Rose Weasley connaissait bien la villa où ses parents et elle vivaient depuis plusieurs années maintenant. Avec le square Grimaurd, c'était un peu ses deux maisons. Depuis qu'elle était en âge de comprendre les intérêts de sa famille, elle était venue dans cet endroit cachée pour la plupart des londoniens où était caché le QG de l'ordre. Le 12 Square Grimaurd était un endroit connu des membres de l'ordre uniquement. Un secret protégeait les membres de cette sublime organisation qui luttait contre le Seigneur des Ténèbres depuis que celui-ci s'était manifesté pour la première fois. L'ordre n'était pas forcément en nombre aussi important que les mages noirs qui pullulaient bien plus que quiconque aurait pu le croire à une autre époque … Mais la nature humaine laisse souvent à désirer et Rose ne s'étonnait plus désormais de voir que certaines personnes tournaient mal. Elle-même était protégée de cette tentation par une éducation et un mental fréquentations à toute épreuve … Mais ce n'était pas le cas de tous.
Ce soir-là, c'était un samedi, Rosie était seule chez elle. Ses parents avaient apparemment décidé d'aller se faire un restaurant en amoureux ... Quant à Hugo, Dieu seul savait où il était passé. Rose avait refusé l'offre de ses parents de les accompagner, pas trop envie de tenir la chandelle ce jour-là. Ce soir, de plus, Rosie cuvait une déception amoureuse. Une dure déception amoureuse. Arès, celui à qui elle avait tant donné pendant leur septième année à Poudlard lui avait signifié la fin de leur relation. Rose avait appris par la même occasion qu'il l'avait trompé avec une autre … Dure désillusion.
Désormais, elle savait à quoi s'en tenir sur les hommes. Voilà tout. Rose était pourtant une fille adorable, gentille, toujours prête à rendre service à ceux qu'elle aimait. Certes, il lui arrivait de se mettre en colère, mais il fallait vraiment l'avoir pousser à bout. Le reste du temps, elle adorait plaisanter, être taquinée tout comme elle taquinait avec plaisir. C'était une jeune femme de son âge, qui appréciait faire la fête, sortir avec des amies, faire du shopping et lire quelques romans sous la couette. Lire la lettre de Arès n'avait pas été une chose facile. Il lui disait certes qu'il l'aimait, mais il partait, loin d'elle. Cela avait été difficile à comprendre pour la jeune femme. Oui, elle le trouvait un peu lâche, de renoncer à se battre, mais elle comprenait aussi quelle pouvait être la lassitude de combattre encore et toujours. On se sentait souvent seul, devant la difficulté de défendre ses idéaux.
Malgré cela, Rose n'était pas du genre à se laisser abattre. Une fois qu'elle avait lu et relu la lettre de son ex petit ami, elle avait décidé de se reprendre en main et de ne pas pleurer plus longtemps sur son sort. Elle était jeune, en bonne santé, pleine de conviction, pleine d'envie de se battre. Si elle n'avait plus le droit à l'amour, elle se battrait avec l'énergie qu'elle avait mis dans sa relation avec Arès O'Connell.
Et comme à chaque fois qu'elle avait pris la grande décision de se reprendre en main, Rose Weasley commençait par un grand moment de solitude où elle revoyait tout chez elle, physiquement. Une coupe de cheveux, une épilation parfaite, un maquillage lumineux et de nouveaux vêtements changeant légèrement son style. Voilà ce qui était donc prévu pour la soirée. Rose commença par la base. Épilation à la cire froide, façon sorcière. Désolée pour vous mesdames, mais ça fait tout aussi mal, sauf que les bandes travaillent toutes seules. Rose s'installa dans le salon, en sous-vêtements et laissa les bandes faire leur travail, tout en s'enduisant les ongles d'un vernis rouge. Quel travail de longue haleine. Mais d'un côté, elle avait la soirée entière pour s'en occuper. Jurant malgré elle, à cause de la douleur, elle lâcha un vigoureux:
"-Par le caleçon de Merlin, que ça fait mal !"
On avait du l'entendre dans toute la maison … Mais a priori, elle était seule. Enfin … C'est ce qui était prévu, n'est-ce-pas ? Qui aurait l'idée de venir chez elle un samedi soir à plus de 22h ? Personne, n'est-ce-pas ? Du moins c'était ce que pensait Rosie tandis qu'elle continuait à crier des « AIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIE » assez impressionnant. Dans quelques minutes, elle serait nickel, au niveau des poils … Quelle merveilleuse sensation … Soudain, Rose entendit une porte se fermer et elle se tut brutalement. Il y avait quelqu'un d'autre dans le QG, qui de toute évidence allait rentrer dans cette pièce … Et elle était en sous-vêtements, en train de s'épiler et de se faire les ongles ce qui rendait délicat de s'habiller en toute vitesse. Et m**** Rosie !
Dernière édition par Rose C. Weasley le Lun 8 Aoû - 1:25, édité 1 fois
La journée de Logan Cooper s’était avérée quelque peu agréable. Aujourd’hui, il avait décidé de ne pas se fouler, et n’ayant pas de mission pour l’Ordre, de faire ce qu’il lui plaisait. Après s’être entrainé à voler chez lui du bout du salon jusqu’à la cuisine, il avait fini par se dire qu’il était prêt pour le plein air. Il avait donc pris une bonne douche avant de s’habiller d’un pantalon beige et d’une chemise blanche. Il était assez accro aux chemises ces derniers temps. Il donna à manger à ses rapaces puis sortit de sa maison, entra comme d’habitude dans la ruelle près de chez lui et transplana en direction d’Hyde Park, il était déjà dix-sept heures et demie. Là-bas, il se transforma discrètement en buse et passa toute la journée à profiter des plaisirs du vol jusqu’à ce que son épaule lui rappelle qu’il devait arrêter de forcer dessus, sous peine de douleurs difficilement supportables. Il devait être vingt heures et demie, largement temps pour lui de rentrer chez lui. Après être retourné à l’ombre des arbres pour reprendre forme humaine et se dire que désormais il pouvait se considérer comme Animagus accompli, il sortit de sa poche un petit comprimé qu’il laissa fondre dans sa bouche. Un anti-douleur. Pour ne pas trop souffrir de ses efforts de la journée pendant la nuit. Logan avait l’habitude d’en prendre un le matin s’il avait mal, mais il n’oubliait jamais d’en prendre le soir avant de rentrer chez lui ou d’aller dormir s’il était déjà à la maison. Il n’avait pas envie d’avoir mal en permanence et avait donc opté, depuis plusieurs mois maintenant, pour ces médicaments qui avaient le mérite de le soulager un peu. Cependant il n’exagérait pas dans ses doses, n’ayant pas envie de tourner en drogué aux médocs. Il prenait ce dont il avait besoin.
Alors qu’il s’apprêtait à transplaner jusque chez lui, il se rappela qu’il avait oublié, lors d'une visite chez les Weasley, un de ses livres de métamorphose là-bas. Bon, maintenant qu’il était un Animagus, il n’en avait plus besoin. Désormais il n’aurait plus à passer des heures à bosser pour sa transformation au lieu de s’amuser, mais il avait quand même envie de ramener ce bouquin et de le remettre dans sa petite bibliothèque. Il savait très bien que s’il n’allait pas le chercher maintenant qu’il y pensait, il finirait par le laisser là pendant des mois, si pas des années. L’ornithologue opta donc pour se rendre au 14 Square Johnson. Et à pied. Bon, c’était un peu loin, mais il avait envie de se dégourdir les jambes. Il transplanerait après, s’il en avait l’envie. A cette heure-ci, certains parties de Londres dormaient paisiblement ou regardaient la télévision, d’autres s’apprêtaient à faire la fête toute la nuit. Log’ aimait bien sortir dans les bars moldus. Il y avait toujours une bonne ambiance, mais ce soir, il était trop crevé pour rester éveillé jusqu’aux petites heures du matin.
Après environ une heure de marche tranquille, à observer les gens et à rêvasser, il finit par se dire qu’utiliser un moyen plus rapide serait plus sympa, et surtout plus pratique. En deux temps, trois mouvements, il se retrouva à l’entrée du 14, Square Johnson. Il toqua. Pas de réponse. Peut-être n'y avait-il personne ce soir-là ? Il était tard après tout. D’où pourquoi il ne crut pas tout de suite à ce qu’il entendit. Il rêvait ou quelqu’un venait-il vraiment de dire quelque chose ? Il décida d’ignorer et de se dire qu'il ferait mieux de rentrer, avant de violement sursauter en entendant le premier ‘Aïe !’. D’abord trop surpris pour réagir, il finit par en entendre d’autres, poussés suffisamment forts pour qu’ils fassent le tour de la maison. Automatiquement, il en oublia pourquoi il était venu et il essaya d'ouvrir la porte d'entrée qui s'ouvrit sans le moindre effort - bizarre ça - et accourut en direction du son et ouvrit grand la porte, à la recherche de qui étaint en train de – d’après ce qu’il entendait – souffrir le martyr.
« Tout va bi... ? Oh, putain de merde ! »
Son regard tomba sur Rose Weasley, la fille de Ron, très récemment membre de l’Ordre, en petite tenue et en train de se refaire une beauté. Putain de merde, c’était le cas de le dire. Il n’était pas autant vulgaire d’habitude, mais là il était plus que surpris par cette rencontre. Et elle aussi visiblement, au vu de sa tête. Le cerveau de Logan ne fit qu’un tour et il se retourna, fixant la porte et terriblement gêné. Il en avait vu des filles presque nues dans sa vie, croyez-moi, mais là c’était différent. Il s’agissait de la fille du meilleur ami de son boss, très protecteur envers ses enfants, et surtout elle n’avait que dix-huit ans !
« Merde, j'ai cru qu'il y avait un problème et la porte était ouverte ! Si ton père arrive, je suis mort ! »
Il insista sur le dernier mot. Et oui, il ne s’excusa pas. Parce qu’au fond, il n’était coupable de rien. Il avait entendu des cris, avait réagi et par chance - ou pas - il avait pu entrer sans rien défoncer, rien de plus. Tout ça n’était rien d’autre qu’un terrible malentendu. L’Animagus lança par-dessus son épaule :
« Je crois que c’est la situation la plus gênante que j’ai jamais vécue. Si tu pouvais te rhabiller, tu me rendrais un énorme service. Pas que ton corps soit insoutenable à regarder, mais ... mais tu vois ce que je veux dire, hein ! »
Putain la honte, quoi. Deux secondes après, Logan se mit à rire. A avoir un fou rire, même. Le ridicule de la situation surmontait la gêne de celle-ci, et il ne put absolument pas s’en empêcher. Sur le coup, rire était plus fort que lui.
Si ça ce n'est pas une situation compromettante, Rosie voulait bien rentrer chez les bonnes soeurs et y faire voeu de silence. Elle se retrouvrait en petite tenue face à … FACE A LOGAN COOPER. Par Merlin, ce n'était pas qu'elle eut quoi que ce soit contre le beau jeune homme qui faisait également parti de l'Ordre, mais il n'était pas prévu dans le programme de la soirée de Rose de se retrouver dans cette situation désagréable, autant pour lui que pour elle. En le voyant entrer dans la pièce, elle s'était figée pendant une bonne minute. Pourquoi c'était toujours à elle que ce genre de choses arrivent ? [Pas de secrets, ma belle, tu es le personnage d'une sadique, visiblement …].
Enfin, il fallait trouver une solution désormais: hors de question de rester en sous-vêtements face au jeune homme. Rose restait cependant bloquée. Figée. Mince mince, mince, il faut agir, mais comment ? Son cerveau voulait fonctionner à toute allure mais elle n'y parvenait pas. Difficile de réagir quand un mec est en face de vous, que vous venez de décider de haïr tous les hommes de la Terre et qu'en PLUS, vous vous retrouvez en état de faiblesse face à lui. On ne pouvait pas dire que c'était une situation idéale. Rose n'en aurait rêvé en aucun cas.
L'exclamation du jeune homme exprima assez bien toutes les émotions retenues de Rose. Putain de merde. C'était aussi simple que ça. Ils étaient tous les deux dans une situation … Qui risquait de se révéler très très dérangeant si ils étaient surpris. Raison de plus pour que Rose se dépêche de s'habiller. Sauf que la miss n'avait rien sous la main. Se croyant seule, elle était directement descendue de la salle de bains, y laissant ses affaires. Un peu rouge, Rose chercha par où elle pouvait sortir sans lui dévoiler encore plus de son intimité. Parce qu'elle avait eu la merveilleuse idée de porter un string, ce qui faisait que si elle lui tournait le dos, il verrait également cette partie d'elle-même. Le souffle court, elle finit par lâcher un bref:
-Mes affaire sont en haut … Hum … Je vais m'habiller, ne bouge pas!
Et sur ces quelques petits mots, elle se dépêcha de rejoindre sa chambre, morte de honte. Après le bal de l'an dernier, elle pensait être vaccinée de ce genre de choses -elle s'était retrouvée en sous-vêtements à cause de l'incendie- mais visiblement, ce n'était pas le cas. Montant quatre à quatre les escaliers, elle finit par arriver dans sa chambre et enfila la première robe qui lui tomba sous la main … C'est à dire une petite robe rouge affriolante qui faisait parti du reste de son plan de départ. Tellement honteuse, elle n'y fit pas attention. Elle avait entendu son éclat de rire en sortant du salon et s'était sentie particulièrement vexée. Essayant d'avoir une attitude digne, elle redescendit rejoindre Logan. Un bref regard sur le salon lui permit de comprendre que les bandes de cires fonctionnaient dans le vide, que le vernis s'était légèrement renversé sur le sol et qu'il y avait un sacré bordel.
-Je suppose que tu as une excellente raison d'être passé chez nous ce soir ? Je ne savais pas que tu devais venir … Sinon … Hum … Disons que je ne t'aurais pas accueilli ainsi.
Finalement, Rosie essayait de le prendre avec le sourire car elle était convaincue qu'en faire toute une histoire ne ferait qu'empirer la situation. Pourtant, elle avait toujours le visage rosie par la honte et la surprise et l'état du salon laissait à désirer. D'un coup de baguette, elle fit en sorte de nettoyer le vernis à ongle tandis qu'elle disait au jeune homme: -Je préférerais que cet incident reste entre nous, si tu vois ce que je veux dire … Bah oui, ce n'était pas très glorieux et elle n'avait pas envie que Logan raconte à tout le monde ce qu'il avait pu entrevoir d'elle, un samedi soir, alors qu'elle était censée oublier les hommes en se refaisant une beauté. Soudain, elle aperçut son reflet dans le miroir du buffet et rougit violemment. Elle n'aurait jamais du mettre cette robe dans laquelle elle avait réellement l'air d'une allumeuse. Maladroite Rosie. Elle ferma les yeux et finit par lancer tout à trac:
-Je sais ce que tu dois penser en voyant cette robe, mais je t'assure que je n'ai pas de mauvaises attentions, je voulais juste essayer de passer une bonne soirée et j'avais choisi de dire zut à tous les hommes de la terre … Et puis, tu es arrivé … Et …
Par Merlin, voilà qu'elle commençait à avoir les larmes aux yeux. Cette situation était ridicule. Pourquoi donc commençait-elle à se sentir ridicule ? Bon, il y avait des tas de raisons, mais ce n'était pas la peine de se mettre dans des états pareils. Rose était au bout du rouleau. Elle ferma les yeux, respira lentement, essayant de se calmer. Foutue soirée ...
Etant tourné vers la porte, Logan ne pouvait pas voir le visage de la fille Weasley, mais il se l’imaginait on ne peut plus bien. Choqué et terriblement surpris. Bon Dieu, pourquoi n’avait-il pas pris le temps de jeté un œil avant d’entrer, hein ? L’adrénaline très probablement. Mais bref, c’était fait, c’était fait, il n’y avait plus rien à faire. Pas moyen de changer le passé. Rose annonça qu’elle avait laissé ses affaires en haut et qu’il ne devait pas bouger tandis qu’elle allait se rhabiller. Bah oui, sérieux, tu voulais que je fasse quoi ? Te suivre ? Il attendit de l’entendre sortir pour à nouveau se tourner vers l’intérieur du salon, n’ayant pas envie de rester bêtement face à la porte et constata qu’il y régnait un certain désordre. Le vernis coulait en l’air en s’étalant sur le plancher et des bandes de cires trainaient un peu partout. Trop appétissant, sérieux. Logan était en train de se demander s’il devait tout ranger ou la laisser faire quand il entendit des pas dévaliser l’escalier.
Et ... pam. Il haussa un sourcil. Heu, c’était une blague ? Il avait devant lui une jeune femme habillée d’une robe rouge pour le moins ... osée. Sexy, en gros. Elle le faisait exprès ou quoi ? C’était quoi exactement ça, une invitation à la rejoindre au lit ? Il se doutait que non, mais n’empêche, n’importe qui aurait pensé comme lui. Logan se retint de justesse d’éclater à nouveau de rire, tellement la situation était un pur délire. N’empêche qu’elle était sacrément jolie. Cependant il ne se permit pas des pensées peu orthodoxes, par respect et surtout parce qu’elle avait beau être majeure, elle restait quand même sacrément jeune. Ce fut lorsqu’elle prit la parole qu’il se rendit compte qu’elle n’avait pas fait attention en choisissant sa tenue, plus pressée d’éclairer la situation qu’autre chose.
« Je m’en doute. A la base, je venais juste chercher un livre que j’avais laissé ici la dernière fois que je suis venu. Tu n’étais probablement pas là. J’étais loin d’avoir prévu de te trouver là ... quasi-nue. »
Il fut content de constater qu’elle souriait, et que donc elle ne lui en voulait pas trop. Et il fut encore plus rassuré quand elle proposa de garder ça pour eux. Ce qu’il accepta bien sur. Ronald Weasley le tuerait s’il l’apprenait, c’était clair. Et il tenait à sa peau. Par contre, Grace, sa meilleure amie, n’échapperait pas à l’histoire, et il savait que s’il lui demandait de ne pas le répéter, elle tiendrait parole. Après quoi elle ramena l’ordre d’un coup de baguette. Logan, lui, n’arrivait pas à détacher les yeux de la tenue de la nouvelle membre de l’Ordre. Bon sang, où avait-elle bien pu dénicher une robe pareille ? Elle était bien jolie, mais ... c’était plutôt le genre de chose que l’on portait avant de passer à l’acte. Ce genre de trucs. C’est en jetant un œil dans le miroir qu’elle comprit pourquoi Logan la regardait ainsi. Le rouge monta à ses joues et finit par bredouiller des explications ... et à n’être pas loin de pleurer. S’il y avait bien une chose que l’Animagus n’aimait pas voir, c’était un enfant ou une femme pleurer. Et encore plus si c’était en partie à cause de lui.
« Oh mais c’est rien ! Une déception amoureuse, c’est ça ? »
Il aurait bien voulu la prendre par les épaules ou la serrer dans ses bras mais ... vu sa tenue, ça risquait d’être un peu déplacé, vous ne trouvez pas ? Aussi se contenta-t-il d’une seule main sur l’épaule et d’un adorable sourire qui se voulait rassurant. Ah, les déceptions amoureuses. C’était clair qu’il s’agissait de cela. Ca expliquait entre autre ce besoin de se faire belle et cette sensibilité.
« Tu peux m’en parler si tu veux. Okay on se connait pas ultra bien mais j’en ai vécu quelques-unes dans ma jeunesse et ... après que je t’ai vue en petite tenue, tu ne risques plus rien de pire ! »
Nouveau sourire. Logan ne te veut que du bien, tu sais. Et lui, au moins, te dira les choses avec franchise, sans tabou. Même si ça fait mal. Parler, parfois, ça soulage.
La pauvre Rose n'était pas gâtée dans ses rapports avec le sexe masculin, dernièrement. Non seulement elle avait été quittée par un garçon qui disait pourtant l'aimer, mais en plus de cela, elle se retrouvait en face de Logan Cooper en petite tenue. Génial. A croire que la vie lui en voulait en ce moment … A moins que ce ne soit l'ambiance générale qui soit mauvaise et qui n'aide pas à se détendre. Bon, ce qui était plutôt un bon point, c'était que Logan Cooper n'avait cependant pas l'air choqué devant son corps. C'était toujours ça … Dire qu'elle avait décidé de faire de cette soirée une vraie remise en beauté, pour réussir à séduire à nouveau. Et voilà qu'encore une fois tout capotait. Elle commençait vraiment par se dire que rien ne pouvait marcher aujourd'hui. Il était venu chercher un livre ? Il ne devait pas être déçu de l'accueil. Rose eut une petite grimace.
-Bon, on ne peut pas vraiment dire que tu sois arrivé dans un environnement propice à la lecture, avec moi qui criait de douleur !
Elle ne le prenait pas mal, à vrai dire, l'arrivée importune du jeune homme. Rose avait l'habitude de prendre les choses du bon côté, sourire un peu ne faisait de mal à personne, c'était même bien souvent une solution pour que la bonne humeur règne. Et la plupart des individus normalement constitués préféraient la bonne humeur aux colères. Et puis, une fois que le lait est tiré, il faut le boire, n'est-ce-pas ?
Elle avait failli tomber en larmes. Cela ne ressemblait pas à la Rose habituelle pleine d'entrain. Mais la jeune femme n'avait pas eu souvent des déceptions amoureuses aussi fortes que celle qu'elle venait de vivre, avec Arès. C'était quand même bien dommage qu'il n'ait pas eu le courage de vivre une belle histoire avec elle. Bref, elle n'allait pas ressasser le passé toute la nuit, mais quand même, elle avait bobo au coeur, la petite chérie. Et elle avait aussi les larmes aux yeux de toute évidence.
Honteuse, elle sentit que Logan s'en était aperçu et avait aussi compris pourquoi elle était en train de s'épiler en jurant comme un charretier et aussi pourquoi elle portait cette petite robe rouge qui était bien trop … Tellement … Enfin, vous voyez, je pense, de quel style était cette robe! En sentant la main du jeune homme sur son épaule, Rosie se sentit fondre. Non, non, non, elle n'allait tout de même pas craquer devant le jeune homme qu'elle ne connaissait pas, ou si peu ?
De tout évidence … Si. Une larme coula, suivit d'une autre et finalement, elle se retrouva contre la poitrine du jeune homme, en larmes. Oui, il avait raison, après l'avoir vu en petite tenue en train de s'épiler, elle ne risquait plus vraiment grand-chose, c'est vrai. Elle soupira et ses larmes finirent par s'apaiser. Relevant la tête, elle essuya ses yeux légèrement bouffis par les larmes et prit une grande inspiration avant de murmurer:
-Je n'avais pas encore pleuré depuis que j'ai lu sa lettre.
Rosie n'avait pas capté que Logan ne savait pas qui était celui qui avait écrit la lettre. La jeune femme se recula, un peu confuse de l'avoir trempé de ses larmes et surtout désolée de l'accueillir comme ça. Décidant de se reprendre en main, elle sourit bravement et chercha son regard, avec gentillesse:
-Désolée de t'accueillir, ainsi, vraiment ! Quel est ce livre que tu voulais récupérer ?
Croisant son regard une nouvelle fois dans le miroir, elle rougit à nouveau. Zut de zut. Elle ressemblait sincèrement à une allumeuse, ce qu'elle n'était pas. Pourquoi avait-elle préparé cette tenue alors qu'elle n'avait pas vraiment envie de se remettre dans une aventure ? Pourquoi voulait-elle tester son pouvoir sur le sexe opposé ? Elle se voyait mal oser quelque chose avec Logan, mais il avait proposé de l'aider ...Réfléchissant à voix haute, elle déclara d'une voix douce:
-Je me demande si je pourrais encore plaire ... avec cette robe ou une autre ...
Un peu nostalgique et désespérée la demoiselle ? Sans doute. Mais comment faire autrement alors qu'elle venait d'être quittée et qu'elle n'avait pas forcément hyper confiance dans ses capacités de séduction. Se rendant compte qu'elle avait parlé à haute voix, elle piqua un fard, une nouvellefois et s'excusa pour la dixième fois de la soirée:
-Je m'excuse, Logan, tu tombes un mauvais soir … Si tu veux repartir aussi vite que tu es arrivé, je ne pourrais pas t'en vouloir … Mais si tu veux manger la troisième partie de mon plan de remise en forme, c'est à dire un fondant au chocolat, tu es le bienvenu !
Oui, Rosie avait aussi fait un gâteau pour se remonter le moral. Mais à partager seule, ce n'était pas franchement sympa. Elle continuait de ranger un peu la pièce, virant pour de bon les bandes de cires froides et le vernis. Du coup, Rosie n'avait qu'une seule main de vernie, mais elle s'en fichait un peu, ça irait comme ça … Et sinon, tant pis ! Elle ne pensait pas que Logan se formalise de cela.
Et une jolie jeune fille en tenue sexy contre la poitrine, une ! Et dire que cette journée avait commencé normalement, voilà que les choses tournaient un peu à l’insolite. Cependant, quoi que surpris étant donné qu’ils se connaissaient à peine, il attendit patiemment qu’elle se calme en lui tapotant gentiment le dos. Rose avait l’air d’être pas mal touchée par cette déception amoureuse, qui de toute évidence était la première qui lui faisait autant d’effet. Elle finit par se reprendre et se détacher de lui avant de murmurer quelque chose, néanmoins assez fort pour qu’il puisse l’entendre. Hum oui, mais la lettre de qui très chère ? N’y prêtant pas trop attention, il se contenta de lui offrir un de ses beaux sourires compatissants.
Habituellement, les déceptions amoureuses des autres l’exaspéraient plus qu’autre chose. Les gens avaient toujours tendance à penser que la personne qui venait de les quitter était de toute évidence l’élue ou l’élu de leur vie. Ce qui était le trois-quart du temps faux. Ce n’était en plus toujours que des séparations temporaires, lui en avait vécu une qui ne permettait pas de retour en arrière, qui ne permettait pas de se revoir. Ca, c’était une déception amoureuse qui valait le coup d’en faire tout un plat. Mais bon, il n’allait pas déballer ça à une gosse qui venait de vivre la honte de sa vie et qui n’avait pas encore assez vécu pour comprendre ça.
« Il n’y a pas de problème. Un livre sur les Animagi, mais il peut attendre. Je suis sûr que tu trouveras d’autres beaux garçons, je t’assure que tu es ravissante. »
Nouveau sourire. Allez, tout va bien. Il se voulait rassurant, ne pas la placer dans une situation plus difficile. Cette histoire avait l’air de pas mal la secouer, autant s’y prendre doucement. C’était mignon, la façon dont elle n’arrêtait pas de s’excuser et exprimait ses pensées tout haut alors qu’elle voulait à la base garder. Si habituellement il l’aurait fait, il ne rit pas et s’exprima gentiment, s’exprimant avec douceur :
« Je serais ravi de goûter à ton fondant au chocolat. Je dois prendre du poids, je ressemble à une allumette ! »
D’un geste désinvolte, il désigna son ventre. S’il était maigre, il était aussi très fin. En exagérant, une gamine aurait pu passer ses mains autour de lui sans le moindre effort, c’est pour dire ! Il s’éloigna un peu d’elle tandis qu’elle arrangeait le salon. Il remarqua qu’une de ses mains était dénuée de vernis, mais honnêtement, il s’en fichait. Ce n’était qu’un petit détail sans importance. Le récent Animagus avait toujours trouvé dingue qu’une famille comme les Weasley puisse vivre dans une maison certes grande, mais pas spécialement énorme pour autant de membres, mais il avait finit pas comprendre que cette famille n’était pas du tout ennuyée par cette simplicité, et il respectait cela. Il vivait lui-même dans une maison très simple. Peut-être grande pour une personne, mais il était impossible d’y vivre à plus de trois sans se rentrer dedans.
Il se tourna à nouveau vers Rose et se remit à lui sourire. Logan et son sourire ... Quasi inséparables ces deux-là ! L’ornithologue décida de changer de sujet. Si elle voulait lui parler de ses problèmes amoureux, il était prêt à l’écouter, mais en attendant, il valait peut-être mieux entrer sur un terrain moins douloureux et plus innocent.
« Poudlard ne te manque pas trop ? Pour ma part, j’ai eue du mal à la quitter, mais la vie d’adulte, c’est pas trop mal. »
Il avait quitté l’école plus de vingt ans plus tôt, et si parfois elle lui manquait, il aimait bien sa vie actuelle. Même si parfois il s’ennuyait et il se disait qu’au moins, à Poudlard, il y avait toujours quelque chose à faire. Etudier, s’amuser, aller en cours, ... Le château était magique, et sa magie fascinait tous ceux qui s’y rendaient un jour. Lui y comprit. Et pourtant il s’était destiné à un métier moldu. Etonnant, non ?
Il était un peu tard pour Rosie quand elle se rendit compte que Logan Cooper avait plus l'âge d'être son père que d'être un consolateur. A vrai dire, la jeune femme n'y avait jamais fait plus attention que ça et devait avouer à sa grande honte qu'elle n'y avait pas pensé une seule seconde en se laissant aller à pleurer sur son épaule. Bien au contraire, elle avait été d'un égoïsme fou, ne prêtant pas attention aux émotions qu'il pouvait ressentir, elle avait tenu à dévoiler une partie de sa tristesse face à quelqu'un qui était encore comme un étranger pour elle, si ce n'était qu'elle savait qu'il était du bon côté des choses. Depuis son échec avec Arès, elle pensait d'ailleurs qu'elle ne pourrait sortir avec personne si ce n'était un membre de l'ordre: sortir avec Arès lui avait ouvert les yeux, elle ne supporterait pas quelqu'un qui ne tiendrait pas réellement aux mêmes causes qu'elle. D'ailleurs, déjà lorsqu'ils étaient ensemble, cela la dérangeait réellement. Rosie essayait donc de se reprendre sans grand succès pour le moment, mais au moins, la tentative était là. Bon, voilà maintenant qu'elle parlait à haute voix comme si elle n'avait pas été en compagnie d'un de ses collègues de l'ordre. Voilà du beau. Il allait réellement la prendre pour quelqu'un de totalement désespéré, à ce rythme-là …
-Un livre sur les animagi ? Tu sais où il est rangé ? Je peux aller te le chercher si tu veux !
Quant à la deuxième partie de la phrase du jeune homme, Rosie ne put s'empêcher de soupirer légèrement. Ravissante ? On ne quittait pas une femme ravissante pour aller se cacher Dieu seul savait où. Non, par Merlin, elle ne devait pas être ravissante mais bien repoussante pour qu'il la fuie ainsi. Rosie devait avouer qu'elle avait du mal à le croire: d'où sa petite comédie d'aujourd'hui. Cela avait pour but de lui redonner confiance en elle et de faire en sorte qu'elle soit dans un état d'esprit qui lui permettrait bel et bien de séduire à nouveau. Pas très convaincant. Elle ne fit pas de réponse à sa remarque, parce qu'elle risquait encore d'éclater en longs sanglots et que c'était un peu ridicule, tout de même, lorsqu'on était majeur et qu'on se battait pour le triomphe du Bien dans le monde sorcier. Rosie en avait parfaitement confiance.
-Allons dans la cuisine dans ce cas !
Il voulait bien de son gâteau ? Tant mieux … Au moins, elle ne passerait pas la soirée toute seule à renâcler des souvenirs idiots d'elle et Arès. A la place, elle se goinfrerait d'un délicieux gâteau au chocolat dont on sentait l'odeur et le fumet délicat dans la cuisine. Miam miam ! Le faisant pénétrer dans la pièce, elle y jeta un regard doux. Cette cuisine, elle la connaissait bien, les carreaux bleus turquoises sur le mur au dessus de la gazinière, les meubles de cuisine d'un blanc immaculé grâce à un sortilège inventé par sa mère … Oui, Rosie aimait s'asseoir derrière le bar qui servait de table dans cette pièce pour y déguster un bon repas, en compagnie d'amis, de famille.
-Assieds-toi, je t'en prie.
Pendant qu'elle écoutait les questions de Logan, Rose sortait le gâteau du four sorcier où il était conservé au chaud pendant un petit moment. Poudlard ? Rosie avait aimé ces années d'études, mais elle devait bien avouer que la dernière avait été difficile et qu'elle était contente de pouvoir passer à autre chose. Les temps qui couraient n'étaient pas propices à la détente à Poudlard … Déposant une assiette où se trouvait un mini fondant au chocolat au coeur coulant, Rosie répondit à sa question:
-Poudlard n'est plus ce que cela a été … Le havre de paix n'est plus. Je suis contente de pouvoir prendre part à l'action, même si j'aurais préféré que ma suite d'études se passe d'une autre manière …
Rosie aurait rêvé de devenir dracologue, mais dans les circonstances actuelles, c'était assez difficile de projeter d'apprendre ce genre de choses. La jolie jeune femme prenait donc son mal en patience et espérait qu'un jour, elle pourrait se replonger dans ce genre de choses passionnantes. Décidant de ne pas s'inquièter plus, elle planta sa cuillère dans sa part de gâteau et en avala une bouchée. C'était plutôt bon.
-Tu aimes ?
Bha oui, notre Rosie nationale s'inquiétait un peu que son collègue et confident d'un soir n'apprécie pas la pâtisserie qu'elle avait confectionné selon ses goûts. Elle eut un petit sourire timide, tandis qu'elle attendait avec appréhension le verdict. Elle-même pensait que ce n'était pas mauvais, mais pouvait difficilement dire réellement ce qu'il en était puisqu'il s'agissait de son oeuvre.
Logan la suivit jusqu’à la cuisine, dans laquelle il n’était encore jamais entré. Elle était très jolie comparée à la sienne, assez petite et moins lumineuse. Mais bon, ce n’était pas comme s’il était un grand cuisinier ayant besoin d’espace pour contacter ses délicieux petits plats. Ici, une agréable odeur de chocolat flottait dans l’air. Le chocolat n’était pas sa confiserie préférée, mais n’empêche qu’il aimait en profiter de temps en temps. Et là, il avait bien envie d’y goûter. Rose lui proposa de s’asseoir, aussi s’approcha-t-il de la ‘table-bar’ et s’assit sur la première chaise qui lui tomba sous la main. Elle était vraiment sympa, cette cuisine. Tandis qu’il lui posait sa question, elle ouvrit le four où restaient bien au chaud les fondants au chocolat. L’odeur s’étendit encore plus et il dut bien s’avouer que ça lui donnait vraiment faim. Mais il porta son attention sur sa réponse plutôt que sur son estomac qui criait famine. Il n’avait pas mangé depuis midi. Et son organisme le lui faisait comprendre à force de creux dans le ventre. Donc Rose aurait préféré terminer ses études plus calmement. Ca se comprenait, lui-même aurait préféré les avoir commencées calmement. L’ornithologue remercia la jeune femme lorsque celle-ci déposa devant lui une assiette composée d’un fondant au chocolat fumant.
« Espérons que ça se calme. Même si nous sommes bien placés pour savoir que ça ne sera probablement pas le cas. »
Bah oui, quand on fait partie de l’Ordre du Phénix, on sait forcément quand les choses se passent bien ou mal. Et ici, même si Poudlard était calme et sans problèmes depuis la rentrée, les Phénixs se doutaient que ça n’augurait rien de bon. Quelque chose de pas spécialement bien se préparait, et ils ne savaient pas quand ou comment les Mangemorts allaient frapper. Chose assez ennuyante, je suppose que vous êtes d’accord. Logan s’inquiétait pour sa famille là-bas, ainsi que pour Grace, même s’il savait que celle-ci était tout à fait capable de se débrouiller seule. N’empêche qu’elle comptait beaucoup pour lui et qu’il ne pouvait pas ne pas ressentir juste un peu d’inquiétude pour sa sécurité. Mais bref. Dingue comme Poudlard était devenue si rapidement quasi plus dangereuse que la ville. L’Animagus coupa un bout du petit gâteau, laissant s’écouler le cœur en chocolat, souffla dessus pour ne pas se brûler la langue, avant d’y goûter. Et c’était bon. Enfin, lui, il trouvait ça bon. Et il ne manquerait pas de le dire à Rose qui lui posait justement la question avec ce qu’il devinait être une pointe d’inquiétude et de curiosité.
« Délicieux. J’adore, vraiment. »
Et il était sincère. S’il n’avait pas aimé, il le lui aurait dit avec le plus de tact possible, mais il lui aurait dit. Mais là pas besoin, vu qu’il appréciait. Il mâcha une autre bouchée. Ptain que c’est beau. Il avait presque oublié que le chocolat avait si bon goût. Ca faisait un moment qu’il n’en avait pas mangé en fait. Il savoura pendant quelques secondes avant de lever la tête vers l’ancienne Gryffondor et lui sourit. Pas à pleines dents, il n’avait pas la moindre idée de leur couleur, mais il s’en doutait.
« Je crois que je vais plus souvent tenir compagnie aux jeunes femmes en pleine déception amoureuse. Non, plus sérieusement, c’est vraiment bon. Si l’envie me prend de cuisiner, je t’inviterai peut-être chez moi. Je ne crois pas que tu sois déjà venue ... mais si tu n’aimes pas les oiseaux, mieux vaut éviter. »
Ouep, Logan préférait prévenir qu’il ne vivait pas tout seul. Annoncer qu’il avait des rapaces chez lui lui avait parfois valu de ne pas ramener des filles, celles-ci étant soi-disant allergiques. M’enfin. Il n’était pas spécialement bon cuisinier, mais on lui avait souvent dit que ses croquettes de crevette – choses qu’il préparait seulement pour des occasions importantes, au vu du prix des bestioles – étaient excellentes. Il tenait la recette de sa grand-mère, et ne comptait la dévoiler à absolument personne, non mais 8D Quoi que Grace la lui avait peut-être volée, la méchante ! Breeef, tandis qu’un petit silence s’installait, il se dit qu’il ferait mieux de briser celui-ci avant que la gêne prenne place.
« T’aimes les dragons, non ? Ton père m’en a parlé. L’ornithologie magique inclut une petite partie sur les dragons, comme ce sont des animaux à ailes. Et qu’ils pondent des œufs. Si ça t’intéresse je dois encore avoir un bouquin ou deux de quand je faisais mes études. »
Way voilà, ça c’est bien.
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Situation compromettante ~ (PV Logan)
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En couple ? Oui avec Grace, et attention on ne mate pas èOé