«La vie est une question . La voie du Marchombre est tout à la fois . La réponse du savant et celle du poète .»
Ellana de Pierre Bottero .
Privé à Gabriel A. Watts
L'après midi était déjà bien entamée . Assise dans la salle commune des poufsouffle , Marianne lisait tranquillement . Comme une petite moldu . Ouais , on aurait put la comparer à ça . Mais elle n'en avait rien à faire . Les auteurs moldus restaient assez excellents . La jeune troisième année n'était cependant pas tellement attentive au roman qu'elle parcourait . La manifestation c'était finalement terminée . Elle n'avait rien reçu comme coups , à l'inverse de Meghan et de Lily , sans oublier leurs copains . On ne peut pas dire que Marianne les connaissaient bien , non , les deux organisatrices avaient justes étés particulièrement gentille avec elle . Le feu crépitait , comme toujours . La jeune demoiselle ne portait pas l'uniforme . Pas dans la salle commune , elle n'avait pas envie . Elle portait simplement un slim noir , ses converses grises avec un banal tee shirt bleu marine et par dessus , un pull – marinière histoire de ne pas avoir froid . Marianne essayait de se concentrer sur son bouquin , sans franchement y arriver . Elle était plus occupée par les regards que lui lançait un groupe de poufsouffle . Eux aussi étaient en troisième année . La demoiselle ne les aimaient pas . Trop moqueur , trop narcissique . Avec un soupire , elle se replongea dans bien que mal dans sa lecture . Quelques minutes . Avant un espèce de brouhaha , mélange de rire et de fortes paroles . Et puis des bruits de pas . Marianne ne daigna pas lever la tête , même si elle les sentaient près d'elle . Royalement , elle les ignora .
Son livre s'abaissa subitement , pire même , il tomba . Encore une fois , sans les regarder , elle se pencha , le ramassa et se remit à lire . Elle sentait qu'ils s'impatientaient . « Alors Weaver , on se rebelle ? » Un bref haussement de sourcil de la part de ladite Weaver . Encore une fois , elle ne leur accorda pas un regard . Ils ne pouvaient pas simplement la laisser tranquille ? Malgré tout , elle se demandait si c'était une allusion à sa tenue ou au fait qu'elle les ignorent . Dans les deux cas ils n'avaient qu'une solution qui aurait put passer pour de l'intelligence : arrêter et s'en aller .Au lieu de ça , ils continuèrent bien sur à tenter de lui faire dire quelque chose , à avoir une réaction qui marquerait leur petite victoire personnelle . De vrais cons . Une fois de plus , ils firent tomber son livre . Cette fois , elle s'autorisa un regard assassin , reprit le livre et le posa bruyamment sur la table. Elle n'était pas inoffensive . Sortant rapidement sa baguette elle lança simplement un petit « Flipendo Repoustout » Sort de deuxième années qui repoussait les personnes visées . Et , comme prit par des bras invisibles , ils s'éloignèrent brusquement . Bien sur , ils n'allait certainement pas renoncés si tôt . Pourtant , parfaitement indifférente , Marianne reprit son livre .
Et ils revinrent à la charge . La jeune poufsouffle se demanda un bref instant quelles étaient leurs motivations . Elle les entendis revenir , le livre ne tomba pas . Il fut simplement '' inspiré '' et sous la force du sortilège , Marianne lâcha prise . Elle les regarda , un regard plein de colère qui contrastait avec son habituel calme et sa timidité . Dans leurs mains , le livre . « Tu crois vraiment qu'on te crains ? » Lassée par ces gamineries , elle laissa un bref temps passé . « Non , je pense juste que vous êtes naturellement débiles . » Lâcha-t-elle finalement , froide . Mais rien dans sa voix ne trahissait sa colère. Son regard passa de l'un à l'autre . Elle s'avança vers eux et d'un geste sec , reprit le livre . « Eh dit dont , tu comptes aller où avec ce livre ? » Lâcha l'un d'eux . Il avait parlé assez forts pour que d'autres de leur petite bande l'entende . Et bientôt , ils furent bien plus nombreux . En un éclair d'angoisse qui ne put se lire sur son visage , elle eu l'impression d'étouffer . Comme à la manifestation . Quelques secondes plus tard , elle recouvrait sa tranquillité . Quelqu'un la bouscula volontairement . « Je t'ai parlé . » insista-t-il . Sortant du petit cercle elle lui répondit vaguement . « Depuis quand suis-je censée te répondre et t'obéir ? Je ne dépend de personne . Et encore moins de vous . Je n'ai pas besoin d'être entourée pour me sentir importante . » Elle mentait très bien malgré le fait que sa réponse ai tardé . Elle ne dépendait pas de personnes inconnus . Et de toute façon , elle ne se sentait jamais importante .
Marianne s'apprêtait à sortir de la salle commune , elle fut agrippée par le bras . Elle se retourna , ne comprenant pas plus ce qu'on lui voulait . Avec un soupire , elle fit fasse au petit groupe . Oh , elle pouvait très bien s'en sortir grâce à quelques stupefix ou petrificus totalus . Mais elle savait qu'elle n'en avait pas le droit . Et que ça allait faire des histoires . Aussi , elle s'abstint . « Pourquoi t'es toujours seule , weaver . T'as peur d'avoir des amis ? » La rage monta en elle . La voix moqueuse déclencha une vague de rire . Mais pour Marianne , cela lui fit penser à une phrase de Pierre Bottero , un des auteurs moldus qu'elle aimait le plus . On s'attache aux gens par ce qu'on a peur d'être seul et cette peur est plus forte que la crainte de les perdre . Elle ne s'attachait à pas grand monde . Aussi faillit-elle lui répondre qu'il y avait deux réponses à sa question . Mais elle ne le fit pas . Ils semblaient s'impatienter . Mais Marianne n'était pas du genre à répondre au tac au tac . « Non . Je suis très bien comme je suis . Je n'ai pas peur d'être seule comparée à vous . Vaut mieux être seule que mal accompagnée . Donc , je choisis de m'isoler plutôt qu'être avec des personnes . » Dit-elle d'une voix calme mais froide . Mais apparemment , la réponse ne les avaient pas satisfaits . Ils ne voulaient donc pas la laisser trente secondes ? Visiblement , non . Tout ça commençaient à fortement l'agacer . « Ouais , en gros , tu veux pas avouer que t'es seule par ce que tu sais pas te faire des amis . » Ce qu'ils croyait l'importait peu . Elle ignora la remarque et tenta de s'imaginer seule , calme , tranquille . Mais non . Ils étaient là , l'étouffant . Mais déjà moins nombreux que les minutes précédentes . Mais c'était les deux mêmes du début qui devaient être un peu les '' meneurs '' . Nouveau soupire d'agacement .
N'allaient-ils donc pas s'arrêter ?
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Sujet: Re: "Sauvetage" - PV Dim 16 Jan - 9:58
Comme un vent irrésistible, la vie suit ses courbes et file, vers l'avant.
La révolution venait de se produire et venait de s'arrêter, Gabriel était loin lors de celle-ci. Il était dehors, au bord du lac, marchant seul une cigarette au bec pour se calmer de cet idiot. Début d'après-midi, Gabriel sortait de cours. Il était crevé, il s'était fait contredire par un Gryffondor qui n'y connaissait rien à la magie et il partait la tête haute mais l'esprit en ébullition. Il devait se calmer. Il inspira une grande bouffée d'air frais puis tira un peu trop fort, les cendres encore rougeoyantes tombaient sur le sol. Il l'écrasa sous son pied et termina son tour du lac, marchant comme s'il participait à une course de marche à pied. Il allait vite et ne regardait même pas les élèves qu'ils croisaient. Il passa par la cour arrière, évitant ainsi le champs de bataille terrible qui avait fait quelques blessés mais aucun mort, et traversa toujours de ce même pas de course la base du Château. Il trouva Nolan non loin à qui il adressa une pichenette derrière l'oreille pour le saluer à son passage, mais il n'avait pas le temps de rester très longtemps et il ne lui adressa qu'un piètre sourire déformé par la colère. Les nerfs tendus, il pénétra dans la Salle Commune des Jaunes et Noir, tout était encore calme. Il se changea, alla chercher ses devoirs et se posa dans un fauteuil, seul, près d'une cheminée qu'il alluma d'un coup de baguette irréfléchi.
Il se plongea dans l'histoire de la magie, notant d'une écriture bâclée et illisible, une réflexion qui faisait quand même une cinquantaine de lignes. Son nom, son année, sa maison et le sujet du cours écrit en haut, il termina par un point où il passa à travers la feuille de sa plume d'aigle fine. Ce n'était pas la première fois qu'il éclatait ses parchemins, et il avait l'habitude de lâcher un juron puis de sortir sa baguette pour lancer un Reparo, histoire d'oublier son acharnement. Il laissa tomber alors le devoir qu'il avait pour Potions. Ce n'était pas pour tout de suite, il avait encore deux jours pour le faire. En attendant, il avait un livre en cours, et il lui tardait de savoir son aventure policière ... Il le sortit et s'y plongea sans problème. Lire était un passe-temps chez lui et il lui arrivait de se plonger dans un bouquin pendant trois quatre heures le soir, alors qu'il commençait les cours tôt le lendemain. Des nuits blanches à cause d'une fin qu'on veut absolument découvrir également ... Mais le pire, c'était quand il était énervé à la base, que la cigarette ne l'avait pas complètement calmé, qu'il venait à nouveau de pété les plombs et que maintenant, on venait le perturber dans sa lecture. Il baissa son livre, se rassit correctement pour voir la scène de ses deux yeux. La petite Marianne Weaver qui était attaquée par toute une bande de gamins de son âge. Ils avaient l'air grotesque, mais alors là !
Gabriel se tint dans son fauteuil un instant. Elle avait du répondant, en réalité, la petite. Et ses silences bien placés n'avaient l'air que d'énerver les sorciers ... Pas trop de bénéfique dans tout ça. Elle sembla les repousser d'un sortilège bien maitrisé. Tant mieux, s'il devait se lever pour aller secouer ces sales gosses, il y en a pas qu'un qui allait saigner du nez ! Il se replongea dans sa lecture, pensant que c'était fini, cette histoire. Mais ils revinrent à la charge et non, ça ne le faisait pas rire, lui. Déjà qu'il était lâche, le meneur, qu'il avait besoin de plusieurs de ses amis pour se sentir puissant ... Il roula des yeux et souffla d'exaspération avant de fourrer son livre dans son sac, ses parchemins, ses petites affaires pour écrire. Il laissa celui-ci dans le fauteuil et enfonça ses main dans les poches de son jeans. Non, il ne comptait pas attiser la colère des mangemorts sur lui et il évitait d'oublier de porter son uniforme règlementaire. Par contre dans la salle commune, il s'autorisait de porter des vêtements qu'il aimait. Aussi, il avait choisi dans sa malle une chemise noire, toute simple, à longues manches. Il avait déboutonné les deux premiers boutons de sa chemise pour faire son beau gosse, une chaine masculine au cou. Les cheveux relevés et ses yeux emplis de colère donnaient l'impression qu'il était un véritable bad boy. Le pire, c'est que sa tête ne donnait pas l'impression d'être un joyeux et innocent personnage, même avec un sourire. Alors n'imaginez même pas quand il tire la gueule.
« Hé, gamin, tu veux peut-être un vrai homme en plus pour terroriser une fille de ton âge avec tes amis ? T'as pas honte, franchement ! Tu t'es vu, toi et tes petits copains, vous allez me débarrasser le plancher, si tu veux pas mon poing dans ta gueule. Je sais pas si tu m'as vu, en tout cas, je sais que je ris pas et fais moi confiance sur ça. Tu laisses Marianne tranquille, pour de bon. Et si je te revois lui parler comme ça, je te ferai ramper. Non, elle n'a pas énormément d'amis, mais t'as pas de chance, j'en fais partie. Et quiconque essaye de s'amuser avec MON amie un peu trop méchamment, bah je vous trainerai par les pieds et tu goûteras à l'eau des toilettes, mon vieux ! »
Il leur lança un regard noir et s'assit dans le fauteuil voisin de sa petite protégée. Il sortit sa baguette pour les dissuader de tenter quelque chose. Oui, il était peut-être tout seul mais il n'y a que les deux meneurs qui auraient assez de cran que pour se mesurer au cinquième année. De plus, celui -ci n'utilisera pas seulement sa baguette si un combat venait à éclater, et même si les deux gamins commençaient tout doucement à voir leurs muscles se gonfler, qu'en était-il d'un presque homme qui s'était déjà attaqué à plus grand et plus fort que lui, et que même s'il avait fini complètement détruit, vous auriez du voir le résultat final de la tête de l'autre : pire. Gabriel avait toujours rêvé faire de la boxe quand il était petit. Il avait les gants, et le sac dans sa chambre et s'était vachement utile pour ses crises de nerfs. Au moins, il ne brisait pas tout ce qu'il avait sous la main. Et il apprenait à se contenir un peu, le temps d'enfiler gants et d'arriver dans sa chambre ... Mais revenons-en à nos moutons ! Gabriel venait de leur promettre qu'ils allaient boire l'eau des toilettes s'ils osaient encore s'attaquer à elle sans raison valable. Ils restèrent planter là mais ne se décidaient pas à faire quoi que ce soit. De toute façon, ils n'avaient aucune chance. Gabriel était impulsif et agressif mais s'il y avait bien un truc qu'il maniait bien, c'était sa baguette. Il était rapide, réfléchissait vite, avait de bons réflexes et une énorme créativité qui faisait de lui un combattant redoutable. Le pire, c'est qu'il voulait devenir duelliste professionnel, et qu'il avait toutes les capacités pour.
« Ça va, toi, Weaver ? Ils t'ont pas touchée, ni blessée ? »
"Sauvetage" - PV
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