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![Bien-être ... [PV Gab'] _](https://2img.net/i/_.gif) |  Sujet: Bien-être ... [PV Gab'] Ven 7 Jan - 6:51 | |
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Tania comprit tout de suite que la journée commençait très mal quand elle vit la tête de son frère au réveil. Humpf, il avait l'air particulièrement de bonne humeur, lui aussi. Tania avait eu tellement de mal à se réveiller, déjà, et quand elle avait vu sa tête, elle s'était dit que le soleil se faisait vraiment attendre. On était en février, mais la jeune fille aurait voulu qu'on soit en mai, en juin, ou même en juillet. Certes, le froid ne faisait pas peur à la russe, mais la jeune Bielova préférait quand même sentir un rayon de soleil sur ses pommettes que le froid glacial qui lui mordait la peau.
En descendant pour déjeuner dans la Grande Salle, Tania eut aussi la chance d'être la victime des escaliers enchantés, qui la bloquèrent bien longtemps durant plus 15 minutes, ce qui la fit arriver haletante pour s'installer à la table des Serpentards et mangeait en dix secondes pile. Cela la mit de mauvaise humeur. Tania n'aimait pas qu'on la presse ainsi. Pourtant, elle n'avait pas le choix si elle ne voulait pas arriver en classe en retard. Pas que ce soit sa plus grande phobie, mais elle avait cours de déviance magique, avec Irina. Et avec cette professeur là, on ne plaisantait pas. On arrivait à l'heure, et avec son matériel. De préférence, encore une fois. Car on pouvait très bien ne pas ressortir indemne d'un cours avec Madame Baranoski.
Lorsque Tania sortit de ce fameux cours, elle était quelque peu ébranlée et il était déjà l'heure de retourner déjeuner. Cela ne s'était pas bien passé. Blême, elle était blême, et les cernes sous les yeux qu'elle devait à la fatigue, le froid, le stress et les soucis que lui donnaient Mikhaïl, étaient encore plus visibles que le matin au réveil. Ses efforts pour camoufler ces marques n'avaient eu aucun impact.
Pourtant, Tania marchait toujours avec assurance dans les couloirs. Il en fallait bien plus pour la jeune Bielova. Si elle devenait une loque vivante, il aura fallu avant casser chacune de ses barrières, et elles sont nombreuses. Ne pensez pas pouvoir les détruire finalement. Il faut du temps, il faut de la patience, de la détermination, pour arriver au bout de cette tâche ingrate. Mais certainement qu'une fois détruite totalement Tania Bielova ne pourrait plus se reconstruire. Elle en avait conscience, d'ailleurs et se protéger le plus possible de la Grande Inquisitrice, par exemple.
Cette saleté de crapaud rose, qui devait représenter le Lord à Poudlard. Tania ne comprenait pas comment leur maître à tous pouvait décider que cette femme devait diriger ses jeunes éléments. Tania la détestait. Parce qu'elle impliquait des punitions désagréables pour Mika et parfois pour elle, parce qu'elle interdisait la musique, les vêtements et imposait bien des choses désagréables également.
C'est pour cela que quand Tania entendit le pas lourd des talons cliquetants de la Grande Inquisitrice, Dolores Ombrage, la serpentarde n'attendit pas. Le premier endroit où la dame en rose ne viendrait pas, c'était certainement les toilettes non ? Tania ouvrit la porte, s'y glissa. Malheureusement, la jeune fille n'avait pas pensé à une chose primordiale: elle se trouvait dans les toilettes de Mimi Geignarde et pouvait se faire repérer d'un instant à l'autre. Elle n'avait pas très peur: cela n'aurait pas été digne d'une Bielova. Elle alla donc s'asseoir dans un coin, là où on ne pouvait la voir tout de suite en rentrant dans la pièce. Mimi ne paraissait pas là, et c'était tant mieux. Tania se cala contre le mur, ferma les yeux. Un peu de calme. On n'entendait à peine, l'eau qui filait dans les tuyaux.
Personne dans cet endroit. Pas d'ordres qui venaient dans tous les sens. Le calme. Délicieusement apaisée, Tania se laissait aller. Si on lui avait dit qu'elle finirait dans cet état d'esprit dans les Toilettes de Mimi, elle aurait hurlé de rire. Enfin, ce n'était pas le genre de Tania, mais disons qu'elle aurait eu un espèce de sourire ironique ne voulant rien dire de plus que « la bonne blague, essaie encore, voir si je vais rire ». Pourtant, elle y était, dans ses toilettes, assise sur le sol, à peu près propre -de toutee façon, elle était en uniforme- appuyée. D'ailleurs, être en jupe assise en tailleur, cela faisait remonter la robe très haut sur les jambes. Mais elle n'en était pas gênée non plus:pourquoi l'aurait -elle été puisqu'elle était seule ? C'est l'autre qui nous fait nous sentir honteux, n'est ce pas ?
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| | Sujet: Re: Bien-être ... [PV Gab'] Sam 8 Jan - 3:39 | |
| Il devait y rentrer, c'était une question de vie ou de mort. Un crapaud rose qui remontait les couloirs, son sourire sarcastique et ses joues rebondies qui avançait de la même façon qu'un chiot allait le voir. Lui, sa fouine à peine brusquée lorsqu'il la fourra dans sa manche et les converses en plastique crissantes lorsqu'il courait. Il devait marcher silencieusement, se fondre à la foule ou se terrer quelque part où elle ne viendrait pas le chercher. Ça pouvait paraître angoissant, mais Gabriel trouvait sa drôle. L'adrénaline explosait le thermomètre, de légères gouttes de sueur qui lui mouillaient le coup et surtout, son poignet qu'il mordait afin d'étouffer son sourire, trop bruyant. Vous pouvez peut-être vous demander comment le jeune homme s'était mis dans cette situation quelque peu dangereuse, suite aux renvois des deux élèves mais le jeu et l'amusement - son amusement - c'était ce qu'il préférait et il n'allait pas refouler ses loisirs pour le plaisir d'une femme même pas belle dont il n'était même pas amoureux. Non, désolé, il pourrait un jour se menotter à une fille de laquelle il serait amoureux, mais ce n'était ni le moment, ni la personne. Bref, revenons-en à la petite farce qu'il avait jouée sans s'en rendre compte. Ce n'était pas lui, il tenait à le préciser ! C'était sa Conscience ! Non non, ne me regarder pas comme un dingue, le petit Gabriel non plus, ne le prenez pas pour un fou ! Il n'est ni Pinocchio et il n'attend pas non plus Jiminy Criquet ! Sa Conscience, elle est dans sa manche. D'un pelage blanc parsemé de taches plus foncées, les yeux noirs, petits et ronds, comme des billes, elle ne pesait pas plus de six cent grammes et elle avait, comment dire, marquer son territoire sur les nouvelles bottes en python ( colorées en rose bonbon évidemment ! ) de cette Chère et Grande - façon de parler - Inquisitrice qui faisait sa ronde habituelle.
Bref, Gabriel était entrain de discuter avec Vaïrana, une de ses amies, de la dernière révolte qui a eu lieu lorsque sa Conscience - sa fouine, vous l'aurez compris - s'est éloigné dans le couloir. Plusieurs élèves avaient changé de direction lorsque qu'un cliquetis de talons et une voix sur-aiguë criait après des élèves, minaudant que les couloirs étaient - comme tout lieu à Poudlard - un endroit de calme où il était interdit de faire du bruit. Puis on avait entendu la Dame hurler et jurer contre l'animal, projeté d'un coup de pied puissant à quelques mètres. La bête avait fuit et avait rejoint son propriétaire parmi les nombreux élèves présents. La fouine avait filé dans les escaliers enchantés soi-disant, avait indiqué le Poufsouffle de cinquième année alors que la bête s'était réfugiée dans la manche de son propriétaire qui n'avait pas attendu avant de s'excuser auprès de sa camarade et de prendre la direction opposée, cherchant un endroit pour attendre que la fureur de la vieille femme soit dirigée vers une autre source que l'animal de l'ange ... Il avait fait un repli stratégique pour se retirer mais pensait qu'un bon saut aux toilettes les plus proches serait utile vu que son animal domestique l'avait achevé et que sa vessie allait exploser. Mais les toilettes les plus proches étaient celles de Mimi Geignarde, qui plus est, c'étaient des toilettes sensées être construites pour les filles. Mais après tout, qui n'a jamais bafoué la 'règle' des toilettes des garçons ou des filles ?! Le jeune garçon poussa la porte, pensant être seul. Personne ne s'aventurait dans le domaine de Mimi Geignarde. Cette gamine fantôme était susceptible, exécrable et trop bruyante et Gabriel se demandait comment Ombrage n'avait pas déjà ordonné que celle ci soit bannie de Poudlard, vu les dégâts qu'elle avait déjà causé dans le passé. Il n'étouffa plus son rire et voulut entrer dans la première toilette quand il remarqua Tania assise de façon plutôt élégante contre le mur.
« Salut Tania ! Je veux pas être indiscret, hin, mais ta jupe est remontée ... Tu m'excuses deux secondes ? »
Il entra dans le cabinet et ferma la porte. Pas besoin de vous expliquer en détails ce qu'il se passe quand quelqu'un va aux toilettes mais il en ressortit au bout de même pas une minute, un sourire étincelant aux lèvres, de bonne humeur. Il attrapa Conscience d'une main et la posa sur son épaule. Non non, je n'oublie rien. Un garçon, ça ne se lave pas les mains !
« Alors, tu vas bien ? Drôle d'endroit pour lire ... » |
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| | Sujet: Re: Bien-être ... [PV Gab'] Dim 9 Jan - 0:31 | |
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La solitude se paie cher dans une école comme Poudlard et Tania en avait parfaitement conscience. Malgré la couleur de ses cheveux qui pouvait certes prêter à confusion, la jeune fille avait une certaine maturité et une capacité à réfléchir plutôt intéressante. La serpentarde avait parfaitement conscience qu'il n'était pas possible de rester seule bien longtemps alors qu'ils devaient être plusieurs centaines à se partager un château certes grand, mais pas suffisamment encore pour que chacun ait sa propre chambre, décorée à son goût et dans un coin calme. Non, ils en étaient encore au stade des chambrées collectives et dé-mixées.
Pour Tania, cela se révélait parfois difficile … Ce n'était pas vraiment son truc la vie en communauté hormis avec sa famille. Bon, elle était tout à fait capable d'interagir en société, son éducation l'y avait d'ailleurs parfaitement préparée à cela. Toutefois, à choisir, Tania aurait voulu trier avec plus de soins qui était à Poudlard. Il y a un paquet de sang-mêlé qu'elle aurait viré avec délectation.
C'est sans doute pour cela que quand la voix de Gabriel Watts ne la surprit pas outre mesure. Oui, la jeune fille sursauta légèrement mais elle reprit vite une contenance. Enfin, elle aurait repris contenance si la phrase de Gabriel ne l'avait tiré violemment de ses pensées. Sa jupe ? Tania ouvrit les yeux et regarda ses cuisses. Il avait raison, elles étaient un peu trop dévoilées. Mais la jeune fille aimait énormément provoquer. Elle regarda donc Gabriel avec des yeux de chatte et dit d'un air innocent:
"Mais bien sur mon chat, je t'excuse volontiers."
Et évidemment, la jeune fille ne toucha pas à sa jupe. Ce n'était pas parce qu'elle n'avait aucune pudeur -quoique également- mais plutôt parce que le simple fait que Gabriel ait dit quoi que ce soit à ce sujet l'invitait à rester ainsi. Elle entendit les quelques bruits qu'on faisait aux toilettes, d'une oreille passive, toujours appuyée sur le mur. Maintenant qu'il l'avait vu, elle n'allait pas se sauver comme un animal sauvage. Enfin, il sortit. Et Tania le regarda ne pas aller se laver les mains et s'occuper de sa fouine. Typiquement masculin. Elle ne se retint pas de lever les yeux au ciel et le fit avec ostentation. La petite remarque du jeune homme fit à peine sourire Tania qui répondit de suite:
"Et pourquoi il devrait y avoir un endroit pour lire et d'autres pour ne pas lire ?"
Elle le regarda s'occuper de sa fouine. Si Tania savait le nom de la bestiole, elle n'avait pour autant aucune envie de l'approcher. Et si Gabriel tenait à ne pas avoir les tympans percés ou une Tania en colère, il ferait mieux de garder loin d'elle l'animal en question. Comme il lui avait demandé comme elle allait, Tania se dit qu'elle allait faire l'effort d'être polie. C'était la moindre des choses, n'est-ce-pas ?
"Ecoute, je vais aussi bien qu'on peut aller quand on voit le vieux crapaud dans le coin. Les toilettes de Mimi ont été mon refuge devant cette … femme."
Elle guettait le moindre bruit de talons dans le couloir. Aucune envie d'avoir affaire à Dolores Ombrage, et en bonne serpentarde, elle préférait éviter les conflits par la ruse. Se cacher, cela en faisait parti. Et puis, les toilettes avaient tout ce qu'il fallait à Tania: du calme, à boire, et un sol pour s'asseoir. Que demandait le peuple ? Ah oui, il fallait certainement répondre à cette question par la même chose. Tania esquissa donc un sourcil ironique pour demander, la bouche en coeur:
"Et toi, comment vas-tu très cher enfant ?"
Tania se sentait d'humeur légèrement ironique, sans trop savoir pourquoi. Peut-être que c'était Gabriel qui la poussait à réagir ainsi ? Enfin, Tania s'en fichait totalement de la raison, elle appréciait juste ce moment tranquille, posé, calme, doux.
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| | Sujet: Re: Bien-être ... [PV Gab'] Ven 18 Fév - 9:10 | |
| « Mais bien sur mon chat, je t'excuse volontiers. »
Il haussa un sourcil, c'est qu'elle est d'humeur coquette, la blonde platine. Bien sûr, les réactions de la petite l'avaient toujours surpris et il s'était toujours demandé comment on pouvait être aussi mature et intéressante lorsqu'on avait à peine treize ans. A son âge, Gabriel n'était qu'un con, seulement qu'un idiot qui ne savait pas ce qu'était la retenue. Et bien sûr, je ne parle pas des heures qu'il passait en tête à tête avec des profs, mais bien du verbe se retenir. Avec l'âge et les années, il avait compris peu à peu qu'il valait mieux rester discret dans cette école. Même si, au final, il s'en fout totalement de se faire remarquer ou pas. Ce n'est pas lui qu'on ennuiera si on le cherche. Il prendrait ça comme un jeu et ça retomberait sur l'autre ...
Il observa avec un sourire les pupilles de la Verte et Argent qui roulèrent et ne put s'empêcher de lâcher un ricanement en caressant sa Conscience l'air pensif.
« Et pourquoi il devrait y avoir un endroit pour lire et d'autres pour ne pas lire ? »
« Après tout, ce serait comme les toilettes. C'est un lieu pour pisser alors qu'on pourrait très bien le faire sur un arbre. Pourtant des gens s'y opposent. »
La comparaison n'avait rien de logique mais ce lieux, comment dire, l'inspirait agréablement. Ça lui donnait l'envie d'être charmant à souhaits ! Il ne manquait plus que Mimi dans les parages et on pouvait faire appel aux musiciens pour lancer la messe de mariage. Devant l'air dégoûté de la petiote, le jeune homme tendit les bras pour approcher la fouine de Tania, l'air de dire Tu veux peut-être la prendre ? Mais il la recula bien vite pour ne pas trop l'énerver, avec un sourire de gamin, heureux de sa petite blague merveilleusement drôle. Que tu es mignon, petit ange, mais prends garde quand tu joues avec une langue de vipère.
« Écoute, je vais aussi bien qu'on peut aller quand on voit le vieux crapaud dans le coin. Les toilettes de Mimi ont été mon refuge devant cette … femme. »
« C'est compréhensible. On est dans le même cas de repli stratégique. Et je te corrige, Ombrage n'est pas une femme, je suis sûre que c'est un amphibien ... »
Sa tête de crapaud ne pouvait PAS être normale. Cette femme avait un secret vachement gros, que tout le monde pouvait voir mais qui n'a jamais été confirmé. Et elle est tellement haut placé que personne ne vérifierait probablement pas sa véritable nature. Tant pis, ça aurait été une joie de la refiler à quelques scientifiques moldus, qui l'auraient un peu disséquée de façon à découvrir de quoi son corps est constitué et s'il s'agit vraiment d'un amphibien ou de juste une personne anormalement formée, ressemblant aux cuisses palmées et à la peau lisse et humide ...
« Et toi, comment vas-tu très cher enfant ? »
« L'enfant va aussi bien que l'homme. Mais il serait mieux si son jeans n'était pas aussi serré sous sa robe de sorcier étouffante ... »
Il dé serra la cravate qui lui donnait toujours l'impression d'être en laisse et déboutonna les deux premiers boutons de sa chemise, comme un loveur. Il s'assit là où il était, ni plus proche ni plus loin de la petite Bielova et posa sa tête contre le mur. Après tout, il devait lui aussi attendre que le crapaud s'en aille de cette aile-ci. Ainsi seulement il pourrait se tirer et se mêler à la foule, Ombrage ne le retrouverait pas parmi les petits rigolos qui sévissaient au Château. Après tout, elle n'a même pas dû comprendre qu'il s'agissait d'une fouine. En attendant, Gabriel la laisserait au fond de ses grandes poches, pour qu'elle se fasse oublier. Il tira sur sa chemise pour la sortir de son pantalon. Oui, le règlement stipule qu'on soit super classe pour assister aux cours de la journée. La classe de Gabriel, c'est d'avoir l'air d'un bad boy, les cheveux en pétard, le regard perçant et les vêtements négligés. Petite parenthèse, pour qu'il devienne un parfait bad boy, il devrait juste résoudre son problème de conversation stupide avec les filles qui pouvaient parfois le perturber un peu. Mais, beaucoup de ses amis disaient que ce n'était qu'une passe et que le temps la résoudrait pour lui.
Il ajouta à la jeune fille, un sourire aux lèvres d'amusement. Il voulait juste la taquiner et flirter avec les limites de sa patience. Comme il aimait avoir le don de taper sur les nerfs !
« C'est nouveau, cette tendance exhibitionniste ? Tu deviens une rebelle, c'est ça ? »
Dernière édition par Gabriel A. Watts le Mar 1 Mar - 8:38, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: Bien-être ... [PV Gab'] Dim 20 Fév - 4:01 | |
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Gabriel avait l'air d'être là et bien là. Tania l'aimait bien, malgré tout, ce Pouffy. Bon, certes, il n'égalerait jamais son frère Mikhaïl à ses yeux, mais de toute façon, il était impossible pour tout être humain de faire mieux que Maks. Tania avait vainement essayé de faire la rebelle en disant qu'on pouvait bien lire où on voulait, mais il était clair que Gabriel avait trouvé une faille de taille dans son raisonnement. Il est vrai que dans la société, il y a des choses qui ne se font pas, point final. Tania était pourtant bien placée pour le savoir, elle qui était régulièrement confrontée à la High-Society et ses exigences. D'ailleurs, les serpentards avaient eux aussi ce genre de règlement interne, que tous connaissaient sans qu'il eut besoin d'être écrit. Mais Gabriel n'était PAS un serpentard. C'était un de ses Poufsouffle que Tania trouvait généralement à vomir, tant ils étaient pitoyables et dégoulinant de bonnes intentions. Il avait marqué un point, elle le reconnut in petto imméditament. Mais elle ne le dirait pas, ce serait trop facile si on reconnaissait toujours ses torts. Au contraire, il fallait rester camper sur ses positions, jusqu'à ce qu'elles passent dans le camp adverse et bientôt deviennent habituelles, naturelles, presque innées. Cela demandait un traitement de fond, long et coûteux en énergie humaine. Pourtant, Tania savait que c'était possible. Réformer les mentalités, avec de la propagande ou par la force, c'était une prouesse que le monde sorcier connaissait parfaitement. Tout comme celui des moldus. Convaincre ou persuader était un art qu'on enseignait aux jeunes gens très jeunes. Parce que sans cela, point de victoire dans ce monde.
Cet idiot approcha un peu trop près la fouine de Tania et elle se retint pour ne pas reculer. Son regard connut un bref moment de panique, tandis qu'elle luttait intérieurement pour ne pas montrer qu'il la gênait -ce qui était son but. Pourtant, Tania réussit à n'en rien montrer d'autre qu'un coup d'œil légèrement agacé. Bien vite, il comprit que ce n'était pas un jeu amusant et il retira la bête de son champ de vision. Tania respira un peu mieux soudain. Elle haussa un sourcil en entendant qu'il était là pour la même raison qu'elle: fuir le crapaud de Poudlard. Alors, comme ça, même le Poufsouffle n'avait pas de bonnes relations avec la vipère ? Hum … Bon à savoir. Tania esquissa de bonne grâce un sourire en entendant la plaisanterie sur la nature amphibienne de l'ancienne Grande Inquisitrice.
A l'entendre, il était un homme … Tania se sentait encore une femme-enfant, pas encore tout à fait capable de gérer des problèmes de femme, mais plus réellement une enfant: elle possédait d'ores et déjà le piquant, les déliés, les savoirs des plus âgés. Mature, oui, Tania l'était par la force des choses. Ce n'était pas amusant tous les jours, mais certaines journées, cela le devenait. Et surtout, cela lui donnait le respect de ses aînés, ce qui n'avait pas de prix. L'affection des autres, peu importait. Leur respect, c'était déjà beaucoup. Elle regarda Gabriel d'un air interloqué devant son histoire de jean trop serré.
-Pourquoi en portes-tu si tu les trouves trop serré, Gabriel ?
Elle assista à sa mise à l'aise. Et hop, que je sors la chemise du pantalon et que je desserre la cravate. Tania ne pouvait rien dire, ainsi assise, la majorité de ses jambes découvertes. Ce n'était pas provocation, seulement elle n'avait pas la pudeur nécessaire qui la faisait instinctivement ranger ses jambes ou cacher ses cuisses quand quelqu'un entrait. Et maintenant que Gabriel lui avait fait la remarque, elle résistait à l'envie de se recouvrir. Ne pas obéir. Surtout pas à ce genre d'hommes. Devenir une rebelle ? Ne l'était-elle pas de part sa naissance ? Avec une contradiction apparente, Tania esquissa un sourire angélique, rangea ses mèches de cheveux, regarda avec des yeux doux Gabriel et dit d'une petite voix enfantine:
-Rebelle ? Moi ? Mais tu n'y songes pas, enfin. Je suis la douceur, la patience, la bonté incarnée. Evidemment.
Le dernier mot était de trop, sans cela, elle aurait été tout à fait convaincante. Ou pas. Mais elle pensait que cela aurait été le cas. Tania n'en dit pas plus pour le moment, se contentant de perdre son sourire, de faire retomber ses mèches sur le côté de son visage et de dire à Gabriel:
-Ce n'est pas une question d'exhibitionnisme, je suis décente. Que tu es vieux jeu ! On croirait entendre le crapaud! D'ailleurs, si elle te voyait, elle ferait une crise cardiaque, mon chou ! Ta cravate, ta chemise ! Enfiiin !
Elle mimait assez bien la mine de Dolores Ombrage, mais son côté juvénil contrastait pas mal avec le reste de ses paroles. Et dans ses yeux, l'amusement était clairement lisible. Du moins, si on se donnait la peine de croiser ses deux pupilles. Tania sentait que dans cette rencontre, il y avait un certain potentiel. Ils avaient l'air décider à se plier aux consignes d'un jeu amusant. Chouette. Ou pas … Seule la suite nous le dira.
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| | Sujet: Re: Bien-être ... [PV Gab'] Mar 1 Mar - 8:36 | |
| « Pourquoi en portes-tu si tu les trouves trop serré, Gabriel ? »
« Mmmh, parce que je suis obligé d'en porter. Sinon je le ferais pas. C'est vrai que d'habitude, j'aime pas qu'on m'impose des choses, mais là, je préfère pas défier cette règle. »
Il alla faire un aller retour devant les miroirs poussiéreux, crasseux et brisés afin de refaire sa coiffure, les cheveux relevés et s'adressa un clin d'œil avant de se retourner avec son regard carnassier et son mauvais sourire qui donne toujours l'impression d'être un bad boy. Lui, ça lui donnait l'impression d'être sexy, il s'aimait bien comme ça, décontracté, sauvage et mystérieux. Il avait laissé la remarque de la blondinette en suspens mais y revint, se rasseyant à la même position qu'il était juste avant. Sa tête posée contre le mur, il souriait en regardant le plafond. « Rebelle ? Moi ? Mais tu n'y songes pas, enfin. Je suis la douceur, la patience, la bonté incarnée. Évidemment. » « Tu sais que c'est mal ? J'espère pour eux que tes parents ne te croient pas. Quoique, il vaudrait mieux qu'il le pense. Ça leur ferait moins peur. » Il la charriait, bien entendu mais espérait touché un point sensible du côté de la famille. Il savait qu'elle était de sang pur, il savait que sa famille était important, ce qui était un point de plus s'il voulait rester en bons termes avec elle. C'était pour ça qu'il lui mentait en lui disant qu'il était de sang pur, c'était pour ça qu'il se donnait des limites avec certaines personnes plutôt importantes. Les petits rigolos, dans la masse de sorciers, n'étaient pas petits rigolos très longtemps, comme les grandes gueules d'ailleurs. On s'empressait de libérer le monde d'un poids. Gabriel n'était peut-être pas très fin dans ses actes mais il réfléchissait, au moins, pour le faire. S'il ne voulait pas qu'on contrôle sa vie, s'il voulait être maître de lui-même, il valait mieux qu'il soit vivant et protégé de manière sentimentale par ses amis. Des relations bien placées, on appelait ça, mais elles n'étaient sûrement pas choisies au hasard. Quoique, Gabriel adorait vraiment le comportement farouche de Tania. Et si elle n'avait rien été, il se comporterait avec elle de la même manière. C'était vivant et à la fois, tellement sécurisant. Parce qu'entre eux, ils ne s'étaient presque rien dévoilés, ils gardaient toujours une distance respective. Une part de mystères où on se sent en sécurité. Vous savez que l'enfer, c'est une proximité de l'intimité ? « Ce n'est pas une question d'exhibitionnisme, je suis décente. Que tu es vieux jeu ! On croirait entendre le crapaud ! D'ailleurs, si elle te voyait, elle ferait une crise cardiaque, mon chou ! Ta cravate, ta chemise ! Enfiiin ! » « Je suis peut-être vieux jeu mais ça m'étonnerait beaucoup. C'est juste que, t'es perturbante à contredire les règles. Moi j'essaie de te gêner et ça se retourne contre moi. Et Ombrage, m'en parle plus, j'ai assez entendu sa voix. Est-ce que je critique ses choix vestimentaires, moi ? Quoiqu'on peut pas appeler ça des choix vestimentaires, tout ce qui est rose, elle prend. "Ce qui est bien, c'est que tout s'accorde parfaitement avec tout, dans sa garde robe." Mais moi, j'aimerais bien remplacer sa laine par du cuir ! »Il avait pris également une voix suraiguë et miauleuse qui avait le don de l'énerver lui-même. Il baissa ensuite la voix, légèrement. Si elle était dans cette partie ci du Château, autant se faire passer pour rien du tout, qu'elle passe son chemin comme si les deux jeunes n'étaient pas là. Ils s'amusaient assez à l'imiter que pour la voir réellement en portrait. Après tout, ils étaient tellement diriger que se moquer de la direction les déchargeaient des certains poids. Enfin, pour Gabriel, même s'il n'avait jamais pris le Crapaud pour ce qu'il était vraiment, il avait fait son possible pour rentrer dans le moule totalement. Certaines parties de lui, il pouvait les mettre en veilleuse. Mais d'autres, c'était tellement lui que les cacher ne le mènerait à rien. Autant ouvrir sa belle et grosse face d'ange pour au moins se détendre, en face ou caché. Mais lui devenir fidèle, ça elle pouvait oublier totalement. Dans la grande lutte que Poudlard menait, Gabriel était au milieu. Il pesait le pour, il pesait le contre, il mesurait le pouvoir de l'un et de l'autre. Mais ce qui est sûr, c'est qu'il attendra le bon moment avant de choisir un des camps. S'il n'aime pas obéir, il admet que les actions menées par l'autorité sont persuasives et ils utilisent les mêmes méthodes sur les plus faibles que lui. Mais s'il laissait les méchants l'emporter trop loin, il devrait s'agenouiller devant quelqu'un de plus puissant qui le contrôlerait. Ça, il aurait du mal à se plier devant quelqu'un d'autre que lui-même. Cette lutte incessante entre le bien et le mal ne prendrait peut-être pas fin, mais un des deux côtés finira par le prendre. Il ne faut plus que lancer les paris pour décider. Mais la décision sera mûrement réfléchie et parfaitement exécutée. Il ne voudrait pas se mettre en difficulté ... Sa vie, sa fin et son commandement, c'est tout. |
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| | Sujet: Re: Bien-être ... [PV Gab'] Ven 4 Mar - 1:41 | |
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Tania ne comptait pas se laisser enquiquiner gratuitement, fut-ce par Gabriel Watts, qui faisait parti de la catégorie « supportable » voire « amusant » selon les moments. C'est donc pour cela qu'elle avait cherché tout de suite à mettre des limites. Qu'il fasse autant de remarques qu'il le souhaite, cela ne gênait pas du tout la serpentarde … A condition que les remarques en question n'atteignent pas la personne de Tania, trop en profondeur. A lui de jauger ces phrases comme il le pouvait, Tania n'allait pas non plus lui mâcher tout le travail, fallait pas abuser, quoi ! Elle eut un petit rictus moqueur quand Gabriel lui dit qu'il ne voulait pas rebeller sur la tenue vestimentaire. Bien dommage, bien dommage … Pourtant, il y aurait de quoi: on leur imposait des normes totalement incongrues et la jeune fille n'y arrivait pas. Et ce même rictus moqueur resta sur les lèvres de la douce enfant en voyant Gabriel faire l'aller-retour devant le miroir pour retoucher sa coiffure.
-Regardez-moi ce bad boy des prairies …
C'était elle qui rêvait ou bien il s'était VRAIMENT adressé un clin d'œil dans le miroir ? Tania n'était pas bien sure, car elle voyait légèrement de côté l'image déformée, mais ça ressemblait quand même bien de loin à un clin d'oeil à soi-même. Le nouveau surnom de Gabriel était tout trouvé et Tania n'allait pas tarder à en faire usage. Mais là où elle rit franchement, ce fut sur la remarque sur ses parents. D'abord, de maman, elle n'en avait plus … Quant à son père, tant qu'elle respectait les règles en apparence, cela semblait le combler.
-Ne t'inquiète pas pour mes parents, cela leur va très bien. Tant que je suis avec mon père ce qu'il souhaite que je sois, tout se passe bien.
Pour Tania, le sujet était clos, pas la peine d'y rester des plombes. Plus que son père, les avis qui lui importaient étaient ceux de ses aînés: ses deux soeurs et son frère, ainsi évidemment, que son jumeau. Si Maks et elle n'étaient pas toujours d'accord, cela n'empêchait pas la jeune fille de toujours avoir une oreille bien attentive à ce que pouvait penser/dire son frère chéri. La famille c'est important pour la Russe, peut-être même primordial …
Elle n'avait pas l'impression d'être au comble de l'indécence, c'est vrai. Bon elle n'était sans doute pas très correcte quand même, mais que Gabriel lui fasse une remarque de ce type, cela l'agaçait, pour ne pas dire plus. Du coup, elle avait envie de lui sauter dessus, de l'étrangler et de l'envoyer au diable avec ces puritaines paroles. Tania n'était en rien vulgaire et du haut de ses 14 ans elle ne laisserait personne dire ou affirmer le contraire, fut-ce Merlin en personne. Néanmoins, elle leva un sourcil en l'entendant dire qu'elle était perturbante.
-Désolée de t'avoir pris à ton propre jeu, mon chou !
Mais elle ne put s'empêcher de rire devant la description d'Ombrage. Tania l'imagina devant sa garde-robe, hurler sur un elfe de maison qu'une robe n'était plus assez rose vive, qu'il fallait la changer, ou faire reprendre des chemisiers pour y mettre des boutons roses … Ah, Dolores avait bien mal choisi ses vêtements et son style, qui cassait son image: comment ne pas avoir envie de rire en la voyant se balader dans les couloirs de l'école de Magie ? Elle semblait si et tellement ridicule !
-Il est vrai que ce vieux crapaud n'a pas choisi le meilleur des styles … Même le pire, en fait. Mais parlons d'autre chose peut-être ? Je suis justement venu là pour fuir cette énergumène ...
Tania n'avait pas de mots assez durs ou violents pour parler de cette pauvre Dolores. Et pourtant, la serpentarde était une fervente supportrice du Seigneur des Ténèbres. Le Lord pouvait compter sur les Bielova: entre Svetlana et Tania, il y avait fort à faire. La jeune fille défendait ses idées, ses manières d'agir. Sauf une: Dolores n'était décidément pas la personne idéale pour diriger cet endroit.
-Parlons plutôt de ton égo, mon cher Narcisse !
Ca y est, elle l'avait casé le petit surnom. Il était évident que la petite Tania n'allait pas louper le Gabriel qui s'observait dans le miroir en faisant des mimiques. Narcisse, cela lui allait très bien. Et Tania avait comme l'impression qu'elle allait continuer longtemps à l'appeler de cette manière …
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| | Sujet: Re: Bien-être ... [PV Gab'] | |
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