"Sinon...", c'est souvent un mot de trop. [LIBRE privilège Potter Weasley]

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"Sinon...", c'est souvent un mot de trop.

✎ Noms ◮ Victoire Weasley & Siri Watson & Ed
✎ Mois actuel ◮ 1 Septembre
✎ Contexte temporel ◮ Un dimanche matin ensoleillée
✎ Contexte spatial ◮ Chaumières aux coquillages maison de M. et Mme Bill Weasley et leurs enfants.

Codage (c) Champifeuille et Shakespearette.

« Ca va être tes cousins et cousines, et maintenant les miens aussi pour de vrai, qui vont être contents ! Ils vont pouvoir s’en donner à cœur joie et ils vont enfin arrêter de ‘comploter’ dans notre dos !»

Nom d’un baiser de détracteur ! Victoire aurait tellement voulu que les dires de son fiancé soient vrais ce jour là, mais non, ce ne fut pas aussi simple. En réalité, le réel souci n’était pas l’excitation des plus jeunes mais l’émotion des aînés face à l’heureuse nouvelle.Pendant trois semaines la famille ne parlait que du mariage qui devait arriver avant la fin de l’été. Les plus jeunes s’occupaient comme ils pouvaient, les aînés tentant de redresser ce qu’il restait de l’Ordre, la tâche étant bien difficile après tous ces évènements. Les préparatifs étaient une bouffée d’air frais avant d’attaquer une nouvelle année scolaire qui promettait bien des soucis aux élèves et aux adultes. Ainsi, dans le journal, Victoire apprit qu’une des harpies Grace Waldstein, avait été promue au rang de professeur de Sortilèges. En lisant cela à voix haute, la jeune Weasley entendit son paternel chantonnait dans son dos :Ça va enfin boucler le groin de la Ombrage ! Enfin une bonne nouvelle, si seulement on pouvait faire mieux. Ne dis pas ça William. Notre petite Victoire va se marier. C’est ce qui compte pour le moment ! Je le sais bien et j’en suis content…
S’arrêtant là, il se servit un verre de jus de citrouille et ébouriffa les cheveux de sa fille aînée, repensant au temps où elle n’était qu’une petite chose fragile et innocente, qui avait peur du noir. Il se ressaisit enfin, buvant une gorgée de sa tasse, pour lâcher :Mais j’en ai parlé avec mes frères et Harry, ils sont tous d’accord sur le fait que le moment est peut être mal choisit. Souviens-toi de ce qui est arrivé à notre propre mar… Fleur se mit alors en mode vélane, ce qui ne signifiait rien de bon.
Comment oses tu dire cela ? Nous ne laisserons pas cela arriver au mariage de Victoire ! Moi vivante jamais ! De toute façon, vous n’êtes jamais satisfaits, alors que je fais toujours ce qu’il faut, on dirait ta mère ! On veut juste repousser le mariage maman, calme toi...
Que je me calme ? Parce que je ne suis pas calme peut être ? Et tu comptes faire quoi si je refuse qu'on le repousse ? M'interdir de venir peut être ?...Sinon on n'annule le mariage.Fleur resta interdite un instant et partit dans la cuisine, telle une furie, lancer un sortilège pour la vaisselle. Tout en s’y rendant, on pouvait l’entendre jurer en français, ce qui fit glousser Louis, qui manger silencieusement son bol de céréales. La jeune vélane n’avait rien perdu de la scène mais préférait laisser son père s’occuper de ce genre d’annonces.

En vérité, plus les préparatifs avançait et plus, elle craignait d’avoir précipité les choses, un comble vous me direz quand on sait que c’est cette interminable attente qu’elle avait reproché à son fiancé. Vic se mit en position du lotus, pensive, elle attendit que son père poursuivre, car elle savait qu’il allait le faire.Domi’ n’est pas encore sortis de sa chambre, n’est-ce pas ?
Tu sais très bien que non… On a tout essayé.
Je sais bien. Mais il lui faut un peu de temps, il faut être là pour elle. Je vois ce que tu veux dire… Il faut laisser du temps pour tout.Oui, j’ai appris pour Erik, c’était un sorcier comme on en fait plus, il était si jeune lui aussi …Oui je sais Papa je sais… elle se mordit la lèvre nerveusement.
C’est à vous de prendre la décision, mais attendre que l’Ordre soit plus fort, semble raisonnable.
Ce n’est pas une si mauvaise chose . Je verrai avec Ted, il doit passer dans la journée, maman veut qu’il récupère certaines de mes affaires restaient ici. Je vais me préparer.

Victoire embrassa rapidement son pére et monta l’escalier en un souffle. Elle passa devant la chambre de sa sœur, qu’elle aperçut allongée sur son lit, elle aurait aimé la prendre dans ses bras, mais continua son chemin sans s’arrêter, elle ne savait pas quoi lui dire pour la réconforter de la perte de son amie. Lorsque les siens souffraient, Victoire perdait véritablement sa faculté d’empathie, comme si elle-même était en train de souffrir. Arrivant dans sa chambre, elle commença à ranger dans une valise les quelques affaires qu’il lui restait encore dans la chambre de son enfance, elle décolla le blason de Poufsouffle qui ornait sa tête de lit et décrocha les photographies de sa famille et de ses amies. Elle esquissa un sourire attristée et mit le tout dans la petite valise qu’elle avait installé sur son lit. Lorsqu'elle eut finit, elle partit prendre une douche et enfila à la hâte un chemisier blanc et une légère jupe violette.

Lorsqu'elle s'admira dans son miroir, on frappa à sa porte.Oui ? Fleur fit gracieusement son entrée comme à son habitude, une chaleur tendre envahie le cœur de Victoire, comme si elle se sentait en sécurité. Sa mère s’approcha du lit pensivement, comme si elle attendait le bon moment pour parler, comme toujours. Je sais que ma réaction a été un peu excessive tout à l’heure, mais je me faisais une si grande joie de préparer ton mariage et que tout soit parfait.
Oh ça je sais... Mais je suis heureuse comme ça et puis, tout le monde est si content de préparer le mariage que le repousser, ça sera comme allonger les festivités, tu ne trouves pas ? Et puis soyons honnêtes, il ne restait que quelques jours et la moitié de ce qui était prévu n'était pas encore prêt !

Bien bien, mais si vous le repoussez, je tiens à ce que vous soyez certains de sélectionner une date idéale où tout le monde pourra être là.

Oh ne t'en fais pas, on voulait faire ça à Las Vegas, comme les moldus !

En voyant la tête de sa mère, Victoire ne put s'empêcher d'éclater de rire, les éclats cristallins de Vic', firent à leur tour glousser la mère, cela dura quelques minutes avant qu'elles ne se calment. La relation si particuliére qui liait Fleur à sa fille, était à double tranchant, elles n'étaient pas souvent d'accord et pourtant, elles arrivaient toujours à s'accorder, d'une façon si naturelle et fluide que cela ne convenait qu'à elles seules. Fleur sembla alors inquiéte et se leva brusquement. Si nous annulons ! Il faut que je prévienne les musiciens, maman en France, ta grand mère qui devait s'occuper du gâteau et tes tantes ! Ils vont être furieux ! Oh, tu sais, avec la pression que tu leur as mis, je pense qu'ils seront soulagés d'avoir encore quelques mois pour se préparer au pire...

Fleur regarda sa fille comme si elle avait prononcé un sortilège impardonnable et sortit de la chambre en soupirant. Victoire la suivit et sortit de la maison, préférant éviter d'assister à l'arrivée d'une beuglante de sa grand mère maternelle. Elle alla sur la plage à quelques mètres de là, laissant les vagues lui caressait les pieds, elle fixa un moment l'océan et décida de ramasser quelques coquillages. Cette activité lui prit une vingtaine de minutes, ce dont elle ne se rendit pas compte, à tel point que lorsqu'elle entendit qu'on l'appelait depuis l'Antre familiale, elle en sursauta. Victoire se dirigea alors en direction de la maison, observant une silhouette qui ne lui était pas inconnue.

J'espère que ça ira je me dérouille un peu hein ><

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Edgar avait normalement prévu de passer chez les Weasley la veille dans la soirée mais finalement il avait eut deux imprévus. D'abord il avait rencontré la petite suédoise Kaia qui s'était perdue. Il avait veillé sur elle jusqu'à ce qu'elle retrouve son aïeule. Il ne pouvait pas décemment laisser seule une gamine toute seule, surtout dans le monde de fou dans lequel les sorciers vivaient aujourd'hui. Il ne regrettait pas cette rencontre dut au hasard. L'enfant était adorable, l'incarnation terrestre d'un petit ange. Ensuite il avait cherché désespérément la fille qu'il avait entraperçut alors qu'il s'occupait de Kaia. Elle était si singulière qu'il ne pouvait pas retirer son image de sa tête, si seulement il avait put lui parler et se rendre compte qu'elle était juste une donzelle sans rien dans la cervelle. Mais non il n'avait pas put et maintenant il allait se faire des histoires tout seul comme un idiot, c'était bien son genre. Surtout qu'il l'avait déjà vu deux fois à chaque fois dans un ascenseur du ministère, la première fois sublime dans une robe noire en montant et la seconde fois lèvre inférieure ouverte en redescendant. Elle était marié, il avait vu sa bague, il était aussi persuadé que c'était son mari qui l'avait cogné. Si un jour il apprenait le nom du mari il irait faire de même.

C'était ces deux événements qui l'avaient empêché d'aller voir sa Victoire parce qu'honnêtement il était pas qu'un peu pressé de la revoir. Il avait intérêt à faire vite car la rentrée approchait à grand pas et s'il ne voulait pas la rater il devait pas traîner. Alors hier en rentrant chez lui il avait décidé de se lever tôt le lendemain pour aller lui rendre visite. Quand le réveil avait sonné ce matin, il s'était de suite extirpé de sous sa couette sinon il y avait de grande chance qu'il se rendorme. Il s'était traîné jusqu'à sa douche pour bien achever de se réveiller grâce à un jet d'eau froide et un gel mentholé. En sortant de la douche il avait enfilé un boxer, un jean bleu très moulant et un marcel blanc éclatant. Devant le miroir de sa salle de bain il s'était examiné, avait travaillé sa barbe savamment négligée, coiffé ses cheveux mi-longs mouillés en arrière grâce à du gel, s'était parfumé d'un parfum moldu Black XS, s'était brossé les dents et avait mis du déodorant. Il avait ouvert un tiroir et enfilé sa quincaillerie. Des bagues, une chaîne simple, des bracelet et ses deux anneaux à son oreille gauche, le tout en argent sauf un de ses bracelet qui était en cuir. On ne pouvait certainement pas accuser Edgar de négliger son apparence et son hygiène.

Après il s'était dirigé vers la cuisine et s'était contenté d'un thé anglais bien sûre. Maman Weasley en bonne hôtesse allait probablement lui proposer un encas. Il ne voulait pas la vexer et refuser car le ventre déjà plain. Dernière chose avant de partir, il entra dans sa pièce de travail parfaitement organisé et ouvrit un tiroir de son bureau. Il fouilla et trouva rapidement un petit sachet en velours rouge. Il le glissa dans une petite sacoche en cuir noir ou il trimbalait son petite nécessaire de survie, entre autre ses clopes, son zippo, ses sucettes au sang et un peu de liquide. Il mit son sac autour de son cou, il était prêt. Il transplana devant la chaumière au coquillage là ou vivait encore Victoire. Plus pour longtemps cependant, elle et son Ted allaient probablement se trouver un nid d'amour une fois mariés. Le temps était ensoleillé, il n'appréciait pas outre-mesure le soleil. Sauf quand il s'appelait Victoire, elle était un petit soleil à elle seule cette fille. Edgar fixa un instant la chaumière, c'était une ravissante maisonnette. Quand il voyait ce que construisait les moldus, il était bien heureux d'être né sorcier. Edgar frappa doucement la porte et patienta. Ce fut maman Weasley qui lui ouvrit, il lui fit un petit sourire charmant et se pencha un peu pour lui faire la bise.

- Bonjour Madame Weasley. Vous êtes ravissante aujourd'hui ou plutôt comme toujours devrais-je dire.
- Bonjour Edgar ma fille est sur la plage.

La demi-vélane le dépassa et se mit à appeler son enfant en criant. Edgar resta derrière elle immobile. Il observa l'horizon et quand une silhouette se dessina dans celle-ci, un large sourire fendit son visage. Il dépassa Mme Weasley en deux enjambés à cause de sa taille immense et se précipita à la rencontre de son amie. Une fois qu'il fut à porté de voix il annonça le ton taquin.

- Zut ta mère avait dit plage, moi j'avais pensé maillot de bain.

Quand il fut assez proche pour la saisir, il l'attrapa et la fit tournoyer un peu dans les airs comme si elle était légère comme une plume. Ce qui vu sa stature était un peu le cas pour lui. Sagement il la reposa au sol, s’écarta et lui tapota le sommet du crâne comme un grand-frère alors qu'ils avaient le même âge. Les retrouvailles sonore après cette bref accès de joie se poursuivirent. Main dans les poches il se remit à parler.

- Heureux de te revoir. Bon allez vu que tu portes une jupe je suis qu'à moitié déçu. Comment vas-tu? Tes vacances? Ton mariage? Ma mère est toujours prête à te dessiner une robe et à te la coudre en 24 heures chrono montre en main si tu le désires...

Une vraie commère cet Edgar avec ses amis. On voyait également à quel point il était fier du talent de sa mère pour créer des robes absolument divine. Depuis qu'il savait que Victoire allait se marier, il la tannait à en être parfois un peu lourd. Bien sûre même si elle refusait, il ne lui en voudrait pas mais l'inverse c'était certain lui ferait très très plaisir. Il songea à lui offrir son cadeau mais il voulait la laisser mijoter un peu. Victoire savait bien qu'il ramenait toujours des souvenirs à ses amis. Cette fois il avait même fait un effort supplémentaire pour Vicky. Elle allait se marier! Ce n'était pas rien... Il était si heureux pour elle. Ses yeux bleus bien que cernés comme toujours pétillaient.

Incompréhension. Comme d'habitude. Mais elle ne savait pas que c'était comme d'habitude. Enfin comme souvent, il faut être optimiste il paraît. Donc, comme la quasi totalité du temps, Siri avait ouvert les yeux dans une pièce inconnu, sans savoir où elle se trouvait, et encore moins ce qu'elle fabriquait chez Victoire une fois qu'elle eus réussi à analyser la structure du plafond. Bon, imaginons c'est les vacances, elle a était invité chez les Weasley. Possible. Envisageable. Mais pourquoi elle est complètement incapable de se souvenir de ce qu'elle a fait la veille ? Question intéressante que l'on se pose parfois. Pour les gens normaux c'est simplement le menu du diner ou la tenu duu voisin qui a était effacé de leur mémoires. Mais toute une journée. Effrayant.
Et l'avant veille ?

...
Faisant un effort monstre, toujours enfoncée dans son lit, Sissi essayée de rassembler les fils de sa mémoire, des petits éléments, une anecdote. N'importe quoi, mais rien. Doucement, elle se leva et s'installa au bord du lit. Tout en faisant fonctionner ses méninges à deux cent à l'heure. C'est pas une ancienne serdaigle pour rien mes canards. Et puis madame Weasley qui entre en trombe dans la chambre - après avoir poliment frappé off course - lui demande comment elle va l'invite à petit déjeuner avec les autres. Elle était bien chez Victoire, mais pourquoi elle ne dormait pas - comme d'habitude - dans sa chambre. Barf. Passons. Ils ont tenus à lui faire visiter la chambre d'ami fraichement repeinte, ou un truc comme ça. Quelque peu perdue, elle remercia tout de même la Vélane de son hospitalité en se demandant toujours qu'est-ce qu'il se passait. La mère de Vicky avait des traits un peu plus tirés... Légèrement vieilli. On va mettre ça sur le compte de la fatigue. C'est fatiguant les vacances, il y a des invités, les enfants, surtout que Domi et Hugo sont encore petits... WTF O.O Elle vis passer ledit Hugo par l'entrebaillement de la porte et manqua vraiment de s'exclamer tout haut. Mais c'est que ça pousse vite ces petits bouts... On lui donne facilement cinq ans de trop là...
Un regard vers la fenêtre lui indiqua qu'elle était en pleine été. Tout se tient. Alors que Fleur Weasley prennait congé de sa chambre, un post-it rose fluo attira son attention... Les sourcils froncés, Siri reconnu son écriture sans se souvenir d'avoir inscrit quoique ce soit là dessus. Post it qui lui permis de retrouver la trace de son journal. Fantastique journal qui lui permis de faire défiler sa vie en même temps que les pages. Elle ne lus pas tout, ce serait beaucoup trop long. Et puis certains passages lui semble familier, surtout ceux qui concernent Victoire. Et son mariage. SON MARIAGE ? La encore ellen cacha pas sa surprise, mais à qui ?! Qu'elle bonne question. Le visage de Ted apparu naturelement dans la tête de la Brune. Evidement, qui d'autre. Et c'est grâce à quiiiiiii ?! Oui, elle s'auto envoie des fleurs. Et alors èé ?
En entendant la voix de sa meilleure amie en bas, elle se rappela que ce n'était pas une oeuvre de fiction qu'elle lisait. Mais bel et bien sa vie à elle. Doucement elle referma le livre et le replaca à sa place, non sans avoir inscrit quelques lignes à la suite sur son réveil. Comme elle l'avait apparement fait les autres jours.
Elle enfila une robe blanche toute simple, droite, légère puisqu'il paraît qu'on est en été. Il paraît. Pied nue elle descendis les escalier en essayant de faire le moins de bruit possible. Sans savoir pourquoi elle se sentait de trop. Etrange. Complètement décalé. Et le ton de la discussion qui s'échangeaient dans la salle à manger lui appris que le mariage ne se passait peut être pas comme prévu. Teddy, elle te trouve, elle te transforme en sushi è_é. Une fois le calme revenue après la tempête, elle fis timidement sont entrée. Plus de Victoire. Le monde est cruel avec elle. Mais bon, elle obéit et s'installa derrière une tasse de thé encore bouillante, qu'elle sirota en faisant le point. Une fois qu'elle a fini, elle s'échappe et retrouve illico Victoire. Elle échafauda divers plan pour être sûr d'arriver à ses fin. Mais une voix la tira de ses pensés. Une voix qu'elle connaissait et qui lui flanqua des frissons sans qu'elle ne comprenne pourquoi. En entendant la porte se refermer, son coeur se serra. Et sans explication, la poupée de porcelaine se leva et se dirigea à son tour vers la sortie. Ou l'entrée, c'est pareil. Une fois dehors elle reconnu sa petite Victoire plus loin et...

Flash.

Elle savait qui c'était. Edgar Wolfeden. Et ce n'est vraiment pas n'importe qui du tout. Plongée dans ses souvenirs, le regard dans le vague elle ne capta pas leur discussion.

« Ed ? »

Elle resta interdite comme une statue en porcelaine une moue d'incompréhension totale figée sur son visage, les joues empourpées de rouge. La seule chose qu'elle savait actuellement, dont elle était sûre à absolument cent pour cent, c'est qu'elle ne savait pas qui il était pour elle. Ils étaient ensemble, hein, avant... Mais maintenant ?

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Les coquillages c'est comme les copains, tu en ramasses pleins, mais tes préférés tu les gardes toujours sous ton oreiller. Ouais, Victoire était très poétique quand elle avait 5ans, mais elle n’avait pas tort. Ted c'était un des premiers coquillages qu'elle avait eu et il partageait sa couette, Siri, c'était sa première vraie copine féminine et elle partageait tout même l'oreiller et les garçons, puisqu'un de ses coquillages préférés était l'un des coquillages de Siri, Ed. Ce coquillage-là, il était exceptionnel, il ne ressemblait pas aux autres, parce que lui, même quand il n’était pas là, Victoire, elle sentait qu'il était là. Elle savait ce qu'il pourrait bien lui lancer comme connerie alors qu'il était à 2000km de là à parler japonais en mangeant des oursins. C'était Ed, c'est tout. Alors vous vous doutez bien que quand Victoire a reconnu la belle allure de son pote, elle a tout de suite lâché les autres coquillages pour aller le câliner. En même temps, à la vitesse à laquelle elle a couru pour arriver devant lui, façon je me la péte un peu parce que je suis trop belle, elle n’avait pas de quoi être essoufflée la demoiselle. Il blagua directement avant même qu’elle ouvre la bouche, ce qui la fit éclatement de rire en mettant sa main sur la bouche pour étouffer le caquètement, Victoire avait le genre de rire dont toutes les filles avaient honte, celui qui casse le mythe de la vélane et qui vous fait passer pour une idiote mais que les garçons trouvent craquants et surtout, le rire qui mets dix ans à s’arrêter.
Eddy, t’es con quand tu t’y mets… En plus tu serais arrivé un peu plus tôt j’avais encore ma nuisette transparente, t’as raté un sacré show !
Ahahah bien fait pour toi mon gars, fallait pas chercher le bâton pour te faire battre. Elle n’eut même pas le temps de profiter de sa blague qu’elle voltigeait déjà dans les ailes comme un petit oiseau. Victoire était tellement heureuse que sa beauté finit par irradier son ami, un avantage de vélane, pour certains, le bonheur pour d’autres. Il commença à lui poser pleins de questions dont elle n’avait pas envie de répondre présentement, elle préféra le prendre dans ses bras et ne rien dire un instant comme pour réfléchir à ce qu’elle pourrait bien lui dire d’important, alors qu’elle avait envie de tout lui dire, ce qui ne se résumerait pas en quelques phrases.
Tu m’as manquée mon petit Ed, je vais bien ne t’en fais pas, mais pour le mariage calme toi, on en reparleras… On va aller s’asseoir et profiter du soleil, j’ai pas encore eu le temps ces dernières semaines.

Elle le tira doucement pour l’emmener vers la plage un peu plus loin. Cependant, Victoire avait oublié un élément important, crucial même. Siri était là, elle venait de se manifester. Victoire porta l’une de ses mains à sa tête d’un air idiot. Comment avait-elle pu oublier sa meilleure amie ? Alors que celle-ci logée dans la chambre à côté de la sienne et qu’elle avait dû l’accueillir tard dans la nuit. Elle se sentait stupide, surtout sachant la relation que Siri pensait avoir avec Ed, la pauvre ! Vic’ s’approcha de sa meilleure amie et lui fit un câlin des plus maternels.
Coucou ma chérie, je suis désolée, je n’ai pas pensé à venir te réveiller, Ed viens juste d’arriver. Il vient nous dire Bonjour, c'est NOTRE ami après tout, c’est gentil n’est-ce pas ?

Un ptit regard tout doux et tout compréhensif du genre : t’as bien lu ton journal et les post it ce matin ? Tu m’en veux pas trop hein ? Et benh voilà, Vic a toujours le don pour créer des situations bizarres et loufoques, ça en est pas une ça ? Il faut vite trouver un sujet pour détendre l’atmosphère.Au fait, vous avez vu ma bague ? Elle brille beaucoup hein ? Main exposée fièrement sous leur nez comme pour les éblouir, c’est du beau boulot Vicky, on pourrait presque croire que t’es aussi superficiel que la taille du diamant que t’as au doigt, même si tu l’es un peu quand même, parce que porter du Ralph Lauren un dimanche matin, ce n’est pas donné à tout le monde non plus ! Bon les Weasley ça prend les gnomes par les oreilles c’est bien connu ! Alors ni une ni deux, Vic toire sur le bras de sa meilleure amie avec un regard insistant qui veut bien entendu dire, on se tait et on suit le chef. Elle attrapa Edgar au vol et les força à s’étaler, comme des étoiles de mer, dans le sable. Toute contente d’être avec ses supers copains, elle respira l’odeur de l’océan en essayant de dégager les mèches de cheveux qui lui gênaient la vue et qui étaient recouvertes de sable. Elle avait l’impression de redevenir adolescente et d’attendre la rentrée avec impatience pour retrouver sa salle commune et étudier. Sauf que cette année, elle y retournerait pour veiller sur les élèves et pour surveiller les mangemorts, c’est dur de devenir adulte. Elle aurait du devenir une femme mariée juste avant la rentrée et au final, benh nan. Pour Victoire, ça n’était pas le plus important, Ted l’avait fait attendre des années, il pouvait patienter quelques mois s’il le fallait et selon Victoire, il le fallait. La jeune Weasley sortit de se rêverie rapidement, se rendant compte du silence qui régnait. Quoi ? On attend qu’elle parle ? Ah ouais…
En fait, vous êtes les premiers à le savoir, mais je vais repousser le mariage, je vous le dis quand même hein parce que vous êtes un peu ma demoiselle d’honneur et le fils de ma couturière ! Elle s’amusa alors d’un air songeur à graver un cœur dans le sable, voyant que ça s’agitait à côté d’elle, elle préféra jouer de sa mine à la Fleurk et faire ressortir l’accent français que sa mère lui faisait travailler si souvent.Eddy ! Le sable ça n’est pas de la poussière de fée ! On n’éclabousse pas la voisine !

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