MAXIME and DOMINIQUE
https://www.youtube.com/watch?v=Z3I9HwSo1TM

La plage était immense et les vagues la frappaient sauvagement dans un grondement sauvage. Le vent chaud soulevait d’immenses tourbillons de sables, et les quelques plantes qui poussaient sur les dunes, en arrière plan, étaient couchées par sa force. Le ciel limpide se confondait avec la mer tandis que des mouettes patrouillaient dans le ciel, à la recherche d’un bateau de pêcheur qui reviendrait vers la terre. Un cottage fait de coquillages surplombait la plage. Cette scène se passe près de Cornouailles, sous un chaud soleil d’été. C’était magnifique et solitaire. Mais la seule âme qui contemple la scène s’en moquait parfaitement.
Dominique, les cheveux emmêlés par le vent lui retombant devant les yeux, était assise sur la plage. Les yeux dans les vague. Un mince sourire flottant sur son visage. L’ombre d’une hésitation dans le regard, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir heureuse. Elle se revoyait, il y a quelques années, avec Piou à jouer à cache-cache dans les dunes. Un jour, Piou s’était auto-enterrée dans le sable pour être invisible aux yeux de Domi. Ca avait duré des heures, jusqu’à ce que Domi marche sur les jambes de Piou (sans remarquer la tête qui dépassait, camouflée dans les fourrés).
Dominique éclata de rire. Et les larmes jaillirent aussitôt. Ca faisait du bien de penser à tous ces bon moments passés ensembles. Mais ça faisait du mal, aussi. Secouée d’un rire cristallin et de sanglots, Domi resta là pendant de longues minutes. Doucement, lentement, elle reprit le contrôle de ses émotions. Comme d’habitude, ses pensées s’étaient envolées vers sa meilleure amie. Pourtant, elle avait pris pour résolution de penser aux personnes qui avaient besoin d’elle maintenant. Sa famille, Mélanie, les autres. Mais à chaque fois, c’était un nouvel échec. Ses parents commençaient sérieusement à s’inquiéter. Ils la forçaient à sortir, à se changer les idées. Mais chaque endroit était imprégné d’un souvenir précis. Un nouveau coup de poignard. Alors Domi préférait rester chez elle. Et rire, et pleurer.
Pourtant, aujourd’hui, elle réussit à chasser la tristesse de ses pensées. A ne plus penser à son âme défunte.
Et elle continuait de sourire.

La petite fille se leva et couru d’un pas léger vers la chaumière aux coquillages. Sa mère, Fleur Delacour, la prit dans ses bras. Trop protectrice avec la petite dernière. Elle avait ses raisons, elle avait même raison. Mais Domi se retira rapidement des bras de sa mère, tout en lui souriant tendrement. Faut pas blesser maman, non plus. Après ce petit moment sentimental en famille, la petite Serpentard monta quatre à quatre les escaliers qui menaient jusqu’à sa chambre. Là, elle se jeta sur son lit. Se tournant vers le plafond, elle contempla les poutres. C’était si nouveau de se sentir à nouveau content, heureux. Si nouveau et si étrange. Elle en ressentait même de la honte. Elle qui s’était juré de se morfondre pour le restant de sa vie. Mais la plage était trop belle. Les deux lettres qui lui étaient arrivées ce matin, trop positives. Elle avec encore des amis, des personnes sur qui compter. Elle avait perdu la moitié d’elle-même, elle serait handicapée à vie. Mais malgré son handicap, elle pouvait essayer de vivre.
Vivre pour deux.
Dominique se rassit vivement sur son lit. Vivre pour deux. Zut, elle avait besoin de deux fois plus de temps, or ce temps ne lui serait pas accordé. Il fallait qu’elle se dépêche, qu’elle fasse quelque chose, qu’elle speed.


La plage était toujours aussi belle pendant la nuit. La lune éclairait la mer d’un éclat argenté. Les larmes de la petite fille étaient, elles aussi, d’argent. Domi n’y arriverait pas. C’était trop dur. Elle aurait voulu mourir, tout oublier et rejoindre sa partie manquante.
Elle avait l’impression d’étouffer.

______________
Ce rendez-vous la sauvait. Elle devenait dingue chez elle. Bien sur, les Weasley/Potter s’incrustaient toujours chez elle ou bien Domi s’incrustait chez ses cousins libres. Bien sur, elle voyait quelques personnes. Mais ses changements d’humeur la rendaient folle. Elle allait mal et le savait. Alors, voir Maxime était la meilleure chose qui puisse lui arriver. Ils s’étaient écrits pour s’arranger une entre vue pendant les vacances. C’était aujourd’hui. Dominique était surexcitée. Au moins le fait de penser à Max l’empêcher de penser à Piou. Pour une fois, la Dominique d’avant reprenait le dessus. Introvertie et morte de peur devant une foule, mais aussi complètement folle et toujours positive. Voilà qui elle était, avant. La Serpentarde courait partout dans sa maison à la recherche d’objets qui pourraient lui être utile. Mais où avait-elle mit son serre-tête ? Bon, tant pis, elle irait les cheveux attachés en un chignon lâche. Non… bon, si. Rapidement, elle s’attacha les cheveux devant le miroir de la salle de bain. Puis couru dans sa chambre. Vêtements ? Arg, on n’avait pas lavé son top noir. Dominique fouilla partout pour se trouver d’autres vêtements convenables. Puis s’habilla le plus simplement possible ; jeans, converse noires- avec lacets multicolores, un débardeur noir et un pull blanc avec un gros peace & love dessus. Ah, et il ne faut pas oublier ses vingt milles bracelets de toutes les couleurs… Voilà.
Finalement, elle se détacha les cheveux.


La poudre de cheminette l’avait amenée jusqu’au chemin de Traverse. D’un bond, elle sortit de la cheminée. Alors qu’elle sortait du magasin pour se diriger devant le bar où elle avait rendez-vous avec Maxime, Dominique sentit une pointe d’angoisse. C’était stupide, Maxime était un bon ami à elle. D’un mouvement de tête, la jeune fille chassa cette angoisse stupide et irraisonnée. Elle se mit devant l’endroit convenu tout en regardant passer les gens. Il y avait beaucoup de monde, Domi ferma les yeux. C’était mieux comme ça. L’angoisse la reprenait peu à peu. Et cette fois-ci elle comprit pourquoi. Elle avait peur que Maxime ne la reconnaisse plus. La mort de Piou l’avait brisée, même maintenant -5 mois après le carnaval- , Dominique y pensait encore chaque jour. Domi était complètement cassée par la mort de son âme. Maxime ne voudrait peut-être pas d’une amie endommagée ? Dominique mit son capuchon, pris son mp3, mit son casque et poussa le volume au maximum. Et ferma les yeux encore plus fort.
Seulement elle ne verrait pas Maxime arriver.
Elle rouvrit les yeux et le vit devant elle.
Ah.

[Messages :]

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La plage était immense et les vagues la frappaient sauvagement dans un grondement sauvage. Le vent chaud soulevait d’immenses tourbillons de sables, et les quelques plantes qui poussaient sur les dunes, en arrière plan, étaient couchées par sa force. Le ciel limpide se confondait avec la mer tandis que des mouettes patrouillaient dans le ciel, à la recherche d’un bateau de pêcheur qui reviendrait vers la terre. Un cottage fait de coquillages surplombait la plage. Cette scène se passe près de Cornouailles, sous un chaud soleil d’été. C’était magnifique et solitaire. Mais la seule âme qui contemple la scène s’en moquait parfaitement.
Dominique, les cheveux emmêlés par le vent lui retombant devant les yeux, était assise sur la plage. Les yeux dans les vague. Un mince sourire flottant sur son visage. L’ombre d’une hésitation dans le regard, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir heureuse. Elle se revoyait, il y a quelques années, avec Piou à jouer à cache-cache dans les dunes. Un jour, Piou s’était auto-enterrée dans le sable pour être invisible aux yeux de Domi. Ca avait duré des heures, jusqu’à ce que Domi marche sur les jambes de Piou (sans remarquer la tête qui dépassait, camouflée dans les fourrés).
Dominique éclata de rire. Et les larmes jaillirent aussitôt. Ca faisait du bien de penser à tous ces bon moments passés ensembles. Mais ça faisait du mal, aussi. Secouée d’un rire cristallin et de sanglots, Domi resta là pendant de longues minutes. Doucement, lentement, elle reprit le contrôle de ses émotions. Comme d’habitude, ses pensées s’étaient envolées vers sa meilleure amie. Pourtant, elle avait pris pour résolution de penser aux personnes qui avaient besoin d’elle maintenant. Sa famille, Mélanie, les autres. Mais à chaque fois, c’était un nouvel échec. Ses parents commençaient sérieusement à s’inquiéter. Ils la forçaient à sortir, à se changer les idées. Mais chaque endroit était imprégné d’un souvenir précis. Un nouveau coup de poignard. Alors Domi préférait rester chez elle. Et rire, et pleurer.
Pourtant, aujourd’hui, elle réussit à chasser la tristesse de ses pensées. A ne plus penser à son âme défunte.
Et elle continuait de sourire.

La petite fille se leva et couru d’un pas léger vers la chaumière aux coquillages. Sa mère, Fleur Delacour, la prit dans ses bras. Trop protectrice avec la petite dernière. Elle avait ses raisons, elle avait même raison. Mais Domi se retira rapidement des bras de sa mère, tout en lui souriant tendrement. Faut pas blesser maman, non plus. Après ce petit moment sentimental en famille, la petite Serpentard monta quatre à quatre les escaliers qui menaient jusqu’à sa chambre. Là, elle se jeta sur son lit. Se tournant vers le plafond, elle contempla les poutres. C’était si nouveau de se sentir à nouveau content, heureux. Si nouveau et si étrange. Elle en ressentait même de la honte. Elle qui s’était juré de se morfondre pour le restant de sa vie. Mais la plage était trop belle. Les deux lettres qui lui étaient arrivées ce matin, trop positives. Elle avec encore des amis, des personnes sur qui compter. Elle avait perdu la moitié d’elle-même, elle serait handicapée à vie. Mais malgré son handicap, elle pouvait essayer de vivre.
Vivre pour deux.
Dominique se rassit vivement sur son lit. Vivre pour deux. Zut, elle avait besoin de deux fois plus de temps, or ce temps ne lui serait pas accordé. Il fallait qu’elle se dépêche, qu’elle fasse quelque chose, qu’elle speed.


La plage était toujours aussi belle pendant la nuit. La lune éclairait la mer d’un éclat argenté. Les larmes de la petite fille étaient, elles aussi, d’argent. Domi n’y arriverait pas. C’était trop dur. Elle aurait voulu mourir, tout oublier et rejoindre sa partie manquante.
Elle avait l’impression d’étouffer.

______________
Ce rendez-vous la sauvait. Elle devenait dingue chez elle. Bien sur, les Weasley/Potter s’incrustaient toujours chez elle ou bien Domi s’incrustait chez ses cousins libres. Bien sur, elle voyait quelques personnes. Mais ses changements d’humeur la rendaient folle. Elle allait mal et le savait. Alors, voir Maxime était la meilleure chose qui puisse lui arriver. Ils s’étaient écrits pour s’arranger une entre vue pendant les vacances. C’était aujourd’hui. Dominique était surexcitée. Au moins le fait de penser à Max l’empêcher de penser à Piou. Pour une fois, la Dominique d’avant reprenait le dessus. Introvertie et morte de peur devant une foule, mais aussi complètement folle et toujours positive. Voilà qui elle était, avant. La Serpentarde courait partout dans sa maison à la recherche d’objets qui pourraient lui être utile. Mais où avait-elle mit son serre-tête ? Bon, tant pis, elle irait les cheveux attachés en un chignon lâche. Non… bon, si. Rapidement, elle s’attacha les cheveux devant le miroir de la salle de bain. Puis couru dans sa chambre. Vêtements ? Arg, on n’avait pas lavé son top noir. Dominique fouilla partout pour se trouver d’autres vêtements convenables. Puis s’habilla le plus simplement possible ; jeans, converse noires- avec lacets multicolores, un débardeur noir et un pull blanc avec un gros peace & love dessus. Ah, et il ne faut pas oublier ses vingt milles bracelets de toutes les couleurs… Voilà.
Finalement, elle se détacha les cheveux.


La poudre de cheminette l’avait amenée jusqu’au chemin de Traverse. D’un bond, elle sortit de la cheminée. Alors qu’elle sortait du magasin pour se diriger devant le bar où elle avait rendez-vous avec Maxime, Dominique sentit une pointe d’angoisse. C’était stupide, Maxime était un bon ami à elle. D’un mouvement de tête, la jeune fille chassa cette angoisse stupide et irraisonnée. Elle se mit devant l’endroit convenu tout en regardant passer les gens. Il y avait beaucoup de monde, Domi ferma les yeux. C’était mieux comme ça. L’angoisse la reprenait peu à peu. Et cette fois-ci elle comprit pourquoi. Elle avait peur que Maxime ne la reconnaisse plus. La mort de Piou l’avait brisée, même maintenant -5 mois après le carnaval- , Dominique y pensait encore chaque jour. Domi était complètement cassée par la mort de son âme. Maxime ne voudrait peut-être pas d’une amie endommagée ? Dominique mit son capuchon, pris son mp3, mit son casque et poussa le volume au maximum. Et ferma les yeux encore plus fort.
Seulement elle ne verrait pas Maxime arriver.
Elle rouvrit les yeux et le vit devant elle.
Ah.

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MAXIME and DOMINIQUE
https://www.youtube.com/watch?v=Z3I9HwSo1TM

La plage était immense et les vagues la frappaient sauvagement dans un grondement sauvage. Le vent chaud soulevait d’immenses tourbillons de sables, et les quelques plantes qui poussaient sur les dunes, en arrière plan, étaient couchées par sa force. Le ciel limpide se confondait avec la mer tandis que des mouettes patrouillaient dans le ciel, à la recherche d’un bateau de pêcheur qui reviendrait vers la terre. Un cottage fait de coquillages surplombait la plage. Cette scène se passe près de Cornouailles, sous un chaud soleil d’été. C’était magnifique et solitaire. Mais la seule âme qui contemple la scène s’en moquait parfaitement.
Dominique, les cheveux emmêlés par le vent lui retombant devant les yeux, était assise sur la plage. Les yeux dans les vague. Un mince sourire flottant sur son visage. L’ombre d’une hésitation dans le regard, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir heureuse. Elle se revoyait, il y a quelques années, avec Piou à jouer à cache-cache dans les dunes. Un jour, Piou s’était auto-enterrée dans le sable pour être invisible aux yeux de Domi. Ca avait duré des heures, jusqu’à ce que Domi marche sur les jambes de Piou (sans remarquer la tête qui dépassait, camouflée dans les fourrés).
Dominique éclata de rire. Et les larmes jaillirent aussitôt. Ca faisait du bien de penser à tous ces bon moments passés ensembles. Mais ça faisait du mal, aussi. Secouée d’un rire cristallin et de sanglots, Domi resta là pendant de longues minutes. Doucement, lentement, elle reprit le contrôle de ses émotions. Comme d’habitude, ses pensées s’étaient envolées vers sa meilleure amie. Pourtant, elle avait pris pour résolution de penser aux personnes qui avaient besoin d’elle maintenant. Sa famille, Mélanie, les autres. Mais à chaque fois, c’était un nouvel échec. Ses parents commençaient sérieusement à s’inquiéter. Ils la forçaient à sortir, à se changer les idées. Mais chaque endroit était imprégné d’un souvenir précis. Un nouveau coup de poignard. Alors Domi préférait rester chez elle. Et rire, et pleurer.
Pourtant, aujourd’hui, elle réussit à chasser la tristesse de ses pensées. A ne plus penser à son âme défunte.
Et elle continuait de sourire.

La petite fille se leva et couru d’un pas léger vers la chaumière aux coquillages. Sa mère, Fleur Delacour, la prit dans ses bras. Trop protectrice avec la petite dernière. Elle avait ses raisons, elle avait même raison. Mais Domi se retira rapidement des bras de sa mère, tout en lui souriant tendrement. Faut pas blesser maman, non plus. Après ce petit moment sentimental en famille, la petite Serpentard monta quatre à quatre les escaliers qui menaient jusqu’à sa chambre. Là, elle se jeta sur son lit. Se tournant vers le plafond, elle contempla les poutres. C’était si nouveau de se sentir à nouveau content, heureux. Si nouveau et si étrange. Elle en ressentait même de la honte. Elle qui s’était juré de se morfondre pour le restant de sa vie. Mais la plage était trop belle. Les deux lettres qui lui étaient arrivées ce matin, trop positives. Elle avec encore des amis, des personnes sur qui compter. Elle avait perdu la moitié d’elle-même, elle serait handicapée à vie. Mais malgré son handicap, elle pouvait essayer de vivre.
Vivre pour deux.
Dominique se rassit vivement sur son lit. Vivre pour deux. Zut, elle avait besoin de deux fois plus de temps, or ce temps ne lui serait pas accordé. Il fallait qu’elle se dépêche, qu’elle fasse quelque chose, qu’elle speed.


La plage était toujours aussi belle pendant la nuit. La lune éclairait la mer d’un éclat argenté. Les larmes de la petite fille étaient, elles aussi, d’argent. Domi n’y arriverait pas. C’était trop dur. Elle aurait voulu mourir, tout oublier et rejoindre sa partie manquante.
Elle avait l’impression d’étouffer.

______________
Ce rendez-vous la sauvait. Elle devenait dingue chez elle. Bien sur, les Weasley/Potter s’incrustaient toujours chez elle ou bien Domi s’incrustait chez ses cousins libres. Bien sur, elle voyait quelques personnes. Mais ses changements d’humeur la rendaient folle. Elle allait mal et le savait. Alors, voir Maxime était la meilleure chose qui puisse lui arriver. Ils s’étaient écrits pour s’arranger une entre vue pendant les vacances. C’était aujourd’hui. Dominique était surexcitée. Au moins le fait de penser à Max l’empêcher de penser à Piou. Pour une fois, la Dominique d’avant reprenait le dessus. Introvertie et morte de peur devant une foule, mais aussi complètement folle et toujours positive. Voilà qui elle était, avant. La Serpentarde courait partout dans sa maison à la recherche d’objets qui pourraient lui être utile. Mais où avait-elle mit son serre-tête ? Bon, tant pis, elle irait les cheveux attachés en un chignon lâche. Non… bon, si. Rapidement, elle s’attacha les cheveux devant le miroir de la salle de bain. Puis couru dans sa chambre. Vêtements ? Arg, on n’avait pas lavé son top noir. Dominique fouilla partout pour se trouver d’autres vêtements convenables. Puis s’habilla le plus simplement possible ; jeans, converse noires- avec lacets multicolores, un débardeur noir et un pull blanc avec un gros peace & love dessus. Ah, et il ne faut pas oublier ses vingt milles bracelets de toutes les couleurs… Voilà.
Finalement, elle se détacha les cheveux.


La poudre de cheminette l’avait amenée jusqu’au chemin de Traverse. D’un bond, elle sortit de la cheminée. Alors qu’elle sortait du magasin pour se diriger devant le bar où elle avait rendez-vous avec Maxime, Dominique sentit une pointe d’angoisse. C’était stupide, Maxime était un bon ami à elle. D’un mouvement de tête, la jeune fille chassa cette angoisse stupide et irraisonnée. Elle se mit devant l’endroit convenu tout en regardant passer les gens. Il y avait beaucoup de monde, Domi ferma les yeux. C’était mieux comme ça. L’angoisse la reprenait peu à peu. Et cette fois-ci elle comprit pourquoi. Elle avait peur que Maxime ne la reconnaisse plus. La mort de Piou l’avait brisée, même maintenant -5 mois après le carnaval- , Dominique y pensait encore chaque jour. Domi était complètement cassée par la mort de son âme. Maxime ne voudrait peut-être pas d’une amie endommagée ? Dominique mit son capuchon, pris son mp3, mit son casque et poussa le volume au maximum. Et ferma les yeux encore plus fort.
Seulement elle ne verrait pas Maxime arriver.
Elle rouvrit les yeux et le vit devant elle.
Ah.

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MAXIME and DOMINIQUE
https://www.youtube.com/watch?v=Z3I9HwSo1TM

La plage était immense et les vagues la frappaient sauvagement dans un grondement sauvage. Le vent chaud soulevait d’immenses tourbillons de sables, et les quelques plantes qui poussaient sur les dunes, en arrière plan, étaient couchées par sa force. Le ciel limpide se confondait avec la mer tandis que des mouettes patrouillaient dans le ciel, à la recherche d’un bateau de pêcheur qui reviendrait vers la terre. Un cottage fait de coquillages surplombait la plage. Cette scène se passe près de Cornouailles, sous un chaud soleil d’été. C’était magnifique et solitaire. Mais la seule âme qui contemple la scène s’en moquait parfaitement.
Dominique, les cheveux emmêlés par le vent lui retombant devant les yeux, était assise sur la plage. Les yeux dans les vague. Un mince sourire flottant sur son visage. L’ombre d’une hésitation dans le regard, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir heureuse. Elle se revoyait, il y a quelques années, avec Piou à jouer à cache-cache dans les dunes. Un jour, Piou s’était auto-enterrée dans le sable pour être invisible aux yeux de Domi. Ca avait duré des heures, jusqu’à ce que Domi marche sur les jambes de Piou (sans remarquer la tête qui dépassait, camouflée dans les fourrés).
Dominique éclata de rire. Et les larmes jaillirent aussitôt. Ca faisait du bien de penser à tous ces bon moments passés ensembles. Mais ça faisait du mal, aussi. Secouée d’un rire cristallin et de sanglots, Domi resta là pendant de longues minutes. Doucement, lentement, elle reprit le contrôle de ses émotions. Comme d’habitude, ses pensées s’étaient envolées vers sa meilleure amie. Pourtant, elle avait pris pour résolution de penser aux personnes qui avaient besoin d’elle maintenant. Sa famille, Mélanie, les autres. Mais à chaque fois, c’était un nouvel échec. Ses parents commençaient sérieusement à s’inquiéter. Ils la forçaient à sortir, à se changer les idées. Mais chaque endroit était imprégné d’un souvenir précis. Un nouveau coup de poignard. Alors Domi préférait rester chez elle. Et rire, et pleurer.
Pourtant, aujourd’hui, elle réussit à chasser la tristesse de ses pensées. A ne plus penser à son âme défunte.
Et elle continuait de sourire.

La petite fille se leva et couru d’un pas léger vers la chaumière aux coquillages. Sa mère, Fleur Delacour, la prit dans ses bras. Trop protectrice avec la petite dernière. Elle avait ses raisons, elle avait même raison. Mais Domi se retira rapidement des bras de sa mère, tout en lui souriant tendrement. Faut pas blesser maman, non plus. Après ce petit moment sentimental en famille, la petite Serpentard monta quatre à quatre les escaliers qui menaient jusqu’à sa chambre. Là, elle se jeta sur son lit. Se tournant vers le plafond, elle contempla les poutres. C’était si nouveau de se sentir à nouveau content, heureux. Si nouveau et si étrange. Elle en ressentait même de la honte. Elle qui s’était juré de se morfondre pour le restant de sa vie. Mais la plage était trop belle. Les deux lettres qui lui étaient arrivées ce matin, trop positives. Elle avec encore des amis, des personnes sur qui compter. Elle avait perdu la moitié d’elle-même, elle serait handicapée à vie. Mais malgré son handicap, elle pouvait essayer de vivre.
Vivre pour deux.
Dominique se rassit vivement sur son lit. Vivre pour deux. Zut, elle avait besoin de deux fois plus de temps, or ce temps ne lui serait pas accordé. Il fallait qu’elle se dépêche, qu’elle fasse quelque chose, qu’elle speed.


La plage était toujours aussi belle pendant la nuit. La lune éclairait la mer d’un éclat argenté. Les larmes de la petite fille étaient, elles aussi, d’argent. Domi n’y arriverait pas. C’était trop dur. Elle aurait voulu mourir, tout oublier et rejoindre sa partie manquante.
Elle avait l’impression d’étouffer.

______________
Ce rendez-vous la sauvait. Elle devenait dingue chez elle. Bien sur, les Weasley/Potter s’incrustaient toujours chez elle ou bien Domi s’incrustait chez ses cousins libres. Bien sur, elle voyait quelques personnes. Mais ses changements d’humeur la rendaient folle. Elle allait mal et le savait. Alors, voir Maxime était la meilleure chose qui puisse lui arriver. Ils s’étaient écrits pour s’arranger une entre vue pendant les vacances. C’était aujourd’hui. Dominique était surexcitée. Au moins le fait de penser à Max l’empêcher de penser à Piou. Pour une fois, la Dominique d’avant reprenait le dessus. Introvertie et morte de peur devant une foule, mais aussi complètement folle et toujours positive. Voilà qui elle était, avant. La Serpentarde courait partout dans sa maison à la recherche d’objets qui pourraient lui être utile. Mais où avait-elle mit son serre-tête ? Bon, tant pis, elle irait les cheveux attachés en un chignon lâche. Non… bon, si. Rapidement, elle s’attacha les cheveux devant le miroir de la salle de bain. Puis couru dans sa chambre. Vêtements ? Arg, on n’avait pas lavé son top noir. Dominique fouilla partout pour se trouver d’autres vêtements convenables. Puis s’habilla le plus simplement possible ; jeans, converse noires- avec lacets multicolores, un débardeur noir et un pull blanc avec un gros peace & love dessus. Ah, et il ne faut pas oublier ses vingt milles bracelets de toutes les couleurs… Voilà.
Finalement, elle se détacha les cheveux.


La poudre de cheminette l’avait amenée jusqu’au chemin de Traverse. D’un bond, elle sortit de la cheminée. Alors qu’elle sortait du magasin pour se diriger devant le bar où elle avait rendez-vous avec Maxime, Dominique sentit une pointe d’angoisse. C’était stupide, Maxime était un bon ami à elle. D’un mouvement de tête, la jeune fille chassa cette angoisse stupide et irraisonnée. Elle se mit devant l’endroit convenu tout en regardant passer les gens. Il y avait beaucoup de monde, Domi ferma les yeux. C’était mieux comme ça. L’angoisse la reprenait peu à peu. Et cette fois-ci elle comprit pourquoi. Elle avait peur que Maxime ne la reconnaisse plus. La mort de Piou l’avait brisée, même maintenant -5 mois après le carnaval- , Dominique y pensait encore chaque jour. Domi était complètement cassée par la mort de son âme. Maxime ne voudrait peut-être pas d’une amie endommagée ? Dominique mit son capuchon, pris son mp3, mit son casque et poussa le volume au maximum. Et ferma les yeux encore plus fort.
Seulement elle ne verrait pas Maxime arriver.
Elle rouvrit les yeux et le vit devant elle.
Ah.

[Crédits :]

MAXIME and DOMINIQUE
https://www.youtube.com/watch?v=Z3I9HwSo1TM

La plage était immense et les vagues la frappaient sauvagement dans un grondement sauvage. Le vent chaud soulevait d’immenses tourbillons de sables, et les quelques plantes qui poussaient sur les dunes, en arrière plan, étaient couchées par sa force. Le ciel limpide se confondait avec la mer tandis que des mouettes patrouillaient dans le ciel, à la recherche d’un bateau de pêcheur qui reviendrait vers la terre. Un cottage fait de coquillages surplombait la plage. Cette scène se passe près de Cornouailles, sous un chaud soleil d’été. C’était magnifique et solitaire. Mais la seule âme qui contemple la scène s’en moquait parfaitement.
Dominique, les cheveux emmêlés par le vent lui retombant devant les yeux, était assise sur la plage. Les yeux dans les vague. Un mince sourire flottant sur son visage. L’ombre d’une hésitation dans le regard, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir heureuse. Elle se revoyait, il y a quelques années, avec Piou à jouer à cache-cache dans les dunes. Un jour, Piou s’était auto-enterrée dans le sable pour être invisible aux yeux de Domi. Ca avait duré des heures, jusqu’à ce que Domi marche sur les jambes de Piou (sans remarquer la tête qui dépassait, camouflée dans les fourrés).
Dominique éclata de rire. Et les larmes jaillirent aussitôt. Ca faisait du bien de penser à tous ces bon moments passés ensembles. Mais ça faisait du mal, aussi. Secouée d’un rire cristallin et de sanglots, Domi resta là pendant de longues minutes. Doucement, lentement, elle reprit le contrôle de ses émotions. Comme d’habitude, ses pensées s’étaient envolées vers sa meilleure amie. Pourtant, elle avait pris pour résolution de penser aux personnes qui avaient besoin d’elle maintenant. Sa famille, Mélanie, les autres. Mais à chaque fois, c’était un nouvel échec. Ses parents commençaient sérieusement à s’inquiéter. Ils la forçaient à sortir, à se changer les idées. Mais chaque endroit était imprégné d’un souvenir précis. Un nouveau coup de poignard. Alors Domi préférait rester chez elle. Et rire, et pleurer.
Pourtant, aujourd’hui, elle réussit à chasser la tristesse de ses pensées. A ne plus penser à son âme défunte.
Et elle continuait de sourire.

La petite fille se leva et couru d’un pas léger vers la chaumière aux coquillages. Sa mère, Fleur Delacour, la prit dans ses bras. Trop protectrice avec la petite dernière. Elle avait ses raisons, elle avait même raison. Mais Domi se retira rapidement des bras de sa mère, tout en lui souriant tendrement. Faut pas blesser maman, non plus. Après ce petit moment sentimental en famille, la petite Serpentard monta quatre à quatre les escaliers qui menaient jusqu’à sa chambre. Là, elle se jeta sur son lit. Se tournant vers le plafond, elle contempla les poutres. C’était si nouveau de se sentir à nouveau content, heureux. Si nouveau et si étrange. Elle en ressentait même de la honte. Elle qui s’était juré de se morfondre pour le restant de sa vie. Mais la plage était trop belle. Les deux lettres qui lui étaient arrivées ce matin, trop positives. Elle avec encore des amis, des personnes sur qui compter. Elle avait perdu la moitié d’elle-même, elle serait handicapée à vie. Mais malgré son handicap, elle pouvait essayer de vivre.
Vivre pour deux.
Dominique se rassit vivement sur son lit. Vivre pour deux. Zut, elle avait besoin de deux fois plus de temps, or ce temps ne lui serait pas accordé. Il fallait qu’elle se dépêche, qu’elle fasse quelque chose, qu’elle speed.


La plage était toujours aussi belle pendant la nuit. La lune éclairait la mer d’un éclat argenté. Les larmes de la petite fille étaient, elles aussi, d’argent. Domi n’y arriverait pas. C’était trop dur. Elle aurait voulu mourir, tout oublier et rejoindre sa partie manquante.
Elle avait l’impression d’étouffer.

______________
Ce rendez-vous la sauvait. Elle devenait dingue chez elle. Bien sur, les Weasley/Potter s’incrustaient toujours chez elle ou bien Domi s’incrustait chez ses cousins libres. Bien sur, elle voyait quelques personnes. Mais ses changements d’humeur la rendaient folle. Elle allait mal et le savait. Alors, voir Maxime était la meilleure chose qui puisse lui arriver. Ils s’étaient écrits pour s’arranger une entre vue pendant les vacances. C’était aujourd’hui. Dominique était surexcitée. Au moins le fait de penser à Max l’empêcher de penser à Piou. Pour une fois, la Dominique d’avant reprenait le dessus. Introvertie et morte de peur devant une foule, mais aussi complètement folle et toujours positive. Voilà qui elle était, avant. La Serpentarde courait partout dans sa maison à la recherche d’objets qui pourraient lui être utile. Mais où avait-elle mit son serre-tête ? Bon, tant pis, elle irait les cheveux attachés en un chignon lâche. Non… bon, si. Rapidement, elle s’attacha les cheveux devant le miroir de la salle de bain. Puis couru dans sa chambre. Vêtements ? Arg, on n’avait pas lavé son top noir. Dominique fouilla partout pour se trouver d’autres vêtements convenables. Puis s’habilla le plus simplement possible ; jeans, converse noires- avec lacets multicolores, un débardeur noir et un pull blanc avec un gros peace & love dessus. Ah, et il ne faut pas oublier ses vingt milles bracelets de toutes les couleurs… Voilà.
Finalement, elle se détacha les cheveux.


La poudre de cheminette l’avait amenée jusqu’au chemin de Traverse. D’un bond, elle sortit de la cheminée. Alors qu’elle sortait du magasin pour se diriger devant le bar où elle avait rendez-vous avec Maxime, Dominique sentit une pointe d’angoisse. C’était stupide, Maxime était un bon ami à elle. D’un mouvement de tête, la jeune fille chassa cette angoisse stupide et irraisonnée. Elle se mit devant l’endroit convenu tout en regardant passer les gens. Il y avait beaucoup de monde, Domi ferma les yeux. C’était mieux comme ça. L’angoisse la reprenait peu à peu. Et cette fois-ci elle comprit pourquoi. Elle avait peur que Maxime ne la reconnaisse plus. La mort de Piou l’avait brisée, même maintenant -5 mois après le carnaval- , Dominique y pensait encore chaque jour. Domi était complètement cassée par la mort de son âme. Maxime ne voudrait peut-être pas d’une amie endommagée ? Dominique mit son capuchon, pris son mp3, mit son casque et poussa le volume au maximum. Et ferma les yeux encore plus fort.
Seulement elle ne verrait pas Maxime arriver.
Elle rouvrit les yeux et le vit devant elle.
Ah.

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MAXIME and DOMINIQUE
https://www.youtube.com/watch?v=Z3I9HwSo1TM

La plage était immense et les vagues la frappaient sauvagement dans un grondement sauvage. Le vent chaud soulevait d’immenses tourbillons de sables, et les quelques plantes qui poussaient sur les dunes, en arrière plan, étaient couchées par sa force. Le ciel limpide se confondait avec la mer tandis que des mouettes patrouillaient dans le ciel, à la recherche d’un bateau de pêcheur qui reviendrait vers la terre. Un cottage fait de coquillages surplombait la plage. Cette scène se passe près de Cornouailles, sous un chaud soleil d’été. C’était magnifique et solitaire. Mais la seule âme qui contemple la scène s’en moquait parfaitement.
Dominique, les cheveux emmêlés par le vent lui retombant devant les yeux, était assise sur la plage. Les yeux dans les vague. Un mince sourire flottant sur son visage. L’ombre d’une hésitation dans le regard, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir heureuse. Elle se revoyait, il y a quelques années, avec Piou à jouer à cache-cache dans les dunes. Un jour, Piou s’était auto-enterrée dans le sable pour être invisible aux yeux de Domi. Ca avait duré des heures, jusqu’à ce que Domi marche sur les jambes de Piou (sans remarquer la tête qui dépassait, camouflée dans les fourrés).
Dominique éclata de rire. Et les larmes jaillirent aussitôt. Ca faisait du bien de penser à tous ces bon moments passés ensembles. Mais ça faisait du mal, aussi. Secouée d’un rire cristallin et de sanglots, Domi resta là pendant de longues minutes. Doucement, lentement, elle reprit le contrôle de ses émotions. Comme d’habitude, ses pensées s’étaient envolées vers sa meilleure amie. Pourtant, elle avait pris pour résolution de penser aux personnes qui avaient besoin d’elle maintenant. Sa famille, Mélanie, les autres. Mais à chaque fois, c’était un nouvel échec. Ses parents commençaient sérieusement à s’inquiéter. Ils la forçaient à sortir, à se changer les idées. Mais chaque endroit était imprégné d’un souvenir précis. Un nouveau coup de poignard. Alors Domi préférait rester chez elle. Et rire, et pleurer.
Pourtant, aujourd’hui, elle réussit à chasser la tristesse de ses pensées. A ne plus penser à son âme défunte.
Et elle continuait de sourire.

La petite fille se leva et couru d’un pas léger vers la chaumière aux coquillages. Sa mère, Fleur Delacour, la prit dans ses bras. Trop protectrice avec la petite dernière. Elle avait ses raisons, elle avait même raison. Mais Domi se retira rapidement des bras de sa mère, tout en lui souriant tendrement. Faut pas blesser maman, non plus. Après ce petit moment sentimental en famille, la petite Serpentard monta quatre à quatre les escaliers qui menaient jusqu’à sa chambre. Là, elle se jeta sur son lit. Se tournant vers le plafond, elle contempla les poutres. C’était si nouveau de se sentir à nouveau content, heureux. Si nouveau et si étrange. Elle en ressentait même de la honte. Elle qui s’était juré de se morfondre pour le restant de sa vie. Mais la plage était trop belle. Les deux lettres qui lui étaient arrivées ce matin, trop positives. Elle avec encore des amis, des personnes sur qui compter. Elle avait perdu la moitié d’elle-même, elle serait handicapée à vie. Mais malgré son handicap, elle pouvait essayer de vivre.
Vivre pour deux.
Dominique se rassit vivement sur son lit. Vivre pour deux. Zut, elle avait besoin de deux fois plus de temps, or ce temps ne lui serait pas accordé. Il fallait qu’elle se dépêche, qu’elle fasse quelque chose, qu’elle speed.


La plage était toujours aussi belle pendant la nuit. La lune éclairait la mer d’un éclat argenté. Les larmes de la petite fille étaient, elles aussi, d’argent. Domi n’y arriverait pas. C’était trop dur. Elle aurait voulu mourir, tout oublier et rejoindre sa partie manquante.
Elle avait l’impression d’étouffer.

______________
Ce rendez-vous la sauvait. Elle devenait dingue chez elle. Bien sur, les Weasley/Potter s’incrustaient toujours chez elle ou bien Domi s’incrustait chez ses cousins libres. Bien sur, elle voyait quelques personnes. Mais ses changements d’humeur la rendaient folle. Elle allait mal et le savait. Alors, voir Maxime était la meilleure chose qui puisse lui arriver. Ils s’étaient écrits pour s’arranger une entre vue pendant les vacances. C’était aujourd’hui. Dominique était surexcitée. Au moins le fait de penser à Max l’empêcher de penser à Piou. Pour une fois, la Dominique d’avant reprenait le dessus. Introvertie et morte de peur devant une foule, mais aussi complètement folle et toujours positive. Voilà qui elle était, avant. La Serpentarde courait partout dans sa maison à la recherche d’objets qui pourraient lui être utile. Mais où avait-elle mit son serre-tête ? Bon, tant pis, elle irait les cheveux attachés en un chignon lâche. Non… bon, si. Rapidement, elle s’attacha les cheveux devant le miroir de la salle de bain. Puis couru dans sa chambre. Vêtements ? Arg, on n’avait pas lavé son top noir. Dominique fouilla partout pour se trouver d’autres vêtements convenables. Puis s’habilla le plus simplement possible ; jeans, converse noires- avec lacets multicolores, un débardeur noir et un pull blanc avec un gros peace & love dessus. Ah, et il ne faut pas oublier ses vingt milles bracelets de toutes les couleurs… Voilà.
Finalement, elle se détacha les cheveux.


La poudre de cheminette l’avait amenée jusqu’au chemin de Traverse. D’un bond, elle sortit de la cheminée. Alors qu’elle sortait du magasin pour se diriger devant le bar où elle avait rendez-vous avec Maxime, Dominique sentit une pointe d’angoisse. C’était stupide, Maxime était un bon ami à elle. D’un mouvement de tête, la jeune fille chassa cette angoisse stupide et irraisonnée. Elle se mit devant l’endroit convenu tout en regardant passer les gens. Il y avait beaucoup de monde, Domi ferma les yeux. C’était mieux comme ça. L’angoisse la reprenait peu à peu. Et cette fois-ci elle comprit pourquoi. Elle avait peur que Maxime ne la reconnaisse plus. La mort de Piou l’avait brisée, même maintenant -5 mois après le carnaval- , Dominique y pensait encore chaque jour. Domi était complètement cassée par la mort de son âme. Maxime ne voudrait peut-être pas d’une amie endommagée ? Dominique mit son capuchon, pris son mp3, mit son casque et poussa le volume au maximum. Et ferma les yeux encore plus fort.
Seulement elle ne verrait pas Maxime arriver.
Elle rouvrit les yeux et le vit devant elle.
Ah.

[Sang :]

MAXIME and DOMINIQUE
https://www.youtube.com/watch?v=Z3I9HwSo1TM

La plage était immense et les vagues la frappaient sauvagement dans un grondement sauvage. Le vent chaud soulevait d’immenses tourbillons de sables, et les quelques plantes qui poussaient sur les dunes, en arrière plan, étaient couchées par sa force. Le ciel limpide se confondait avec la mer tandis que des mouettes patrouillaient dans le ciel, à la recherche d’un bateau de pêcheur qui reviendrait vers la terre. Un cottage fait de coquillages surplombait la plage. Cette scène se passe près de Cornouailles, sous un chaud soleil d’été. C’était magnifique et solitaire. Mais la seule âme qui contemple la scène s’en moquait parfaitement.
Dominique, les cheveux emmêlés par le vent lui retombant devant les yeux, était assise sur la plage. Les yeux dans les vague. Un mince sourire flottant sur son visage. L’ombre d’une hésitation dans le regard, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir heureuse. Elle se revoyait, il y a quelques années, avec Piou à jouer à cache-cache dans les dunes. Un jour, Piou s’était auto-enterrée dans le sable pour être invisible aux yeux de Domi. Ca avait duré des heures, jusqu’à ce que Domi marche sur les jambes de Piou (sans remarquer la tête qui dépassait, camouflée dans les fourrés).
Dominique éclata de rire. Et les larmes jaillirent aussitôt. Ca faisait du bien de penser à tous ces bon moments passés ensembles. Mais ça faisait du mal, aussi. Secouée d’un rire cristallin et de sanglots, Domi resta là pendant de longues minutes. Doucement, lentement, elle reprit le contrôle de ses émotions. Comme d’habitude, ses pensées s’étaient envolées vers sa meilleure amie. Pourtant, elle avait pris pour résolution de penser aux personnes qui avaient besoin d’elle maintenant. Sa famille, Mélanie, les autres. Mais à chaque fois, c’était un nouvel échec. Ses parents commençaient sérieusement à s’inquiéter. Ils la forçaient à sortir, à se changer les idées. Mais chaque endroit était imprégné d’un souvenir précis. Un nouveau coup de poignard. Alors Domi préférait rester chez elle. Et rire, et pleurer.
Pourtant, aujourd’hui, elle réussit à chasser la tristesse de ses pensées. A ne plus penser à son âme défunte.
Et elle continuait de sourire.

La petite fille se leva et couru d’un pas léger vers la chaumière aux coquillages. Sa mère, Fleur Delacour, la prit dans ses bras. Trop protectrice avec la petite dernière. Elle avait ses raisons, elle avait même raison. Mais Domi se retira rapidement des bras de sa mère, tout en lui souriant tendrement. Faut pas blesser maman, non plus. Après ce petit moment sentimental en famille, la petite Serpentard monta quatre à quatre les escaliers qui menaient jusqu’à sa chambre. Là, elle se jeta sur son lit. Se tournant vers le plafond, elle contempla les poutres. C’était si nouveau de se sentir à nouveau content, heureux. Si nouveau et si étrange. Elle en ressentait même de la honte. Elle qui s’était juré de se morfondre pour le restant de sa vie. Mais la plage était trop belle. Les deux lettres qui lui étaient arrivées ce matin, trop positives. Elle avec encore des amis, des personnes sur qui compter. Elle avait perdu la moitié d’elle-même, elle serait handicapée à vie. Mais malgré son handicap, elle pouvait essayer de vivre.
Vivre pour deux.
Dominique se rassit vivement sur son lit. Vivre pour deux. Zut, elle avait besoin de deux fois plus de temps, or ce temps ne lui serait pas accordé. Il fallait qu’elle se dépêche, qu’elle fasse quelque chose, qu’elle speed.


La plage était toujours aussi belle pendant la nuit. La lune éclairait la mer d’un éclat argenté. Les larmes de la petite fille étaient, elles aussi, d’argent. Domi n’y arriverait pas. C’était trop dur. Elle aurait voulu mourir, tout oublier et rejoindre sa partie manquante.
Elle avait l’impression d’étouffer.

______________
Ce rendez-vous la sauvait. Elle devenait dingue chez elle. Bien sur, les Weasley/Potter s’incrustaient toujours chez elle ou bien Domi s’incrustait chez ses cousins libres. Bien sur, elle voyait quelques personnes. Mais ses changements d’humeur la rendaient folle. Elle allait mal et le savait. Alors, voir Maxime était la meilleure chose qui puisse lui arriver. Ils s’étaient écrits pour s’arranger une entre vue pendant les vacances. C’était aujourd’hui. Dominique était surexcitée. Au moins le fait de penser à Max l’empêcher de penser à Piou. Pour une fois, la Dominique d’avant reprenait le dessus. Introvertie et morte de peur devant une foule, mais aussi complètement folle et toujours positive. Voilà qui elle était, avant. La Serpentarde courait partout dans sa maison à la recherche d’objets qui pourraient lui être utile. Mais où avait-elle mit son serre-tête ? Bon, tant pis, elle irait les cheveux attachés en un chignon lâche. Non… bon, si. Rapidement, elle s’attacha les cheveux devant le miroir de la salle de bain. Puis couru dans sa chambre. Vêtements ? Arg, on n’avait pas lavé son top noir. Dominique fouilla partout pour se trouver d’autres vêtements convenables. Puis s’habilla le plus simplement possible ; jeans, converse noires- avec lacets multicolores, un débardeur noir et un pull blanc avec un gros peace & love dessus. Ah, et il ne faut pas oublier ses vingt milles bracelets de toutes les couleurs… Voilà.
Finalement, elle se détacha les cheveux.


La poudre de cheminette l’avait amenée jusqu’au chemin de Traverse. D’un bond, elle sortit de la cheminée. Alors qu’elle sortait du magasin pour se diriger devant le bar où elle avait rendez-vous avec Maxime, Dominique sentit une pointe d’angoisse. C’était stupide, Maxime était un bon ami à elle. D’un mouvement de tête, la jeune fille chassa cette angoisse stupide et irraisonnée. Elle se mit devant l’endroit convenu tout en regardant passer les gens. Il y avait beaucoup de monde, Domi ferma les yeux. C’était mieux comme ça. L’angoisse la reprenait peu à peu. Et cette fois-ci elle comprit pourquoi. Elle avait peur que Maxime ne la reconnaisse plus. La mort de Piou l’avait brisée, même maintenant -5 mois après le carnaval- , Dominique y pensait encore chaque jour. Domi était complètement cassée par la mort de son âme. Maxime ne voudrait peut-être pas d’une amie endommagée ? Dominique mit son capuchon, pris son mp3, mit son casque et poussa le volume au maximum. Et ferma les yeux encore plus fort.
Seulement elle ne verrait pas Maxime arriver.
Elle rouvrit les yeux et le vit devant elle.
Ah.

[Camp :]

MAXIME and DOMINIQUE
https://www.youtube.com/watch?v=Z3I9HwSo1TM

La plage était immense et les vagues la frappaient sauvagement dans un grondement sauvage. Le vent chaud soulevait d’immenses tourbillons de sables, et les quelques plantes qui poussaient sur les dunes, en arrière plan, étaient couchées par sa force. Le ciel limpide se confondait avec la mer tandis que des mouettes patrouillaient dans le ciel, à la recherche d’un bateau de pêcheur qui reviendrait vers la terre. Un cottage fait de coquillages surplombait la plage. Cette scène se passe près de Cornouailles, sous un chaud soleil d’été. C’était magnifique et solitaire. Mais la seule âme qui contemple la scène s’en moquait parfaitement.
Dominique, les cheveux emmêlés par le vent lui retombant devant les yeux, était assise sur la plage. Les yeux dans les vague. Un mince sourire flottant sur son visage. L’ombre d’une hésitation dans le regard, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir heureuse. Elle se revoyait, il y a quelques années, avec Piou à jouer à cache-cache dans les dunes. Un jour, Piou s’était auto-enterrée dans le sable pour être invisible aux yeux de Domi. Ca avait duré des heures, jusqu’à ce que Domi marche sur les jambes de Piou (sans remarquer la tête qui dépassait, camouflée dans les fourrés).
Dominique éclata de rire. Et les larmes jaillirent aussitôt. Ca faisait du bien de penser à tous ces bon moments passés ensembles. Mais ça faisait du mal, aussi. Secouée d’un rire cristallin et de sanglots, Domi resta là pendant de longues minutes. Doucement, lentement, elle reprit le contrôle de ses émotions. Comme d’habitude, ses pensées s’étaient envolées vers sa meilleure amie. Pourtant, elle avait pris pour résolution de penser aux personnes qui avaient besoin d’elle maintenant. Sa famille, Mélanie, les autres. Mais à chaque fois, c’était un nouvel échec. Ses parents commençaient sérieusement à s’inquiéter. Ils la forçaient à sortir, à se changer les idées. Mais chaque endroit était imprégné d’un souvenir précis. Un nouveau coup de poignard. Alors Domi préférait rester chez elle. Et rire, et pleurer.
Pourtant, aujourd’hui, elle réussit à chasser la tristesse de ses pensées. A ne plus penser à son âme défunte.
Et elle continuait de sourire.

La petite fille se leva et couru d’un pas léger vers la chaumière aux coquillages. Sa mère, Fleur Delacour, la prit dans ses bras. Trop protectrice avec la petite dernière. Elle avait ses raisons, elle avait même raison. Mais Domi se retira rapidement des bras de sa mère, tout en lui souriant tendrement. Faut pas blesser maman, non plus. Après ce petit moment sentimental en famille, la petite Serpentard monta quatre à quatre les escaliers qui menaient jusqu’à sa chambre. Là, elle se jeta sur son lit. Se tournant vers le plafond, elle contempla les poutres. C’était si nouveau de se sentir à nouveau content, heureux. Si nouveau et si étrange. Elle en ressentait même de la honte. Elle qui s’était juré de se morfondre pour le restant de sa vie. Mais la plage était trop belle. Les deux lettres qui lui étaient arrivées ce matin, trop positives. Elle avec encore des amis, des personnes sur qui compter. Elle avait perdu la moitié d’elle-même, elle serait handicapée à vie. Mais malgré son handicap, elle pouvait essayer de vivre.
Vivre pour deux.
Dominique se rassit vivement sur son lit. Vivre pour deux. Zut, elle avait besoin de deux fois plus de temps, or ce temps ne lui serait pas accordé. Il fallait qu’elle se dépêche, qu’elle fasse quelque chose, qu’elle speed.


La plage était toujours aussi belle pendant la nuit. La lune éclairait la mer d’un éclat argenté. Les larmes de la petite fille étaient, elles aussi, d’argent. Domi n’y arriverait pas. C’était trop dur. Elle aurait voulu mourir, tout oublier et rejoindre sa partie manquante.
Elle avait l’impression d’étouffer.

______________
Ce rendez-vous la sauvait. Elle devenait dingue chez elle. Bien sur, les Weasley/Potter s’incrustaient toujours chez elle ou bien Domi s’incrustait chez ses cousins libres. Bien sur, elle voyait quelques personnes. Mais ses changements d’humeur la rendaient folle. Elle allait mal et le savait. Alors, voir Maxime était la meilleure chose qui puisse lui arriver. Ils s’étaient écrits pour s’arranger une entre vue pendant les vacances. C’était aujourd’hui. Dominique était surexcitée. Au moins le fait de penser à Max l’empêcher de penser à Piou. Pour une fois, la Dominique d’avant reprenait le dessus. Introvertie et morte de peur devant une foule, mais aussi complètement folle et toujours positive. Voilà qui elle était, avant. La Serpentarde courait partout dans sa maison à la recherche d’objets qui pourraient lui être utile. Mais où avait-elle mit son serre-tête ? Bon, tant pis, elle irait les cheveux attachés en un chignon lâche. Non… bon, si. Rapidement, elle s’attacha les cheveux devant le miroir de la salle de bain. Puis couru dans sa chambre. Vêtements ? Arg, on n’avait pas lavé son top noir. Dominique fouilla partout pour se trouver d’autres vêtements convenables. Puis s’habilla le plus simplement possible ; jeans, converse noires- avec lacets multicolores, un débardeur noir et un pull blanc avec un gros peace & love dessus. Ah, et il ne faut pas oublier ses vingt milles bracelets de toutes les couleurs… Voilà.
Finalement, elle se détacha les cheveux.


La poudre de cheminette l’avait amenée jusqu’au chemin de Traverse. D’un bond, elle sortit de la cheminée. Alors qu’elle sortait du magasin pour se diriger devant le bar où elle avait rendez-vous avec Maxime, Dominique sentit une pointe d’angoisse. C’était stupide, Maxime était un bon ami à elle. D’un mouvement de tête, la jeune fille chassa cette angoisse stupide et irraisonnée. Elle se mit devant l’endroit convenu tout en regardant passer les gens. Il y avait beaucoup de monde, Domi ferma les yeux. C’était mieux comme ça. L’angoisse la reprenait peu à peu. Et cette fois-ci elle comprit pourquoi. Elle avait peur que Maxime ne la reconnaisse plus. La mort de Piou l’avait brisée, même maintenant -5 mois après le carnaval- , Dominique y pensait encore chaque jour. Domi était complètement cassée par la mort de son âme. Maxime ne voudrait peut-être pas d’une amie endommagée ? Dominique mit son capuchon, pris son mp3, mit son casque et poussa le volume au maximum. Et ferma les yeux encore plus fort.
Seulement elle ne verrait pas Maxime arriver.
Elle rouvrit les yeux et le vit devant elle.
Ah.

[Vie du personnage :]

MAXIME and DOMINIQUE
https://www.youtube.com/watch?v=Z3I9HwSo1TM

La plage était immense et les vagues la frappaient sauvagement dans un grondement sauvage. Le vent chaud soulevait d’immenses tourbillons de sables, et les quelques plantes qui poussaient sur les dunes, en arrière plan, étaient couchées par sa force. Le ciel limpide se confondait avec la mer tandis que des mouettes patrouillaient dans le ciel, à la recherche d’un bateau de pêcheur qui reviendrait vers la terre. Un cottage fait de coquillages surplombait la plage. Cette scène se passe près de Cornouailles, sous un chaud soleil d’été. C’était magnifique et solitaire. Mais la seule âme qui contemple la scène s’en moquait parfaitement.
Dominique, les cheveux emmêlés par le vent lui retombant devant les yeux, était assise sur la plage. Les yeux dans les vague. Un mince sourire flottant sur son visage. L’ombre d’une hésitation dans le regard, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir heureuse. Elle se revoyait, il y a quelques années, avec Piou à jouer à cache-cache dans les dunes. Un jour, Piou s’était auto-enterrée dans le sable pour être invisible aux yeux de Domi. Ca avait duré des heures, jusqu’à ce que Domi marche sur les jambes de Piou (sans remarquer la tête qui dépassait, camouflée dans les fourrés).
Dominique éclata de rire. Et les larmes jaillirent aussitôt. Ca faisait du bien de penser à tous ces bon moments passés ensembles. Mais ça faisait du mal, aussi. Secouée d’un rire cristallin et de sanglots, Domi resta là pendant de longues minutes. Doucement, lentement, elle reprit le contrôle de ses émotions. Comme d’habitude, ses pensées s’étaient envolées vers sa meilleure amie. Pourtant, elle avait pris pour résolution de penser aux personnes qui avaient besoin d’elle maintenant. Sa famille, Mélanie, les autres. Mais à chaque fois, c’était un nouvel échec. Ses parents commençaient sérieusement à s’inquiéter. Ils la forçaient à sortir, à se changer les idées. Mais chaque endroit était imprégné d’un souvenir précis. Un nouveau coup de poignard. Alors Domi préférait rester chez elle. Et rire, et pleurer.
Pourtant, aujourd’hui, elle réussit à chasser la tristesse de ses pensées. A ne plus penser à son âme défunte.
Et elle continuait de sourire.

La petite fille se leva et couru d’un pas léger vers la chaumière aux coquillages. Sa mère, Fleur Delacour, la prit dans ses bras. Trop protectrice avec la petite dernière. Elle avait ses raisons, elle avait même raison. Mais Domi se retira rapidement des bras de sa mère, tout en lui souriant tendrement. Faut pas blesser maman, non plus. Après ce petit moment sentimental en famille, la petite Serpentard monta quatre à quatre les escaliers qui menaient jusqu’à sa chambre. Là, elle se jeta sur son lit. Se tournant vers le plafond, elle contempla les poutres. C’était si nouveau de se sentir à nouveau content, heureux. Si nouveau et si étrange. Elle en ressentait même de la honte. Elle qui s’était juré de se morfondre pour le restant de sa vie. Mais la plage était trop belle. Les deux lettres qui lui étaient arrivées ce matin, trop positives. Elle avec encore des amis, des personnes sur qui compter. Elle avait perdu la moitié d’elle-même, elle serait handicapée à vie. Mais malgré son handicap, elle pouvait essayer de vivre.
Vivre pour deux.
Dominique se rassit vivement sur son lit. Vivre pour deux. Zut, elle avait besoin de deux fois plus de temps, or ce temps ne lui serait pas accordé. Il fallait qu’elle se dépêche, qu’elle fasse quelque chose, qu’elle speed.


La plage était toujours aussi belle pendant la nuit. La lune éclairait la mer d’un éclat argenté. Les larmes de la petite fille étaient, elles aussi, d’argent. Domi n’y arriverait pas. C’était trop dur. Elle aurait voulu mourir, tout oublier et rejoindre sa partie manquante.
Elle avait l’impression d’étouffer.

______________
Ce rendez-vous la sauvait. Elle devenait dingue chez elle. Bien sur, les Weasley/Potter s’incrustaient toujours chez elle ou bien Domi s’incrustait chez ses cousins libres. Bien sur, elle voyait quelques personnes. Mais ses changements d’humeur la rendaient folle. Elle allait mal et le savait. Alors, voir Maxime était la meilleure chose qui puisse lui arriver. Ils s’étaient écrits pour s’arranger une entre vue pendant les vacances. C’était aujourd’hui. Dominique était surexcitée. Au moins le fait de penser à Max l’empêcher de penser à Piou. Pour une fois, la Dominique d’avant reprenait le dessus. Introvertie et morte de peur devant une foule, mais aussi complètement folle et toujours positive. Voilà qui elle était, avant. La Serpentarde courait partout dans sa maison à la recherche d’objets qui pourraient lui être utile. Mais où avait-elle mit son serre-tête ? Bon, tant pis, elle irait les cheveux attachés en un chignon lâche. Non… bon, si. Rapidement, elle s’attacha les cheveux devant le miroir de la salle de bain. Puis couru dans sa chambre. Vêtements ? Arg, on n’avait pas lavé son top noir. Dominique fouilla partout pour se trouver d’autres vêtements convenables. Puis s’habilla le plus simplement possible ; jeans, converse noires- avec lacets multicolores, un débardeur noir et un pull blanc avec un gros peace & love dessus. Ah, et il ne faut pas oublier ses vingt milles bracelets de toutes les couleurs… Voilà.
Finalement, elle se détacha les cheveux.


La poudre de cheminette l’avait amenée jusqu’au chemin de Traverse. D’un bond, elle sortit de la cheminée. Alors qu’elle sortait du magasin pour se diriger devant le bar où elle avait rendez-vous avec Maxime, Dominique sentit une pointe d’angoisse. C’était stupide, Maxime était un bon ami à elle. D’un mouvement de tête, la jeune fille chassa cette angoisse stupide et irraisonnée. Elle se mit devant l’endroit convenu tout en regardant passer les gens. Il y avait beaucoup de monde, Domi ferma les yeux. C’était mieux comme ça. L’angoisse la reprenait peu à peu. Et cette fois-ci elle comprit pourquoi. Elle avait peur que Maxime ne la reconnaisse plus. La mort de Piou l’avait brisée, même maintenant -5 mois après le carnaval- , Dominique y pensait encore chaque jour. Domi était complètement cassée par la mort de son âme. Maxime ne voudrait peut-être pas d’une amie endommagée ? Dominique mit son capuchon, pris son mp3, mit son casque et poussa le volume au maximum. Et ferma les yeux encore plus fort.
Seulement elle ne verrait pas Maxime arriver.
Elle rouvrit les yeux et le vit devant elle.
Ah.

[Truc en plus :]

MAXIME and DOMINIQUE
https://www.youtube.com/watch?v=Z3I9HwSo1TM

La plage était immense et les vagues la frappaient sauvagement dans un grondement sauvage. Le vent chaud soulevait d’immenses tourbillons de sables, et les quelques plantes qui poussaient sur les dunes, en arrière plan, étaient couchées par sa force. Le ciel limpide se confondait avec la mer tandis que des mouettes patrouillaient dans le ciel, à la recherche d’un bateau de pêcheur qui reviendrait vers la terre. Un cottage fait de coquillages surplombait la plage. Cette scène se passe près de Cornouailles, sous un chaud soleil d’été. C’était magnifique et solitaire. Mais la seule âme qui contemple la scène s’en moquait parfaitement.
Dominique, les cheveux emmêlés par le vent lui retombant devant les yeux, était assise sur la plage. Les yeux dans les vague. Un mince sourire flottant sur son visage. L’ombre d’une hésitation dans le regard, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir heureuse. Elle se revoyait, il y a quelques années, avec Piou à jouer à cache-cache dans les dunes. Un jour, Piou s’était auto-enterrée dans le sable pour être invisible aux yeux de Domi. Ca avait duré des heures, jusqu’à ce que Domi marche sur les jambes de Piou (sans remarquer la tête qui dépassait, camouflée dans les fourrés).
Dominique éclata de rire. Et les larmes jaillirent aussitôt. Ca faisait du bien de penser à tous ces bon moments passés ensembles. Mais ça faisait du mal, aussi. Secouée d’un rire cristallin et de sanglots, Domi resta là pendant de longues minutes. Doucement, lentement, elle reprit le contrôle de ses émotions. Comme d’habitude, ses pensées s’étaient envolées vers sa meilleure amie. Pourtant, elle avait pris pour résolution de penser aux personnes qui avaient besoin d’elle maintenant. Sa famille, Mélanie, les autres. Mais à chaque fois, c’était un nouvel échec. Ses parents commençaient sérieusement à s’inquiéter. Ils la forçaient à sortir, à se changer les idées. Mais chaque endroit était imprégné d’un souvenir précis. Un nouveau coup de poignard. Alors Domi préférait rester chez elle. Et rire, et pleurer.
Pourtant, aujourd’hui, elle réussit à chasser la tristesse de ses pensées. A ne plus penser à son âme défunte.
Et elle continuait de sourire.

La petite fille se leva et couru d’un pas léger vers la chaumière aux coquillages. Sa mère, Fleur Delacour, la prit dans ses bras. Trop protectrice avec la petite dernière. Elle avait ses raisons, elle avait même raison. Mais Domi se retira rapidement des bras de sa mère, tout en lui souriant tendrement. Faut pas blesser maman, non plus. Après ce petit moment sentimental en famille, la petite Serpentard monta quatre à quatre les escaliers qui menaient jusqu’à sa chambre. Là, elle se jeta sur son lit. Se tournant vers le plafond, elle contempla les poutres. C’était si nouveau de se sentir à nouveau content, heureux. Si nouveau et si étrange. Elle en ressentait même de la honte. Elle qui s’était juré de se morfondre pour le restant de sa vie. Mais la plage était trop belle. Les deux lettres qui lui étaient arrivées ce matin, trop positives. Elle avec encore des amis, des personnes sur qui compter. Elle avait perdu la moitié d’elle-même, elle serait handicapée à vie. Mais malgré son handicap, elle pouvait essayer de vivre.
Vivre pour deux.
Dominique se rassit vivement sur son lit. Vivre pour deux. Zut, elle avait besoin de deux fois plus de temps, or ce temps ne lui serait pas accordé. Il fallait qu’elle se dépêche, qu’elle fasse quelque chose, qu’elle speed.


La plage était toujours aussi belle pendant la nuit. La lune éclairait la mer d’un éclat argenté. Les larmes de la petite fille étaient, elles aussi, d’argent. Domi n’y arriverait pas. C’était trop dur. Elle aurait voulu mourir, tout oublier et rejoindre sa partie manquante.
Elle avait l’impression d’étouffer.

______________
Ce rendez-vous la sauvait. Elle devenait dingue chez elle. Bien sur, les Weasley/Potter s’incrustaient toujours chez elle ou bien Domi s’incrustait chez ses cousins libres. Bien sur, elle voyait quelques personnes. Mais ses changements d’humeur la rendaient folle. Elle allait mal et le savait. Alors, voir Maxime était la meilleure chose qui puisse lui arriver. Ils s’étaient écrits pour s’arranger une entre vue pendant les vacances. C’était aujourd’hui. Dominique était surexcitée. Au moins le fait de penser à Max l’empêcher de penser à Piou. Pour une fois, la Dominique d’avant reprenait le dessus. Introvertie et morte de peur devant une foule, mais aussi complètement folle et toujours positive. Voilà qui elle était, avant. La Serpentarde courait partout dans sa maison à la recherche d’objets qui pourraient lui être utile. Mais où avait-elle mit son serre-tête ? Bon, tant pis, elle irait les cheveux attachés en un chignon lâche. Non… bon, si. Rapidement, elle s’attacha les cheveux devant le miroir de la salle de bain. Puis couru dans sa chambre. Vêtements ? Arg, on n’avait pas lavé son top noir. Dominique fouilla partout pour se trouver d’autres vêtements convenables. Puis s’habilla le plus simplement possible ; jeans, converse noires- avec lacets multicolores, un débardeur noir et un pull blanc avec un gros peace & love dessus. Ah, et il ne faut pas oublier ses vingt milles bracelets de toutes les couleurs… Voilà.
Finalement, elle se détacha les cheveux.


La poudre de cheminette l’avait amenée jusqu’au chemin de Traverse. D’un bond, elle sortit de la cheminée. Alors qu’elle sortait du magasin pour se diriger devant le bar où elle avait rendez-vous avec Maxime, Dominique sentit une pointe d’angoisse. C’était stupide, Maxime était un bon ami à elle. D’un mouvement de tête, la jeune fille chassa cette angoisse stupide et irraisonnée. Elle se mit devant l’endroit convenu tout en regardant passer les gens. Il y avait beaucoup de monde, Domi ferma les yeux. C’était mieux comme ça. L’angoisse la reprenait peu à peu. Et cette fois-ci elle comprit pourquoi. Elle avait peur que Maxime ne la reconnaisse plus. La mort de Piou l’avait brisée, même maintenant -5 mois après le carnaval- , Dominique y pensait encore chaque jour. Domi était complètement cassée par la mort de son âme. Maxime ne voudrait peut-être pas d’une amie endommagée ? Dominique mit son capuchon, pris son mp3, mit son casque et poussa le volume au maximum. Et ferma les yeux encore plus fort.
Seulement elle ne verrait pas Maxime arriver.
Elle rouvrit les yeux et le vit devant elle.
Ah.

[Doubles-Comptes :]

MAXIME and DOMINIQUE
https://www.youtube.com/watch?v=Z3I9HwSo1TM

La plage était immense et les vagues la frappaient sauvagement dans un grondement sauvage. Le vent chaud soulevait d’immenses tourbillons de sables, et les quelques plantes qui poussaient sur les dunes, en arrière plan, étaient couchées par sa force. Le ciel limpide se confondait avec la mer tandis que des mouettes patrouillaient dans le ciel, à la recherche d’un bateau de pêcheur qui reviendrait vers la terre. Un cottage fait de coquillages surplombait la plage. Cette scène se passe près de Cornouailles, sous un chaud soleil d’été. C’était magnifique et solitaire. Mais la seule âme qui contemple la scène s’en moquait parfaitement.
Dominique, les cheveux emmêlés par le vent lui retombant devant les yeux, était assise sur la plage. Les yeux dans les vague. Un mince sourire flottant sur son visage. L’ombre d’une hésitation dans le regard, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir heureuse. Elle se revoyait, il y a quelques années, avec Piou à jouer à cache-cache dans les dunes. Un jour, Piou s’était auto-enterrée dans le sable pour être invisible aux yeux de Domi. Ca avait duré des heures, jusqu’à ce que Domi marche sur les jambes de Piou (sans remarquer la tête qui dépassait, camouflée dans les fourrés).
Dominique éclata de rire. Et les larmes jaillirent aussitôt. Ca faisait du bien de penser à tous ces bon moments passés ensembles. Mais ça faisait du mal, aussi. Secouée d’un rire cristallin et de sanglots, Domi resta là pendant de longues minutes. Doucement, lentement, elle reprit le contrôle de ses émotions. Comme d’habitude, ses pensées s’étaient envolées vers sa meilleure amie. Pourtant, elle avait pris pour résolution de penser aux personnes qui avaient besoin d’elle maintenant. Sa famille, Mélanie, les autres. Mais à chaque fois, c’était un nouvel échec. Ses parents commençaient sérieusement à s’inquiéter. Ils la forçaient à sortir, à se changer les idées. Mais chaque endroit était imprégné d’un souvenir précis. Un nouveau coup de poignard. Alors Domi préférait rester chez elle. Et rire, et pleurer.
Pourtant, aujourd’hui, elle réussit à chasser la tristesse de ses pensées. A ne plus penser à son âme défunte.
Et elle continuait de sourire.

La petite fille se leva et couru d’un pas léger vers la chaumière aux coquillages. Sa mère, Fleur Delacour, la prit dans ses bras. Trop protectrice avec la petite dernière. Elle avait ses raisons, elle avait même raison. Mais Domi se retira rapidement des bras de sa mère, tout en lui souriant tendrement. Faut pas blesser maman, non plus. Après ce petit moment sentimental en famille, la petite Serpentard monta quatre à quatre les escaliers qui menaient jusqu’à sa chambre. Là, elle se jeta sur son lit. Se tournant vers le plafond, elle contempla les poutres. C’était si nouveau de se sentir à nouveau content, heureux. Si nouveau et si étrange. Elle en ressentait même de la honte. Elle qui s’était juré de se morfondre pour le restant de sa vie. Mais la plage était trop belle. Les deux lettres qui lui étaient arrivées ce matin, trop positives. Elle avec encore des amis, des personnes sur qui compter. Elle avait perdu la moitié d’elle-même, elle serait handicapée à vie. Mais malgré son handicap, elle pouvait essayer de vivre.
Vivre pour deux.
Dominique se rassit vivement sur son lit. Vivre pour deux. Zut, elle avait besoin de deux fois plus de temps, or ce temps ne lui serait pas accordé. Il fallait qu’elle se dépêche, qu’elle fasse quelque chose, qu’elle speed.


La plage était toujours aussi belle pendant la nuit. La lune éclairait la mer d’un éclat argenté. Les larmes de la petite fille étaient, elles aussi, d’argent. Domi n’y arriverait pas. C’était trop dur. Elle aurait voulu mourir, tout oublier et rejoindre sa partie manquante.
Elle avait l’impression d’étouffer.

______________
Ce rendez-vous la sauvait. Elle devenait dingue chez elle. Bien sur, les Weasley/Potter s’incrustaient toujours chez elle ou bien Domi s’incrustait chez ses cousins libres. Bien sur, elle voyait quelques personnes. Mais ses changements d’humeur la rendaient folle. Elle allait mal et le savait. Alors, voir Maxime était la meilleure chose qui puisse lui arriver. Ils s’étaient écrits pour s’arranger une entre vue pendant les vacances. C’était aujourd’hui. Dominique était surexcitée. Au moins le fait de penser à Max l’empêcher de penser à Piou. Pour une fois, la Dominique d’avant reprenait le dessus. Introvertie et morte de peur devant une foule, mais aussi complètement folle et toujours positive. Voilà qui elle était, avant. La Serpentarde courait partout dans sa maison à la recherche d’objets qui pourraient lui être utile. Mais où avait-elle mit son serre-tête ? Bon, tant pis, elle irait les cheveux attachés en un chignon lâche. Non… bon, si. Rapidement, elle s’attacha les cheveux devant le miroir de la salle de bain. Puis couru dans sa chambre. Vêtements ? Arg, on n’avait pas lavé son top noir. Dominique fouilla partout pour se trouver d’autres vêtements convenables. Puis s’habilla le plus simplement possible ; jeans, converse noires- avec lacets multicolores, un débardeur noir et un pull blanc avec un gros peace & love dessus. Ah, et il ne faut pas oublier ses vingt milles bracelets de toutes les couleurs… Voilà.
Finalement, elle se détacha les cheveux.


La poudre de cheminette l’avait amenée jusqu’au chemin de Traverse. D’un bond, elle sortit de la cheminée. Alors qu’elle sortait du magasin pour se diriger devant le bar où elle avait rendez-vous avec Maxime, Dominique sentit une pointe d’angoisse. C’était stupide, Maxime était un bon ami à elle. D’un mouvement de tête, la jeune fille chassa cette angoisse stupide et irraisonnée. Elle se mit devant l’endroit convenu tout en regardant passer les gens. Il y avait beaucoup de monde, Domi ferma les yeux. C’était mieux comme ça. L’angoisse la reprenait peu à peu. Et cette fois-ci elle comprit pourquoi. Elle avait peur que Maxime ne la reconnaisse plus. La mort de Piou l’avait brisée, même maintenant -5 mois après le carnaval- , Dominique y pensait encore chaque jour. Domi était complètement cassée par la mort de son âme. Maxime ne voudrait peut-être pas d’une amie endommagée ? Dominique mit son capuchon, pris son mp3, mit son casque et poussa le volume au maximum. Et ferma les yeux encore plus fort.
Seulement elle ne verrait pas Maxime arriver.
Elle rouvrit les yeux et le vit devant elle.
Ah.

La mort de sa mère avait définitivement tout changé. Pendant l’année ca allait puisque Maxime restait à Poudlard mais l’été ? Il se retrouvait chez sa tante qui était au courant de toute l’histoire et avec pour seul compagnie un cousin moldu qui ignorait tout de la magie. Sa tante ne lui avait jamais révélé l’existence du monde magique et le Poufsouffle devait se cacher. Il avait enfermé toutes ses affaires à double tour – sauf sa baguette ! - dans la cachette préférée de sa tante. Il ne connaissait pas son oncle qui avait divorcé quand il avait deux ans donc le jaune et noir ne s’en souvenait plus et il ne cherchait pas à s’en souvenir. Il avait d’autres chats à fouetter. L’été avait rouvert une blessure qui avait à peine cicatrisé et il passait ses journées dans le fond du jardin, assis sur un rocher plat au bord du petit ruisseau. Et il méditait. Comment pourrait-il retrouver l’homme qui avait brisé la vie de sa mère ? L’homme qui était son père ? L’homme qui avait souillé son sang et qui avait aussi brisé sa propre vie ? Cet homme devait souffrir pour ce qu’il avait fait. Sa mère était une sorcière qui se respectait et qui ne se faisait pas traiter de cette façon. Tous les soirs Maxime finissait en rogne, les nerfs en pelote et les doigts crispés sur sa baguette magique qui ne le quittait jamais. En ce temps d’insécurité on n’était jamais trop prudent. D’ailleurs son cousin le croyait fou à se balader en permanence avec un bout de bois sans la poche mais Maxime s’en fichait, il pensait ce qu’il voulait, grand bien lui en fasse.

La seule chose de bien était que la rentrée approchait et le Poufsouffle n’avait qu’une hâte, retourner à Poudlard même si les événements de l’année dernière étaient toujours présents dans sa tête. Comment oublier les morts qu’il y avait eu ? Et si le prochain c’était lui ? Pas de doute c’était vraiment flippant mais tous ces amis seraient la et puis ce serait différent. Pas de BUSES – qu’il avait obtenues avec brio ! – juste un poste de préfet à honorer, des cours à travailler mais surtout s’éclater avec ses amis. Mais Poudlard c’était aussi ses ennemis, les gens qu’il n’aimait pas et puis Emmie… La confrontation n’avait toujours pas eu lieu mais c’était imminent. Et comment ca se passerait ?

Son histoire avec Annalynne s’était terminée assez rapidement finalement et c’était peut être mieux ainsi. Leurs opinions politiques étaient vraiment trop éloignées et Maxime ne supportait pas que sa copine veuille devenir un mangemort alors que lui nourrissait l’idée de devenir auror et de rentrer dans l’Ordre. Décidemment ce n’était pas possible entre eux deux même s’ils s’entendaient très bien et étaient plutôt bien tous les deux. La guerre qui couvait avait finalement eut raison d’eux. En même temps le jaune et noir ne savait même pas s’il l’aimait vraiment ou pas. Elle lui plaisait c’était indéniable mais ses sentiments n’étaient certainement pas réels. En fait, pour tout vous avouer, il pensait de plus en plus à Dominique. Elle était la seule à connaitre toute l’histoire à propos de sa mère et qui le comprenait. Elle aussi avait perdu un être cher… En plus, à chaque fois qu’il recevait une lettre d’elle son cœur se mettait à battre d’une façon qu’il ne comprenait pas. Mais Maxime ne savait pas vraiment mettre un nom sur ce sentiment. Alors il laissait ça de côté et pensait à autre chose.

D’ailleurs c’était le jour J, il allait voir Domi au Chemin de Traverse. Ils avaient convenu un rendez-vous, ayant tous les deux un grand besoin de s’évader et de changer un peu d’air. Une fois n’est pas coutume, il se leva de très bonne humeur et avala son petit déjeuner en triple vitesse. Il avait du pain sur la planche ce matin ! Sa tante l’interrogea d'ailleurs sur cette bonne humeur soudaine et inattendue. Elle le regarda même avec effarement monter dans sa chambre et non aller directement sur son rocher plat après le petit-déjeuner. Le jeune homme prit sa douche et resta quelques instants devant son armoire à ne pas savoir quoi mettre. Finalement il opta pour un T-shirt gris avec le drapeau de l’Angleterre sur le devant, un jean et une paire de basket grise. Voila c’était parfait ! Simple comme toujours mais avec goût. Le blond glissa sa baguette dans sa poche et fila se laver les dents. Bah oui c’est toujours mieux d’avoir une bonne haleine ! xD

Après avoir fini de se préparer, Maxime se laissa tomber sur son lit et attrapa son i pod qui n’était pas loin. Il enfonça les écouteurs dans ses oreilles et choisit une chanson au hasard. De là ou il était il pouvait voir son rocher plat. La tentation le prit mais il resta assis sur son lit. Pas question d’aller se mettre dans tous ses états avant un rendez vous entre amis ! Et aujourd’hui était un nouveau jour, les méditations c’était terminé ! Aujourd’hui il passait à autre chose. Le jaune et noir jeta un coup d’œil à sa montre et vit qu’il était en retard. Evidemment, la ponctualité et lui faisait rarement bon ménage. Il descendit en triple vitesse et allait demander à sa tante de la poudre de cheminette lorsqu’il s’aperçut à temps qu’elle n’était pas sorcière et qu’en plus son cousin était dans la même pièce. Ca c’était tout lui, ne pas réfléchir au moyen de transport qu’il allait utiliser. Le jaune et noir soupira et sortit de la cuisine en criant à sa tante de plus en plus déconcertée qu’il sortait. Il trouverai bien un moyen pour y aller non?

A pied c'était impossible déjà. C’était beaucoup trop loin et il arriverai à Londres au coucher du soleil ! Non ce n’était pas envisageable ! Et si… Maxime sortit sa baguette, fit un large geste et attendit quelques instants. Pourvu que ca marche, pourvu que ca… Ah bah oui ca avait marché ! Le magicobus était sous ses yeux. L’adolescent ne connaissait pas le conducteur ni son assistant mais aucune importance, il serait à Londres en moins de deux. Le bus le déposa quelques minutes plus tard, après quelques frayeurs, devant le chaudron baveur. Le jeune garçon paya et sorti d’un pas chancelant. Horrible ce truc. Plus jamais !

Maxime entra dans le bar et prit le passage pour entrer dans le Chemin de Traverse. Celui-ci l’avait toujours fasciné et en allant en direction du bar ou ils avaient rendez vous, il flâna légèrement devant les devantures des magasins. Finalement il arriva à hauteur du bar et il croisa le regard de Domi qui l’attendait, ses écouteurs dans ses oreilles elle aussi. Elle était quand même super joli mais son cœur fit un raté. Non mais il allait se calmer celui là ?! Pff… Insupportable ! Il s’avança vers la jeune fille tout en retirant la musique qu’il écoutait. Puis le blond lui fit un sourire amical, il était vraiment super content de la voir. Quand il fut arrivé à sa hauteur, il s’excusa pour son retard. Bah oui, mon petit Max est poli bien que peu ponctuel ! xD

« Coucou ! Je suis vraiment désolé pour le retard mais je me suis aperçu trop tard que je n’avais pas de moyen de transport pour arriver jusqu’ici ! J’ai dû prendre le magicobus et… Enfin bref je parle trop… »

Maxime baissa la tête gêné. Mais pourquoi il avait le don de toujours trop parler quand il n’était pas à l’aise ? Pourquoi il se ridiculisait comme ca ? Enfin bref, il fallait reprendre pied peut être, ca serait mieux !

« Sinon ca va toi ? Tu as passé de bonnes vacances ? En tout cas je suis super content de te voir ! »

Maxime avait été on ne peut plus sincère. Ce jour était un nouveau départ et Domi y était pour beaucoup. Peut être trop ?

[Messages :]

La mort de sa mère avait définitivement tout changé. Pendant l’année ca allait puisque Maxime restait à Poudlard mais l’été ? Il se retrouvait chez sa tante qui était au courant de toute l’histoire et avec pour seul compagnie un cousin moldu qui ignorait tout de la magie. Sa tante ne lui avait jamais révélé l’existence du monde magique et le Poufsouffle devait se cacher. Il avait enfermé toutes ses affaires à double tour – sauf sa baguette ! - dans la cachette préférée de sa tante. Il ne connaissait pas son oncle qui avait divorcé quand il avait deux ans donc le jaune et noir ne s’en souvenait plus et il ne cherchait pas à s’en souvenir. Il avait d’autres chats à fouetter. L’été avait rouvert une blessure qui avait à peine cicatrisé et il passait ses journées dans le fond du jardin, assis sur un rocher plat au bord du petit ruisseau. Et il méditait. Comment pourrait-il retrouver l’homme qui avait brisé la vie de sa mère ? L’homme qui était son père ? L’homme qui avait souillé son sang et qui avait aussi brisé sa propre vie ? Cet homme devait souffrir pour ce qu’il avait fait. Sa mère était une sorcière qui se respectait et qui ne se faisait pas traiter de cette façon. Tous les soirs Maxime finissait en rogne, les nerfs en pelote et les doigts crispés sur sa baguette magique qui ne le quittait jamais. En ce temps d’insécurité on n’était jamais trop prudent. D’ailleurs son cousin le croyait fou à se balader en permanence avec un bout de bois sans la poche mais Maxime s’en fichait, il pensait ce qu’il voulait, grand bien lui en fasse.

La seule chose de bien était que la rentrée approchait et le Poufsouffle n’avait qu’une hâte, retourner à Poudlard même si les événements de l’année dernière étaient toujours présents dans sa tête. Comment oublier les morts qu’il y avait eu ? Et si le prochain c’était lui ? Pas de doute c’était vraiment flippant mais tous ces amis seraient la et puis ce serait différent. Pas de BUSES – qu’il avait obtenues avec brio ! – juste un poste de préfet à honorer, des cours à travailler mais surtout s’éclater avec ses amis. Mais Poudlard c’était aussi ses ennemis, les gens qu’il n’aimait pas et puis Emmie… La confrontation n’avait toujours pas eu lieu mais c’était imminent. Et comment ca se passerait ?

Son histoire avec Annalynne s’était terminée assez rapidement finalement et c’était peut être mieux ainsi. Leurs opinions politiques étaient vraiment trop éloignées et Maxime ne supportait pas que sa copine veuille devenir un mangemort alors que lui nourrissait l’idée de devenir auror et de rentrer dans l’Ordre. Décidemment ce n’était pas possible entre eux deux même s’ils s’entendaient très bien et étaient plutôt bien tous les deux. La guerre qui couvait avait finalement eut raison d’eux. En même temps le jaune et noir ne savait même pas s’il l’aimait vraiment ou pas. Elle lui plaisait c’était indéniable mais ses sentiments n’étaient certainement pas réels. En fait, pour tout vous avouer, il pensait de plus en plus à Dominique. Elle était la seule à connaitre toute l’histoire à propos de sa mère et qui le comprenait. Elle aussi avait perdu un être cher… En plus, à chaque fois qu’il recevait une lettre d’elle son cœur se mettait à battre d’une façon qu’il ne comprenait pas. Mais Maxime ne savait pas vraiment mettre un nom sur ce sentiment. Alors il laissait ça de côté et pensait à autre chose.

D’ailleurs c’était le jour J, il allait voir Domi au Chemin de Traverse. Ils avaient convenu un rendez-vous, ayant tous les deux un grand besoin de s’évader et de changer un peu d’air. Une fois n’est pas coutume, il se leva de très bonne humeur et avala son petit déjeuner en triple vitesse. Il avait du pain sur la planche ce matin ! Sa tante l’interrogea d'ailleurs sur cette bonne humeur soudaine et inattendue. Elle le regarda même avec effarement monter dans sa chambre et non aller directement sur son rocher plat après le petit-déjeuner. Le jeune homme prit sa douche et resta quelques instants devant son armoire à ne pas savoir quoi mettre. Finalement il opta pour un T-shirt gris avec le drapeau de l’Angleterre sur le devant, un jean et une paire de basket grise. Voila c’était parfait ! Simple comme toujours mais avec goût. Le blond glissa sa baguette dans sa poche et fila se laver les dents. Bah oui c’est toujours mieux d’avoir une bonne haleine ! xD

Après avoir fini de se préparer, Maxime se laissa tomber sur son lit et attrapa son i pod qui n’était pas loin. Il enfonça les écouteurs dans ses oreilles et choisit une chanson au hasard. De là ou il était il pouvait voir son rocher plat. La tentation le prit mais il resta assis sur son lit. Pas question d’aller se mettre dans tous ses états avant un rendez vous entre amis ! Et aujourd’hui était un nouveau jour, les méditations c’était terminé ! Aujourd’hui il passait à autre chose. Le jaune et noir jeta un coup d’œil à sa montre et vit qu’il était en retard. Evidemment, la ponctualité et lui faisait rarement bon ménage. Il descendit en triple vitesse et allait demander à sa tante de la poudre de cheminette lorsqu’il s’aperçut à temps qu’elle n’était pas sorcière et qu’en plus son cousin était dans la même pièce. Ca c’était tout lui, ne pas réfléchir au moyen de transport qu’il allait utiliser. Le jaune et noir soupira et sortit de la cuisine en criant à sa tante de plus en plus déconcertée qu’il sortait. Il trouverai bien un moyen pour y aller non?

A pied c'était impossible déjà. C’était beaucoup trop loin et il arriverai à Londres au coucher du soleil ! Non ce n’était pas envisageable ! Et si… Maxime sortit sa baguette, fit un large geste et attendit quelques instants. Pourvu que ca marche, pourvu que ca… Ah bah oui ca avait marché ! Le magicobus était sous ses yeux. L’adolescent ne connaissait pas le conducteur ni son assistant mais aucune importance, il serait à Londres en moins de deux. Le bus le déposa quelques minutes plus tard, après quelques frayeurs, devant le chaudron baveur. Le jeune garçon paya et sorti d’un pas chancelant. Horrible ce truc. Plus jamais !

Maxime entra dans le bar et prit le passage pour entrer dans le Chemin de Traverse. Celui-ci l’avait toujours fasciné et en allant en direction du bar ou ils avaient rendez vous, il flâna légèrement devant les devantures des magasins. Finalement il arriva à hauteur du bar et il croisa le regard de Domi qui l’attendait, ses écouteurs dans ses oreilles elle aussi. Elle était quand même super joli mais son cœur fit un raté. Non mais il allait se calmer celui là ?! Pff… Insupportable ! Il s’avança vers la jeune fille tout en retirant la musique qu’il écoutait. Puis le blond lui fit un sourire amical, il était vraiment super content de la voir. Quand il fut arrivé à sa hauteur, il s’excusa pour son retard. Bah oui, mon petit Max est poli bien que peu ponctuel ! xD

« Coucou ! Je suis vraiment désolé pour le retard mais je me suis aperçu trop tard que je n’avais pas de moyen de transport pour arriver jusqu’ici ! J’ai dû prendre le magicobus et… Enfin bref je parle trop… »

Maxime baissa la tête gêné. Mais pourquoi il avait le don de toujours trop parler quand il n’était pas à l’aise ? Pourquoi il se ridiculisait comme ca ? Enfin bref, il fallait reprendre pied peut être, ca serait mieux !

« Sinon ca va toi ? Tu as passé de bonnes vacances ? En tout cas je suis super content de te voir ! »

Maxime avait été on ne peut plus sincère. Ce jour était un nouveau départ et Domi y était pour beaucoup. Peut être trop ?

[Points :]

La mort de sa mère avait définitivement tout changé. Pendant l’année ca allait puisque Maxime restait à Poudlard mais l’été ? Il se retrouvait chez sa tante qui était au courant de toute l’histoire et avec pour seul compagnie un cousin moldu qui ignorait tout de la magie. Sa tante ne lui avait jamais révélé l’existence du monde magique et le Poufsouffle devait se cacher. Il avait enfermé toutes ses affaires à double tour – sauf sa baguette ! - dans la cachette préférée de sa tante. Il ne connaissait pas son oncle qui avait divorcé quand il avait deux ans donc le jaune et noir ne s’en souvenait plus et il ne cherchait pas à s’en souvenir. Il avait d’autres chats à fouetter. L’été avait rouvert une blessure qui avait à peine cicatrisé et il passait ses journées dans le fond du jardin, assis sur un rocher plat au bord du petit ruisseau. Et il méditait. Comment pourrait-il retrouver l’homme qui avait brisé la vie de sa mère ? L’homme qui était son père ? L’homme qui avait souillé son sang et qui avait aussi brisé sa propre vie ? Cet homme devait souffrir pour ce qu’il avait fait. Sa mère était une sorcière qui se respectait et qui ne se faisait pas traiter de cette façon. Tous les soirs Maxime finissait en rogne, les nerfs en pelote et les doigts crispés sur sa baguette magique qui ne le quittait jamais. En ce temps d’insécurité on n’était jamais trop prudent. D’ailleurs son cousin le croyait fou à se balader en permanence avec un bout de bois sans la poche mais Maxime s’en fichait, il pensait ce qu’il voulait, grand bien lui en fasse.

La seule chose de bien était que la rentrée approchait et le Poufsouffle n’avait qu’une hâte, retourner à Poudlard même si les événements de l’année dernière étaient toujours présents dans sa tête. Comment oublier les morts qu’il y avait eu ? Et si le prochain c’était lui ? Pas de doute c’était vraiment flippant mais tous ces amis seraient la et puis ce serait différent. Pas de BUSES – qu’il avait obtenues avec brio ! – juste un poste de préfet à honorer, des cours à travailler mais surtout s’éclater avec ses amis. Mais Poudlard c’était aussi ses ennemis, les gens qu’il n’aimait pas et puis Emmie… La confrontation n’avait toujours pas eu lieu mais c’était imminent. Et comment ca se passerait ?

Son histoire avec Annalynne s’était terminée assez rapidement finalement et c’était peut être mieux ainsi. Leurs opinions politiques étaient vraiment trop éloignées et Maxime ne supportait pas que sa copine veuille devenir un mangemort alors que lui nourrissait l’idée de devenir auror et de rentrer dans l’Ordre. Décidemment ce n’était pas possible entre eux deux même s’ils s’entendaient très bien et étaient plutôt bien tous les deux. La guerre qui couvait avait finalement eut raison d’eux. En même temps le jaune et noir ne savait même pas s’il l’aimait vraiment ou pas. Elle lui plaisait c’était indéniable mais ses sentiments n’étaient certainement pas réels. En fait, pour tout vous avouer, il pensait de plus en plus à Dominique. Elle était la seule à connaitre toute l’histoire à propos de sa mère et qui le comprenait. Elle aussi avait perdu un être cher… En plus, à chaque fois qu’il recevait une lettre d’elle son cœur se mettait à battre d’une façon qu’il ne comprenait pas. Mais Maxime ne savait pas vraiment mettre un nom sur ce sentiment. Alors il laissait ça de côté et pensait à autre chose.

D’ailleurs c’était le jour J, il allait voir Domi au Chemin de Traverse. Ils avaient convenu un rendez-vous, ayant tous les deux un grand besoin de s’évader et de changer un peu d’air. Une fois n’est pas coutume, il se leva de très bonne humeur et avala son petit déjeuner en triple vitesse. Il avait du pain sur la planche ce matin ! Sa tante l’interrogea d'ailleurs sur cette bonne humeur soudaine et inattendue. Elle le regarda même avec effarement monter dans sa chambre et non aller directement sur son rocher plat après le petit-déjeuner. Le jeune homme prit sa douche et resta quelques instants devant son armoire à ne pas savoir quoi mettre. Finalement il opta pour un T-shirt gris avec le drapeau de l’Angleterre sur le devant, un jean et une paire de basket grise. Voila c’était parfait ! Simple comme toujours mais avec goût. Le blond glissa sa baguette dans sa poche et fila se laver les dents. Bah oui c’est toujours mieux d’avoir une bonne haleine ! xD

Après avoir fini de se préparer, Maxime se laissa tomber sur son lit et attrapa son i pod qui n’était pas loin. Il enfonça les écouteurs dans ses oreilles et choisit une chanson au hasard. De là ou il était il pouvait voir son rocher plat. La tentation le prit mais il resta assis sur son lit. Pas question d’aller se mettre dans tous ses états avant un rendez vous entre amis ! Et aujourd’hui était un nouveau jour, les méditations c’était terminé ! Aujourd’hui il passait à autre chose. Le jaune et noir jeta un coup d’œil à sa montre et vit qu’il était en retard. Evidemment, la ponctualité et lui faisait rarement bon ménage. Il descendit en triple vitesse et allait demander à sa tante de la poudre de cheminette lorsqu’il s’aperçut à temps qu’elle n’était pas sorcière et qu’en plus son cousin était dans la même pièce. Ca c’était tout lui, ne pas réfléchir au moyen de transport qu’il allait utiliser. Le jaune et noir soupira et sortit de la cuisine en criant à sa tante de plus en plus déconcertée qu’il sortait. Il trouverai bien un moyen pour y aller non?

A pied c'était impossible déjà. C’était beaucoup trop loin et il arriverai à Londres au coucher du soleil ! Non ce n’était pas envisageable ! Et si… Maxime sortit sa baguette, fit un large geste et attendit quelques instants. Pourvu que ca marche, pourvu que ca… Ah bah oui ca avait marché ! Le magicobus était sous ses yeux. L’adolescent ne connaissait pas le conducteur ni son assistant mais aucune importance, il serait à Londres en moins de deux. Le bus le déposa quelques minutes plus tard, après quelques frayeurs, devant le chaudron baveur. Le jeune garçon paya et sorti d’un pas chancelant. Horrible ce truc. Plus jamais !

Maxime entra dans le bar et prit le passage pour entrer dans le Chemin de Traverse. Celui-ci l’avait toujours fasciné et en allant en direction du bar ou ils avaient rendez vous, il flâna légèrement devant les devantures des magasins. Finalement il arriva à hauteur du bar et il croisa le regard de Domi qui l’attendait, ses écouteurs dans ses oreilles elle aussi. Elle était quand même super joli mais son cœur fit un raté. Non mais il allait se calmer celui là ?! Pff… Insupportable ! Il s’avança vers la jeune fille tout en retirant la musique qu’il écoutait. Puis le blond lui fit un sourire amical, il était vraiment super content de la voir. Quand il fut arrivé à sa hauteur, il s’excusa pour son retard. Bah oui, mon petit Max est poli bien que peu ponctuel ! xD

« Coucou ! Je suis vraiment désolé pour le retard mais je me suis aperçu trop tard que je n’avais pas de moyen de transport pour arriver jusqu’ici ! J’ai dû prendre le magicobus et… Enfin bref je parle trop… »

Maxime baissa la tête gêné. Mais pourquoi il avait le don de toujours trop parler quand il n’était pas à l’aise ? Pourquoi il se ridiculisait comme ca ? Enfin bref, il fallait reprendre pied peut être, ca serait mieux !

« Sinon ca va toi ? Tu as passé de bonnes vacances ? En tout cas je suis super content de te voir ! »

Maxime avait été on ne peut plus sincère. Ce jour était un nouveau départ et Domi y était pour beaucoup. Peut être trop ?

[Avatar :]

La mort de sa mère avait définitivement tout changé. Pendant l’année ca allait puisque Maxime restait à Poudlard mais l’été ? Il se retrouvait chez sa tante qui était au courant de toute l’histoire et avec pour seul compagnie un cousin moldu qui ignorait tout de la magie. Sa tante ne lui avait jamais révélé l’existence du monde magique et le Poufsouffle devait se cacher. Il avait enfermé toutes ses affaires à double tour – sauf sa baguette ! - dans la cachette préférée de sa tante. Il ne connaissait pas son oncle qui avait divorcé quand il avait deux ans donc le jaune et noir ne s’en souvenait plus et il ne cherchait pas à s’en souvenir. Il avait d’autres chats à fouetter. L’été avait rouvert une blessure qui avait à peine cicatrisé et il passait ses journées dans le fond du jardin, assis sur un rocher plat au bord du petit ruisseau. Et il méditait. Comment pourrait-il retrouver l’homme qui avait brisé la vie de sa mère ? L’homme qui était son père ? L’homme qui avait souillé son sang et qui avait aussi brisé sa propre vie ? Cet homme devait souffrir pour ce qu’il avait fait. Sa mère était une sorcière qui se respectait et qui ne se faisait pas traiter de cette façon. Tous les soirs Maxime finissait en rogne, les nerfs en pelote et les doigts crispés sur sa baguette magique qui ne le quittait jamais. En ce temps d’insécurité on n’était jamais trop prudent. D’ailleurs son cousin le croyait fou à se balader en permanence avec un bout de bois sans la poche mais Maxime s’en fichait, il pensait ce qu’il voulait, grand bien lui en fasse.

La seule chose de bien était que la rentrée approchait et le Poufsouffle n’avait qu’une hâte, retourner à Poudlard même si les événements de l’année dernière étaient toujours présents dans sa tête. Comment oublier les morts qu’il y avait eu ? Et si le prochain c’était lui ? Pas de doute c’était vraiment flippant mais tous ces amis seraient la et puis ce serait différent. Pas de BUSES – qu’il avait obtenues avec brio ! – juste un poste de préfet à honorer, des cours à travailler mais surtout s’éclater avec ses amis. Mais Poudlard c’était aussi ses ennemis, les gens qu’il n’aimait pas et puis Emmie… La confrontation n’avait toujours pas eu lieu mais c’était imminent. Et comment ca se passerait ?

Son histoire avec Annalynne s’était terminée assez rapidement finalement et c’était peut être mieux ainsi. Leurs opinions politiques étaient vraiment trop éloignées et Maxime ne supportait pas que sa copine veuille devenir un mangemort alors que lui nourrissait l’idée de devenir auror et de rentrer dans l’Ordre. Décidemment ce n’était pas possible entre eux deux même s’ils s’entendaient très bien et étaient plutôt bien tous les deux. La guerre qui couvait avait finalement eut raison d’eux. En même temps le jaune et noir ne savait même pas s’il l’aimait vraiment ou pas. Elle lui plaisait c’était indéniable mais ses sentiments n’étaient certainement pas réels. En fait, pour tout vous avouer, il pensait de plus en plus à Dominique. Elle était la seule à connaitre toute l’histoire à propos de sa mère et qui le comprenait. Elle aussi avait perdu un être cher… En plus, à chaque fois qu’il recevait une lettre d’elle son cœur se mettait à battre d’une façon qu’il ne comprenait pas. Mais Maxime ne savait pas vraiment mettre un nom sur ce sentiment. Alors il laissait ça de côté et pensait à autre chose.

D’ailleurs c’était le jour J, il allait voir Domi au Chemin de Traverse. Ils avaient convenu un rendez-vous, ayant tous les deux un grand besoin de s’évader et de changer un peu d’air. Une fois n’est pas coutume, il se leva de très bonne humeur et avala son petit déjeuner en triple vitesse. Il avait du pain sur la planche ce matin ! Sa tante l’interrogea d'ailleurs sur cette bonne humeur soudaine et inattendue. Elle le regarda même avec effarement monter dans sa chambre et non aller directement sur son rocher plat après le petit-déjeuner. Le jeune homme prit sa douche et resta quelques instants devant son armoire à ne pas savoir quoi mettre. Finalement il opta pour un T-shirt gris avec le drapeau de l’Angleterre sur le devant, un jean et une paire de basket grise. Voila c’était parfait ! Simple comme toujours mais avec goût. Le blond glissa sa baguette dans sa poche et fila se laver les dents. Bah oui c’est toujours mieux d’avoir une bonne haleine ! xD

Après avoir fini de se préparer, Maxime se laissa tomber sur son lit et attrapa son i pod qui n’était pas loin. Il enfonça les écouteurs dans ses oreilles et choisit une chanson au hasard. De là ou il était il pouvait voir son rocher plat. La tentation le prit mais il resta assis sur son lit. Pas question d’aller se mettre dans tous ses états avant un rendez vous entre amis ! Et aujourd’hui était un nouveau jour, les méditations c’était terminé ! Aujourd’hui il passait à autre chose. Le jaune et noir jeta un coup d’œil à sa montre et vit qu’il était en retard. Evidemment, la ponctualité et lui faisait rarement bon ménage. Il descendit en triple vitesse et allait demander à sa tante de la poudre de cheminette lorsqu’il s’aperçut à temps qu’elle n’était pas sorcière et qu’en plus son cousin était dans la même pièce. Ca c’était tout lui, ne pas réfléchir au moyen de transport qu’il allait utiliser. Le jaune et noir soupira et sortit de la cuisine en criant à sa tante de plus en plus déconcertée qu’il sortait. Il trouverai bien un moyen pour y aller non?

A pied c'était impossible déjà. C’était beaucoup trop loin et il arriverai à Londres au coucher du soleil ! Non ce n’était pas envisageable ! Et si… Maxime sortit sa baguette, fit un large geste et attendit quelques instants. Pourvu que ca marche, pourvu que ca… Ah bah oui ca avait marché ! Le magicobus était sous ses yeux. L’adolescent ne connaissait pas le conducteur ni son assistant mais aucune importance, il serait à Londres en moins de deux. Le bus le déposa quelques minutes plus tard, après quelques frayeurs, devant le chaudron baveur. Le jeune garçon paya et sorti d’un pas chancelant. Horrible ce truc. Plus jamais !

Maxime entra dans le bar et prit le passage pour entrer dans le Chemin de Traverse. Celui-ci l’avait toujours fasciné et en allant en direction du bar ou ils avaient rendez vous, il flâna légèrement devant les devantures des magasins. Finalement il arriva à hauteur du bar et il croisa le regard de Domi qui l’attendait, ses écouteurs dans ses oreilles elle aussi. Elle était quand même super joli mais son cœur fit un raté. Non mais il allait se calmer celui là ?! Pff… Insupportable ! Il s’avança vers la jeune fille tout en retirant la musique qu’il écoutait. Puis le blond lui fit un sourire amical, il était vraiment super content de la voir. Quand il fut arrivé à sa hauteur, il s’excusa pour son retard. Bah oui, mon petit Max est poli bien que peu ponctuel ! xD

« Coucou ! Je suis vraiment désolé pour le retard mais je me suis aperçu trop tard que je n’avais pas de moyen de transport pour arriver jusqu’ici ! J’ai dû prendre le magicobus et… Enfin bref je parle trop… »

Maxime baissa la tête gêné. Mais pourquoi il avait le don de toujours trop parler quand il n’était pas à l’aise ? Pourquoi il se ridiculisait comme ca ? Enfin bref, il fallait reprendre pied peut être, ca serait mieux !

« Sinon ca va toi ? Tu as passé de bonnes vacances ? En tout cas je suis super content de te voir ! »

Maxime avait été on ne peut plus sincère. Ce jour était un nouveau départ et Domi y était pour beaucoup. Peut être trop ?

[Crédits :]

La mort de sa mère avait définitivement tout changé. Pendant l’année ca allait puisque Maxime restait à Poudlard mais l’été ? Il se retrouvait chez sa tante qui était au courant de toute l’histoire et avec pour seul compagnie un cousin moldu qui ignorait tout de la magie. Sa tante ne lui avait jamais révélé l’existence du monde magique et le Poufsouffle devait se cacher. Il avait enfermé toutes ses affaires à double tour – sauf sa baguette ! - dans la cachette préférée de sa tante. Il ne connaissait pas son oncle qui avait divorcé quand il avait deux ans donc le jaune et noir ne s’en souvenait plus et il ne cherchait pas à s’en souvenir. Il avait d’autres chats à fouetter. L’été avait rouvert une blessure qui avait à peine cicatrisé et il passait ses journées dans le fond du jardin, assis sur un rocher plat au bord du petit ruisseau. Et il méditait. Comment pourrait-il retrouver l’homme qui avait brisé la vie de sa mère ? L’homme qui était son père ? L’homme qui avait souillé son sang et qui avait aussi brisé sa propre vie ? Cet homme devait souffrir pour ce qu’il avait fait. Sa mère était une sorcière qui se respectait et qui ne se faisait pas traiter de cette façon. Tous les soirs Maxime finissait en rogne, les nerfs en pelote et les doigts crispés sur sa baguette magique qui ne le quittait jamais. En ce temps d’insécurité on n’était jamais trop prudent. D’ailleurs son cousin le croyait fou à se balader en permanence avec un bout de bois sans la poche mais Maxime s’en fichait, il pensait ce qu’il voulait, grand bien lui en fasse.

La seule chose de bien était que la rentrée approchait et le Poufsouffle n’avait qu’une hâte, retourner à Poudlard même si les événements de l’année dernière étaient toujours présents dans sa tête. Comment oublier les morts qu’il y avait eu ? Et si le prochain c’était lui ? Pas de doute c’était vraiment flippant mais tous ces amis seraient la et puis ce serait différent. Pas de BUSES – qu’il avait obtenues avec brio ! – juste un poste de préfet à honorer, des cours à travailler mais surtout s’éclater avec ses amis. Mais Poudlard c’était aussi ses ennemis, les gens qu’il n’aimait pas et puis Emmie… La confrontation n’avait toujours pas eu lieu mais c’était imminent. Et comment ca se passerait ?

Son histoire avec Annalynne s’était terminée assez rapidement finalement et c’était peut être mieux ainsi. Leurs opinions politiques étaient vraiment trop éloignées et Maxime ne supportait pas que sa copine veuille devenir un mangemort alors que lui nourrissait l’idée de devenir auror et de rentrer dans l’Ordre. Décidemment ce n’était pas possible entre eux deux même s’ils s’entendaient très bien et étaient plutôt bien tous les deux. La guerre qui couvait avait finalement eut raison d’eux. En même temps le jaune et noir ne savait même pas s’il l’aimait vraiment ou pas. Elle lui plaisait c’était indéniable mais ses sentiments n’étaient certainement pas réels. En fait, pour tout vous avouer, il pensait de plus en plus à Dominique. Elle était la seule à connaitre toute l’histoire à propos de sa mère et qui le comprenait. Elle aussi avait perdu un être cher… En plus, à chaque fois qu’il recevait une lettre d’elle son cœur se mettait à battre d’une façon qu’il ne comprenait pas. Mais Maxime ne savait pas vraiment mettre un nom sur ce sentiment. Alors il laissait ça de côté et pensait à autre chose.

D’ailleurs c’était le jour J, il allait voir Domi au Chemin de Traverse. Ils avaient convenu un rendez-vous, ayant tous les deux un grand besoin de s’évader et de changer un peu d’air. Une fois n’est pas coutume, il se leva de très bonne humeur et avala son petit déjeuner en triple vitesse. Il avait du pain sur la planche ce matin ! Sa tante l’interrogea d'ailleurs sur cette bonne humeur soudaine et inattendue. Elle le regarda même avec effarement monter dans sa chambre et non aller directement sur son rocher plat après le petit-déjeuner. Le jeune homme prit sa douche et resta quelques instants devant son armoire à ne pas savoir quoi mettre. Finalement il opta pour un T-shirt gris avec le drapeau de l’Angleterre sur le devant, un jean et une paire de basket grise. Voila c’était parfait ! Simple comme toujours mais avec goût. Le blond glissa sa baguette dans sa poche et fila se laver les dents. Bah oui c’est toujours mieux d’avoir une bonne haleine ! xD

Après avoir fini de se préparer, Maxime se laissa tomber sur son lit et attrapa son i pod qui n’était pas loin. Il enfonça les écouteurs dans ses oreilles et choisit une chanson au hasard. De là ou il était il pouvait voir son rocher plat. La tentation le prit mais il resta assis sur son lit. Pas question d’aller se mettre dans tous ses états avant un rendez vous entre amis ! Et aujourd’hui était un nouveau jour, les méditations c’était terminé ! Aujourd’hui il passait à autre chose. Le jaune et noir jeta un coup d’œil à sa montre et vit qu’il était en retard. Evidemment, la ponctualité et lui faisait rarement bon ménage. Il descendit en triple vitesse et allait demander à sa tante de la poudre de cheminette lorsqu’il s’aperçut à temps qu’elle n’était pas sorcière et qu’en plus son cousin était dans la même pièce. Ca c’était tout lui, ne pas réfléchir au moyen de transport qu’il allait utiliser. Le jaune et noir soupira et sortit de la cuisine en criant à sa tante de plus en plus déconcertée qu’il sortait. Il trouverai bien un moyen pour y aller non?

A pied c'était impossible déjà. C’était beaucoup trop loin et il arriverai à Londres au coucher du soleil ! Non ce n’était pas envisageable ! Et si… Maxime sortit sa baguette, fit un large geste et attendit quelques instants. Pourvu que ca marche, pourvu que ca… Ah bah oui ca avait marché ! Le magicobus était sous ses yeux. L’adolescent ne connaissait pas le conducteur ni son assistant mais aucune importance, il serait à Londres en moins de deux. Le bus le déposa quelques minutes plus tard, après quelques frayeurs, devant le chaudron baveur. Le jeune garçon paya et sorti d’un pas chancelant. Horrible ce truc. Plus jamais !

Maxime entra dans le bar et prit le passage pour entrer dans le Chemin de Traverse. Celui-ci l’avait toujours fasciné et en allant en direction du bar ou ils avaient rendez vous, il flâna légèrement devant les devantures des magasins. Finalement il arriva à hauteur du bar et il croisa le regard de Domi qui l’attendait, ses écouteurs dans ses oreilles elle aussi. Elle était quand même super joli mais son cœur fit un raté. Non mais il allait se calmer celui là ?! Pff… Insupportable ! Il s’avança vers la jeune fille tout en retirant la musique qu’il écoutait. Puis le blond lui fit un sourire amical, il était vraiment super content de la voir. Quand il fut arrivé à sa hauteur, il s’excusa pour son retard. Bah oui, mon petit Max est poli bien que peu ponctuel ! xD

« Coucou ! Je suis vraiment désolé pour le retard mais je me suis aperçu trop tard que je n’avais pas de moyen de transport pour arriver jusqu’ici ! J’ai dû prendre le magicobus et… Enfin bref je parle trop… »

Maxime baissa la tête gêné. Mais pourquoi il avait le don de toujours trop parler quand il n’était pas à l’aise ? Pourquoi il se ridiculisait comme ca ? Enfin bref, il fallait reprendre pied peut être, ca serait mieux !

« Sinon ca va toi ? Tu as passé de bonnes vacances ? En tout cas je suis super content de te voir ! »

Maxime avait été on ne peut plus sincère. Ce jour était un nouveau départ et Domi y était pour beaucoup. Peut être trop ?

[Age RPG :]

La mort de sa mère avait définitivement tout changé. Pendant l’année ca allait puisque Maxime restait à Poudlard mais l’été ? Il se retrouvait chez sa tante qui était au courant de toute l’histoire et avec pour seul compagnie un cousin moldu qui ignorait tout de la magie. Sa tante ne lui avait jamais révélé l’existence du monde magique et le Poufsouffle devait se cacher. Il avait enfermé toutes ses affaires à double tour – sauf sa baguette ! - dans la cachette préférée de sa tante. Il ne connaissait pas son oncle qui avait divorcé quand il avait deux ans donc le jaune et noir ne s’en souvenait plus et il ne cherchait pas à s’en souvenir. Il avait d’autres chats à fouetter. L’été avait rouvert une blessure qui avait à peine cicatrisé et il passait ses journées dans le fond du jardin, assis sur un rocher plat au bord du petit ruisseau. Et il méditait. Comment pourrait-il retrouver l’homme qui avait brisé la vie de sa mère ? L’homme qui était son père ? L’homme qui avait souillé son sang et qui avait aussi brisé sa propre vie ? Cet homme devait souffrir pour ce qu’il avait fait. Sa mère était une sorcière qui se respectait et qui ne se faisait pas traiter de cette façon. Tous les soirs Maxime finissait en rogne, les nerfs en pelote et les doigts crispés sur sa baguette magique qui ne le quittait jamais. En ce temps d’insécurité on n’était jamais trop prudent. D’ailleurs son cousin le croyait fou à se balader en permanence avec un bout de bois sans la poche mais Maxime s’en fichait, il pensait ce qu’il voulait, grand bien lui en fasse.

La seule chose de bien était que la rentrée approchait et le Poufsouffle n’avait qu’une hâte, retourner à Poudlard même si les événements de l’année dernière étaient toujours présents dans sa tête. Comment oublier les morts qu’il y avait eu ? Et si le prochain c’était lui ? Pas de doute c’était vraiment flippant mais tous ces amis seraient la et puis ce serait différent. Pas de BUSES – qu’il avait obtenues avec brio ! – juste un poste de préfet à honorer, des cours à travailler mais surtout s’éclater avec ses amis. Mais Poudlard c’était aussi ses ennemis, les gens qu’il n’aimait pas et puis Emmie… La confrontation n’avait toujours pas eu lieu mais c’était imminent. Et comment ca se passerait ?

Son histoire avec Annalynne s’était terminée assez rapidement finalement et c’était peut être mieux ainsi. Leurs opinions politiques étaient vraiment trop éloignées et Maxime ne supportait pas que sa copine veuille devenir un mangemort alors que lui nourrissait l’idée de devenir auror et de rentrer dans l’Ordre. Décidemment ce n’était pas possible entre eux deux même s’ils s’entendaient très bien et étaient plutôt bien tous les deux. La guerre qui couvait avait finalement eut raison d’eux. En même temps le jaune et noir ne savait même pas s’il l’aimait vraiment ou pas. Elle lui plaisait c’était indéniable mais ses sentiments n’étaient certainement pas réels. En fait, pour tout vous avouer, il pensait de plus en plus à Dominique. Elle était la seule à connaitre toute l’histoire à propos de sa mère et qui le comprenait. Elle aussi avait perdu un être cher… En plus, à chaque fois qu’il recevait une lettre d’elle son cœur se mettait à battre d’une façon qu’il ne comprenait pas. Mais Maxime ne savait pas vraiment mettre un nom sur ce sentiment. Alors il laissait ça de côté et pensait à autre chose.

D’ailleurs c’était le jour J, il allait voir Domi au Chemin de Traverse. Ils avaient convenu un rendez-vous, ayant tous les deux un grand besoin de s’évader et de changer un peu d’air. Une fois n’est pas coutume, il se leva de très bonne humeur et avala son petit déjeuner en triple vitesse. Il avait du pain sur la planche ce matin ! Sa tante l’interrogea d'ailleurs sur cette bonne humeur soudaine et inattendue. Elle le regarda même avec effarement monter dans sa chambre et non aller directement sur son rocher plat après le petit-déjeuner. Le jeune homme prit sa douche et resta quelques instants devant son armoire à ne pas savoir quoi mettre. Finalement il opta pour un T-shirt gris avec le drapeau de l’Angleterre sur le devant, un jean et une paire de basket grise. Voila c’était parfait ! Simple comme toujours mais avec goût. Le blond glissa sa baguette dans sa poche et fila se laver les dents. Bah oui c’est toujours mieux d’avoir une bonne haleine ! xD

Après avoir fini de se préparer, Maxime se laissa tomber sur son lit et attrapa son i pod qui n’était pas loin. Il enfonça les écouteurs dans ses oreilles et choisit une chanson au hasard. De là ou il était il pouvait voir son rocher plat. La tentation le prit mais il resta assis sur son lit. Pas question d’aller se mettre dans tous ses états avant un rendez vous entre amis ! Et aujourd’hui était un nouveau jour, les méditations c’était terminé ! Aujourd’hui il passait à autre chose. Le jaune et noir jeta un coup d’œil à sa montre et vit qu’il était en retard. Evidemment, la ponctualité et lui faisait rarement bon ménage. Il descendit en triple vitesse et allait demander à sa tante de la poudre de cheminette lorsqu’il s’aperçut à temps qu’elle n’était pas sorcière et qu’en plus son cousin était dans la même pièce. Ca c’était tout lui, ne pas réfléchir au moyen de transport qu’il allait utiliser. Le jaune et noir soupira et sortit de la cuisine en criant à sa tante de plus en plus déconcertée qu’il sortait. Il trouverai bien un moyen pour y aller non?

A pied c'était impossible déjà. C’était beaucoup trop loin et il arriverai à Londres au coucher du soleil ! Non ce n’était pas envisageable ! Et si… Maxime sortit sa baguette, fit un large geste et attendit quelques instants. Pourvu que ca marche, pourvu que ca… Ah bah oui ca avait marché ! Le magicobus était sous ses yeux. L’adolescent ne connaissait pas le conducteur ni son assistant mais aucune importance, il serait à Londres en moins de deux. Le bus le déposa quelques minutes plus tard, après quelques frayeurs, devant le chaudron baveur. Le jeune garçon paya et sorti d’un pas chancelant. Horrible ce truc. Plus jamais !

Maxime entra dans le bar et prit le passage pour entrer dans le Chemin de Traverse. Celui-ci l’avait toujours fasciné et en allant en direction du bar ou ils avaient rendez vous, il flâna légèrement devant les devantures des magasins. Finalement il arriva à hauteur du bar et il croisa le regard de Domi qui l’attendait, ses écouteurs dans ses oreilles elle aussi. Elle était quand même super joli mais son cœur fit un raté. Non mais il allait se calmer celui là ?! Pff… Insupportable ! Il s’avança vers la jeune fille tout en retirant la musique qu’il écoutait. Puis le blond lui fit un sourire amical, il était vraiment super content de la voir. Quand il fut arrivé à sa hauteur, il s’excusa pour son retard. Bah oui, mon petit Max est poli bien que peu ponctuel ! xD

« Coucou ! Je suis vraiment désolé pour le retard mais je me suis aperçu trop tard que je n’avais pas de moyen de transport pour arriver jusqu’ici ! J’ai dû prendre le magicobus et… Enfin bref je parle trop… »

Maxime baissa la tête gêné. Mais pourquoi il avait le don de toujours trop parler quand il n’était pas à l’aise ? Pourquoi il se ridiculisait comme ca ? Enfin bref, il fallait reprendre pied peut être, ca serait mieux !

« Sinon ca va toi ? Tu as passé de bonnes vacances ? En tout cas je suis super content de te voir ! »

Maxime avait été on ne peut plus sincère. Ce jour était un nouveau départ et Domi y était pour beaucoup. Peut être trop ?

[Sang :]

La mort de sa mère avait définitivement tout changé. Pendant l’année ca allait puisque Maxime restait à Poudlard mais l’été ? Il se retrouvait chez sa tante qui était au courant de toute l’histoire et avec pour seul compagnie un cousin moldu qui ignorait tout de la magie. Sa tante ne lui avait jamais révélé l’existence du monde magique et le Poufsouffle devait se cacher. Il avait enfermé toutes ses affaires à double tour – sauf sa baguette ! - dans la cachette préférée de sa tante. Il ne connaissait pas son oncle qui avait divorcé quand il avait deux ans donc le jaune et noir ne s’en souvenait plus et il ne cherchait pas à s’en souvenir. Il avait d’autres chats à fouetter. L’été avait rouvert une blessure qui avait à peine cicatrisé et il passait ses journées dans le fond du jardin, assis sur un rocher plat au bord du petit ruisseau. Et il méditait. Comment pourrait-il retrouver l’homme qui avait brisé la vie de sa mère ? L’homme qui était son père ? L’homme qui avait souillé son sang et qui avait aussi brisé sa propre vie ? Cet homme devait souffrir pour ce qu’il avait fait. Sa mère était une sorcière qui se respectait et qui ne se faisait pas traiter de cette façon. Tous les soirs Maxime finissait en rogne, les nerfs en pelote et les doigts crispés sur sa baguette magique qui ne le quittait jamais. En ce temps d’insécurité on n’était jamais trop prudent. D’ailleurs son cousin le croyait fou à se balader en permanence avec un bout de bois sans la poche mais Maxime s’en fichait, il pensait ce qu’il voulait, grand bien lui en fasse.

La seule chose de bien était que la rentrée approchait et le Poufsouffle n’avait qu’une hâte, retourner à Poudlard même si les événements de l’année dernière étaient toujours présents dans sa tête. Comment oublier les morts qu’il y avait eu ? Et si le prochain c’était lui ? Pas de doute c’était vraiment flippant mais tous ces amis seraient la et puis ce serait différent. Pas de BUSES – qu’il avait obtenues avec brio ! – juste un poste de préfet à honorer, des cours à travailler mais surtout s’éclater avec ses amis. Mais Poudlard c’était aussi ses ennemis, les gens qu’il n’aimait pas et puis Emmie… La confrontation n’avait toujours pas eu lieu mais c’était imminent. Et comment ca se passerait ?

Son histoire avec Annalynne s’était terminée assez rapidement finalement et c’était peut être mieux ainsi. Leurs opinions politiques étaient vraiment trop éloignées et Maxime ne supportait pas que sa copine veuille devenir un mangemort alors que lui nourrissait l’idée de devenir auror et de rentrer dans l’Ordre. Décidemment ce n’était pas possible entre eux deux même s’ils s’entendaient très bien et étaient plutôt bien tous les deux. La guerre qui couvait avait finalement eut raison d’eux. En même temps le jaune et noir ne savait même pas s’il l’aimait vraiment ou pas. Elle lui plaisait c’était indéniable mais ses sentiments n’étaient certainement pas réels. En fait, pour tout vous avouer, il pensait de plus en plus à Dominique. Elle était la seule à connaitre toute l’histoire à propos de sa mère et qui le comprenait. Elle aussi avait perdu un être cher… En plus, à chaque fois qu’il recevait une lettre d’elle son cœur se mettait à battre d’une façon qu’il ne comprenait pas. Mais Maxime ne savait pas vraiment mettre un nom sur ce sentiment. Alors il laissait ça de côté et pensait à autre chose.

D’ailleurs c’était le jour J, il allait voir Domi au Chemin de Traverse. Ils avaient convenu un rendez-vous, ayant tous les deux un grand besoin de s’évader et de changer un peu d’air. Une fois n’est pas coutume, il se leva de très bonne humeur et avala son petit déjeuner en triple vitesse. Il avait du pain sur la planche ce matin ! Sa tante l’interrogea d'ailleurs sur cette bonne humeur soudaine et inattendue. Elle le regarda même avec effarement monter dans sa chambre et non aller directement sur son rocher plat après le petit-déjeuner. Le jeune homme prit sa douche et resta quelques instants devant son armoire à ne pas savoir quoi mettre. Finalement il opta pour un T-shirt gris avec le drapeau de l’Angleterre sur le devant, un jean et une paire de basket grise. Voila c’était parfait ! Simple comme toujours mais avec goût. Le blond glissa sa baguette dans sa poche et fila se laver les dents. Bah oui c’est toujours mieux d’avoir une bonne haleine ! xD

Après avoir fini de se préparer, Maxime se laissa tomber sur son lit et attrapa son i pod qui n’était pas loin. Il enfonça les écouteurs dans ses oreilles et choisit une chanson au hasard. De là ou il était il pouvait voir son rocher plat. La tentation le prit mais il resta assis sur son lit. Pas question d’aller se mettre dans tous ses états avant un rendez vous entre amis ! Et aujourd’hui était un nouveau jour, les méditations c’était terminé ! Aujourd’hui il passait à autre chose. Le jaune et noir jeta un coup d’œil à sa montre et vit qu’il était en retard. Evidemment, la ponctualité et lui faisait rarement bon ménage. Il descendit en triple vitesse et allait demander à sa tante de la poudre de cheminette lorsqu’il s’aperçut à temps qu’elle n’était pas sorcière et qu’en plus son cousin était dans la même pièce. Ca c’était tout lui, ne pas réfléchir au moyen de transport qu’il allait utiliser. Le jaune et noir soupira et sortit de la cuisine en criant à sa tante de plus en plus déconcertée qu’il sortait. Il trouverai bien un moyen pour y aller non?

A pied c'était impossible déjà. C’était beaucoup trop loin et il arriverai à Londres au coucher du soleil ! Non ce n’était pas envisageable ! Et si… Maxime sortit sa baguette, fit un large geste et attendit quelques instants. Pourvu que ca marche, pourvu que ca… Ah bah oui ca avait marché ! Le magicobus était sous ses yeux. L’adolescent ne connaissait pas le conducteur ni son assistant mais aucune importance, il serait à Londres en moins de deux. Le bus le déposa quelques minutes plus tard, après quelques frayeurs, devant le chaudron baveur. Le jeune garçon paya et sorti d’un pas chancelant. Horrible ce truc. Plus jamais !

Maxime entra dans le bar et prit le passage pour entrer dans le Chemin de Traverse. Celui-ci l’avait toujours fasciné et en allant en direction du bar ou ils avaient rendez vous, il flâna légèrement devant les devantures des magasins. Finalement il arriva à hauteur du bar et il croisa le regard de Domi qui l’attendait, ses écouteurs dans ses oreilles elle aussi. Elle était quand même super joli mais son cœur fit un raté. Non mais il allait se calmer celui là ?! Pff… Insupportable ! Il s’avança vers la jeune fille tout en retirant la musique qu’il écoutait. Puis le blond lui fit un sourire amical, il était vraiment super content de la voir. Quand il fut arrivé à sa hauteur, il s’excusa pour son retard. Bah oui, mon petit Max est poli bien que peu ponctuel ! xD

« Coucou ! Je suis vraiment désolé pour le retard mais je me suis aperçu trop tard que je n’avais pas de moyen de transport pour arriver jusqu’ici ! J’ai dû prendre le magicobus et… Enfin bref je parle trop… »

Maxime baissa la tête gêné. Mais pourquoi il avait le don de toujours trop parler quand il n’était pas à l’aise ? Pourquoi il se ridiculisait comme ca ? Enfin bref, il fallait reprendre pied peut être, ca serait mieux !

« Sinon ca va toi ? Tu as passé de bonnes vacances ? En tout cas je suis super content de te voir ! »

Maxime avait été on ne peut plus sincère. Ce jour était un nouveau départ et Domi y était pour beaucoup. Peut être trop ?

[Camp :]

La mort de sa mère avait définitivement tout changé. Pendant l’année ca allait puisque Maxime restait à Poudlard mais l’été ? Il se retrouvait chez sa tante qui était au courant de toute l’histoire et avec pour seul compagnie un cousin moldu qui ignorait tout de la magie. Sa tante ne lui avait jamais révélé l’existence du monde magique et le Poufsouffle devait se cacher. Il avait enfermé toutes ses affaires à double tour – sauf sa baguette ! - dans la cachette préférée de sa tante. Il ne connaissait pas son oncle qui avait divorcé quand il avait deux ans donc le jaune et noir ne s’en souvenait plus et il ne cherchait pas à s’en souvenir. Il avait d’autres chats à fouetter. L’été avait rouvert une blessure qui avait à peine cicatrisé et il passait ses journées dans le fond du jardin, assis sur un rocher plat au bord du petit ruisseau. Et il méditait. Comment pourrait-il retrouver l’homme qui avait brisé la vie de sa mère ? L’homme qui était son père ? L’homme qui avait souillé son sang et qui avait aussi brisé sa propre vie ? Cet homme devait souffrir pour ce qu’il avait fait. Sa mère était une sorcière qui se respectait et qui ne se faisait pas traiter de cette façon. Tous les soirs Maxime finissait en rogne, les nerfs en pelote et les doigts crispés sur sa baguette magique qui ne le quittait jamais. En ce temps d’insécurité on n’était jamais trop prudent. D’ailleurs son cousin le croyait fou à se balader en permanence avec un bout de bois sans la poche mais Maxime s’en fichait, il pensait ce qu’il voulait, grand bien lui en fasse.

La seule chose de bien était que la rentrée approchait et le Poufsouffle n’avait qu’une hâte, retourner à Poudlard même si les événements de l’année dernière étaient toujours présents dans sa tête. Comment oublier les morts qu’il y avait eu ? Et si le prochain c’était lui ? Pas de doute c’était vraiment flippant mais tous ces amis seraient la et puis ce serait différent. Pas de BUSES – qu’il avait obtenues avec brio ! – juste un poste de préfet à honorer, des cours à travailler mais surtout s’éclater avec ses amis. Mais Poudlard c’était aussi ses ennemis, les gens qu’il n’aimait pas et puis Emmie… La confrontation n’avait toujours pas eu lieu mais c’était imminent. Et comment ca se passerait ?

Son histoire avec Annalynne s’était terminée assez rapidement finalement et c’était peut être mieux ainsi. Leurs opinions politiques étaient vraiment trop éloignées et Maxime ne supportait pas que sa copine veuille devenir un mangemort alors que lui nourrissait l’idée de devenir auror et de rentrer dans l’Ordre. Décidemment ce n’était pas possible entre eux deux même s’ils s’entendaient très bien et étaient plutôt bien tous les deux. La guerre qui couvait avait finalement eut raison d’eux. En même temps le jaune et noir ne savait même pas s’il l’aimait vraiment ou pas. Elle lui plaisait c’était indéniable mais ses sentiments n’étaient certainement pas réels. En fait, pour tout vous avouer, il pensait de plus en plus à Dominique. Elle était la seule à connaitre toute l’histoire à propos de sa mère et qui le comprenait. Elle aussi avait perdu un être cher… En plus, à chaque fois qu’il recevait une lettre d’elle son cœur se mettait à battre d’une façon qu’il ne comprenait pas. Mais Maxime ne savait pas vraiment mettre un nom sur ce sentiment. Alors il laissait ça de côté et pensait à autre chose.

D’ailleurs c’était le jour J, il allait voir Domi au Chemin de Traverse. Ils avaient convenu un rendez-vous, ayant tous les deux un grand besoin de s’évader et de changer un peu d’air. Une fois n’est pas coutume, il se leva de très bonne humeur et avala son petit déjeuner en triple vitesse. Il avait du pain sur la planche ce matin ! Sa tante l’interrogea d'ailleurs sur cette bonne humeur soudaine et inattendue. Elle le regarda même avec effarement monter dans sa chambre et non aller directement sur son rocher plat après le petit-déjeuner. Le jeune homme prit sa douche et resta quelques instants devant son armoire à ne pas savoir quoi mettre. Finalement il opta pour un T-shirt gris avec le drapeau de l’Angleterre sur le devant, un jean et une paire de basket grise. Voila c’était parfait ! Simple comme toujours mais avec goût. Le blond glissa sa baguette dans sa poche et fila se laver les dents. Bah oui c’est toujours mieux d’avoir une bonne haleine ! xD

Après avoir fini de se préparer, Maxime se laissa tomber sur son lit et attrapa son i pod qui n’était pas loin. Il enfonça les écouteurs dans ses oreilles et choisit une chanson au hasard. De là ou il était il pouvait voir son rocher plat. La tentation le prit mais il resta assis sur son lit. Pas question d’aller se mettre dans tous ses états avant un rendez vous entre amis ! Et aujourd’hui était un nouveau jour, les méditations c’était terminé ! Aujourd’hui il passait à autre chose. Le jaune et noir jeta un coup d’œil à sa montre et vit qu’il était en retard. Evidemment, la ponctualité et lui faisait rarement bon ménage. Il descendit en triple vitesse et allait demander à sa tante de la poudre de cheminette lorsqu’il s’aperçut à temps qu’elle n’était pas sorcière et qu’en plus son cousin était dans la même pièce. Ca c’était tout lui, ne pas réfléchir au moyen de transport qu’il allait utiliser. Le jaune et noir soupira et sortit de la cuisine en criant à sa tante de plus en plus déconcertée qu’il sortait. Il trouverai bien un moyen pour y aller non?

A pied c'était impossible déjà. C’était beaucoup trop loin et il arriverai à Londres au coucher du soleil ! Non ce n’était pas envisageable ! Et si… Maxime sortit sa baguette, fit un large geste et attendit quelques instants. Pourvu que ca marche, pourvu que ca… Ah bah oui ca avait marché ! Le magicobus était sous ses yeux. L’adolescent ne connaissait pas le conducteur ni son assistant mais aucune importance, il serait à Londres en moins de deux. Le bus le déposa quelques minutes plus tard, après quelques frayeurs, devant le chaudron baveur. Le jeune garçon paya et sorti d’un pas chancelant. Horrible ce truc. Plus jamais !

Maxime entra dans le bar et prit le passage pour entrer dans le Chemin de Traverse. Celui-ci l’avait toujours fasciné et en allant en direction du bar ou ils avaient rendez vous, il flâna légèrement devant les devantures des magasins. Finalement il arriva à hauteur du bar et il croisa le regard de Domi qui l’attendait, ses écouteurs dans ses oreilles elle aussi. Elle était quand même super joli mais son cœur fit un raté. Non mais il allait se calmer celui là ?! Pff… Insupportable ! Il s’avança vers la jeune fille tout en retirant la musique qu’il écoutait. Puis le blond lui fit un sourire amical, il était vraiment super content de la voir. Quand il fut arrivé à sa hauteur, il s’excusa pour son retard. Bah oui, mon petit Max est poli bien que peu ponctuel ! xD

« Coucou ! Je suis vraiment désolé pour le retard mais je me suis aperçu trop tard que je n’avais pas de moyen de transport pour arriver jusqu’ici ! J’ai dû prendre le magicobus et… Enfin bref je parle trop… »

Maxime baissa la tête gêné. Mais pourquoi il avait le don de toujours trop parler quand il n’était pas à l’aise ? Pourquoi il se ridiculisait comme ca ? Enfin bref, il fallait reprendre pied peut être, ca serait mieux !

« Sinon ca va toi ? Tu as passé de bonnes vacances ? En tout cas je suis super content de te voir ! »

Maxime avait été on ne peut plus sincère. Ce jour était un nouveau départ et Domi y était pour beaucoup. Peut être trop ?

[Vie du personnage :]

La mort de sa mère avait définitivement tout changé. Pendant l’année ca allait puisque Maxime restait à Poudlard mais l’été ? Il se retrouvait chez sa tante qui était au courant de toute l’histoire et avec pour seul compagnie un cousin moldu qui ignorait tout de la magie. Sa tante ne lui avait jamais révélé l’existence du monde magique et le Poufsouffle devait se cacher. Il avait enfermé toutes ses affaires à double tour – sauf sa baguette ! - dans la cachette préférée de sa tante. Il ne connaissait pas son oncle qui avait divorcé quand il avait deux ans donc le jaune et noir ne s’en souvenait plus et il ne cherchait pas à s’en souvenir. Il avait d’autres chats à fouetter. L’été avait rouvert une blessure qui avait à peine cicatrisé et il passait ses journées dans le fond du jardin, assis sur un rocher plat au bord du petit ruisseau. Et il méditait. Comment pourrait-il retrouver l’homme qui avait brisé la vie de sa mère ? L’homme qui était son père ? L’homme qui avait souillé son sang et qui avait aussi brisé sa propre vie ? Cet homme devait souffrir pour ce qu’il avait fait. Sa mère était une sorcière qui se respectait et qui ne se faisait pas traiter de cette façon. Tous les soirs Maxime finissait en rogne, les nerfs en pelote et les doigts crispés sur sa baguette magique qui ne le quittait jamais. En ce temps d’insécurité on n’était jamais trop prudent. D’ailleurs son cousin le croyait fou à se balader en permanence avec un bout de bois sans la poche mais Maxime s’en fichait, il pensait ce qu’il voulait, grand bien lui en fasse.

La seule chose de bien était que la rentrée approchait et le Poufsouffle n’avait qu’une hâte, retourner à Poudlard même si les événements de l’année dernière étaient toujours présents dans sa tête. Comment oublier les morts qu’il y avait eu ? Et si le prochain c’était lui ? Pas de doute c’était vraiment flippant mais tous ces amis seraient la et puis ce serait différent. Pas de BUSES – qu’il avait obtenues avec brio ! – juste un poste de préfet à honorer, des cours à travailler mais surtout s’éclater avec ses amis. Mais Poudlard c’était aussi ses ennemis, les gens qu’il n’aimait pas et puis Emmie… La confrontation n’avait toujours pas eu lieu mais c’était imminent. Et comment ca se passerait ?

Son histoire avec Annalynne s’était terminée assez rapidement finalement et c’était peut être mieux ainsi. Leurs opinions politiques étaient vraiment trop éloignées et Maxime ne supportait pas que sa copine veuille devenir un mangemort alors que lui nourrissait l’idée de devenir auror et de rentrer dans l’Ordre. Décidemment ce n’était pas possible entre eux deux même s’ils s’entendaient très bien et étaient plutôt bien tous les deux. La guerre qui couvait avait finalement eut raison d’eux. En même temps le jaune et noir ne savait même pas s’il l’aimait vraiment ou pas. Elle lui plaisait c’était indéniable mais ses sentiments n’étaient certainement pas réels. En fait, pour tout vous avouer, il pensait de plus en plus à Dominique. Elle était la seule à connaitre toute l’histoire à propos de sa mère et qui le comprenait. Elle aussi avait perdu un être cher… En plus, à chaque fois qu’il recevait une lettre d’elle son cœur se mettait à battre d’une façon qu’il ne comprenait pas. Mais Maxime ne savait pas vraiment mettre un nom sur ce sentiment. Alors il laissait ça de côté et pensait à autre chose.

D’ailleurs c’était le jour J, il allait voir Domi au Chemin de Traverse. Ils avaient convenu un rendez-vous, ayant tous les deux un grand besoin de s’évader et de changer un peu d’air. Une fois n’est pas coutume, il se leva de très bonne humeur et avala son petit déjeuner en triple vitesse. Il avait du pain sur la planche ce matin ! Sa tante l’interrogea d'ailleurs sur cette bonne humeur soudaine et inattendue. Elle le regarda même avec effarement monter dans sa chambre et non aller directement sur son rocher plat après le petit-déjeuner. Le jeune homme prit sa douche et resta quelques instants devant son armoire à ne pas savoir quoi mettre. Finalement il opta pour un T-shirt gris avec le drapeau de l’Angleterre sur le devant, un jean et une paire de basket grise. Voila c’était parfait ! Simple comme toujours mais avec goût. Le blond glissa sa baguette dans sa poche et fila se laver les dents. Bah oui c’est toujours mieux d’avoir une bonne haleine ! xD

Après avoir fini de se préparer, Maxime se laissa tomber sur son lit et attrapa son i pod qui n’était pas loin. Il enfonça les écouteurs dans ses oreilles et choisit une chanson au hasard. De là ou il était il pouvait voir son rocher plat. La tentation le prit mais il resta assis sur son lit. Pas question d’aller se mettre dans tous ses états avant un rendez vous entre amis ! Et aujourd’hui était un nouveau jour, les méditations c’était terminé ! Aujourd’hui il passait à autre chose. Le jaune et noir jeta un coup d’œil à sa montre et vit qu’il était en retard. Evidemment, la ponctualité et lui faisait rarement bon ménage. Il descendit en triple vitesse et allait demander à sa tante de la poudre de cheminette lorsqu’il s’aperçut à temps qu’elle n’était pas sorcière et qu’en plus son cousin était dans la même pièce. Ca c’était tout lui, ne pas réfléchir au moyen de transport qu’il allait utiliser. Le jaune et noir soupira et sortit de la cuisine en criant à sa tante de plus en plus déconcertée qu’il sortait. Il trouverai bien un moyen pour y aller non?

A pied c'était impossible déjà. C’était beaucoup trop loin et il arriverai à Londres au coucher du soleil ! Non ce n’était pas envisageable ! Et si… Maxime sortit sa baguette, fit un large geste et attendit quelques instants. Pourvu que ca marche, pourvu que ca… Ah bah oui ca avait marché ! Le magicobus était sous ses yeux. L’adolescent ne connaissait pas le conducteur ni son assistant mais aucune importance, il serait à Londres en moins de deux. Le bus le déposa quelques minutes plus tard, après quelques frayeurs, devant le chaudron baveur. Le jeune garçon paya et sorti d’un pas chancelant. Horrible ce truc. Plus jamais !

Maxime entra dans le bar et prit le passage pour entrer dans le Chemin de Traverse. Celui-ci l’avait toujours fasciné et en allant en direction du bar ou ils avaient rendez vous, il flâna légèrement devant les devantures des magasins. Finalement il arriva à hauteur du bar et il croisa le regard de Domi qui l’attendait, ses écouteurs dans ses oreilles elle aussi. Elle était quand même super joli mais son cœur fit un raté. Non mais il allait se calmer celui là ?! Pff… Insupportable ! Il s’avança vers la jeune fille tout en retirant la musique qu’il écoutait. Puis le blond lui fit un sourire amical, il était vraiment super content de la voir. Quand il fut arrivé à sa hauteur, il s’excusa pour son retard. Bah oui, mon petit Max est poli bien que peu ponctuel ! xD

« Coucou ! Je suis vraiment désolé pour le retard mais je me suis aperçu trop tard que je n’avais pas de moyen de transport pour arriver jusqu’ici ! J’ai dû prendre le magicobus et… Enfin bref je parle trop… »

Maxime baissa la tête gêné. Mais pourquoi il avait le don de toujours trop parler quand il n’était pas à l’aise ? Pourquoi il se ridiculisait comme ca ? Enfin bref, il fallait reprendre pied peut être, ca serait mieux !

« Sinon ca va toi ? Tu as passé de bonnes vacances ? En tout cas je suis super content de te voir ! »

Maxime avait été on ne peut plus sincère. Ce jour était un nouveau départ et Domi y était pour beaucoup. Peut être trop ?

[Doubles-Comptes :]

La mort de sa mère avait définitivement tout changé. Pendant l’année ca allait puisque Maxime restait à Poudlard mais l’été ? Il se retrouvait chez sa tante qui était au courant de toute l’histoire et avec pour seul compagnie un cousin moldu qui ignorait tout de la magie. Sa tante ne lui avait jamais révélé l’existence du monde magique et le Poufsouffle devait se cacher. Il avait enfermé toutes ses affaires à double tour – sauf sa baguette ! - dans la cachette préférée de sa tante. Il ne connaissait pas son oncle qui avait divorcé quand il avait deux ans donc le jaune et noir ne s’en souvenait plus et il ne cherchait pas à s’en souvenir. Il avait d’autres chats à fouetter. L’été avait rouvert une blessure qui avait à peine cicatrisé et il passait ses journées dans le fond du jardin, assis sur un rocher plat au bord du petit ruisseau. Et il méditait. Comment pourrait-il retrouver l’homme qui avait brisé la vie de sa mère ? L’homme qui était son père ? L’homme qui avait souillé son sang et qui avait aussi brisé sa propre vie ? Cet homme devait souffrir pour ce qu’il avait fait. Sa mère était une sorcière qui se respectait et qui ne se faisait pas traiter de cette façon. Tous les soirs Maxime finissait en rogne, les nerfs en pelote et les doigts crispés sur sa baguette magique qui ne le quittait jamais. En ce temps d’insécurité on n’était jamais trop prudent. D’ailleurs son cousin le croyait fou à se balader en permanence avec un bout de bois sans la poche mais Maxime s’en fichait, il pensait ce qu’il voulait, grand bien lui en fasse.

La seule chose de bien était que la rentrée approchait et le Poufsouffle n’avait qu’une hâte, retourner à Poudlard même si les événements de l’année dernière étaient toujours présents dans sa tête. Comment oublier les morts qu’il y avait eu ? Et si le prochain c’était lui ? Pas de doute c’était vraiment flippant mais tous ces amis seraient la et puis ce serait différent. Pas de BUSES – qu’il avait obtenues avec brio ! – juste un poste de préfet à honorer, des cours à travailler mais surtout s’éclater avec ses amis. Mais Poudlard c’était aussi ses ennemis, les gens qu’il n’aimait pas et puis Emmie… La confrontation n’avait toujours pas eu lieu mais c’était imminent. Et comment ca se passerait ?

Son histoire avec Annalynne s’était terminée assez rapidement finalement et c’était peut être mieux ainsi. Leurs opinions politiques étaient vraiment trop éloignées et Maxime ne supportait pas que sa copine veuille devenir un mangemort alors que lui nourrissait l’idée de devenir auror et de rentrer dans l’Ordre. Décidemment ce n’était pas possible entre eux deux même s’ils s’entendaient très bien et étaient plutôt bien tous les deux. La guerre qui couvait avait finalement eut raison d’eux. En même temps le jaune et noir ne savait même pas s’il l’aimait vraiment ou pas. Elle lui plaisait c’était indéniable mais ses sentiments n’étaient certainement pas réels. En fait, pour tout vous avouer, il pensait de plus en plus à Dominique. Elle était la seule à connaitre toute l’histoire à propos de sa mère et qui le comprenait. Elle aussi avait perdu un être cher… En plus, à chaque fois qu’il recevait une lettre d’elle son cœur se mettait à battre d’une façon qu’il ne comprenait pas. Mais Maxime ne savait pas vraiment mettre un nom sur ce sentiment. Alors il laissait ça de côté et pensait à autre chose.

D’ailleurs c’était le jour J, il allait voir Domi au Chemin de Traverse. Ils avaient convenu un rendez-vous, ayant tous les deux un grand besoin de s’évader et de changer un peu d’air. Une fois n’est pas coutume, il se leva de très bonne humeur et avala son petit déjeuner en triple vitesse. Il avait du pain sur la planche ce matin ! Sa tante l’interrogea d'ailleurs sur cette bonne humeur soudaine et inattendue. Elle le regarda même avec effarement monter dans sa chambre et non aller directement sur son rocher plat après le petit-déjeuner. Le jeune homme prit sa douche et resta quelques instants devant son armoire à ne pas savoir quoi mettre. Finalement il opta pour un T-shirt gris avec le drapeau de l’Angleterre sur le devant, un jean et une paire de basket grise. Voila c’était parfait ! Simple comme toujours mais avec goût. Le blond glissa sa baguette dans sa poche et fila se laver les dents. Bah oui c’est toujours mieux d’avoir une bonne haleine ! xD

Après avoir fini de se préparer, Maxime se laissa tomber sur son lit et attrapa son i pod qui n’était pas loin. Il enfonça les écouteurs dans ses oreilles et choisit une chanson au hasard. De là ou il était il pouvait voir son rocher plat. La tentation le prit mais il resta assis sur son lit. Pas question d’aller se mettre dans tous ses états avant un rendez vous entre amis ! Et aujourd’hui était un nouveau jour, les méditations c’était terminé ! Aujourd’hui il passait à autre chose. Le jaune et noir jeta un coup d’œil à sa montre et vit qu’il était en retard. Evidemment, la ponctualité et lui faisait rarement bon ménage. Il descendit en triple vitesse et allait demander à sa tante de la poudre de cheminette lorsqu’il s’aperçut à temps qu’elle n’était pas sorcière et qu’en plus son cousin était dans la même pièce. Ca c’était tout lui, ne pas réfléchir au moyen de transport qu’il allait utiliser. Le jaune et noir soupira et sortit de la cuisine en criant à sa tante de plus en plus déconcertée qu’il sortait. Il trouverai bien un moyen pour y aller non?

A pied c'était impossible déjà. C’était beaucoup trop loin et il arriverai à Londres au coucher du soleil ! Non ce n’était pas envisageable ! Et si… Maxime sortit sa baguette, fit un large geste et attendit quelques instants. Pourvu que ca marche, pourvu que ca… Ah bah oui ca avait marché ! Le magicobus était sous ses yeux. L’adolescent ne connaissait pas le conducteur ni son assistant mais aucune importance, il serait à Londres en moins de deux. Le bus le déposa quelques minutes plus tard, après quelques frayeurs, devant le chaudron baveur. Le jeune garçon paya et sorti d’un pas chancelant. Horrible ce truc. Plus jamais !

Maxime entra dans le bar et prit le passage pour entrer dans le Chemin de Traverse. Celui-ci l’avait toujours fasciné et en allant en direction du bar ou ils avaient rendez vous, il flâna légèrement devant les devantures des magasins. Finalement il arriva à hauteur du bar et il croisa le regard de Domi qui l’attendait, ses écouteurs dans ses oreilles elle aussi. Elle était quand même super joli mais son cœur fit un raté. Non mais il allait se calmer celui là ?! Pff… Insupportable ! Il s’avança vers la jeune fille tout en retirant la musique qu’il écoutait. Puis le blond lui fit un sourire amical, il était vraiment super content de la voir. Quand il fut arrivé à sa hauteur, il s’excusa pour son retard. Bah oui, mon petit Max est poli bien que peu ponctuel ! xD

« Coucou ! Je suis vraiment désolé pour le retard mais je me suis aperçu trop tard que je n’avais pas de moyen de transport pour arriver jusqu’ici ! J’ai dû prendre le magicobus et… Enfin bref je parle trop… »

Maxime baissa la tête gêné. Mais pourquoi il avait le don de toujours trop parler quand il n’était pas à l’aise ? Pourquoi il se ridiculisait comme ca ? Enfin bref, il fallait reprendre pied peut être, ca serait mieux !

« Sinon ca va toi ? Tu as passé de bonnes vacances ? En tout cas je suis super content de te voir ! »

Maxime avait été on ne peut plus sincère. Ce jour était un nouveau départ et Domi y était pour beaucoup. Peut être trop ?

MAXIME and DOMINIQUE

Il était là. Un grand sourire éclairant son visage. Dominique faillit éclater de rire. Elle avait eu peur que Maxime ne veuille pas d’une amie cassée, brisée ? Elle avait eu peur que Maxime la rejette ? Max était tout le contraire. Attentionné et attentif. Et puis… sans doute le meilleur ami de la petite Serpentarde si introvertie. Et puis, n’était-ce pas lui qui s’était confié à Dominique ? Il lui avait tout raconté sur sa mère, il devait lui faire confiance. Elle devait être importante pour lui. Jamais il ne l’aurait laissé tombé. Son sourire le prouvait.
Domi faillit éclater de rire, faillit se jeter dans les bras de son ami. Mais elle n’en fit rien. Elle n’était pas encore prête à ça. Il faudrait lui laisser du temps. Dix ans, un an, deux mois, cinq minutes ? Mais pas là, pas maintenant tout de suite. Sinon elle ne pourrait plus se retenir de rire et de sourire. Et le réel problème là dedans c’est que ces derniers temps à chaque fois qu’elle riait, Domi se mettait à pleurer deux secondes plus tard. Alors d’abord s’assurer qu’elle ne craquerait pas avant de sauter dans les bras de Maxime.
Maxime. Il s’avançait vers elle. Lui aussi écoutait de la musique, il était en train d’enrouler ses écouteurs. Domi se demanda ce qu’il écoutait comme genre de musique. Du Punk, du rock, de l’indie ? Ou comme elle, du n’importe quoi ? A ce propos, ce ne fut que lorsqu’Maxime arriva à sa hauteur, Dominique se rendit compte que la musique hurlait toujours dans ses oreilles et s’empressa d’enlever son casque multicolore et de remettre sa capuche sur ses épaules. Zut, elle avait du avoir l’air d’une grosse kech avec sa musique à donf dans les oreilles, appuyées sur un mur et le capuchon sur la tête. Hum. Sauf qu’une kech ne s’habillerait jamais aussi coolement qu’elle. D’ailleurs si elle voyait une kech avec un t-shirt Peace&Love, elle se chargeait direct de lui péter la tronche. On n’injurie pas les hippies. Mais là, elle s’emballait. Ahem. Donc, une fois son casque et son iPod bien en sécurité dans son sac, elle sourit de toutes ses jolies dents à son Max. Un Maxime tout gêné qui s’excusait d’avoir du retard.
Du retard, quel retard ? Dominique jeta un coup d’œil à son poignet pour vérifier l’heure. Avant de constater qu’elle n’avait pas de montre. Ah, oui, c’est vrai. Vivre hors du temps, c’était une de ses nombreuses devises. Laissant retomber son bras couvert de tous les bracelets imaginable qui cliquetait dans un ensemble discordant, elle sourit, gênée à son tour. Puis, elle éclata d’un petit rire bref, histoire de faire déguerpir la gêne. Pas de place pour ça entre eux deux. Il était un de ses seuls amis alors s’ils étaient gênés l’un envers l’autre, le monde cesserait vraimentde tourner rond (expression stupide puisque la Terre à une orbite elliptique et non pas circulaire, mais passons.) La seule chose que Dominique était capable de contrôler à propos de ses amis, c’était bien de toujours, j’ai bien dit toujours, leur servir le plus beau des sourire et de ne jamais, j’ai bien dit jamais, les mettre mal à l’aise. Domi était bien consciente qu’après l’incendie, après la mort de Piou, elle n’avait pas réussit respecter ces ‘toujours’ et ‘jamais’. Au contraire, elle ne leur servait jamais de sourire et le mettait toujours mal à l’aise avec son air de folle suicidaire. Tssss… ça ne devait pas être facile pour Maxime de voir Domi dans cet état, alors que sa mère c’était suicidée la même année. Dominique se mordit la joue et l’image de Piou flotta devant ses yeux. Un sourire illuminait son visage, un sourire qui voulait dire ‘va de l’avant.’ Se mordant encore plus les joues, Dominique savait qu’elle devrait reprendre ses engagements passés. Rechanger les ‘jamais’ en ‘toujours’ et les ‘toujours’ en ‘jamais’. Parce que Maxime avait toujours été là et méritait bien son sourire.
Un sourire au bord des lèvres, Dominique se mit sur la pointe de pieds et fit un petit bisou sur la joue de Maxime pour le saluer. En espérant qu’il ne serait pas encore plus gêné. Maxime lui demanda ensuite comment elle allait et, miracle, lui dit qu’il était content de la voir. Domi baissa les yeux en souriant légèrement. Elle avait été stupide de penser le contraire, de penser que Max ne voudrait pas de ‘Domi-post-incendie’. C’était l’offenser que de penser ça. Relevant les yeux, elle se rendit compte que Maxime avait vraiment un sourire charmant.

« Oh, ça va… pas trop mal. Je me fais harceler par ma famille, comme d’habitude. »

Dominique s’humecta les lèvres. Ce n’était pas un mensonge de dire qu’elle n’allait pas trop mal, hein ? Tout est subjectif. Elle ne va absolument pas bien, comparé à quelqu’un de normal. Elle chiale et rigole à tout instant. Mais comparé à avant, ça va bien, puisqu’au moins maintenant elle rigole.
Domi décida donc que ce n’était pas un mensonge. Au pire, elle cachait un peu la vérité.

« Enfin, je ne sors jamais de chez moi et donc, là, c’est vraiment cool de sortir, de voir du monde. Surtout de te voir, toi. »

Elle se tut, détourna le regard. Elle s’y était prise à temps, pour se taire. Autant, elle pouvait être une petite vipère à la langue mordante, autant elle se mettait parfois à cafouiller dans tout les sens. Si elle ne s’était pas tue ça aurait vite donné ; « Enfin, je veux dire que ça fait plaisir de sortir mais que je suis surtout contente de te voir. Enfin, pas que tu m’aies … enfin, si tu m’as manqué mais je pense plutôt à Piou et… Oui… enfin… »
Ouf. Le drame était évité. Mais bon, on peut toujours changé de sujet, non ?

« Et toi, à part le Magicobus, ça va ? »

De nouveau, elle se permit un petit rire bref.

« Parce que les deux seules fois où je l’ai pris sont restées gravées dans ma mémoire comme les pires instants de ma vie. » (surtout ne pas penser au corps de Piou dans tes bras, essaye d’imaginer que le Magicobus est réellement le pire souvenir de te vie.) « J’ai jamais eu le mal de mer puisque mes parents m’emmenaient faire du catamaran avant même que je sois née… mais là… heureusement que c’est rapide. D’ailleurs tu n’es pas si en retard que ça. Si ça peut te rassurer, ou bien j’étais tellement impatiente de te voir que je n’ai pas vu le temps passer. »

Dominique respira. Ok, là c’était elle qui parlait trop. C’était sans doute un phénomène compulsif chez eux deux. Cool, un point commun ! Elle lui servit un petit sourire confus et murmura ;

« Je m’emballe… donc, comment tu vas ? »

[Messages :]

MAXIME and DOMINIQUE

Il était là. Un grand sourire éclairant son visage. Dominique faillit éclater de rire. Elle avait eu peur que Maxime ne veuille pas d’une amie cassée, brisée ? Elle avait eu peur que Maxime la rejette ? Max était tout le contraire. Attentionné et attentif. Et puis… sans doute le meilleur ami de la petite Serpentarde si introvertie. Et puis, n’était-ce pas lui qui s’était confié à Dominique ? Il lui avait tout raconté sur sa mère, il devait lui faire confiance. Elle devait être importante pour lui. Jamais il ne l’aurait laissé tombé. Son sourire le prouvait.
Domi faillit éclater de rire, faillit se jeter dans les bras de son ami. Mais elle n’en fit rien. Elle n’était pas encore prête à ça. Il faudrait lui laisser du temps. Dix ans, un an, deux mois, cinq minutes ? Mais pas là, pas maintenant tout de suite. Sinon elle ne pourrait plus se retenir de rire et de sourire. Et le réel problème là dedans c’est que ces derniers temps à chaque fois qu’elle riait, Domi se mettait à pleurer deux secondes plus tard. Alors d’abord s’assurer qu’elle ne craquerait pas avant de sauter dans les bras de Maxime.
Maxime. Il s’avançait vers elle. Lui aussi écoutait de la musique, il était en train d’enrouler ses écouteurs. Domi se demanda ce qu’il écoutait comme genre de musique. Du Punk, du rock, de l’indie ? Ou comme elle, du n’importe quoi ? A ce propos, ce ne fut que lorsqu’Maxime arriva à sa hauteur, Dominique se rendit compte que la musique hurlait toujours dans ses oreilles et s’empressa d’enlever son casque multicolore et de remettre sa capuche sur ses épaules. Zut, elle avait du avoir l’air d’une grosse kech avec sa musique à donf dans les oreilles, appuyées sur un mur et le capuchon sur la tête. Hum. Sauf qu’une kech ne s’habillerait jamais aussi coolement qu’elle. D’ailleurs si elle voyait une kech avec un t-shirt Peace&Love, elle se chargeait direct de lui péter la tronche. On n’injurie pas les hippies. Mais là, elle s’emballait. Ahem. Donc, une fois son casque et son iPod bien en sécurité dans son sac, elle sourit de toutes ses jolies dents à son Max. Un Maxime tout gêné qui s’excusait d’avoir du retard.
Du retard, quel retard ? Dominique jeta un coup d’œil à son poignet pour vérifier l’heure. Avant de constater qu’elle n’avait pas de montre. Ah, oui, c’est vrai. Vivre hors du temps, c’était une de ses nombreuses devises. Laissant retomber son bras couvert de tous les bracelets imaginable qui cliquetait dans un ensemble discordant, elle sourit, gênée à son tour. Puis, elle éclata d’un petit rire bref, histoire de faire déguerpir la gêne. Pas de place pour ça entre eux deux. Il était un de ses seuls amis alors s’ils étaient gênés l’un envers l’autre, le monde cesserait vraimentde tourner rond (expression stupide puisque la Terre à une orbite elliptique et non pas circulaire, mais passons.) La seule chose que Dominique était capable de contrôler à propos de ses amis, c’était bien de toujours, j’ai bien dit toujours, leur servir le plus beau des sourire et de ne jamais, j’ai bien dit jamais, les mettre mal à l’aise. Domi était bien consciente qu’après l’incendie, après la mort de Piou, elle n’avait pas réussit respecter ces ‘toujours’ et ‘jamais’. Au contraire, elle ne leur servait jamais de sourire et le mettait toujours mal à l’aise avec son air de folle suicidaire. Tssss… ça ne devait pas être facile pour Maxime de voir Domi dans cet état, alors que sa mère c’était suicidée la même année. Dominique se mordit la joue et l’image de Piou flotta devant ses yeux. Un sourire illuminait son visage, un sourire qui voulait dire ‘va de l’avant.’ Se mordant encore plus les joues, Dominique savait qu’elle devrait reprendre ses engagements passés. Rechanger les ‘jamais’ en ‘toujours’ et les ‘toujours’ en ‘jamais’. Parce que Maxime avait toujours été là et méritait bien son sourire.
Un sourire au bord des lèvres, Dominique se mit sur la pointe de pieds et fit un petit bisou sur la joue de Maxime pour le saluer. En espérant qu’il ne serait pas encore plus gêné. Maxime lui demanda ensuite comment elle allait et, miracle, lui dit qu’il était content de la voir. Domi baissa les yeux en souriant légèrement. Elle avait été stupide de penser le contraire, de penser que Max ne voudrait pas de ‘Domi-post-incendie’. C’était l’offenser que de penser ça. Relevant les yeux, elle se rendit compte que Maxime avait vraiment un sourire charmant.

« Oh, ça va… pas trop mal. Je me fais harceler par ma famille, comme d’habitude. »

Dominique s’humecta les lèvres. Ce n’était pas un mensonge de dire qu’elle n’allait pas trop mal, hein ? Tout est subjectif. Elle ne va absolument pas bien, comparé à quelqu’un de normal. Elle chiale et rigole à tout instant. Mais comparé à avant, ça va bien, puisqu’au moins maintenant elle rigole.
Domi décida donc que ce n’était pas un mensonge. Au pire, elle cachait un peu la vérité.

« Enfin, je ne sors jamais de chez moi et donc, là, c’est vraiment cool de sortir, de voir du monde. Surtout de te voir, toi. »

Elle se tut, détourna le regard. Elle s’y était prise à temps, pour se taire. Autant, elle pouvait être une petite vipère à la langue mordante, autant elle se mettait parfois à cafouiller dans tout les sens. Si elle ne s’était pas tue ça aurait vite donné ; « Enfin, je veux dire que ça fait plaisir de sortir mais que je suis surtout contente de te voir. Enfin, pas que tu m’aies … enfin, si tu m’as manqué mais je pense plutôt à Piou et… Oui… enfin… »
Ouf. Le drame était évité. Mais bon, on peut toujours changé de sujet, non ?

« Et toi, à part le Magicobus, ça va ? »

De nouveau, elle se permit un petit rire bref.

« Parce que les deux seules fois où je l’ai pris sont restées gravées dans ma mémoire comme les pires instants de ma vie. » (surtout ne pas penser au corps de Piou dans tes bras, essaye d’imaginer que le Magicobus est réellement le pire souvenir de te vie.) « J’ai jamais eu le mal de mer puisque mes parents m’emmenaient faire du catamaran avant même que je sois née… mais là… heureusement que c’est rapide. D’ailleurs tu n’es pas si en retard que ça. Si ça peut te rassurer, ou bien j’étais tellement impatiente de te voir que je n’ai pas vu le temps passer. »

Dominique respira. Ok, là c’était elle qui parlait trop. C’était sans doute un phénomène compulsif chez eux deux. Cool, un point commun ! Elle lui servit un petit sourire confus et murmura ;

« Je m’emballe… donc, comment tu vas ? »

[Points :]

MAXIME and DOMINIQUE

Il était là. Un grand sourire éclairant son visage. Dominique faillit éclater de rire. Elle avait eu peur que Maxime ne veuille pas d’une amie cassée, brisée ? Elle avait eu peur que Maxime la rejette ? Max était tout le contraire. Attentionné et attentif. Et puis… sans doute le meilleur ami de la petite Serpentarde si introvertie. Et puis, n’était-ce pas lui qui s’était confié à Dominique ? Il lui avait tout raconté sur sa mère, il devait lui faire confiance. Elle devait être importante pour lui. Jamais il ne l’aurait laissé tombé. Son sourire le prouvait.
Domi faillit éclater de rire, faillit se jeter dans les bras de son ami. Mais elle n’en fit rien. Elle n’était pas encore prête à ça. Il faudrait lui laisser du temps. Dix ans, un an, deux mois, cinq minutes ? Mais pas là, pas maintenant tout de suite. Sinon elle ne pourrait plus se retenir de rire et de sourire. Et le réel problème là dedans c’est que ces derniers temps à chaque fois qu’elle riait, Domi se mettait à pleurer deux secondes plus tard. Alors d’abord s’assurer qu’elle ne craquerait pas avant de sauter dans les bras de Maxime.
Maxime. Il s’avançait vers elle. Lui aussi écoutait de la musique, il était en train d’enrouler ses écouteurs. Domi se demanda ce qu’il écoutait comme genre de musique. Du Punk, du rock, de l’indie ? Ou comme elle, du n’importe quoi ? A ce propos, ce ne fut que lorsqu’Maxime arriva à sa hauteur, Dominique se rendit compte que la musique hurlait toujours dans ses oreilles et s’empressa d’enlever son casque multicolore et de remettre sa capuche sur ses épaules. Zut, elle avait du avoir l’air d’une grosse kech avec sa musique à donf dans les oreilles, appuyées sur un mur et le capuchon sur la tête. Hum. Sauf qu’une kech ne s’habillerait jamais aussi coolement qu’elle. D’ailleurs si elle voyait une kech avec un t-shirt Peace&Love, elle se chargeait direct de lui péter la tronche. On n’injurie pas les hippies. Mais là, elle s’emballait. Ahem. Donc, une fois son casque et son iPod bien en sécurité dans son sac, elle sourit de toutes ses jolies dents à son Max. Un Maxime tout gêné qui s’excusait d’avoir du retard.
Du retard, quel retard ? Dominique jeta un coup d’œil à son poignet pour vérifier l’heure. Avant de constater qu’elle n’avait pas de montre. Ah, oui, c’est vrai. Vivre hors du temps, c’était une de ses nombreuses devises. Laissant retomber son bras couvert de tous les bracelets imaginable qui cliquetait dans un ensemble discordant, elle sourit, gênée à son tour. Puis, elle éclata d’un petit rire bref, histoire de faire déguerpir la gêne. Pas de place pour ça entre eux deux. Il était un de ses seuls amis alors s’ils étaient gênés l’un envers l’autre, le monde cesserait vraimentde tourner rond (expression stupide puisque la Terre à une orbite elliptique et non pas circulaire, mais passons.) La seule chose que Dominique était capable de contrôler à propos de ses amis, c’était bien de toujours, j’ai bien dit toujours, leur servir le plus beau des sourire et de ne jamais, j’ai bien dit jamais, les mettre mal à l’aise. Domi était bien consciente qu’après l’incendie, après la mort de Piou, elle n’avait pas réussit respecter ces ‘toujours’ et ‘jamais’. Au contraire, elle ne leur servait jamais de sourire et le mettait toujours mal à l’aise avec son air de folle suicidaire. Tssss… ça ne devait pas être facile pour Maxime de voir Domi dans cet état, alors que sa mère c’était suicidée la même année. Dominique se mordit la joue et l’image de Piou flotta devant ses yeux. Un sourire illuminait son visage, un sourire qui voulait dire ‘va de l’avant.’ Se mordant encore plus les joues, Dominique savait qu’elle devrait reprendre ses engagements passés. Rechanger les ‘jamais’ en ‘toujours’ et les ‘toujours’ en ‘jamais’. Parce que Maxime avait toujours été là et méritait bien son sourire.
Un sourire au bord des lèvres, Dominique se mit sur la pointe de pieds et fit un petit bisou sur la joue de Maxime pour le saluer. En espérant qu’il ne serait pas encore plus gêné. Maxime lui demanda ensuite comment elle allait et, miracle, lui dit qu’il était content de la voir. Domi baissa les yeux en souriant légèrement. Elle avait été stupide de penser le contraire, de penser que Max ne voudrait pas de ‘Domi-post-incendie’. C’était l’offenser que de penser ça. Relevant les yeux, elle se rendit compte que Maxime avait vraiment un sourire charmant.

« Oh, ça va… pas trop mal. Je me fais harceler par ma famille, comme d’habitude. »

Dominique s’humecta les lèvres. Ce n’était pas un mensonge de dire qu’elle n’allait pas trop mal, hein ? Tout est subjectif. Elle ne va absolument pas bien, comparé à quelqu’un de normal. Elle chiale et rigole à tout instant. Mais comparé à avant, ça va bien, puisqu’au moins maintenant elle rigole.
Domi décida donc que ce n’était pas un mensonge. Au pire, elle cachait un peu la vérité.

« Enfin, je ne sors jamais de chez moi et donc, là, c’est vraiment cool de sortir, de voir du monde. Surtout de te voir, toi. »

Elle se tut, détourna le regard. Elle s’y était prise à temps, pour se taire. Autant, elle pouvait être une petite vipère à la langue mordante, autant elle se mettait parfois à cafouiller dans tout les sens. Si elle ne s’était pas tue ça aurait vite donné ; « Enfin, je veux dire que ça fait plaisir de sortir mais que je suis surtout contente de te voir. Enfin, pas que tu m’aies … enfin, si tu m’as manqué mais je pense plutôt à Piou et… Oui… enfin… »
Ouf. Le drame était évité. Mais bon, on peut toujours changé de sujet, non ?

« Et toi, à part le Magicobus, ça va ? »

De nouveau, elle se permit un petit rire bref.

« Parce que les deux seules fois où je l’ai pris sont restées gravées dans ma mémoire comme les pires instants de ma vie. » (surtout ne pas penser au corps de Piou dans tes bras, essaye d’imaginer que le Magicobus est réellement le pire souvenir de te vie.) « J’ai jamais eu le mal de mer puisque mes parents m’emmenaient faire du catamaran avant même que je sois née… mais là… heureusement que c’est rapide. D’ailleurs tu n’es pas si en retard que ça. Si ça peut te rassurer, ou bien j’étais tellement impatiente de te voir que je n’ai pas vu le temps passer. »

Dominique respira. Ok, là c’était elle qui parlait trop. C’était sans doute un phénomène compulsif chez eux deux. Cool, un point commun ! Elle lui servit un petit sourire confus et murmura ;

« Je m’emballe… donc, comment tu vas ? »

[Avatar :]

MAXIME and DOMINIQUE

Il était là. Un grand sourire éclairant son visage. Dominique faillit éclater de rire. Elle avait eu peur que Maxime ne veuille pas d’une amie cassée, brisée ? Elle avait eu peur que Maxime la rejette ? Max était tout le contraire. Attentionné et attentif. Et puis… sans doute le meilleur ami de la petite Serpentarde si introvertie. Et puis, n’était-ce pas lui qui s’était confié à Dominique ? Il lui avait tout raconté sur sa mère, il devait lui faire confiance. Elle devait être importante pour lui. Jamais il ne l’aurait laissé tombé. Son sourire le prouvait.
Domi faillit éclater de rire, faillit se jeter dans les bras de son ami. Mais elle n’en fit rien. Elle n’était pas encore prête à ça. Il faudrait lui laisser du temps. Dix ans, un an, deux mois, cinq minutes ? Mais pas là, pas maintenant tout de suite. Sinon elle ne pourrait plus se retenir de rire et de sourire. Et le réel problème là dedans c’est que ces derniers temps à chaque fois qu’elle riait, Domi se mettait à pleurer deux secondes plus tard. Alors d’abord s’assurer qu’elle ne craquerait pas avant de sauter dans les bras de Maxime.
Maxime. Il s’avançait vers elle. Lui aussi écoutait de la musique, il était en train d’enrouler ses écouteurs. Domi se demanda ce qu’il écoutait comme genre de musique. Du Punk, du rock, de l’indie ? Ou comme elle, du n’importe quoi ? A ce propos, ce ne fut que lorsqu’Maxime arriva à sa hauteur, Dominique se rendit compte que la musique hurlait toujours dans ses oreilles et s’empressa d’enlever son casque multicolore et de remettre sa capuche sur ses épaules. Zut, elle avait du avoir l’air d’une grosse kech avec sa musique à donf dans les oreilles, appuyées sur un mur et le capuchon sur la tête. Hum. Sauf qu’une kech ne s’habillerait jamais aussi coolement qu’elle. D’ailleurs si elle voyait une kech avec un t-shirt Peace&Love, elle se chargeait direct de lui péter la tronche. On n’injurie pas les hippies. Mais là, elle s’emballait. Ahem. Donc, une fois son casque et son iPod bien en sécurité dans son sac, elle sourit de toutes ses jolies dents à son Max. Un Maxime tout gêné qui s’excusait d’avoir du retard.
Du retard, quel retard ? Dominique jeta un coup d’œil à son poignet pour vérifier l’heure. Avant de constater qu’elle n’avait pas de montre. Ah, oui, c’est vrai. Vivre hors du temps, c’était une de ses nombreuses devises. Laissant retomber son bras couvert de tous les bracelets imaginable qui cliquetait dans un ensemble discordant, elle sourit, gênée à son tour. Puis, elle éclata d’un petit rire bref, histoire de faire déguerpir la gêne. Pas de place pour ça entre eux deux. Il était un de ses seuls amis alors s’ils étaient gênés l’un envers l’autre, le monde cesserait vraimentde tourner rond (expression stupide puisque la Terre à une orbite elliptique et non pas circulaire, mais passons.) La seule chose que Dominique était capable de contrôler à propos de ses amis, c’était bien de toujours, j’ai bien dit toujours, leur servir le plus beau des sourire et de ne jamais, j’ai bien dit jamais, les mettre mal à l’aise. Domi était bien consciente qu’après l’incendie, après la mort de Piou, elle n’avait pas réussit respecter ces ‘toujours’ et ‘jamais’. Au contraire, elle ne leur servait jamais de sourire et le mettait toujours mal à l’aise avec son air de folle suicidaire. Tssss… ça ne devait pas être facile pour Maxime de voir Domi dans cet état, alors que sa mère c’était suicidée la même année. Dominique se mordit la joue et l’image de Piou flotta devant ses yeux. Un sourire illuminait son visage, un sourire qui voulait dire ‘va de l’avant.’ Se mordant encore plus les joues, Dominique savait qu’elle devrait reprendre ses engagements passés. Rechanger les ‘jamais’ en ‘toujours’ et les ‘toujours’ en ‘jamais’. Parce que Maxime avait toujours été là et méritait bien son sourire.
Un sourire au bord des lèvres, Dominique se mit sur la pointe de pieds et fit un petit bisou sur la joue de Maxime pour le saluer. En espérant qu’il ne serait pas encore plus gêné. Maxime lui demanda ensuite comment elle allait et, miracle, lui dit qu’il était content de la voir. Domi baissa les yeux en souriant légèrement. Elle avait été stupide de penser le contraire, de penser que Max ne voudrait pas de ‘Domi-post-incendie’. C’était l’offenser que de penser ça. Relevant les yeux, elle se rendit compte que Maxime avait vraiment un sourire charmant.

« Oh, ça va… pas trop mal. Je me fais harceler par ma famille, comme d’habitude. »

Dominique s’humecta les lèvres. Ce n’était pas un mensonge de dire qu’elle n’allait pas trop mal, hein ? Tout est subjectif. Elle ne va absolument pas bien, comparé à quelqu’un de normal. Elle chiale et rigole à tout instant. Mais comparé à avant, ça va bien, puisqu’au moins maintenant elle rigole.
Domi décida donc que ce n’était pas un mensonge. Au pire, elle cachait un peu la vérité.

« Enfin, je ne sors jamais de chez moi et donc, là, c’est vraiment cool de sortir, de voir du monde. Surtout de te voir, toi. »

Elle se tut, détourna le regard. Elle s’y était prise à temps, pour se taire. Autant, elle pouvait être une petite vipère à la langue mordante, autant elle se mettait parfois à cafouiller dans tout les sens. Si elle ne s’était pas tue ça aurait vite donné ; « Enfin, je veux dire que ça fait plaisir de sortir mais que je suis surtout contente de te voir. Enfin, pas que tu m’aies … enfin, si tu m’as manqué mais je pense plutôt à Piou et… Oui… enfin… »
Ouf. Le drame était évité. Mais bon, on peut toujours changé de sujet, non ?

« Et toi, à part le Magicobus, ça va ? »

De nouveau, elle se permit un petit rire bref.

« Parce que les deux seules fois où je l’ai pris sont restées gravées dans ma mémoire comme les pires instants de ma vie. » (surtout ne pas penser au corps de Piou dans tes bras, essaye d’imaginer que le Magicobus est réellement le pire souvenir de te vie.) « J’ai jamais eu le mal de mer puisque mes parents m’emmenaient faire du catamaran avant même que je sois née… mais là… heureusement que c’est rapide. D’ailleurs tu n’es pas si en retard que ça. Si ça peut te rassurer, ou bien j’étais tellement impatiente de te voir que je n’ai pas vu le temps passer. »

Dominique respira. Ok, là c’était elle qui parlait trop. C’était sans doute un phénomène compulsif chez eux deux. Cool, un point commun ! Elle lui servit un petit sourire confus et murmura ;

« Je m’emballe… donc, comment tu vas ? »

[Crédits :]

MAXIME and DOMINIQUE

Il était là. Un grand sourire éclairant son visage. Dominique faillit éclater de rire. Elle avait eu peur que Maxime ne veuille pas d’une amie cassée, brisée ? Elle avait eu peur que Maxime la rejette ? Max était tout le contraire. Attentionné et attentif. Et puis… sans doute le meilleur ami de la petite Serpentarde si introvertie. Et puis, n’était-ce pas lui qui s’était confié à Dominique ? Il lui avait tout raconté sur sa mère, il devait lui faire confiance. Elle devait être importante pour lui. Jamais il ne l’aurait laissé tombé. Son sourire le prouvait.
Domi faillit éclater de rire, faillit se jeter dans les bras de son ami. Mais elle n’en fit rien. Elle n’était pas encore prête à ça. Il faudrait lui laisser du temps. Dix ans, un an, deux mois, cinq minutes ? Mais pas là, pas maintenant tout de suite. Sinon elle ne pourrait plus se retenir de rire et de sourire. Et le réel problème là dedans c’est que ces derniers temps à chaque fois qu’elle riait, Domi se mettait à pleurer deux secondes plus tard. Alors d’abord s’assurer qu’elle ne craquerait pas avant de sauter dans les bras de Maxime.
Maxime. Il s’avançait vers elle. Lui aussi écoutait de la musique, il était en train d’enrouler ses écouteurs. Domi se demanda ce qu’il écoutait comme genre de musique. Du Punk, du rock, de l’indie ? Ou comme elle, du n’importe quoi ? A ce propos, ce ne fut que lorsqu’Maxime arriva à sa hauteur, Dominique se rendit compte que la musique hurlait toujours dans ses oreilles et s’empressa d’enlever son casque multicolore et de remettre sa capuche sur ses épaules. Zut, elle avait du avoir l’air d’une grosse kech avec sa musique à donf dans les oreilles, appuyées sur un mur et le capuchon sur la tête. Hum. Sauf qu’une kech ne s’habillerait jamais aussi coolement qu’elle. D’ailleurs si elle voyait une kech avec un t-shirt Peace&Love, elle se chargeait direct de lui péter la tronche. On n’injurie pas les hippies. Mais là, elle s’emballait. Ahem. Donc, une fois son casque et son iPod bien en sécurité dans son sac, elle sourit de toutes ses jolies dents à son Max. Un Maxime tout gêné qui s’excusait d’avoir du retard.
Du retard, quel retard ? Dominique jeta un coup d’œil à son poignet pour vérifier l’heure. Avant de constater qu’elle n’avait pas de montre. Ah, oui, c’est vrai. Vivre hors du temps, c’était une de ses nombreuses devises. Laissant retomber son bras couvert de tous les bracelets imaginable qui cliquetait dans un ensemble discordant, elle sourit, gênée à son tour. Puis, elle éclata d’un petit rire bref, histoire de faire déguerpir la gêne. Pas de place pour ça entre eux deux. Il était un de ses seuls amis alors s’ils étaient gênés l’un envers l’autre, le monde cesserait vraimentde tourner rond (expression stupide puisque la Terre à une orbite elliptique et non pas circulaire, mais passons.) La seule chose que Dominique était capable de contrôler à propos de ses amis, c’était bien de toujours, j’ai bien dit toujours, leur servir le plus beau des sourire et de ne jamais, j’ai bien dit jamais, les mettre mal à l’aise. Domi était bien consciente qu’après l’incendie, après la mort de Piou, elle n’avait pas réussit respecter ces ‘toujours’ et ‘jamais’. Au contraire, elle ne leur servait jamais de sourire et le mettait toujours mal à l’aise avec son air de folle suicidaire. Tssss… ça ne devait pas être facile pour Maxime de voir Domi dans cet état, alors que sa mère c’était suicidée la même année. Dominique se mordit la joue et l’image de Piou flotta devant ses yeux. Un sourire illuminait son visage, un sourire qui voulait dire ‘va de l’avant.’ Se mordant encore plus les joues, Dominique savait qu’elle devrait reprendre ses engagements passés. Rechanger les ‘jamais’ en ‘toujours’ et les ‘toujours’ en ‘jamais’. Parce que Maxime avait toujours été là et méritait bien son sourire.
Un sourire au bord des lèvres, Dominique se mit sur la pointe de pieds et fit un petit bisou sur la joue de Maxime pour le saluer. En espérant qu’il ne serait pas encore plus gêné. Maxime lui demanda ensuite comment elle allait et, miracle, lui dit qu’il était content de la voir. Domi baissa les yeux en souriant légèrement. Elle avait été stupide de penser le contraire, de penser que Max ne voudrait pas de ‘Domi-post-incendie’. C’était l’offenser que de penser ça. Relevant les yeux, elle se rendit compte que Maxime avait vraiment un sourire charmant.

« Oh, ça va… pas trop mal. Je me fais harceler par ma famille, comme d’habitude. »

Dominique s’humecta les lèvres. Ce n’était pas un mensonge de dire qu’elle n’allait pas trop mal, hein ? Tout est subjectif. Elle ne va absolument pas bien, comparé à quelqu’un de normal. Elle chiale et rigole à tout instant. Mais comparé à avant, ça va bien, puisqu’au moins maintenant elle rigole.
Domi décida donc que ce n’était pas un mensonge. Au pire, elle cachait un peu la vérité.

« Enfin, je ne sors jamais de chez moi et donc, là, c’est vraiment cool de sortir, de voir du monde. Surtout de te voir, toi. »

Elle se tut, détourna le regard. Elle s’y était prise à temps, pour se taire. Autant, elle pouvait être une petite vipère à la langue mordante, autant elle se mettait parfois à cafouiller dans tout les sens. Si elle ne s’était pas tue ça aurait vite donné ; « Enfin, je veux dire que ça fait plaisir de sortir mais que je suis surtout contente de te voir. Enfin, pas que tu m’aies … enfin, si tu m’as manqué mais je pense plutôt à Piou et… Oui… enfin… »
Ouf. Le drame était évité. Mais bon, on peut toujours changé de sujet, non ?

« Et toi, à part le Magicobus, ça va ? »

De nouveau, elle se permit un petit rire bref.

« Parce que les deux seules fois où je l’ai pris sont restées gravées dans ma mémoire comme les pires instants de ma vie. » (surtout ne pas penser au corps de Piou dans tes bras, essaye d’imaginer que le Magicobus est réellement le pire souvenir de te vie.) « J’ai jamais eu le mal de mer puisque mes parents m’emmenaient faire du catamaran avant même que je sois née… mais là… heureusement que c’est rapide. D’ailleurs tu n’es pas si en retard que ça. Si ça peut te rassurer, ou bien j’étais tellement impatiente de te voir que je n’ai pas vu le temps passer. »

Dominique respira. Ok, là c’était elle qui parlait trop. C’était sans doute un phénomène compulsif chez eux deux. Cool, un point commun ! Elle lui servit un petit sourire confus et murmura ;

« Je m’emballe… donc, comment tu vas ? »

[Age RPG :]

MAXIME and DOMINIQUE

Il était là. Un grand sourire éclairant son visage. Dominique faillit éclater de rire. Elle avait eu peur que Maxime ne veuille pas d’une amie cassée, brisée ? Elle avait eu peur que Maxime la rejette ? Max était tout le contraire. Attentionné et attentif. Et puis… sans doute le meilleur ami de la petite Serpentarde si introvertie. Et puis, n’était-ce pas lui qui s’était confié à Dominique ? Il lui avait tout raconté sur sa mère, il devait lui faire confiance. Elle devait être importante pour lui. Jamais il ne l’aurait laissé tombé. Son sourire le prouvait.
Domi faillit éclater de rire, faillit se jeter dans les bras de son ami. Mais elle n’en fit rien. Elle n’était pas encore prête à ça. Il faudrait lui laisser du temps. Dix ans, un an, deux mois, cinq minutes ? Mais pas là, pas maintenant tout de suite. Sinon elle ne pourrait plus se retenir de rire et de sourire. Et le réel problème là dedans c’est que ces derniers temps à chaque fois qu’elle riait, Domi se mettait à pleurer deux secondes plus tard. Alors d’abord s’assurer qu’elle ne craquerait pas avant de sauter dans les bras de Maxime.
Maxime. Il s’avançait vers elle. Lui aussi écoutait de la musique, il était en train d’enrouler ses écouteurs. Domi se demanda ce qu’il écoutait comme genre de musique. Du Punk, du rock, de l’indie ? Ou comme elle, du n’importe quoi ? A ce propos, ce ne fut que lorsqu’Maxime arriva à sa hauteur, Dominique se rendit compte que la musique hurlait toujours dans ses oreilles et s’empressa d’enlever son casque multicolore et de remettre sa capuche sur ses épaules. Zut, elle avait du avoir l’air d’une grosse kech avec sa musique à donf dans les oreilles, appuyées sur un mur et le capuchon sur la tête. Hum. Sauf qu’une kech ne s’habillerait jamais aussi coolement qu’elle. D’ailleurs si elle voyait une kech avec un t-shirt Peace&Love, elle se chargeait direct de lui péter la tronche. On n’injurie pas les hippies. Mais là, elle s’emballait. Ahem. Donc, une fois son casque et son iPod bien en sécurité dans son sac, elle sourit de toutes ses jolies dents à son Max. Un Maxime tout gêné qui s’excusait d’avoir du retard.
Du retard, quel retard ? Dominique jeta un coup d’œil à son poignet pour vérifier l’heure. Avant de constater qu’elle n’avait pas de montre. Ah, oui, c’est vrai. Vivre hors du temps, c’était une de ses nombreuses devises. Laissant retomber son bras couvert de tous les bracelets imaginable qui cliquetait dans un ensemble discordant, elle sourit, gênée à son tour. Puis, elle éclata d’un petit rire bref, histoire de faire déguerpir la gêne. Pas de place pour ça entre eux deux. Il était un de ses seuls amis alors s’ils étaient gênés l’un envers l’autre, le monde cesserait vraimentde tourner rond (expression stupide puisque la Terre à une orbite elliptique et non pas circulaire, mais passons.) La seule chose que Dominique était capable de contrôler à propos de ses amis, c’était bien de toujours, j’ai bien dit toujours, leur servir le plus beau des sourire et de ne jamais, j’ai bien dit jamais, les mettre mal à l’aise. Domi était bien consciente qu’après l’incendie, après la mort de Piou, elle n’avait pas réussit respecter ces ‘toujours’ et ‘jamais’. Au contraire, elle ne leur servait jamais de sourire et le mettait toujours mal à l’aise avec son air de folle suicidaire. Tssss… ça ne devait pas être facile pour Maxime de voir Domi dans cet état, alors que sa mère c’était suicidée la même année. Dominique se mordit la joue et l’image de Piou flotta devant ses yeux. Un sourire illuminait son visage, un sourire qui voulait dire ‘va de l’avant.’ Se mordant encore plus les joues, Dominique savait qu’elle devrait reprendre ses engagements passés. Rechanger les ‘jamais’ en ‘toujours’ et les ‘toujours’ en ‘jamais’. Parce que Maxime avait toujours été là et méritait bien son sourire.
Un sourire au bord des lèvres, Dominique se mit sur la pointe de pieds et fit un petit bisou sur la joue de Maxime pour le saluer. En espérant qu’il ne serait pas encore plus gêné. Maxime lui demanda ensuite comment elle allait et, miracle, lui dit qu’il était content de la voir. Domi baissa les yeux en souriant légèrement. Elle avait été stupide de penser le contraire, de penser que Max ne voudrait pas de ‘Domi-post-incendie’. C’était l’offenser que de penser ça. Relevant les yeux, elle se rendit compte que Maxime avait vraiment un sourire charmant.

« Oh, ça va… pas trop mal. Je me fais harceler par ma famille, comme d’habitude. »

Dominique s’humecta les lèvres. Ce n’était pas un mensonge de dire qu’elle n’allait pas trop mal, hein ? Tout est subjectif. Elle ne va absolument pas bien, comparé à quelqu’un de normal. Elle chiale et rigole à tout instant. Mais comparé à avant, ça va bien, puisqu’au moins maintenant elle rigole.
Domi décida donc que ce n’était pas un mensonge. Au pire, elle cachait un peu la vérité.

« Enfin, je ne sors jamais de chez moi et donc, là, c’est vraiment cool de sortir, de voir du monde. Surtout de te voir, toi. »

Elle se tut, détourna le regard. Elle s’y était prise à temps, pour se taire. Autant, elle pouvait être une petite vipère à la langue mordante, autant elle se mettait parfois à cafouiller dans tout les sens. Si elle ne s’était pas tue ça aurait vite donné ; « Enfin, je veux dire que ça fait plaisir de sortir mais que je suis surtout contente de te voir. Enfin, pas que tu m’aies … enfin, si tu m’as manqué mais je pense plutôt à Piou et… Oui… enfin… »
Ouf. Le drame était évité. Mais bon, on peut toujours changé de sujet, non ?

« Et toi, à part le Magicobus, ça va ? »

De nouveau, elle se permit un petit rire bref.

« Parce que les deux seules fois où je l’ai pris sont restées gravées dans ma mémoire comme les pires instants de ma vie. » (surtout ne pas penser au corps de Piou dans tes bras, essaye d’imaginer que le Magicobus est réellement le pire souvenir de te vie.) « J’ai jamais eu le mal de mer puisque mes parents m’emmenaient faire du catamaran avant même que je sois née… mais là… heureusement que c’est rapide. D’ailleurs tu n’es pas si en retard que ça. Si ça peut te rassurer, ou bien j’étais tellement impatiente de te voir que je n’ai pas vu le temps passer. »

Dominique respira. Ok, là c’était elle qui parlait trop. C’était sans doute un phénomène compulsif chez eux deux. Cool, un point commun ! Elle lui servit un petit sourire confus et murmura ;

« Je m’emballe… donc, comment tu vas ? »

[Sang :]

MAXIME and DOMINIQUE

Il était là. Un grand sourire éclairant son visage. Dominique faillit éclater de rire. Elle avait eu peur que Maxime ne veuille pas d’une amie cassée, brisée ? Elle avait eu peur que Maxime la rejette ? Max était tout le contraire. Attentionné et attentif. Et puis… sans doute le meilleur ami de la petite Serpentarde si introvertie. Et puis, n’était-ce pas lui qui s’était confié à Dominique ? Il lui avait tout raconté sur sa mère, il devait lui faire confiance. Elle devait être importante pour lui. Jamais il ne l’aurait laissé tombé. Son sourire le prouvait.
Domi faillit éclater de rire, faillit se jeter dans les bras de son ami. Mais elle n’en fit rien. Elle n’était pas encore prête à ça. Il faudrait lui laisser du temps. Dix ans, un an, deux mois, cinq minutes ? Mais pas là, pas maintenant tout de suite. Sinon elle ne pourrait plus se retenir de rire et de sourire. Et le réel problème là dedans c’est que ces derniers temps à chaque fois qu’elle riait, Domi se mettait à pleurer deux secondes plus tard. Alors d’abord s’assurer qu’elle ne craquerait pas avant de sauter dans les bras de Maxime.
Maxime. Il s’avançait vers elle. Lui aussi écoutait de la musique, il était en train d’enrouler ses écouteurs. Domi se demanda ce qu’il écoutait comme genre de musique. Du Punk, du rock, de l’indie ? Ou comme elle, du n’importe quoi ? A ce propos, ce ne fut que lorsqu’Maxime arriva à sa hauteur, Dominique se rendit compte que la musique hurlait toujours dans ses oreilles et s’empressa d’enlever son casque multicolore et de remettre sa capuche sur ses épaules. Zut, elle avait du avoir l’air d’une grosse kech avec sa musique à donf dans les oreilles, appuyées sur un mur et le capuchon sur la tête. Hum. Sauf qu’une kech ne s’habillerait jamais aussi coolement qu’elle. D’ailleurs si elle voyait une kech avec un t-shirt Peace&Love, elle se chargeait direct de lui péter la tronche. On n’injurie pas les hippies. Mais là, elle s’emballait. Ahem. Donc, une fois son casque et son iPod bien en sécurité dans son sac, elle sourit de toutes ses jolies dents à son Max. Un Maxime tout gêné qui s’excusait d’avoir du retard.
Du retard, quel retard ? Dominique jeta un coup d’œil à son poignet pour vérifier l’heure. Avant de constater qu’elle n’avait pas de montre. Ah, oui, c’est vrai. Vivre hors du temps, c’était une de ses nombreuses devises. Laissant retomber son bras couvert de tous les bracelets imaginable qui cliquetait dans un ensemble discordant, elle sourit, gênée à son tour. Puis, elle éclata d’un petit rire bref, histoire de faire déguerpir la gêne. Pas de place pour ça entre eux deux. Il était un de ses seuls amis alors s’ils étaient gênés l’un envers l’autre, le monde cesserait vraimentde tourner rond (expression stupide puisque la Terre à une orbite elliptique et non pas circulaire, mais passons.) La seule chose que Dominique était capable de contrôler à propos de ses amis, c’était bien de toujours, j’ai bien dit toujours, leur servir le plus beau des sourire et de ne jamais, j’ai bien dit jamais, les mettre mal à l’aise. Domi était bien consciente qu’après l’incendie, après la mort de Piou, elle n’avait pas réussit respecter ces ‘toujours’ et ‘jamais’. Au contraire, elle ne leur servait jamais de sourire et le mettait toujours mal à l’aise avec son air de folle suicidaire. Tssss… ça ne devait pas être facile pour Maxime de voir Domi dans cet état, alors que sa mère c’était suicidée la même année. Dominique se mordit la joue et l’image de Piou flotta devant ses yeux. Un sourire illuminait son visage, un sourire qui voulait dire ‘va de l’avant.’ Se mordant encore plus les joues, Dominique savait qu’elle devrait reprendre ses engagements passés. Rechanger les ‘jamais’ en ‘toujours’ et les ‘toujours’ en ‘jamais’. Parce que Maxime avait toujours été là et méritait bien son sourire.
Un sourire au bord des lèvres, Dominique se mit sur la pointe de pieds et fit un petit bisou sur la joue de Maxime pour le saluer. En espérant qu’il ne serait pas encore plus gêné. Maxime lui demanda ensuite comment elle allait et, miracle, lui dit qu’il était content de la voir. Domi baissa les yeux en souriant légèrement. Elle avait été stupide de penser le contraire, de penser que Max ne voudrait pas de ‘Domi-post-incendie’. C’était l’offenser que de penser ça. Relevant les yeux, elle se rendit compte que Maxime avait vraiment un sourire charmant.

« Oh, ça va… pas trop mal. Je me fais harceler par ma famille, comme d’habitude. »

Dominique s’humecta les lèvres. Ce n’était pas un mensonge de dire qu’elle n’allait pas trop mal, hein ? Tout est subjectif. Elle ne va absolument pas bien, comparé à quelqu’un de normal. Elle chiale et rigole à tout instant. Mais comparé à avant, ça va bien, puisqu’au moins maintenant elle rigole.
Domi décida donc que ce n’était pas un mensonge. Au pire, elle cachait un peu la vérité.

« Enfin, je ne sors jamais de chez moi et donc, là, c’est vraiment cool de sortir, de voir du monde. Surtout de te voir, toi. »

Elle se tut, détourna le regard. Elle s’y était prise à temps, pour se taire. Autant, elle pouvait être une petite vipère à la langue mordante, autant elle se mettait parfois à cafouiller dans tout les sens. Si elle ne s’était pas tue ça aurait vite donné ; « Enfin, je veux dire que ça fait plaisir de sortir mais que je suis surtout contente de te voir. Enfin, pas que tu m’aies … enfin, si tu m’as manqué mais je pense plutôt à Piou et… Oui… enfin… »
Ouf. Le drame était évité. Mais bon, on peut toujours changé de sujet, non ?

« Et toi, à part le Magicobus, ça va ? »

De nouveau, elle se permit un petit rire bref.

« Parce que les deux seules fois où je l’ai pris sont restées gravées dans ma mémoire comme les pires instants de ma vie. » (surtout ne pas penser au corps de Piou dans tes bras, essaye d’imaginer que le Magicobus est réellement le pire souvenir de te vie.) « J’ai jamais eu le mal de mer puisque mes parents m’emmenaient faire du catamaran avant même que je sois née… mais là… heureusement que c’est rapide. D’ailleurs tu n’es pas si en retard que ça. Si ça peut te rassurer, ou bien j’étais tellement impatiente de te voir que je n’ai pas vu le temps passer. »

Dominique respira. Ok, là c’était elle qui parlait trop. C’était sans doute un phénomène compulsif chez eux deux. Cool, un point commun ! Elle lui servit un petit sourire confus et murmura ;

« Je m’emballe… donc, comment tu vas ? »

[Camp :]

MAXIME and DOMINIQUE

Il était là. Un grand sourire éclairant son visage. Dominique faillit éclater de rire. Elle avait eu peur que Maxime ne veuille pas d’une amie cassée, brisée ? Elle avait eu peur que Maxime la rejette ? Max était tout le contraire. Attentionné et attentif. Et puis… sans doute le meilleur ami de la petite Serpentarde si introvertie. Et puis, n’était-ce pas lui qui s’était confié à Dominique ? Il lui avait tout raconté sur sa mère, il devait lui faire confiance. Elle devait être importante pour lui. Jamais il ne l’aurait laissé tombé. Son sourire le prouvait.
Domi faillit éclater de rire, faillit se jeter dans les bras de son ami. Mais elle n’en fit rien. Elle n’était pas encore prête à ça. Il faudrait lui laisser du temps. Dix ans, un an, deux mois, cinq minutes ? Mais pas là, pas maintenant tout de suite. Sinon elle ne pourrait plus se retenir de rire et de sourire. Et le réel problème là dedans c’est que ces derniers temps à chaque fois qu’elle riait, Domi se mettait à pleurer deux secondes plus tard. Alors d’abord s’assurer qu’elle ne craquerait pas avant de sauter dans les bras de Maxime.
Maxime. Il s’avançait vers elle. Lui aussi écoutait de la musique, il était en train d’enrouler ses écouteurs. Domi se demanda ce qu’il écoutait comme genre de musique. Du Punk, du rock, de l’indie ? Ou comme elle, du n’importe quoi ? A ce propos, ce ne fut que lorsqu’Maxime arriva à sa hauteur, Dominique se rendit compte que la musique hurlait toujours dans ses oreilles et s’empressa d’enlever son casque multicolore et de remettre sa capuche sur ses épaules. Zut, elle avait du avoir l’air d’une grosse kech avec sa musique à donf dans les oreilles, appuyées sur un mur et le capuchon sur la tête. Hum. Sauf qu’une kech ne s’habillerait jamais aussi coolement qu’elle. D’ailleurs si elle voyait une kech avec un t-shirt Peace&Love, elle se chargeait direct de lui péter la tronche. On n’injurie pas les hippies. Mais là, elle s’emballait. Ahem. Donc, une fois son casque et son iPod bien en sécurité dans son sac, elle sourit de toutes ses jolies dents à son Max. Un Maxime tout gêné qui s’excusait d’avoir du retard.
Du retard, quel retard ? Dominique jeta un coup d’œil à son poignet pour vérifier l’heure. Avant de constater qu’elle n’avait pas de montre. Ah, oui, c’est vrai. Vivre hors du temps, c’était une de ses nombreuses devises. Laissant retomber son bras couvert de tous les bracelets imaginable qui cliquetait dans un ensemble discordant, elle sourit, gênée à son tour. Puis, elle éclata d’un petit rire bref, histoire de faire déguerpir la gêne. Pas de place pour ça entre eux deux. Il était un de ses seuls amis alors s’ils étaient gênés l’un envers l’autre, le monde cesserait vraimentde tourner rond (expression stupide puisque la Terre à une orbite elliptique et non pas circulaire, mais passons.) La seule chose que Dominique était capable de contrôler à propos de ses amis, c’était bien de toujours, j’ai bien dit toujours, leur servir le plus beau des sourire et de ne jamais, j’ai bien dit jamais, les mettre mal à l’aise. Domi était bien consciente qu’après l’incendie, après la mort de Piou, elle n’avait pas réussit respecter ces ‘toujours’ et ‘jamais’. Au contraire, elle ne leur servait jamais de sourire et le mettait toujours mal à l’aise avec son air de folle suicidaire. Tssss… ça ne devait pas être facile pour Maxime de voir Domi dans cet état, alors que sa mère c’était suicidée la même année. Dominique se mordit la joue et l’image de Piou flotta devant ses yeux. Un sourire illuminait son visage, un sourire qui voulait dire ‘va de l’avant.’ Se mordant encore plus les joues, Dominique savait qu’elle devrait reprendre ses engagements passés. Rechanger les ‘jamais’ en ‘toujours’ et les ‘toujours’ en ‘jamais’. Parce que Maxime avait toujours été là et méritait bien son sourire.
Un sourire au bord des lèvres, Dominique se mit sur la pointe de pieds et fit un petit bisou sur la joue de Maxime pour le saluer. En espérant qu’il ne serait pas encore plus gêné. Maxime lui demanda ensuite comment elle allait et, miracle, lui dit qu’il était content de la voir. Domi baissa les yeux en souriant légèrement. Elle avait été stupide de penser le contraire, de penser que Max ne voudrait pas de ‘Domi-post-incendie’. C’était l’offenser que de penser ça. Relevant les yeux, elle se rendit compte que Maxime avait vraiment un sourire charmant.

« Oh, ça va… pas trop mal. Je me fais harceler par ma famille, comme d’habitude. »

Dominique s’humecta les lèvres. Ce n’était pas un mensonge de dire qu’elle n’allait pas trop mal, hein ? Tout est subjectif. Elle ne va absolument pas bien, comparé à quelqu’un de normal. Elle chiale et rigole à tout instant. Mais comparé à avant, ça va bien, puisqu’au moins maintenant elle rigole.
Domi décida donc que ce n’était pas un mensonge. Au pire, elle cachait un peu la vérité.

« Enfin, je ne sors jamais de chez moi et donc, là, c’est vraiment cool de sortir, de voir du monde. Surtout de te voir, toi. »

Elle se tut, détourna le regard. Elle s’y était prise à temps, pour se taire. Autant, elle pouvait être une petite vipère à la langue mordante, autant elle se mettait parfois à cafouiller dans tout les sens. Si elle ne s’était pas tue ça aurait vite donné ; « Enfin, je veux dire que ça fait plaisir de sortir mais que je suis surtout contente de te voir. Enfin, pas que tu m’aies … enfin, si tu m’as manqué mais je pense plutôt à Piou et… Oui… enfin… »
Ouf. Le drame était évité. Mais bon, on peut toujours changé de sujet, non ?

« Et toi, à part le Magicobus, ça va ? »

De nouveau, elle se permit un petit rire bref.

« Parce que les deux seules fois où je l’ai pris sont restées gravées dans ma mémoire comme les pires instants de ma vie. » (surtout ne pas penser au corps de Piou dans tes bras, essaye d’imaginer que le Magicobus est réellement le pire souvenir de te vie.) « J’ai jamais eu le mal de mer puisque mes parents m’emmenaient faire du catamaran avant même que je sois née… mais là… heureusement que c’est rapide. D’ailleurs tu n’es pas si en retard que ça. Si ça peut te rassurer, ou bien j’étais tellement impatiente de te voir que je n’ai pas vu le temps passer. »

Dominique respira. Ok, là c’était elle qui parlait trop. C’était sans doute un phénomène compulsif chez eux deux. Cool, un point commun ! Elle lui servit un petit sourire confus et murmura ;

« Je m’emballe… donc, comment tu vas ? »

[Vie du personnage :]

MAXIME and DOMINIQUE

Il était là. Un grand sourire éclairant son visage. Dominique faillit éclater de rire. Elle avait eu peur que Maxime ne veuille pas d’une amie cassée, brisée ? Elle avait eu peur que Maxime la rejette ? Max était tout le contraire. Attentionné et attentif. Et puis… sans doute le meilleur ami de la petite Serpentarde si introvertie. Et puis, n’était-ce pas lui qui s’était confié à Dominique ? Il lui avait tout raconté sur sa mère, il devait lui faire confiance. Elle devait être importante pour lui. Jamais il ne l’aurait laissé tombé. Son sourire le prouvait.
Domi faillit éclater de rire, faillit se jeter dans les bras de son ami. Mais elle n’en fit rien. Elle n’était pas encore prête à ça. Il faudrait lui laisser du temps. Dix ans, un an, deux mois, cinq minutes ? Mais pas là, pas maintenant tout de suite. Sinon elle ne pourrait plus se retenir de rire et de sourire. Et le réel problème là dedans c’est que ces derniers temps à chaque fois qu’elle riait, Domi se mettait à pleurer deux secondes plus tard. Alors d’abord s’assurer qu’elle ne craquerait pas avant de sauter dans les bras de Maxime.
Maxime. Il s’avançait vers elle. Lui aussi écoutait de la musique, il était en train d’enrouler ses écouteurs. Domi se demanda ce qu’il écoutait comme genre de musique. Du Punk, du rock, de l’indie ? Ou comme elle, du n’importe quoi ? A ce propos, ce ne fut que lorsqu’Maxime arriva à sa hauteur, Dominique se rendit compte que la musique hurlait toujours dans ses oreilles et s’empressa d’enlever son casque multicolore et de remettre sa capuche sur ses épaules. Zut, elle avait du avoir l’air d’une grosse kech avec sa musique à donf dans les oreilles, appuyées sur un mur et le capuchon sur la tête. Hum. Sauf qu’une kech ne s’habillerait jamais aussi coolement qu’elle. D’ailleurs si elle voyait une kech avec un t-shirt Peace&Love, elle se chargeait direct de lui péter la tronche. On n’injurie pas les hippies. Mais là, elle s’emballait. Ahem. Donc, une fois son casque et son iPod bien en sécurité dans son sac, elle sourit de toutes ses jolies dents à son Max. Un Maxime tout gêné qui s’excusait d’avoir du retard.
Du retard, quel retard ? Dominique jeta un coup d’œil à son poignet pour vérifier l’heure. Avant de constater qu’elle n’avait pas de montre. Ah, oui, c’est vrai. Vivre hors du temps, c’était une de ses nombreuses devises. Laissant retomber son bras couvert de tous les bracelets imaginable qui cliquetait dans un ensemble discordant, elle sourit, gênée à son tour. Puis, elle éclata d’un petit rire bref, histoire de faire déguerpir la gêne. Pas de place pour ça entre eux deux. Il était un de ses seuls amis alors s’ils étaient gênés l’un envers l’autre, le monde cesserait vraimentde tourner rond (expression stupide puisque la Terre à une orbite elliptique et non pas circulaire, mais passons.) La seule chose que Dominique était capable de contrôler à propos de ses amis, c’était bien de toujours, j’ai bien dit toujours, leur servir le plus beau des sourire et de ne jamais, j’ai bien dit jamais, les mettre mal à l’aise. Domi était bien consciente qu’après l’incendie, après la mort de Piou, elle n’avait pas réussit respecter ces ‘toujours’ et ‘jamais’. Au contraire, elle ne leur servait jamais de sourire et le mettait toujours mal à l’aise avec son air de folle suicidaire. Tssss… ça ne devait pas être facile pour Maxime de voir Domi dans cet état, alors que sa mère c’était suicidée la même année. Dominique se mordit la joue et l’image de Piou flotta devant ses yeux. Un sourire illuminait son visage, un sourire qui voulait dire ‘va de l’avant.’ Se mordant encore plus les joues, Dominique savait qu’elle devrait reprendre ses engagements passés. Rechanger les ‘jamais’ en ‘toujours’ et les ‘toujours’ en ‘jamais’. Parce que Maxime avait toujours été là et méritait bien son sourire.
Un sourire au bord des lèvres, Dominique se mit sur la pointe de pieds et fit un petit bisou sur la joue de Maxime pour le saluer. En espérant qu’il ne serait pas encore plus gêné. Maxime lui demanda ensuite comment elle allait et, miracle, lui dit qu’il était content de la voir. Domi baissa les yeux en souriant légèrement. Elle avait été stupide de penser le contraire, de penser que Max ne voudrait pas de ‘Domi-post-incendie’. C’était l’offenser que de penser ça. Relevant les yeux, elle se rendit compte que Maxime avait vraiment un sourire charmant.

« Oh, ça va… pas trop mal. Je me fais harceler par ma famille, comme d’habitude. »

Dominique s’humecta les lèvres. Ce n’était pas un mensonge de dire qu’elle n’allait pas trop mal, hein ? Tout est subjectif. Elle ne va absolument pas bien, comparé à quelqu’un de normal. Elle chiale et rigole à tout instant. Mais comparé à avant, ça va bien, puisqu’au moins maintenant elle rigole.
Domi décida donc que ce n’était pas un mensonge. Au pire, elle cachait un peu la vérité.

« Enfin, je ne sors jamais de chez moi et donc, là, c’est vraiment cool de sortir, de voir du monde. Surtout de te voir, toi. »

Elle se tut, détourna le regard. Elle s’y était prise à temps, pour se taire. Autant, elle pouvait être une petite vipère à la langue mordante, autant elle se mettait parfois à cafouiller dans tout les sens. Si elle ne s’était pas tue ça aurait vite donné ; « Enfin, je veux dire que ça fait plaisir de sortir mais que je suis surtout contente de te voir. Enfin, pas que tu m’aies … enfin, si tu m’as manqué mais je pense plutôt à Piou et… Oui… enfin… »
Ouf. Le drame était évité. Mais bon, on peut toujours changé de sujet, non ?

« Et toi, à part le Magicobus, ça va ? »

De nouveau, elle se permit un petit rire bref.

« Parce que les deux seules fois où je l’ai pris sont restées gravées dans ma mémoire comme les pires instants de ma vie. » (surtout ne pas penser au corps de Piou dans tes bras, essaye d’imaginer que le Magicobus est réellement le pire souvenir de te vie.) « J’ai jamais eu le mal de mer puisque mes parents m’emmenaient faire du catamaran avant même que je sois née… mais là… heureusement que c’est rapide. D’ailleurs tu n’es pas si en retard que ça. Si ça peut te rassurer, ou bien j’étais tellement impatiente de te voir que je n’ai pas vu le temps passer. »

Dominique respira. Ok, là c’était elle qui parlait trop. C’était sans doute un phénomène compulsif chez eux deux. Cool, un point commun ! Elle lui servit un petit sourire confus et murmura ;

« Je m’emballe… donc, comment tu vas ? »

[Truc en plus :]

MAXIME and DOMINIQUE

Il était là. Un grand sourire éclairant son visage. Dominique faillit éclater de rire. Elle avait eu peur que Maxime ne veuille pas d’une amie cassée, brisée ? Elle avait eu peur que Maxime la rejette ? Max était tout le contraire. Attentionné et attentif. Et puis… sans doute le meilleur ami de la petite Serpentarde si introvertie. Et puis, n’était-ce pas lui qui s’était confié à Dominique ? Il lui avait tout raconté sur sa mère, il devait lui faire confiance. Elle devait être importante pour lui. Jamais il ne l’aurait laissé tombé. Son sourire le prouvait.
Domi faillit éclater de rire, faillit se jeter dans les bras de son ami. Mais elle n’en fit rien. Elle n’était pas encore prête à ça. Il faudrait lui laisser du temps. Dix ans, un an, deux mois, cinq minutes ? Mais pas là, pas maintenant tout de suite. Sinon elle ne pourrait plus se retenir de rire et de sourire. Et le réel problème là dedans c’est que ces derniers temps à chaque fois qu’elle riait, Domi se mettait à pleurer deux secondes plus tard. Alors d’abord s’assurer qu’elle ne craquerait pas avant de sauter dans les bras de Maxime.
Maxime. Il s’avançait vers elle. Lui aussi écoutait de la musique, il était en train d’enrouler ses écouteurs. Domi se demanda ce qu’il écoutait comme genre de musique. Du Punk, du rock, de l’indie ? Ou comme elle, du n’importe quoi ? A ce propos, ce ne fut que lorsqu’Maxime arriva à sa hauteur, Dominique se rendit compte que la musique hurlait toujours dans ses oreilles et s’empressa d’enlever son casque multicolore et de remettre sa capuche sur ses épaules. Zut, elle avait du avoir l’air d’une grosse kech avec sa musique à donf dans les oreilles, appuyées sur un mur et le capuchon sur la tête. Hum. Sauf qu’une kech ne s’habillerait jamais aussi coolement qu’elle. D’ailleurs si elle voyait une kech avec un t-shirt Peace&Love, elle se chargeait direct de lui péter la tronche. On n’injurie pas les hippies. Mais là, elle s’emballait. Ahem. Donc, une fois son casque et son iPod bien en sécurité dans son sac, elle sourit de toutes ses jolies dents à son Max. Un Maxime tout gêné qui s’excusait d’avoir du retard.
Du retard, quel retard ? Dominique jeta un coup d’œil à son poignet pour vérifier l’heure. Avant de constater qu’elle n’avait pas de montre. Ah, oui, c’est vrai. Vivre hors du temps, c’était une de ses nombreuses devises. Laissant retomber son bras couvert de tous les bracelets imaginable qui cliquetait dans un ensemble discordant, elle sourit, gênée à son tour. Puis, elle éclata d’un petit rire bref, histoire de faire déguerpir la gêne. Pas de place pour ça entre eux deux. Il était un de ses seuls amis alors s’ils étaient gênés l’un envers l’autre, le monde cesserait vraimentde tourner rond (expression stupide puisque la Terre à une orbite elliptique et non pas circulaire, mais passons.) La seule chose que Dominique était capable de contrôler à propos de ses amis, c’était bien de toujours, j’ai bien dit toujours, leur servir le plus beau des sourire et de ne jamais, j’ai bien dit jamais, les mettre mal à l’aise. Domi était bien consciente qu’après l’incendie, après la mort de Piou, elle n’avait pas réussit respecter ces ‘toujours’ et ‘jamais’. Au contraire, elle ne leur servait jamais de sourire et le mettait toujours mal à l’aise avec son air de folle suicidaire. Tssss… ça ne devait pas être facile pour Maxime de voir Domi dans cet état, alors que sa mère c’était suicidée la même année. Dominique se mordit la joue et l’image de Piou flotta devant ses yeux. Un sourire illuminait son visage, un sourire qui voulait dire ‘va de l’avant.’ Se mordant encore plus les joues, Dominique savait qu’elle devrait reprendre ses engagements passés. Rechanger les ‘jamais’ en ‘toujours’ et les ‘toujours’ en ‘jamais’. Parce que Maxime avait toujours été là et méritait bien son sourire.
Un sourire au bord des lèvres, Dominique se mit sur la pointe de pieds et fit un petit bisou sur la joue de Maxime pour le saluer. En espérant qu’il ne serait pas encore plus gêné. Maxime lui demanda ensuite comment elle allait et, miracle, lui dit qu’il était content de la voir. Domi baissa les yeux en souriant légèrement. Elle avait été stupide de penser le contraire, de penser que Max ne voudrait pas de ‘Domi-post-incendie’. C’était l’offenser que de penser ça. Relevant les yeux, elle se rendit compte que Maxime avait vraiment un sourire charmant.

« Oh, ça va… pas trop mal. Je me fais harceler par ma famille, comme d’habitude. »

Dominique s’humecta les lèvres. Ce n’était pas un mensonge de dire qu’elle n’allait pas trop mal, hein ? Tout est subjectif. Elle ne va absolument pas bien, comparé à quelqu’un de normal. Elle chiale et rigole à tout instant. Mais comparé à avant, ça va bien, puisqu’au moins maintenant elle rigole.
Domi décida donc que ce n’était pas un mensonge. Au pire, elle cachait un peu la vérité.

« Enfin, je ne sors jamais de chez moi et donc, là, c’est vraiment cool de sortir, de voir du monde. Surtout de te voir, toi. »

Elle se tut, détourna le regard. Elle s’y était prise à temps, pour se taire. Autant, elle pouvait être une petite vipère à la langue mordante, autant elle se mettait parfois à cafouiller dans tout les sens. Si elle ne s’était pas tue ça aurait vite donné ; « Enfin, je veux dire que ça fait plaisir de sortir mais que je suis surtout contente de te voir. Enfin, pas que tu m’aies … enfin, si tu m’as manqué mais je pense plutôt à Piou et… Oui… enfin… »
Ouf. Le drame était évité. Mais bon, on peut toujours changé de sujet, non ?

« Et toi, à part le Magicobus, ça va ? »

De nouveau, elle se permit un petit rire bref.

« Parce que les deux seules fois où je l’ai pris sont restées gravées dans ma mémoire comme les pires instants de ma vie. » (surtout ne pas penser au corps de Piou dans tes bras, essaye d’imaginer que le Magicobus est réellement le pire souvenir de te vie.) « J’ai jamais eu le mal de mer puisque mes parents m’emmenaient faire du catamaran avant même que je sois née… mais là… heureusement que c’est rapide. D’ailleurs tu n’es pas si en retard que ça. Si ça peut te rassurer, ou bien j’étais tellement impatiente de te voir que je n’ai pas vu le temps passer. »

Dominique respira. Ok, là c’était elle qui parlait trop. C’était sans doute un phénomène compulsif chez eux deux. Cool, un point commun ! Elle lui servit un petit sourire confus et murmura ;

« Je m’emballe… donc, comment tu vas ? »

[Doubles-Comptes :]

MAXIME and DOMINIQUE

Il était là. Un grand sourire éclairant son visage. Dominique faillit éclater de rire. Elle avait eu peur que Maxime ne veuille pas d’une amie cassée, brisée ? Elle avait eu peur que Maxime la rejette ? Max était tout le contraire. Attentionné et attentif. Et puis… sans doute le meilleur ami de la petite Serpentarde si introvertie. Et puis, n’était-ce pas lui qui s’était confié à Dominique ? Il lui avait tout raconté sur sa mère, il devait lui faire confiance. Elle devait être importante pour lui. Jamais il ne l’aurait laissé tombé. Son sourire le prouvait.
Domi faillit éclater de rire, faillit se jeter dans les bras de son ami. Mais elle n’en fit rien. Elle n’était pas encore prête à ça. Il faudrait lui laisser du temps. Dix ans, un an, deux mois, cinq minutes ? Mais pas là, pas maintenant tout de suite. Sinon elle ne pourrait plus se retenir de rire et de sourire. Et le réel problème là dedans c’est que ces derniers temps à chaque fois qu’elle riait, Domi se mettait à pleurer deux secondes plus tard. Alors d’abord s’assurer qu’elle ne craquerait pas avant de sauter dans les bras de Maxime.
Maxime. Il s’avançait vers elle. Lui aussi écoutait de la musique, il était en train d’enrouler ses écouteurs. Domi se demanda ce qu’il écoutait comme genre de musique. Du Punk, du rock, de l’indie ? Ou comme elle, du n’importe quoi ? A ce propos, ce ne fut que lorsqu’Maxime arriva à sa hauteur, Dominique se rendit compte que la musique hurlait toujours dans ses oreilles et s’empressa d’enlever son casque multicolore et de remettre sa capuche sur ses épaules. Zut, elle avait du avoir l’air d’une grosse kech avec sa musique à donf dans les oreilles, appuyées sur un mur et le capuchon sur la tête. Hum. Sauf qu’une kech ne s’habillerait jamais aussi coolement qu’elle. D’ailleurs si elle voyait une kech avec un t-shirt Peace&Love, elle se chargeait direct de lui péter la tronche. On n’injurie pas les hippies. Mais là, elle s’emballait. Ahem. Donc, une fois son casque et son iPod bien en sécurité dans son sac, elle sourit de toutes ses jolies dents à son Max. Un Maxime tout gêné qui s’excusait d’avoir du retard.
Du retard, quel retard ? Dominique jeta un coup d’œil à son poignet pour vérifier l’heure. Avant de constater qu’elle n’avait pas de montre. Ah, oui, c’est vrai. Vivre hors du temps, c’était une de ses nombreuses devises. Laissant retomber son bras couvert de tous les bracelets imaginable qui cliquetait dans un ensemble discordant, elle sourit, gênée à son tour. Puis, elle éclata d’un petit rire bref, histoire de faire déguerpir la gêne. Pas de place pour ça entre eux deux. Il était un de ses seuls amis alors s’ils étaient gênés l’un envers l’autre, le monde cesserait vraimentde tourner rond (expression stupide puisque la Terre à une orbite elliptique et non pas circulaire, mais passons.) La seule chose que Dominique était capable de contrôler à propos de ses amis, c’était bien de toujours, j’ai bien dit toujours, leur servir le plus beau des sourire et de ne jamais, j’ai bien dit jamais, les mettre mal à l’aise. Domi était bien consciente qu’après l’incendie, après la mort de Piou, elle n’avait pas réussit respecter ces ‘toujours’ et ‘jamais’. Au contraire, elle ne leur servait jamais de sourire et le mettait toujours mal à l’aise avec son air de folle suicidaire. Tssss… ça ne devait pas être facile pour Maxime de voir Domi dans cet état, alors que sa mère c’était suicidée la même année. Dominique se mordit la joue et l’image de Piou flotta devant ses yeux. Un sourire illuminait son visage, un sourire qui voulait dire ‘va de l’avant.’ Se mordant encore plus les joues, Dominique savait qu’elle devrait reprendre ses engagements passés. Rechanger les ‘jamais’ en ‘toujours’ et les ‘toujours’ en ‘jamais’. Parce que Maxime avait toujours été là et méritait bien son sourire.
Un sourire au bord des lèvres, Dominique se mit sur la pointe de pieds et fit un petit bisou sur la joue de Maxime pour le saluer. En espérant qu’il ne serait pas encore plus gêné. Maxime lui demanda ensuite comment elle allait et, miracle, lui dit qu’il était content de la voir. Domi baissa les yeux en souriant légèrement. Elle avait été stupide de penser le contraire, de penser que Max ne voudrait pas de ‘Domi-post-incendie’. C’était l’offenser que de penser ça. Relevant les yeux, elle se rendit compte que Maxime avait vraiment un sourire charmant.

« Oh, ça va… pas trop mal. Je me fais harceler par ma famille, comme d’habitude. »

Dominique s’humecta les lèvres. Ce n’était pas un mensonge de dire qu’elle n’allait pas trop mal, hein ? Tout est subjectif. Elle ne va absolument pas bien, comparé à quelqu’un de normal. Elle chiale et rigole à tout instant. Mais comparé à avant, ça va bien, puisqu’au moins maintenant elle rigole.
Domi décida donc que ce n’était pas un mensonge. Au pire, elle cachait un peu la vérité.

« Enfin, je ne sors jamais de chez moi et donc, là, c’est vraiment cool de sortir, de voir du monde. Surtout de te voir, toi. »

Elle se tut, détourna le regard. Elle s’y était prise à temps, pour se taire. Autant, elle pouvait être une petite vipère à la langue mordante, autant elle se mettait parfois à cafouiller dans tout les sens. Si elle ne s’était pas tue ça aurait vite donné ; « Enfin, je veux dire que ça fait plaisir de sortir mais que je suis surtout contente de te voir. Enfin, pas que tu m’aies … enfin, si tu m’as manqué mais je pense plutôt à Piou et… Oui… enfin… »
Ouf. Le drame était évité. Mais bon, on peut toujours changé de sujet, non ?

« Et toi, à part le Magicobus, ça va ? »

De nouveau, elle se permit un petit rire bref.

« Parce que les deux seules fois où je l’ai pris sont restées gravées dans ma mémoire comme les pires instants de ma vie. » (surtout ne pas penser au corps de Piou dans tes bras, essaye d’imaginer que le Magicobus est réellement le pire souvenir de te vie.) « J’ai jamais eu le mal de mer puisque mes parents m’emmenaient faire du catamaran avant même que je sois née… mais là… heureusement que c’est rapide. D’ailleurs tu n’es pas si en retard que ça. Si ça peut te rassurer, ou bien j’étais tellement impatiente de te voir que je n’ai pas vu le temps passer. »

Dominique respira. Ok, là c’était elle qui parlait trop. C’était sans doute un phénomène compulsif chez eux deux. Cool, un point commun ! Elle lui servit un petit sourire confus et murmura ;

« Je m’emballe… donc, comment tu vas ? »

Domi lui sourit en retour et Maxime se sentit tout penaud. Encore plus maintenant qu’elle venait de lui faire un bisou sur la joue. Le rouge lui monta et il baissa la tête histoire de reprendre ses esprits. Calme, respire, respire, ça va aller ! La jeune fille ne lui laissa pas le temps de se ressaisir car elle répondit à sa question. Elle se faisait harceler par sa famille. Comme il comprenait qu’elle ait besoin de calme et de solitude. Mais en même temps il se disait que lui-même aimerait bien se faire harceler par sa famille. Il entendait par la sa mère. Il aurait donné n’importe quoi pour la revoir, pour qu’elle le soutienne comme elle faisait avant. Il ne lui restait plus qu’une tante et un cousin. Un père moldu aussi quelque part sur la terre. Ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux comme situation familiale hein ? Enfin leurs situations se valaient. Domi avait perdu sa meilleure amie, lui sa mère. Qu’est ce qui était le pire ? Impossible à déterminer je crois bien…

La vipère reprit la parole et plongea Max dans un tel état qu’il aurait peut être mieux fallu qu’elle se taise. Non en fait non, il était juste trop heureux qu’elle dise qu’elle était contente de le voir lui en particulier. On aurait presque pu voir des étoiles briller dans les yeux du Poufsouffle. Presque ! Il fallait qu’il réponde à cela non ? Ne pas le faire serait lâche et il était tout sauf lâche le petit Maxime. Enfin ca dépend dans quel domaine mais il l’était de moins en moins il faut bien l’avouer. La manifestation avait agi comme un éléctrochoque pour lui et se battre aux côté d’Emmie pour leur survie s’était révélé moins pire que ce qu’il ne pensait. Et puis quand il a la vie d’une amie sur les bras il ne va pas se dérober. Enfin bref je m’égare totalement là, revenons à nos moutons !

« Moi aussi ça me fait du bien de sortir de chez moi et surtout pour aller te voir ! »

Hop un grand sourire innocent. ‘Non, non je n’ai rien derrière la tête je le jure xD’ Elle lui demanda comment ca allait à part le Magicobus. Mais elle ne lui laissa même pas le temps de répondre qu’elle enchaîna. Maxime vit bien qu’elle luttait pour ne pas penser à la perte de sa meilleure amie cependant il ne fit aucun commentaire. Cela aurait été totalement déplacé et puis il aurait cruellement manqué de tact. En plus le jaune et noir savait par expérience qu’il ne fallait jamais amener ce sujet de conversation sauf si la personne concernait en parlait. Il avait quelque expérience dans le domaine malheureusement…
Domi lui avoua qu’elle n’avait pas vu qu’il avait du retard puisqu’elle était impatiente de le revoir. Mais dites-moi, ca fait combien de fois qu’elle le dit ?! Ah bawi hein, il n’avait pas pu s’empêcher de le remarquer ! En même temps, quand on guette chaque sous-entendu, ils deviennent vite nombreux ! Ou pas.

« Je vois qu’on est deux à détester le Magicobus ! Ca donne cruellement le mal de mer et je ne supporte pas vraiment. Seulement il va bien falloir que je rentre et utiliser la poudre de cheminette va être un peu compromis. Si mon cousin moldu me voit sortir de la cheminée comme si c’était quelque chose de tout à fait normal il va pas s’en remettre je crois ! »

On voyait bien que le Poufsouffle ne portait pas vraiment dans son cœur son cousin. Il faut dire qu’il n’était pas très agréable. Il eut un sourire désabusé et répondit à la nouvelle question de Domi. Vaste question d’ailleurs. Aujourd’hui ca allait certes mais ce n’était pas le cas d’hier. Ni de toutes les vacances en fait…

« Bah ça va. On fait aller quoi. Mon cousin m’a tapé sur le système toutes les vacances, j’en peux plus de voir son regard qui me suit la comme s’il me prenait pour un fou. Et ma tante… Elle était sympa mais elle remplacera jamais ma mère… »

Maxime baissa les yeux, limite aux bords des larmes. Pas question ! Qu’est ce qu’il avait dit ? Qu’il se ressaisirait à partir d’aujourd’hui ! Pourtant la présence de Domi l’aidait à se confier. Elle le mettait en confiance et puis elle savait tout. Il n’avait pas besoin de faire semblant avec elle, jamais. Il était lui-même tout simplement. Le Poufsouffle releva les yeux et sourit tristement à son amie.

« Mais hors de question de parler de ça aujourd’hui ! »

Le garçon promena son regard aux alentours et vit que le monde continuait à tourner. Le chemin de traverse regorgeait d’activités !

« Tu veux qu’on aille se poser quelque part ou tu préfères qu’on se promène un peu dans les boutiques ? »

Question existentielle n’est-ce-pas ?! x)

[Messages :]

Domi lui sourit en retour et Maxime se sentit tout penaud. Encore plus maintenant qu’elle venait de lui faire un bisou sur la joue. Le rouge lui monta et il baissa la tête histoire de reprendre ses esprits. Calme, respire, respire, ça va aller ! La jeune fille ne lui laissa pas le temps de se ressaisir car elle répondit à sa question. Elle se faisait harceler par sa famille. Comme il comprenait qu’elle ait besoin de calme et de solitude. Mais en même temps il se disait que lui-même aimerait bien se faire harceler par sa famille. Il entendait par la sa mère. Il aurait donné n’importe quoi pour la revoir, pour qu’elle le soutienne comme elle faisait avant. Il ne lui restait plus qu’une tante et un cousin. Un père moldu aussi quelque part sur la terre. Ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux comme situation familiale hein ? Enfin leurs situations se valaient. Domi avait perdu sa meilleure amie, lui sa mère. Qu’est ce qui était le pire ? Impossible à déterminer je crois bien…

La vipère reprit la parole et plongea Max dans un tel état qu’il aurait peut être mieux fallu qu’elle se taise. Non en fait non, il était juste trop heureux qu’elle dise qu’elle était contente de le voir lui en particulier. On aurait presque pu voir des étoiles briller dans les yeux du Poufsouffle. Presque ! Il fallait qu’il réponde à cela non ? Ne pas le faire serait lâche et il était tout sauf lâche le petit Maxime. Enfin ca dépend dans quel domaine mais il l’était de moins en moins il faut bien l’avouer. La manifestation avait agi comme un éléctrochoque pour lui et se battre aux côté d’Emmie pour leur survie s’était révélé moins pire que ce qu’il ne pensait. Et puis quand il a la vie d’une amie sur les bras il ne va pas se dérober. Enfin bref je m’égare totalement là, revenons à nos moutons !

« Moi aussi ça me fait du bien de sortir de chez moi et surtout pour aller te voir ! »

Hop un grand sourire innocent. ‘Non, non je n’ai rien derrière la tête je le jure xD’ Elle lui demanda comment ca allait à part le Magicobus. Mais elle ne lui laissa même pas le temps de répondre qu’elle enchaîna. Maxime vit bien qu’elle luttait pour ne pas penser à la perte de sa meilleure amie cependant il ne fit aucun commentaire. Cela aurait été totalement déplacé et puis il aurait cruellement manqué de tact. En plus le jaune et noir savait par expérience qu’il ne fallait jamais amener ce sujet de conversation sauf si la personne concernait en parlait. Il avait quelque expérience dans le domaine malheureusement…
Domi lui avoua qu’elle n’avait pas vu qu’il avait du retard puisqu’elle était impatiente de le revoir. Mais dites-moi, ca fait combien de fois qu’elle le dit ?! Ah bawi hein, il n’avait pas pu s’empêcher de le remarquer ! En même temps, quand on guette chaque sous-entendu, ils deviennent vite nombreux ! Ou pas.

« Je vois qu’on est deux à détester le Magicobus ! Ca donne cruellement le mal de mer et je ne supporte pas vraiment. Seulement il va bien falloir que je rentre et utiliser la poudre de cheminette va être un peu compromis. Si mon cousin moldu me voit sortir de la cheminée comme si c’était quelque chose de tout à fait normal il va pas s’en remettre je crois ! »

On voyait bien que le Poufsouffle ne portait pas vraiment dans son cœur son cousin. Il faut dire qu’il n’était pas très agréable. Il eut un sourire désabusé et répondit à la nouvelle question de Domi. Vaste question d’ailleurs. Aujourd’hui ca allait certes mais ce n’était pas le cas d’hier. Ni de toutes les vacances en fait…

« Bah ça va. On fait aller quoi. Mon cousin m’a tapé sur le système toutes les vacances, j’en peux plus de voir son regard qui me suit la comme s’il me prenait pour un fou. Et ma tante… Elle était sympa mais elle remplacera jamais ma mère… »

Maxime baissa les yeux, limite aux bords des larmes. Pas question ! Qu’est ce qu’il avait dit ? Qu’il se ressaisirait à partir d’aujourd’hui ! Pourtant la présence de Domi l’aidait à se confier. Elle le mettait en confiance et puis elle savait tout. Il n’avait pas besoin de faire semblant avec elle, jamais. Il était lui-même tout simplement. Le Poufsouffle releva les yeux et sourit tristement à son amie.

« Mais hors de question de parler de ça aujourd’hui ! »

Le garçon promena son regard aux alentours et vit que le monde continuait à tourner. Le chemin de traverse regorgeait d’activités !

« Tu veux qu’on aille se poser quelque part ou tu préfères qu’on se promène un peu dans les boutiques ? »

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[Points :]

Domi lui sourit en retour et Maxime se sentit tout penaud. Encore plus maintenant qu’elle venait de lui faire un bisou sur la joue. Le rouge lui monta et il baissa la tête histoire de reprendre ses esprits. Calme, respire, respire, ça va aller ! La jeune fille ne lui laissa pas le temps de se ressaisir car elle répondit à sa question. Elle se faisait harceler par sa famille. Comme il comprenait qu’elle ait besoin de calme et de solitude. Mais en même temps il se disait que lui-même aimerait bien se faire harceler par sa famille. Il entendait par la sa mère. Il aurait donné n’importe quoi pour la revoir, pour qu’elle le soutienne comme elle faisait avant. Il ne lui restait plus qu’une tante et un cousin. Un père moldu aussi quelque part sur la terre. Ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux comme situation familiale hein ? Enfin leurs situations se valaient. Domi avait perdu sa meilleure amie, lui sa mère. Qu’est ce qui était le pire ? Impossible à déterminer je crois bien…

La vipère reprit la parole et plongea Max dans un tel état qu’il aurait peut être mieux fallu qu’elle se taise. Non en fait non, il était juste trop heureux qu’elle dise qu’elle était contente de le voir lui en particulier. On aurait presque pu voir des étoiles briller dans les yeux du Poufsouffle. Presque ! Il fallait qu’il réponde à cela non ? Ne pas le faire serait lâche et il était tout sauf lâche le petit Maxime. Enfin ca dépend dans quel domaine mais il l’était de moins en moins il faut bien l’avouer. La manifestation avait agi comme un éléctrochoque pour lui et se battre aux côté d’Emmie pour leur survie s’était révélé moins pire que ce qu’il ne pensait. Et puis quand il a la vie d’une amie sur les bras il ne va pas se dérober. Enfin bref je m’égare totalement là, revenons à nos moutons !

« Moi aussi ça me fait du bien de sortir de chez moi et surtout pour aller te voir ! »

Hop un grand sourire innocent. ‘Non, non je n’ai rien derrière la tête je le jure xD’ Elle lui demanda comment ca allait à part le Magicobus. Mais elle ne lui laissa même pas le temps de répondre qu’elle enchaîna. Maxime vit bien qu’elle luttait pour ne pas penser à la perte de sa meilleure amie cependant il ne fit aucun commentaire. Cela aurait été totalement déplacé et puis il aurait cruellement manqué de tact. En plus le jaune et noir savait par expérience qu’il ne fallait jamais amener ce sujet de conversation sauf si la personne concernait en parlait. Il avait quelque expérience dans le domaine malheureusement…
Domi lui avoua qu’elle n’avait pas vu qu’il avait du retard puisqu’elle était impatiente de le revoir. Mais dites-moi, ca fait combien de fois qu’elle le dit ?! Ah bawi hein, il n’avait pas pu s’empêcher de le remarquer ! En même temps, quand on guette chaque sous-entendu, ils deviennent vite nombreux ! Ou pas.

« Je vois qu’on est deux à détester le Magicobus ! Ca donne cruellement le mal de mer et je ne supporte pas vraiment. Seulement il va bien falloir que je rentre et utiliser la poudre de cheminette va être un peu compromis. Si mon cousin moldu me voit sortir de la cheminée comme si c’était quelque chose de tout à fait normal il va pas s’en remettre je crois ! »

On voyait bien que le Poufsouffle ne portait pas vraiment dans son cœur son cousin. Il faut dire qu’il n’était pas très agréable. Il eut un sourire désabusé et répondit à la nouvelle question de Domi. Vaste question d’ailleurs. Aujourd’hui ca allait certes mais ce n’était pas le cas d’hier. Ni de toutes les vacances en fait…

« Bah ça va. On fait aller quoi. Mon cousin m’a tapé sur le système toutes les vacances, j’en peux plus de voir son regard qui me suit la comme s’il me prenait pour un fou. Et ma tante… Elle était sympa mais elle remplacera jamais ma mère… »

Maxime baissa les yeux, limite aux bords des larmes. Pas question ! Qu’est ce qu’il avait dit ? Qu’il se ressaisirait à partir d’aujourd’hui ! Pourtant la présence de Domi l’aidait à se confier. Elle le mettait en confiance et puis elle savait tout. Il n’avait pas besoin de faire semblant avec elle, jamais. Il était lui-même tout simplement. Le Poufsouffle releva les yeux et sourit tristement à son amie.

« Mais hors de question de parler de ça aujourd’hui ! »

Le garçon promena son regard aux alentours et vit que le monde continuait à tourner. Le chemin de traverse regorgeait d’activités !

« Tu veux qu’on aille se poser quelque part ou tu préfères qu’on se promène un peu dans les boutiques ? »

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Domi lui sourit en retour et Maxime se sentit tout penaud. Encore plus maintenant qu’elle venait de lui faire un bisou sur la joue. Le rouge lui monta et il baissa la tête histoire de reprendre ses esprits. Calme, respire, respire, ça va aller ! La jeune fille ne lui laissa pas le temps de se ressaisir car elle répondit à sa question. Elle se faisait harceler par sa famille. Comme il comprenait qu’elle ait besoin de calme et de solitude. Mais en même temps il se disait que lui-même aimerait bien se faire harceler par sa famille. Il entendait par la sa mère. Il aurait donné n’importe quoi pour la revoir, pour qu’elle le soutienne comme elle faisait avant. Il ne lui restait plus qu’une tante et un cousin. Un père moldu aussi quelque part sur la terre. Ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux comme situation familiale hein ? Enfin leurs situations se valaient. Domi avait perdu sa meilleure amie, lui sa mère. Qu’est ce qui était le pire ? Impossible à déterminer je crois bien…

La vipère reprit la parole et plongea Max dans un tel état qu’il aurait peut être mieux fallu qu’elle se taise. Non en fait non, il était juste trop heureux qu’elle dise qu’elle était contente de le voir lui en particulier. On aurait presque pu voir des étoiles briller dans les yeux du Poufsouffle. Presque ! Il fallait qu’il réponde à cela non ? Ne pas le faire serait lâche et il était tout sauf lâche le petit Maxime. Enfin ca dépend dans quel domaine mais il l’était de moins en moins il faut bien l’avouer. La manifestation avait agi comme un éléctrochoque pour lui et se battre aux côté d’Emmie pour leur survie s’était révélé moins pire que ce qu’il ne pensait. Et puis quand il a la vie d’une amie sur les bras il ne va pas se dérober. Enfin bref je m’égare totalement là, revenons à nos moutons !

« Moi aussi ça me fait du bien de sortir de chez moi et surtout pour aller te voir ! »

Hop un grand sourire innocent. ‘Non, non je n’ai rien derrière la tête je le jure xD’ Elle lui demanda comment ca allait à part le Magicobus. Mais elle ne lui laissa même pas le temps de répondre qu’elle enchaîna. Maxime vit bien qu’elle luttait pour ne pas penser à la perte de sa meilleure amie cependant il ne fit aucun commentaire. Cela aurait été totalement déplacé et puis il aurait cruellement manqué de tact. En plus le jaune et noir savait par expérience qu’il ne fallait jamais amener ce sujet de conversation sauf si la personne concernait en parlait. Il avait quelque expérience dans le domaine malheureusement…
Domi lui avoua qu’elle n’avait pas vu qu’il avait du retard puisqu’elle était impatiente de le revoir. Mais dites-moi, ca fait combien de fois qu’elle le dit ?! Ah bawi hein, il n’avait pas pu s’empêcher de le remarquer ! En même temps, quand on guette chaque sous-entendu, ils deviennent vite nombreux ! Ou pas.

« Je vois qu’on est deux à détester le Magicobus ! Ca donne cruellement le mal de mer et je ne supporte pas vraiment. Seulement il va bien falloir que je rentre et utiliser la poudre de cheminette va être un peu compromis. Si mon cousin moldu me voit sortir de la cheminée comme si c’était quelque chose de tout à fait normal il va pas s’en remettre je crois ! »

On voyait bien que le Poufsouffle ne portait pas vraiment dans son cœur son cousin. Il faut dire qu’il n’était pas très agréable. Il eut un sourire désabusé et répondit à la nouvelle question de Domi. Vaste question d’ailleurs. Aujourd’hui ca allait certes mais ce n’était pas le cas d’hier. Ni de toutes les vacances en fait…

« Bah ça va. On fait aller quoi. Mon cousin m’a tapé sur le système toutes les vacances, j’en peux plus de voir son regard qui me suit la comme s’il me prenait pour un fou. Et ma tante… Elle était sympa mais elle remplacera jamais ma mère… »

Maxime baissa les yeux, limite aux bords des larmes. Pas question ! Qu’est ce qu’il avait dit ? Qu’il se ressaisirait à partir d’aujourd’hui ! Pourtant la présence de Domi l’aidait à se confier. Elle le mettait en confiance et puis elle savait tout. Il n’avait pas besoin de faire semblant avec elle, jamais. Il était lui-même tout simplement. Le Poufsouffle releva les yeux et sourit tristement à son amie.

« Mais hors de question de parler de ça aujourd’hui ! »

Le garçon promena son regard aux alentours et vit que le monde continuait à tourner. Le chemin de traverse regorgeait d’activités !

« Tu veux qu’on aille se poser quelque part ou tu préfères qu’on se promène un peu dans les boutiques ? »

Question existentielle n’est-ce-pas ?! x)

[Crédits :]

Domi lui sourit en retour et Maxime se sentit tout penaud. Encore plus maintenant qu’elle venait de lui faire un bisou sur la joue. Le rouge lui monta et il baissa la tête histoire de reprendre ses esprits. Calme, respire, respire, ça va aller ! La jeune fille ne lui laissa pas le temps de se ressaisir car elle répondit à sa question. Elle se faisait harceler par sa famille. Comme il comprenait qu’elle ait besoin de calme et de solitude. Mais en même temps il se disait que lui-même aimerait bien se faire harceler par sa famille. Il entendait par la sa mère. Il aurait donné n’importe quoi pour la revoir, pour qu’elle le soutienne comme elle faisait avant. Il ne lui restait plus qu’une tante et un cousin. Un père moldu aussi quelque part sur la terre. Ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux comme situation familiale hein ? Enfin leurs situations se valaient. Domi avait perdu sa meilleure amie, lui sa mère. Qu’est ce qui était le pire ? Impossible à déterminer je crois bien…

La vipère reprit la parole et plongea Max dans un tel état qu’il aurait peut être mieux fallu qu’elle se taise. Non en fait non, il était juste trop heureux qu’elle dise qu’elle était contente de le voir lui en particulier. On aurait presque pu voir des étoiles briller dans les yeux du Poufsouffle. Presque ! Il fallait qu’il réponde à cela non ? Ne pas le faire serait lâche et il était tout sauf lâche le petit Maxime. Enfin ca dépend dans quel domaine mais il l’était de moins en moins il faut bien l’avouer. La manifestation avait agi comme un éléctrochoque pour lui et se battre aux côté d’Emmie pour leur survie s’était révélé moins pire que ce qu’il ne pensait. Et puis quand il a la vie d’une amie sur les bras il ne va pas se dérober. Enfin bref je m’égare totalement là, revenons à nos moutons !

« Moi aussi ça me fait du bien de sortir de chez moi et surtout pour aller te voir ! »

Hop un grand sourire innocent. ‘Non, non je n’ai rien derrière la tête je le jure xD’ Elle lui demanda comment ca allait à part le Magicobus. Mais elle ne lui laissa même pas le temps de répondre qu’elle enchaîna. Maxime vit bien qu’elle luttait pour ne pas penser à la perte de sa meilleure amie cependant il ne fit aucun commentaire. Cela aurait été totalement déplacé et puis il aurait cruellement manqué de tact. En plus le jaune et noir savait par expérience qu’il ne fallait jamais amener ce sujet de conversation sauf si la personne concernait en parlait. Il avait quelque expérience dans le domaine malheureusement…
Domi lui avoua qu’elle n’avait pas vu qu’il avait du retard puisqu’elle était impatiente de le revoir. Mais dites-moi, ca fait combien de fois qu’elle le dit ?! Ah bawi hein, il n’avait pas pu s’empêcher de le remarquer ! En même temps, quand on guette chaque sous-entendu, ils deviennent vite nombreux ! Ou pas.

« Je vois qu’on est deux à détester le Magicobus ! Ca donne cruellement le mal de mer et je ne supporte pas vraiment. Seulement il va bien falloir que je rentre et utiliser la poudre de cheminette va être un peu compromis. Si mon cousin moldu me voit sortir de la cheminée comme si c’était quelque chose de tout à fait normal il va pas s’en remettre je crois ! »

On voyait bien que le Poufsouffle ne portait pas vraiment dans son cœur son cousin. Il faut dire qu’il n’était pas très agréable. Il eut un sourire désabusé et répondit à la nouvelle question de Domi. Vaste question d’ailleurs. Aujourd’hui ca allait certes mais ce n’était pas le cas d’hier. Ni de toutes les vacances en fait…

« Bah ça va. On fait aller quoi. Mon cousin m’a tapé sur le système toutes les vacances, j’en peux plus de voir son regard qui me suit la comme s’il me prenait pour un fou. Et ma tante… Elle était sympa mais elle remplacera jamais ma mère… »

Maxime baissa les yeux, limite aux bords des larmes. Pas question ! Qu’est ce qu’il avait dit ? Qu’il se ressaisirait à partir d’aujourd’hui ! Pourtant la présence de Domi l’aidait à se confier. Elle le mettait en confiance et puis elle savait tout. Il n’avait pas besoin de faire semblant avec elle, jamais. Il était lui-même tout simplement. Le Poufsouffle releva les yeux et sourit tristement à son amie.

« Mais hors de question de parler de ça aujourd’hui ! »

Le garçon promena son regard aux alentours et vit que le monde continuait à tourner. Le chemin de traverse regorgeait d’activités !

« Tu veux qu’on aille se poser quelque part ou tu préfères qu’on se promène un peu dans les boutiques ? »

Question existentielle n’est-ce-pas ?! x)

[Age RPG :]

Domi lui sourit en retour et Maxime se sentit tout penaud. Encore plus maintenant qu’elle venait de lui faire un bisou sur la joue. Le rouge lui monta et il baissa la tête histoire de reprendre ses esprits. Calme, respire, respire, ça va aller ! La jeune fille ne lui laissa pas le temps de se ressaisir car elle répondit à sa question. Elle se faisait harceler par sa famille. Comme il comprenait qu’elle ait besoin de calme et de solitude. Mais en même temps il se disait que lui-même aimerait bien se faire harceler par sa famille. Il entendait par la sa mère. Il aurait donné n’importe quoi pour la revoir, pour qu’elle le soutienne comme elle faisait avant. Il ne lui restait plus qu’une tante et un cousin. Un père moldu aussi quelque part sur la terre. Ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux comme situation familiale hein ? Enfin leurs situations se valaient. Domi avait perdu sa meilleure amie, lui sa mère. Qu’est ce qui était le pire ? Impossible à déterminer je crois bien…

La vipère reprit la parole et plongea Max dans un tel état qu’il aurait peut être mieux fallu qu’elle se taise. Non en fait non, il était juste trop heureux qu’elle dise qu’elle était contente de le voir lui en particulier. On aurait presque pu voir des étoiles briller dans les yeux du Poufsouffle. Presque ! Il fallait qu’il réponde à cela non ? Ne pas le faire serait lâche et il était tout sauf lâche le petit Maxime. Enfin ca dépend dans quel domaine mais il l’était de moins en moins il faut bien l’avouer. La manifestation avait agi comme un éléctrochoque pour lui et se battre aux côté d’Emmie pour leur survie s’était révélé moins pire que ce qu’il ne pensait. Et puis quand il a la vie d’une amie sur les bras il ne va pas se dérober. Enfin bref je m’égare totalement là, revenons à nos moutons !

« Moi aussi ça me fait du bien de sortir de chez moi et surtout pour aller te voir ! »

Hop un grand sourire innocent. ‘Non, non je n’ai rien derrière la tête je le jure xD’ Elle lui demanda comment ca allait à part le Magicobus. Mais elle ne lui laissa même pas le temps de répondre qu’elle enchaîna. Maxime vit bien qu’elle luttait pour ne pas penser à la perte de sa meilleure amie cependant il ne fit aucun commentaire. Cela aurait été totalement déplacé et puis il aurait cruellement manqué de tact. En plus le jaune et noir savait par expérience qu’il ne fallait jamais amener ce sujet de conversation sauf si la personne concernait en parlait. Il avait quelque expérience dans le domaine malheureusement…
Domi lui avoua qu’elle n’avait pas vu qu’il avait du retard puisqu’elle était impatiente de le revoir. Mais dites-moi, ca fait combien de fois qu’elle le dit ?! Ah bawi hein, il n’avait pas pu s’empêcher de le remarquer ! En même temps, quand on guette chaque sous-entendu, ils deviennent vite nombreux ! Ou pas.

« Je vois qu’on est deux à détester le Magicobus ! Ca donne cruellement le mal de mer et je ne supporte pas vraiment. Seulement il va bien falloir que je rentre et utiliser la poudre de cheminette va être un peu compromis. Si mon cousin moldu me voit sortir de la cheminée comme si c’était quelque chose de tout à fait normal il va pas s’en remettre je crois ! »

On voyait bien que le Poufsouffle ne portait pas vraiment dans son cœur son cousin. Il faut dire qu’il n’était pas très agréable. Il eut un sourire désabusé et répondit à la nouvelle question de Domi. Vaste question d’ailleurs. Aujourd’hui ca allait certes mais ce n’était pas le cas d’hier. Ni de toutes les vacances en fait…

« Bah ça va. On fait aller quoi. Mon cousin m’a tapé sur le système toutes les vacances, j’en peux plus de voir son regard qui me suit la comme s’il me prenait pour un fou. Et ma tante… Elle était sympa mais elle remplacera jamais ma mère… »

Maxime baissa les yeux, limite aux bords des larmes. Pas question ! Qu’est ce qu’il avait dit ? Qu’il se ressaisirait à partir d’aujourd’hui ! Pourtant la présence de Domi l’aidait à se confier. Elle le mettait en confiance et puis elle savait tout. Il n’avait pas besoin de faire semblant avec elle, jamais. Il était lui-même tout simplement. Le Poufsouffle releva les yeux et sourit tristement à son amie.

« Mais hors de question de parler de ça aujourd’hui ! »

Le garçon promena son regard aux alentours et vit que le monde continuait à tourner. Le chemin de traverse regorgeait d’activités !

« Tu veux qu’on aille se poser quelque part ou tu préfères qu’on se promène un peu dans les boutiques ? »

Question existentielle n’est-ce-pas ?! x)

[Sang :]

Domi lui sourit en retour et Maxime se sentit tout penaud. Encore plus maintenant qu’elle venait de lui faire un bisou sur la joue. Le rouge lui monta et il baissa la tête histoire de reprendre ses esprits. Calme, respire, respire, ça va aller ! La jeune fille ne lui laissa pas le temps de se ressaisir car elle répondit à sa question. Elle se faisait harceler par sa famille. Comme il comprenait qu’elle ait besoin de calme et de solitude. Mais en même temps il se disait que lui-même aimerait bien se faire harceler par sa famille. Il entendait par la sa mère. Il aurait donné n’importe quoi pour la revoir, pour qu’elle le soutienne comme elle faisait avant. Il ne lui restait plus qu’une tante et un cousin. Un père moldu aussi quelque part sur la terre. Ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux comme situation familiale hein ? Enfin leurs situations se valaient. Domi avait perdu sa meilleure amie, lui sa mère. Qu’est ce qui était le pire ? Impossible à déterminer je crois bien…

La vipère reprit la parole et plongea Max dans un tel état qu’il aurait peut être mieux fallu qu’elle se taise. Non en fait non, il était juste trop heureux qu’elle dise qu’elle était contente de le voir lui en particulier. On aurait presque pu voir des étoiles briller dans les yeux du Poufsouffle. Presque ! Il fallait qu’il réponde à cela non ? Ne pas le faire serait lâche et il était tout sauf lâche le petit Maxime. Enfin ca dépend dans quel domaine mais il l’était de moins en moins il faut bien l’avouer. La manifestation avait agi comme un éléctrochoque pour lui et se battre aux côté d’Emmie pour leur survie s’était révélé moins pire que ce qu’il ne pensait. Et puis quand il a la vie d’une amie sur les bras il ne va pas se dérober. Enfin bref je m’égare totalement là, revenons à nos moutons !

« Moi aussi ça me fait du bien de sortir de chez moi et surtout pour aller te voir ! »

Hop un grand sourire innocent. ‘Non, non je n’ai rien derrière la tête je le jure xD’ Elle lui demanda comment ca allait à part le Magicobus. Mais elle ne lui laissa même pas le temps de répondre qu’elle enchaîna. Maxime vit bien qu’elle luttait pour ne pas penser à la perte de sa meilleure amie cependant il ne fit aucun commentaire. Cela aurait été totalement déplacé et puis il aurait cruellement manqué de tact. En plus le jaune et noir savait par expérience qu’il ne fallait jamais amener ce sujet de conversation sauf si la personne concernait en parlait. Il avait quelque expérience dans le domaine malheureusement…
Domi lui avoua qu’elle n’avait pas vu qu’il avait du retard puisqu’elle était impatiente de le revoir. Mais dites-moi, ca fait combien de fois qu’elle le dit ?! Ah bawi hein, il n’avait pas pu s’empêcher de le remarquer ! En même temps, quand on guette chaque sous-entendu, ils deviennent vite nombreux ! Ou pas.

« Je vois qu’on est deux à détester le Magicobus ! Ca donne cruellement le mal de mer et je ne supporte pas vraiment. Seulement il va bien falloir que je rentre et utiliser la poudre de cheminette va être un peu compromis. Si mon cousin moldu me voit sortir de la cheminée comme si c’était quelque chose de tout à fait normal il va pas s’en remettre je crois ! »

On voyait bien que le Poufsouffle ne portait pas vraiment dans son cœur son cousin. Il faut dire qu’il n’était pas très agréable. Il eut un sourire désabusé et répondit à la nouvelle question de Domi. Vaste question d’ailleurs. Aujourd’hui ca allait certes mais ce n’était pas le cas d’hier. Ni de toutes les vacances en fait…

« Bah ça va. On fait aller quoi. Mon cousin m’a tapé sur le système toutes les vacances, j’en peux plus de voir son regard qui me suit la comme s’il me prenait pour un fou. Et ma tante… Elle était sympa mais elle remplacera jamais ma mère… »

Maxime baissa les yeux, limite aux bords des larmes. Pas question ! Qu’est ce qu’il avait dit ? Qu’il se ressaisirait à partir d’aujourd’hui ! Pourtant la présence de Domi l’aidait à se confier. Elle le mettait en confiance et puis elle savait tout. Il n’avait pas besoin de faire semblant avec elle, jamais. Il était lui-même tout simplement. Le Poufsouffle releva les yeux et sourit tristement à son amie.

« Mais hors de question de parler de ça aujourd’hui ! »

Le garçon promena son regard aux alentours et vit que le monde continuait à tourner. Le chemin de traverse regorgeait d’activités !

« Tu veux qu’on aille se poser quelque part ou tu préfères qu’on se promène un peu dans les boutiques ? »

Question existentielle n’est-ce-pas ?! x)

[Camp :]

Domi lui sourit en retour et Maxime se sentit tout penaud. Encore plus maintenant qu’elle venait de lui faire un bisou sur la joue. Le rouge lui monta et il baissa la tête histoire de reprendre ses esprits. Calme, respire, respire, ça va aller ! La jeune fille ne lui laissa pas le temps de se ressaisir car elle répondit à sa question. Elle se faisait harceler par sa famille. Comme il comprenait qu’elle ait besoin de calme et de solitude. Mais en même temps il se disait que lui-même aimerait bien se faire harceler par sa famille. Il entendait par la sa mère. Il aurait donné n’importe quoi pour la revoir, pour qu’elle le soutienne comme elle faisait avant. Il ne lui restait plus qu’une tante et un cousin. Un père moldu aussi quelque part sur la terre. Ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux comme situation familiale hein ? Enfin leurs situations se valaient. Domi avait perdu sa meilleure amie, lui sa mère. Qu’est ce qui était le pire ? Impossible à déterminer je crois bien…

La vipère reprit la parole et plongea Max dans un tel état qu’il aurait peut être mieux fallu qu’elle se taise. Non en fait non, il était juste trop heureux qu’elle dise qu’elle était contente de le voir lui en particulier. On aurait presque pu voir des étoiles briller dans les yeux du Poufsouffle. Presque ! Il fallait qu’il réponde à cela non ? Ne pas le faire serait lâche et il était tout sauf lâche le petit Maxime. Enfin ca dépend dans quel domaine mais il l’était de moins en moins il faut bien l’avouer. La manifestation avait agi comme un éléctrochoque pour lui et se battre aux côté d’Emmie pour leur survie s’était révélé moins pire que ce qu’il ne pensait. Et puis quand il a la vie d’une amie sur les bras il ne va pas se dérober. Enfin bref je m’égare totalement là, revenons à nos moutons !

« Moi aussi ça me fait du bien de sortir de chez moi et surtout pour aller te voir ! »

Hop un grand sourire innocent. ‘Non, non je n’ai rien derrière la tête je le jure xD’ Elle lui demanda comment ca allait à part le Magicobus. Mais elle ne lui laissa même pas le temps de répondre qu’elle enchaîna. Maxime vit bien qu’elle luttait pour ne pas penser à la perte de sa meilleure amie cependant il ne fit aucun commentaire. Cela aurait été totalement déplacé et puis il aurait cruellement manqué de tact. En plus le jaune et noir savait par expérience qu’il ne fallait jamais amener ce sujet de conversation sauf si la personne concernait en parlait. Il avait quelque expérience dans le domaine malheureusement…
Domi lui avoua qu’elle n’avait pas vu qu’il avait du retard puisqu’elle était impatiente de le revoir. Mais dites-moi, ca fait combien de fois qu’elle le dit ?! Ah bawi hein, il n’avait pas pu s’empêcher de le remarquer ! En même temps, quand on guette chaque sous-entendu, ils deviennent vite nombreux ! Ou pas.

« Je vois qu’on est deux à détester le Magicobus ! Ca donne cruellement le mal de mer et je ne supporte pas vraiment. Seulement il va bien falloir que je rentre et utiliser la poudre de cheminette va être un peu compromis. Si mon cousin moldu me voit sortir de la cheminée comme si c’était quelque chose de tout à fait normal il va pas s’en remettre je crois ! »

On voyait bien que le Poufsouffle ne portait pas vraiment dans son cœur son cousin. Il faut dire qu’il n’était pas très agréable. Il eut un sourire désabusé et répondit à la nouvelle question de Domi. Vaste question d’ailleurs. Aujourd’hui ca allait certes mais ce n’était pas le cas d’hier. Ni de toutes les vacances en fait…

« Bah ça va. On fait aller quoi. Mon cousin m’a tapé sur le système toutes les vacances, j’en peux plus de voir son regard qui me suit la comme s’il me prenait pour un fou. Et ma tante… Elle était sympa mais elle remplacera jamais ma mère… »

Maxime baissa les yeux, limite aux bords des larmes. Pas question ! Qu’est ce qu’il avait dit ? Qu’il se ressaisirait à partir d’aujourd’hui ! Pourtant la présence de Domi l’aidait à se confier. Elle le mettait en confiance et puis elle savait tout. Il n’avait pas besoin de faire semblant avec elle, jamais. Il était lui-même tout simplement. Le Poufsouffle releva les yeux et sourit tristement à son amie.

« Mais hors de question de parler de ça aujourd’hui ! »

Le garçon promena son regard aux alentours et vit que le monde continuait à tourner. Le chemin de traverse regorgeait d’activités !

« Tu veux qu’on aille se poser quelque part ou tu préfères qu’on se promène un peu dans les boutiques ? »

Question existentielle n’est-ce-pas ?! x)

[Vie du personnage :]

Domi lui sourit en retour et Maxime se sentit tout penaud. Encore plus maintenant qu’elle venait de lui faire un bisou sur la joue. Le rouge lui monta et il baissa la tête histoire de reprendre ses esprits. Calme, respire, respire, ça va aller ! La jeune fille ne lui laissa pas le temps de se ressaisir car elle répondit à sa question. Elle se faisait harceler par sa famille. Comme il comprenait qu’elle ait besoin de calme et de solitude. Mais en même temps il se disait que lui-même aimerait bien se faire harceler par sa famille. Il entendait par la sa mère. Il aurait donné n’importe quoi pour la revoir, pour qu’elle le soutienne comme elle faisait avant. Il ne lui restait plus qu’une tante et un cousin. Un père moldu aussi quelque part sur la terre. Ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux comme situation familiale hein ? Enfin leurs situations se valaient. Domi avait perdu sa meilleure amie, lui sa mère. Qu’est ce qui était le pire ? Impossible à déterminer je crois bien…

La vipère reprit la parole et plongea Max dans un tel état qu’il aurait peut être mieux fallu qu’elle se taise. Non en fait non, il était juste trop heureux qu’elle dise qu’elle était contente de le voir lui en particulier. On aurait presque pu voir des étoiles briller dans les yeux du Poufsouffle. Presque ! Il fallait qu’il réponde à cela non ? Ne pas le faire serait lâche et il était tout sauf lâche le petit Maxime. Enfin ca dépend dans quel domaine mais il l’était de moins en moins il faut bien l’avouer. La manifestation avait agi comme un éléctrochoque pour lui et se battre aux côté d’Emmie pour leur survie s’était révélé moins pire que ce qu’il ne pensait. Et puis quand il a la vie d’une amie sur les bras il ne va pas se dérober. Enfin bref je m’égare totalement là, revenons à nos moutons !

« Moi aussi ça me fait du bien de sortir de chez moi et surtout pour aller te voir ! »

Hop un grand sourire innocent. ‘Non, non je n’ai rien derrière la tête je le jure xD’ Elle lui demanda comment ca allait à part le Magicobus. Mais elle ne lui laissa même pas le temps de répondre qu’elle enchaîna. Maxime vit bien qu’elle luttait pour ne pas penser à la perte de sa meilleure amie cependant il ne fit aucun commentaire. Cela aurait été totalement déplacé et puis il aurait cruellement manqué de tact. En plus le jaune et noir savait par expérience qu’il ne fallait jamais amener ce sujet de conversation sauf si la personne concernait en parlait. Il avait quelque expérience dans le domaine malheureusement…
Domi lui avoua qu’elle n’avait pas vu qu’il avait du retard puisqu’elle était impatiente de le revoir. Mais dites-moi, ca fait combien de fois qu’elle le dit ?! Ah bawi hein, il n’avait pas pu s’empêcher de le remarquer ! En même temps, quand on guette chaque sous-entendu, ils deviennent vite nombreux ! Ou pas.

« Je vois qu’on est deux à détester le Magicobus ! Ca donne cruellement le mal de mer et je ne supporte pas vraiment. Seulement il va bien falloir que je rentre et utiliser la poudre de cheminette va être un peu compromis. Si mon cousin moldu me voit sortir de la cheminée comme si c’était quelque chose de tout à fait normal il va pas s’en remettre je crois ! »

On voyait bien que le Poufsouffle ne portait pas vraiment dans son cœur son cousin. Il faut dire qu’il n’était pas très agréable. Il eut un sourire désabusé et répondit à la nouvelle question de Domi. Vaste question d’ailleurs. Aujourd’hui ca allait certes mais ce n’était pas le cas d’hier. Ni de toutes les vacances en fait…

« Bah ça va. On fait aller quoi. Mon cousin m’a tapé sur le système toutes les vacances, j’en peux plus de voir son regard qui me suit la comme s’il me prenait pour un fou. Et ma tante… Elle était sympa mais elle remplacera jamais ma mère… »

Maxime baissa les yeux, limite aux bords des larmes. Pas question ! Qu’est ce qu’il avait dit ? Qu’il se ressaisirait à partir d’aujourd’hui ! Pourtant la présence de Domi l’aidait à se confier. Elle le mettait en confiance et puis elle savait tout. Il n’avait pas besoin de faire semblant avec elle, jamais. Il était lui-même tout simplement. Le Poufsouffle releva les yeux et sourit tristement à son amie.

« Mais hors de question de parler de ça aujourd’hui ! »

Le garçon promena son regard aux alentours et vit que le monde continuait à tourner. Le chemin de traverse regorgeait d’activités !

« Tu veux qu’on aille se poser quelque part ou tu préfères qu’on se promène un peu dans les boutiques ? »

Question existentielle n’est-ce-pas ?! x)

[Doubles-Comptes :]

Domi lui sourit en retour et Maxime se sentit tout penaud. Encore plus maintenant qu’elle venait de lui faire un bisou sur la joue. Le rouge lui monta et il baissa la tête histoire de reprendre ses esprits. Calme, respire, respire, ça va aller ! La jeune fille ne lui laissa pas le temps de se ressaisir car elle répondit à sa question. Elle se faisait harceler par sa famille. Comme il comprenait qu’elle ait besoin de calme et de solitude. Mais en même temps il se disait que lui-même aimerait bien se faire harceler par sa famille. Il entendait par la sa mère. Il aurait donné n’importe quoi pour la revoir, pour qu’elle le soutienne comme elle faisait avant. Il ne lui restait plus qu’une tante et un cousin. Un père moldu aussi quelque part sur la terre. Ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux comme situation familiale hein ? Enfin leurs situations se valaient. Domi avait perdu sa meilleure amie, lui sa mère. Qu’est ce qui était le pire ? Impossible à déterminer je crois bien…

La vipère reprit la parole et plongea Max dans un tel état qu’il aurait peut être mieux fallu qu’elle se taise. Non en fait non, il était juste trop heureux qu’elle dise qu’elle était contente de le voir lui en particulier. On aurait presque pu voir des étoiles briller dans les yeux du Poufsouffle. Presque ! Il fallait qu’il réponde à cela non ? Ne pas le faire serait lâche et il était tout sauf lâche le petit Maxime. Enfin ca dépend dans quel domaine mais il l’était de moins en moins il faut bien l’avouer. La manifestation avait agi comme un éléctrochoque pour lui et se battre aux côté d’Emmie pour leur survie s’était révélé moins pire que ce qu’il ne pensait. Et puis quand il a la vie d’une amie sur les bras il ne va pas se dérober. Enfin bref je m’égare totalement là, revenons à nos moutons !

« Moi aussi ça me fait du bien de sortir de chez moi et surtout pour aller te voir ! »

Hop un grand sourire innocent. ‘Non, non je n’ai rien derrière la tête je le jure xD’ Elle lui demanda comment ca allait à part le Magicobus. Mais elle ne lui laissa même pas le temps de répondre qu’elle enchaîna. Maxime vit bien qu’elle luttait pour ne pas penser à la perte de sa meilleure amie cependant il ne fit aucun commentaire. Cela aurait été totalement déplacé et puis il aurait cruellement manqué de tact. En plus le jaune et noir savait par expérience qu’il ne fallait jamais amener ce sujet de conversation sauf si la personne concernait en parlait. Il avait quelque expérience dans le domaine malheureusement…
Domi lui avoua qu’elle n’avait pas vu qu’il avait du retard puisqu’elle était impatiente de le revoir. Mais dites-moi, ca fait combien de fois qu’elle le dit ?! Ah bawi hein, il n’avait pas pu s’empêcher de le remarquer ! En même temps, quand on guette chaque sous-entendu, ils deviennent vite nombreux ! Ou pas.

« Je vois qu’on est deux à détester le Magicobus ! Ca donne cruellement le mal de mer et je ne supporte pas vraiment. Seulement il va bien falloir que je rentre et utiliser la poudre de cheminette va être un peu compromis. Si mon cousin moldu me voit sortir de la cheminée comme si c’était quelque chose de tout à fait normal il va pas s’en remettre je crois ! »

On voyait bien que le Poufsouffle ne portait pas vraiment dans son cœur son cousin. Il faut dire qu’il n’était pas très agréable. Il eut un sourire désabusé et répondit à la nouvelle question de Domi. Vaste question d’ailleurs. Aujourd’hui ca allait certes mais ce n’était pas le cas d’hier. Ni de toutes les vacances en fait…

« Bah ça va. On fait aller quoi. Mon cousin m’a tapé sur le système toutes les vacances, j’en peux plus de voir son regard qui me suit la comme s’il me prenait pour un fou. Et ma tante… Elle était sympa mais elle remplacera jamais ma mère… »

Maxime baissa les yeux, limite aux bords des larmes. Pas question ! Qu’est ce qu’il avait dit ? Qu’il se ressaisirait à partir d’aujourd’hui ! Pourtant la présence de Domi l’aidait à se confier. Elle le mettait en confiance et puis elle savait tout. Il n’avait pas besoin de faire semblant avec elle, jamais. Il était lui-même tout simplement. Le Poufsouffle releva les yeux et sourit tristement à son amie.

« Mais hors de question de parler de ça aujourd’hui ! »

Le garçon promena son regard aux alentours et vit que le monde continuait à tourner. Le chemin de traverse regorgeait d’activités !

« Tu veux qu’on aille se poser quelque part ou tu préfères qu’on se promène un peu dans les boutiques ? »

Question existentielle n’est-ce-pas ?! x)