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 Une aiguille dans une botte de foin. (Edgar A. Wolfeden)

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Kaia K. Asbjörn

Kaia K. Asbjörn

« You have ten fingers ? Oh, me too ! Let's be friends ! »



Une aiguille dans une botte de foin. (Edgar A. Wolfeden) Z8jf6

Messages : 105

Points : 0
Avatar : Elle Fanning.
Crédits : (c) welti.

Age RPG : Onze ans.
Sang : Fille de Cracmolle et Moldu.
Camp : Neutre

Vie du personnage : Heeey, tu veux être mon ami ? Kaia, jeune suédoise, Poufsouffle, ne ferait pas de mal à une araignée. Mais elle pleurerait en sa présence. Ses amis sont ici. Naïve, jeune et trop mignonne. C'est Kaia, ça n'est pas plus compliqué que ça.

Truc en plus : Bilingue anglais/suédois. C'est tout.
Doubles-Comptes : Lysander Dragonneau.



Une aiguille dans une botte de foin. (Edgar A. Wolfeden) _
MessageSujet: Une aiguille dans une botte de foin. (Edgar A. Wolfeden)   Une aiguille dans une botte de foin. (Edgar A. Wolfeden) EmptyJeu 11 Aoû - 7:51


Une aiguille dans une botte de foin.

✎ Noms ◮ Edgar A. Wolfeden & Kaia K. Asbjörn
✎ Mois actuel ◮ 31 août.
✎ Contexte temporel ◮ Milieu de la semaine, milieu d'après-midi, heure où il y a quand même des gens.
✎ Contexte spatial ◮ Sur le Chemin de Traverse, du côté du magasin d'Accessoire de Quidditch & papetrie, dans la rue.

Codage (c) Champifeuille et Shakespearette.



Voilà Kaia de retour à Londres. Elle n'était pas revenue dpeuis que sa mère l'avait virée de chez elle, à cause de son admission à Poudlard. Elle était rentrée en catastrophe en Suède pour vivre avec ses grands-parents. Et, ayant pas mal de choses à rattrapper sur sa propre vie et le monde des sorciers, ils n'avaient pas vu le temps passer, que déjà, la rentrée pointait le bout de son nez. Si elle était impatiente, elle était également anxieuse. La suédoise allait, c'était ce qu'elle craignait le plus, être complètement perdue dans un univers inconnu. Mais bon, elle allait bien trouver quelqu'un pour la guider ? Comme ses grands-parents la guidaient dans les préparations. Et contrairement aux sorciers londoniens qui n'avaient qu'à faire bouger quelques pierres, les courses scolaires s'annonçaient légèrement plus compliquées pour miss Asbjörn. En effet, elle habitait à Gälve. Vous ne connaissez pas ? Moi non plus. C'est normal, c'est une petite ville de Suède. Dans laquelle on ne trouve bien sûr pas d'endroit équivalent au Chemin de Traverse. Ses grands-parents, un peu radins sur les bords, avaient d'abord pensé à refiler à la blondinette leurs vieilles affaires. Mais elles étaient très usées. Et puis, en ce qui concernait les manuels... Ça n'était pas du tout ça. Kaia, à force de vaisselles, passages d'aspirateur et même longues journées de jardinage, avait obtenu d'avoir ses propres affaires neuves. Ne restait plus qu'à aller les chercher. À Londres, bien entendu.
Ils avaient donc réservé deux billets d'avions pour Londres, puis un seul billet de retour. Il était en effet plus simple de venir à la toute fin du moins d'août, quitte à risquer de trouver des magasins un peu vide, les autres étant passés plus tôt, afin de ne faire qu'un voyage. Kaia arrivait donc le trente-et-un août au matin, avait la journée pour faire ses courses, dormait à l'hôtel et le lendemain, partait du quai neuf trois-quarts dans le Poudlard Express, alors que sa grand-mère allait reprendre l'avion pour la Suède. Tout devait se passer comme ça. L'avion n'avait pas eu de retard. L'arrivée jusqu'au chemin de Traverse s'était bien passée. Sauf que... Voilà, Kaia était excitée comme une puce. Tous ces magasins... Oh, dans celui-ci, il y avait des balais ! Et pleins d'autres trucs ! Ho et à côté, une papetrie avec pleins de plumes ! Et à côté... une librairie ! Oh, c'était cool ça, elle allait pouvoir trouver tous ses manuels dedans ! Bon alors la liste... La suédoise se retourna en commençant à appeler sa grand-mère afin de savoir de quels livres elle allait avoir besoin. Sauf que... elle posa sa question dans le vide. Pas de grand-mère à l'horizon. Pas dernière, ni à droite, ni à gauche. Nulle part. Aucune trace de la mamie. Super, ça faisait même pas dix minutes qu'elles étaient arrivées ici et elles s'étaient déjà perdues de vue. Bon. Tout va bien Kaia, elle était très certainement encore dehors, devant le magasin de... de chaudrons ? Ah oui, elle avait besoin d'un chaudron.

Bon, il suffisait de sortir de la librarie et de retourner voir les chaudrons. Okay. Super. Ça, c'était un plan qui n'allait pas échouer. Elle allait trouver sa grand-mère. Le prochain magasin était celui des chaudrons et... oh des hiboux ! Ils sont miiiignooons ! Oui, face à quelque chose d'aussi craquant que des hiboux... bon, la suédoise avait changé l'ordre de ses priorités. D'abord, aller voir ces hiboux. Après, retrouver sa grand-mère.
Sauf que si elle restait un peu dans le magasin, sa grand-mère s'apercevrait de l'absence de sa petite fille et irait la chercher plus loin dans le Chemin de Traverse. Elle passerait donc devant elle sans s'en apercevoir. Zut. Bon, alors, comment elle allait faire ça... Sa grand-mère irait certainement la chercher dans le magasin de livres, connaissant bien sa studieuse petite fille. Du coup, le bon plan pour la retrouver était d'aller faire un autre tour chez le libraire, quitte à revenir plus tard au Royaume des Hiboux. Elle arriverait bien à convaincre sa grand-mère que sa petite fille chérie avait besoin d'un hibou pour envoyer des lettres à ses grands-parents préférés. Ouais, elle pouvait bien le faire ça. Comme avance sur son anniversaire.
Sauf que... Tout bien réfléchi, ça n'allait pas être aussi simple. Pas de super-mamie en vue. Peut-être dans les rayons à l'intérieur ? Bon, elle allait peut-être avoir l'air stupide, à revenir une nouvelle fois faire un tour dans le magasin, mais bon, elle allait retrouver sa grand-mère dans l'une des allées. Forcément.
Bon, pas forcément. Puisqu'elle se retrouvait une nouvelle fois devant la librairie, toute seule, sans l'ombre d'une vieille femme suédoise pour veiller sur elle. La journée commençait bien. Déjà qu'elles n'avaient pas beaucoup de temps, si en plus elles passaient la moitié de la journée à jouer à cache-cache sans se trouver, le timing allait être encore plus cours. Mais il ne fallait pas paniquer. L'ancêtre n'avait pas dû quitter la rue. Elle devait toujours être sur le Chemin de Traverse. Peut-être du côté de la boutique de robes de sorciers ? Mais ne ferait-elle pas mieux d'attendre qu'elle ne repasse devant la librairie ? Si toutes les deux bougeaient, ça risquait d'être dur. Mais d'un autre côté, si les deux attendaient, ça n'allait pas avancer des masses non plus. Alors... Kaia Asbjörn, qu'est-ce que tu fais ? Est-ce que tu restes ici ?
Elle ne savait pas quoi faire. Ellle n'était même pas dans son école qu'elle se retrouvait déjà perdue et dépassée par les évènements. Elle était mignonne, mais décidément pas débrouillarde. Mais que voulez-vous.
Dans la vie, on ne peut pas tout avoir.
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MessageSujet: Re: Une aiguille dans une botte de foin. (Edgar A. Wolfeden)   Une aiguille dans une botte de foin. (Edgar A. Wolfeden) EmptyJeu 11 Aoû - 14:02

Edgar revenait tout juste de Nouvelle-Zelande ou il avait passé d’agréable vacance en solitaire. Si tout au long de l’année il avait du mal à rester seul quand il s’agissait de vacance il était hors de question d’inviter quelqu’un. Il voulait visiter chaque chose à son rythme sans devoir s’adapter à celui d’un partenaire. Il ne voyageait pas pour rester les pieds palmés sur une plage, non ses voyages étaient de nature intellectuels. A chaque séjour -toujours dans un pays différent- il tentait toujours de visiter et apprendre un maximum de chose. En réalité il cherchait plus des pistes pour son boulot qu’autre chose, ses collègues se moquaient parfois un peu de lui mais il n’y fessait plus attention depuis bien longtemps. Il était comme ça un point c’est tout, il avait une chance folle de faire ce métier. Il connaissait des choses dont la plupart des sorciers n’auraient jamais idée. Rien que l’idée le fessait planer et il n’avait jamais eut la moindre tentation d’en parler. Si ce qu’il savait était dévoilé, le plaisir du secret serait gâché.

Pour rentrer il avait préféré utiliser un portoloin cette fois-ci. L’an passé il avait transplané en plusieurs étape mais il n’était qu’en Roumanie. Là, la nouvelle-Zélande c’était trop loin, il aurait été exténué à la fin et aurait risqué une désartibulation. Cela lui était arrivé une fois et il avait fini à Ste Mangouste. Edgar était pourtant du genre prudent habituellement, il prenait le magicobus s’il était trop ivre, évitait de transplaner s’il avait travaillé tard mais cette fois là obsédé par un dossier à boucler, il s’était rendu compte à minuit passé qu’il avait oublié une soirée d‘anniversaire. Fatigué il avait tout de même transplané pour aller plus vite, et bam bon dieu ce qu’il avait souffert. Il avait juré de ne jamais recommencer.

A présent il était bel et bien à Londres, sur le Chemin de Traverse précisément et en un seul morceau. Il n’était pas pressé de rentrer chez lui, ici il fessait encore jour. Il s’alluma une cigarette et sac de voyage sur le dos il s’engagea dans l’allée principale. Comme toujours quand la rentrée approchait foule de mioche et de parent venaient faire leurs achats. C’était mignon. Quand il aurait trouvé la personne, si c’était une femme parce que ça pouvait être un mec , il fonderait une famille. Il mettrait sa petite fille (tous les hommes veulent une poupée) sur ses épaules et elle serait pourrie gâtée la princesse. Bon là il rêvassait un peu car en réalité quand il devait supporter les gosses des collègues c’était pas toujours la joie. Ce qu’il avait du mal à piger c’était le manque de vivacité de certain môme, sucette en bouche et plus un mot pendant des heures. A croire que rien n’éveillait leur intérêt à par les cartes chocogrenouilles et les heures de repas. Lui ça lui fessait un choc parce que quand il était gosse il aimait lire et poser des tas de question.

Bon qu’allait-il faire à présent. Dépassant d’une tête la foule il remarqua sans mal pas très loin sa librairie favorite. S’acheter une réserve de bouquin, ça c’était une bonne idée! Il avait plus rien à lire et il devait se tenir informé. Avant d'entrer il jeta sa clope et il remarqua une petite poupette blonde qui devait attendre ses parents un truc dans le genre. Elle était drôlement minuscule mais c‘était sûrement normal à cet âge. Une fois dans le magasin il attrapa les derniers livres sortis sur la recherche magique, plus deux ou trois trucs plus légers à lire. Il faut savoir se faire un peu plaisir de temps à autre tout de même. Il se dirigea vers un caisse et paya sans oublier la monnaie. Bon parfois il était un peu pingre mais tout dépendait de la chose, sans manquer il n’avait pas non plus un salaire de ministre. Il rangea ses bouquins dans son sac de voyage, beaucoup plus grand qu’en apparence et il se dirigea vers la sortie le pas décidé. Pourquoi pas allez boire un coup à présent peut-être qu’il croiserait une connaissance?

Oui il allait faire ça enfin jusqu’à ce qu’il remarque la même ptite blonde qu’il avait croisé en entrant. Il avait pourtant pris son temps à choisir ses bouquins. Pourquoi était-elle encore ici? Il la fixa de haut, elle semblait un brin nerveuse et ses yeux n’arrêtaient pas de se poser partout comme cherchant quelque chose. A côté d’elle bloquant le passage de l’entrée il demanda d’une voix calme qui possédait le débit lent d’une personne assurée d’être écoutée.


- Hé Miss… Oui toi ptite blonde. Tout va bien?

Un homme derrière lui grogna comme quoi il gênait le passage. Edgar n’était pas du style à s’emporter pour une broutille, avec un flegme tout anglais il s’écarta pour se placer devant la fillette. L’homme qui avait grogné passa avec sa famille les yeux rivés sur le sol. Edgar lui resta devant l’enfant attendant sa réponse avec patience. Il observa rapidement autour de lui et ne voyant aucun adulte lui fessant les gros yeux, il pencha légèrement son buste et les mains dans les poches pour ne pas effrayer sa petite interlocutrice il poursuivit.

- Tu t’es perdue?

Ses yeux bleus étaient très doux. Mais Edgar avait des aspects bien terrifiant pour une petite fille. Il était tatoué, percé, avait une chevelure longue, possédait des cernes sous les yeux, un teint plutôt blafard mais surtout il devait y avoir une différence d’au moins 50 cm entre les deux personnages.

Spoiler:
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Kaia K. Asbjörn

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Vie du personnage : Heeey, tu veux être mon ami ? Kaia, jeune suédoise, Poufsouffle, ne ferait pas de mal à une araignée. Mais elle pleurerait en sa présence. Ses amis sont ici. Naïve, jeune et trop mignonne. C'est Kaia, ça n'est pas plus compliqué que ça.

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MessageSujet: Re: Une aiguille dans une botte de foin. (Edgar A. Wolfeden)   Une aiguille dans une botte de foin. (Edgar A. Wolfeden) EmptyVen 12 Aoû - 4:49

- Hé Miss… Oui toi ptite blonde. Tout va bien?

Kaia sursauta. Oui, il en fallait effectivement peu pour la déstabiliser. Étant plongée dans ses recherches de sa grand-mère au milieu de la foule, elle n’avait pas prévu que quelqu’un lui adresserait la parole. Le fait qu’elle soit de nature craintive suffisait à la faire sursauter quand on lui parlait. Oui, les émotions fortes, ce n’était pas vraiment le truc de la suédoise. Et puis, quitte à demander de l’aide, elle se serait plutôt adressé à quelqu’un de son âge accompagné de sa famille, ou à une femme avec un air doux et gentil. Non, son choix ne se serait définitivement pas porté sur cette personne qui s’inquiétait de savoir si tout allait bien. Déjà, c’était un homme. Bien plus vieux qu’elle. Plus de vingt-ans, ça c’était sûr. Après, étant donné qu’elle avait une tendance à se planter d’environ six ans dans ses estimations, elle préférait s’arrêter. Et puis, il était si grand que ça rendant les choses encore plus compliquées. Est-ce que vous vous rappelez, quand vous étiez petits et que vous étiez obligés de lever la tête pour regarder les adultes ? Moi non. Mais j’imagine que ça ne doit pas être agréable. Même si elle avait – heureusement – grandi depuis qu’elle était une petite fille, Kaia restait tout de même petite, surtout par rapport à ce géant. Presque deux mètres, d’après ses estimations, auxquelles il ne faut pas toutefois se fier à 100%. La situation ne lui permettait en effet pas d’être réellement objective.
Déjà que la petite suédoise était paumée, ça n’allait pas arranger sa situation. Actuellement, elle cogitait trop pour répondre. La première intervention du type inconnu resta donc sans réponse. Il allait falloir qu’elle dise un truc, qu’elle se bouge… n’importe quoi, mais qu’elle agisse, au lieu de rester là à tenter désespérément de se transformer en poteau. Mais quand elle allait ouvrir la bouche, quelqu’un qui voulait sortir de la librairie grogna, obligeant l’autre (l’autre parce qu’il faut bien l’appeler sans se répéter et qu’elle ne connaissait pas son nom) à se déplacer pour finalement aller se placer devant elle. Il se pencha aussi légèrement. Chic, encore un peu plus de cinquante centimètres et il fait ma taille, il y a du progrès, songea Kaia. Le pire, c’était que si je disais ça, ça serait carrément ironique ; sortant de sa bouche, enfin dans ses pensées, ça ne l’était presque pas. Et puis, elle avait autre chose à penser que de faire de l’ironie. Par exemple : est-ce qu’elle était perdue ? Son grand optimisme lui criait de répondre non. C’était pas faux. Elle avait perdu sa grand-mère. Elle, elle savait parfaitement où elle était : Chemin de Traverse, devant la librairie. Elle aurait même sans doute pu retourner à l’hôtel seule. Ou… peut-être en demandant son chemin. Non, sa situation n’était pas désespérée. C’était juste qu’elle ne savait pas du tout où chercher. … Bon d’accord, elle se sentait un peu perdue. Mais pas dans l’espace. Ça, ça allait encore. C’était plus au vu de tous ces gens, tous ces sorciers, ce nouveau monde, qu’elle se sentait un peu paumée. Mais bon, elle allait s’y faire. Après avoir perdu toutes ses marques et ses repères de sa vie avec ses parents, elle allait devoir s’adapter à un nouvel univers. Et bientôt, elle n’y ferait plus attention. Être un peu paumée deviendrait quelque chose d’habituel, avant de laisser place à un sentiment de confiance. Enfin, elle l’espérait.
En attendant, elle avait à disserter sur ce monsieur. 1) Il est méchant, il va me proposer un bonbon/me tuer/me kidnapper ou alors 2) il est gentil et il veut simplement m’aider. 1) C’est un pédophile/psychopathe ou 2) c’est un type réglo et/ou sympa. Ok, il est grand. Ok, le teint blafard, les cheveux longs et les cernes sous les yeux, ça ne met pas en confiance. Mais bon, Kaia n’avait pas vu de petits bonhommes blancs courir partout à la recherche d’un fou évadé. Sa mère lui avait conseillé de ne jamais parler aux inconnus, certes. Mais sa mère est une truie. N’empêche que sa grand-mère lui avait aussi dit le même conseil. Et bien que l’instinct naturellement gentil et son côté bisounours poussait la petite à lui faire confiance, elle avait tout de même un peu peur, à cause de toutes ces histoires pas très réjouissantes d’enlèvement. Va pour la prudence.
Kaia repassa donc en mode « anglais » ; pas sûr que son interlocuteur parle le suédois. Je ne sais pas si vous avez déjà entendu quelqu’un parler ce type de langue, mais c’est fou comme moi je me suis sentie bête face à de l’ukrainien et du lituanien. C’est plutôt désagréable.

« Je… enfin… Non, ça va, je sais où je suis. Euh… oui. »

Plus crédible, tu meurs. Une petite fille qui semble chercher depuis dix minutes quelque chose sans bouger après avoir fait trois fois le tour du magasin, ça n’est pas perdu. Mais bien sûr. Et puis ce ton assurée… Bravo Kaia, tu fais des progrès ! Au moins maintenant, tu ne te mets plus automatiquement à pleurer quand un adulte t’adresse la parole. Maintenant tu bafouilles et tu essaies de mentir. C’est déjà beaucoup mieux. Et tu penses que l’autre va tomber dans le panneau ? Décidément, si 2) c’est un méchant qui va te proposer un bonbon puis te kidnapper, puis te tuer, ta dernière phrase aura vraiment été du tonnerre ma fille ! Mais finalement, même s’il fait peur, c’est 1) un gentil homme qui veut juste l’aider ? Sinon pour le coup, elle allait vraiment se mettre à pleurer la gamine.
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MessageSujet: Re: Une aiguille dans une botte de foin. (Edgar A. Wolfeden)   Une aiguille dans une botte de foin. (Edgar A. Wolfeden) EmptyVen 12 Aoû - 8:34

Edgar patienta un moment dans sa position attendant une réponse qui semblait ne jamais venir. Bientôt son dos en fut même douloureux, les grandes personnes avaient souvent le dos fragile, il n'échappait pas à la règle. Il retira donc les mains des poches de son jean usé par ses escapades en Nouvelle Zélande et se redressa. Il se sentit immédiatement plus à l'aise. Bon il avait pas besoin d'être un génie pour avoir l'impression de terroriser la fillette. Il se fixa rapidement, son marcel kaki était propre, sa barbe rasé et il sentait bon un parfum moldu assez couteux. Il n'avait jamais vécu l'expérience d'être tout petit vu que rapidement il avait été grand.

Il n'était cependant pas idiot, il se douta que son apparence si auprès des adultes avait un certain succès, celle-ci auprès des enfants avait plus de chance de produire tout l'inverse. Bon alors comment il allait s'y prendre? Parce que les Serpentard sont des roublards qui parviennent toujours à leur fin. Il n'avait pas atterris dans cette maison pour rien même s’il avait faillit finir également à Serdaigle. Il poursuivit en demandant si elle s'était perdue. Il songea un instant à s'accroupir mais cette réaction lui sembla extrême. Il était tout de même plus doué avec les adultes.


« Je… enfin… Non, ça va, je sais où je suis. Euh… oui. »
- Ah très bien alors...

Il eut un léger sourire, dévoilant des dents impeccables. Avec un sourire est-ce qu'il fessait un peu moins peur? Il n'en savait vraiment rien. Roh il se sentait un peu nul c'était rare ça. Il savait que la petite fille ne lui avait pas dit la vérité. Cela se voyait comme une tache d'encre au milieu d’un tableau blanc. Il était aussi certain de comprendre pourquoi elle agissait ainsi. Au jour d'aujourd'hui il y avait tellement d'histoire sordide, elle fessait bien de se méfier des inconnus. C'était mieux ainsi. Soudain il claqua des doigts, c'était toujours le cas quand une idée lui venait à l'esprit.

- Tu attends tes parents alors? Pour payer tes bouquins... Tu vas entrer à Poudlard? Peut-être es-tu déjà en deuxième année? Moi aussi j'ai été à Poudlard maintenant je suis Langue-de-plomb. Tu sais ce que c'est?

Il fit une pause et se gratta le crâne l'air un peu gêné avant de poursuivre.

- Oh désolé... Je m'appelle Edgar, Edgar Adam Cian Wolfeden. Un peu longuet mais visiblement ma mère le jour de ma naissance était inspirée.

Edgar eut un petit rire détendu qu'il espéra communicatif. Il se voyait mal parler tout seul pendant 20 minutes. Il ne se voyait pas non plus laisser la gamine comme ça toute seule. Il avait la certitude qu'il y avait un problème. Il avait envie d'ébouriffer la ptite tête blonde mais s'il voulait achever de la terroriser c'était exactement ce qu'il devait faire. Alors il se retint espérant que la petite se détendrait. Sinon il lui restait quelques cartouches, son adorable petit accent Nordique. Il n'en n'était pas certain mais il lui disait quelque chose. C'était peut-être norvégien, suédois ou bien danois. Il avait visité tous ces pays là l'année de ses 18 ans quand il avait quitté Poudlard.

Par la barbe de Merlin on aurait vraiment dit un ptit ange cette gamine. Il ne pouvait s'empêcher de sourire un peu. Elle semblait si stressée qu'il avait vraiment envie d'exploser de rire. Il fixa un instant sa montre. Bon si d'ici 30 minutes personnes ne venait la chercher, il préviendrait un Brigadier de la Police Magique. Comme ça il pourrait rentrer sans avoir peur d'avoir fait une énorme bêtise.

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Kaia K. Asbjörn

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Truc en plus : Bilingue anglais/suédois. C'est tout.
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MessageSujet: Re: Une aiguille dans une botte de foin. (Edgar A. Wolfeden)   Une aiguille dans une botte de foin. (Edgar A. Wolfeden) EmptyVen 12 Aoû - 21:43

Si elle se faisait kidnapper tout de suite, au moins se ferait-elle enlever par un type avec les dents propres. C’était déjà ça. Il souriait. Est-ce qu’un psychopathe sourit comme ça ? 1) Il voulait prendre un air gentil, 2) il se moquait de sa pitoyable réponse qu’l ne croyait pas une seule seconde comme vraie ou 3) ce sourire était on ne peut plus machiavélique, et le type se disait dans sa tête qu’il avait de la chance d’être tombé sur une petite fille aussi naïve et fragile.
Le type claqua des doigts. Il avait une réponse ? Tant mieux pour lui. Ce n’était pas le cas de Kaia qui était toujours plongée dans son dilemme afin de décider si elle devait écouter son côté jovial qui lui disait de lui faire confiance, et sa part raisonnable et trouillarde, plus trouillarde et raisonnable, qui lui criait de s’en aller, alors qu’elle était strictement incapable de bouger, et que le géant aurait vite fait de la rattraper, étant donné que ses jambes devaient bien faire le double de celles de la suédoise. Et puis, il avait juste envie de parler visiblement. Il n’avait pas renoncé à poser des questions. Bien entendu, il avait compris qu’elle était perdue, et qu’elle attendait quelqu’un. En revanche, elle n’attendait pas ses parents. Monsieur, il faut remonter une génération plus tôt. Si elle attendait ses parents, elle pouvait encore les attendre un siècle ou deux, puisqu’ils n’en avaient plus rien à faire, de ce que devenait leur petite fille. Quant à payer… Il faudrait déjà qu’elle sache quels livres acheter. Mais il y avait de l’idée. À quelques détails près, l’inconnu venait de percer à jour sa situation. Et ce n’était pas fini, puisqu’il venait de deviner qu’elle rentrait à Poudlard, avant d’ajouter que lui aussi, était passé par cette école. Avant de devenir… Quoi ? Aucune idée. Mais bon, il n’a pas l’air d’être mécontent de sa situation, alors ça doit être un bon métier, un truc qui lui plaisait. Après une pause, il sembla se rappeler que, quand on rencontre quelqu’un pour la première fois, il est d’usage de se présenter.

C’est à cet instant précis que Kaia se détendit. Déjà, il y avait cette plaisanterie au sujet de son nom, et de sa mère très inspirée. Et puis, si Kaia n’y connaissait pas grand chose à la manière dont il fallait s’y prendre pour enlever un enfant, elle était confiante quant au fait qu’il ne fallait pas donner son identité. Bien sûr, ça aurait pu être un faux nom inventé de toutes parts, mais l’innocente gamine était loin d’envisager cette possibilité. Beaucoup trop naïve pour ça.
En retour, elle décida de sourire à l’inconnu. C’était déjà un bon début. Aucune suite ne vint. Bon, apparemment, c’était à son tour de parler. Qu’est-ce qu’elle allait pouvoir raconter ? Commencer par se présenter était un bon début. Il lui avait décliné son identité, maintenant, il fallait qu’elle en fasse autant.

« Moi c’est Kaia ! Kaia Asbjörn. Ravie de vous rencontrer ! »

Certes, elle avait plutôt tenté de se débarrasser de lui en lui assurant que tout allait bien, cela quelques instants auparavant, mais bon. Maintenant, elle était ravie de le rencontrer. La formule était plus pour être polie, mais cet homme avait l’air gentil. Beaucoup de monde était passé devant elle sans rien faire pour l’aider, et lui s’arrêtait. C’était gentil ça.
Elle enchaîna :

« En fait j’attends ma grand-mère… C’est elle qui a la liste de mes fournitures à acheter, et surtout l’argent ! Elle était avec moi, mais je regardais les magasins, alors on s’est perdues de vue. Mais bon, elle va bien finir par passer devant cette boutique, parce que j’ai des livres à acheter. J’ai hâte de tout avoir, parce que c’est nouveau pour moi, vous savez ? C’est ma première rentrée, mais je n’avais aucune idée de ce qu’était Poudlard il y a de cela quelques mois. Donc j’ai quand même hâte de tout découvrir ! »

Pause. Du Kaia tout craché. Envolée, la prudence. Elle donne son nom et raconte sa vie à cet Edgar, un parfait inconnu juste venu lui demander si elle était perdue, à la base. Mais que voulez-vous, ce n’est pas une petite fille sauvage, plutôt quelqu’un d’heureux. Toujours ravie de rencontrer des gens. Surtout des sorciers et des sorcières. Parce qu’elle ne connaissait franchement rien à ce monde. Alors que lui avait l’air calé. Finies, les études, maintenant il était Langue-de-Plomb ! … Ce qui rappelait à la petite qu’elle n’avait strictement aucune espèce d’idée de ce que pouvait bien faire une Langue-de-Plomb. Elle n’avait encore jamais entendu ce terme dans la bouche de ses grands-parents. Tout ce qu’elle avait appris concernait majoritairement l’école où elle allait aller, le système de maisons, de points, les cours dispensés… elle avait aussi entendu parler plusieurs fois du Ministère de la Magie, et surtout lu des choses dans la gazette qu’elle recevait. Mais ses connaissances restaient tout de même limitées. Et elle n’allait pas rater une occasion de satisfaire sa curiosité, non ? En plus, Edgar truc truc avait l’air d’être assez causant. Elle allait en profiter un peu, quitte à passer pour une idiote. Elle était complètement paumée, il l’avait bien vu ; alors un peu plus ou un peu moins…

« Dites, c’est quoi une Langue-de-Plomb ? »

Pour le moment, elle s'imaginait des gens muets, comme punis. Mais ça ne collait pas pusique son interlocuteur lui parlait. Et il n'avait pas l'air d'être puni pour quoi que ce soit. Alors ça devait être quelque chose de plus agréable sans doute. Du moins, elle l'espérait pour Edgar. :p
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MessageSujet: Re: Une aiguille dans une botte de foin. (Edgar A. Wolfeden)   Une aiguille dans une botte de foin. (Edgar A. Wolfeden) EmptySam 13 Aoû - 2:47

Se présenter, tout simplement se présenter, bravo Edgar tu remportes la palme de la crétinerie aujourd'hui. Maintenant la gamine lui souriait comme détendue. S'il voulait une gamine, il la voulait comme ça un brin plus audacieuse peut-être. Comment les parents fessaient pour abandonner ses choses chétives à Poudlard surtout avec les derniers évènements? Lui sincèrement il y parviendrait pas, il aurait trop peur d'une manifestation qui terminant mal, d'un incendie ou d'un empoisonnement. Quand on avait lu tout ce qui s'était passé l'an passée dans son ancienne école cela avait de quoi donner des frissons dans le dos à toute personne un minimum sensée. Il chassa ses pensées, malgré qu'elles soient tout sauf irrationnelles. Depuis 4 ans un changement s'était entamé et lui se tenait à l'écart de tout ça. Boulot, fête, sous la couette avec si possible quelqu'un, son train-train quotidien n'avait pas évolué d'un poil. Il reporta son attention sur la petite fille.

« Moi c’est Kaia ! Kaia Asbjörn. Ravie de vous rencontrer ! »
- Moi de même Kaia... répondit au tac-ot-tac Edgar avec un ton chaleureux.

Il aimait prononcer les prénoms des gens. Il y en avait tant sur cette fichue planète qu'il s'était même mis à les collectionner alors pour ne pas les oublier il les répétait. Généralement cela suffisait il avait une bonne mémoire. Son occupation surprenait parfois mais il aimait étudier leur étymologie. Edgar était plutôt heureux d'avoir réussit à faire parler Kaia. Un défi de réalisé, un! Edgar n'aimait pas faire peur, pas du tout. Il voulait vraiment inspirer confiance à ses interlocuteurs. Il avait toujours la crainte de faire naitre de mauvais sentiment et s'attirer des ennemis. Mais heureusement il n'avait plus l'air de faire du tout peur à Kaia. En effet celle-ci enchaina, un vrai moulin à parole. C'était mignon.

« En fait j’attends ma grand-mère… C’est elle qui a la liste de mes fournitures à acheter, et surtout l’argent ! Elle était avec moi, mais je regardais les magasins, alors on s’est perdues de vue. Mais bon, elle va bien finir par passer devant cette boutique, parce que j’ai des livres à acheter. J’ai hâte de tout avoir, parce que c’est nouveau pour moi, vous savez ? C’est ma première rentrée, mais je n’avais aucune idée de ce qu’était Poudlard il y a de cela quelques mois. Donc j’ai quand même hâte de tout découvrir ! »
- Eh bien je crois que ce n'est pas une mauvaise idée d'attendre là. Je dirais même que c'est ce qu'il y'a de mieux à faire. Au pire si d'ici une demi-heure elle ne te trouve pas j'irai voir un Brigadier de la Police Magique. Il saura sûrement quoi faire lui. Je comprend que tu sois curieuse, moi aussi j'étais très pressé d'aller à Poudlard. Je voulais savoir dans quelle Maison j'irais. Tu dis connaitre Poudlard que depuis récemment. Tu viens d'une famille de moldu ou si tu préfères d'humain sans pouvoir magique?

Il n'y avait aucune condescendance dans son ton. Parce que moldu, vélane, vampire, garou tout ça il s'en fichait. Seul la personnalité ou le physique d'une personne l'intéressait. Heureusement pour lui, étant en partie vampire sans le savoir être raciste eut été un comble. Edgar avait grandit dans une maison de sorcier mais il se doutait bien qu'apprendre du jour au lendemain qu'on possédait des pouvoirs magiques devait créer un sacré chamboulement dans la vie d‘un enfant. Lui s'il n'aurait rien sut se serait sentit le cœur battant à tout rompre. La vie sans magie des moldus devait être bien fade, apprendre qu'on ne s'ennuierait pas tout sa vie devait être un sentiment vraiment intense, un soulagement. Edgar ne comprenait rien aux moldus, c'était vraiment le seul domaine ou il ne s'en sortait pas quand il était à Poudlard.

« Dites, c’est quoi une Langue-de-Plomb ? »
- C'est un nom un peu bizarre hein? C'est parce que les gens qui font ce métier n'ont pas le droit de parler de ce qu'ils font précisément. Les Langues-de-plomb travaillent au Ministère de la magie dans le Département des Mystères. La plupart du temps nous effectuons des recherches, nous trions, archivons et organisons les connaissances et les mystères de ce monde. On n'a pas le droit d'en parler du coup il y'a peu de vocation, mais je t'assure que c'est un métier passionnant et enrichissant. Je me disais tout à l'heure... J'ai l'impression que tu as un petit accent mais je n'arrive pas à déterminer précisément d'ou il vient?

Voila la conversation était lancée. Rien ne pourrait les arrêter à moins que la grand-mère débarque. En effet même si ce n'était qu'une petite fille Edgar ne voyait pas de problème à lui parler des heures et à répondre à ses questions. Cela avait quelque chose de terriblement flatteur pour quelqu'un comme lui qui était assez fier de répondre à d‘éventuelle question. Il n’avait jamais eut de frère, ni de sœur, juste des cousins pourris-gâtés et complètement insupportables. Il ne les avait jamais apprécié, l’inverse n’était pas pareil. Une de ses cousines se pâmait d’amour pour lui et le restant le trouvait très sympathique. Polie, courtois et détachée, c’était le secret d’une vie sans conflit. Kaia par contre était différente, elle n’avait pas du tout l’air d’être une gosse à problème. Elle était douce, pipelette, enthousiaste et curieuse. Un mélange pétillant qui donnait sincèrement envie à Edgar de lui faire plaisir. Il était comme ça, il fonctionnait par coup de foudre Edgar.

Le soleil tapait plutôt fort et il avait horreur de ça. Il farfouilla son sac et vissa une casquette blanche sur sa tête. Il se déplaça et s’installa contre le mur à côté de Kaia. Oui c’était mieux ainsi, la bâtiment lui fessait un peu d’ombre. En plus comme ça il pourrait surveiller un peu l’allée pour vérifier s’il n’apercevait pas une vielle dame un peu agitée. La grand-mère de la ptite blonde devait tout de même avoir remarqué son absence. Elle était sûrement en train de chercher sa petite-file complètement paniquée.
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Age RPG : Onze ans.
Sang : Fille de Cracmolle et Moldu.
Camp : Neutre

Vie du personnage : Heeey, tu veux être mon ami ? Kaia, jeune suédoise, Poufsouffle, ne ferait pas de mal à une araignée. Mais elle pleurerait en sa présence. Ses amis sont ici. Naïve, jeune et trop mignonne. C'est Kaia, ça n'est pas plus compliqué que ça.

Truc en plus : Bilingue anglais/suédois. C'est tout.
Doubles-Comptes : Lysander Dragonneau.



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MessageSujet: Re: Une aiguille dans une botte de foin. (Edgar A. Wolfeden)   Une aiguille dans une botte de foin. (Edgar A. Wolfeden) EmptySam 13 Aoû - 8:52

Non, ce n’était pas une mauvaise idée d’attendre là. Au départ, c’était la seule qu’elle avait eue et qui lui semblait raisonnable. Et maintenant qu’elle avait trouvé quelqu’un avec qui parler, elle n’allait surtout pas le lâcher. Ça lui donnait une occasion de s’instruire un peu plus, tout en faisant passer le temps en attendant que sa grand-mère daigne repasser devant la librairie. Si ça se trouvait elle était partie boire un verre dans le Chaudron truc-chouette, pensant avoir donné la liste et de l’agent à sa petite fille, la laissant faire. Non, elle ne l’aurait sans doute pas laissée seule ; la petite ne connaissait même pas l’argent. Ses grands-parents avaient voulu lui expliquer, mais elle n’avait pas encore assimilé les différentes pièces, Noises, Mornilles… Tout restait un peu confus dans sa tête. Elle n’était pas encore vraiment autonome chez les sorciers. Comme déjà dit, ses connaissances étaient axées en majeure partie sur Poudlard. Elle avait donc appris le système des maisons, au nombre de quatre : Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Si elle avait bien compris que les différentes maisons avaient des réputations propres, elle n’avait pas insisté. Tout bien réfléchi, quand elle avait demandé dans quelles maisons s’étaient retrouvés ses ancêtres, elle n’avait pas obtenu de réponse. Curieux. Et lui, Edgar, de quelle maison venait-il ? Elle était incapable de le dire, et c’était normal. Et elle ne pouvait pas tenter de deviner. La suédoise était plutôt nulle à ce petit jeu. D’ailleurs, puisqu’il en parlait, elle aussi avait hâte de savoir où elle allait atterrir. Et s’ils ne savaient pas où la mettre car elle ne connaissait rien en magie ? Et si son manque de connaissances lui portait préjudice ? Oh non, elle ne préférait pas y penser. Après tout, elle avait reçu une lettre, c’était qu’ils devaient bien vouloir d’elle. Il ne fallait pas perdre le peu de confiance qu’elle avait réussi à acquérir.
Alors comme ça, c’était aussi facile de deviner qu’elle n’était pas du tout familière au monde des sorciers ? Bon, elle le disait, tout de même, mais bon. Il avait bien deviné le grand gars. En plein de le mille. Elle avait été élevée dans une famille complètement Moldue, complètement tenue à l’écart du monde magique. Moldu. C’était l’un des premiers nouveaux mots spécifiques qu’elle avait retenu. Avec Cracmol. Moldu, pour son père. Quelqu’un né dans une famille sans une seule goutte de sang magique. Et puis sa mère. Cracmolle. Née dans une famille de sorciers, avec deux parents sorciers et une sœur sorcière. Et elle rien. L’erreur, la tâche, l’intrus. Qui vouait, depuis son adolescence, une haine féroce envers tout ce qui touchait à la magie et qui l’avait exclue de sa propre famille. Elle avait donc bien sûr tenu sa fille à l’écart de toute ces histoires. Kaia ignorait même qu’elle avait une tante. Ç’avait été une révélation, de savoir qu’elle avait une tante et qu’elle ne l’avait jamais rencontrée. Elle ne connaissait pas son prénom. Depuis, elle l’avait demandé, mais avant, niet. Une inconnue complète. Elle avait donc effectivement grandi dans une famille de moldus. Ce qu’elle s’empressa d’expliquer à sa nouvelle connaissance.

« Oui, je n’y connais pas grand chose. Tu étais dans quelle maison ? Mes grands-parents m’ont nommé les quatre. Je me demande dans laquelle je vais aller… Parce que je ne savais même pas que la magie existait avant ! Mon père est un Moldu, et ma mère une Cracmolle qui a très mal supporté d’être l’intruse dans une famille de sorciers. C’est pour ça qu’elle me déteste maintenant. Parce qu’au fond, je crois qu’elle est jalouse de moi comme elle était jalouse de sa sœur. Qu’on soit magiques et pas elle. Mais bon, c’était pas une raison suffisante pour me chasser de la maison. »

C’est fou comme elle pouvait le dire avec une telle désinvolture. D’un ton si léger, comme si elle n’était pas capable de ressentir la moindre colère. Bien sûr, elle lui en voulait énormément, et ne voulait pas la revoir de sitôt. Mais quand elle en parlait, Kaia en parlait sans broncher, comme si c’était tout naturel de raconter ça au premier inconnu s’inquiète de savoir si vous êtes perdus. C’était sorti tout seul. Quand on la lançait sur un sujet de conversation, il fallait compter sur la suédoise pour éviter les longs silences gênants. Pour mettre les autres à l’aise. C’était quelqu’un qui savait parler quand il le fallait. Et puis quand il y avait quelqu’un pour l’écouter et dialoguer comme ça, elle n’allait pas se taire. Puisqu’elle avait l’occasion de poser des questions…
Ainsi donc, une Langue-de-Plomb était un employé du Ministère de la Magie. Qui travaillait au Département des Mystères. Ça faisait peur… Enfin un peu. C’était mystérieux, secret, intriguant, fascinant, mais un peu intimidant quand même. Qu’ils ne puissent pas parler de ce qu’il faisait exactement. Qui sait ce qu’il se passait au travail d’Edgar ? Ces employés étaient comme soumis au secret professionnel, un peu comme les médecins. Sans le côté où il fallait soigner des maladies.

« Oh je vois. C’est bizarre, comme nom, le Département des Mystères. Ça me donne pas vraiment envie d’y aller. Mais de toute façon, je suppose que c’est défendu. »

Ah, le sujet des choses défendues. Il était totalement impensable pour Kaia d’aller faire quelque chose de défendu tout en sachant que ça l’était. Parfois, elle se laissait entraîner. Parce qu’elle ne savait pas dire non. Qu’elle voulait faire plaisir. Et que les autres en abusaient parfois un peu, sans que la blondinette ne puisse rien dire. Mais bon, un endroit appelé Département des Mystères, ça éveillait la curiosité, mais ça faisait aussi un peu froid dans le dos. Surtout quand on a onze ans, qu’on est suédoise et qu’on s’appelle Kaia.
Suédoise. C’était de là qu’il venait, son accent. Surtout que ces derniers temps, qu’elle habitait en Suède, elle devait se remettre aujourd’hui à l’anglais. Elle avait été élevée dans les deux langues, mais gardait une préférence pour le suédois. Et cette préférence se traduisait par un accent qui transparaissait dans son anglais. Si, lorsqu’elle était plus petite, avait mélangé les deux langues entre son école de la banlieue de Londres et sa maison où son père et sa mère parlaient suédois, elle avait appris à séparer clairement les deux en grandissement. Mais elle gardait son accent. Qui était même plus fort aujourd’hui, puisqu’elle arrivait fraîchement d’un séjour à Gälve, en Suède. Ce qu’elle s’empressa de raconter à son nouvel ami :

« Il vient de Suède. Comme moi d’alleurs ! Je suis arrivée ce matin par avion. Pour faire les courses et aller à l’école demain. Comme ça, on fait pas trente-six mille voyages, c’est mieux.
Et toi, tu viens de quelque part ? »


(Notez le passage soudain au tutoiement. C'était quand même plus sympa comme ça. Ça faisait trop formel avant au goût de la petite).
Edgar posa une casquette sur le sommet de son crâne. Tiens, maintenant, qu’elle y pensait, c’est vrai qu’il faisait plutôt chaud. Surtout quand on arrive d’un pays où les étés sont doux et les hivers très froids. Même si on ne peut pas considérer l’Angleterre comme un pays ensoleillé et étouffant par sa chaleur, plutôt connu pour sa pluie, il fallait pas reconnaître qu’en cette fin d’août, il faisait plutôt chaud. Chic, pensa la petite, je vais blondir encore un peu !
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MessageSujet: Re: Une aiguille dans une botte de foin. (Edgar A. Wolfeden)   Une aiguille dans une botte de foin. (Edgar A. Wolfeden) EmptyDim 14 Aoû - 10:25

« Oui, je n’y connais pas grand chose. Tu étais dans quelle maison ? Mes grands-parents m’ont nommé les quatre. Je me demande dans laquelle je vais aller… Parce que je ne savais même pas que la magie existait avant ! Mon père est un Moldu, et ma mère une Cracmolle qui a très mal supporté d’être l’intruse dans une famille de sorciers. C’est pour ça qu’elle me déteste maintenant. Parce qu’au fond, je crois qu’elle est jalouse de moi comme elle était jalouse de sa sœur. Qu’on soit magiques et pas elle. Mais bon, c’était pas une raison suffisante pour me chasser de la maison. »
- J'étais à Serpentard maison des ptits rusés qui parviennent toujours à leur fin... Elle n'a pas excellente réputation mais je peux t'assurer qu'il n'y a pas que des prétentieux avec des idées idiotes dedans.

C'était pas un sujet facile ça. Elle était fille de Cracmolle et de Moldu. Certaine personne à Poudlard, dont pas mal à Serpentard risquait de la bousculer pour cela. C'était triste et stupide, Edgar n'aimait pas parler des sujets fâcheux. Lui s'il avait atterri à Serpentard c'était parce qu'il était rusé et qu'il parvenait toujours à ses fins. Il avait enchaîné les conquêtes à Poudlard. Il n'était pas peu fier de ses aventures amoureuses. Il songea à sa douce et belle Victoire Gabrielle Weasley la plus belle fille de l'école à l'époque à cause de son sang de Vélane, il était parvenu à sortir avec alors qu'il était loin d'avoir un physique d'Apollon. Au jour d'aujourd'hui elle allait bientôt se marier avec Ted Lupin, il lui avait acheté un souvenir en Nouvelle Zélande, un bijou chez un antiquaire Moldu car à présent elle était son amie. Edgar ressemblait peu à l’imaginaire collectif du Serpentard. Il était certain que la fillette n'irait pas dans la même maison que lui cependant il restait encore 3 maisons. Il ne la connaissait pas assez pour se décider.

Il eut un peu de peine quand elle parla de ses parents qui l'avaient rejeté. Lui n'avait pas connu son père, pour quel raison l'avait-il rejeté? Il se l'était toujours demandé, car sa mère lui avait assuré qu'il savait qu'elle était enceinte. Quand on fait un enfant ne doit-on pas l'accepter pleinement et qu'importe ce qu'il devient? Cela lui semblait évident mais visiblement ce n'était pas le cas de tous les adultes. Sa voix grave eut un petit ton ton de confidence quand il prit de nouveau la parole.


- Tu as raison, ce n'est certainement pas une raison et elle est très certainement jalouse de toi. Moi je n'ai jamais connu mon père mais t'inquiètes pas on survit très bien sans ses parents ou un de ses parents. Tu as tes grand-parent, tu n'es pas seule, c'est l'essentiel crois-moi...

Du moment qu'on n'est pas seul, on s'en sort très bien. Edgar en était persuadé. Son père lui avait peu manqué. Mais cela devait être plus compliqué dans le cas de Kaia tout de même. Elle avait clairement été rejeté. Lui il pouvait toujours s'inventer les jours de mélancolie des romans du genre qu'il avait été laissé par son père car sinon il aurait été en danger. Que son père avait fait cela pour sa sécurité et tous le blabla. Edgar secoua légèrement la tête pour se reprendre. Alors vampire délavé pour changer de sujet et aussi surtout parce qu'elle lui demandait, parla de son métier. Un métier qu'il adorait, il était épanoui notre Edgar.

« Oh je vois. C’est bizarre, comme nom, le Département des Mystères. Ça me donne pas vraiment envie d’y aller. Mais de toute façon, je suppose que c’est défendu. »
- Ah aha, je suis un bien piètre orateur je voulais que cela te plaise. C'est vraiment chouette parfois, un peu barbant quand on doit remplir la paperasse mais autrement c'est absolument exquis. Tu devines bien, les visiteurs sont interdits.

Edgar lui avait également demandé d’où lui venait son accent qu'il était certain de connaître. La fillette lui répondit rapidement.

« Il vient de Suède. Comme moi d’ailleurs ! Je suis arrivée ce matin par avion. Pour faire les courses et aller à l’école demain. Comme ça, on fait pas trente-six mille voyages, c’est mieux.
Et toi, tu viens de quelque part ? »
- God dag Kaia! Excuse mon accent pitoyable mais je n'y ai pas mis les pieds depuis mes 18 ans ce qui va faire 6 ans. J'ai beaucoup aimé la Suède. Stockholm est magnifique, une capitale sur un tas de petites îles et de presqu'île cela a un charme fou. Moi je suis née à Londres et je vis à Londres. Cependant et heureusement j'ai beaucoup voyagé.

C'était loin d'être un mensonge, il avait visité tant et tant de pays. Quand on est sorcier c'est beaucoup plus rapide. Il baragouinait dans pas mal de langue mais rarement plus d'une vingtaine de phrase. La seule langue qu'il maîtrisait était l'anglais, elle était comprise partout alors il n'avait pas eut besoin de se prendre la tête. Edgar aimait beaucoup la Suède, il pensait sérieusement à y passer ses vieux jours. Pour le moment avec l'Ecosse et la Nouvelle-Zélande, la Suède était l'un de ses pays favoris. Il avait une préférence pour les pays pas trop ensoleillé. Casquette posé sur la tête il s'installa contre le mur en brique de la boutique. Il avait envie d'une sucette au sang mais c'était pas très rassurant comme friandise alors il évita.

- Dit Kaia... Elle ressemble à quoi ta grand-mère? Comme ça si je la remarque je te le dit.

Il lui aurait bien proposé de montrer sur ses épaules mais il ne voulait vraiment pas effrayer l'enfant. Il eut un sourire maladroit, le genre de sourire qu'un adulte n'aurait jamais eut venant de lui. Dans la foule il remarqua un très joli brin de fille, très grande au regard perçant mais ce n'était pas le moment de courir après elle. Tant pis s'il ratait sa chance, il devait veiller sur Kaia. Edgar n'était pas toujours très responsable avec les adultes, parfois il était même carrément inconséquent mais avec les enfants c'était différents.

- Petite, Grande... Vêtement Moldu, robe de sorcière... Je crois que serait plus simple si tu montais sur mes épaules. Tu aurais une vue d'enfer...

Oh le fou il avait osé demander. Mais sincèrement, trouver la grand-mère de Kaia serait certainement beaucoup plus rapide ainsi. Si Kaia montait sur ses épaules elle surplomberait toute la foule, il était si grand. Ses yeux bleus se voulurent rassurant mais sur le coup il n'était vraiment certain de rien.
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Vie du personnage : Heeey, tu veux être mon ami ? Kaia, jeune suédoise, Poufsouffle, ne ferait pas de mal à une araignée. Mais elle pleurerait en sa présence. Ses amis sont ici. Naïve, jeune et trop mignonne. C'est Kaia, ça n'est pas plus compliqué que ça.

Truc en plus : Bilingue anglais/suédois. C'est tout.
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MessageSujet: Re: Une aiguille dans une botte de foin. (Edgar A. Wolfeden)   Une aiguille dans une botte de foin. (Edgar A. Wolfeden) EmptyMar 16 Aoû - 5:13

Serpentard, Serpentard… Oui, elle se souvenait bien de ce nom. Pas excellente réputation apparemment. À cause des cancres ? Et si elle allait là-bas à cause de ses lacunes ? Quoique non, tout bien réfléchi, ça ne lui correspondait pas si bien que ça, puisqu’elle n’était pas très rusée. Trop innocente, trop pure pour penser à des moyens d’arriver à ses fins. Et elle n’était pas prétentieuse non plus. Quand à avoir des idées idiotes… oh ça, elle pouvait en avoir des idées idiotes. Pleins. Qui faisaient souvent bien rire ses amis. Avant qu’elle ne s’en aille. D’ailleurs, elle ne leur avait même pas dit au revoir, à eux. Pas eu le temps, sinon elle aurait manqué son avion, ce qui l’aurait mis dans une incroyable galère, dont elle n’avait vraiment pas besoin. À l’occasion, il faudrait qu’elle pense à leur envoyer un petit mot. Pour expliquer qu’elle ne reviendrait pas à Londres, puisqu’elle n’avait plus de maison là-bas. Mais bon, pour une raison plutôt évidente, elle n’allait pas s’étendre sur les détails. Un autre qui se montrait plutôt réservé sur les détails, c’était Edgar. Bah, il n’avait peut-être pas envie de parler de son ancienne maison ; ou alors voulait-il la laisser se forger sa propre opinion. C’était peut-être mieux comme ça, puisque la petite était quelqu’un de très facilement influençable. Petite fille. Pauvre petite fille, rejetée par une mère jalouse de sa fille au point de la mettre à la porte. Pauvre grand homme qui n’avait jamais connu son père. C’est triste de ne pas le connaître quand même. Bon, Kaia, elle le connaissait, l’avait beaucoup aimé ; il lui avait fait faire l’avion, appris le suédois, emmenée à l’école. Bon, il avait laissé Astrid faire quand elle avait viré sa fille, mais bon, elle gardait tout de même des bons souvenirs. Et puis, il n’y avait pas vraiment plus à tirer de cette véritable loque humaine complètement soumise à sa femme. Maintenant, Kaia allait pouvoir profiter du savoir immense de son grand-père, qui avait connu des trucs dont M. Asbjörn n’avait même pas idée. Le grand sorcier avait raison, tant qu’elle n’était pas seule, tout allait bien. Et puis, elle avait toujours voulu cuisiner. Or, les grands-mères sont quand même les reines des fourneaux ! Elle allait pouvoir apprendre pleins de recettes sorcières. C’était cool. Finalement, l’optimiste qu’elle était se raccrochait à l’idée qu’elle avait gagné plus qu’elle avait perdu. Et, mieux valait qu’elle pense ça plutôt que de déprimer en se sentant rejetée. Elle n’allait pas laisser un petit différend familial venir gâcher la bonne humeur qu’elle s’efforçait de toujours arborer.

« Bien entendu que je ne suis pas seule ! Et puis, Poudlard me fera un peu comme une deuxième famille non ? Enfin j’espère. »

Mais bon, il faisait trop beau pour qu’elle puisse s’inquiéter.
Et pour qu’elle puisse penser au sombre Département des Mystères. Car malgré Edgar qui tentait de la rassurer, elle ne l’était pas vraiment. Mais bon, puisque les visiteurs étaient interdits et qu’elle n’avait pas trop envie de travailler dans ce truc secret, elle n’aurait pas à ce soucier trop longtemps de ce département du Ministère. Même si à onze ans, c’est rare d’avoir une idée fixée de son avenir, Kaia avait déjà quelques idées des métiers qu’elle allait plutôt mettre sur la liste de ceux à éviter.

God dag ? Le moulin à paroles faillit partir au quart de tour, en suédois cette fois, mais elle se stoppa avant d’inonder le pauvre sorcier – qui était quand même vachement sympa – de mots bizarres d’une langue qu’il ne maitrisait apparemment pas très bien. Bon étant donné qu’il avait voyagé en Suède, il devait être vacciné contre les gens qui se mettent à parler tellement vite que vous vous demandez si c’est vraiment une langue avec des mots, mais sinon, c’était un coup à traumatiser complètement un individu. Une fois qu’il eut fini de parler de sa tendance au voyage, la petite blonde lui piqua un peu la parole – ça faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas monopolisée tiens – pour raconter encore un peu tout et rien, en anglais.

« C’est vrai ? C’est trop cool de voyager ! Moi j’ai surtout vu Londres, parce que c’est là que mes parents habitent, même s’ils sont suédois. Du coup, comme presque toute la famille était restée là-bas, on faisait souvent des allers-retours. J’ai un peu de famille sur Stockholm, et puis là où je suis en ce moment, Gävle. C’est pas très grand mais c’est super joli ! C’est au bord de la mer. Mais sinon, j’ai pas voyagé beaucoup, mes parents disaient que j’avais déjà beaucoup de chance d’avoir deux pays différents. Ah si, je suis allée en Norvège une fois, mais bon, c’est juste à côté c’est pas drôle. »

Elle ajouta un grand sourire.
Et puis en parlant de Suède… Sa grand-mère l’était tiens. À quoi elle ressemblait ? Elle était assez petite. Elle avait des cheveux blonds – non, non, j’ai pas du tout le vieux cliché comme quoi tous les suédois sont blonds comme les blés – un peu comme ceux de Kaia. D’ailleurs, c’était à elle que la petite ressemblait le plus dans sa famille. Et sa tante aussi, mais bon, ça, elle ne pouvait pas l’affirmer, puisqu’elles ne s’étaient presque jamais vu. Mais si Kaia avait les cheveux lisses, ceux de sa grand-mère tombait en anglaises. D’ailleurs, la petite, depuis qu’elle connaissait son existence, soupçonnait la magie d’être sur le coup. Mais bon, l’éternel problème des cheveux lisses qui préfèrent les boucles, et des frisés qui veulent des cheveux raides. Dur conflit capillaire. Quant aux vêtements… sa grand-mère avait en tête que l’Angleterre était au sud. Certes, si on regarde par rapport à la Suède, c’est au sud, mais pas dans le sens du sud où il fait beau. Quoiqu’aujourd’hui… Sa grand-mère avait trouvé qu’il faisait très chaud. Elle ressemblait donc à une petite grand-mère au visage fripé par le temps qui porte un chapeau, et se balade en short et en t-shirt. Avec une peau toute blanche. Vu comment elle était fragile, il était probable qu’elle vire au vanille-fraise d’ici demain. C’était peut-être même déjà fait.
Kaia allait répondre, sans comparer sa grand-mère à une glace, ça c’était un ajout personnel, mais elle n’en eut pas le temps. Edgar lui proposait de grimper sur ses épaules. Oh, ça c’était gentil comme proposition ! Il ne s’en doutait peut-être pas, mais ça faisait un petit bout de temps que Kaia n’était pas montée sur les épaules de quelqu’un. La dernière fois, c’était sur les épaules de sa cousine, sauf que cette dernière n’avait pas eu suffisamment de force et avait fini par abandonner la suédoise dans la piscine familiale. Bien sûr, son père l’avait déjà hissé aussi haut qu’il pouvait, mais il n’était pas aussi que ce gentil sorcier qui papotait avec elle depuis un petit bout de temps, alors qu’il avait peut-être quelque chose d’autre à faire. Cela frappa la petite pour la première fois depuis le début de la conversation. Il avait peut-être autre chose à faire ailleurs.

« Bah écoute, moi je veux bien, mais t’es sûr que tu es pas occupé toi ? Je voudrais pas déranger, en fait. »

Oui, bon peut-être qu’intérieurement elle prie pour qu’il ne s’en aille pas tout de suite, mais ça, il n’a aucun moyen de le savoir, pas vrai ?
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