Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez | 
 

 Douloureuse retenue. - Moïra

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité

avatar

Invité







Douloureuse retenue. - Moïra _
MessageSujet: Douloureuse retenue. - Moïra   Douloureuse retenue. - Moïra EmptyLun 24 Jan - 10:25

Aujourd'hui, était la journée la plus sombre de l'année pour le jeune homme. Sourcils froncés, il observât de haut en bas le paragraphe d'hommage que la gazette du sorcier avait écrit en l'honneur de Mordrèd Zeke Sanders, "défunt enfant de cette famille noble au sang pur, mort dans un tragique accident". Tu parles. Le tragique accident en question, il lui restait en travers de la gorge. Connard de moldu qui avait roulé trop vite et volé la vie de Mordrèd. Tss...
Jetant d'un air rageur le journal sur la table de la salle commune, il descendit les escaliers avec nonchalance en rejoignant Corey. Saluant ce dernier avec un sourire qui se voulait amical, le skateur comprit que ce n'était pas le jour à poser des questions indiscrètes et se contenta de suivre le jeune Sanders. Vêtu d'un jean et d'un t-shirt noir, le beau brun ignora le regard des groupies de Gryffondor qui lui suivirent du regard tandis qu'il passait la main dans ses cheveux ébouriffés.

Il croisat le regard de Meg dans les couloirs, et il la saluat avec sincérité. Mais bon, avec son copain traître à son sang qui ui tenait la main, Nolan n'allait pas s'approcher. Sinon, il allait vouloir le tuer, et ça lancerait une nouvelle crise familiale. Tsss. Elle aurait pas pu le larguer après leur dispute dans la salle vide ? Enfin. S'allumant une cigarette, il écouta Corey qui prit la parole d'un ton nonchalant.

-Ca fait un bail qu'on à pas fait de connerie quand même ...

S'allumant une cigarette d'un coup de briquet, le jeune homme répliqua avec la même insouciance.

-Bah, on peut toujours arranger ça.

Attrapant le muffin a la crème que mangeait un poufsouffle rondouillard en lui faisant passer l'envie de se plaindre, Nolan le mit dans la main de Corey et lui montrant une élève de septième année. Grande mince et blonde. Une garce finie qui avait parlé en mal de Moïra, se vantant qu'elle aurait "le beau Nolan dans son lit avant cette garce de Serdaigle". T'avais bien fait de la ramener toi tiens. Aujourd'hui, Nolan voulait se défouler, et salir les cheveux peroxydés de cette greluche lui ferait un bien fou.

-50 gallions si tu touches la tête, 20 si tu touche son postérieur.
-Pari tenu vieux frère...

Corey Wilde inspira profondément, et lança l'objet crémeux en plein sur le crâne de la groupie qui eut une réaction immédiate. Hurler en se tenant les cheveux, ameutant le prof qui passait par là. Super, un frustré de base qui adorait coller les élèves.

-SANDERS! WILDE!

S'approchant des deux fautifs à grand pas, il se planta devant les deux amis qui ricannaient. Ils auraient pu fuir, mais c'était tellement bon de voir la blondasse hurler comme une truie.

-Bonjour professeur, on allait justement à votre cours et...
-Ca suffit. En plus de martyriser Helena, vous fumez dans les couloirs? Allez, en retenue et immédiatement! Wilde, vous irez trier les veracrasses pour le prochain cours de potion. Et vous Sanders, vous irez en retenue. Une dissertation sur le respect des autres vous fera une bonne leçon d'humilité.

Le beau brun grimaça en entendant la sentence. Privé de Corey pour être collé c'était déjà merdique, mais alors une punition façon moldue c'était vraiment la pire des choses. Hé, soyez indulgent quoi, aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mort de son frangin!
Bandes de cons...
Passant son sac sur l'épaule, Nolan avança en silence vers la salle de punition. On ne lui avait pas dit qui devait le surveiller. Bah si il avait su ...

Une petite silhouette fine s'approcha, silhouette qu'il reconnut immédiatement. Oh non, pas elle.

-Moïra ?!

Pour un peu, il serait mort de honte. Depuis qu'il l'avait embrassé avant de paniquer, il ne savait plus quoi faire en sa présence. Et retenter de la séduire lui couterait la vie il en était certain. Et puis, même si ça lui brûlait la langue de le dire, il voulait s'excuser, lui avouer ce qu'il ressentait réellement. Depuis leur dispute, il avait rejeté toutes les filles qui s'étaient proposées de passer une nuit avec lui. Avec violence parfois.

-Moïra, je voulais te dire..

Nan, peine perdue. Vu le regard qu'elle lui lança, les excuses c'était foutu. Reprenant son air de connard fini, il lança en soupirant.

-... dis moi que c'est pas toi qui vient me surveiller.

A peine eut-il terminé sa phrae qu'il voulut se pendre. Mais merde quoi, Moïra était face à lui! Il aurait pu l'attraper l'embrasser et tout réglé mais non. Il fallait encore qu'il joue au con.
C'était vraiment une journée de merde...
Revenir en haut Aller en bas
Moïra V. River

Moïra V. River

« Only two synonyms ? I'm losing my perspicacity ! »



Douloureuse retenue. - Moïra 111031061952248640

Messages : 720

Points : 0
Avatar : Emma Watson.
Crédits : Tomorrow.

Age RPG : 18.
Sang : Pur.
Camp : Basilic




Douloureuse retenue. - Moïra _
MessageSujet: Re: Douloureuse retenue. - Moïra   Douloureuse retenue. - Moïra EmptyLun 24 Jan - 12:00

Aujourd’hui commençait sous de bien mauvais auspices. Moïra s’était réveillée en retard et de mauvaise humeur, avait du supporter les cancanages incessants des groupies de Nolan qui ne se privaient pas pour raconter leurs coucheries avec le beau griffon, elle avait failli éclater son bouquin sur la tête de l’une d’entre elles, et n’avait résisté à ce penchant hystérique qu’en allant s’asseoir à côté de William, puits de calme qui lui faisait le plus grand bien en ces temps de crise. Puis elle avait papoté musique, gammes et arpèges avec Liam, avant de l’utiliser avec son accord quand Nolan fit son apparition, semblant répondre aux avances allumeuses du joli Serdaigle. Cependant son moral retomba au plus bas quand on lui mit un journal entre ses serres d’aiglonne, puisqu’elle eut le temps de lire la rubrique nécrologique où était affiché en gras le nom du frère de Nolan, mort tué par un moldu. Puis, évidemment, encore et toujours le nom de son frère Alex mort dans d’étranges circonstances … Assassiné par l’Ordre du Phénix. Non mais quelle journée de merde … Finalement, elle réussit à se prendre la tête avec une pétasse de blonde peroxydée qui parlait avec enthousiasme de ses prétendues coucheries avec Nolan Sanders. Bah, on n’en doute pas, vu toutes les putains qu’il se tape, il semble avoir un penchant pour les blondes un peu connes … Néanmoins, elles se disputèrent avec acidité, Moïra calmant les ardeurs de son aînée en deux répliques cinglantes, et répliquant au coup de poing de la Poufsouffle par un coup de poing dans la mâchoire, un sortilège d’expulsion, un autre de crache-limaces, et quatre heures de colle avec vingt points en moins. Heures de colle qu’elle ne surveillerait pas, et puis quoi encore ? Non, mais en fait c’était vraiment une journée de merde. Elle s’apprêtait à remonter dans sa salle commune avec Nephtys quand un professeur la saisit au vol en lui demandant de surveiller quatre heures de colle. Là, tout de suite, maintenant. Que répondre à part oui professeur ?

« Quelle journée de merde … Bon, bah à dans quatre heures Nephtys, je vais essayer de boucler ça vite. »

Le problème qu’elle ne saisissait pas encore, c’est qu’elle n’avait pas demandé au prof qui était le petit récidiviste qu’elle devait surveiller. Bah, un élève comme un autre non ? Elle n’aurait pas pensé devoir surveiller Nolan pendant quatre heures. Devoir passer quatre heures avec Nolan. L’homme qui la rendait carrément folle. Celui qui l’avait embrassée avant de se tirer comme un voleur. Celui qu’elle avait engueulé après lui avoir gueulé un coup de poing, coup de poing qui lui avait fait plus de mal à elle qu’à lui, certainement. Aussi, quand elle s’approcha de la salle des punitions, elle fut complètement paniquée de voir Nolan. Mais, il fout quoi là lui ?! Et pourquoi il a l’air aussi étonné qu’elle ?! Oh non, elle allait vraiment devoir passer quatre heures en tête à tête avec LUI ?! Mais pourquoi tant de haine. Se renfrognant brusquement, l’aiglonne devint aussi accueillante que le cercle polaire arctique, et retint un grognement quand il prononça son prénom avec stupéfaction. Au moment où il rouvrait la bouche pour ajouter quelque chose, elle se tourna vers lui et lui envoya un regard aussi foudroyant qu’hostile, qui le fit taire sur le coup. Ouvrant la porte de la petite salle avec son trousseau de clé, elle alla poser son sac sur la table et s’assit sur la chaise, levant très expressivement les yeux au ciel quand il lui demanda si c’était vraiment elle qui allait le surveiller. Oh, mais cache ta joie, gros con.

« Ta joie fait plaisir à voir, mais ne t’inquiète pas, elle est réciproquement partagée. Ma journée n’était pas assez pourrie, il faut en plus que je me tape l’idole de toutes les pétasses de Poudlard pendant quatre heures parce qu’il a une fois de plus été incapable de réfréner ses ardeurs de griffon débile. C’est quoi cette fois, un vilain monsieur qui t’a piqué ton coup du soir ? Quoiqu’en fait ne me le dit pas, je n’en ai strictement rien à foutre. »

Ok alors ça c’est fait, suivant. Sortant un bouquin de son sac – et pour une fois pas un bouquin de cours, mais plutôt un livre de fantastique que lui avait offert son frère Alexander pour son quatorzième anniversaire – elle marqua rapidement son envie de ne pas perdre son temps à le regarder ou à discuter avec lui. En fait, elle allait être très claire dès le début.

« Par égard pour notre prétendue amitié, et parce que je n’ai pas envie de perdre mon temps avec toi, je ne te rajouterai pas deux heures de colle pour non-port de l’uniforme. En échange, sois gentil avec moi au moins pour cette fois. Tais-toi et fais ta colle, je ne veux pas t’entendre. »

Ne pas pleurer, ne pas hurler. Ouvrant son bouquin à la première page - elle l'avait déjà lu plusieurs fois sachant qu'elle avait pour tradition de le lire à chaque anniversaire de mort de son frère - elle leva son livre pour ne pas voir le Gryffondor, sachant pertinemment ce qu’il se passerait si elle arrêtait de l’ignorer. Oh non, elle ne lui sauterait pas dessus, elle en ferait plutôt de la chair à corbeaux pour lui apprendre ce qu’il en coûte de la traiter comme ça.
Revenir en haut Aller en bas
https://morsmordre.forums-actifs.com
Invité

avatar

Invité







Douloureuse retenue. - Moïra _
MessageSujet: Re: Douloureuse retenue. - Moïra   Douloureuse retenue. - Moïra EmptyMar 1 Fév - 10:57

Mais c'était pas possible. Dans une autre vie, il avait vraiment dû être un gros con pour souffrir autant dans sa vie du moment! Quoi que, il était déjà assez con, égocentrique et imbu de lui même. Il avait fait souffrir la seule fille qu'il aimait, s'était mangé une baffe, et maintenant qu'il était face à elle, il ne trouvait pas le courage de lui avouer que oui, il n'était qu'un crétin fini, mais que malgré ça, chaque fois que son regard croisait le sien, son coeur était sur le point d'éclater...
Au lieu de ça, il se contenta d'afficher une mine faussement blasé, et de répiquer une débilerie finie pour ne pas mettre de blanc dan la conversation.
Ah, et en plus de ça son frre était mort. Des fois que ça aurait pas fait assez sur le papier. Ca sonne mieux la ?

La remarque mi acerbe, mi congelée de Moïra calmat instantanément ses ardeurs amoureuses. Ah ben non, elle t'aime plus, elle te déteste et souhaite ta mort. Chouette revirement de situation! Se renfrognant face à la remarque de la brunette, Nolan serra les poings sans dire mot, se contentant de fixer un point lointain de son regard de métal. Ne comprenait-elle donc pas que la seule qu'il aimait c'était elle et pas une quelconqe autre donzelle ? Il tenta bien d'argumenter sa raison pour être puni, mais elle lui fit comprendre que non, elle ne voulait pas le savoir. Nolan, ta gueule. Ah ouais, l'effet kiss cool, c'est vraiment bizarre...

-Moïra....

Allez dis-le putain. 3 mots, 7 lettres, et elle était peut-être à toi. Peut-être. Ou pas.

-Je...

Non. Trop de risques, trop de danger au vu du regard meurtrier dont elle le fixait depuis quelques secondes ou il avait eu l'idée d'ouvrir la bouche.

-Je trouve que tu es injuste.

Ovation, il avait réussi à parler. Ouais, à parler seulement. Mais bon, c'est Nolan quoi. On peut lui pardonner son manque de crédibilité, il est amoureux d'une fille qui le hait.
Plus un marmonnement qu'une véritable remarque, le griffon se tut et partit prendre place à une chaise vide en lançant son sac sur le sol. Mais ... Pourquoi l'éocuter après tout ? Autant tenter de changer le sujet! De toute manière, vu ses sentiments dérangés du moment, il n'aurait pas été en mesure de suivre sagement un ordre. Faisant fi des convenances, la beau brun prit place à même la table, posant négligemment son sac sur la chaise, et fit face à la belle aiglonne.

-J'ai pas envie de faire semblant d'écrire, alors qu'on se parle plus.

Au moins, il savait encore être franc sur ce point là.

-Je l'écrirais pas ta punition. J'écrirais rien tout court aujourd"hui.

Aujourd'hui plus que jamais. L'image de Mordrèd lui sauta aux yeux, et il ferma son regard d'acier pour en chasser l'image sanglante de l'accident de la route.
Fixant tour à tour le regard glacé de son iceberg préféré, puis le livre qu'elle tenait entre les mains, Nolan inspira profondémment. Ils étaient seuls dans une salle, ça hurlait la réconciliation et il ne parvint pas à trouver autre chose à dire qu'un banal.

-Ca parle de quoi ?

Indiquant le bouquin du bout de son index, tout en affichant son sourire en coin de sale gosse hje m'en foutiste, le beau brun attendit une réaction (hystérique?) de la part de Moïra.
Revenir en haut Aller en bas
Moïra V. River

Moïra V. River

« Only two synonyms ? I'm losing my perspicacity ! »



Douloureuse retenue. - Moïra 111031061952248640

Messages : 720

Points : 0
Avatar : Emma Watson.
Crédits : Tomorrow.

Age RPG : 18.
Sang : Pur.
Camp : Basilic




Douloureuse retenue. - Moïra _
MessageSujet: Re: Douloureuse retenue. - Moïra   Douloureuse retenue. - Moïra EmptyMar 1 Fév - 12:52

Mais pourquoi diable était-elle de corvée pour surveiller le Gryffondor ? Sur les dix préfets de Poudlard, il fallait que la punition tombe sur elle, mais quelle vie de merde ! Juste la semaine où les journaux font choux gras de la mort d’Alex River, et qu’elle était à vif et qu’elle avait envie de chialer, de gueuler, de cogner quelqu’un, il fallait qu’elle passe quatre heures avec lui, après qu’il l’ait embrassé et planté là comme une conne. Mais pourquoi tant de haine. Aussi l’aiglonne remit-elle rapidement les pendules de Nolan à l’heure en lui rappelant par deux prises de paroles acerbes qu’ici c’était elle la préfète et qu’elle n’avait pas envie qu’on la fasse chier. Allez, les paris sont ouverts, on parie qu’ la prochaine réplique il trouve un nouveau truc pour l’emmerder. Déjà qu’il trouve le moyen de la bloquer ici pendant quatre heures alors qu’elle aurait préféré passer du temps avec Nephtys, il n’a pas intérêt à ouvrir sa gueule ou à trop se la ramener, sinon elle l’explose verbalement jusqu’à ce qu’il en soit réduit à des déjections de hibou. Etre amoureuse transie d’un connard, c’est vraiment trop compliqué pour elle. Surtout pendant cette semaine où les gens la regardent avec peine à cause de la mort d’Alex. Alex … Pour ne pas repenser à son frère et fondre brusquement en larmes, Moïra alla s’asseoir et posa un livre sur la table, celui que, justement, Alex lui avait offert. Ah c’est triste les souvenirs bon dieu. Elle leva les yeux au ciel à la remarque du Gryffondor. Je trouve que tu es injuste. Bah celle-là c’est la meilleure, il l’embrasse, la fait rêver, puis il se casse, et c’est elle qui est injuste ? Serrant les dents pour ne pas lui répondre, elle s’assit, poussa un peu son sac et ouvrit son bouquin en demandant au Gryffondor de la fermer et de travailler. En silence. Sans la souler. Et vous savez quoi ? Pari gagné. Nolan jeta son sac au sol, et refusa tout bonnement de bosser. Non mais c’est la meilleure là. Il n’a pas envie d’écrire alors qu’ils ne se parlent plus ? Tourne ta page, ne l’écoute pas. Pas trop fort ou tu vas arracher la page et tu vas te mettre à pleurer sous le choc d’avoir abîmé le cadeau de feu ton grand frère. Sentant l’irritation monter, Moïra ferma les yeux derrière son livre. Va y avoir un changement de préfet là, si ce débile mental de Gryffondor ne fait pas exactement ce qu’elle lui demandait, à savoir bosser et se taire, pour une fois dans sa vie.

« On ne se parle plus, et à qui la faute ? C’est moi qui t’ai embrassé et qui me suis tirée comme une voleuse en lâchant des excuses aussi pitoyables que fausses ? Alors excuse-moi, mon grand, c’est vrai que je n’aurais jamais du avoir l’idée d’agrandir mon tableau de chasse avec celui qui prétend être mon meilleur ami. »

Tiens mange ça pauvre con. Elle tourna sa page, referma les yeux un court instant quand il lui répondit qu’il ne voulait rien écrire aujourd’hui, et les rouvrit en tournant sa page. Ne réagis pas, non, surtout ne réagis pas ma fille. Hm, volcan en éruption, reculez !

« Tu sais quoi ? Je m’en fous. N’écris pas si ça te chante, tu te débrouilleras avec le prof. Moi je suis juste là pour jouer au flic pendant quatre heures, après je me tire, que tu ai écrit quelque chose ou non. »

Tu ne veux rien écrire ? Fais-toi plaisir. Moïra ne passera pas derrière toi pour te materner, joli cœur. Il faut prendre ses responsabilités maintenant. Tournant une nouvelle fois une page de son livre, elle ne daigna pas baisser le bouquin en sentant qu’il s’installait en face d’elle, assis sur la table. Si elle baissait son livre, elle se retrouverait face lui, son regard métallique planté dans son regard noisette. Néanmoins, quand il lui demanda avec un soupçon de sympathie ce qu’elle lisait et ce que ça racontait, elle serra imperceptiblement les bords du livre en repensant à son frère. De quoi ça parle ? D’une pauvre fille qui réussit l’exploit de se brouiller avec son frère et qui culpabilise comme une conne devant son cercueil. D’une pauvre fille prête à devenir mangemort et à tuer pour se défouler et sublimer sa colère d’avoir perdu un frère sans pouvoir rien faire. D’une pauvre fille qui s’enfonce dans sa merde et qui ne sait plus comment s’en sortir. D’une pauvre fille qui aurait donné n’importe quoi pour récupérer son grand frère, ou lui dire qu’elle l’aime, tout simplement, et qu’elle est désolée de ne pas l’avoir suivie quand il le lui demandait. D’une pauvre fille qui relisait un seul et même bouquin pendant toute la semaine où on parlait de la mort de l’héritier River. D’une fille pitoyable. Son histoire. Fermant les yeux, elle sentit une larme couler le long de sa joue, et ne chercha même pas à l’empêcher de couler, la laissant s’écraser sur la table avec un ploc rendu sonore dans le silence tendu. Puis elle baissa son livre, pour planter son regard glacial dans celui du Gryffondor tout près d’elle. Très près d’elle. Trop près d’elle.

« Il était une fois une jeune fille travailleuse et sérieuse qui avait comme meilleur ami un très joli garçon aimant à collectionner les conquêtes. Très naïvement, cette jolie demoiselle pensait qu’il n’oserait jamais s’en prendre à elle puisqu’ils étaient amis. Puis un jour, alors qu’elle est en train de perdre les pédales parce que le jour de l’anniversaire de mort de son grand frère approche, son meilleur ami décide de s’en prendre à elle en l’embrassant, avant de s’en aller en la plantant là comme une pauvre conne, désorientée, blessée et furieuse. Après lui avoir collé une grande baffe, elle va pleurer dans les bras de sa meilleure amie qui ne trouve plus rien à dire. Elle a très envie d’aller en parler à son frère jumeau pour qu’il aille expliquer la vie à l’enfoiré lui servant prétendument d’ami, mais quelque chose la retient, elle n’arrive pas trop à savoir quoi. A la fin du livre, ils ont un tête à tête, et tout le monde se demande s’ils vont se réconcilier ou si elle va le transformer en descente de lit. »

Tiens, prends ça, griffon stupide.

« Mais à mon avis, ils ne risquent pas de se réconcilier, vu comme l’héroïne l’a mauvaise de s’être faite avoir par celui qu’elle considérait comme son meilleur ami. Fin du conte de fées, retour à la réalité. »

Elle te plaît mon histoire, bâtard de griffon ? Un court instant, Moïra se demanda s’il avait remarqué, ne serait-ce qu’une seconde, que l’aiglonne commençait à jouer son allumeuse avec des garçons dans le but de le rendre jaloux. Bah, il devait s’en foutre comme de son premier coup d’un soir. Foudroyant une dernière fois le griffon des yeux, y mettant toute la force de son amertume et de son mépris, l’aiglonne releva son livre en tournant la page, refusant tout contact visuel avec Nolan. Et pour les curieux, le livre, c’est juste La Guerre des Mondes d’HG Wells. XD. Le sourire de Nolan avait failli la faire craquer. Elle avait failli se mettre à pleurer. Et le fait qu’il réussisse à lui rappeler le souvenir de son frère allait vraiment la faire chialer comme une madeleine. Avalant sa salive en fermant les yeux pour retenir ses larmes, elle serra à nouveau ses doigts autour de la couverture du livre, mouvement infime trahissant son conflit intérieur et sa peine. Puis elle reprit la parole, aussi cassante qu’un iceberg.

« Si tu ne veux pas bosser, c’est ton problème. Trouve une activité silencieuse alors, je ne compte pas te faire la discute pendant quatre heures. »

Silence.

« Et je te préviens que si tu recommences à me gonfler, je vais chercher mon frère pour qu’il surveille ta colle à ma place. Tout en le mettant au courant de ce que tu m’as fait et de l’état dans lequel tu m’as laissé. On va voir s’il sera plus sympathique que moi. »

Putain Moïra, arrête de chialer, demande à tes larmes de faire demi-tour et d’arrêter de te brûler les yeux. Refermant les yeux, elle se surprit à repenser au moment où les lèvres du griffon s’étaient posées sur les siennes pendant qu’il la serrait dans ses bras. Une main qui glissait le long de son dos, l’autre qui glissait de sa joue vers sa nuque. Avec tendresse et douceur. Et voilà, elle se remettait à pleurer. Prenant son livre d’une seule main, elle s’essuya les yeux d’un revers de manche et inspira d’un coup pour juguler sa nouvelle montée de larmes. Ne pleure pas, ne lui fais pas ce plaisir. Mais comment pouvait-elle être décemment tombée amoureuse de Nolan ?! La mort de son frère. Le bouquin comme dernier vestige. La tendresse du Gryffondor. Et elle qui devait surveiller sa punition. Eh merde, elle se remet à pleurer.

« Mais pourquoi tu m’as fait ça, putain ! »

Waw, quel ton larmoyant. Refermant son bouquin d’un coup sec, l’aiglonne se leva, attrapant l’anse de son sac. Il fallait qu’elle dégage d’ici. Et vite. Avec beaucoup de précipitations, l’aiglonne attrapa son sac et se dirigea vers la porte, sortit en coup de vent, se gueulant intérieurement de trouver Thomas pour qu’il s’occupe du Gryffondor à sa manière. Et vite. Et … EH MERDE MON BOUQUIN. S’arrêtant brusquement, l’aiglonne laissa tomber son sac, farfouilla dedans comme une hystérique, et un vent de panique s’abattit sur elle. Dans la pièce. Elle l’avait laissé dans la pièce, face au Gryffondor. Contrôlant sa montée de stress, Moïra récupéra son sac et fit demi-tour en vitesse, retournant dans la salle, ayant dans l’idée de récupérer son bouquin et de …

« Nolan … »

Ton froid. Mauvais. Et véridique. Le livre offert par son frère se trouvait dans les mains du griffon. Le stress monta d’un cran. D’un autre. Et finit par atteindre son paroxysme, même si elle ne le montrait pas. A tout moment, le Gryffondor pouvait, sans le vouloir, abîmer le bouquin de son frère. Et là, elle se mettrait vraiment en colère. Serrant les poings pour qu’ils ne tremblent pas, elle devint brusquement très menaçante.

« Rends-moi ce bouquin. »

Ce n’est pas un simple livre. C’est plus qu’un simple livre. C’est la seule chose qui lui restait de son frère Alexander. Un gri-gri, quelque chose dont elle ne voulait pas que les gens connaissent l’existence. Quelque chose de sacré qu’elle ne voulait pas partager. Là, dans les mains du Gryffondor. Et elle en crevait de terreur.

« Immédiatement. »

Et s’il te plaît, c’est pour les chiens ? Arrête de paniquer Moïra, du calme …

[ Excuse le PG sur la fin :63: ]
Revenir en haut Aller en bas
https://morsmordre.forums-actifs.com
Invité

avatar

Invité







Douloureuse retenue. - Moïra _
MessageSujet: Re: Douloureuse retenue. - Moïra   Douloureuse retenue. - Moïra EmptyLun 7 Fév - 7:46

Nolan soupira violemment en passant une main dans ses cheveux, comme à chaque fois que la situation lui échappait. Il avait envie de hurler, de gueuler ou de seouer Moïra pour qu'elle réalise seulement 5 secondes, que sa raison était tout à fait valable pour être parti de la sorte.
Il voulait lui dire qu'il avait paniqué, eut peur de la perdre définitivement, unb truc merde! Mais bon, il était en mode mutisme, et ça ne risquait pas d'avancer.
Elle disait s'en foutre royalement de ce qu'il comptait faire. Ah ouais ? AH OUAIS ?
Refusant de s'asseoir corretement ou quoi que ce soit d'un semblant éducatif - au vu de son ascendance aristo, on aurait pu espérer un minimum de tenue - le beau brun resta à la fixer, tentant la conversation par tous les moyens possibles.

Hum, mauvaise idée que de savoir de uoi parlait ce putain de bouquin. Fermant les yeux pour essayer de contenir sa rage, Nolan resta silencieux durant toute la tirade meurtrière de MoÎra dressant son portrait au travers d'un pseudo conte de fée. Et ton ego, il va bien ? Nan parce que là, si il à pas touché le fond c'est que t'es vraiment un bon warrior mec. Sauf que raté, l'ego est enfoncé six pieds sous terre, et la colère mêlée de frustration du jeune homme sont en éveil. Se retenant pour ne pas donner un coup de poing dans un mur, il se contenta de se prendre la tête dans les mains, se forçant à inspirer lentement. Calme toi... Ou pas.
Après tout, comment une disussion pouvait t-elle rester calme quand un volcan en éruption croisait le chemmin d'une tornade...

Le conflit intérieur qui regnait dans l'eprit du jeune homme aurait fait pâlir le plus grand des schyzophrènes, sans éxagérations. Son regard métallique braqué sur MoÎra, il avait autant envie de hurler que de laisser libre court à sa douleur en se mettant à pleurer comme un gosse de 5 ans. Entre Mordrèd, Moïra, et eg qui se dégotait un bouffon au lieu d'un roi, il commençait vraiment à perdre pied..
Il resta à nouveaux silencieux face à elle alors qu'elle continuait de le lyncher. Elle pourrait au moins se vanter d'être la seule encore en vie après une telle descente morale sur Nolan sans avoir en retour une seule verve assassine.

Et là, il éclata. En même temps qu'elle par ailleurs. Alords qu'elle lui hurlait au visage qu'il l'avait plantée dans le parc sans explications, Nolan se releva de son bureau, criant à son tour.

-Parce que j'ai paniqué, putain!

Un violent coup de pied fit tomber au sol la chaise dans un fracas qui résonna dans la salle vide. Il avait envie de frapper quelque chose, de déverser sa rage sans touchr Moïra. Au moins qu'elle parte de cette foutue salle, qu'il puisse hurler en paix. Et alors qu'elle accomplissait son voeu en quittant la pièce, le jeune homme frappa du poing contre le mut de béton près de la porte, posant son front ontre le mur en fermant les yeux. Son regard d'acier le brûlait, signe avant courreur d'un semblant de larmes. Non, surtout pas. Il avait tenu jusqu'à maintenant, pourquoi ne pourrait-il pas survivre encore un peu ? Serrant les poings à nouveau en se dégageant du mur de pierre, il vit alors un livre au sol? Attrapant le bouquin que Moïra avait lâché dans sa course, il commençait à peine à lire le titre qu'elle la vit revenir en lui ordonnant de le lui rendre, une lueur de panique dans les yeux. Sachant pertinemment qu'elle partirait dès qu'il le lui rendrait, le brun le posa avec douceur sur une des tables intactes de la salle pour éviter de l'abîmer, tout en gardant un emain dessus dans le doute. Il fallait qu'il parle, ou au moins qu'il essaie.

-Attends, s'il te plaît.

Une suppliction plus qu'autre chose. Les larmes aux yeux, le jeune homme ferma les paupières et avoua.

-Ouais j'ai merdé sur toute la ligne, et je suis qu'un pauvre con. C'est vrai aussi que dans ton conte, le prince se tire avec la mauvaise princesse alors que la bonne l'attend. Mais ce qu'o dit pas dans ton histoire, c'est que le prince, à chaque fois qu'il la voit, il à la sensation que son coeur va éclater, et qu'il ne contrôle plus rien. Et le jour ou il l'a embrassé, il à eu peur de la perdre définitivement! Alors il à préféré se faire détester que de risquer de la faire souffrir pour toujours.

Il rouvrit enfin les yeux. Il avait encore plus envie de pleurer finalement. Passant une main tremblante sur son visage il se détacha du livre si précieux et attrapa son sac. Il avait envie de la prendre dans ses bras, d'effacer ce qu'il avait fait. Mais si ça avait pu être aussi simple, on l'aurait su depuis le temps. Observant sa princesse négligée, il baissa son regard sombre au sol avant de rajouter une dernière fois.

-On peut plus continuer comme ça. On peut soit continuer de se haïr, et éviter de se croiser, soit essayer de sauver le peu d'amitié qu'il nous reste. Mais là, on se tue autant toi que moi, et Merlin sait qu'en ce moment, on à pas besoin de ça. Ni toi, ni moi.

Pourquoi il n'avait pas tout simplement essayé de lui dire "je t'aime".

Y'avait pas à dire, il était vraiment trop con...
Revenir en haut Aller en bas
Moïra V. River

Moïra V. River

« Only two synonyms ? I'm losing my perspicacity ! »



Douloureuse retenue. - Moïra 111031061952248640

Messages : 720

Points : 0
Avatar : Emma Watson.
Crédits : Tomorrow.

Age RPG : 18.
Sang : Pur.
Camp : Basilic




Douloureuse retenue. - Moïra _
MessageSujet: Re: Douloureuse retenue. - Moïra   Douloureuse retenue. - Moïra EmptyDim 13 Fév - 11:09

Ce crétin dégénéré n’arrêtait pas de soupirer, avec plus ou moins de forces, mettant les nerfs de Moïra à rude épreuve. Il allait falloir qu’il arrête son cirque assez vite ou elle lui collait une baffe. Elle lui en avait déjà mise une, et s’était fait assez mal au poignet d’ailleurs, et vu comment le griffon réagissait – infantilement et stupidement quoi – elle luttait contre l’envie de lui en coller une seconde. Contrôle-toi, miss aiglonne. Respire. M’enfin bon, un peu compliqué de se contrôler quand le type en face, celui qui vous a embrassé puis s’est tiré comme un gros lâche, vous demande avec un sourire de séducteur – oh mon dieu ce sourire *_* - ce que racontait le bouquin qu’elle tenait dans les mains. Contrôlant le conflit intérieur qui gueulait dans sa petite cervelle de piaf, elle leva les yeux et lui envoya un regard méprisant, avant de dresser très ironiquement son portrait tout en ajoutant son point de vue à la fin. Regarder le griffon se décomposer lui fit étrangement plaisir, sans lui faire plaisir. Oh ça devient compliqué. Disons qu’elle était très contente de pouvoir lui faire un peu mal comme elle-même avait mal, mais lui faire du mal faisait du mal à Moïra. Oh putain. Ca devient une relation de sado-maso là. Se cachant à nouveau derrière son bouquin, elle se frotta les yeux rapidement, se battant pour ne pas pleurer. Loupé. Putain. Puis brusquement ce fut effet bombe, et les deux éclatèrent presque en même temps. Moïra la première, qui se leva en gueulant, renversant sa chaise au passage. Nolan en seconde, faisant également voler sa chaise, gueulant qu’il avait paniqué. Attends, retour arrière. Paniqué ? Paniqué ?! Devinez qui est la petite aiglonne qui va encore tout interpréter de travers ? C’est Moïra Vanessa River … Evidemment. Voyant brusquement rouge, l’aiglonne sortit sa baguette, menaçante. Ca va chier 8D.

« Paniqué ? Ca veut dire quoi ça, paniqué ? Que tu as eu un brusque et rare éclair d’intelligence et que tu t’es rendu compte que tu embrassais ta meilleure amie ?! Que dans un moment de mansuétude, aussi rare que tes flashs d’intelligence, tu t’es dit que ce serait méchant de jouer avec les sentiments de ta prétendue meilleure amie ?! Hein, c'est ça ?! Pauvre connard ! »

Le regard gris métallique de Nolan était planté dans son propre regard ambré. Oh le beau duel de regards là. Ayant encore envie de cracher sa haine et son venin, Moïra se contint, attrapa son sac et quitta la pièce en pleurant comme une abrutie, ne réagissant même pas en entendant le coup de poing que Nolan flanquait dans le mur à côté de la porte. Moïra en avait marre. Elle allait chercher son frère pour qu’il surveille la colle de ce sale gros con. Et elle le mettrait au courant sur le chemin, en lui expliquant gentiment qu’il pouvait ne pas prendre de gants avec le Gryffondor, et qu’il attende qu’elle soit partie avant de coller une raclée à cet enfoiré. Et en profiterait pour mettre Nolan au courant que si elle voyait son frère revenir avec une égratignure, elle ferait de lui de la pâtée pour chats. Lully ne mangerait jamais de ça – trop fine bouche – mais la menace serait tout de même effective. Moïra connaissait beaucoup de sortilèges, on ne dirait pas comme ça mais c’est une petite sadique cette gonzesse. Puis elle remonterait dans sa salle commune en toucher deux mots à Nephtys et terminerait son bouquin dans la … SON BOUQUIN. MERDE. Lâchant son sac, l’aiglonne se pencha, farfouilla dedans, et lâcha un soupir fataliste en se rendant compte qu’elle l’avait oublié derrière elle. Oublié derrière elle, comme elle avait oublié Alexander quelques temps auparavant … Se mettant une baffe mentale, l’aiglonne se releva, attrapa son sac, et fit demi-tour pour récupérer son bouquin. Baguette dans la main, elle entra dans la salle de punitions, montrant clairement qu’elle ne voulait pas qu’il l’emmerde. Mais son air renfermé et hostile fondit comme un bonhomme de neige sous le soleil des tropiques quand elle vit qu’il tenait son bouquin. Non, pas ça ><. Très calmement, et d’un ton qui n’admettait aucune réplique, elle lui ordonna de lui rendre son bouquin. Et … Il le posa sur une table et posa sa main dessus. OMG. Et en plus il lui demandait d’attendre ?!

« Nolan, rends-moi ce bouquin. »

Le jeune homme recommença à parler, et Moïra ne put qu’être admirative du magnifique speech de l’amoureux éploré qu’il lui sortait. Mon Dieu, mais ce séducteur pensait vraiment qu’elle réagirait comme un mouton de Panurge à ses belles paroles ? Lâchant un soupir méprisant, Moïra croisa les bras, sa baguette bien en vue, et attendit qu’il finisse sans s’émouvoir de son joli scénario, et de la magnifique fin d’histoire qu’il lui proposait. Tout ça avec les larmes qui montaient à ses yeux fermés … Eh bien, quel excellent acteur. Aussi, en ouvrant les yeux, Nolan ne put que croiser le regard glacial et méprisant de l’aiglonne, pas du tout impressionnée. Ce fut quand il attrapa son sac qu’elle réagit en décroisant les bras, levant un peu sa baguette. Hey, tu crois aller où comme ça, joli museau, il te reste quatre heures de colle. Un peu moins. Mais quand même. Au moins il avait lâché le livre d’Alex. L’attirer par un sortilège d’attraction se révèlerait dangereux si Nolan décidait de choper le bouquin au vol. Il en avait totalement les capacités … Elle devait donc attendre qu’il lui rende. Fais chier, bordel. Quand il reprit la parole, Moïra esquissa un petit sourire, presque sympathique, mais plutôt de pitié en fait. Quelle idée de tomber amoureuse d’un type pareil, il en existe des tas dans cette école et elle choisit le seul qui a les meilleures armes pour lui faire du mal. Moïra, t’es vraiment trop conne, ma fille.

« Ca va Nolan, arrête ton char. Je ne sais pas où tu vois quelque chose à sauver, mais pour moi il n’y a plus rien. On aurait éventuellement pu tenter de sauver quelques miettes si tu ne t’entêtais pas à faire de moi ta proie. Elle était très jolie, la fin de ta petite histoire, mais tellement niaise que ça en devient coulant. La vérité, c’est que tu en as eu assez des pétasses qui te tournent autour et que tu as préféré passer à plus compliqué. Nephtys ayant trop de caractère, et une force physique assez puissante pour te briser la mâchoire en un coup de poing, tu as préféré t’en prendre à moi. La gentille et stupide Moïra River, pourquoi ne pas la draguer pendant la semaine où les journaux ne parlent que de la mort mystérieuse de son frère aîné ? »

Secouant une seconde fois la tête en soupirant, Moïra cessa de sourire, mettant une main dans sa poche arrière.

« Tu sais Nolan, tu n’arriveras pas à m’émouvoir avec ton numéro de garçon éploré qui a perdu son frère. Je sais que c’est dur, j’ai perdu le mien aussi. Si tu veux un gros câlin de réconfort, il va falloir que tu t’adresses à une autre personne, il est hors de question que je te touche. »

Ouais, elle pourrait bêtement fondre en larmes. >__>

« Au passage, je te signale que je n’ai encore rien dit à mon frère. Le courage, après tout, n’est pas une qualité des aigles, mais plutôt une des griffons. Qualité qui semble te faire sacrément défaut pour le moment. Dès que je trouverai ce courage qui me manque, j’irais lui en toucher deux mots. On va voir s’il va être content de la manière dont tu m’as traité. »

Nouveau silence. Moïra n’avait pas bougé, avait toujours sa baguette magique pointée sur le Gryffondor. Lui jetterait-elle un sort ? Ouais. Dire qu’elle n’oserait pas serait mal connaître la demoiselle, et justement elle usait du fait que les gens ne la connaissaient pas.

« En attendant, tu vas reposer ton sac et te rasseoir, je te signale que ton heure de colle n’est pas finie, très cher. Et rends-moi ce livre avant que je ne te jette un sort pour le récupérer. Entre ce truc inanimé et ta vie, crois-moi, le choix sera vite fait. »
Revenir en haut Aller en bas
https://morsmordre.forums-actifs.com
Contenu sponsorisé









Douloureuse retenue. - Moïra _
MessageSujet: Re: Douloureuse retenue. - Moïra   Douloureuse retenue. - Moïra Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Douloureuse retenue. - Moïra

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Morsmordre :: « DEPARTEMENT DES MYSTERES. » :: Pensine. :: Corbeille RP.-