« Forgive me father for I have sinned, I have sinned a lot. »
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Sujet: Follow Rivers • Cous' & Moïra Jeu 22 Mar - 8:17
Follow Rivers
✎ Noms ◮ Constance, Moïra et Thomas River ✎ Mois actuel ◮ Mars ✎ Contexte temporel ◮ L'après-midi d'un samedi du printemps ✎ Contexte spatial ◮ Dans le couloir et le parc de Poudlard.
Codage (c) Champifeuille et Shakespearette.
Thomas regardait son parchemin d’un œil vitreux. ASPIC. Ce mot tournait en boucle dans sa tête depuis le début de l’année mais sans qu’il n’aie aucun sens. Maintenant, les professeurs commençaient à vraiment mettre la pression. Et Tom ne savait toujours pas quoi faire de sa vie. Ah, si, il voulait protéger Moïra et Cous’. Quelle ambition, n’est-ce pas !? Sérieux, il avait envie de se taper la tête contre les murs. Du coup, il était chiant 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Pas question que les autres soient plus heureux que lui, alors qu’il était entrain de se poser les questions les plus existentielles de sa vie, hein. Seuls ses amis étaient épargnés de sa mauvaise humeur. Ce qui voulait dire, au passage, que tous les Serpentards se tenaient à carreau. Le Préfet en Chef est sur les nerfs, attention la plèbe, ça risque de péter. En plus toute cette histoire avec Neph et l’autre histoire avec Meg. Cette année était officiellement l’année la plus merdique de sa scolarité. Autour de lui, dans la Salle Commune, beaucoup de serpents étudiaient assidument leurs cours. On n’était peut-être qu’en mars mais l’approche des vacances de Pâques était toujours devancée d’une surcharge de travail. C’était d’autant plus frustrant que les petites classes qui n’avaient pas beaucoup de boulot se sentaient obligés de profiter du retour des beaux jours en gueulant partout. Voilà justement, ça recommençait…
« Eh, Susan, tu te grouiiiiille !? Je veux trop aller dehors faire bronzette ! »
Ne pas réagir, ne pas réagir. Trop tard. Thomas leva ses yeux de glaces vers la gamine de 12 ans. La plus part de ses confrères serpents firent de même, mettant dans leur regard toute la haine qu’ils pouvaient. Et venant des vipères, ça faisait vraiment beaucoup beaucoup de méchanceté. La petiote ne remarqua rien, trop occupée à enfiler ses lunettes de soleil en souriant de toutes ses dents blanches. Tom hésita à se lever et à aller l’étrangler. D’autant plus que c’était une pauvre Sang-Mêlée qui n’arrivait pas à choisir son camp. Il le savait, il l’avait déjà collé il y a deux semaines parce qu’elle avait fait tomber du jus de citrouille sur ses pompes. Or, on ne fait pas tomber un truc collant et orange sur les chaussures d’un River. Tout le monde sait ça. Bref, cette gamine, Nina de son prénom, était vraiment insupportable et pas assez intelligente pour choisir entre l’Ordre et les Mangemorts. Du coup, les envies de meurtres de Tom n’étaient retenues par rien, strictement rien. Concentration maximale sur le parchemin.
« ALLEZ, le soleil nous attends ! » « Ce sont les cachots qui t’attendent si tu continues à déranger la Salle Commune avec tes cris de porcine… »
Thomas s’était levé calmement et la fixait de ses yeux pâles. La gamine lui jeta un regard surpris. Et tous les serpents en train d’étudier jetèrent un regard d’approbation à leur cher Préfet en Chef. Ouais, eux aussi ils souffraient d’entendre parler de soleil lorsqu’ils étaient coincés sous ce lac aux reflets verdâtres. La petite ouvrit la bouche pour protester. La referma devant le sourire glacial qui se formait sur les lèvres de Tom. Susan, la pote à la petiote, s’était enfin décidé à bouger et se posa à côté de Nina. Ce qui sembla redonner du courage à la petite.
« C’est complètement illégal ! T’as pas le droit de me punir pour ça. Si tu le fais, je le dis direct à Baranovski. » « Elle m’a justement invité à prendre le thé avec elle, tout à l’heure. Je lui ferai part de ta plainte à ce moment là, t’en dis quoi ? » « … »
Ok, c’était du bluff. Thomas détestait leur directrice de Maison et se serait immolé plutôt que d’aller prendre un thé avec elle. Mais ça, la petiote Nina ne le savait pas. Au contraire, elle savait que Thomas River était un élève parfait très proche de cette prof aux tendances Mangemoresque. Nina faillit ouvrir la bouche une nouvelle fois mais cette fois-ci, le Préfet en Chef ne prit pas la peine de sourire d’un air glacial. Il serra les dents et plissa les lèvres. Attitude qui signifiait qu’il devenait dangereux. Apparemment, la petiote comprit. Elle prit la main de sa pote, Susan, et le regarda d’un air de défit. Partez où Tom vous étrangle. Elles partirent. Seigneur, merci. Les étudiants jetèrent un regard de remerciement à Tom. Enfin, ils pouvaient se remettre à étudier dans le silence le plus total.
Silence. Silence. Sileeeeeeeence et emmerdement maximal.
Thomas jeta sa tête contre le dossier de son fauteuil. Et regarda le plafond d’un air vide. Le plafond était transparent et laissa voir le fond du lac sous lequel se trouvait la Salle Commune des serpents. L’eau était trouble et on y voyait strictement rien mais le faible soleil qui passait à travers jetait sur toute la salle des reflets jaunes et verts qui ondulaient sur toute la surface. C’était magnifique. Et endormant. Fallait qu’il bouge, sinon il allait craquer. Il fallait sortir, tout de suite. Tom se leva d’un bond, rangea ses affaires d’un coup de baguette, jeta un sort sur son sac qui se télétransporta dans le dortoir et disparu de la Salle Commune en un coup de vent. Il lui fallait du soleil. Et une clope. Oh, oui, ce serait bien ça, une clope. Mais dehors, il est interdit de fumer dans les couloirs et en tant que Préfet en Chef, fallait montrer l’exemple. Qu’il est trop responsable, hein 8D Devant lui, les deux filles de tout à l’heure, celles qui gueulaient pour aller retrouver le soleil alors que tout le monde était cloîtré dans son étude, avaient rejoint deux griffons. Bah, tu m’étonnes qu’elles ne soient pas pro-Mangemorts. Si elles se mettaient à côtoyer des lions, rien ne va plus. Seul Nolan méritait qu’on lui prête attention dans cette maison. Le serpent sortit sa baguette de sa poche et la pointa sur la petite Nina. Résultat du sortilège lancé, Nina arrêta d’avancer. Pourtant, elle continuait de marcher. Mais on aurait dit qu’elle avançait sur de la glace. Et comme quand on marche sur de la glace, on glisse….bah, elle glissa. Vol plané et tout et tout. Elle poussa un cri et son coccis fit un bruit bizarre en atterrissant sur le sol. Aïe. Un léger sourire aux lèvres, Thomas passa à ses côtés en la regardant couchée sur le sol. Il lui jeta un coup d’œil éloquent, puis détourna les yeux comme dégouté. Si après ça, elle avait pas capté qu’on ne répondait jamais, jamaaais, à un River, il faudrait le lui expliquer les yeux dans les yeux.
Oh, tiens, puisqu’on parle de River, en voilà une autre, justement. Dans la famille je suis professionnel pour casser le moral des autres, j’appelle la cadette. Constance River. Retrouvant soudain son sourire, Thomas trottina vers sa cousine avec joie.
« Couuuuuus’ ♥ »
Il la prit dans ses bras et la fit tourner dans les airs. Il s’amusait à la faire tournoyer, elle, parce qu’il n’avait pas le droit avec Moïra, ça la rendait malade. La reposant par terre, il lui fit un bisou sur le front afin de se faire pardonner la violence de cette salutation.
« Ca te dis qu’on sorte ? J’ai besoin d’un River, de soleil et d’une cigarette. »
Non, ce n’est pas un drogué >< Il arrête le soleil quand il veut, d’abord.
Constance E. River
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Sujet: Re: Follow Rivers • Cous' & Moïra Dim 25 Mar - 9:30
Constance, c'est un mètre soixante-huit de remarques déplaisantes et des chaussures à tallons.Et si la plupart des élèves ne mordent pas, elle s'est tout comme. Et ça, les autres élèves l'ont compris, et ses camarades décident de lui foutre la paix, se poussent quand elle passe dans les couloirs et évitent de venir faire trop de capharnaüm quand elle est en train de travailler dans la salle de travail. Parce que oui, Constance travail, intensivement même. Il faut dire qu'elle était en cinquième année, et comme tous les élèves en cinquième année elle a des BUSE à la fin de l'année. Si ce n'était que ça, ce serait trop facile. Non. En plus, Constance est dotée de parents stricts et exigeants qui harcèle Constance de lettres de sorte à "l'encourager" a avoir d'aussi bon résultats que sa cousine. Sa cousine. Moïra River. Oui, oui, la fille qui a obtenu dix Optimal à la fin de l'année. Ou comment lui demander de décrocher la grande ours et de se poser sur saturne sans fusées. Et mine de rien, elle se retrouvait avec une sacré pression sur ses frêles épaules. Mais elle n'en laissait rien paraître, ou quasiment rien, si ce n'est qu'elle s'énervait un tantinet plus facilement que d'habitude. Et même avec ses heures passées à bachoter, les autres élèves continuaient à la considérée comme une simple poupée gonflable juste bonne à se mettre du vernis rose à paillette sur les orteils et à regarder ses cheveux pousser. Mais Constance à le grand avantage qui est de ne pas porter d'attention à l'opinion des autres, elle continue, fière, dans sa destinée sans faire attentions aux remarques des autres. Un bloc inébranlable en apparence. En apparence seulement, puisque lorsqu'on connaît un peu mieux la mini-River on découvre un être adorable, attentionné et sensible. Oui, oui, je vous parle bien de Constance qui va bientôt craquer dans cinq, quatre... Trois... Deux...
Bruit de livre qui retombe sur ses cuisses et regard d'acier en direction des chahuteurs.
« Les codes postaux ont beau être différents, les cons sont toujours les même où que tu aille ! Denver, Moore, vous êtes priez de ne vous nettoyer réciproquement votre glotte ailleurs que dans la salle commune, il y a des mineurs dans la salle et là ça devient carrément obscène. Oh et un conseil, plutôt que de faire des régimes, tu devrait te démaquiller ma chérie, ça te ferra perdre une demi douzaine de kilos au bas mot. En plus, ce sera un grand bien pour la faune, et notre vue, à chaque fois que je te croise, je me retrouve aveugler pendant une bonne dizaine de secondes. Je dois perdre trois points à chaque œil. Une pierre deux coups ♥»
Quel ton jovial Cous' pour se montrer si désagréable avec les autres élèves ! Admirable. Par contre les deux autres élèves qui se bécotaient avec l'air beaucoup moins ravis et toisèrent méchamment Constance, qui leur répondit par un haussement de sourcil désabusé et hautain. Constancien quoi. Aussi charmant était son sourire, il était tout sauf amical, il s'agissait plutôt du sourire forcé qui cache un relan d'hostilité. Regardant du coin de l'œil le couple quitter la grande salle pour rejoindre un peu d'intimité, elle lâcha un soupir désabusée et tenta de se re-concentrer sur son manuel d'Histoire de la Magie. Elle capitula après avoir relue trois fois la même ligne sur un gnome qui avait dérobé une baguette ma-, gnome qui avait dérobé une baguette ma-, gnome qui avait dérobé une baguette ma-... Il n'y a rien de plus exaspérant que de ne pas réussir à se concentrer alors que l'on fait tous les efforts possible pour. Abandonnant en soupirant son manuel, Constance se leva du canapé en s'étirant comme un chat. Il est temps d'aller prendre l'air et d'aérer un peu les neurones, ça ne pourra que lui faire du bien. Elle avait à peine fait trois pas dans le hall qu'elle se tomba sur son cousin. Tooooom ♥ Elle lui répondit par un grand sourire jusqu'aux oreilles et se laissa soulever sans piailler, enroulant ses bras autour des épaules de son cousin, histoire de ne pas se retrouver sur orbite autour de Poudlard. Ses yeux pétillèrent quand elle entendit la proposition de Thomas. La télépathie fonctionne !
« Parfait, c'est exactement ce qu'il me fallait ! »
Un River et elle allait déjà mieux, brave petite. Accompagnée de Thomas, elle sorti en direction du parc, à la recherche d'un coin tranquille sans trop d'élèves qui étaient fatiguant, fatiguant, fatiguaaaant...
crédit : Belikovs & Hurricane & Sulky
Moïra V. River
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C’est avec une agressivité palpable que Moïra révisait. Sa salle commune commençait à vraiment lui prendre la tête, et elle avait l’envie glauque d’attraper certains Serdaigle pour les jeter par la fenêtre. Surtout les plus jeunes. Autant les cinquièmes années n’embêtaient personne parce qu’elles révisaient leurs BUSE, autant les quatrièmes et les autres … Moïra les aurait tué, sans rire quoi. Assise en œuf dans un fauteuil bleu, elle relisait ses notes de cours d’étude des runes, se demandant ce qu’elle voulait faire de sa vie. Certainement pas comme ses parents. L’histoire de la magie ? Finalement, peut-être pas. Elle n’avait aucune envie d’écrire ou de travailler sur des choses que d’autres avaient déjà foulé, emprunter un chemin déblayé et balisé depuis longtemps. Non, ça c’est pour les faibles. Aussi allait-elle trouver autre chose, et de toute manière vu ses résultats et son large panel de matières, elle avait de la marge, elle ne risquait pas d’être refusée partout, quand même. Bref. Salle commune silencieuse, enfin presque. Parce qu’avec le retour du soleil de Mars, de nombreux jeunes gazouillaient de bonheur et parlaient d’aller bronzer sur l’herbe, tout ça, faisant grincer des dents les cinquièmes, sixièmes et septièmes années qui travaillaient. En voyant passer un groupe de petits jeunes qui pépiaient, la préfète en chef ne put s’empêcher de grincer des dents, sans lever les yeux de sa feuille de cours où des runes s’étalaient par milliers, dansant sous ses yeux. Mais les jeunes pépiaient, pépiaient, et plusieurs Serdaigle les fixaient avec animosité, ce qu’ils ne semblaient pas comprendre. Quelques-uns tournèrent les yeux vers leur préfète en chef, qui fronçait de plus en plus les sourcils, se retenant de les envoyer balader. Qu’ils s’en aillent, et vite, sinon ils risquaient d’y passer.
« Bon alors, tu viens oui, il fait super beau dehors ! »
Brusquement, elle craqua, et referma violemment son bouquin pour lever son regard incendiaire vers les jeunes qui, après avoir sursauté face au silence rompu, se tournaient vers elle sans comprendre. Les autres, par contre, avaient compris, et quelques regards la remercièrent, pendant que d’autres effaçaient leurs bavures d’encre avec leur baguette, en ayant foutu partout face à l’éclat de mauvaise humeur de Moïra. On sursaute, on en fout partout, et hop on efface !
« Si vous ne vous taisez pas immédiatement, je vous envoie tous laver les trophées et les toilettes armés simplement d’une brosse à dents. C’est clair ? »
Les petits Serdaigle se mussèrent les uns contre les autres, et l’un d’eux finit par s’approcher de Moïra avec beaucoup de courage, ne comprenant pas qu’elle ne plaisantait pas, et que s’ils ne la fermaient pas immédiatement ils seraient vraiment punis. Elle est préfète en chef, c’est elle l’autorité, nom de Dieu ! Il se planta devant elle et posa les poings sur ses hanches, courageux, fou, suicidaire, mais horriblement sûr de lui.
« Tu n’as pas le droit de nous punir pour ça. » « Les élèves présents dans la salle commune de Serdaigle sont en train de travailler, de réviser leurs BUSE ou leurs ASPIC, et vous débarquez en hurlant, donc vous empêchez tout le monde de travailler. Donc si, j’ai le droit. Tu ne vas pas m’apprendre mon travail, en plus de m’empêcher de réviser correctement ? » « Tu ne veux pas plutôt nous coller parce que nous on peut profiter du soleil et pas toi ? »
Moïra, qui avait baissé les yeux sur sa feuille, les releva, et fixa le Serdaigle avec tellement d’animosité qu’il recula. Et autour d’elle, cinquièmes et septièmes années levèrent aussi les yeux pour fusiller le petit groupe du regard. Finalement l’aiglonne pencha la tête sur le côté avec un demi-sourire, dans une attitude très féline. Il l’a cherchée, il l’a trouvée, c’est de sa faute.
« Reposez vos serviettes et sortez vos brosses à dents. Toi et tes amis, vous vous occupez des toilettes des garçons, tes copines font les toilettes des filles. Et quand vous aurez fini, vous pourrez vous occuper des trophées, mais également des armures, elles sont crasseuses. » « Hein, mais tu plaisantes ?! » « J’ai l’air de plaisanter ? Tu me cherches, tu me trouves, la prochaine fois attaque-toi à quelqu’un de ta taille, avorton. »
Et hop, elle baissa à nouveau les yeux vers ses notes de cours. Le Serdaigle fulminait, et il semblait prêt à les prendre pour les déchirer. Heureusement pour lui, une de ses amies lui attrapa le bras et le tira vers la sortie. Ouf, enfin du silence. Bizarrement, Moïra était encore plus sur les nerfs après ça, et l’ambiance de sa salle commune n’aidait pas. En général c’était très studieux, mais là c’était studieux nerveux, et elle en avait marre de sentir la pression sur ses épaules à chaque fois qu’elle rentrait ici. La bibliothèque, pire. Finalement, elle décida de lever le camp pour aller s’installer dans le parc, au calme, histoire de pouvoir travailler sans être dérangée toutes les trente secondes par un abruti piaillant qu’il allait se griller la couenne au soleil. Et ça lui permettrait de bronzer un peu, histoire que Thomas et Nolan arrêtent un peu de la titiller à ce sujet, selon quoi elle travaille trop et ne prend pas assez le soleil. Pliant ses affaires, elle attrapa son sac et quitta silencieusement la salle commune pour descendre dans le parc, où elle espérait trouver un coin bien tranquille. Les mains dans les poches, elle parcourut le château, descendit les escaliers, traversa le hall pour sortir dans la cour extérieure. Elle comptait se poser sous un arbre, tout simplement, mais en marchant dans le parc, elle obliqua d’un coup vers un groupe de deux personnes. Thomas et Constance qui papotaient. Bizarrement, elle ressentit un violent sentiment d’exclusion et d’abandon, à les voir tous les deux, sans elle, et ralentit sa marche en se disant qu’elle n’allait pas les déranger, hein … Mais Thomas la vit, lui envoya son plus beau sourire et lui fit signe de la main pour qu’elle vienne, rapidement imité par Constance, ce qui lui réchauffa le cœur. Elle travaille trop la Moïra, elle devient parano. Elle se laissa tomber dans l’herbe, ébouriffa les cheveux de sa cousine, posa un léger bisou sur la joue de son frère, et lâcha un profond soupir.
« J’en ai marre de tous ces gamins qui piaillent qu’ils veulent profiter de l’arrivée du soleil alors qu’on prépare tous nos ASPIC ! C’est vraiment rageant ! »
A peine arrivée, elle commence déjà à râler … C’est une River, quoi !
Thomas River
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Tom enfonça ses mains dans les poches de son pantalon. L’air frais des couloirs contrastait avec l’ambiance tendue et étouffante de la Salle Commune. Le serpent se sentait apaisé. Et puis, il venait de faire tomber une petite, lui apprenant par la même occasion qu’on ne se dresse pas contre un River. Bref, cette après-midi, prenait un tournant positif, finalement. Quoique la perspective de passer dix minutes dehors pour rentrer à nouveau étudier des sorts à la formule plus longue que le cou d’une girafe était plutôt déplaisante. Du coup, Thomas décida qu’il devrait trouver une excuse pour prolonger sa pause. Et comme ce gros flemmard est un pro pour trouver de fausses excuses, il élabora directement deux plans. Un, Trouver un élève en faute et l’amener chez un prof, ça prendrait bien une demi heure pour tout régler. Deuxième plan, faire tomber –sans faire exprès- un élève, l’amener à l’infirmerie et le veiller (parce qu’il se sent coupable). Bien, restait plus qu’à trouver un élève en train de faire une connerie ou un élève fragile. Oh, tiens, Constance. Pas fragile et pas en train de faire une connerie. Juste une River. Parfait, c’était une bonne excuse pour allonger sa pause, aussi. Et puis, il avait envie d’être avec l’une des deux femmes de sa vie. ♥ Et ça, personne, pas même un devoir ne pourrait l’en empêcher ! Oubliant ses plans machiavéliques, Tom accourut donc jusqu’à Cous’ et la fit tournoyer dans ses bras. C’est tellement rigolo de faire ça. On aurait dit que Constance s’en volait…. EH, ne t’envole pas loin de lui ! Thomas la redéposa et lui sourit, heureux qu’elle ne se soit pas envolée. Il lui proposa de sortir au soleil. C’était toujours mieux que d’aller moisir dans un cachot, hein. Apparemment, Constance lisait dans ses pensées car un énorme sourire éclaira son visage. T’es belle, Cous’ *-* La Pouffy accepta donc et ils sortirent dans le parc. Et Thomas alluma enfin sa chère cigarette.
« Je t’en propose pas, les cigarettes ces mal pour les belles blondes. »
Et pour tout le monde, en fait. Mais Tom n’en avait rien à foutre d’aller mal tant que sa cousine et sa sœur allaient bien. Bon, ok, il leur crachait sa fumée de cigarette dans la tête mais bon, on ne peut pas être parfait ^^ D’ailleurs, il souffla sa fumée exprès dans le sens opposé de Constance. Vous voyez qu’il est quelqu’un de bien ! Enfin, presque bien. On ne peut pas être totalement bien en ayant tué deux personnes et en ayant pour ambition d’anéantir plus du trois-quarts de l’humanité (les pires quoi, les moldus). M’enfin, le principal est qu’il se rendre compte qu’il n’était pas quelqu’un de bien. Non ? OOOOOOOOOOOH, QUI VOIS-JE !? Une aiglonne, une beauté, une princesse…. JUMEEEEELLE ! Thomas sourit de toutes ces dents et leva le bras vers Moïra-d’-amour. Viens ici, on est bien entre River. Etrangement, Moïra sembla …soulagée ? de se poser à leurs côtés. Comme si elle avait cru qu’ils ne voulaient pas la voir. Un jour, faudrait que Tom se marque sur le bras « je ne vis que pour ma jumelle. » Peut-être qu’à ce moment là, elle comprendrait qu’il ne rigolait pas. Souriant à Moïra, Thomas effleura les deux plumes qui pendaient à son cou. Bleu et vert, Serdaigle et Serpentard, Moïra et Thomas. Depuis que sa jumelle lui avait offert ce collier, il ne quittait plus le cou du serpent. Le Préfet en Chef examina ses deux petites femmes en silence. Elles semblaient tout aussi fatiguées que lui. BUSES pour la petite Pouffy et ASPICS pour les deux aînés. Super, quoi. Moïra râla d’ailleurs à ce propos. Tom acquiesça en souriant mollement.
« J’ai faillit tuer deux poules de bassecour tout à l’heure. Elles nous narguaient avec leur soleil…. Du coup, je suis sortit, j’étais trop frustré ^^ »
Tom tourna sa tête vers le soleil pour un profiter. Gnnna, ce n’est pas encore très haut dans le ciel mais ça fait chaud.
« Au fait, Cous’, si tu as besoin d’aide pour les BUSES, on est là, hein ? Faut en profiter d’avoir une surdouée dans la famille. »
Enfin, il supposait que Moïra voudrait bien l’aider. Supposition hâtive mais juste, à priori. Que disait-on, déjà ? Un River, du soleil et une clope ? Bon, au final, on a deux Rivers pour le prix d’un. Encore mieux ♥
Constance E. River
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Entre les River, pas besoin de parler. Il y a entre eus un étrange champ magnétique. Les magico-physiciens devraient étudier ça. Et si Constance était peut être la moins concerné des trois par ce troisième sens qui est particulièrement présent entre Tom et Moïra, il n'en reste pas moins que croiser la route de son cousin égaille instantanément le reste de son après-midi. Retrouvant la terre ferme après s'être fait soulever dans les airs par le préfet en chef, elle répondit avec un sourire à sa proposition qui était de rejoindre le parc pour un moment de détente apparemment bien mérité pour les deux ! Une fois dans le parc, la blondinette et le serpent s'installèrent dans l'herbe, bien décidés à recharger leur batterie d'UVs avant de retourner le nez plongé dans leurs manuels. Elle posa ses deux mains au sol, mettant ses cheveux en arrière comme une pin-up sorcière, et elle regarda Tom extirper de sa poche son paquet de cigarette, en sortir une... sans lui en proposer. Elle arqua un sourcil surprise mais sa moue se transforma à nouveau quand il expliqua que ce n'était pas bon pour elle. Elle leva les yeux au ciel amusé. Dans un sens, c'était gentil, voir très gentil (il a bien dit belles blondes), mais d'un autre côté la manie qu'avait le Serpentard de toujours vouloir la protéger sous prétexte que c'était son rôle, que c'était la plus jeune des River, ou tout simplement parce que c'était une fiille (cet argument marche aussi avec Moïra au moins !) devenait un tantinet exaspérant avec les années, maintenant qu'elle cherche un peu à s'émanciper du cocon familial qui s'avère être particulièrement étouffant.
Le regardant du coin de l'œil, elle mijotait déjà quelque chose. Il terminait tout juste de prendre sa bouffée de nicotine que Constance se pencha vers lui et attrapa habilement la cigarette de ses doigts pour en prendre une longue bouffé, un sourire amusé collé aux lèvres. Elle poussa le vice jusqu'à recracher la fumée à la figure du préfet en chef. Puis elle lui restitua sa cigarette comme si de rien n'était. Et ouii elle fume la petiote, occasionnellement, à force de rester en compagnie de personnes qui fument comme... Dan. Surtout Dan en fait, mais il n'a pas complètement réussi à la dévergonder. Pas autant qu'il ne l'aurait voulu en tout cas (aa) Ce qui en surprendrait plus d'un dans Poudlard. Enfin bref, Constance venait juste de chaparder la cigarette de Tom que Moïra pointait le bout de son nez. MOÏRAAAAA ♥. Imitant Thomas, elle décocha un grand sourire en direction de l'aiglonne, accompagné de signe de main dans sa direction afin qu'elle ne les loupe pas. Ravis à l'idée de passer l'après-midi en compagnie des deux personnes qui comptaient le plus pour elle. Et encore c'est un euphémisme !
La jolie River rejoignit les deux autres, la smala était au complet. Petite minute je me plains où chacun méritait une médaille en chocolat-nougatine pour récompenser l'effort sur-humain qu'il devait faire pour ne pas tuer les autres élèves de Poudlard. Des élèves bruyants pour Moïra, des volatils pour Thomas. Au tour de Constance de faire la moue et de se plaindre :
« Moi c'était un couple collé serré au milieu de la salle commune. Aucune décence !»
Pauvres petits River abandonnés au beau milieu de la plèbe. Heureusement, vous êtes tous les trois, vous pouvez vous serrer les coudes ! D'ailleurs, Thomas proposa l'aide... de Moïra pour ses révisions de BUSES. Il faut dire que l'aiglonne était bien placée pour aider la blaireaute puisqu'elle avait obtenu uniquement des Optimal. Un véritable exploit ! Constance haussa les épaules d'un air détaché, mais avec tout de même un sourire reconnaissant :
« Pour l'instant je m'en sors, et je voudrait pas te faire perdre du temps pour ça !Finalement, vous avez trouvez quoi faire l'année prochaine ? »
Petit soupir triste. Constance appréhendait un petit peu l'idée de se retrouver à nouveau sans ses cousins. Elle avait déjà passé deux longues années à les voir beaucoup moins régulièrement parce qu'ils étaient déjà à Poudlard et pas elle. Mais dans un sens, elle préférait être à Poudlard que chez elle ! L'année prochaine ou LA question ultime qui hantait les esprits de nombreux septième années. Pour Moïra, ça faisait des années que Cous savait qu'elle voulait devenir Historienne de la Magie (ce qui ne l'étonne pas, loin de là !), mais les projets de Tom étaient moins sur. Super-héros ? C'pas déjà le cas ? (aa)
Moïra V. River
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Moïra fulminait. Les élèves étaient horriblement bruyants, les couloirs étaient bondés de jeunes piaillant à qui mieux mieux qu’il faut profiter de ce beau soleil de Mars, et vite ! Et elle, au milieu de tout ça, elle essayait de tracer son chemin vers la sortie avec plus ou moins de difficultés. Ses longs cheveux raides voletaient derrière elle, montrant qu’elle marchait tout de même assez vite, n’hésitant pas à pousser les plus jeunes années pour se frayer un chemin. Elle est préfète en chef, quand même, qu’ils se poussent et plus vite que ça ! Il n’empêche que les cheveux lisses, ça avait beaucoup plu à Nolan mine de rien, surtout accompagné des fringues d’été qu’Aleera et Roxanne l’avaient forcé à acheter, non sans la menacer de mille morts si elle s’avisait de refuser. Et comme Moïra tenait à la vie, et qu’elle savait très bien que les deux vipères tiendraient leurs promesses et leurs menaces, elle avait acheté lesdits vêtements. Court, sobre, classe, sexy. River 8D. Elle se fichait éperdument des rares garçons tournant les yeux vers elle, de toute manière la rumeur selon laquelle Moïra ne vivait que pour ses bouquins courait encore à Poudlard. Et elle ne la démentait pas, au moins il n’y avait personne pour l’embêter tiens. Elle sortit en coup de vent du château et chercha un coin tranquille pour se poser. Travailler ? Eh merde tiens, elle passe ses journées à bosser, elle a des 20 partout, des Optimal partout, on ne va pas lui pondre un œuf de dragon parce qu’elle décide de profiter du soleil au moins une après-midi, hein ! Les mains dans les poches de sa cape, elle cherchait un coin tranquille, et trouva Tom et Constance occupés à s’installer sous un arbre. Thomas la vit le premier, lui fit de grands signes et de grands sourires, vite imité par Constance. Oui, oui, j’arrive, ah la célébrité c’est fou ! 8D. D’un pas léger, elle se dirigea vers sa petite famille et se laissa tomber au sol aux côtés de son frère. Elle fut la première à piailler qu’elle en avait marre des sales gosses qui parlaient de profiter du soleil et qui la défiaient alors qu’elle est préfète en chef, Thomas suivit en arguant la même chose et en sous-entendant qu’il s’était occupé de la rebelle petite demoiselle, et Constance termina en disant qu’elle, elle en avait marre des couples collés serrés. Les échanges salivaires, juste sous son nez, non merci ! Et très vite, Thomas, prévenant, s’enquit des révisions de BUSE de Constance, n’hésitant pas à proposer l’aide de Moïra pour lui expliquer des choses. L’aide de … EH ! Comme si elle ne croulait pas sous le travail avec ses ASPIC elle aussi, espèce de sale feignasse de mec ! Poussant une exclamation faussement choquée, elle envoya une bourrade dans l’épaule de son frère.
« Non mais l’autre, il propose l’aide de sa sœur sans s’enquérir de si elle est d’accord ou non ! Mais lui par contre ne proposerait pas son aide hein, non ! Ah ces hommes, tous les mêmes ! »
Mais, bien sûr, son regard pétillant prouvait qu’elle n’en pensait pas un mot. Bien sûr qu’elle aiderait Constance – ou Thomas – s’ils avaient des problèmes pour leurs révisions d’examen. Elle s’étira langoureusement, non sans rappeler le chat des sables représentant son patronus, mais aussi sa forme d’animagi. D’ailleurs, il faudrait peut-être que Tom et elle se décident à se déclarer, un de ces jours, avant d’avoir des ennuis. Elle finit de s’étirer puis, d’un mouvement fluide que trahit la pratique, elle recula pour se caler dans les bras de son frère. Chut, tais-toi, tu n’as pas le choix, Moïra veut son câlin. Sur son petit nuage, elle ferma les yeux, et les rouvrit quand une odeur de clopes l’environna. Oh non, Tom fumait, ça pue c’est une infection. Ah non c’est Constance qui fume. Hm, wait a minute, Constance qui fume ?! Moïra n’eut que le temps de se pencher un peu vers elle sans quitter les bras de son frère pour lui faire ses gros yeux interloqués quand la Poufsouffle leur demanda ce qu’ils comptaient faire l’année prochaine. Après avoir quitté Poudlard. Quand ils seraient libres, indépendants, ah et tatoués sur le poignet droit aussi. Moïra eut un temps de réflexion pendant lequel elle se demanda qui serait choisi pour diriger les Basilics. Constance ? Elle pariait sur Mikhaïl. Ca lui ferait un poids en moins, elle n’avait jamais eu envie de diriger les Basilics et d’être placée au-dessus des autres, au-dessus de Lee, de Roxanne, de son frère, de Nolan, enfin de tous les autres quoi. La question de Constance lui revint en tête. Vous avez trouvé quoi faire pour l’année prochaine ?
« Je veux sortir des sentiers battus. »
Et hop. Sans attendre qu’on lui donne la permission, Moïra tendit la main et attrapa la cigarette de Constance du bout des doigts, avant de retourner se caler contre son frère et son aura protectrice rassurante et apaisante. Puis, alors qu’ils s’attendaient certainement à ce qu’elle jette la cigarette plus loin et qu’elle leur sorte un énième discours moralisateur sur les méfaits de la cigarette, elle la porta à sa bouche et tira une taffe, avant de recracher la fumée comme une professionnelle. Et juré, elle a dix-huit ans et c’est sa première cigarette. Et elle détestait ça, voilà. L’odeur c’est dégueulasse, mais le goût encore pire, à partir de dorénavant elle n’embrasserait plus Nolan s’il puait la clope, c’est dit. Mais bon Dieu ça détendait aussi à mort de fumer. Elle tendit la cigarette à Tom et fit craquer ses doigts. Bref, tu peux peut-être répondre à la question de ta cousine maintenant non ?
« Sinon, je ne sais pas trop. L’histoire de la magie c’est bien, bien sûr, mais tout a déjà été dit dessus, faire le mouton et m’engager dans un chemin déjà déblayé ne m’intéresse pas. Je veux découvrir des choses, moi, pas espérer trouver un grain de sable différent dans un bac géant. »
Ca, c’est fait. Et ce avec tout le mépris possible dans la voix, pour bien montrer ce qu’elle pensait de ces gens sans la moindre estime d’eux-mêmes, qui continuaient à fouiller dans des zones déjà éclairées au lieu de se focaliser sur les zones d’ombre, sous prétexte qu’elles sont pleines de dangers, de monstres et de choses terrifiantes qu’on n’a peut-être pas envie de connaître. Elle, elle voulait travailler à la source de la magie, découvrir de quelle manière elle était arrivée, qui, du moldu ou du sorcier, était le premier, si le moldu était le premier cracmol ou le sorcier le premier né-moldu. Evidemment ça mettait en péril toute la théorie de la pureté des sangs si tout le monde provenait d’un seul et unique moldu doté une graine de magie, mais c’était tellement intéressant.
« Je crois que je voudrais être … Langue de Plomb. »
Thomas River
« Forgive me father for I have sinned, I have sinned a lot. »
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Sujet: Re: Follow Rivers • Cous' & Moïra Sam 5 Mai - 8:45
Constance le regardait d’un drôle d’air. D’un air de River. Thomas lui lança un regard suspicieux puis porta sa cigarette à ses lèvres. Nicotiiiiiine *_* Oui, ça fait du bien. Ca fait même beaucoup de bien lorsqu’on est sous pression à cause de sa meilleure amie qui n’est plus sa meilleure amie, à cause de sa copine qui va peut-être ne plus être sa copine, à cause des ASPIC’s et à cause d’un futur complètement flou. Oui, la nicotine ça fait beaucoup de bien à ce moment là. Apparemment, Cous’ devait penser la même chose car elle vola une bouffée de cigarette à Tom, malgré son interdiction. Quand je vous disais qu’elle avait un air de River ! Thomas sourit et lui ébouriffa les cheveux pour l’embêter. Ebouriffer les cheveux, Tom adorait faire ça lorsqu’il s’agissait d’embêter subtilement quelqu’un. Le geste peut passer pour affectueux mais en fait, c’est juste horripilant. Bref, il ébouriffa les cheveux de Cous’. Et elle lui cracha sa fumée dans la tête. MAIS MAIS ! Encore un peu et on aurait dit qu’elle avait été éduqué par un certain Thomas River… Oh, tiens, une silhouette qui se profile à l’horizon. MOIIIIIRAAAA OUHOUUUUU !? Thomas regarda sa jumelle s’approcher rapidement et s’asseoir à leur côté. Elle commença par se plaindre. Grand sourire de la part de Tom. Si ça ce n’est pas le début d’une bonne après-midi, qu’est-ce que c’est, je vous le demande ? Deux Rivers, une clope (entre les mains de mini-Cous qui ne peut pas fumer) et le pouvoir de se plaindre comme on veut. 8D Cous fut la dernière à se plaindre.
« Heureusement qu’on a l’autorité naturelle qui suffit à faire taire la plèbe. 8D »
Par autorité naturelle, il sous-entendait avoir « River » pour nom. Sans rire, personne n’a envie d’embêter un River. Pas en sachant qu’il y avait une folle dingue de Poufsouffle à l’imagination débordante de sadicité, une autre folle dingue meilleur lanceuse de sort de tout le collège et un fol dingue qui passe sont temps à tabasser les malchanceux qui se trouvent sur son chemin. Et puis, l’autorité naturelle qu’ils dégageaient de par leur stature, bien sur. Puis, se tournant vers Cous, le serpent lui proposa l’aider du génie de la famille pour réviser les BUSES. Il savait que l’oncle River était du genre exigeant avec les notes de Constance. Apparemment, il semblait considérer les cotes de Moïra comme normales. Absurde. Ok, Tom était un gros glandu qui n’avait rien fait pour les BUSES et il avait pas mal réussit. S’il avait réussit si brillamment sans rien faire, c’est simplement parce qu’il avait les même gênes que Moïra et qu’il n’était pas si con que ça. Mais même s’il avait travaillé sérieusement, il n’aurait jamais pu avoir QUE des Optimals. Sa sœur était une dingue. Et cette fois-ci, pour les ASPIC, faudra travailler petit Tom. Pour avoir des Optimals et des Efforts Exceptionnels partout. Pas question de rater quoique ce soit. Il voulait un avenir ! Moïra fit mine de s’insurger de la proposition de Tom et le poussa à l’épaule. Ce qui lui valu, à elle aussi, d’avoir les cheveux ébouriffés. Hihi. Pour toute réponse à cette boutade, Moïra s’étira et se calla dans les bras de son frère. OWI CALIN ! Serrant sa sœur dans ses bras, il lui déposa un bisou sur le front. Ses deux plumes qui pendaient à son cou effleurèrent la joue de sa jumelle. Aigle et serpent. Soudain, Moïra ouvrit de grands yeux. Et sembla remarquer que Cous tenait la cigarette de Tom en main. Elle semblait très très surprise. Tellement surprise qu’elle se retira des bras de Tom…. EEEH ! Mais le serpent ne s’en soucia pas longtemps. Constance demandait ce qu’ils voulaient faire, plus tard. Le Préfet en Chef fit une petite grimace. Bonne question. Il plissa les lèvres, indécis. Moïra aussi, ne répondit pas tout de suite. Puis, elle formula une certaine évidence, la connaissant ; elle voulait sortir des sentiers battus. Bah tiens. Thomas regardait toujours le sol en quête d’une réponse à la question de Constance. Mais il ne savait pas trop. Moïra prit la cigarette des mains de Cous’, sous le regard abasourdi de Tom. Pendant quelques secondes, il en oublia même la question de sa cousine. MOIRA AVEC UNE CLOPE A LA MAIN !? Constance, ce n’était pas si choquant que ça. Cette fille était normale et même pire. Mais Moïra, depuis quand était-elle si… dévergondée ? Quoique…fumer une clope était-ce un acte dévergondé ? Non, pas pour le commun des mortels. Mais pour Moïra, si. Serrant les lèvres, Thomas s’empêcha de faire la moindre remarque. Il n’avait pas envie de laisser paraitre son étonnement, Moïra en avait eu marre d’être prise pour une poupée. Il fallait se faire à l’idée qu’elle avait changé. D’un geste naturel, l’aiglonne tendit la cigarette à son jumeau. Le serpent la saisit et tira une taffe, en silence. Sa sœur répondit enfin à la question de Cous’ et Tom se souvint tout d’un coup qu’il n’avait pas répondu non plus. Cependant, les paroles de Moïra l’étonnèrent. Elle avait toujours voulu faire Historienne de la Magie. Et voilà qu’elle démolissait complètement ce métier. Sa voix était même méprisante lorsqu’elle parlait des Historiens. Le regard curieux, le Préfet en Chef attendit patiemment que sa sœur leur fasse part de ses projets. Elle voulait être Langue de Plomb. Whooo. Le visage du Serpentard s’éclaira. Langue de Plomb…
« Pourquoi tu ne m’en as jamais parlé ? Je croyais que tu voulais absolument être Historienne de la Magie.»
Il se tut un instant, réfléchissant.
« Remarque…Je te vois bien faire Langue de Plomb. Du peu de chose que j’en sais, je crois que ça te correspond bien plus que fouiller dans de vieux manuscrits déjà lu par des dizaines de personnes avant toi. Rien que la manière dont tu prononce ce mot, Langue de Plomb,.. la manière dont te yeux…brillent. C’est parfait pour toi. Le seul problème, c’est que si tu fais ça, tu ne pourras pas me parler de ce que tu fais de tes journées…»
Et c’est bien ça qui embêtait le plus Tom. L’idée que Moïra ne pourrait rien lui dire à propos de son travail. Ca lui faisait froid dans le dos. Il détestait l’idée qu’elle puisse lui cacher quelque chose. Ah tiens, mais c’était à lui de répondre à la question de Cous’, non ? Si…bon.
« En ce qui me concerne, je ne sais pas trop. Je me suis toujours dit que je ferais bien journaliste, mais c’est terriblement banal. Mais au moins, ça a une énorme influence sur le monde magique. C’est pour ça que ça me tente… cependant, j’ai une autre idée… »
Il s’humecta les lèvres, cherchant les mots. Il avait entendu parler des Oubliators grâce à un Mangemort qu’il avait rencontré, il y a peu. Mais il savait que leur réputation était très pro-moldue et il n’avait pas envie que sa famille le prenne soudain pour un amoureux des moldus !
« Je pensais surtout au métier d’Oubliator. Et, plus largement, à intégrer la Brigade des Accidents et Catastrophes Magiques. Les moldus ne sont pas si faibles qu’on l’imagine. Privés de magie, ils ont du apprendre à se débrouiller sans. Et apparemment, ils ont des armes très dangereuses… comme des ‘bombes H’ ou des ‘bombes atomiques’. Il y a aussi des ‘fusils’, des ‘mitrailleuses’ et d’autres truc bizarre dont le seul but est de tuer. Il faut donc des gens, des Oubliators, qui puissent contrôler que les moldus restent ignorant des projets du Lord jusqu’à la dernière minutes, afin qu’ils ne puissent pas nuire au peuple sorcier. »
Petit silence, à nouveau. Un léger sourire flottant sur ses lèvres à l’idée de travailler à manipuler le monde moldu pour ensuite l’exclure complètement de la vie des nobles sorciers.
« De plus, je crois utile de pouvoir contrôler les activités des moldus et leur connaissance du monde magique. Ainsi, on les manipulera mieux pour arriver à nos fins. C’est pourquoi, je crois que je vais me diriger vers le métier d’Oubliator. »
Constance E. River
« You have ten fingers ? Oh, me too ! Let's be friends ! »
Doubles-Comptes : Lucy Robinson ; Siri D. Watson & Hermès N. Grimm
Sujet: Re: Follow Rivers • Cous' & Moïra Ven 18 Mai - 2:34
Passant sa main dans les cheveux afin de leur redonner un peu d'ordre et de classe suite à l'attaque sournoise de Tom. Cheveeeeux é___è pas touuuuche. Elle avait assez de mal comme ça avec son problème capillaire, ses cheveux faisaient parti de la catégorie "freedom vive l'anarchie, à mort la brosse à cheveux" si bien qu'un jour elle les avait ondulés et le jour où elle voulait des bouclettes les voilà raide comme des piquets. Heureusement, le shampoing magique Shampion a révolutionné sa vie ! Et elle était devenu particulièrement douée pour ce qui était ensorcelé un chignon pour qu'il tienne parfaitement en place toute la journée. Aujourd'hui ils étaient ondulé, elle avait dormi avec des tresses et TADAM. Bref. Elle releva la tête, voyant que Tom était en train de s'agiter comme une puce à côté d'elle en train de faire grand signe. Ah nan Moïra. Tout s'explique, il n'est pas tombée sur le tête. Constance regardait sa cousine interloquée. C'EST QUOI CA ? La blaireaute passa au rayon X de son regard bleuté la tenue de Moïra. Qui ne ressemblait pas au sage vêtements que mettait habituellement l'héritière River. Elle ne les avaient pas habitués à ça ! Mais l'avantage c'est que la tenue de Moïra se rapprochait un petit peu aux habitudes vestimentaires de Constance. Et Constance elle aime voir sa cousine comme ça, elle est trop belle ♥
Constance indiqua de l'index le short de sa cousine puis leva un pouce accompagné d'un clin d'œil et d'un sourire de façon à lui montrer qu'elle kiffouillé sa tenue. Puis minute "je me plains rien que pour le plaisir d'entendre le son de sa voix". C'est fou de constater que Poudlard se révélait être particulièrement neuronophage au vu du comportement de certains élèves ! Ils mériteraient de recevoir la médaille du mérite ou une autre récompense du genre pour avoir survécu sept ans au sein du château sans commettre de meurtre... Ah bah non, Moïra et Thomas ne peuvent pas, puisqu'ils ont plusieurs meutre à leur actif. Bon bah que Constance alors, elle est sage ELLE (aa). La conclusion du préfet en chef lui arracha un grand sourire tout fière. Who rules the world ? Rivers, of course ! Heureusement que le manque de modestie ne tuait pas, et que les chevilles ne pouvaient pas réellement gonfler, parce que sinon aucun des trois ne pourrait conserver ses chaussures plus de deux heures ! Puis Tom, en parfait jeune homme (oui, il est parfait d'un point de vu constancien)(et pas que selon son point de vu d'ailleurs) il s'enquit de savoir si elle avait besoin d'aide pour les BUSES. Ou plutôt si Moïra pouvait l'aidé parce que c'était de notoriété publique que des deux, Moïra était la tête pensante, un véritable génie (même si Thomas n'était pas en reste, mais les cours ce n'est vraiment pas sa passion !). Et Moïra ne perdit pas son temps pour protester avec autant de mauvaise foi qu'elle le peux, en souriant. Sourire que Constance lui rendit, avec un poil de gratitude. Entre temps, Constance était allée à l'encontre des indications de son cousin préféré (oui, bon elle n'en a plus qu'un en même temps, mais quand même !), elle lui avait sournoisement dérobé sa cigarette des doigts pour lui prendre une taffe. Ou deux. Ah non. Elle rendit sa cigarette à Thomas l'air de rien quand Moïra lui fit les grand yeux. Quoi qu'est-ce qu'il y a, j'ai une araignée dans les cheveux ?!! Finalement il s'agissait d'une chose encore plus choquante qu'une bestiole avec pleins de pattes sur elle. Moïra pris la cigarette des mains de la blaireaute qui d'abord leva les yeux au ciel, pensant qu'elle allait leur faire un flanc sur les dangers de la nicotine, les poumons tous gris-beurk, les dents jaunes etc. Mais non. La préfète en chef ne fis pas de long discours, elle se re-installa comme si de rien n'était en prenant à son tour une taffe. Mais... mais... Moïraaaa t'a pas le droit de te bousiller les poumons toi é.è
Et Constance changea de sujet pour savoir ce qu'ils ferraient post-Poudlard, quand ils l'auront abandonnée toute seule au milieu de la plèbe, incomprise de tous. Toute seule. Bref. Moïra répondit la première, et pour la troisième fois en moins de dix minutes, elle la sidéra ! Qui êtes-vous et qu'avez vous fait de Moïra Vanessa River ?!! Bouche bée et avec des yeux de merlan frit, Constance regarda sa cousine leur avouait que finalement, au bout de dix-sept ans d'existence, elle avait changée d'avis. Mais ce fus Thomas le plus étonné des deux, en même temps ça étonnait même Constance qu'il n'ait pas était mis au courant avant elle. D'habitude elle passait en dernière... La mini-River acquisa d'un mouvement de tête à chacun des mots de Thomas.
« Je suis d'accord. Les moldus sont dangereux, il ne faut pas les laisser faire n'importe quoi avec découvertes. Je suis sur que vous y arriverez tous les deux ! »
Les River arrivent toujours à leur fin ! C'est une sorte de loi universelle qui fonctionne de paire avec "les River ont toujours raisons, et si tu n'est pas d'accord va t'expliquer avec Tom".
Moïra V. River
« Only two synonyms ? I'm losing my perspicacity ! »
Avec contentement, Moïra se cala entre les bras de son frère, qui semblait ravi de lui faire un câlin. Ca tombe bien. Elle n’avait plus envie de travailler. Et le premier qui lui fait un commentaire, elle le colle, ah mais. Très vite, elle s’insurgea faussement de la proposition de son frère, qui proposait à Constance de bosser avec elle. Eh, vous êtes mignons mais elle aussi elle a un avis à donner, c’est quand même la principale concernée non ? Sa plainte lui valut d’avoir les cheveux ébouriffés par la large main de son jumeau. Elle piailla, mécontente, et échappa à son emprise pour lui ébouriffer aussi les cheveux. Sexy frère, avec les cheveux en épis comme ça ! 8D. Elle se réinstalla dans les bras de son frère, ayant juste envie de fermer les yeux et de ne faire rien d’autre. Bronzer au soleil avec Tom comme garde du corps, pour empêcher que des gens trop collants lui tournent autour. Mais quel bon plan. Elle rouvrit les yeux quand quelque chose lui chatouilla la joue. Tom, vilain, arrête d’embêter ta sœur ! Sauf que ce n’était pas Tom, mais … Oh, les plumes *o*. Moïra eut un sourire trop choupi et laissa courir ses doigts le long des deux plumes – et sur la peau de son frère, mais c’est un détail, parce que c’est son frère, d’abord. Mais vivement, elle se redressa, et saisit la clope que tenait Constance pour en tirer une taffe. Constance leva les yeux au ciel en pensant que sa cousine allait leur faire un discours sur les dangers de la nicotine, et ouvrit de grands yeux en la voyant fumer. Mais, mais, mais, Moïra qui fume ?! Tom tiqua aussi, la fixant sans rien dire, les lèvres pincées. Eh, relax frérot, Moïra a bien le droit de fumer elle aussi non ? Pourquoi vous seriez les seuls à vous pourrir la santé, dites ? Avec calme, elle rendit la cigarette à Tom et répondit enfin à Constance, qui leur demandait ce qu’ils voulaient faire plus tard. Troisième surprise pour Constance, qui entendit sa cousine dire qu’elle ne voulait plus être historienne, mais qu’elle voulait devenir langue de plomb. Et Tom de lui demander instantanément pourquoi elle n’en avait jamais parlé, avant de dire qu’il serait triste parce qu’ils ne pourraient plus tout se dire. Elle leva les yeux au ciel, vaguement amusée.
« Pauvre petit Tom, sa sœur va lui faire des cachotteries. » Ses doigts glissèrent sur les deux plumes, et elle se cala mieux dans les bras de son frère. « Mais effectivement, je ne te dirai rien de mon travail. On appelle les Langues de Plomb ainsi parce que s’ils parlent de leur travail … Eh bien, leur langue se transforme en plomb. Ce n’est pas une expérience qui m’attire, tu vois. »
Cette idée lui arracha un frisson, et peu courageuse, elle posa sa tête sur l’épaule de son frère. Non, Moïra n’est pas courageuse. Elle est manipulatrice, intrigante, sournoise, érudite et cultivée, mais certainement pas courageuse. Elle leva les yeux vers lui quand il dit vouloir être … Journaliste ? Oh non pitié pas journaliste, c’est tellement banal, et ce n’est pas tant un métier d’avenir que ça. Avec Kitaëv à la tête du journal, il suffisait d’être catalogué mangemort pour devenir journaliste, même si on n’avait pas plus de talent qu’une huître faisandée. Elle ne se permit aucun commentaire, mais ne fut s’empêcher de se raidir quand il dit qu’Oubliator, c’était mieux. Oubliator, ces amoureux des moldus ? Tom ! Elle se calma toutefois quand il expliqua posément que les moldus étaient dangereux et qu’il fallait les tenir à l’œil. Hm … Pas faux. Ils n’avaient peut-être pas de magie mais ils avaient su inventer des compromis. L’électricité, le nucléaire, les bombes, les armes à feu, tout ça quoi, alors effectivement, il fallait les faire surveiller. Mais leur paternel n’apprécierait certainement pas que son fils héritier devienne un vulgaire Oubliator. Une fille Langue de Plomb, c’est très prestigieux, mais un fils Oubliator … Autant se cataloguer de suite pro-moldus quoi. Moïra sourit et se détendit. En fermant les yeux sur l’allusion au Lord. Va-y mon grand, tout le monde pourrait t’entendre, mais crie-le à voix haute … Ah ce Tom, il est inchangeable.
« C’est une bonne idée d’avenir. » Qui ne plairait pas du tout à leurs parents, mais bon, on ne leur demande pas leur avis, ça tombe bien ! « Mais c’est un milieu très fermé, il faudra t’accrocher pour y entrer. »
S’accrocher, ou connaître du monde, et ça tombe bien, les River en connaissaient, du monde. Elle ne savait pas trop ce que les autres voulaient faire. Même Nolan, d’ailleurs, elle ne savait pas ce qu’il voulait faire. Il faudrait qu’elle le lui demande quand ils se verraient, parce qu’étrangement, le Gryffondor passait plus de temps qu’elle à travailler. Ca lui faisait bizarre, de le voir concentré, penché au-dessus d’un parchemin de potions, à agresser verbalement quiconque oserait le déranger ou piailler trop près de lui. Très amusant à voir. Mais aussi très stressant de travailler à côté de lui, du coup, vu qu’il tempêtait au moindre bruit et empêchait de fait les autres de travailler aussi. Elle s’étira paresseusement, allongeant ses longues jambes pour les croiser négligemment dans l’herbe, et se tourna vers Constance, qui venait de dire qu’elle était sûre qu’ils y arriveraient tous les deux. Evidemment qu’ils y arriveraient, ce sont des River, que diable ! Comme disait Tom quelques minutes avant, ils ont l’autorité naturelle pour le faire ! Elle sourit, vaguement amusée, de plus en plus léthargique. C’est l’effet soleil ça, c’est sûr.
« Et toi, Constance, qu’est-ce que tu veux faire, plus tard ? »
Parce que bon, Moïra avait dit ce qu’elle voulait faire, Thomas y avait répondu aussi, mais il n’avait pas pensé à retourner la question à Constance. Que voulait-elle faire plus tard ? Riche héritière ? C’est un peu surfait, riche héritière, en plus il valait mieux ne pas jouer à ça chez les sangs-purs. Parce que quelqu’un ayant comme seul métier celui d’héritier de sa famille se retrouvait marié avant d’avoir pu comprendre ce qu’il lui arrivait. Alors que d’avoir un métier, comme faisaient Tom et Moïra, permettait de s’émanciper de sa famille et de ne plus vivre sous sa coupe. Elle la toisa de son regard distant et pencha la tête sur le côté pour se rappuyer sur l’épaule de son frère, qui semblait trop heureux de lui faire un câlin.
« Je te verrai bien mannequin. » Quoiqu’il fallait plutôt être élancée comme Roxanne pour être mannequin, il manquait beaucoup de centimètres à Constance. « Enfin, un métier dans la mode, en tout cas. » Elle se tourna vers son frère. « Tu en dis quoi, Tom ? »
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Sujet: Re: Follow Rivers • Cous' & Moïra
Follow Rivers • Cous' & Moïra
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