses barrières étaient u plus bas. Son langage corporel semblait huler « montre moi », mais Mika n'était pas un mec facile, loin de là, et s'il avait tendance à aller vers les autres plus facilement, ils devaient le mériter. Être sage~ Un éclat de rire avant de récupérer la bouteille appuyée sur son ventre, non sans une caresse papillonne sur la main de Jae, rien que pour le plaisir de le sentir respirer un peu plus fort et frissonner. Le pouvoir, encore et toujours, de faire réagir les autres, voilà ce qui l'enivrait. Une rapide gorgée, obligé de rejeter la tête en arrière et de dévoiler son cou un peu plus, maintenant que la bouteille avait perdue une quantité non négligeable de son liquide, grâce à Jae. Le pauvre n'allait pas tenir longtemps à ce rythme... Mais Mika non plus, ce qui les mettaient à égalité. La tête lui tournait déjà beaucoup plus, et il ne manquait qu'un peu de musique pour qu'il ne se mette à bouger sur le rythme.

Mais il n'avait pas besoin de musique, avec Jae, si proche, soufflant sur la peau sensible de son oreille, de son cou, lui envoyant des frissons dans tout le corps. Il jouait au chat avec lui, le touchant sans le toucher, le frôlant sans s'approcher, cherchant à l'obliger à faire le premier pas pour plus de contact. Cherchant la perte totale de contrôle et l'abandon qui signifierait sa victoire. Mika aurait pu dire non, par esprit de contradiction, si ce n'avait pas été pour les mots qui suivirent. L'aider à ne plus penser à rien. Voilà qui était dans ses cordes, lui qui s'échinait chaque jour à oublier sa vie et chaque nuit à la noyer dans l'alcool pour qu'elle perde de son réel. La main qui tirait sur sa chemise, l'approchant dans un geste irréfléchi de cette source de chaleur responsable de ses tremblements et de ses frissons, cette caresse éphémère contre ses lèvres et le souffle chaud d'un autre sur son visage, voilà qui l'envoyait plus surement over the edge que tout le reste. Comment résister à la tentation quand elle vient à vous de cette manière?

« Tu veux arréter de penser, Jae? Alors, qu'est ce que tu attends? »

Une invitation à jouer, à se perdre ce soir pour revenir à soi le lendemain sans souvenirs, une mémoire neuve et fraiche, ouverte enfin au futur et libérée des envies du passé. Ou alors, une envie de recommencer, mais recommencer quoi? Retomber dans le même piège encore et toujours, rejouant la même pièce à l'infini, finir par être spectateur de son existence. Voilà ce qu'il y avait à perdre, à gagner, pour quelques heures de paix. Mais, ne les valait-elles pas, après tout? L'abandon un instant de toute barrière et toute morale. Et c'était pour ça, que le russe accompagna ses paroles en s'avancant franchement contre le jeune homme, n'ayant qu'à orienter le visage pour pouvoir passer lentement sa langue contre la veine de son cou, comme un junkie, un vampire goutant à sa drogue. Prends garde, Jae, Mikhaïl peut se montrer très convainquant quand il veut sa dose.

[Messages :]

Et l'alcool montait à la tête du jeune homme, au fur et à mesure que ses inspirations erratiques d'un air pollué par la présence de l'asiatique faisaient circuler son sang dans son corps. La vodka achevait de brouiller les perceptions d'un monde lunaire où seul le visage de Jae et sa chaleur si proche semblaient encore former une ancre stable. Il ne restait à Mikhaïl ni dignité ni honneur, mais pourtant, dans ses yeux bleus brillaient toujours la lueur embrumée du défi et du jeu. La liqueur déliait son esprit de son carcan de sang-pur habituel et laissait transparaitre l'enfant qu'il avait du être, mais un enfant désabusé et terrifiant, un enfant qui a gardé cette part de méchanceté gamine et ce goût du jeu, en lui rajoutant l'ambiguité de l'adolescence. Incarnation du péché, ce petit ange déchu tombé du ciel, rampant parmi ses semblables dans la poussière de leur repaire.
Avec ses yeux troubles, sa bouche rougie par des mordillements et le têtement continu de sa bouteille, son teint pâle et ce halo de cheveux noirs autour, il aurait pu faire tourner les têtes, sans aucun doute, si son âme n'avait pas été si sale et noire; l'antéchrist se trouvait réduit à passer ses soirées seul en tête à tête avec lui même, espérant appater quelque âme en peine et naive pour tomber dans ses filets.
Mais, Mika, fais attention, la proie n'est pas toujours celle que l'on croie...
Qui était le chasseur, le chassé, içi? Jae, qui ne lachait pas sa chemise, comme s'il en avait besoin pour ne pas tomber, qui laissait ses doigts effleurer à chaque respiration le ventre creux du russe, lui transmettant de multiples décharges et frissons. Il devait lui faire lacher prise, l'empécher de le regarder comme ça, de lui donner envie de détourner la tête de peur d'être aspiré dans ces deux billes d'encre qui ouvraient sur un monde plein de promesses... de souffrances, sans le moins du monde.

Il avait peut-être bu, Mika, mais il n'était pas con. Il se passait quelque chose entre Jae et lui, quelque chose de mal ou d'inconscient, quelque chose qui devait rester caché, enfoui. Il ne devait pas craquer et passer une main dans ses cheveux pour autre chose que faire chier l'autre. Il ne devait pas s'avouer qu'ils étaient doux au toucher, il ne devait pas penser à la façon dont le torse du gryffondor se soulevait comme après un marathon. Mais le voir boire à la bouteille, voir cette pomme d'adam déglutir doucement, à la lueur de l'astre de la nuit, voilà qui réveillait des instincts de possession et de sauvagerie venant d'une mère vélane. À lui. Rien qu'à lui! Sauf que non, il n'était pas une créature, il n'allait pas sombrer à la tentation juste pour la belle gueule d'un lover comme on en voyait partout.

Heureusement, les paroles de son acolyte d'un soir lui donnèrent un petit coup de fouet et il plissa les yeux, dévoilant un sourire carnassier et des dents blanches comme dans une pub de dentifrice. Un vrai petit loup. « Tu prreferres les chauffer avec' ton adrresse, uh? » Oui, un petit accent russe ressortait quand il en avait envie, ou besoin, lorsque ses barrières étaient u plus bas. Son langage corporel semblait huler « montre moi », mais Mika n'était pas un mec facile, loin de là, et s'il avait tendance à aller vers les autres plus facilement, ils devaient le mériter. Être sage~ Un éclat de rire avant de récupérer la bouteille appuyée sur son ventre, non sans une caresse papillonne sur la main de Jae, rien que pour le plaisir de le sentir respirer un peu plus fort et frissonner. Le pouvoir, encore et toujours, de faire réagir les autres, voilà ce qui l'enivrait. Une rapide gorgée, obligé de rejeter la tête en arrière et de dévoiler son cou un peu plus, maintenant que la bouteille avait perdue une quantité non négligeable de son liquide, grâce à Jae. Le pauvre n'allait pas tenir longtemps à ce rythme... Mais Mika non plus, ce qui les mettaient à égalité. La tête lui tournait déjà beaucoup plus, et il ne manquait qu'un peu de musique pour qu'il ne se mette à bouger sur le rythme.

Mais il n'avait pas besoin de musique, avec Jae, si proche, soufflant sur la peau sensible de son oreille, de son cou, lui envoyant des frissons dans tout le corps. Il jouait au chat avec lui, le touchant sans le toucher, le frôlant sans s'approcher, cherchant à l'obliger à faire le premier pas pour plus de contact. Cherchant la perte totale de contrôle et l'abandon qui signifierait sa victoire. Mika aurait pu dire non, par esprit de contradiction, si ce n'avait pas été pour les mots qui suivirent. L'aider à ne plus penser à rien. Voilà qui était dans ses cordes, lui qui s'échinait chaque jour à oublier sa vie et chaque nuit à la noyer dans l'alcool pour qu'elle perde de son réel. La main qui tirait sur sa chemise, l'approchant dans un geste irréfléchi de cette source de chaleur responsable de ses tremblements et de ses frissons, cette caresse éphémère contre ses lèvres et le souffle chaud d'un autre sur son visage, voilà qui l'envoyait plus surement over the edge que tout le reste. Comment résister à la tentation quand elle vient à vous de cette manière?

« Tu veux arréter de penser, Jae? Alors, qu'est ce que tu attends? »

Une invitation à jouer, à se perdre ce soir pour revenir à soi le lendemain sans souvenirs, une mémoire neuve et fraiche, ouverte enfin au futur et libérée des envies du passé. Ou alors, une envie de recommencer, mais recommencer quoi? Retomber dans le même piège encore et toujours, rejouant la même pièce à l'infini, finir par être spectateur de son existence. Voilà ce qu'il y avait à perdre, à gagner, pour quelques heures de paix. Mais, ne les valait-elles pas, après tout? L'abandon un instant de toute barrière et toute morale. Et c'était pour ça, que le russe accompagna ses paroles en s'avancant franchement contre le jeune homme, n'ayant qu'à orienter le visage pour pouvoir passer lentement sa langue contre la veine de son cou, comme un junkie, un vampire goutant à sa drogue. Prends garde, Jae, Mikhaïl peut se montrer très convainquant quand il veut sa dose.

[Points :]

Et l'alcool montait à la tête du jeune homme, au fur et à mesure que ses inspirations erratiques d'un air pollué par la présence de l'asiatique faisaient circuler son sang dans son corps. La vodka achevait de brouiller les perceptions d'un monde lunaire où seul le visage de Jae et sa chaleur si proche semblaient encore former une ancre stable. Il ne restait à Mikhaïl ni dignité ni honneur, mais pourtant, dans ses yeux bleus brillaient toujours la lueur embrumée du défi et du jeu. La liqueur déliait son esprit de son carcan de sang-pur habituel et laissait transparaitre l'enfant qu'il avait du être, mais un enfant désabusé et terrifiant, un enfant qui a gardé cette part de méchanceté gamine et ce goût du jeu, en lui rajoutant l'ambiguité de l'adolescence. Incarnation du péché, ce petit ange déchu tombé du ciel, rampant parmi ses semblables dans la poussière de leur repaire.
Avec ses yeux troubles, sa bouche rougie par des mordillements et le têtement continu de sa bouteille, son teint pâle et ce halo de cheveux noirs autour, il aurait pu faire tourner les têtes, sans aucun doute, si son âme n'avait pas été si sale et noire; l'antéchrist se trouvait réduit à passer ses soirées seul en tête à tête avec lui même, espérant appater quelque âme en peine et naive pour tomber dans ses filets.
Mais, Mika, fais attention, la proie n'est pas toujours celle que l'on croie...
Qui était le chasseur, le chassé, içi? Jae, qui ne lachait pas sa chemise, comme s'il en avait besoin pour ne pas tomber, qui laissait ses doigts effleurer à chaque respiration le ventre creux du russe, lui transmettant de multiples décharges et frissons. Il devait lui faire lacher prise, l'empécher de le regarder comme ça, de lui donner envie de détourner la tête de peur d'être aspiré dans ces deux billes d'encre qui ouvraient sur un monde plein de promesses... de souffrances, sans le moins du monde.

Il avait peut-être bu, Mika, mais il n'était pas con. Il se passait quelque chose entre Jae et lui, quelque chose de mal ou d'inconscient, quelque chose qui devait rester caché, enfoui. Il ne devait pas craquer et passer une main dans ses cheveux pour autre chose que faire chier l'autre. Il ne devait pas s'avouer qu'ils étaient doux au toucher, il ne devait pas penser à la façon dont le torse du gryffondor se soulevait comme après un marathon. Mais le voir boire à la bouteille, voir cette pomme d'adam déglutir doucement, à la lueur de l'astre de la nuit, voilà qui réveillait des instincts de possession et de sauvagerie venant d'une mère vélane. À lui. Rien qu'à lui! Sauf que non, il n'était pas une créature, il n'allait pas sombrer à la tentation juste pour la belle gueule d'un lover comme on en voyait partout.

Heureusement, les paroles de son acolyte d'un soir lui donnèrent un petit coup de fouet et il plissa les yeux, dévoilant un sourire carnassier et des dents blanches comme dans une pub de dentifrice. Un vrai petit loup. « Tu prreferres les chauffer avec' ton adrresse, uh? » Oui, un petit accent russe ressortait quand il en avait envie, ou besoin, lorsque ses barrières étaient u plus bas. Son langage corporel semblait huler « montre moi », mais Mika n'était pas un mec facile, loin de là, et s'il avait tendance à aller vers les autres plus facilement, ils devaient le mériter. Être sage~ Un éclat de rire avant de récupérer la bouteille appuyée sur son ventre, non sans une caresse papillonne sur la main de Jae, rien que pour le plaisir de le sentir respirer un peu plus fort et frissonner. Le pouvoir, encore et toujours, de faire réagir les autres, voilà ce qui l'enivrait. Une rapide gorgée, obligé de rejeter la tête en arrière et de dévoiler son cou un peu plus, maintenant que la bouteille avait perdue une quantité non négligeable de son liquide, grâce à Jae. Le pauvre n'allait pas tenir longtemps à ce rythme... Mais Mika non plus, ce qui les mettaient à égalité. La tête lui tournait déjà beaucoup plus, et il ne manquait qu'un peu de musique pour qu'il ne se mette à bouger sur le rythme.

Mais il n'avait pas besoin de musique, avec Jae, si proche, soufflant sur la peau sensible de son oreille, de son cou, lui envoyant des frissons dans tout le corps. Il jouait au chat avec lui, le touchant sans le toucher, le frôlant sans s'approcher, cherchant à l'obliger à faire le premier pas pour plus de contact. Cherchant la perte totale de contrôle et l'abandon qui signifierait sa victoire. Mika aurait pu dire non, par esprit de contradiction, si ce n'avait pas été pour les mots qui suivirent. L'aider à ne plus penser à rien. Voilà qui était dans ses cordes, lui qui s'échinait chaque jour à oublier sa vie et chaque nuit à la noyer dans l'alcool pour qu'elle perde de son réel. La main qui tirait sur sa chemise, l'approchant dans un geste irréfléchi de cette source de chaleur responsable de ses tremblements et de ses frissons, cette caresse éphémère contre ses lèvres et le souffle chaud d'un autre sur son visage, voilà qui l'envoyait plus surement over the edge que tout le reste. Comment résister à la tentation quand elle vient à vous de cette manière?

« Tu veux arréter de penser, Jae? Alors, qu'est ce que tu attends? »

Une invitation à jouer, à se perdre ce soir pour revenir à soi le lendemain sans souvenirs, une mémoire neuve et fraiche, ouverte enfin au futur et libérée des envies du passé. Ou alors, une envie de recommencer, mais recommencer quoi? Retomber dans le même piège encore et toujours, rejouant la même pièce à l'infini, finir par être spectateur de son existence. Voilà ce qu'il y avait à perdre, à gagner, pour quelques heures de paix. Mais, ne les valait-elles pas, après tout? L'abandon un instant de toute barrière et toute morale. Et c'était pour ça, que le russe accompagna ses paroles en s'avancant franchement contre le jeune homme, n'ayant qu'à orienter le visage pour pouvoir passer lentement sa langue contre la veine de son cou, comme un junkie, un vampire goutant à sa drogue. Prends garde, Jae, Mikhaïl peut se montrer très convainquant quand il veut sa dose.

[Avatar :]

Et l'alcool montait à la tête du jeune homme, au fur et à mesure que ses inspirations erratiques d'un air pollué par la présence de l'asiatique faisaient circuler son sang dans son corps. La vodka achevait de brouiller les perceptions d'un monde lunaire où seul le visage de Jae et sa chaleur si proche semblaient encore former une ancre stable. Il ne restait à Mikhaïl ni dignité ni honneur, mais pourtant, dans ses yeux bleus brillaient toujours la lueur embrumée du défi et du jeu. La liqueur déliait son esprit de son carcan de sang-pur habituel et laissait transparaitre l'enfant qu'il avait du être, mais un enfant désabusé et terrifiant, un enfant qui a gardé cette part de méchanceté gamine et ce goût du jeu, en lui rajoutant l'ambiguité de l'adolescence. Incarnation du péché, ce petit ange déchu tombé du ciel, rampant parmi ses semblables dans la poussière de leur repaire.
Avec ses yeux troubles, sa bouche rougie par des mordillements et le têtement continu de sa bouteille, son teint pâle et ce halo de cheveux noirs autour, il aurait pu faire tourner les têtes, sans aucun doute, si son âme n'avait pas été si sale et noire; l'antéchrist se trouvait réduit à passer ses soirées seul en tête à tête avec lui même, espérant appater quelque âme en peine et naive pour tomber dans ses filets.
Mais, Mika, fais attention, la proie n'est pas toujours celle que l'on croie...
Qui était le chasseur, le chassé, içi? Jae, qui ne lachait pas sa chemise, comme s'il en avait besoin pour ne pas tomber, qui laissait ses doigts effleurer à chaque respiration le ventre creux du russe, lui transmettant de multiples décharges et frissons. Il devait lui faire lacher prise, l'empécher de le regarder comme ça, de lui donner envie de détourner la tête de peur d'être aspiré dans ces deux billes d'encre qui ouvraient sur un monde plein de promesses... de souffrances, sans le moins du monde.

Il avait peut-être bu, Mika, mais il n'était pas con. Il se passait quelque chose entre Jae et lui, quelque chose de mal ou d'inconscient, quelque chose qui devait rester caché, enfoui. Il ne devait pas craquer et passer une main dans ses cheveux pour autre chose que faire chier l'autre. Il ne devait pas s'avouer qu'ils étaient doux au toucher, il ne devait pas penser à la façon dont le torse du gryffondor se soulevait comme après un marathon. Mais le voir boire à la bouteille, voir cette pomme d'adam déglutir doucement, à la lueur de l'astre de la nuit, voilà qui réveillait des instincts de possession et de sauvagerie venant d'une mère vélane. À lui. Rien qu'à lui! Sauf que non, il n'était pas une créature, il n'allait pas sombrer à la tentation juste pour la belle gueule d'un lover comme on en voyait partout.

Heureusement, les paroles de son acolyte d'un soir lui donnèrent un petit coup de fouet et il plissa les yeux, dévoilant un sourire carnassier et des dents blanches comme dans une pub de dentifrice. Un vrai petit loup. « Tu prreferres les chauffer avec' ton adrresse, uh? » Oui, un petit accent russe ressortait quand il en avait envie, ou besoin, lorsque ses barrières étaient u plus bas. Son langage corporel semblait huler « montre moi », mais Mika n'était pas un mec facile, loin de là, et s'il avait tendance à aller vers les autres plus facilement, ils devaient le mériter. Être sage~ Un éclat de rire avant de récupérer la bouteille appuyée sur son ventre, non sans une caresse papillonne sur la main de Jae, rien que pour le plaisir de le sentir respirer un peu plus fort et frissonner. Le pouvoir, encore et toujours, de faire réagir les autres, voilà ce qui l'enivrait. Une rapide gorgée, obligé de rejeter la tête en arrière et de dévoiler son cou un peu plus, maintenant que la bouteille avait perdue une quantité non négligeable de son liquide, grâce à Jae. Le pauvre n'allait pas tenir longtemps à ce rythme... Mais Mika non plus, ce qui les mettaient à égalité. La tête lui tournait déjà beaucoup plus, et il ne manquait qu'un peu de musique pour qu'il ne se mette à bouger sur le rythme.

Mais il n'avait pas besoin de musique, avec Jae, si proche, soufflant sur la peau sensible de son oreille, de son cou, lui envoyant des frissons dans tout le corps. Il jouait au chat avec lui, le touchant sans le toucher, le frôlant sans s'approcher, cherchant à l'obliger à faire le premier pas pour plus de contact. Cherchant la perte totale de contrôle et l'abandon qui signifierait sa victoire. Mika aurait pu dire non, par esprit de contradiction, si ce n'avait pas été pour les mots qui suivirent. L'aider à ne plus penser à rien. Voilà qui était dans ses cordes, lui qui s'échinait chaque jour à oublier sa vie et chaque nuit à la noyer dans l'alcool pour qu'elle perde de son réel. La main qui tirait sur sa chemise, l'approchant dans un geste irréfléchi de cette source de chaleur responsable de ses tremblements et de ses frissons, cette caresse éphémère contre ses lèvres et le souffle chaud d'un autre sur son visage, voilà qui l'envoyait plus surement over the edge que tout le reste. Comment résister à la tentation quand elle vient à vous de cette manière?

« Tu veux arréter de penser, Jae? Alors, qu'est ce que tu attends? »

Une invitation à jouer, à se perdre ce soir pour revenir à soi le lendemain sans souvenirs, une mémoire neuve et fraiche, ouverte enfin au futur et libérée des envies du passé. Ou alors, une envie de recommencer, mais recommencer quoi? Retomber dans le même piège encore et toujours, rejouant la même pièce à l'infini, finir par être spectateur de son existence. Voilà ce qu'il y avait à perdre, à gagner, pour quelques heures de paix. Mais, ne les valait-elles pas, après tout? L'abandon un instant de toute barrière et toute morale. Et c'était pour ça, que le russe accompagna ses paroles en s'avancant franchement contre le jeune homme, n'ayant qu'à orienter le visage pour pouvoir passer lentement sa langue contre la veine de son cou, comme un junkie, un vampire goutant à sa drogue. Prends garde, Jae, Mikhaïl peut se montrer très convainquant quand il veut sa dose.

[Crédits :]

Et l'alcool montait à la tête du jeune homme, au fur et à mesure que ses inspirations erratiques d'un air pollué par la présence de l'asiatique faisaient circuler son sang dans son corps. La vodka achevait de brouiller les perceptions d'un monde lunaire où seul le visage de Jae et sa chaleur si proche semblaient encore former une ancre stable. Il ne restait à Mikhaïl ni dignité ni honneur, mais pourtant, dans ses yeux bleus brillaient toujours la lueur embrumée du défi et du jeu. La liqueur déliait son esprit de son carcan de sang-pur habituel et laissait transparaitre l'enfant qu'il avait du être, mais un enfant désabusé et terrifiant, un enfant qui a gardé cette part de méchanceté gamine et ce goût du jeu, en lui rajoutant l'ambiguité de l'adolescence. Incarnation du péché, ce petit ange déchu tombé du ciel, rampant parmi ses semblables dans la poussière de leur repaire.
Avec ses yeux troubles, sa bouche rougie par des mordillements et le têtement continu de sa bouteille, son teint pâle et ce halo de cheveux noirs autour, il aurait pu faire tourner les têtes, sans aucun doute, si son âme n'avait pas été si sale et noire; l'antéchrist se trouvait réduit à passer ses soirées seul en tête à tête avec lui même, espérant appater quelque âme en peine et naive pour tomber dans ses filets.
Mais, Mika, fais attention, la proie n'est pas toujours celle que l'on croie...
Qui était le chasseur, le chassé, içi? Jae, qui ne lachait pas sa chemise, comme s'il en avait besoin pour ne pas tomber, qui laissait ses doigts effleurer à chaque respiration le ventre creux du russe, lui transmettant de multiples décharges et frissons. Il devait lui faire lacher prise, l'empécher de le regarder comme ça, de lui donner envie de détourner la tête de peur d'être aspiré dans ces deux billes d'encre qui ouvraient sur un monde plein de promesses... de souffrances, sans le moins du monde.

Il avait peut-être bu, Mika, mais il n'était pas con. Il se passait quelque chose entre Jae et lui, quelque chose de mal ou d'inconscient, quelque chose qui devait rester caché, enfoui. Il ne devait pas craquer et passer une main dans ses cheveux pour autre chose que faire chier l'autre. Il ne devait pas s'avouer qu'ils étaient doux au toucher, il ne devait pas penser à la façon dont le torse du gryffondor se soulevait comme après un marathon. Mais le voir boire à la bouteille, voir cette pomme d'adam déglutir doucement, à la lueur de l'astre de la nuit, voilà qui réveillait des instincts de possession et de sauvagerie venant d'une mère vélane. À lui. Rien qu'à lui! Sauf que non, il n'était pas une créature, il n'allait pas sombrer à la tentation juste pour la belle gueule d'un lover comme on en voyait partout.

Heureusement, les paroles de son acolyte d'un soir lui donnèrent un petit coup de fouet et il plissa les yeux, dévoilant un sourire carnassier et des dents blanches comme dans une pub de dentifrice. Un vrai petit loup. « Tu prreferres les chauffer avec' ton adrresse, uh? » Oui, un petit accent russe ressortait quand il en avait envie, ou besoin, lorsque ses barrières étaient u plus bas. Son langage corporel semblait huler « montre moi », mais Mika n'était pas un mec facile, loin de là, et s'il avait tendance à aller vers les autres plus facilement, ils devaient le mériter. Être sage~ Un éclat de rire avant de récupérer la bouteille appuyée sur son ventre, non sans une caresse papillonne sur la main de Jae, rien que pour le plaisir de le sentir respirer un peu plus fort et frissonner. Le pouvoir, encore et toujours, de faire réagir les autres, voilà ce qui l'enivrait. Une rapide gorgée, obligé de rejeter la tête en arrière et de dévoiler son cou un peu plus, maintenant que la bouteille avait perdue une quantité non négligeable de son liquide, grâce à Jae. Le pauvre n'allait pas tenir longtemps à ce rythme... Mais Mika non plus, ce qui les mettaient à égalité. La tête lui tournait déjà beaucoup plus, et il ne manquait qu'un peu de musique pour qu'il ne se mette à bouger sur le rythme.

Mais il n'avait pas besoin de musique, avec Jae, si proche, soufflant sur la peau sensible de son oreille, de son cou, lui envoyant des frissons dans tout le corps. Il jouait au chat avec lui, le touchant sans le toucher, le frôlant sans s'approcher, cherchant à l'obliger à faire le premier pas pour plus de contact. Cherchant la perte totale de contrôle et l'abandon qui signifierait sa victoire. Mika aurait pu dire non, par esprit de contradiction, si ce n'avait pas été pour les mots qui suivirent. L'aider à ne plus penser à rien. Voilà qui était dans ses cordes, lui qui s'échinait chaque jour à oublier sa vie et chaque nuit à la noyer dans l'alcool pour qu'elle perde de son réel. La main qui tirait sur sa chemise, l'approchant dans un geste irréfléchi de cette source de chaleur responsable de ses tremblements et de ses frissons, cette caresse éphémère contre ses lèvres et le souffle chaud d'un autre sur son visage, voilà qui l'envoyait plus surement over the edge que tout le reste. Comment résister à la tentation quand elle vient à vous de cette manière?

« Tu veux arréter de penser, Jae? Alors, qu'est ce que tu attends? »

Une invitation à jouer, à se perdre ce soir pour revenir à soi le lendemain sans souvenirs, une mémoire neuve et fraiche, ouverte enfin au futur et libérée des envies du passé. Ou alors, une envie de recommencer, mais recommencer quoi? Retomber dans le même piège encore et toujours, rejouant la même pièce à l'infini, finir par être spectateur de son existence. Voilà ce qu'il y avait à perdre, à gagner, pour quelques heures de paix. Mais, ne les valait-elles pas, après tout? L'abandon un instant de toute barrière et toute morale. Et c'était pour ça, que le russe accompagna ses paroles en s'avancant franchement contre le jeune homme, n'ayant qu'à orienter le visage pour pouvoir passer lentement sa langue contre la veine de son cou, comme un junkie, un vampire goutant à sa drogue. Prends garde, Jae, Mikhaïl peut se montrer très convainquant quand il veut sa dose.

[Age RPG :]

Et l'alcool montait à la tête du jeune homme, au fur et à mesure que ses inspirations erratiques d'un air pollué par la présence de l'asiatique faisaient circuler son sang dans son corps. La vodka achevait de brouiller les perceptions d'un monde lunaire où seul le visage de Jae et sa chaleur si proche semblaient encore former une ancre stable. Il ne restait à Mikhaïl ni dignité ni honneur, mais pourtant, dans ses yeux bleus brillaient toujours la lueur embrumée du défi et du jeu. La liqueur déliait son esprit de son carcan de sang-pur habituel et laissait transparaitre l'enfant qu'il avait du être, mais un enfant désabusé et terrifiant, un enfant qui a gardé cette part de méchanceté gamine et ce goût du jeu, en lui rajoutant l'ambiguité de l'adolescence. Incarnation du péché, ce petit ange déchu tombé du ciel, rampant parmi ses semblables dans la poussière de leur repaire.
Avec ses yeux troubles, sa bouche rougie par des mordillements et le têtement continu de sa bouteille, son teint pâle et ce halo de cheveux noirs autour, il aurait pu faire tourner les têtes, sans aucun doute, si son âme n'avait pas été si sale et noire; l'antéchrist se trouvait réduit à passer ses soirées seul en tête à tête avec lui même, espérant appater quelque âme en peine et naive pour tomber dans ses filets.
Mais, Mika, fais attention, la proie n'est pas toujours celle que l'on croie...
Qui était le chasseur, le chassé, içi? Jae, qui ne lachait pas sa chemise, comme s'il en avait besoin pour ne pas tomber, qui laissait ses doigts effleurer à chaque respiration le ventre creux du russe, lui transmettant de multiples décharges et frissons. Il devait lui faire lacher prise, l'empécher de le regarder comme ça, de lui donner envie de détourner la tête de peur d'être aspiré dans ces deux billes d'encre qui ouvraient sur un monde plein de promesses... de souffrances, sans le moins du monde.

Il avait peut-être bu, Mika, mais il n'était pas con. Il se passait quelque chose entre Jae et lui, quelque chose de mal ou d'inconscient, quelque chose qui devait rester caché, enfoui. Il ne devait pas craquer et passer une main dans ses cheveux pour autre chose que faire chier l'autre. Il ne devait pas s'avouer qu'ils étaient doux au toucher, il ne devait pas penser à la façon dont le torse du gryffondor se soulevait comme après un marathon. Mais le voir boire à la bouteille, voir cette pomme d'adam déglutir doucement, à la lueur de l'astre de la nuit, voilà qui réveillait des instincts de possession et de sauvagerie venant d'une mère vélane. À lui. Rien qu'à lui! Sauf que non, il n'était pas une créature, il n'allait pas sombrer à la tentation juste pour la belle gueule d'un lover comme on en voyait partout.

Heureusement, les paroles de son acolyte d'un soir lui donnèrent un petit coup de fouet et il plissa les yeux, dévoilant un sourire carnassier et des dents blanches comme dans une pub de dentifrice. Un vrai petit loup. « Tu prreferres les chauffer avec' ton adrresse, uh? » Oui, un petit accent russe ressortait quand il en avait envie, ou besoin, lorsque ses barrières étaient u plus bas. Son langage corporel semblait huler « montre moi », mais Mika n'était pas un mec facile, loin de là, et s'il avait tendance à aller vers les autres plus facilement, ils devaient le mériter. Être sage~ Un éclat de rire avant de récupérer la bouteille appuyée sur son ventre, non sans une caresse papillonne sur la main de Jae, rien que pour le plaisir de le sentir respirer un peu plus fort et frissonner. Le pouvoir, encore et toujours, de faire réagir les autres, voilà ce qui l'enivrait. Une rapide gorgée, obligé de rejeter la tête en arrière et de dévoiler son cou un peu plus, maintenant que la bouteille avait perdue une quantité non négligeable de son liquide, grâce à Jae. Le pauvre n'allait pas tenir longtemps à ce rythme... Mais Mika non plus, ce qui les mettaient à égalité. La tête lui tournait déjà beaucoup plus, et il ne manquait qu'un peu de musique pour qu'il ne se mette à bouger sur le rythme.

Mais il n'avait pas besoin de musique, avec Jae, si proche, soufflant sur la peau sensible de son oreille, de son cou, lui envoyant des frissons dans tout le corps. Il jouait au chat avec lui, le touchant sans le toucher, le frôlant sans s'approcher, cherchant à l'obliger à faire le premier pas pour plus de contact. Cherchant la perte totale de contrôle et l'abandon qui signifierait sa victoire. Mika aurait pu dire non, par esprit de contradiction, si ce n'avait pas été pour les mots qui suivirent. L'aider à ne plus penser à rien. Voilà qui était dans ses cordes, lui qui s'échinait chaque jour à oublier sa vie et chaque nuit à la noyer dans l'alcool pour qu'elle perde de son réel. La main qui tirait sur sa chemise, l'approchant dans un geste irréfléchi de cette source de chaleur responsable de ses tremblements et de ses frissons, cette caresse éphémère contre ses lèvres et le souffle chaud d'un autre sur son visage, voilà qui l'envoyait plus surement over the edge que tout le reste. Comment résister à la tentation quand elle vient à vous de cette manière?

« Tu veux arréter de penser, Jae? Alors, qu'est ce que tu attends? »

Une invitation à jouer, à se perdre ce soir pour revenir à soi le lendemain sans souvenirs, une mémoire neuve et fraiche, ouverte enfin au futur et libérée des envies du passé. Ou alors, une envie de recommencer, mais recommencer quoi? Retomber dans le même piège encore et toujours, rejouant la même pièce à l'infini, finir par être spectateur de son existence. Voilà ce qu'il y avait à perdre, à gagner, pour quelques heures de paix. Mais, ne les valait-elles pas, après tout? L'abandon un instant de toute barrière et toute morale. Et c'était pour ça, que le russe accompagna ses paroles en s'avancant franchement contre le jeune homme, n'ayant qu'à orienter le visage pour pouvoir passer lentement sa langue contre la veine de son cou, comme un junkie, un vampire goutant à sa drogue. Prends garde, Jae, Mikhaïl peut se montrer très convainquant quand il veut sa dose.

[Sang :]

Et l'alcool montait à la tête du jeune homme, au fur et à mesure que ses inspirations erratiques d'un air pollué par la présence de l'asiatique faisaient circuler son sang dans son corps. La vodka achevait de brouiller les perceptions d'un monde lunaire où seul le visage de Jae et sa chaleur si proche semblaient encore former une ancre stable. Il ne restait à Mikhaïl ni dignité ni honneur, mais pourtant, dans ses yeux bleus brillaient toujours la lueur embrumée du défi et du jeu. La liqueur déliait son esprit de son carcan de sang-pur habituel et laissait transparaitre l'enfant qu'il avait du être, mais un enfant désabusé et terrifiant, un enfant qui a gardé cette part de méchanceté gamine et ce goût du jeu, en lui rajoutant l'ambiguité de l'adolescence. Incarnation du péché, ce petit ange déchu tombé du ciel, rampant parmi ses semblables dans la poussière de leur repaire.
Avec ses yeux troubles, sa bouche rougie par des mordillements et le têtement continu de sa bouteille, son teint pâle et ce halo de cheveux noirs autour, il aurait pu faire tourner les têtes, sans aucun doute, si son âme n'avait pas été si sale et noire; l'antéchrist se trouvait réduit à passer ses soirées seul en tête à tête avec lui même, espérant appater quelque âme en peine et naive pour tomber dans ses filets.
Mais, Mika, fais attention, la proie n'est pas toujours celle que l'on croie...
Qui était le chasseur, le chassé, içi? Jae, qui ne lachait pas sa chemise, comme s'il en avait besoin pour ne pas tomber, qui laissait ses doigts effleurer à chaque respiration le ventre creux du russe, lui transmettant de multiples décharges et frissons. Il devait lui faire lacher prise, l'empécher de le regarder comme ça, de lui donner envie de détourner la tête de peur d'être aspiré dans ces deux billes d'encre qui ouvraient sur un monde plein de promesses... de souffrances, sans le moins du monde.

Il avait peut-être bu, Mika, mais il n'était pas con. Il se passait quelque chose entre Jae et lui, quelque chose de mal ou d'inconscient, quelque chose qui devait rester caché, enfoui. Il ne devait pas craquer et passer une main dans ses cheveux pour autre chose que faire chier l'autre. Il ne devait pas s'avouer qu'ils étaient doux au toucher, il ne devait pas penser à la façon dont le torse du gryffondor se soulevait comme après un marathon. Mais le voir boire à la bouteille, voir cette pomme d'adam déglutir doucement, à la lueur de l'astre de la nuit, voilà qui réveillait des instincts de possession et de sauvagerie venant d'une mère vélane. À lui. Rien qu'à lui! Sauf que non, il n'était pas une créature, il n'allait pas sombrer à la tentation juste pour la belle gueule d'un lover comme on en voyait partout.

Heureusement, les paroles de son acolyte d'un soir lui donnèrent un petit coup de fouet et il plissa les yeux, dévoilant un sourire carnassier et des dents blanches comme dans une pub de dentifrice. Un vrai petit loup. « Tu prreferres les chauffer avec' ton adrresse, uh? » Oui, un petit accent russe ressortait quand il en avait envie, ou besoin, lorsque ses barrières étaient u plus bas. Son langage corporel semblait huler « montre moi », mais Mika n'était pas un mec facile, loin de là, et s'il avait tendance à aller vers les autres plus facilement, ils devaient le mériter. Être sage~ Un éclat de rire avant de récupérer la bouteille appuyée sur son ventre, non sans une caresse papillonne sur la main de Jae, rien que pour le plaisir de le sentir respirer un peu plus fort et frissonner. Le pouvoir, encore et toujours, de faire réagir les autres, voilà ce qui l'enivrait. Une rapide gorgée, obligé de rejeter la tête en arrière et de dévoiler son cou un peu plus, maintenant que la bouteille avait perdue une quantité non négligeable de son liquide, grâce à Jae. Le pauvre n'allait pas tenir longtemps à ce rythme... Mais Mika non plus, ce qui les mettaient à égalité. La tête lui tournait déjà beaucoup plus, et il ne manquait qu'un peu de musique pour qu'il ne se mette à bouger sur le rythme.

Mais il n'avait pas besoin de musique, avec Jae, si proche, soufflant sur la peau sensible de son oreille, de son cou, lui envoyant des frissons dans tout le corps. Il jouait au chat avec lui, le touchant sans le toucher, le frôlant sans s'approcher, cherchant à l'obliger à faire le premier pas pour plus de contact. Cherchant la perte totale de contrôle et l'abandon qui signifierait sa victoire. Mika aurait pu dire non, par esprit de contradiction, si ce n'avait pas été pour les mots qui suivirent. L'aider à ne plus penser à rien. Voilà qui était dans ses cordes, lui qui s'échinait chaque jour à oublier sa vie et chaque nuit à la noyer dans l'alcool pour qu'elle perde de son réel. La main qui tirait sur sa chemise, l'approchant dans un geste irréfléchi de cette source de chaleur responsable de ses tremblements et de ses frissons, cette caresse éphémère contre ses lèvres et le souffle chaud d'un autre sur son visage, voilà qui l'envoyait plus surement over the edge que tout le reste. Comment résister à la tentation quand elle vient à vous de cette manière?

« Tu veux arréter de penser, Jae? Alors, qu'est ce que tu attends? »

Une invitation à jouer, à se perdre ce soir pour revenir à soi le lendemain sans souvenirs, une mémoire neuve et fraiche, ouverte enfin au futur et libérée des envies du passé. Ou alors, une envie de recommencer, mais recommencer quoi? Retomber dans le même piège encore et toujours, rejouant la même pièce à l'infini, finir par être spectateur de son existence. Voilà ce qu'il y avait à perdre, à gagner, pour quelques heures de paix. Mais, ne les valait-elles pas, après tout? L'abandon un instant de toute barrière et toute morale. Et c'était pour ça, que le russe accompagna ses paroles en s'avancant franchement contre le jeune homme, n'ayant qu'à orienter le visage pour pouvoir passer lentement sa langue contre la veine de son cou, comme un junkie, un vampire goutant à sa drogue. Prends garde, Jae, Mikhaïl peut se montrer très convainquant quand il veut sa dose.

[Camp :]

Et l'alcool montait à la tête du jeune homme, au fur et à mesure que ses inspirations erratiques d'un air pollué par la présence de l'asiatique faisaient circuler son sang dans son corps. La vodka achevait de brouiller les perceptions d'un monde lunaire où seul le visage de Jae et sa chaleur si proche semblaient encore former une ancre stable. Il ne restait à Mikhaïl ni dignité ni honneur, mais pourtant, dans ses yeux bleus brillaient toujours la lueur embrumée du défi et du jeu. La liqueur déliait son esprit de son carcan de sang-pur habituel et laissait transparaitre l'enfant qu'il avait du être, mais un enfant désabusé et terrifiant, un enfant qui a gardé cette part de méchanceté gamine et ce goût du jeu, en lui rajoutant l'ambiguité de l'adolescence. Incarnation du péché, ce petit ange déchu tombé du ciel, rampant parmi ses semblables dans la poussière de leur repaire.
Avec ses yeux troubles, sa bouche rougie par des mordillements et le têtement continu de sa bouteille, son teint pâle et ce halo de cheveux noirs autour, il aurait pu faire tourner les têtes, sans aucun doute, si son âme n'avait pas été si sale et noire; l'antéchrist se trouvait réduit à passer ses soirées seul en tête à tête avec lui même, espérant appater quelque âme en peine et naive pour tomber dans ses filets.
Mais, Mika, fais attention, la proie n'est pas toujours celle que l'on croie...
Qui était le chasseur, le chassé, içi? Jae, qui ne lachait pas sa chemise, comme s'il en avait besoin pour ne pas tomber, qui laissait ses doigts effleurer à chaque respiration le ventre creux du russe, lui transmettant de multiples décharges et frissons. Il devait lui faire lacher prise, l'empécher de le regarder comme ça, de lui donner envie de détourner la tête de peur d'être aspiré dans ces deux billes d'encre qui ouvraient sur un monde plein de promesses... de souffrances, sans le moins du monde.

Il avait peut-être bu, Mika, mais il n'était pas con. Il se passait quelque chose entre Jae et lui, quelque chose de mal ou d'inconscient, quelque chose qui devait rester caché, enfoui. Il ne devait pas craquer et passer une main dans ses cheveux pour autre chose que faire chier l'autre. Il ne devait pas s'avouer qu'ils étaient doux au toucher, il ne devait pas penser à la façon dont le torse du gryffondor se soulevait comme après un marathon. Mais le voir boire à la bouteille, voir cette pomme d'adam déglutir doucement, à la lueur de l'astre de la nuit, voilà qui réveillait des instincts de possession et de sauvagerie venant d'une mère vélane. À lui. Rien qu'à lui! Sauf que non, il n'était pas une créature, il n'allait pas sombrer à la tentation juste pour la belle gueule d'un lover comme on en voyait partout.

Heureusement, les paroles de son acolyte d'un soir lui donnèrent un petit coup de fouet et il plissa les yeux, dévoilant un sourire carnassier et des dents blanches comme dans une pub de dentifrice. Un vrai petit loup. « Tu prreferres les chauffer avec' ton adrresse, uh? » Oui, un petit accent russe ressortait quand il en avait envie, ou besoin, lorsque ses barrières étaient u plus bas. Son langage corporel semblait huler « montre moi », mais Mika n'était pas un mec facile, loin de là, et s'il avait tendance à aller vers les autres plus facilement, ils devaient le mériter. Être sage~ Un éclat de rire avant de récupérer la bouteille appuyée sur son ventre, non sans une caresse papillonne sur la main de Jae, rien que pour le plaisir de le sentir respirer un peu plus fort et frissonner. Le pouvoir, encore et toujours, de faire réagir les autres, voilà ce qui l'enivrait. Une rapide gorgée, obligé de rejeter la tête en arrière et de dévoiler son cou un peu plus, maintenant que la bouteille avait perdue une quantité non négligeable de son liquide, grâce à Jae. Le pauvre n'allait pas tenir longtemps à ce rythme... Mais Mika non plus, ce qui les mettaient à égalité. La tête lui tournait déjà beaucoup plus, et il ne manquait qu'un peu de musique pour qu'il ne se mette à bouger sur le rythme.

Mais il n'avait pas besoin de musique, avec Jae, si proche, soufflant sur la peau sensible de son oreille, de son cou, lui envoyant des frissons dans tout le corps. Il jouait au chat avec lui, le touchant sans le toucher, le frôlant sans s'approcher, cherchant à l'obliger à faire le premier pas pour plus de contact. Cherchant la perte totale de contrôle et l'abandon qui signifierait sa victoire. Mika aurait pu dire non, par esprit de contradiction, si ce n'avait pas été pour les mots qui suivirent. L'aider à ne plus penser à rien. Voilà qui était dans ses cordes, lui qui s'échinait chaque jour à oublier sa vie et chaque nuit à la noyer dans l'alcool pour qu'elle perde de son réel. La main qui tirait sur sa chemise, l'approchant dans un geste irréfléchi de cette source de chaleur responsable de ses tremblements et de ses frissons, cette caresse éphémère contre ses lèvres et le souffle chaud d'un autre sur son visage, voilà qui l'envoyait plus surement over the edge que tout le reste. Comment résister à la tentation quand elle vient à vous de cette manière?

« Tu veux arréter de penser, Jae? Alors, qu'est ce que tu attends? »

Une invitation à jouer, à se perdre ce soir pour revenir à soi le lendemain sans souvenirs, une mémoire neuve et fraiche, ouverte enfin au futur et libérée des envies du passé. Ou alors, une envie de recommencer, mais recommencer quoi? Retomber dans le même piège encore et toujours, rejouant la même pièce à l'infini, finir par être spectateur de son existence. Voilà ce qu'il y avait à perdre, à gagner, pour quelques heures de paix. Mais, ne les valait-elles pas, après tout? L'abandon un instant de toute barrière et toute morale. Et c'était pour ça, que le russe accompagna ses paroles en s'avancant franchement contre le jeune homme, n'ayant qu'à orienter le visage pour pouvoir passer lentement sa langue contre la veine de son cou, comme un junkie, un vampire goutant à sa drogue. Prends garde, Jae, Mikhaïl peut se montrer très convainquant quand il veut sa dose.

[Truc en plus :]

Et l'alcool montait à la tête du jeune homme, au fur et à mesure que ses inspirations erratiques d'un air pollué par la présence de l'asiatique faisaient circuler son sang dans son corps. La vodka achevait de brouiller les perceptions d'un monde lunaire où seul le visage de Jae et sa chaleur si proche semblaient encore former une ancre stable. Il ne restait à Mikhaïl ni dignité ni honneur, mais pourtant, dans ses yeux bleus brillaient toujours la lueur embrumée du défi et du jeu. La liqueur déliait son esprit de son carcan de sang-pur habituel et laissait transparaitre l'enfant qu'il avait du être, mais un enfant désabusé et terrifiant, un enfant qui a gardé cette part de méchanceté gamine et ce goût du jeu, en lui rajoutant l'ambiguité de l'adolescence. Incarnation du péché, ce petit ange déchu tombé du ciel, rampant parmi ses semblables dans la poussière de leur repaire.
Avec ses yeux troubles, sa bouche rougie par des mordillements et le têtement continu de sa bouteille, son teint pâle et ce halo de cheveux noirs autour, il aurait pu faire tourner les têtes, sans aucun doute, si son âme n'avait pas été si sale et noire; l'antéchrist se trouvait réduit à passer ses soirées seul en tête à tête avec lui même, espérant appater quelque âme en peine et naive pour tomber dans ses filets.
Mais, Mika, fais attention, la proie n'est pas toujours celle que l'on croie...
Qui était le chasseur, le chassé, içi? Jae, qui ne lachait pas sa chemise, comme s'il en avait besoin pour ne pas tomber, qui laissait ses doigts effleurer à chaque respiration le ventre creux du russe, lui transmettant de multiples décharges et frissons. Il devait lui faire lacher prise, l'empécher de le regarder comme ça, de lui donner envie de détourner la tête de peur d'être aspiré dans ces deux billes d'encre qui ouvraient sur un monde plein de promesses... de souffrances, sans le moins du monde.

Il avait peut-être bu, Mika, mais il n'était pas con. Il se passait quelque chose entre Jae et lui, quelque chose de mal ou d'inconscient, quelque chose qui devait rester caché, enfoui. Il ne devait pas craquer et passer une main dans ses cheveux pour autre chose que faire chier l'autre. Il ne devait pas s'avouer qu'ils étaient doux au toucher, il ne devait pas penser à la façon dont le torse du gryffondor se soulevait comme après un marathon. Mais le voir boire à la bouteille, voir cette pomme d'adam déglutir doucement, à la lueur de l'astre de la nuit, voilà qui réveillait des instincts de possession et de sauvagerie venant d'une mère vélane. À lui. Rien qu'à lui! Sauf que non, il n'était pas une créature, il n'allait pas sombrer à la tentation juste pour la belle gueule d'un lover comme on en voyait partout.

Heureusement, les paroles de son acolyte d'un soir lui donnèrent un petit coup de fouet et il plissa les yeux, dévoilant un sourire carnassier et des dents blanches comme dans une pub de dentifrice. Un vrai petit loup. « Tu prreferres les chauffer avec' ton adrresse, uh? » Oui, un petit accent russe ressortait quand il en avait envie, ou besoin, lorsque ses barrières étaient u plus bas. Son langage corporel semblait huler « montre moi », mais Mika n'était pas un mec facile, loin de là, et s'il avait tendance à aller vers les autres plus facilement, ils devaient le mériter. Être sage~ Un éclat de rire avant de récupérer la bouteille appuyée sur son ventre, non sans une caresse papillonne sur la main de Jae, rien que pour le plaisir de le sentir respirer un peu plus fort et frissonner. Le pouvoir, encore et toujours, de faire réagir les autres, voilà ce qui l'enivrait. Une rapide gorgée, obligé de rejeter la tête en arrière et de dévoiler son cou un peu plus, maintenant que la bouteille avait perdue une quantité non négligeable de son liquide, grâce à Jae. Le pauvre n'allait pas tenir longtemps à ce rythme... Mais Mika non plus, ce qui les mettaient à égalité. La tête lui tournait déjà beaucoup plus, et il ne manquait qu'un peu de musique pour qu'il ne se mette à bouger sur le rythme.

Mais il n'avait pas besoin de musique, avec Jae, si proche, soufflant sur la peau sensible de son oreille, de son cou, lui envoyant des frissons dans tout le corps. Il jouait au chat avec lui, le touchant sans le toucher, le frôlant sans s'approcher, cherchant à l'obliger à faire le premier pas pour plus de contact. Cherchant la perte totale de contrôle et l'abandon qui signifierait sa victoire. Mika aurait pu dire non, par esprit de contradiction, si ce n'avait pas été pour les mots qui suivirent. L'aider à ne plus penser à rien. Voilà qui était dans ses cordes, lui qui s'échinait chaque jour à oublier sa vie et chaque nuit à la noyer dans l'alcool pour qu'elle perde de son réel. La main qui tirait sur sa chemise, l'approchant dans un geste irréfléchi de cette source de chaleur responsable de ses tremblements et de ses frissons, cette caresse éphémère contre ses lèvres et le souffle chaud d'un autre sur son visage, voilà qui l'envoyait plus surement over the edge que tout le reste. Comment résister à la tentation quand elle vient à vous de cette manière?

« Tu veux arréter de penser, Jae? Alors, qu'est ce que tu attends? »

Une invitation à jouer, à se perdre ce soir pour revenir à soi le lendemain sans souvenirs, une mémoire neuve et fraiche, ouverte enfin au futur et libérée des envies du passé. Ou alors, une envie de recommencer, mais recommencer quoi? Retomber dans le même piège encore et toujours, rejouant la même pièce à l'infini, finir par être spectateur de son existence. Voilà ce qu'il y avait à perdre, à gagner, pour quelques heures de paix. Mais, ne les valait-elles pas, après tout? L'abandon un instant de toute barrière et toute morale. Et c'était pour ça, que le russe accompagna ses paroles en s'avancant franchement contre le jeune homme, n'ayant qu'à orienter le visage pour pouvoir passer lentement sa langue contre la veine de son cou, comme un junkie, un vampire goutant à sa drogue. Prends garde, Jae, Mikhaïl peut se montrer très convainquant quand il veut sa dose.

[Doubles-Comptes :]

Et l'alcool montait à la tête du jeune homme, au fur et à mesure que ses inspirations erratiques d'un air pollué par la présence de l'asiatique faisaient circuler son sang dans son corps. La vodka achevait de brouiller les perceptions d'un monde lunaire où seul le visage de Jae et sa chaleur si proche semblaient encore former une ancre stable. Il ne restait à Mikhaïl ni dignité ni honneur, mais pourtant, dans ses yeux bleus brillaient toujours la lueur embrumée du défi et du jeu. La liqueur déliait son esprit de son carcan de sang-pur habituel et laissait transparaitre l'enfant qu'il avait du être, mais un enfant désabusé et terrifiant, un enfant qui a gardé cette part de méchanceté gamine et ce goût du jeu, en lui rajoutant l'ambiguité de l'adolescence. Incarnation du péché, ce petit ange déchu tombé du ciel, rampant parmi ses semblables dans la poussière de leur repaire.
Avec ses yeux troubles, sa bouche rougie par des mordillements et le têtement continu de sa bouteille, son teint pâle et ce halo de cheveux noirs autour, il aurait pu faire tourner les têtes, sans aucun doute, si son âme n'avait pas été si sale et noire; l'antéchrist se trouvait réduit à passer ses soirées seul en tête à tête avec lui même, espérant appater quelque âme en peine et naive pour tomber dans ses filets.
Mais, Mika, fais attention, la proie n'est pas toujours celle que l'on croie...
Qui était le chasseur, le chassé, içi? Jae, qui ne lachait pas sa chemise, comme s'il en avait besoin pour ne pas tomber, qui laissait ses doigts effleurer à chaque respiration le ventre creux du russe, lui transmettant de multiples décharges et frissons. Il devait lui faire lacher prise, l'empécher de le regarder comme ça, de lui donner envie de détourner la tête de peur d'être aspiré dans ces deux billes d'encre qui ouvraient sur un monde plein de promesses... de souffrances, sans le moins du monde.

Il avait peut-être bu, Mika, mais il n'était pas con. Il se passait quelque chose entre Jae et lui, quelque chose de mal ou d'inconscient, quelque chose qui devait rester caché, enfoui. Il ne devait pas craquer et passer une main dans ses cheveux pour autre chose que faire chier l'autre. Il ne devait pas s'avouer qu'ils étaient doux au toucher, il ne devait pas penser à la façon dont le torse du gryffondor se soulevait comme après un marathon. Mais le voir boire à la bouteille, voir cette pomme d'adam déglutir doucement, à la lueur de l'astre de la nuit, voilà qui réveillait des instincts de possession et de sauvagerie venant d'une mère vélane. À lui. Rien qu'à lui! Sauf que non, il n'était pas une créature, il n'allait pas sombrer à la tentation juste pour la belle gueule d'un lover comme on en voyait partout.

Heureusement, les paroles de son acolyte d'un soir lui donnèrent un petit coup de fouet et il plissa les yeux, dévoilant un sourire carnassier et des dents blanches comme dans une pub de dentifrice. Un vrai petit loup. « Tu prreferres les chauffer avec' ton adrresse, uh? » Oui, un petit accent russe ressortait quand il en avait envie, ou besoin, lorsque ses barrières étaient u plus bas. Son langage corporel semblait huler « montre moi », mais Mika n'était pas un mec facile, loin de là, et s'il avait tendance à aller vers les autres plus facilement, ils devaient le mériter. Être sage~ Un éclat de rire avant de récupérer la bouteille appuyée sur son ventre, non sans une caresse papillonne sur la main de Jae, rien que pour le plaisir de le sentir respirer un peu plus fort et frissonner. Le pouvoir, encore et toujours, de faire réagir les autres, voilà ce qui l'enivrait. Une rapide gorgée, obligé de rejeter la tête en arrière et de dévoiler son cou un peu plus, maintenant que la bouteille avait perdue une quantité non négligeable de son liquide, grâce à Jae. Le pauvre n'allait pas tenir longtemps à ce rythme... Mais Mika non plus, ce qui les mettaient à égalité. La tête lui tournait déjà beaucoup plus, et il ne manquait qu'un peu de musique pour qu'il ne se mette à bouger sur le rythme.

Mais il n'avait pas besoin de musique, avec Jae, si proche, soufflant sur la peau sensible de son oreille, de son cou, lui envoyant des frissons dans tout le corps. Il jouait au chat avec lui, le touchant sans le toucher, le frôlant sans s'approcher, cherchant à l'obliger à faire le premier pas pour plus de contact. Cherchant la perte totale de contrôle et l'abandon qui signifierait sa victoire. Mika aurait pu dire non, par esprit de contradiction, si ce n'avait pas été pour les mots qui suivirent. L'aider à ne plus penser à rien. Voilà qui était dans ses cordes, lui qui s'échinait chaque jour à oublier sa vie et chaque nuit à la noyer dans l'alcool pour qu'elle perde de son réel. La main qui tirait sur sa chemise, l'approchant dans un geste irréfléchi de cette source de chaleur responsable de ses tremblements et de ses frissons, cette caresse éphémère contre ses lèvres et le souffle chaud d'un autre sur son visage, voilà qui l'envoyait plus surement over the edge que tout le reste. Comment résister à la tentation quand elle vient à vous de cette manière?

« Tu veux arréter de penser, Jae? Alors, qu'est ce que tu attends? »

Une invitation à jouer, à se perdre ce soir pour revenir à soi le lendemain sans souvenirs, une mémoire neuve et fraiche, ouverte enfin au futur et libérée des envies du passé. Ou alors, une envie de recommencer, mais recommencer quoi? Retomber dans le même piège encore et toujours, rejouant la même pièce à l'infini, finir par être spectateur de son existence. Voilà ce qu'il y avait à perdre, à gagner, pour quelques heures de paix. Mais, ne les valait-elles pas, après tout? L'abandon un instant de toute barrière et toute morale. Et c'était pour ça, que le russe accompagna ses paroles en s'avancant franchement contre le jeune homme, n'ayant qu'à orienter le visage pour pouvoir passer lentement sa langue contre la veine de son cou, comme un junkie, un vampire goutant à sa drogue. Prends garde, Jae, Mikhaïl peut se montrer très convainquant quand il veut sa dose.

Mikhaïl savait bien que quelque chose clochait; qu'il devrait se retenir, fuir, ou faire quelque chose pour que la situation n'évolue pas. Une partie de lui était suffisamment consciente pour savoir que c'était une mauvaise idée qui ne pourrait que lui apporter des ennuis, qui ne valait pas assez pour qu'il prenne le risque de tenter. Seulement, voilà, elle valait le coup, cette petite idée, cette envie, ce besoin étourdissant de s'abandonner pour une fois. Il n'avait qu'à se mettre un peu plus sur la pointe des pieds, il n'avait qu'à plonger les mains dans les cheveux de jais du gryffondor, pour sceller leurs lèvres, quelque chose qu'il avait envie de faire depuis plus longtemps qu'il ne se l'avouerait jamais. Mais il ne fallait pas... Le moment avait quelque chose de magique, quand on se regarde dans les yeux, que l'on se jauge, à savoir qui fera le premier pas, qui plongera le premier. Le russe avait le goût de sa peau sur la langue, l'odeur de son corps dans les poumons, sentant les tremblements de ses muscles à travers leurs fines chemises. Il n'était plus le seul à se demander ce qui se passait, apparemment. Leurs fronts n'en formant plus qu'un, laissant Maks se perdre dans les perles d'obsidienne qui lui ôtaient toute volonté. C'était ses yeux, plus que son corps, ses yeux qui l'attirait, avec cette lueur au fond qui changeait selon son humeur, qui reflétait tellement ses sentiments qu'il voulait les arracher pour ne plus se faire frapper par son bonheur ou son malheur. Il n'en pouvait plus de ces émotions à fleur de peau que Jae lui balançait à la figure sans même s'en rendre compte, il n'en pouvait plus d'arriver à lire en lui. Lui voulait du silence, du froid, des masques pour éviter de trop s'attacher et de croire à quelque chose qui finirait par lui être arraché, comme toujours.

Mais ces pensées troubles lui furent enlevé dés l'instant ou l'asiatique posa ses lèvres sur son cou, le faisant inspirer une profonde gorgée d'air par surprise, et il pencha la tête en arrière par réflexe, les yeux voilés par cette sensation nouvelle et pas désagréable. Personne n'avait jamais pris le temps de faire ça, de lui faire ça. De tracer une ligne de baisers qui étaient comme autant de pics de glace lui transperçant le coeur et formant une boule au fond de sa gorge. Il avait toujours cherché à dominer, du peu qu'il se souvienne de ses soirées; c'était des baisers brutaux, une dominance de tous les instants, un moyen comme un autre de faire plier les gens. Alors que là, la douceur était presque insupportable pour lui; même les morsures qu'il lui infligeaient étaient trop câlines et le faisait gémir. Un petit son qui s'échappait de sa gorge en montant le long de sa poitrine pour enfler démesurément, tout ça parce qu'il aimait se faire mordre. Mikhaïl, tu es maso.
La main contre son torse le poussant en arrière l'arracha un instant à la chaleur du corps qui se pressait contre le sien et il ouvrit plus grand ses yeux, une mine boudeuse sur le visage, presque déséquilibré. Se retrouver dos au mur, acculé par un grand dadais dont le visage était plongé dans l'ombre, voilà qui ne lui plaisait guère, et il montra les dents l'espace d'un instant, alors que son agoraphobie reprenait un peu le dessus. Un peu. Car rapidement, Jae prit une initiative qui fit frissonner instinctivement le jeune homme. Ses mains se crispèrent dans le vide, formant deux poings dont il ne savait quoi faire maintenant qu'il n'était plus question de frapper, et il baissa les yeux en sentant ses doigts frais glisser sur ses côtes. C'était agréable et en même temps... Il se sentait mal à l'aise que quelqu'un le touche comme ça, voit ce qu'il était, un sac d'os avec une jolie gueule. Personne n'avait jamais passé ses mains là, personne.

Ses mots et ses doigts sur ses lêvres eurent le mérite de l'arracher à une analyse plus poussé de ce qu'il ressentait, lui évitant de trop s'attarder sur les détails qui risquaient de le faire fuir, paniqué. Le descendre plus bas que terre? Le jeune homme fronça les sourcils, montrant lui aussi son niveau plus qu'élevé d'alcoolisation, alors qu'il tentait de comprendre. Okay, il était chiant avec Jae mais... mais rien du tout puisqu'au final, ce n'était plus une main caressante sur ses lèvres mais bien des consoeurs douces et sèches qui appuyaient gentiment contre les siennes. De quoi vous court cicuiter un russe en très peu de temps, alors que les mains du lion se posaient sur ses hanches, bloquant tout possibilité de fuite, si son cerveau avait encore pu le laisser réagir. Mais tout était blanc, sensations et silence radio la haut, alors qu'il appuyait sa joue plus franchement contre les doigts cajoleurs de l'asiatique, trouvant enfin une occupation à ses propres mains, les enroulant autour du cou du jeune homme pour se laisser porter et avoir une excuse pour se recoller à sa source de chaleur de la nuit.

Trop de douceur dans ce baiser était en train de l'achever bien trop rapidement, et il décolla leurs lèvres un instant pour récupérer un peu d'oxygène, la poitrine se soulevant à un rythme trop rapide pour ne pas lui faire tourner la tête, avant de plaquer à nouveau ses lèvres contre celles de Jae sans plus se soucier de qui que ce soit, de l'endroit où ils se trouvaient; il avait une bouche à découvrir, un corps à faire vibrer, et toute une nuit pour oublier.
La danse ne faisait que commencer...

[Messages :]

Mikhaïl savait bien que quelque chose clochait; qu'il devrait se retenir, fuir, ou faire quelque chose pour que la situation n'évolue pas. Une partie de lui était suffisamment consciente pour savoir que c'était une mauvaise idée qui ne pourrait que lui apporter des ennuis, qui ne valait pas assez pour qu'il prenne le risque de tenter. Seulement, voilà, elle valait le coup, cette petite idée, cette envie, ce besoin étourdissant de s'abandonner pour une fois. Il n'avait qu'à se mettre un peu plus sur la pointe des pieds, il n'avait qu'à plonger les mains dans les cheveux de jais du gryffondor, pour sceller leurs lèvres, quelque chose qu'il avait envie de faire depuis plus longtemps qu'il ne se l'avouerait jamais. Mais il ne fallait pas... Le moment avait quelque chose de magique, quand on se regarde dans les yeux, que l'on se jauge, à savoir qui fera le premier pas, qui plongera le premier. Le russe avait le goût de sa peau sur la langue, l'odeur de son corps dans les poumons, sentant les tremblements de ses muscles à travers leurs fines chemises. Il n'était plus le seul à se demander ce qui se passait, apparemment. Leurs fronts n'en formant plus qu'un, laissant Maks se perdre dans les perles d'obsidienne qui lui ôtaient toute volonté. C'était ses yeux, plus que son corps, ses yeux qui l'attirait, avec cette lueur au fond qui changeait selon son humeur, qui reflétait tellement ses sentiments qu'il voulait les arracher pour ne plus se faire frapper par son bonheur ou son malheur. Il n'en pouvait plus de ces émotions à fleur de peau que Jae lui balançait à la figure sans même s'en rendre compte, il n'en pouvait plus d'arriver à lire en lui. Lui voulait du silence, du froid, des masques pour éviter de trop s'attacher et de croire à quelque chose qui finirait par lui être arraché, comme toujours.

Mais ces pensées troubles lui furent enlevé dés l'instant ou l'asiatique posa ses lèvres sur son cou, le faisant inspirer une profonde gorgée d'air par surprise, et il pencha la tête en arrière par réflexe, les yeux voilés par cette sensation nouvelle et pas désagréable. Personne n'avait jamais pris le temps de faire ça, de lui faire ça. De tracer une ligne de baisers qui étaient comme autant de pics de glace lui transperçant le coeur et formant une boule au fond de sa gorge. Il avait toujours cherché à dominer, du peu qu'il se souvienne de ses soirées; c'était des baisers brutaux, une dominance de tous les instants, un moyen comme un autre de faire plier les gens. Alors que là, la douceur était presque insupportable pour lui; même les morsures qu'il lui infligeaient étaient trop câlines et le faisait gémir. Un petit son qui s'échappait de sa gorge en montant le long de sa poitrine pour enfler démesurément, tout ça parce qu'il aimait se faire mordre. Mikhaïl, tu es maso.
La main contre son torse le poussant en arrière l'arracha un instant à la chaleur du corps qui se pressait contre le sien et il ouvrit plus grand ses yeux, une mine boudeuse sur le visage, presque déséquilibré. Se retrouver dos au mur, acculé par un grand dadais dont le visage était plongé dans l'ombre, voilà qui ne lui plaisait guère, et il montra les dents l'espace d'un instant, alors que son agoraphobie reprenait un peu le dessus. Un peu. Car rapidement, Jae prit une initiative qui fit frissonner instinctivement le jeune homme. Ses mains se crispèrent dans le vide, formant deux poings dont il ne savait quoi faire maintenant qu'il n'était plus question de frapper, et il baissa les yeux en sentant ses doigts frais glisser sur ses côtes. C'était agréable et en même temps... Il se sentait mal à l'aise que quelqu'un le touche comme ça, voit ce qu'il était, un sac d'os avec une jolie gueule. Personne n'avait jamais passé ses mains là, personne.

Ses mots et ses doigts sur ses lêvres eurent le mérite de l'arracher à une analyse plus poussé de ce qu'il ressentait, lui évitant de trop s'attarder sur les détails qui risquaient de le faire fuir, paniqué. Le descendre plus bas que terre? Le jeune homme fronça les sourcils, montrant lui aussi son niveau plus qu'élevé d'alcoolisation, alors qu'il tentait de comprendre. Okay, il était chiant avec Jae mais... mais rien du tout puisqu'au final, ce n'était plus une main caressante sur ses lèvres mais bien des consoeurs douces et sèches qui appuyaient gentiment contre les siennes. De quoi vous court cicuiter un russe en très peu de temps, alors que les mains du lion se posaient sur ses hanches, bloquant tout possibilité de fuite, si son cerveau avait encore pu le laisser réagir. Mais tout était blanc, sensations et silence radio la haut, alors qu'il appuyait sa joue plus franchement contre les doigts cajoleurs de l'asiatique, trouvant enfin une occupation à ses propres mains, les enroulant autour du cou du jeune homme pour se laisser porter et avoir une excuse pour se recoller à sa source de chaleur de la nuit.

Trop de douceur dans ce baiser était en train de l'achever bien trop rapidement, et il décolla leurs lèvres un instant pour récupérer un peu d'oxygène, la poitrine se soulevant à un rythme trop rapide pour ne pas lui faire tourner la tête, avant de plaquer à nouveau ses lèvres contre celles de Jae sans plus se soucier de qui que ce soit, de l'endroit où ils se trouvaient; il avait une bouche à découvrir, un corps à faire vibrer, et toute une nuit pour oublier.
La danse ne faisait que commencer...

[Points :]

Mikhaïl savait bien que quelque chose clochait; qu'il devrait se retenir, fuir, ou faire quelque chose pour que la situation n'évolue pas. Une partie de lui était suffisamment consciente pour savoir que c'était une mauvaise idée qui ne pourrait que lui apporter des ennuis, qui ne valait pas assez pour qu'il prenne le risque de tenter. Seulement, voilà, elle valait le coup, cette petite idée, cette envie, ce besoin étourdissant de s'abandonner pour une fois. Il n'avait qu'à se mettre un peu plus sur la pointe des pieds, il n'avait qu'à plonger les mains dans les cheveux de jais du gryffondor, pour sceller leurs lèvres, quelque chose qu'il avait envie de faire depuis plus longtemps qu'il ne se l'avouerait jamais. Mais il ne fallait pas... Le moment avait quelque chose de magique, quand on se regarde dans les yeux, que l'on se jauge, à savoir qui fera le premier pas, qui plongera le premier. Le russe avait le goût de sa peau sur la langue, l'odeur de son corps dans les poumons, sentant les tremblements de ses muscles à travers leurs fines chemises. Il n'était plus le seul à se demander ce qui se passait, apparemment. Leurs fronts n'en formant plus qu'un, laissant Maks se perdre dans les perles d'obsidienne qui lui ôtaient toute volonté. C'était ses yeux, plus que son corps, ses yeux qui l'attirait, avec cette lueur au fond qui changeait selon son humeur, qui reflétait tellement ses sentiments qu'il voulait les arracher pour ne plus se faire frapper par son bonheur ou son malheur. Il n'en pouvait plus de ces émotions à fleur de peau que Jae lui balançait à la figure sans même s'en rendre compte, il n'en pouvait plus d'arriver à lire en lui. Lui voulait du silence, du froid, des masques pour éviter de trop s'attacher et de croire à quelque chose qui finirait par lui être arraché, comme toujours.

Mais ces pensées troubles lui furent enlevé dés l'instant ou l'asiatique posa ses lèvres sur son cou, le faisant inspirer une profonde gorgée d'air par surprise, et il pencha la tête en arrière par réflexe, les yeux voilés par cette sensation nouvelle et pas désagréable. Personne n'avait jamais pris le temps de faire ça, de lui faire ça. De tracer une ligne de baisers qui étaient comme autant de pics de glace lui transperçant le coeur et formant une boule au fond de sa gorge. Il avait toujours cherché à dominer, du peu qu'il se souvienne de ses soirées; c'était des baisers brutaux, une dominance de tous les instants, un moyen comme un autre de faire plier les gens. Alors que là, la douceur était presque insupportable pour lui; même les morsures qu'il lui infligeaient étaient trop câlines et le faisait gémir. Un petit son qui s'échappait de sa gorge en montant le long de sa poitrine pour enfler démesurément, tout ça parce qu'il aimait se faire mordre. Mikhaïl, tu es maso.
La main contre son torse le poussant en arrière l'arracha un instant à la chaleur du corps qui se pressait contre le sien et il ouvrit plus grand ses yeux, une mine boudeuse sur le visage, presque déséquilibré. Se retrouver dos au mur, acculé par un grand dadais dont le visage était plongé dans l'ombre, voilà qui ne lui plaisait guère, et il montra les dents l'espace d'un instant, alors que son agoraphobie reprenait un peu le dessus. Un peu. Car rapidement, Jae prit une initiative qui fit frissonner instinctivement le jeune homme. Ses mains se crispèrent dans le vide, formant deux poings dont il ne savait quoi faire maintenant qu'il n'était plus question de frapper, et il baissa les yeux en sentant ses doigts frais glisser sur ses côtes. C'était agréable et en même temps... Il se sentait mal à l'aise que quelqu'un le touche comme ça, voit ce qu'il était, un sac d'os avec une jolie gueule. Personne n'avait jamais passé ses mains là, personne.

Ses mots et ses doigts sur ses lêvres eurent le mérite de l'arracher à une analyse plus poussé de ce qu'il ressentait, lui évitant de trop s'attarder sur les détails qui risquaient de le faire fuir, paniqué. Le descendre plus bas que terre? Le jeune homme fronça les sourcils, montrant lui aussi son niveau plus qu'élevé d'alcoolisation, alors qu'il tentait de comprendre. Okay, il était chiant avec Jae mais... mais rien du tout puisqu'au final, ce n'était plus une main caressante sur ses lèvres mais bien des consoeurs douces et sèches qui appuyaient gentiment contre les siennes. De quoi vous court cicuiter un russe en très peu de temps, alors que les mains du lion se posaient sur ses hanches, bloquant tout possibilité de fuite, si son cerveau avait encore pu le laisser réagir. Mais tout était blanc, sensations et silence radio la haut, alors qu'il appuyait sa joue plus franchement contre les doigts cajoleurs de l'asiatique, trouvant enfin une occupation à ses propres mains, les enroulant autour du cou du jeune homme pour se laisser porter et avoir une excuse pour se recoller à sa source de chaleur de la nuit.

Trop de douceur dans ce baiser était en train de l'achever bien trop rapidement, et il décolla leurs lèvres un instant pour récupérer un peu d'oxygène, la poitrine se soulevant à un rythme trop rapide pour ne pas lui faire tourner la tête, avant de plaquer à nouveau ses lèvres contre celles de Jae sans plus se soucier de qui que ce soit, de l'endroit où ils se trouvaient; il avait une bouche à découvrir, un corps à faire vibrer, et toute une nuit pour oublier.
La danse ne faisait que commencer...

[Avatar :]

Mikhaïl savait bien que quelque chose clochait; qu'il devrait se retenir, fuir, ou faire quelque chose pour que la situation n'évolue pas. Une partie de lui était suffisamment consciente pour savoir que c'était une mauvaise idée qui ne pourrait que lui apporter des ennuis, qui ne valait pas assez pour qu'il prenne le risque de tenter. Seulement, voilà, elle valait le coup, cette petite idée, cette envie, ce besoin étourdissant de s'abandonner pour une fois. Il n'avait qu'à se mettre un peu plus sur la pointe des pieds, il n'avait qu'à plonger les mains dans les cheveux de jais du gryffondor, pour sceller leurs lèvres, quelque chose qu'il avait envie de faire depuis plus longtemps qu'il ne se l'avouerait jamais. Mais il ne fallait pas... Le moment avait quelque chose de magique, quand on se regarde dans les yeux, que l'on se jauge, à savoir qui fera le premier pas, qui plongera le premier. Le russe avait le goût de sa peau sur la langue, l'odeur de son corps dans les poumons, sentant les tremblements de ses muscles à travers leurs fines chemises. Il n'était plus le seul à se demander ce qui se passait, apparemment. Leurs fronts n'en formant plus qu'un, laissant Maks se perdre dans les perles d'obsidienne qui lui ôtaient toute volonté. C'était ses yeux, plus que son corps, ses yeux qui l'attirait, avec cette lueur au fond qui changeait selon son humeur, qui reflétait tellement ses sentiments qu'il voulait les arracher pour ne plus se faire frapper par son bonheur ou son malheur. Il n'en pouvait plus de ces émotions à fleur de peau que Jae lui balançait à la figure sans même s'en rendre compte, il n'en pouvait plus d'arriver à lire en lui. Lui voulait du silence, du froid, des masques pour éviter de trop s'attacher et de croire à quelque chose qui finirait par lui être arraché, comme toujours.

Mais ces pensées troubles lui furent enlevé dés l'instant ou l'asiatique posa ses lèvres sur son cou, le faisant inspirer une profonde gorgée d'air par surprise, et il pencha la tête en arrière par réflexe, les yeux voilés par cette sensation nouvelle et pas désagréable. Personne n'avait jamais pris le temps de faire ça, de lui faire ça. De tracer une ligne de baisers qui étaient comme autant de pics de glace lui transperçant le coeur et formant une boule au fond de sa gorge. Il avait toujours cherché à dominer, du peu qu'il se souvienne de ses soirées; c'était des baisers brutaux, une dominance de tous les instants, un moyen comme un autre de faire plier les gens. Alors que là, la douceur était presque insupportable pour lui; même les morsures qu'il lui infligeaient étaient trop câlines et le faisait gémir. Un petit son qui s'échappait de sa gorge en montant le long de sa poitrine pour enfler démesurément, tout ça parce qu'il aimait se faire mordre. Mikhaïl, tu es maso.
La main contre son torse le poussant en arrière l'arracha un instant à la chaleur du corps qui se pressait contre le sien et il ouvrit plus grand ses yeux, une mine boudeuse sur le visage, presque déséquilibré. Se retrouver dos au mur, acculé par un grand dadais dont le visage était plongé dans l'ombre, voilà qui ne lui plaisait guère, et il montra les dents l'espace d'un instant, alors que son agoraphobie reprenait un peu le dessus. Un peu. Car rapidement, Jae prit une initiative qui fit frissonner instinctivement le jeune homme. Ses mains se crispèrent dans le vide, formant deux poings dont il ne savait quoi faire maintenant qu'il n'était plus question de frapper, et il baissa les yeux en sentant ses doigts frais glisser sur ses côtes. C'était agréable et en même temps... Il se sentait mal à l'aise que quelqu'un le touche comme ça, voit ce qu'il était, un sac d'os avec une jolie gueule. Personne n'avait jamais passé ses mains là, personne.

Ses mots et ses doigts sur ses lêvres eurent le mérite de l'arracher à une analyse plus poussé de ce qu'il ressentait, lui évitant de trop s'attarder sur les détails qui risquaient de le faire fuir, paniqué. Le descendre plus bas que terre? Le jeune homme fronça les sourcils, montrant lui aussi son niveau plus qu'élevé d'alcoolisation, alors qu'il tentait de comprendre. Okay, il était chiant avec Jae mais... mais rien du tout puisqu'au final, ce n'était plus une main caressante sur ses lèvres mais bien des consoeurs douces et sèches qui appuyaient gentiment contre les siennes. De quoi vous court cicuiter un russe en très peu de temps, alors que les mains du lion se posaient sur ses hanches, bloquant tout possibilité de fuite, si son cerveau avait encore pu le laisser réagir. Mais tout était blanc, sensations et silence radio la haut, alors qu'il appuyait sa joue plus franchement contre les doigts cajoleurs de l'asiatique, trouvant enfin une occupation à ses propres mains, les enroulant autour du cou du jeune homme pour se laisser porter et avoir une excuse pour se recoller à sa source de chaleur de la nuit.

Trop de douceur dans ce baiser était en train de l'achever bien trop rapidement, et il décolla leurs lèvres un instant pour récupérer un peu d'oxygène, la poitrine se soulevant à un rythme trop rapide pour ne pas lui faire tourner la tête, avant de plaquer à nouveau ses lèvres contre celles de Jae sans plus se soucier de qui que ce soit, de l'endroit où ils se trouvaient; il avait une bouche à découvrir, un corps à faire vibrer, et toute une nuit pour oublier.
La danse ne faisait que commencer...

[Crédits :]

Mikhaïl savait bien que quelque chose clochait; qu'il devrait se retenir, fuir, ou faire quelque chose pour que la situation n'évolue pas. Une partie de lui était suffisamment consciente pour savoir que c'était une mauvaise idée qui ne pourrait que lui apporter des ennuis, qui ne valait pas assez pour qu'il prenne le risque de tenter. Seulement, voilà, elle valait le coup, cette petite idée, cette envie, ce besoin étourdissant de s'abandonner pour une fois. Il n'avait qu'à se mettre un peu plus sur la pointe des pieds, il n'avait qu'à plonger les mains dans les cheveux de jais du gryffondor, pour sceller leurs lèvres, quelque chose qu'il avait envie de faire depuis plus longtemps qu'il ne se l'avouerait jamais. Mais il ne fallait pas... Le moment avait quelque chose de magique, quand on se regarde dans les yeux, que l'on se jauge, à savoir qui fera le premier pas, qui plongera le premier. Le russe avait le goût de sa peau sur la langue, l'odeur de son corps dans les poumons, sentant les tremblements de ses muscles à travers leurs fines chemises. Il n'était plus le seul à se demander ce qui se passait, apparemment. Leurs fronts n'en formant plus qu'un, laissant Maks se perdre dans les perles d'obsidienne qui lui ôtaient toute volonté. C'était ses yeux, plus que son corps, ses yeux qui l'attirait, avec cette lueur au fond qui changeait selon son humeur, qui reflétait tellement ses sentiments qu'il voulait les arracher pour ne plus se faire frapper par son bonheur ou son malheur. Il n'en pouvait plus de ces émotions à fleur de peau que Jae lui balançait à la figure sans même s'en rendre compte, il n'en pouvait plus d'arriver à lire en lui. Lui voulait du silence, du froid, des masques pour éviter de trop s'attacher et de croire à quelque chose qui finirait par lui être arraché, comme toujours.

Mais ces pensées troubles lui furent enlevé dés l'instant ou l'asiatique posa ses lèvres sur son cou, le faisant inspirer une profonde gorgée d'air par surprise, et il pencha la tête en arrière par réflexe, les yeux voilés par cette sensation nouvelle et pas désagréable. Personne n'avait jamais pris le temps de faire ça, de lui faire ça. De tracer une ligne de baisers qui étaient comme autant de pics de glace lui transperçant le coeur et formant une boule au fond de sa gorge. Il avait toujours cherché à dominer, du peu qu'il se souvienne de ses soirées; c'était des baisers brutaux, une dominance de tous les instants, un moyen comme un autre de faire plier les gens. Alors que là, la douceur était presque insupportable pour lui; même les morsures qu'il lui infligeaient étaient trop câlines et le faisait gémir. Un petit son qui s'échappait de sa gorge en montant le long de sa poitrine pour enfler démesurément, tout ça parce qu'il aimait se faire mordre. Mikhaïl, tu es maso.
La main contre son torse le poussant en arrière l'arracha un instant à la chaleur du corps qui se pressait contre le sien et il ouvrit plus grand ses yeux, une mine boudeuse sur le visage, presque déséquilibré. Se retrouver dos au mur, acculé par un grand dadais dont le visage était plongé dans l'ombre, voilà qui ne lui plaisait guère, et il montra les dents l'espace d'un instant, alors que son agoraphobie reprenait un peu le dessus. Un peu. Car rapidement, Jae prit une initiative qui fit frissonner instinctivement le jeune homme. Ses mains se crispèrent dans le vide, formant deux poings dont il ne savait quoi faire maintenant qu'il n'était plus question de frapper, et il baissa les yeux en sentant ses doigts frais glisser sur ses côtes. C'était agréable et en même temps... Il se sentait mal à l'aise que quelqu'un le touche comme ça, voit ce qu'il était, un sac d'os avec une jolie gueule. Personne n'avait jamais passé ses mains là, personne.

Ses mots et ses doigts sur ses lêvres eurent le mérite de l'arracher à une analyse plus poussé de ce qu'il ressentait, lui évitant de trop s'attarder sur les détails qui risquaient de le faire fuir, paniqué. Le descendre plus bas que terre? Le jeune homme fronça les sourcils, montrant lui aussi son niveau plus qu'élevé d'alcoolisation, alors qu'il tentait de comprendre. Okay, il était chiant avec Jae mais... mais rien du tout puisqu'au final, ce n'était plus une main caressante sur ses lèvres mais bien des consoeurs douces et sèches qui appuyaient gentiment contre les siennes. De quoi vous court cicuiter un russe en très peu de temps, alors que les mains du lion se posaient sur ses hanches, bloquant tout possibilité de fuite, si son cerveau avait encore pu le laisser réagir. Mais tout était blanc, sensations et silence radio la haut, alors qu'il appuyait sa joue plus franchement contre les doigts cajoleurs de l'asiatique, trouvant enfin une occupation à ses propres mains, les enroulant autour du cou du jeune homme pour se laisser porter et avoir une excuse pour se recoller à sa source de chaleur de la nuit.

Trop de douceur dans ce baiser était en train de l'achever bien trop rapidement, et il décolla leurs lèvres un instant pour récupérer un peu d'oxygène, la poitrine se soulevant à un rythme trop rapide pour ne pas lui faire tourner la tête, avant de plaquer à nouveau ses lèvres contre celles de Jae sans plus se soucier de qui que ce soit, de l'endroit où ils se trouvaient; il avait une bouche à découvrir, un corps à faire vibrer, et toute une nuit pour oublier.
La danse ne faisait que commencer...

[Age RPG :]

Mikhaïl savait bien que quelque chose clochait; qu'il devrait se retenir, fuir, ou faire quelque chose pour que la situation n'évolue pas. Une partie de lui était suffisamment consciente pour savoir que c'était une mauvaise idée qui ne pourrait que lui apporter des ennuis, qui ne valait pas assez pour qu'il prenne le risque de tenter. Seulement, voilà, elle valait le coup, cette petite idée, cette envie, ce besoin étourdissant de s'abandonner pour une fois. Il n'avait qu'à se mettre un peu plus sur la pointe des pieds, il n'avait qu'à plonger les mains dans les cheveux de jais du gryffondor, pour sceller leurs lèvres, quelque chose qu'il avait envie de faire depuis plus longtemps qu'il ne se l'avouerait jamais. Mais il ne fallait pas... Le moment avait quelque chose de magique, quand on se regarde dans les yeux, que l'on se jauge, à savoir qui fera le premier pas, qui plongera le premier. Le russe avait le goût de sa peau sur la langue, l'odeur de son corps dans les poumons, sentant les tremblements de ses muscles à travers leurs fines chemises. Il n'était plus le seul à se demander ce qui se passait, apparemment. Leurs fronts n'en formant plus qu'un, laissant Maks se perdre dans les perles d'obsidienne qui lui ôtaient toute volonté. C'était ses yeux, plus que son corps, ses yeux qui l'attirait, avec cette lueur au fond qui changeait selon son humeur, qui reflétait tellement ses sentiments qu'il voulait les arracher pour ne plus se faire frapper par son bonheur ou son malheur. Il n'en pouvait plus de ces émotions à fleur de peau que Jae lui balançait à la figure sans même s'en rendre compte, il n'en pouvait plus d'arriver à lire en lui. Lui voulait du silence, du froid, des masques pour éviter de trop s'attacher et de croire à quelque chose qui finirait par lui être arraché, comme toujours.

Mais ces pensées troubles lui furent enlevé dés l'instant ou l'asiatique posa ses lèvres sur son cou, le faisant inspirer une profonde gorgée d'air par surprise, et il pencha la tête en arrière par réflexe, les yeux voilés par cette sensation nouvelle et pas désagréable. Personne n'avait jamais pris le temps de faire ça, de lui faire ça. De tracer une ligne de baisers qui étaient comme autant de pics de glace lui transperçant le coeur et formant une boule au fond de sa gorge. Il avait toujours cherché à dominer, du peu qu'il se souvienne de ses soirées; c'était des baisers brutaux, une dominance de tous les instants, un moyen comme un autre de faire plier les gens. Alors que là, la douceur était presque insupportable pour lui; même les morsures qu'il lui infligeaient étaient trop câlines et le faisait gémir. Un petit son qui s'échappait de sa gorge en montant le long de sa poitrine pour enfler démesurément, tout ça parce qu'il aimait se faire mordre. Mikhaïl, tu es maso.
La main contre son torse le poussant en arrière l'arracha un instant à la chaleur du corps qui se pressait contre le sien et il ouvrit plus grand ses yeux, une mine boudeuse sur le visage, presque déséquilibré. Se retrouver dos au mur, acculé par un grand dadais dont le visage était plongé dans l'ombre, voilà qui ne lui plaisait guère, et il montra les dents l'espace d'un instant, alors que son agoraphobie reprenait un peu le dessus. Un peu. Car rapidement, Jae prit une initiative qui fit frissonner instinctivement le jeune homme. Ses mains se crispèrent dans le vide, formant deux poings dont il ne savait quoi faire maintenant qu'il n'était plus question de frapper, et il baissa les yeux en sentant ses doigts frais glisser sur ses côtes. C'était agréable et en même temps... Il se sentait mal à l'aise que quelqu'un le touche comme ça, voit ce qu'il était, un sac d'os avec une jolie gueule. Personne n'avait jamais passé ses mains là, personne.

Ses mots et ses doigts sur ses lêvres eurent le mérite de l'arracher à une analyse plus poussé de ce qu'il ressentait, lui évitant de trop s'attarder sur les détails qui risquaient de le faire fuir, paniqué. Le descendre plus bas que terre? Le jeune homme fronça les sourcils, montrant lui aussi son niveau plus qu'élevé d'alcoolisation, alors qu'il tentait de comprendre. Okay, il était chiant avec Jae mais... mais rien du tout puisqu'au final, ce n'était plus une main caressante sur ses lèvres mais bien des consoeurs douces et sèches qui appuyaient gentiment contre les siennes. De quoi vous court cicuiter un russe en très peu de temps, alors que les mains du lion se posaient sur ses hanches, bloquant tout possibilité de fuite, si son cerveau avait encore pu le laisser réagir. Mais tout était blanc, sensations et silence radio la haut, alors qu'il appuyait sa joue plus franchement contre les doigts cajoleurs de l'asiatique, trouvant enfin une occupation à ses propres mains, les enroulant autour du cou du jeune homme pour se laisser porter et avoir une excuse pour se recoller à sa source de chaleur de la nuit.

Trop de douceur dans ce baiser était en train de l'achever bien trop rapidement, et il décolla leurs lèvres un instant pour récupérer un peu d'oxygène, la poitrine se soulevant à un rythme trop rapide pour ne pas lui faire tourner la tête, avant de plaquer à nouveau ses lèvres contre celles de Jae sans plus se soucier de qui que ce soit, de l'endroit où ils se trouvaient; il avait une bouche à découvrir, un corps à faire vibrer, et toute une nuit pour oublier.
La danse ne faisait que commencer...

[Sang :]

Mikhaïl savait bien que quelque chose clochait; qu'il devrait se retenir, fuir, ou faire quelque chose pour que la situation n'évolue pas. Une partie de lui était suffisamment consciente pour savoir que c'était une mauvaise idée qui ne pourrait que lui apporter des ennuis, qui ne valait pas assez pour qu'il prenne le risque de tenter. Seulement, voilà, elle valait le coup, cette petite idée, cette envie, ce besoin étourdissant de s'abandonner pour une fois. Il n'avait qu'à se mettre un peu plus sur la pointe des pieds, il n'avait qu'à plonger les mains dans les cheveux de jais du gryffondor, pour sceller leurs lèvres, quelque chose qu'il avait envie de faire depuis plus longtemps qu'il ne se l'avouerait jamais. Mais il ne fallait pas... Le moment avait quelque chose de magique, quand on se regarde dans les yeux, que l'on se jauge, à savoir qui fera le premier pas, qui plongera le premier. Le russe avait le goût de sa peau sur la langue, l'odeur de son corps dans les poumons, sentant les tremblements de ses muscles à travers leurs fines chemises. Il n'était plus le seul à se demander ce qui se passait, apparemment. Leurs fronts n'en formant plus qu'un, laissant Maks se perdre dans les perles d'obsidienne qui lui ôtaient toute volonté. C'était ses yeux, plus que son corps, ses yeux qui l'attirait, avec cette lueur au fond qui changeait selon son humeur, qui reflétait tellement ses sentiments qu'il voulait les arracher pour ne plus se faire frapper par son bonheur ou son malheur. Il n'en pouvait plus de ces émotions à fleur de peau que Jae lui balançait à la figure sans même s'en rendre compte, il n'en pouvait plus d'arriver à lire en lui. Lui voulait du silence, du froid, des masques pour éviter de trop s'attacher et de croire à quelque chose qui finirait par lui être arraché, comme toujours.

Mais ces pensées troubles lui furent enlevé dés l'instant ou l'asiatique posa ses lèvres sur son cou, le faisant inspirer une profonde gorgée d'air par surprise, et il pencha la tête en arrière par réflexe, les yeux voilés par cette sensation nouvelle et pas désagréable. Personne n'avait jamais pris le temps de faire ça, de lui faire ça. De tracer une ligne de baisers qui étaient comme autant de pics de glace lui transperçant le coeur et formant une boule au fond de sa gorge. Il avait toujours cherché à dominer, du peu qu'il se souvienne de ses soirées; c'était des baisers brutaux, une dominance de tous les instants, un moyen comme un autre de faire plier les gens. Alors que là, la douceur était presque insupportable pour lui; même les morsures qu'il lui infligeaient étaient trop câlines et le faisait gémir. Un petit son qui s'échappait de sa gorge en montant le long de sa poitrine pour enfler démesurément, tout ça parce qu'il aimait se faire mordre. Mikhaïl, tu es maso.
La main contre son torse le poussant en arrière l'arracha un instant à la chaleur du corps qui se pressait contre le sien et il ouvrit plus grand ses yeux, une mine boudeuse sur le visage, presque déséquilibré. Se retrouver dos au mur, acculé par un grand dadais dont le visage était plongé dans l'ombre, voilà qui ne lui plaisait guère, et il montra les dents l'espace d'un instant, alors que son agoraphobie reprenait un peu le dessus. Un peu. Car rapidement, Jae prit une initiative qui fit frissonner instinctivement le jeune homme. Ses mains se crispèrent dans le vide, formant deux poings dont il ne savait quoi faire maintenant qu'il n'était plus question de frapper, et il baissa les yeux en sentant ses doigts frais glisser sur ses côtes. C'était agréable et en même temps... Il se sentait mal à l'aise que quelqu'un le touche comme ça, voit ce qu'il était, un sac d'os avec une jolie gueule. Personne n'avait jamais passé ses mains là, personne.

Ses mots et ses doigts sur ses lêvres eurent le mérite de l'arracher à une analyse plus poussé de ce qu'il ressentait, lui évitant de trop s'attarder sur les détails qui risquaient de le faire fuir, paniqué. Le descendre plus bas que terre? Le jeune homme fronça les sourcils, montrant lui aussi son niveau plus qu'élevé d'alcoolisation, alors qu'il tentait de comprendre. Okay, il était chiant avec Jae mais... mais rien du tout puisqu'au final, ce n'était plus une main caressante sur ses lèvres mais bien des consoeurs douces et sèches qui appuyaient gentiment contre les siennes. De quoi vous court cicuiter un russe en très peu de temps, alors que les mains du lion se posaient sur ses hanches, bloquant tout possibilité de fuite, si son cerveau avait encore pu le laisser réagir. Mais tout était blanc, sensations et silence radio la haut, alors qu'il appuyait sa joue plus franchement contre les doigts cajoleurs de l'asiatique, trouvant enfin une occupation à ses propres mains, les enroulant autour du cou du jeune homme pour se laisser porter et avoir une excuse pour se recoller à sa source de chaleur de la nuit.

Trop de douceur dans ce baiser était en train de l'achever bien trop rapidement, et il décolla leurs lèvres un instant pour récupérer un peu d'oxygène, la poitrine se soulevant à un rythme trop rapide pour ne pas lui faire tourner la tête, avant de plaquer à nouveau ses lèvres contre celles de Jae sans plus se soucier de qui que ce soit, de l'endroit où ils se trouvaient; il avait une bouche à découvrir, un corps à faire vibrer, et toute une nuit pour oublier.
La danse ne faisait que commencer...

[Camp :]

Mikhaïl savait bien que quelque chose clochait; qu'il devrait se retenir, fuir, ou faire quelque chose pour que la situation n'évolue pas. Une partie de lui était suffisamment consciente pour savoir que c'était une mauvaise idée qui ne pourrait que lui apporter des ennuis, qui ne valait pas assez pour qu'il prenne le risque de tenter. Seulement, voilà, elle valait le coup, cette petite idée, cette envie, ce besoin étourdissant de s'abandonner pour une fois. Il n'avait qu'à se mettre un peu plus sur la pointe des pieds, il n'avait qu'à plonger les mains dans les cheveux de jais du gryffondor, pour sceller leurs lèvres, quelque chose qu'il avait envie de faire depuis plus longtemps qu'il ne se l'avouerait jamais. Mais il ne fallait pas... Le moment avait quelque chose de magique, quand on se regarde dans les yeux, que l'on se jauge, à savoir qui fera le premier pas, qui plongera le premier. Le russe avait le goût de sa peau sur la langue, l'odeur de son corps dans les poumons, sentant les tremblements de ses muscles à travers leurs fines chemises. Il n'était plus le seul à se demander ce qui se passait, apparemment. Leurs fronts n'en formant plus qu'un, laissant Maks se perdre dans les perles d'obsidienne qui lui ôtaient toute volonté. C'était ses yeux, plus que son corps, ses yeux qui l'attirait, avec cette lueur au fond qui changeait selon son humeur, qui reflétait tellement ses sentiments qu'il voulait les arracher pour ne plus se faire frapper par son bonheur ou son malheur. Il n'en pouvait plus de ces émotions à fleur de peau que Jae lui balançait à la figure sans même s'en rendre compte, il n'en pouvait plus d'arriver à lire en lui. Lui voulait du silence, du froid, des masques pour éviter de trop s'attacher et de croire à quelque chose qui finirait par lui être arraché, comme toujours.

Mais ces pensées troubles lui furent enlevé dés l'instant ou l'asiatique posa ses lèvres sur son cou, le faisant inspirer une profonde gorgée d'air par surprise, et il pencha la tête en arrière par réflexe, les yeux voilés par cette sensation nouvelle et pas désagréable. Personne n'avait jamais pris le temps de faire ça, de lui faire ça. De tracer une ligne de baisers qui étaient comme autant de pics de glace lui transperçant le coeur et formant une boule au fond de sa gorge. Il avait toujours cherché à dominer, du peu qu'il se souvienne de ses soirées; c'était des baisers brutaux, une dominance de tous les instants, un moyen comme un autre de faire plier les gens. Alors que là, la douceur était presque insupportable pour lui; même les morsures qu'il lui infligeaient étaient trop câlines et le faisait gémir. Un petit son qui s'échappait de sa gorge en montant le long de sa poitrine pour enfler démesurément, tout ça parce qu'il aimait se faire mordre. Mikhaïl, tu es maso.
La main contre son torse le poussant en arrière l'arracha un instant à la chaleur du corps qui se pressait contre le sien et il ouvrit plus grand ses yeux, une mine boudeuse sur le visage, presque déséquilibré. Se retrouver dos au mur, acculé par un grand dadais dont le visage était plongé dans l'ombre, voilà qui ne lui plaisait guère, et il montra les dents l'espace d'un instant, alors que son agoraphobie reprenait un peu le dessus. Un peu. Car rapidement, Jae prit une initiative qui fit frissonner instinctivement le jeune homme. Ses mains se crispèrent dans le vide, formant deux poings dont il ne savait quoi faire maintenant qu'il n'était plus question de frapper, et il baissa les yeux en sentant ses doigts frais glisser sur ses côtes. C'était agréable et en même temps... Il se sentait mal à l'aise que quelqu'un le touche comme ça, voit ce qu'il était, un sac d'os avec une jolie gueule. Personne n'avait jamais passé ses mains là, personne.

Ses mots et ses doigts sur ses lêvres eurent le mérite de l'arracher à une analyse plus poussé de ce qu'il ressentait, lui évitant de trop s'attarder sur les détails qui risquaient de le faire fuir, paniqué. Le descendre plus bas que terre? Le jeune homme fronça les sourcils, montrant lui aussi son niveau plus qu'élevé d'alcoolisation, alors qu'il tentait de comprendre. Okay, il était chiant avec Jae mais... mais rien du tout puisqu'au final, ce n'était plus une main caressante sur ses lèvres mais bien des consoeurs douces et sèches qui appuyaient gentiment contre les siennes. De quoi vous court cicuiter un russe en très peu de temps, alors que les mains du lion se posaient sur ses hanches, bloquant tout possibilité de fuite, si son cerveau avait encore pu le laisser réagir. Mais tout était blanc, sensations et silence radio la haut, alors qu'il appuyait sa joue plus franchement contre les doigts cajoleurs de l'asiatique, trouvant enfin une occupation à ses propres mains, les enroulant autour du cou du jeune homme pour se laisser porter et avoir une excuse pour se recoller à sa source de chaleur de la nuit.

Trop de douceur dans ce baiser était en train de l'achever bien trop rapidement, et il décolla leurs lèvres un instant pour récupérer un peu d'oxygène, la poitrine se soulevant à un rythme trop rapide pour ne pas lui faire tourner la tête, avant de plaquer à nouveau ses lèvres contre celles de Jae sans plus se soucier de qui que ce soit, de l'endroit où ils se trouvaient; il avait une bouche à découvrir, un corps à faire vibrer, et toute une nuit pour oublier.
La danse ne faisait que commencer...

[Truc en plus :]

Mikhaïl savait bien que quelque chose clochait; qu'il devrait se retenir, fuir, ou faire quelque chose pour que la situation n'évolue pas. Une partie de lui était suffisamment consciente pour savoir que c'était une mauvaise idée qui ne pourrait que lui apporter des ennuis, qui ne valait pas assez pour qu'il prenne le risque de tenter. Seulement, voilà, elle valait le coup, cette petite idée, cette envie, ce besoin étourdissant de s'abandonner pour une fois. Il n'avait qu'à se mettre un peu plus sur la pointe des pieds, il n'avait qu'à plonger les mains dans les cheveux de jais du gryffondor, pour sceller leurs lèvres, quelque chose qu'il avait envie de faire depuis plus longtemps qu'il ne se l'avouerait jamais. Mais il ne fallait pas... Le moment avait quelque chose de magique, quand on se regarde dans les yeux, que l'on se jauge, à savoir qui fera le premier pas, qui plongera le premier. Le russe avait le goût de sa peau sur la langue, l'odeur de son corps dans les poumons, sentant les tremblements de ses muscles à travers leurs fines chemises. Il n'était plus le seul à se demander ce qui se passait, apparemment. Leurs fronts n'en formant plus qu'un, laissant Maks se perdre dans les perles d'obsidienne qui lui ôtaient toute volonté. C'était ses yeux, plus que son corps, ses yeux qui l'attirait, avec cette lueur au fond qui changeait selon son humeur, qui reflétait tellement ses sentiments qu'il voulait les arracher pour ne plus se faire frapper par son bonheur ou son malheur. Il n'en pouvait plus de ces émotions à fleur de peau que Jae lui balançait à la figure sans même s'en rendre compte, il n'en pouvait plus d'arriver à lire en lui. Lui voulait du silence, du froid, des masques pour éviter de trop s'attacher et de croire à quelque chose qui finirait par lui être arraché, comme toujours.

Mais ces pensées troubles lui furent enlevé dés l'instant ou l'asiatique posa ses lèvres sur son cou, le faisant inspirer une profonde gorgée d'air par surprise, et il pencha la tête en arrière par réflexe, les yeux voilés par cette sensation nouvelle et pas désagréable. Personne n'avait jamais pris le temps de faire ça, de lui faire ça. De tracer une ligne de baisers qui étaient comme autant de pics de glace lui transperçant le coeur et formant une boule au fond de sa gorge. Il avait toujours cherché à dominer, du peu qu'il se souvienne de ses soirées; c'était des baisers brutaux, une dominance de tous les instants, un moyen comme un autre de faire plier les gens. Alors que là, la douceur était presque insupportable pour lui; même les morsures qu'il lui infligeaient étaient trop câlines et le faisait gémir. Un petit son qui s'échappait de sa gorge en montant le long de sa poitrine pour enfler démesurément, tout ça parce qu'il aimait se faire mordre. Mikhaïl, tu es maso.
La main contre son torse le poussant en arrière l'arracha un instant à la chaleur du corps qui se pressait contre le sien et il ouvrit plus grand ses yeux, une mine boudeuse sur le visage, presque déséquilibré. Se retrouver dos au mur, acculé par un grand dadais dont le visage était plongé dans l'ombre, voilà qui ne lui plaisait guère, et il montra les dents l'espace d'un instant, alors que son agoraphobie reprenait un peu le dessus. Un peu. Car rapidement, Jae prit une initiative qui fit frissonner instinctivement le jeune homme. Ses mains se crispèrent dans le vide, formant deux poings dont il ne savait quoi faire maintenant qu'il n'était plus question de frapper, et il baissa les yeux en sentant ses doigts frais glisser sur ses côtes. C'était agréable et en même temps... Il se sentait mal à l'aise que quelqu'un le touche comme ça, voit ce qu'il était, un sac d'os avec une jolie gueule. Personne n'avait jamais passé ses mains là, personne.

Ses mots et ses doigts sur ses lêvres eurent le mérite de l'arracher à une analyse plus poussé de ce qu'il ressentait, lui évitant de trop s'attarder sur les détails qui risquaient de le faire fuir, paniqué. Le descendre plus bas que terre? Le jeune homme fronça les sourcils, montrant lui aussi son niveau plus qu'élevé d'alcoolisation, alors qu'il tentait de comprendre. Okay, il était chiant avec Jae mais... mais rien du tout puisqu'au final, ce n'était plus une main caressante sur ses lèvres mais bien des consoeurs douces et sèches qui appuyaient gentiment contre les siennes. De quoi vous court cicuiter un russe en très peu de temps, alors que les mains du lion se posaient sur ses hanches, bloquant tout possibilité de fuite, si son cerveau avait encore pu le laisser réagir. Mais tout était blanc, sensations et silence radio la haut, alors qu'il appuyait sa joue plus franchement contre les doigts cajoleurs de l'asiatique, trouvant enfin une occupation à ses propres mains, les enroulant autour du cou du jeune homme pour se laisser porter et avoir une excuse pour se recoller à sa source de chaleur de la nuit.

Trop de douceur dans ce baiser était en train de l'achever bien trop rapidement, et il décolla leurs lèvres un instant pour récupérer un peu d'oxygène, la poitrine se soulevant à un rythme trop rapide pour ne pas lui faire tourner la tête, avant de plaquer à nouveau ses lèvres contre celles de Jae sans plus se soucier de qui que ce soit, de l'endroit où ils se trouvaient; il avait une bouche à découvrir, un corps à faire vibrer, et toute une nuit pour oublier.
La danse ne faisait que commencer...

[Doubles-Comptes :]

Mikhaïl savait bien que quelque chose clochait; qu'il devrait se retenir, fuir, ou faire quelque chose pour que la situation n'évolue pas. Une partie de lui était suffisamment consciente pour savoir que c'était une mauvaise idée qui ne pourrait que lui apporter des ennuis, qui ne valait pas assez pour qu'il prenne le risque de tenter. Seulement, voilà, elle valait le coup, cette petite idée, cette envie, ce besoin étourdissant de s'abandonner pour une fois. Il n'avait qu'à se mettre un peu plus sur la pointe des pieds, il n'avait qu'à plonger les mains dans les cheveux de jais du gryffondor, pour sceller leurs lèvres, quelque chose qu'il avait envie de faire depuis plus longtemps qu'il ne se l'avouerait jamais. Mais il ne fallait pas... Le moment avait quelque chose de magique, quand on se regarde dans les yeux, que l'on se jauge, à savoir qui fera le premier pas, qui plongera le premier. Le russe avait le goût de sa peau sur la langue, l'odeur de son corps dans les poumons, sentant les tremblements de ses muscles à travers leurs fines chemises. Il n'était plus le seul à se demander ce qui se passait, apparemment. Leurs fronts n'en formant plus qu'un, laissant Maks se perdre dans les perles d'obsidienne qui lui ôtaient toute volonté. C'était ses yeux, plus que son corps, ses yeux qui l'attirait, avec cette lueur au fond qui changeait selon son humeur, qui reflétait tellement ses sentiments qu'il voulait les arracher pour ne plus se faire frapper par son bonheur ou son malheur. Il n'en pouvait plus de ces émotions à fleur de peau que Jae lui balançait à la figure sans même s'en rendre compte, il n'en pouvait plus d'arriver à lire en lui. Lui voulait du silence, du froid, des masques pour éviter de trop s'attacher et de croire à quelque chose qui finirait par lui être arraché, comme toujours.

Mais ces pensées troubles lui furent enlevé dés l'instant ou l'asiatique posa ses lèvres sur son cou, le faisant inspirer une profonde gorgée d'air par surprise, et il pencha la tête en arrière par réflexe, les yeux voilés par cette sensation nouvelle et pas désagréable. Personne n'avait jamais pris le temps de faire ça, de lui faire ça. De tracer une ligne de baisers qui étaient comme autant de pics de glace lui transperçant le coeur et formant une boule au fond de sa gorge. Il avait toujours cherché à dominer, du peu qu'il se souvienne de ses soirées; c'était des baisers brutaux, une dominance de tous les instants, un moyen comme un autre de faire plier les gens. Alors que là, la douceur était presque insupportable pour lui; même les morsures qu'il lui infligeaient étaient trop câlines et le faisait gémir. Un petit son qui s'échappait de sa gorge en montant le long de sa poitrine pour enfler démesurément, tout ça parce qu'il aimait se faire mordre. Mikhaïl, tu es maso.
La main contre son torse le poussant en arrière l'arracha un instant à la chaleur du corps qui se pressait contre le sien et il ouvrit plus grand ses yeux, une mine boudeuse sur le visage, presque déséquilibré. Se retrouver dos au mur, acculé par un grand dadais dont le visage était plongé dans l'ombre, voilà qui ne lui plaisait guère, et il montra les dents l'espace d'un instant, alors que son agoraphobie reprenait un peu le dessus. Un peu. Car rapidement, Jae prit une initiative qui fit frissonner instinctivement le jeune homme. Ses mains se crispèrent dans le vide, formant deux poings dont il ne savait quoi faire maintenant qu'il n'était plus question de frapper, et il baissa les yeux en sentant ses doigts frais glisser sur ses côtes. C'était agréable et en même temps... Il se sentait mal à l'aise que quelqu'un le touche comme ça, voit ce qu'il était, un sac d'os avec une jolie gueule. Personne n'avait jamais passé ses mains là, personne.

Ses mots et ses doigts sur ses lêvres eurent le mérite de l'arracher à une analyse plus poussé de ce qu'il ressentait, lui évitant de trop s'attarder sur les détails qui risquaient de le faire fuir, paniqué. Le descendre plus bas que terre? Le jeune homme fronça les sourcils, montrant lui aussi son niveau plus qu'élevé d'alcoolisation, alors qu'il tentait de comprendre. Okay, il était chiant avec Jae mais... mais rien du tout puisqu'au final, ce n'était plus une main caressante sur ses lèvres mais bien des consoeurs douces et sèches qui appuyaient gentiment contre les siennes. De quoi vous court cicuiter un russe en très peu de temps, alors que les mains du lion se posaient sur ses hanches, bloquant tout possibilité de fuite, si son cerveau avait encore pu le laisser réagir. Mais tout était blanc, sensations et silence radio la haut, alors qu'il appuyait sa joue plus franchement contre les doigts cajoleurs de l'asiatique, trouvant enfin une occupation à ses propres mains, les enroulant autour du cou du jeune homme pour se laisser porter et avoir une excuse pour se recoller à sa source de chaleur de la nuit.

Trop de douceur dans ce baiser était en train de l'achever bien trop rapidement, et il décolla leurs lèvres un instant pour récupérer un peu d'oxygène, la poitrine se soulevant à un rythme trop rapide pour ne pas lui faire tourner la tête, avant de plaquer à nouveau ses lèvres contre celles de Jae sans plus se soucier de qui que ce soit, de l'endroit où ils se trouvaient; il avait une bouche à découvrir, un corps à faire vibrer, et toute une nuit pour oublier.
La danse ne faisait que commencer...

Il y a ces moments quand l'homme ne sait plus qui il est, ces moments quand la réalité et le rêve semblent comme mélés et l'on ne distingue plus le vrai du faux, lorsque la tentation de croire et d'espérer est tellement forte qu'elle entraine aussitôt une désillusion de notre esprit. Parce que celui-çi, chez certains, ne croit plus en l'amour. Peut-être était-ce le cas de Jae, résultat de son éloignement, résultat de ce simple mot soufflé qui frappa Mikhaïl en plein coeur avec une intensité presque illégale, lui faisant comprendre que non, il ne révait pas lui non plus.
L'un comprend, l'autre s'en aperçoit ensuite.
Oublierait-il la soirée, comme Jaemin semblait le craindre et l'espérer en même temps? L'esprit embrumé de Mikhaïl savait qu'il fallait qu'il reste conscient, savait que ce qui venait de se passer ne devait, ne pouvait être oublié, ne serait-ce que par amour propre, par respect... pour cet homme qui partait.
Et d'un coup, le poids de la solitude, on s'aperçoit, encore, qu'on est seul, on frissonne, on tremble, et l'alcool, associé des larmes et du malheur, fait se plier Mika en deux au sol, alors que le choc de ce départ entraine celui de la compréhension. Il ne veut pas oublier. Pourquoi vouloir oublier, devoir le faire quand c'est un des seuls moments de ces derniers temps ou quelqu'un l'a touché autrement que pour le frapper? Pourquoi vouloir oublier cette sensation de chaleur dans son ventre, les baisers fantômes qui caressent encore furtivement sa peau de leur souvenir? Pourquoi devoir retourner à une existence amère et solitaire quand on a connu un instant la joie de n'être plus seul?
Est ce pour ça, que les gens aiment? Pour avoir l'impression de ne plus être un décor, de servir à quelque chose, avoir l'impression que ses gestes ont un impact, sentir sous ses doigts et baisers le corps de l'autre frémir?
Cela semble tellement mieux que l'existence d'ombre à laquelle il est promis depuis des années déjà. Quelqu'un qui lui sourit, qui cherche à le marquer... Quelqu'un qui rit... Et son rire tourne en boucle dans sa tête, ce rire presque désespéré lorsqu'on se rend compte qu'il est trop tard. Trop tard pour reculer, trop tard pour assumer.
Trop tard pour espérer.

Mais JaeMin s'en va, et Mikhaïl se hait, parce que la seule chose qui lui a fait du bien dernièrement, elle le repousse désormais et veut l'oublier. Parce que c'est de sa faute une nouvelle fois s'il repousse quelqu'un, c'est toujours lui, le problème. Il est trop androgyne pour plaire à une fille, et quand un garçon s'intéresse à lui, c'est parce qu'il n'est pas assez viril pour le repousser... avant que l'autre ne rejoigne la réalité. Il n'est au final, qu'un abruti de plus sur cette terre déjà bien rempli, et un abruti seul qui voit s'éloigner la promesse d'un répit.
Coure, espèce d'idiot, qu'est-ce que tu attends? Mais Mikhaïl n'a plus de jambes, il n'a jamais eu d'ailes, il ne sait pas voler ni se sauver des ténèbres. Alors, il essaye de se lever, malgré la haine qu'il éprouve à exister, et c'est tremblant qu'il s'appuie contre le mur, ne pouvant pas faire grand chose que de voir le Gryffondor s'éloigner. Comble de l'ironie, le voilà qui se trouve dans l'obligation de souffrir à chaque pas, sans même pouvoir faire semblant que rien n'a eu lieu. Non, tant que la présence de l'asiatique le hantera, il ne pourra pas faire semblant, Mika, et le seul moyen serait d'oublier... Ce qu'il ne veut pas faire. Qui veut oublier ses premiers baisers volontaires? Pas lui. Alors pour s'enlever le rouge de la peau, il va devoir teindre la sienne d'écarlate, et dans son esprit amoché, se griffer le ventre pour effacer cette sensation de plaisir est une bonne solution.

Mika, stop, c'est mal ce que tu fais.
Mais il n'entend plus, et il détourne les yeux de Jae, du couloir, de la lueur de la lune et pose le front contre le mur pour pleurer en silence, les doigts de ses mains enfoncés dans sa peau pour le tenir conscient; il faut qu'il s'en aille, qu'il rentre dans son dortoir, qu'il prenne une douche, qu'il... Mais le premier pas pour fuir comme l'a déjà fait son espoir d'un soir, il se solde par la rencontre de son pied avec cette bouteille d'alcool qui a tout déclenché, et c'est en arrière qu'il tombe, se cognant le crâne contre le sol dans un gémissement.

Au final, l'oubli, JaeMin, tu l'auras.

|CLOSED|

[Messages :]

Il y a ces moments quand l'homme ne sait plus qui il est, ces moments quand la réalité et le rêve semblent comme mélés et l'on ne distingue plus le vrai du faux, lorsque la tentation de croire et d'espérer est tellement forte qu'elle entraine aussitôt une désillusion de notre esprit. Parce que celui-çi, chez certains, ne croit plus en l'amour. Peut-être était-ce le cas de Jae, résultat de son éloignement, résultat de ce simple mot soufflé qui frappa Mikhaïl en plein coeur avec une intensité presque illégale, lui faisant comprendre que non, il ne révait pas lui non plus.
L'un comprend, l'autre s'en aperçoit ensuite.
Oublierait-il la soirée, comme Jaemin semblait le craindre et l'espérer en même temps? L'esprit embrumé de Mikhaïl savait qu'il fallait qu'il reste conscient, savait que ce qui venait de se passer ne devait, ne pouvait être oublié, ne serait-ce que par amour propre, par respect... pour cet homme qui partait.
Et d'un coup, le poids de la solitude, on s'aperçoit, encore, qu'on est seul, on frissonne, on tremble, et l'alcool, associé des larmes et du malheur, fait se plier Mika en deux au sol, alors que le choc de ce départ entraine celui de la compréhension. Il ne veut pas oublier. Pourquoi vouloir oublier, devoir le faire quand c'est un des seuls moments de ces derniers temps ou quelqu'un l'a touché autrement que pour le frapper? Pourquoi vouloir oublier cette sensation de chaleur dans son ventre, les baisers fantômes qui caressent encore furtivement sa peau de leur souvenir? Pourquoi devoir retourner à une existence amère et solitaire quand on a connu un instant la joie de n'être plus seul?
Est ce pour ça, que les gens aiment? Pour avoir l'impression de ne plus être un décor, de servir à quelque chose, avoir l'impression que ses gestes ont un impact, sentir sous ses doigts et baisers le corps de l'autre frémir?
Cela semble tellement mieux que l'existence d'ombre à laquelle il est promis depuis des années déjà. Quelqu'un qui lui sourit, qui cherche à le marquer... Quelqu'un qui rit... Et son rire tourne en boucle dans sa tête, ce rire presque désespéré lorsqu'on se rend compte qu'il est trop tard. Trop tard pour reculer, trop tard pour assumer.
Trop tard pour espérer.

Mais JaeMin s'en va, et Mikhaïl se hait, parce que la seule chose qui lui a fait du bien dernièrement, elle le repousse désormais et veut l'oublier. Parce que c'est de sa faute une nouvelle fois s'il repousse quelqu'un, c'est toujours lui, le problème. Il est trop androgyne pour plaire à une fille, et quand un garçon s'intéresse à lui, c'est parce qu'il n'est pas assez viril pour le repousser... avant que l'autre ne rejoigne la réalité. Il n'est au final, qu'un abruti de plus sur cette terre déjà bien rempli, et un abruti seul qui voit s'éloigner la promesse d'un répit.
Coure, espèce d'idiot, qu'est-ce que tu attends? Mais Mikhaïl n'a plus de jambes, il n'a jamais eu d'ailes, il ne sait pas voler ni se sauver des ténèbres. Alors, il essaye de se lever, malgré la haine qu'il éprouve à exister, et c'est tremblant qu'il s'appuie contre le mur, ne pouvant pas faire grand chose que de voir le Gryffondor s'éloigner. Comble de l'ironie, le voilà qui se trouve dans l'obligation de souffrir à chaque pas, sans même pouvoir faire semblant que rien n'a eu lieu. Non, tant que la présence de l'asiatique le hantera, il ne pourra pas faire semblant, Mika, et le seul moyen serait d'oublier... Ce qu'il ne veut pas faire. Qui veut oublier ses premiers baisers volontaires? Pas lui. Alors pour s'enlever le rouge de la peau, il va devoir teindre la sienne d'écarlate, et dans son esprit amoché, se griffer le ventre pour effacer cette sensation de plaisir est une bonne solution.

Mika, stop, c'est mal ce que tu fais.
Mais il n'entend plus, et il détourne les yeux de Jae, du couloir, de la lueur de la lune et pose le front contre le mur pour pleurer en silence, les doigts de ses mains enfoncés dans sa peau pour le tenir conscient; il faut qu'il s'en aille, qu'il rentre dans son dortoir, qu'il prenne une douche, qu'il... Mais le premier pas pour fuir comme l'a déjà fait son espoir d'un soir, il se solde par la rencontre de son pied avec cette bouteille d'alcool qui a tout déclenché, et c'est en arrière qu'il tombe, se cognant le crâne contre le sol dans un gémissement.

Au final, l'oubli, JaeMin, tu l'auras.

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[Points :]

Il y a ces moments quand l'homme ne sait plus qui il est, ces moments quand la réalité et le rêve semblent comme mélés et l'on ne distingue plus le vrai du faux, lorsque la tentation de croire et d'espérer est tellement forte qu'elle entraine aussitôt une désillusion de notre esprit. Parce que celui-çi, chez certains, ne croit plus en l'amour. Peut-être était-ce le cas de Jae, résultat de son éloignement, résultat de ce simple mot soufflé qui frappa Mikhaïl en plein coeur avec une intensité presque illégale, lui faisant comprendre que non, il ne révait pas lui non plus.
L'un comprend, l'autre s'en aperçoit ensuite.
Oublierait-il la soirée, comme Jaemin semblait le craindre et l'espérer en même temps? L'esprit embrumé de Mikhaïl savait qu'il fallait qu'il reste conscient, savait que ce qui venait de se passer ne devait, ne pouvait être oublié, ne serait-ce que par amour propre, par respect... pour cet homme qui partait.
Et d'un coup, le poids de la solitude, on s'aperçoit, encore, qu'on est seul, on frissonne, on tremble, et l'alcool, associé des larmes et du malheur, fait se plier Mika en deux au sol, alors que le choc de ce départ entraine celui de la compréhension. Il ne veut pas oublier. Pourquoi vouloir oublier, devoir le faire quand c'est un des seuls moments de ces derniers temps ou quelqu'un l'a touché autrement que pour le frapper? Pourquoi vouloir oublier cette sensation de chaleur dans son ventre, les baisers fantômes qui caressent encore furtivement sa peau de leur souvenir? Pourquoi devoir retourner à une existence amère et solitaire quand on a connu un instant la joie de n'être plus seul?
Est ce pour ça, que les gens aiment? Pour avoir l'impression de ne plus être un décor, de servir à quelque chose, avoir l'impression que ses gestes ont un impact, sentir sous ses doigts et baisers le corps de l'autre frémir?
Cela semble tellement mieux que l'existence d'ombre à laquelle il est promis depuis des années déjà. Quelqu'un qui lui sourit, qui cherche à le marquer... Quelqu'un qui rit... Et son rire tourne en boucle dans sa tête, ce rire presque désespéré lorsqu'on se rend compte qu'il est trop tard. Trop tard pour reculer, trop tard pour assumer.
Trop tard pour espérer.

Mais JaeMin s'en va, et Mikhaïl se hait, parce que la seule chose qui lui a fait du bien dernièrement, elle le repousse désormais et veut l'oublier. Parce que c'est de sa faute une nouvelle fois s'il repousse quelqu'un, c'est toujours lui, le problème. Il est trop androgyne pour plaire à une fille, et quand un garçon s'intéresse à lui, c'est parce qu'il n'est pas assez viril pour le repousser... avant que l'autre ne rejoigne la réalité. Il n'est au final, qu'un abruti de plus sur cette terre déjà bien rempli, et un abruti seul qui voit s'éloigner la promesse d'un répit.
Coure, espèce d'idiot, qu'est-ce que tu attends? Mais Mikhaïl n'a plus de jambes, il n'a jamais eu d'ailes, il ne sait pas voler ni se sauver des ténèbres. Alors, il essaye de se lever, malgré la haine qu'il éprouve à exister, et c'est tremblant qu'il s'appuie contre le mur, ne pouvant pas faire grand chose que de voir le Gryffondor s'éloigner. Comble de l'ironie, le voilà qui se trouve dans l'obligation de souffrir à chaque pas, sans même pouvoir faire semblant que rien n'a eu lieu. Non, tant que la présence de l'asiatique le hantera, il ne pourra pas faire semblant, Mika, et le seul moyen serait d'oublier... Ce qu'il ne veut pas faire. Qui veut oublier ses premiers baisers volontaires? Pas lui. Alors pour s'enlever le rouge de la peau, il va devoir teindre la sienne d'écarlate, et dans son esprit amoché, se griffer le ventre pour effacer cette sensation de plaisir est une bonne solution.

Mika, stop, c'est mal ce que tu fais.
Mais il n'entend plus, et il détourne les yeux de Jae, du couloir, de la lueur de la lune et pose le front contre le mur pour pleurer en silence, les doigts de ses mains enfoncés dans sa peau pour le tenir conscient; il faut qu'il s'en aille, qu'il rentre dans son dortoir, qu'il prenne une douche, qu'il... Mais le premier pas pour fuir comme l'a déjà fait son espoir d'un soir, il se solde par la rencontre de son pied avec cette bouteille d'alcool qui a tout déclenché, et c'est en arrière qu'il tombe, se cognant le crâne contre le sol dans un gémissement.

Au final, l'oubli, JaeMin, tu l'auras.

|CLOSED|

[Avatar :]

Il y a ces moments quand l'homme ne sait plus qui il est, ces moments quand la réalité et le rêve semblent comme mélés et l'on ne distingue plus le vrai du faux, lorsque la tentation de croire et d'espérer est tellement forte qu'elle entraine aussitôt une désillusion de notre esprit. Parce que celui-çi, chez certains, ne croit plus en l'amour. Peut-être était-ce le cas de Jae, résultat de son éloignement, résultat de ce simple mot soufflé qui frappa Mikhaïl en plein coeur avec une intensité presque illégale, lui faisant comprendre que non, il ne révait pas lui non plus.
L'un comprend, l'autre s'en aperçoit ensuite.
Oublierait-il la soirée, comme Jaemin semblait le craindre et l'espérer en même temps? L'esprit embrumé de Mikhaïl savait qu'il fallait qu'il reste conscient, savait que ce qui venait de se passer ne devait, ne pouvait être oublié, ne serait-ce que par amour propre, par respect... pour cet homme qui partait.
Et d'un coup, le poids de la solitude, on s'aperçoit, encore, qu'on est seul, on frissonne, on tremble, et l'alcool, associé des larmes et du malheur, fait se plier Mika en deux au sol, alors que le choc de ce départ entraine celui de la compréhension. Il ne veut pas oublier. Pourquoi vouloir oublier, devoir le faire quand c'est un des seuls moments de ces derniers temps ou quelqu'un l'a touché autrement que pour le frapper? Pourquoi vouloir oublier cette sensation de chaleur dans son ventre, les baisers fantômes qui caressent encore furtivement sa peau de leur souvenir? Pourquoi devoir retourner à une existence amère et solitaire quand on a connu un instant la joie de n'être plus seul?
Est ce pour ça, que les gens aiment? Pour avoir l'impression de ne plus être un décor, de servir à quelque chose, avoir l'impression que ses gestes ont un impact, sentir sous ses doigts et baisers le corps de l'autre frémir?
Cela semble tellement mieux que l'existence d'ombre à laquelle il est promis depuis des années déjà. Quelqu'un qui lui sourit, qui cherche à le marquer... Quelqu'un qui rit... Et son rire tourne en boucle dans sa tête, ce rire presque désespéré lorsqu'on se rend compte qu'il est trop tard. Trop tard pour reculer, trop tard pour assumer.
Trop tard pour espérer.

Mais JaeMin s'en va, et Mikhaïl se hait, parce que la seule chose qui lui a fait du bien dernièrement, elle le repousse désormais et veut l'oublier. Parce que c'est de sa faute une nouvelle fois s'il repousse quelqu'un, c'est toujours lui, le problème. Il est trop androgyne pour plaire à une fille, et quand un garçon s'intéresse à lui, c'est parce qu'il n'est pas assez viril pour le repousser... avant que l'autre ne rejoigne la réalité. Il n'est au final, qu'un abruti de plus sur cette terre déjà bien rempli, et un abruti seul qui voit s'éloigner la promesse d'un répit.
Coure, espèce d'idiot, qu'est-ce que tu attends? Mais Mikhaïl n'a plus de jambes, il n'a jamais eu d'ailes, il ne sait pas voler ni se sauver des ténèbres. Alors, il essaye de se lever, malgré la haine qu'il éprouve à exister, et c'est tremblant qu'il s'appuie contre le mur, ne pouvant pas faire grand chose que de voir le Gryffondor s'éloigner. Comble de l'ironie, le voilà qui se trouve dans l'obligation de souffrir à chaque pas, sans même pouvoir faire semblant que rien n'a eu lieu. Non, tant que la présence de l'asiatique le hantera, il ne pourra pas faire semblant, Mika, et le seul moyen serait d'oublier... Ce qu'il ne veut pas faire. Qui veut oublier ses premiers baisers volontaires? Pas lui. Alors pour s'enlever le rouge de la peau, il va devoir teindre la sienne d'écarlate, et dans son esprit amoché, se griffer le ventre pour effacer cette sensation de plaisir est une bonne solution.

Mika, stop, c'est mal ce que tu fais.
Mais il n'entend plus, et il détourne les yeux de Jae, du couloir, de la lueur de la lune et pose le front contre le mur pour pleurer en silence, les doigts de ses mains enfoncés dans sa peau pour le tenir conscient; il faut qu'il s'en aille, qu'il rentre dans son dortoir, qu'il prenne une douche, qu'il... Mais le premier pas pour fuir comme l'a déjà fait son espoir d'un soir, il se solde par la rencontre de son pied avec cette bouteille d'alcool qui a tout déclenché, et c'est en arrière qu'il tombe, se cognant le crâne contre le sol dans un gémissement.

Au final, l'oubli, JaeMin, tu l'auras.

|CLOSED|

[Crédits :]

Il y a ces moments quand l'homme ne sait plus qui il est, ces moments quand la réalité et le rêve semblent comme mélés et l'on ne distingue plus le vrai du faux, lorsque la tentation de croire et d'espérer est tellement forte qu'elle entraine aussitôt une désillusion de notre esprit. Parce que celui-çi, chez certains, ne croit plus en l'amour. Peut-être était-ce le cas de Jae, résultat de son éloignement, résultat de ce simple mot soufflé qui frappa Mikhaïl en plein coeur avec une intensité presque illégale, lui faisant comprendre que non, il ne révait pas lui non plus.
L'un comprend, l'autre s'en aperçoit ensuite.
Oublierait-il la soirée, comme Jaemin semblait le craindre et l'espérer en même temps? L'esprit embrumé de Mikhaïl savait qu'il fallait qu'il reste conscient, savait que ce qui venait de se passer ne devait, ne pouvait être oublié, ne serait-ce que par amour propre, par respect... pour cet homme qui partait.
Et d'un coup, le poids de la solitude, on s'aperçoit, encore, qu'on est seul, on frissonne, on tremble, et l'alcool, associé des larmes et du malheur, fait se plier Mika en deux au sol, alors que le choc de ce départ entraine celui de la compréhension. Il ne veut pas oublier. Pourquoi vouloir oublier, devoir le faire quand c'est un des seuls moments de ces derniers temps ou quelqu'un l'a touché autrement que pour le frapper? Pourquoi vouloir oublier cette sensation de chaleur dans son ventre, les baisers fantômes qui caressent encore furtivement sa peau de leur souvenir? Pourquoi devoir retourner à une existence amère et solitaire quand on a connu un instant la joie de n'être plus seul?
Est ce pour ça, que les gens aiment? Pour avoir l'impression de ne plus être un décor, de servir à quelque chose, avoir l'impression que ses gestes ont un impact, sentir sous ses doigts et baisers le corps de l'autre frémir?
Cela semble tellement mieux que l'existence d'ombre à laquelle il est promis depuis des années déjà. Quelqu'un qui lui sourit, qui cherche à le marquer... Quelqu'un qui rit... Et son rire tourne en boucle dans sa tête, ce rire presque désespéré lorsqu'on se rend compte qu'il est trop tard. Trop tard pour reculer, trop tard pour assumer.
Trop tard pour espérer.

Mais JaeMin s'en va, et Mikhaïl se hait, parce que la seule chose qui lui a fait du bien dernièrement, elle le repousse désormais et veut l'oublier. Parce que c'est de sa faute une nouvelle fois s'il repousse quelqu'un, c'est toujours lui, le problème. Il est trop androgyne pour plaire à une fille, et quand un garçon s'intéresse à lui, c'est parce qu'il n'est pas assez viril pour le repousser... avant que l'autre ne rejoigne la réalité. Il n'est au final, qu'un abruti de plus sur cette terre déjà bien rempli, et un abruti seul qui voit s'éloigner la promesse d'un répit.
Coure, espèce d'idiot, qu'est-ce que tu attends? Mais Mikhaïl n'a plus de jambes, il n'a jamais eu d'ailes, il ne sait pas voler ni se sauver des ténèbres. Alors, il essaye de se lever, malgré la haine qu'il éprouve à exister, et c'est tremblant qu'il s'appuie contre le mur, ne pouvant pas faire grand chose que de voir le Gryffondor s'éloigner. Comble de l'ironie, le voilà qui se trouve dans l'obligation de souffrir à chaque pas, sans même pouvoir faire semblant que rien n'a eu lieu. Non, tant que la présence de l'asiatique le hantera, il ne pourra pas faire semblant, Mika, et le seul moyen serait d'oublier... Ce qu'il ne veut pas faire. Qui veut oublier ses premiers baisers volontaires? Pas lui. Alors pour s'enlever le rouge de la peau, il va devoir teindre la sienne d'écarlate, et dans son esprit amoché, se griffer le ventre pour effacer cette sensation de plaisir est une bonne solution.

Mika, stop, c'est mal ce que tu fais.
Mais il n'entend plus, et il détourne les yeux de Jae, du couloir, de la lueur de la lune et pose le front contre le mur pour pleurer en silence, les doigts de ses mains enfoncés dans sa peau pour le tenir conscient; il faut qu'il s'en aille, qu'il rentre dans son dortoir, qu'il prenne une douche, qu'il... Mais le premier pas pour fuir comme l'a déjà fait son espoir d'un soir, il se solde par la rencontre de son pied avec cette bouteille d'alcool qui a tout déclenché, et c'est en arrière qu'il tombe, se cognant le crâne contre le sol dans un gémissement.

Au final, l'oubli, JaeMin, tu l'auras.

|CLOSED|

[Age RPG :]

Il y a ces moments quand l'homme ne sait plus qui il est, ces moments quand la réalité et le rêve semblent comme mélés et l'on ne distingue plus le vrai du faux, lorsque la tentation de croire et d'espérer est tellement forte qu'elle entraine aussitôt une désillusion de notre esprit. Parce que celui-çi, chez certains, ne croit plus en l'amour. Peut-être était-ce le cas de Jae, résultat de son éloignement, résultat de ce simple mot soufflé qui frappa Mikhaïl en plein coeur avec une intensité presque illégale, lui faisant comprendre que non, il ne révait pas lui non plus.
L'un comprend, l'autre s'en aperçoit ensuite.
Oublierait-il la soirée, comme Jaemin semblait le craindre et l'espérer en même temps? L'esprit embrumé de Mikhaïl savait qu'il fallait qu'il reste conscient, savait que ce qui venait de se passer ne devait, ne pouvait être oublié, ne serait-ce que par amour propre, par respect... pour cet homme qui partait.
Et d'un coup, le poids de la solitude, on s'aperçoit, encore, qu'on est seul, on frissonne, on tremble, et l'alcool, associé des larmes et du malheur, fait se plier Mika en deux au sol, alors que le choc de ce départ entraine celui de la compréhension. Il ne veut pas oublier. Pourquoi vouloir oublier, devoir le faire quand c'est un des seuls moments de ces derniers temps ou quelqu'un l'a touché autrement que pour le frapper? Pourquoi vouloir oublier cette sensation de chaleur dans son ventre, les baisers fantômes qui caressent encore furtivement sa peau de leur souvenir? Pourquoi devoir retourner à une existence amère et solitaire quand on a connu un instant la joie de n'être plus seul?
Est ce pour ça, que les gens aiment? Pour avoir l'impression de ne plus être un décor, de servir à quelque chose, avoir l'impression que ses gestes ont un impact, sentir sous ses doigts et baisers le corps de l'autre frémir?
Cela semble tellement mieux que l'existence d'ombre à laquelle il est promis depuis des années déjà. Quelqu'un qui lui sourit, qui cherche à le marquer... Quelqu'un qui rit... Et son rire tourne en boucle dans sa tête, ce rire presque désespéré lorsqu'on se rend compte qu'il est trop tard. Trop tard pour reculer, trop tard pour assumer.
Trop tard pour espérer.

Mais JaeMin s'en va, et Mikhaïl se hait, parce que la seule chose qui lui a fait du bien dernièrement, elle le repousse désormais et veut l'oublier. Parce que c'est de sa faute une nouvelle fois s'il repousse quelqu'un, c'est toujours lui, le problème. Il est trop androgyne pour plaire à une fille, et quand un garçon s'intéresse à lui, c'est parce qu'il n'est pas assez viril pour le repousser... avant que l'autre ne rejoigne la réalité. Il n'est au final, qu'un abruti de plus sur cette terre déjà bien rempli, et un abruti seul qui voit s'éloigner la promesse d'un répit.
Coure, espèce d'idiot, qu'est-ce que tu attends? Mais Mikhaïl n'a plus de jambes, il n'a jamais eu d'ailes, il ne sait pas voler ni se sauver des ténèbres. Alors, il essaye de se lever, malgré la haine qu'il éprouve à exister, et c'est tremblant qu'il s'appuie contre le mur, ne pouvant pas faire grand chose que de voir le Gryffondor s'éloigner. Comble de l'ironie, le voilà qui se trouve dans l'obligation de souffrir à chaque pas, sans même pouvoir faire semblant que rien n'a eu lieu. Non, tant que la présence de l'asiatique le hantera, il ne pourra pas faire semblant, Mika, et le seul moyen serait d'oublier... Ce qu'il ne veut pas faire. Qui veut oublier ses premiers baisers volontaires? Pas lui. Alors pour s'enlever le rouge de la peau, il va devoir teindre la sienne d'écarlate, et dans son esprit amoché, se griffer le ventre pour effacer cette sensation de plaisir est une bonne solution.

Mika, stop, c'est mal ce que tu fais.
Mais il n'entend plus, et il détourne les yeux de Jae, du couloir, de la lueur de la lune et pose le front contre le mur pour pleurer en silence, les doigts de ses mains enfoncés dans sa peau pour le tenir conscient; il faut qu'il s'en aille, qu'il rentre dans son dortoir, qu'il prenne une douche, qu'il... Mais le premier pas pour fuir comme l'a déjà fait son espoir d'un soir, il se solde par la rencontre de son pied avec cette bouteille d'alcool qui a tout déclenché, et c'est en arrière qu'il tombe, se cognant le crâne contre le sol dans un gémissement.

Au final, l'oubli, JaeMin, tu l'auras.

|CLOSED|

[Sang :]

Il y a ces moments quand l'homme ne sait plus qui il est, ces moments quand la réalité et le rêve semblent comme mélés et l'on ne distingue plus le vrai du faux, lorsque la tentation de croire et d'espérer est tellement forte qu'elle entraine aussitôt une désillusion de notre esprit. Parce que celui-çi, chez certains, ne croit plus en l'amour. Peut-être était-ce le cas de Jae, résultat de son éloignement, résultat de ce simple mot soufflé qui frappa Mikhaïl en plein coeur avec une intensité presque illégale, lui faisant comprendre que non, il ne révait pas lui non plus.
L'un comprend, l'autre s'en aperçoit ensuite.
Oublierait-il la soirée, comme Jaemin semblait le craindre et l'espérer en même temps? L'esprit embrumé de Mikhaïl savait qu'il fallait qu'il reste conscient, savait que ce qui venait de se passer ne devait, ne pouvait être oublié, ne serait-ce que par amour propre, par respect... pour cet homme qui partait.
Et d'un coup, le poids de la solitude, on s'aperçoit, encore, qu'on est seul, on frissonne, on tremble, et l'alcool, associé des larmes et du malheur, fait se plier Mika en deux au sol, alors que le choc de ce départ entraine celui de la compréhension. Il ne veut pas oublier. Pourquoi vouloir oublier, devoir le faire quand c'est un des seuls moments de ces derniers temps ou quelqu'un l'a touché autrement que pour le frapper? Pourquoi vouloir oublier cette sensation de chaleur dans son ventre, les baisers fantômes qui caressent encore furtivement sa peau de leur souvenir? Pourquoi devoir retourner à une existence amère et solitaire quand on a connu un instant la joie de n'être plus seul?
Est ce pour ça, que les gens aiment? Pour avoir l'impression de ne plus être un décor, de servir à quelque chose, avoir l'impression que ses gestes ont un impact, sentir sous ses doigts et baisers le corps de l'autre frémir?
Cela semble tellement mieux que l'existence d'ombre à laquelle il est promis depuis des années déjà. Quelqu'un qui lui sourit, qui cherche à le marquer... Quelqu'un qui rit... Et son rire tourne en boucle dans sa tête, ce rire presque désespéré lorsqu'on se rend compte qu'il est trop tard. Trop tard pour reculer, trop tard pour assumer.
Trop tard pour espérer.

Mais JaeMin s'en va, et Mikhaïl se hait, parce que la seule chose qui lui a fait du bien dernièrement, elle le repousse désormais et veut l'oublier. Parce que c'est de sa faute une nouvelle fois s'il repousse quelqu'un, c'est toujours lui, le problème. Il est trop androgyne pour plaire à une fille, et quand un garçon s'intéresse à lui, c'est parce qu'il n'est pas assez viril pour le repousser... avant que l'autre ne rejoigne la réalité. Il n'est au final, qu'un abruti de plus sur cette terre déjà bien rempli, et un abruti seul qui voit s'éloigner la promesse d'un répit.
Coure, espèce d'idiot, qu'est-ce que tu attends? Mais Mikhaïl n'a plus de jambes, il n'a jamais eu d'ailes, il ne sait pas voler ni se sauver des ténèbres. Alors, il essaye de se lever, malgré la haine qu'il éprouve à exister, et c'est tremblant qu'il s'appuie contre le mur, ne pouvant pas faire grand chose que de voir le Gryffondor s'éloigner. Comble de l'ironie, le voilà qui se trouve dans l'obligation de souffrir à chaque pas, sans même pouvoir faire semblant que rien n'a eu lieu. Non, tant que la présence de l'asiatique le hantera, il ne pourra pas faire semblant, Mika, et le seul moyen serait d'oublier... Ce qu'il ne veut pas faire. Qui veut oublier ses premiers baisers volontaires? Pas lui. Alors pour s'enlever le rouge de la peau, il va devoir teindre la sienne d'écarlate, et dans son esprit amoché, se griffer le ventre pour effacer cette sensation de plaisir est une bonne solution.

Mika, stop, c'est mal ce que tu fais.
Mais il n'entend plus, et il détourne les yeux de Jae, du couloir, de la lueur de la lune et pose le front contre le mur pour pleurer en silence, les doigts de ses mains enfoncés dans sa peau pour le tenir conscient; il faut qu'il s'en aille, qu'il rentre dans son dortoir, qu'il prenne une douche, qu'il... Mais le premier pas pour fuir comme l'a déjà fait son espoir d'un soir, il se solde par la rencontre de son pied avec cette bouteille d'alcool qui a tout déclenché, et c'est en arrière qu'il tombe, se cognant le crâne contre le sol dans un gémissement.

Au final, l'oubli, JaeMin, tu l'auras.

|CLOSED|

[Camp :]

Il y a ces moments quand l'homme ne sait plus qui il est, ces moments quand la réalité et le rêve semblent comme mélés et l'on ne distingue plus le vrai du faux, lorsque la tentation de croire et d'espérer est tellement forte qu'elle entraine aussitôt une désillusion de notre esprit. Parce que celui-çi, chez certains, ne croit plus en l'amour. Peut-être était-ce le cas de Jae, résultat de son éloignement, résultat de ce simple mot soufflé qui frappa Mikhaïl en plein coeur avec une intensité presque illégale, lui faisant comprendre que non, il ne révait pas lui non plus.
L'un comprend, l'autre s'en aperçoit ensuite.
Oublierait-il la soirée, comme Jaemin semblait le craindre et l'espérer en même temps? L'esprit embrumé de Mikhaïl savait qu'il fallait qu'il reste conscient, savait que ce qui venait de se passer ne devait, ne pouvait être oublié, ne serait-ce que par amour propre, par respect... pour cet homme qui partait.
Et d'un coup, le poids de la solitude, on s'aperçoit, encore, qu'on est seul, on frissonne, on tremble, et l'alcool, associé des larmes et du malheur, fait se plier Mika en deux au sol, alors que le choc de ce départ entraine celui de la compréhension. Il ne veut pas oublier. Pourquoi vouloir oublier, devoir le faire quand c'est un des seuls moments de ces derniers temps ou quelqu'un l'a touché autrement que pour le frapper? Pourquoi vouloir oublier cette sensation de chaleur dans son ventre, les baisers fantômes qui caressent encore furtivement sa peau de leur souvenir? Pourquoi devoir retourner à une existence amère et solitaire quand on a connu un instant la joie de n'être plus seul?
Est ce pour ça, que les gens aiment? Pour avoir l'impression de ne plus être un décor, de servir à quelque chose, avoir l'impression que ses gestes ont un impact, sentir sous ses doigts et baisers le corps de l'autre frémir?
Cela semble tellement mieux que l'existence d'ombre à laquelle il est promis depuis des années déjà. Quelqu'un qui lui sourit, qui cherche à le marquer... Quelqu'un qui rit... Et son rire tourne en boucle dans sa tête, ce rire presque désespéré lorsqu'on se rend compte qu'il est trop tard. Trop tard pour reculer, trop tard pour assumer.
Trop tard pour espérer.

Mais JaeMin s'en va, et Mikhaïl se hait, parce que la seule chose qui lui a fait du bien dernièrement, elle le repousse désormais et veut l'oublier. Parce que c'est de sa faute une nouvelle fois s'il repousse quelqu'un, c'est toujours lui, le problème. Il est trop androgyne pour plaire à une fille, et quand un garçon s'intéresse à lui, c'est parce qu'il n'est pas assez viril pour le repousser... avant que l'autre ne rejoigne la réalité. Il n'est au final, qu'un abruti de plus sur cette terre déjà bien rempli, et un abruti seul qui voit s'éloigner la promesse d'un répit.
Coure, espèce d'idiot, qu'est-ce que tu attends? Mais Mikhaïl n'a plus de jambes, il n'a jamais eu d'ailes, il ne sait pas voler ni se sauver des ténèbres. Alors, il essaye de se lever, malgré la haine qu'il éprouve à exister, et c'est tremblant qu'il s'appuie contre le mur, ne pouvant pas faire grand chose que de voir le Gryffondor s'éloigner. Comble de l'ironie, le voilà qui se trouve dans l'obligation de souffrir à chaque pas, sans même pouvoir faire semblant que rien n'a eu lieu. Non, tant que la présence de l'asiatique le hantera, il ne pourra pas faire semblant, Mika, et le seul moyen serait d'oublier... Ce qu'il ne veut pas faire. Qui veut oublier ses premiers baisers volontaires? Pas lui. Alors pour s'enlever le rouge de la peau, il va devoir teindre la sienne d'écarlate, et dans son esprit amoché, se griffer le ventre pour effacer cette sensation de plaisir est une bonne solution.

Mika, stop, c'est mal ce que tu fais.
Mais il n'entend plus, et il détourne les yeux de Jae, du couloir, de la lueur de la lune et pose le front contre le mur pour pleurer en silence, les doigts de ses mains enfoncés dans sa peau pour le tenir conscient; il faut qu'il s'en aille, qu'il rentre dans son dortoir, qu'il prenne une douche, qu'il... Mais le premier pas pour fuir comme l'a déjà fait son espoir d'un soir, il se solde par la rencontre de son pied avec cette bouteille d'alcool qui a tout déclenché, et c'est en arrière qu'il tombe, se cognant le crâne contre le sol dans un gémissement.

Au final, l'oubli, JaeMin, tu l'auras.

|CLOSED|

[Truc en plus :]

Il y a ces moments quand l'homme ne sait plus qui il est, ces moments quand la réalité et le rêve semblent comme mélés et l'on ne distingue plus le vrai du faux, lorsque la tentation de croire et d'espérer est tellement forte qu'elle entraine aussitôt une désillusion de notre esprit. Parce que celui-çi, chez certains, ne croit plus en l'amour. Peut-être était-ce le cas de Jae, résultat de son éloignement, résultat de ce simple mot soufflé qui frappa Mikhaïl en plein coeur avec une intensité presque illégale, lui faisant comprendre que non, il ne révait pas lui non plus.
L'un comprend, l'autre s'en aperçoit ensuite.
Oublierait-il la soirée, comme Jaemin semblait le craindre et l'espérer en même temps? L'esprit embrumé de Mikhaïl savait qu'il fallait qu'il reste conscient, savait que ce qui venait de se passer ne devait, ne pouvait être oublié, ne serait-ce que par amour propre, par respect... pour cet homme qui partait.
Et d'un coup, le poids de la solitude, on s'aperçoit, encore, qu'on est seul, on frissonne, on tremble, et l'alcool, associé des larmes et du malheur, fait se plier Mika en deux au sol, alors que le choc de ce départ entraine celui de la compréhension. Il ne veut pas oublier. Pourquoi vouloir oublier, devoir le faire quand c'est un des seuls moments de ces derniers temps ou quelqu'un l'a touché autrement que pour le frapper? Pourquoi vouloir oublier cette sensation de chaleur dans son ventre, les baisers fantômes qui caressent encore furtivement sa peau de leur souvenir? Pourquoi devoir retourner à une existence amère et solitaire quand on a connu un instant la joie de n'être plus seul?
Est ce pour ça, que les gens aiment? Pour avoir l'impression de ne plus être un décor, de servir à quelque chose, avoir l'impression que ses gestes ont un impact, sentir sous ses doigts et baisers le corps de l'autre frémir?
Cela semble tellement mieux que l'existence d'ombre à laquelle il est promis depuis des années déjà. Quelqu'un qui lui sourit, qui cherche à le marquer... Quelqu'un qui rit... Et son rire tourne en boucle dans sa tête, ce rire presque désespéré lorsqu'on se rend compte qu'il est trop tard. Trop tard pour reculer, trop tard pour assumer.
Trop tard pour espérer.

Mais JaeMin s'en va, et Mikhaïl se hait, parce que la seule chose qui lui a fait du bien dernièrement, elle le repousse désormais et veut l'oublier. Parce que c'est de sa faute une nouvelle fois s'il repousse quelqu'un, c'est toujours lui, le problème. Il est trop androgyne pour plaire à une fille, et quand un garçon s'intéresse à lui, c'est parce qu'il n'est pas assez viril pour le repousser... avant que l'autre ne rejoigne la réalité. Il n'est au final, qu'un abruti de plus sur cette terre déjà bien rempli, et un abruti seul qui voit s'éloigner la promesse d'un répit.
Coure, espèce d'idiot, qu'est-ce que tu attends? Mais Mikhaïl n'a plus de jambes, il n'a jamais eu d'ailes, il ne sait pas voler ni se sauver des ténèbres. Alors, il essaye de se lever, malgré la haine qu'il éprouve à exister, et c'est tremblant qu'il s'appuie contre le mur, ne pouvant pas faire grand chose que de voir le Gryffondor s'éloigner. Comble de l'ironie, le voilà qui se trouve dans l'obligation de souffrir à chaque pas, sans même pouvoir faire semblant que rien n'a eu lieu. Non, tant que la présence de l'asiatique le hantera, il ne pourra pas faire semblant, Mika, et le seul moyen serait d'oublier... Ce qu'il ne veut pas faire. Qui veut oublier ses premiers baisers volontaires? Pas lui. Alors pour s'enlever le rouge de la peau, il va devoir teindre la sienne d'écarlate, et dans son esprit amoché, se griffer le ventre pour effacer cette sensation de plaisir est une bonne solution.

Mika, stop, c'est mal ce que tu fais.
Mais il n'entend plus, et il détourne les yeux de Jae, du couloir, de la lueur de la lune et pose le front contre le mur pour pleurer en silence, les doigts de ses mains enfoncés dans sa peau pour le tenir conscient; il faut qu'il s'en aille, qu'il rentre dans son dortoir, qu'il prenne une douche, qu'il... Mais le premier pas pour fuir comme l'a déjà fait son espoir d'un soir, il se solde par la rencontre de son pied avec cette bouteille d'alcool qui a tout déclenché, et c'est en arrière qu'il tombe, se cognant le crâne contre le sol dans un gémissement.

Au final, l'oubli, JaeMin, tu l'auras.

|CLOSED|

[Doubles-Comptes :]

Il y a ces moments quand l'homme ne sait plus qui il est, ces moments quand la réalité et le rêve semblent comme mélés et l'on ne distingue plus le vrai du faux, lorsque la tentation de croire et d'espérer est tellement forte qu'elle entraine aussitôt une désillusion de notre esprit. Parce que celui-çi, chez certains, ne croit plus en l'amour. Peut-être était-ce le cas de Jae, résultat de son éloignement, résultat de ce simple mot soufflé qui frappa Mikhaïl en plein coeur avec une intensité presque illégale, lui faisant comprendre que non, il ne révait pas lui non plus.
L'un comprend, l'autre s'en aperçoit ensuite.
Oublierait-il la soirée, comme Jaemin semblait le craindre et l'espérer en même temps? L'esprit embrumé de Mikhaïl savait qu'il fallait qu'il reste conscient, savait que ce qui venait de se passer ne devait, ne pouvait être oublié, ne serait-ce que par amour propre, par respect... pour cet homme qui partait.
Et d'un coup, le poids de la solitude, on s'aperçoit, encore, qu'on est seul, on frissonne, on tremble, et l'alcool, associé des larmes et du malheur, fait se plier Mika en deux au sol, alors que le choc de ce départ entraine celui de la compréhension. Il ne veut pas oublier. Pourquoi vouloir oublier, devoir le faire quand c'est un des seuls moments de ces derniers temps ou quelqu'un l'a touché autrement que pour le frapper? Pourquoi vouloir oublier cette sensation de chaleur dans son ventre, les baisers fantômes qui caressent encore furtivement sa peau de leur souvenir? Pourquoi devoir retourner à une existence amère et solitaire quand on a connu un instant la joie de n'être plus seul?
Est ce pour ça, que les gens aiment? Pour avoir l'impression de ne plus être un décor, de servir à quelque chose, avoir l'impression que ses gestes ont un impact, sentir sous ses doigts et baisers le corps de l'autre frémir?
Cela semble tellement mieux que l'existence d'ombre à laquelle il est promis depuis des années déjà. Quelqu'un qui lui sourit, qui cherche à le marquer... Quelqu'un qui rit... Et son rire tourne en boucle dans sa tête, ce rire presque désespéré lorsqu'on se rend compte qu'il est trop tard. Trop tard pour reculer, trop tard pour assumer.
Trop tard pour espérer.

Mais JaeMin s'en va, et Mikhaïl se hait, parce que la seule chose qui lui a fait du bien dernièrement, elle le repousse désormais et veut l'oublier. Parce que c'est de sa faute une nouvelle fois s'il repousse quelqu'un, c'est toujours lui, le problème. Il est trop androgyne pour plaire à une fille, et quand un garçon s'intéresse à lui, c'est parce qu'il n'est pas assez viril pour le repousser... avant que l'autre ne rejoigne la réalité. Il n'est au final, qu'un abruti de plus sur cette terre déjà bien rempli, et un abruti seul qui voit s'éloigner la promesse d'un répit.
Coure, espèce d'idiot, qu'est-ce que tu attends? Mais Mikhaïl n'a plus de jambes, il n'a jamais eu d'ailes, il ne sait pas voler ni se sauver des ténèbres. Alors, il essaye de se lever, malgré la haine qu'il éprouve à exister, et c'est tremblant qu'il s'appuie contre le mur, ne pouvant pas faire grand chose que de voir le Gryffondor s'éloigner. Comble de l'ironie, le voilà qui se trouve dans l'obligation de souffrir à chaque pas, sans même pouvoir faire semblant que rien n'a eu lieu. Non, tant que la présence de l'asiatique le hantera, il ne pourra pas faire semblant, Mika, et le seul moyen serait d'oublier... Ce qu'il ne veut pas faire. Qui veut oublier ses premiers baisers volontaires? Pas lui. Alors pour s'enlever le rouge de la peau, il va devoir teindre la sienne d'écarlate, et dans son esprit amoché, se griffer le ventre pour effacer cette sensation de plaisir est une bonne solution.

Mika, stop, c'est mal ce que tu fais.
Mais il n'entend plus, et il détourne les yeux de Jae, du couloir, de la lueur de la lune et pose le front contre le mur pour pleurer en silence, les doigts de ses mains enfoncés dans sa peau pour le tenir conscient; il faut qu'il s'en aille, qu'il rentre dans son dortoir, qu'il prenne une douche, qu'il... Mais le premier pas pour fuir comme l'a déjà fait son espoir d'un soir, il se solde par la rencontre de son pied avec cette bouteille d'alcool qui a tout déclenché, et c'est en arrière qu'il tombe, se cognant le crâne contre le sol dans un gémissement.

Au final, l'oubli, JaeMin, tu l'auras.

|CLOSED|