L’intercambio. Ce mot, ce simple mot, raisonnait dans la tête tous les jours, frappant les parois de son crâne à lui en faire mal. Elle voulait savoir, nom de dieu. Et elle saurait. La bibliothèque, qui était enfin ouverte, ne contenait rien du tout sur ce nébuleux procédé. Elle était donc retournée, après les cours, à la librairie dans les rues mal famées de Pré au Lard, mais en vain. Moïra était fatiguée, et elle en avait assez. De grands cernes noirs s’étiraient sous ses yeux chocolatés, et ce matin, elle était tellement lessivée qu’elle n’avait même pas tenté de les cacher. La flemme, sans doute. Par contre, et cette situation lui mettait les nerfs en pelote, elle se cachait maintenant de son frère jumeau, Thomas. La prof avait été claire, elle ne devait pas le mêler à l’histoire … Et bien que le soutien de son frère jumeau ait été grandement appréciable, elle comprenait aisément le fait que la prof veuille la tester. Jusqu’où pouvait-elle aller sans lui ? Pouvait-elle contacter des futurs mangemorts sans Thomas avec elle ? Moïra ne parvenait pas d’en douter, mais pour le moment, ne pas avoir son jumeau avec elle dans ce recrutement illégal et secret la rendait … Exécrablement désagréable. Et les rares courtisans qui se risquaient à lui parler en faisaient l’amère expérience, une fois qu’elle les eut envoyé paître dans le décor avec deux ou trois phrases acides. Il fallait qu’elle se ressaisisse, et vite. Elle n’était pas une de ces faibles qui se cachaient derrière les puissants. Il même une puissante derrière laquelle les faibles se cachaient. Non, elle voulait être libre, indépendante, et se faire une place dans la société, par n’importe quel moyen. Obéir s’il faut obéir, mais pas s’incliner. Puis elle devait s’émanciper un peu de son frère jumeau, un jour où l’autre ils devraient se séparer, non ? Elle n’était pas sortie de l’auberge.

« Pose ta main sur mon épaule et tu devras apprendre l’ambidextrie. »

L’homme, celui qui s’avançait vers elle en roulant des pectoraux, sembla soudainement hésiter. Et pour cause. Il s’adressait depuis vingt bonnes minutes à ses amies dans un russe à l’accent du nord à trancher au scalpel, et enchaînait bouteille sur bouteille, clamant à qui voulait l’entendre qu’il se trouverait une pute avant de sortir du bar. Puis son regard était tombé sur Moïra. Douce, frêle, seule. Fille de bonne famille. Qui avait répondu au type qui s’avançait vers elle dans un russe parfait, sans le moindre accent, et sans daigner lever son beau regard de ses notes en cyrillique. Charrié par ses amis, le type un peu torché se dirigea vers la jeune héritière River, et posa sa main sur son épaule. Non, tenta de poser. Car Moïra venait de refermer son bouquin d’un claquement sec pour l’écraser sur le nez de l’homme, qui chancela et s’écroula. Tapotant son livre de magie noire pour en enlever le sang avant que la couverture ne s’en imprègne, elle récupéra son sac et quitta le bar sans un regard en arrière, un sourire méprisant dû au silence de plomb après son coup d’éclat. C’est que miss River, maintenant, elle se défend. Quittant les rues sordides après avoir rangé son livre dans son sac, elle s’apprêta à se diriger vers les trois balais quand elle vit Nolan y entrer avec une sulfureuse Poufsouffle à bout de bras. Et à bout de souffle, certainement. Ses fameux cours de linguistique ? Tiquant et grimaçant dans l’ombre, la Serdaigle serra les poings et lâcha un grognement de jalousie. Mais pourquoi est-ce qu’il ne s’intéressait pas à elle, bon dieu ?! Piquée au vif dans son orgueil, Moïra traversa la rue sans le regarder, très vexée, et rata donc le regard triste qu’il posait sur elle. Journée gâchée. Nolan, connard. Remontant le chemin du château sans vraiment regarder où elle allait, elle s’engouffra dans la chaleur du hall après avoir traversé le parc, et décida de rentrer directement à la salle commune pour ne pas devoir faire la discussion à quelqu’un. Elle fonça donc vers la tour de Serdaigle, percutant au passage quelques jeunes élèves sans s’excuser – et pourquoi devrait-elle s’excuser, ce sont eux qui bloquent le passage ! – et remonta quatre à quatre les escaliers menant à sa salle commune. Malheureusement, la foule de jeunes années qui pépiaient dedans lui coupa l’envie de s’y installer, et elle redescendit en fronçant les sourcils, faisant s’éloigner quelques jeunes gens influençables et craignant que la colère de l’aiglonne ne s’abatte sur eux. Aucun risque. Nolan par contre, il allait bouffer, s’il la croisait. S’enfermant dans une salle vide, elle s’assit sur une table … Et écrasa durement son poing sur le mur à côté.

« Merde ! »

Oui, c’est petit, mais qu’est-ce que ça soulage. Et encore, elle avait hurlé. Pas de la force de ses poumons, mais elle avait hurlé. Trop de tension tue la tension. Nolan qui se tapait toutes ces pétasses alors qu’elle essayait désespérément d’attirer son attention, Thomas qu’elle devait fuir pour ne pas rompre son secret, la prof de déviances qui lui en demandait énormément, ces crétins de prétendants qui lui tournaient autour pour sa dot … Et Alex qui lui manquait. Là, elle aurait bien voulu de quelqu’un pour la réconforter. Nephtys, par exemple. Mais sa meilleure amie passait du temps avec son frère, cette chanceuse. Elle lui avait dit ça d’un ton joyeux sans se douter que Moïra aurait tué pour pouvoir tout raconter au sien. Mais elle ne pouvait pas. Serrant les dents, elle baissa la tête et appuya à l’arête de son nez avant que les larmes ne se mettent à couler. Je vous interdis de couler, foutues larmes. Sortant sa baguette, elle passa le temps et se distrait en créant de petites étincelles bleues et rouges. Bleues et rouges … Serdaigle et Gryffondor ? Elle et Nolan ? Foutue imagination. Lâchant un soupir fataliste, l’aiglonne se leva, rassemblant ses affaires, et quitta la salle. Bon, et si elle allait voir sa chouette ? Se dirigeant vers la volière, elle eut la surprise de trouver au bas des escaliers des bouts d’armure, une enveloppe et de l’argent. Ramassant enveloppe et pognon, l’aiglonne se releva, fronçant les sourcils d’interrogation, et monta silencieusement les marches. Pour y trouver Nephtys … En train de pleurer. Ecarquillant ses yeux marrons clairs, la Serdaigle ne dit rien, estomaquée, et alla finalement s’asseoir à côté d’elle pour la prendre dans ses bras. Avant de se mettre à pleurer à son tour. Eh bé c’est pas joyeux hein.

« Ton frère t’as lâché pour sa pétasse, si je comprends bien ? »

Silence. Le visage ravagé de larmes de son amie voulait tout dire, et en disait même plus long que le plus organisé des discours. Les hommes manquent singulièrement de tact et de gentillesse.

« Les mecs ... C'est tous des gros cons. »

Nolan Lancelot Sanders le premier.

[Messages :]

L’intercambio. Ce mot, ce simple mot, raisonnait dans la tête tous les jours, frappant les parois de son crâne à lui en faire mal. Elle voulait savoir, nom de dieu. Et elle saurait. La bibliothèque, qui était enfin ouverte, ne contenait rien du tout sur ce nébuleux procédé. Elle était donc retournée, après les cours, à la librairie dans les rues mal famées de Pré au Lard, mais en vain. Moïra était fatiguée, et elle en avait assez. De grands cernes noirs s’étiraient sous ses yeux chocolatés, et ce matin, elle était tellement lessivée qu’elle n’avait même pas tenté de les cacher. La flemme, sans doute. Par contre, et cette situation lui mettait les nerfs en pelote, elle se cachait maintenant de son frère jumeau, Thomas. La prof avait été claire, elle ne devait pas le mêler à l’histoire … Et bien que le soutien de son frère jumeau ait été grandement appréciable, elle comprenait aisément le fait que la prof veuille la tester. Jusqu’où pouvait-elle aller sans lui ? Pouvait-elle contacter des futurs mangemorts sans Thomas avec elle ? Moïra ne parvenait pas d’en douter, mais pour le moment, ne pas avoir son jumeau avec elle dans ce recrutement illégal et secret la rendait … Exécrablement désagréable. Et les rares courtisans qui se risquaient à lui parler en faisaient l’amère expérience, une fois qu’elle les eut envoyé paître dans le décor avec deux ou trois phrases acides. Il fallait qu’elle se ressaisisse, et vite. Elle n’était pas une de ces faibles qui se cachaient derrière les puissants. Il même une puissante derrière laquelle les faibles se cachaient. Non, elle voulait être libre, indépendante, et se faire une place dans la société, par n’importe quel moyen. Obéir s’il faut obéir, mais pas s’incliner. Puis elle devait s’émanciper un peu de son frère jumeau, un jour où l’autre ils devraient se séparer, non ? Elle n’était pas sortie de l’auberge.

« Pose ta main sur mon épaule et tu devras apprendre l’ambidextrie. »

L’homme, celui qui s’avançait vers elle en roulant des pectoraux, sembla soudainement hésiter. Et pour cause. Il s’adressait depuis vingt bonnes minutes à ses amies dans un russe à l’accent du nord à trancher au scalpel, et enchaînait bouteille sur bouteille, clamant à qui voulait l’entendre qu’il se trouverait une pute avant de sortir du bar. Puis son regard était tombé sur Moïra. Douce, frêle, seule. Fille de bonne famille. Qui avait répondu au type qui s’avançait vers elle dans un russe parfait, sans le moindre accent, et sans daigner lever son beau regard de ses notes en cyrillique. Charrié par ses amis, le type un peu torché se dirigea vers la jeune héritière River, et posa sa main sur son épaule. Non, tenta de poser. Car Moïra venait de refermer son bouquin d’un claquement sec pour l’écraser sur le nez de l’homme, qui chancela et s’écroula. Tapotant son livre de magie noire pour en enlever le sang avant que la couverture ne s’en imprègne, elle récupéra son sac et quitta le bar sans un regard en arrière, un sourire méprisant dû au silence de plomb après son coup d’éclat. C’est que miss River, maintenant, elle se défend. Quittant les rues sordides après avoir rangé son livre dans son sac, elle s’apprêta à se diriger vers les trois balais quand elle vit Nolan y entrer avec une sulfureuse Poufsouffle à bout de bras. Et à bout de souffle, certainement. Ses fameux cours de linguistique ? Tiquant et grimaçant dans l’ombre, la Serdaigle serra les poings et lâcha un grognement de jalousie. Mais pourquoi est-ce qu’il ne s’intéressait pas à elle, bon dieu ?! Piquée au vif dans son orgueil, Moïra traversa la rue sans le regarder, très vexée, et rata donc le regard triste qu’il posait sur elle. Journée gâchée. Nolan, connard. Remontant le chemin du château sans vraiment regarder où elle allait, elle s’engouffra dans la chaleur du hall après avoir traversé le parc, et décida de rentrer directement à la salle commune pour ne pas devoir faire la discussion à quelqu’un. Elle fonça donc vers la tour de Serdaigle, percutant au passage quelques jeunes élèves sans s’excuser – et pourquoi devrait-elle s’excuser, ce sont eux qui bloquent le passage ! – et remonta quatre à quatre les escaliers menant à sa salle commune. Malheureusement, la foule de jeunes années qui pépiaient dedans lui coupa l’envie de s’y installer, et elle redescendit en fronçant les sourcils, faisant s’éloigner quelques jeunes gens influençables et craignant que la colère de l’aiglonne ne s’abatte sur eux. Aucun risque. Nolan par contre, il allait bouffer, s’il la croisait. S’enfermant dans une salle vide, elle s’assit sur une table … Et écrasa durement son poing sur le mur à côté.

« Merde ! »

Oui, c’est petit, mais qu’est-ce que ça soulage. Et encore, elle avait hurlé. Pas de la force de ses poumons, mais elle avait hurlé. Trop de tension tue la tension. Nolan qui se tapait toutes ces pétasses alors qu’elle essayait désespérément d’attirer son attention, Thomas qu’elle devait fuir pour ne pas rompre son secret, la prof de déviances qui lui en demandait énormément, ces crétins de prétendants qui lui tournaient autour pour sa dot … Et Alex qui lui manquait. Là, elle aurait bien voulu de quelqu’un pour la réconforter. Nephtys, par exemple. Mais sa meilleure amie passait du temps avec son frère, cette chanceuse. Elle lui avait dit ça d’un ton joyeux sans se douter que Moïra aurait tué pour pouvoir tout raconter au sien. Mais elle ne pouvait pas. Serrant les dents, elle baissa la tête et appuya à l’arête de son nez avant que les larmes ne se mettent à couler. Je vous interdis de couler, foutues larmes. Sortant sa baguette, elle passa le temps et se distrait en créant de petites étincelles bleues et rouges. Bleues et rouges … Serdaigle et Gryffondor ? Elle et Nolan ? Foutue imagination. Lâchant un soupir fataliste, l’aiglonne se leva, rassemblant ses affaires, et quitta la salle. Bon, et si elle allait voir sa chouette ? Se dirigeant vers la volière, elle eut la surprise de trouver au bas des escaliers des bouts d’armure, une enveloppe et de l’argent. Ramassant enveloppe et pognon, l’aiglonne se releva, fronçant les sourcils d’interrogation, et monta silencieusement les marches. Pour y trouver Nephtys … En train de pleurer. Ecarquillant ses yeux marrons clairs, la Serdaigle ne dit rien, estomaquée, et alla finalement s’asseoir à côté d’elle pour la prendre dans ses bras. Avant de se mettre à pleurer à son tour. Eh bé c’est pas joyeux hein.

« Ton frère t’as lâché pour sa pétasse, si je comprends bien ? »

Silence. Le visage ravagé de larmes de son amie voulait tout dire, et en disait même plus long que le plus organisé des discours. Les hommes manquent singulièrement de tact et de gentillesse.

« Les mecs ... C'est tous des gros cons. »

Nolan Lancelot Sanders le premier.

[Points :]

L’intercambio. Ce mot, ce simple mot, raisonnait dans la tête tous les jours, frappant les parois de son crâne à lui en faire mal. Elle voulait savoir, nom de dieu. Et elle saurait. La bibliothèque, qui était enfin ouverte, ne contenait rien du tout sur ce nébuleux procédé. Elle était donc retournée, après les cours, à la librairie dans les rues mal famées de Pré au Lard, mais en vain. Moïra était fatiguée, et elle en avait assez. De grands cernes noirs s’étiraient sous ses yeux chocolatés, et ce matin, elle était tellement lessivée qu’elle n’avait même pas tenté de les cacher. La flemme, sans doute. Par contre, et cette situation lui mettait les nerfs en pelote, elle se cachait maintenant de son frère jumeau, Thomas. La prof avait été claire, elle ne devait pas le mêler à l’histoire … Et bien que le soutien de son frère jumeau ait été grandement appréciable, elle comprenait aisément le fait que la prof veuille la tester. Jusqu’où pouvait-elle aller sans lui ? Pouvait-elle contacter des futurs mangemorts sans Thomas avec elle ? Moïra ne parvenait pas d’en douter, mais pour le moment, ne pas avoir son jumeau avec elle dans ce recrutement illégal et secret la rendait … Exécrablement désagréable. Et les rares courtisans qui se risquaient à lui parler en faisaient l’amère expérience, une fois qu’elle les eut envoyé paître dans le décor avec deux ou trois phrases acides. Il fallait qu’elle se ressaisisse, et vite. Elle n’était pas une de ces faibles qui se cachaient derrière les puissants. Il même une puissante derrière laquelle les faibles se cachaient. Non, elle voulait être libre, indépendante, et se faire une place dans la société, par n’importe quel moyen. Obéir s’il faut obéir, mais pas s’incliner. Puis elle devait s’émanciper un peu de son frère jumeau, un jour où l’autre ils devraient se séparer, non ? Elle n’était pas sortie de l’auberge.

« Pose ta main sur mon épaule et tu devras apprendre l’ambidextrie. »

L’homme, celui qui s’avançait vers elle en roulant des pectoraux, sembla soudainement hésiter. Et pour cause. Il s’adressait depuis vingt bonnes minutes à ses amies dans un russe à l’accent du nord à trancher au scalpel, et enchaînait bouteille sur bouteille, clamant à qui voulait l’entendre qu’il se trouverait une pute avant de sortir du bar. Puis son regard était tombé sur Moïra. Douce, frêle, seule. Fille de bonne famille. Qui avait répondu au type qui s’avançait vers elle dans un russe parfait, sans le moindre accent, et sans daigner lever son beau regard de ses notes en cyrillique. Charrié par ses amis, le type un peu torché se dirigea vers la jeune héritière River, et posa sa main sur son épaule. Non, tenta de poser. Car Moïra venait de refermer son bouquin d’un claquement sec pour l’écraser sur le nez de l’homme, qui chancela et s’écroula. Tapotant son livre de magie noire pour en enlever le sang avant que la couverture ne s’en imprègne, elle récupéra son sac et quitta le bar sans un regard en arrière, un sourire méprisant dû au silence de plomb après son coup d’éclat. C’est que miss River, maintenant, elle se défend. Quittant les rues sordides après avoir rangé son livre dans son sac, elle s’apprêta à se diriger vers les trois balais quand elle vit Nolan y entrer avec une sulfureuse Poufsouffle à bout de bras. Et à bout de souffle, certainement. Ses fameux cours de linguistique ? Tiquant et grimaçant dans l’ombre, la Serdaigle serra les poings et lâcha un grognement de jalousie. Mais pourquoi est-ce qu’il ne s’intéressait pas à elle, bon dieu ?! Piquée au vif dans son orgueil, Moïra traversa la rue sans le regarder, très vexée, et rata donc le regard triste qu’il posait sur elle. Journée gâchée. Nolan, connard. Remontant le chemin du château sans vraiment regarder où elle allait, elle s’engouffra dans la chaleur du hall après avoir traversé le parc, et décida de rentrer directement à la salle commune pour ne pas devoir faire la discussion à quelqu’un. Elle fonça donc vers la tour de Serdaigle, percutant au passage quelques jeunes élèves sans s’excuser – et pourquoi devrait-elle s’excuser, ce sont eux qui bloquent le passage ! – et remonta quatre à quatre les escaliers menant à sa salle commune. Malheureusement, la foule de jeunes années qui pépiaient dedans lui coupa l’envie de s’y installer, et elle redescendit en fronçant les sourcils, faisant s’éloigner quelques jeunes gens influençables et craignant que la colère de l’aiglonne ne s’abatte sur eux. Aucun risque. Nolan par contre, il allait bouffer, s’il la croisait. S’enfermant dans une salle vide, elle s’assit sur une table … Et écrasa durement son poing sur le mur à côté.

« Merde ! »

Oui, c’est petit, mais qu’est-ce que ça soulage. Et encore, elle avait hurlé. Pas de la force de ses poumons, mais elle avait hurlé. Trop de tension tue la tension. Nolan qui se tapait toutes ces pétasses alors qu’elle essayait désespérément d’attirer son attention, Thomas qu’elle devait fuir pour ne pas rompre son secret, la prof de déviances qui lui en demandait énormément, ces crétins de prétendants qui lui tournaient autour pour sa dot … Et Alex qui lui manquait. Là, elle aurait bien voulu de quelqu’un pour la réconforter. Nephtys, par exemple. Mais sa meilleure amie passait du temps avec son frère, cette chanceuse. Elle lui avait dit ça d’un ton joyeux sans se douter que Moïra aurait tué pour pouvoir tout raconter au sien. Mais elle ne pouvait pas. Serrant les dents, elle baissa la tête et appuya à l’arête de son nez avant que les larmes ne se mettent à couler. Je vous interdis de couler, foutues larmes. Sortant sa baguette, elle passa le temps et se distrait en créant de petites étincelles bleues et rouges. Bleues et rouges … Serdaigle et Gryffondor ? Elle et Nolan ? Foutue imagination. Lâchant un soupir fataliste, l’aiglonne se leva, rassemblant ses affaires, et quitta la salle. Bon, et si elle allait voir sa chouette ? Se dirigeant vers la volière, elle eut la surprise de trouver au bas des escaliers des bouts d’armure, une enveloppe et de l’argent. Ramassant enveloppe et pognon, l’aiglonne se releva, fronçant les sourcils d’interrogation, et monta silencieusement les marches. Pour y trouver Nephtys … En train de pleurer. Ecarquillant ses yeux marrons clairs, la Serdaigle ne dit rien, estomaquée, et alla finalement s’asseoir à côté d’elle pour la prendre dans ses bras. Avant de se mettre à pleurer à son tour. Eh bé c’est pas joyeux hein.

« Ton frère t’as lâché pour sa pétasse, si je comprends bien ? »

Silence. Le visage ravagé de larmes de son amie voulait tout dire, et en disait même plus long que le plus organisé des discours. Les hommes manquent singulièrement de tact et de gentillesse.

« Les mecs ... C'est tous des gros cons. »

Nolan Lancelot Sanders le premier.

[Avatar :]

L’intercambio. Ce mot, ce simple mot, raisonnait dans la tête tous les jours, frappant les parois de son crâne à lui en faire mal. Elle voulait savoir, nom de dieu. Et elle saurait. La bibliothèque, qui était enfin ouverte, ne contenait rien du tout sur ce nébuleux procédé. Elle était donc retournée, après les cours, à la librairie dans les rues mal famées de Pré au Lard, mais en vain. Moïra était fatiguée, et elle en avait assez. De grands cernes noirs s’étiraient sous ses yeux chocolatés, et ce matin, elle était tellement lessivée qu’elle n’avait même pas tenté de les cacher. La flemme, sans doute. Par contre, et cette situation lui mettait les nerfs en pelote, elle se cachait maintenant de son frère jumeau, Thomas. La prof avait été claire, elle ne devait pas le mêler à l’histoire … Et bien que le soutien de son frère jumeau ait été grandement appréciable, elle comprenait aisément le fait que la prof veuille la tester. Jusqu’où pouvait-elle aller sans lui ? Pouvait-elle contacter des futurs mangemorts sans Thomas avec elle ? Moïra ne parvenait pas d’en douter, mais pour le moment, ne pas avoir son jumeau avec elle dans ce recrutement illégal et secret la rendait … Exécrablement désagréable. Et les rares courtisans qui se risquaient à lui parler en faisaient l’amère expérience, une fois qu’elle les eut envoyé paître dans le décor avec deux ou trois phrases acides. Il fallait qu’elle se ressaisisse, et vite. Elle n’était pas une de ces faibles qui se cachaient derrière les puissants. Il même une puissante derrière laquelle les faibles se cachaient. Non, elle voulait être libre, indépendante, et se faire une place dans la société, par n’importe quel moyen. Obéir s’il faut obéir, mais pas s’incliner. Puis elle devait s’émanciper un peu de son frère jumeau, un jour où l’autre ils devraient se séparer, non ? Elle n’était pas sortie de l’auberge.

« Pose ta main sur mon épaule et tu devras apprendre l’ambidextrie. »

L’homme, celui qui s’avançait vers elle en roulant des pectoraux, sembla soudainement hésiter. Et pour cause. Il s’adressait depuis vingt bonnes minutes à ses amies dans un russe à l’accent du nord à trancher au scalpel, et enchaînait bouteille sur bouteille, clamant à qui voulait l’entendre qu’il se trouverait une pute avant de sortir du bar. Puis son regard était tombé sur Moïra. Douce, frêle, seule. Fille de bonne famille. Qui avait répondu au type qui s’avançait vers elle dans un russe parfait, sans le moindre accent, et sans daigner lever son beau regard de ses notes en cyrillique. Charrié par ses amis, le type un peu torché se dirigea vers la jeune héritière River, et posa sa main sur son épaule. Non, tenta de poser. Car Moïra venait de refermer son bouquin d’un claquement sec pour l’écraser sur le nez de l’homme, qui chancela et s’écroula. Tapotant son livre de magie noire pour en enlever le sang avant que la couverture ne s’en imprègne, elle récupéra son sac et quitta le bar sans un regard en arrière, un sourire méprisant dû au silence de plomb après son coup d’éclat. C’est que miss River, maintenant, elle se défend. Quittant les rues sordides après avoir rangé son livre dans son sac, elle s’apprêta à se diriger vers les trois balais quand elle vit Nolan y entrer avec une sulfureuse Poufsouffle à bout de bras. Et à bout de souffle, certainement. Ses fameux cours de linguistique ? Tiquant et grimaçant dans l’ombre, la Serdaigle serra les poings et lâcha un grognement de jalousie. Mais pourquoi est-ce qu’il ne s’intéressait pas à elle, bon dieu ?! Piquée au vif dans son orgueil, Moïra traversa la rue sans le regarder, très vexée, et rata donc le regard triste qu’il posait sur elle. Journée gâchée. Nolan, connard. Remontant le chemin du château sans vraiment regarder où elle allait, elle s’engouffra dans la chaleur du hall après avoir traversé le parc, et décida de rentrer directement à la salle commune pour ne pas devoir faire la discussion à quelqu’un. Elle fonça donc vers la tour de Serdaigle, percutant au passage quelques jeunes élèves sans s’excuser – et pourquoi devrait-elle s’excuser, ce sont eux qui bloquent le passage ! – et remonta quatre à quatre les escaliers menant à sa salle commune. Malheureusement, la foule de jeunes années qui pépiaient dedans lui coupa l’envie de s’y installer, et elle redescendit en fronçant les sourcils, faisant s’éloigner quelques jeunes gens influençables et craignant que la colère de l’aiglonne ne s’abatte sur eux. Aucun risque. Nolan par contre, il allait bouffer, s’il la croisait. S’enfermant dans une salle vide, elle s’assit sur une table … Et écrasa durement son poing sur le mur à côté.

« Merde ! »

Oui, c’est petit, mais qu’est-ce que ça soulage. Et encore, elle avait hurlé. Pas de la force de ses poumons, mais elle avait hurlé. Trop de tension tue la tension. Nolan qui se tapait toutes ces pétasses alors qu’elle essayait désespérément d’attirer son attention, Thomas qu’elle devait fuir pour ne pas rompre son secret, la prof de déviances qui lui en demandait énormément, ces crétins de prétendants qui lui tournaient autour pour sa dot … Et Alex qui lui manquait. Là, elle aurait bien voulu de quelqu’un pour la réconforter. Nephtys, par exemple. Mais sa meilleure amie passait du temps avec son frère, cette chanceuse. Elle lui avait dit ça d’un ton joyeux sans se douter que Moïra aurait tué pour pouvoir tout raconter au sien. Mais elle ne pouvait pas. Serrant les dents, elle baissa la tête et appuya à l’arête de son nez avant que les larmes ne se mettent à couler. Je vous interdis de couler, foutues larmes. Sortant sa baguette, elle passa le temps et se distrait en créant de petites étincelles bleues et rouges. Bleues et rouges … Serdaigle et Gryffondor ? Elle et Nolan ? Foutue imagination. Lâchant un soupir fataliste, l’aiglonne se leva, rassemblant ses affaires, et quitta la salle. Bon, et si elle allait voir sa chouette ? Se dirigeant vers la volière, elle eut la surprise de trouver au bas des escaliers des bouts d’armure, une enveloppe et de l’argent. Ramassant enveloppe et pognon, l’aiglonne se releva, fronçant les sourcils d’interrogation, et monta silencieusement les marches. Pour y trouver Nephtys … En train de pleurer. Ecarquillant ses yeux marrons clairs, la Serdaigle ne dit rien, estomaquée, et alla finalement s’asseoir à côté d’elle pour la prendre dans ses bras. Avant de se mettre à pleurer à son tour. Eh bé c’est pas joyeux hein.

« Ton frère t’as lâché pour sa pétasse, si je comprends bien ? »

Silence. Le visage ravagé de larmes de son amie voulait tout dire, et en disait même plus long que le plus organisé des discours. Les hommes manquent singulièrement de tact et de gentillesse.

« Les mecs ... C'est tous des gros cons. »

Nolan Lancelot Sanders le premier.

[Crédits :]

L’intercambio. Ce mot, ce simple mot, raisonnait dans la tête tous les jours, frappant les parois de son crâne à lui en faire mal. Elle voulait savoir, nom de dieu. Et elle saurait. La bibliothèque, qui était enfin ouverte, ne contenait rien du tout sur ce nébuleux procédé. Elle était donc retournée, après les cours, à la librairie dans les rues mal famées de Pré au Lard, mais en vain. Moïra était fatiguée, et elle en avait assez. De grands cernes noirs s’étiraient sous ses yeux chocolatés, et ce matin, elle était tellement lessivée qu’elle n’avait même pas tenté de les cacher. La flemme, sans doute. Par contre, et cette situation lui mettait les nerfs en pelote, elle se cachait maintenant de son frère jumeau, Thomas. La prof avait été claire, elle ne devait pas le mêler à l’histoire … Et bien que le soutien de son frère jumeau ait été grandement appréciable, elle comprenait aisément le fait que la prof veuille la tester. Jusqu’où pouvait-elle aller sans lui ? Pouvait-elle contacter des futurs mangemorts sans Thomas avec elle ? Moïra ne parvenait pas d’en douter, mais pour le moment, ne pas avoir son jumeau avec elle dans ce recrutement illégal et secret la rendait … Exécrablement désagréable. Et les rares courtisans qui se risquaient à lui parler en faisaient l’amère expérience, une fois qu’elle les eut envoyé paître dans le décor avec deux ou trois phrases acides. Il fallait qu’elle se ressaisisse, et vite. Elle n’était pas une de ces faibles qui se cachaient derrière les puissants. Il même une puissante derrière laquelle les faibles se cachaient. Non, elle voulait être libre, indépendante, et se faire une place dans la société, par n’importe quel moyen. Obéir s’il faut obéir, mais pas s’incliner. Puis elle devait s’émanciper un peu de son frère jumeau, un jour où l’autre ils devraient se séparer, non ? Elle n’était pas sortie de l’auberge.

« Pose ta main sur mon épaule et tu devras apprendre l’ambidextrie. »

L’homme, celui qui s’avançait vers elle en roulant des pectoraux, sembla soudainement hésiter. Et pour cause. Il s’adressait depuis vingt bonnes minutes à ses amies dans un russe à l’accent du nord à trancher au scalpel, et enchaînait bouteille sur bouteille, clamant à qui voulait l’entendre qu’il se trouverait une pute avant de sortir du bar. Puis son regard était tombé sur Moïra. Douce, frêle, seule. Fille de bonne famille. Qui avait répondu au type qui s’avançait vers elle dans un russe parfait, sans le moindre accent, et sans daigner lever son beau regard de ses notes en cyrillique. Charrié par ses amis, le type un peu torché se dirigea vers la jeune héritière River, et posa sa main sur son épaule. Non, tenta de poser. Car Moïra venait de refermer son bouquin d’un claquement sec pour l’écraser sur le nez de l’homme, qui chancela et s’écroula. Tapotant son livre de magie noire pour en enlever le sang avant que la couverture ne s’en imprègne, elle récupéra son sac et quitta le bar sans un regard en arrière, un sourire méprisant dû au silence de plomb après son coup d’éclat. C’est que miss River, maintenant, elle se défend. Quittant les rues sordides après avoir rangé son livre dans son sac, elle s’apprêta à se diriger vers les trois balais quand elle vit Nolan y entrer avec une sulfureuse Poufsouffle à bout de bras. Et à bout de souffle, certainement. Ses fameux cours de linguistique ? Tiquant et grimaçant dans l’ombre, la Serdaigle serra les poings et lâcha un grognement de jalousie. Mais pourquoi est-ce qu’il ne s’intéressait pas à elle, bon dieu ?! Piquée au vif dans son orgueil, Moïra traversa la rue sans le regarder, très vexée, et rata donc le regard triste qu’il posait sur elle. Journée gâchée. Nolan, connard. Remontant le chemin du château sans vraiment regarder où elle allait, elle s’engouffra dans la chaleur du hall après avoir traversé le parc, et décida de rentrer directement à la salle commune pour ne pas devoir faire la discussion à quelqu’un. Elle fonça donc vers la tour de Serdaigle, percutant au passage quelques jeunes élèves sans s’excuser – et pourquoi devrait-elle s’excuser, ce sont eux qui bloquent le passage ! – et remonta quatre à quatre les escaliers menant à sa salle commune. Malheureusement, la foule de jeunes années qui pépiaient dedans lui coupa l’envie de s’y installer, et elle redescendit en fronçant les sourcils, faisant s’éloigner quelques jeunes gens influençables et craignant que la colère de l’aiglonne ne s’abatte sur eux. Aucun risque. Nolan par contre, il allait bouffer, s’il la croisait. S’enfermant dans une salle vide, elle s’assit sur une table … Et écrasa durement son poing sur le mur à côté.

« Merde ! »

Oui, c’est petit, mais qu’est-ce que ça soulage. Et encore, elle avait hurlé. Pas de la force de ses poumons, mais elle avait hurlé. Trop de tension tue la tension. Nolan qui se tapait toutes ces pétasses alors qu’elle essayait désespérément d’attirer son attention, Thomas qu’elle devait fuir pour ne pas rompre son secret, la prof de déviances qui lui en demandait énormément, ces crétins de prétendants qui lui tournaient autour pour sa dot … Et Alex qui lui manquait. Là, elle aurait bien voulu de quelqu’un pour la réconforter. Nephtys, par exemple. Mais sa meilleure amie passait du temps avec son frère, cette chanceuse. Elle lui avait dit ça d’un ton joyeux sans se douter que Moïra aurait tué pour pouvoir tout raconter au sien. Mais elle ne pouvait pas. Serrant les dents, elle baissa la tête et appuya à l’arête de son nez avant que les larmes ne se mettent à couler. Je vous interdis de couler, foutues larmes. Sortant sa baguette, elle passa le temps et se distrait en créant de petites étincelles bleues et rouges. Bleues et rouges … Serdaigle et Gryffondor ? Elle et Nolan ? Foutue imagination. Lâchant un soupir fataliste, l’aiglonne se leva, rassemblant ses affaires, et quitta la salle. Bon, et si elle allait voir sa chouette ? Se dirigeant vers la volière, elle eut la surprise de trouver au bas des escaliers des bouts d’armure, une enveloppe et de l’argent. Ramassant enveloppe et pognon, l’aiglonne se releva, fronçant les sourcils d’interrogation, et monta silencieusement les marches. Pour y trouver Nephtys … En train de pleurer. Ecarquillant ses yeux marrons clairs, la Serdaigle ne dit rien, estomaquée, et alla finalement s’asseoir à côté d’elle pour la prendre dans ses bras. Avant de se mettre à pleurer à son tour. Eh bé c’est pas joyeux hein.

« Ton frère t’as lâché pour sa pétasse, si je comprends bien ? »

Silence. Le visage ravagé de larmes de son amie voulait tout dire, et en disait même plus long que le plus organisé des discours. Les hommes manquent singulièrement de tact et de gentillesse.

« Les mecs ... C'est tous des gros cons. »

Nolan Lancelot Sanders le premier.

[Age RPG :]

L’intercambio. Ce mot, ce simple mot, raisonnait dans la tête tous les jours, frappant les parois de son crâne à lui en faire mal. Elle voulait savoir, nom de dieu. Et elle saurait. La bibliothèque, qui était enfin ouverte, ne contenait rien du tout sur ce nébuleux procédé. Elle était donc retournée, après les cours, à la librairie dans les rues mal famées de Pré au Lard, mais en vain. Moïra était fatiguée, et elle en avait assez. De grands cernes noirs s’étiraient sous ses yeux chocolatés, et ce matin, elle était tellement lessivée qu’elle n’avait même pas tenté de les cacher. La flemme, sans doute. Par contre, et cette situation lui mettait les nerfs en pelote, elle se cachait maintenant de son frère jumeau, Thomas. La prof avait été claire, elle ne devait pas le mêler à l’histoire … Et bien que le soutien de son frère jumeau ait été grandement appréciable, elle comprenait aisément le fait que la prof veuille la tester. Jusqu’où pouvait-elle aller sans lui ? Pouvait-elle contacter des futurs mangemorts sans Thomas avec elle ? Moïra ne parvenait pas d’en douter, mais pour le moment, ne pas avoir son jumeau avec elle dans ce recrutement illégal et secret la rendait … Exécrablement désagréable. Et les rares courtisans qui se risquaient à lui parler en faisaient l’amère expérience, une fois qu’elle les eut envoyé paître dans le décor avec deux ou trois phrases acides. Il fallait qu’elle se ressaisisse, et vite. Elle n’était pas une de ces faibles qui se cachaient derrière les puissants. Il même une puissante derrière laquelle les faibles se cachaient. Non, elle voulait être libre, indépendante, et se faire une place dans la société, par n’importe quel moyen. Obéir s’il faut obéir, mais pas s’incliner. Puis elle devait s’émanciper un peu de son frère jumeau, un jour où l’autre ils devraient se séparer, non ? Elle n’était pas sortie de l’auberge.

« Pose ta main sur mon épaule et tu devras apprendre l’ambidextrie. »

L’homme, celui qui s’avançait vers elle en roulant des pectoraux, sembla soudainement hésiter. Et pour cause. Il s’adressait depuis vingt bonnes minutes à ses amies dans un russe à l’accent du nord à trancher au scalpel, et enchaînait bouteille sur bouteille, clamant à qui voulait l’entendre qu’il se trouverait une pute avant de sortir du bar. Puis son regard était tombé sur Moïra. Douce, frêle, seule. Fille de bonne famille. Qui avait répondu au type qui s’avançait vers elle dans un russe parfait, sans le moindre accent, et sans daigner lever son beau regard de ses notes en cyrillique. Charrié par ses amis, le type un peu torché se dirigea vers la jeune héritière River, et posa sa main sur son épaule. Non, tenta de poser. Car Moïra venait de refermer son bouquin d’un claquement sec pour l’écraser sur le nez de l’homme, qui chancela et s’écroula. Tapotant son livre de magie noire pour en enlever le sang avant que la couverture ne s’en imprègne, elle récupéra son sac et quitta le bar sans un regard en arrière, un sourire méprisant dû au silence de plomb après son coup d’éclat. C’est que miss River, maintenant, elle se défend. Quittant les rues sordides après avoir rangé son livre dans son sac, elle s’apprêta à se diriger vers les trois balais quand elle vit Nolan y entrer avec une sulfureuse Poufsouffle à bout de bras. Et à bout de souffle, certainement. Ses fameux cours de linguistique ? Tiquant et grimaçant dans l’ombre, la Serdaigle serra les poings et lâcha un grognement de jalousie. Mais pourquoi est-ce qu’il ne s’intéressait pas à elle, bon dieu ?! Piquée au vif dans son orgueil, Moïra traversa la rue sans le regarder, très vexée, et rata donc le regard triste qu’il posait sur elle. Journée gâchée. Nolan, connard. Remontant le chemin du château sans vraiment regarder où elle allait, elle s’engouffra dans la chaleur du hall après avoir traversé le parc, et décida de rentrer directement à la salle commune pour ne pas devoir faire la discussion à quelqu’un. Elle fonça donc vers la tour de Serdaigle, percutant au passage quelques jeunes élèves sans s’excuser – et pourquoi devrait-elle s’excuser, ce sont eux qui bloquent le passage ! – et remonta quatre à quatre les escaliers menant à sa salle commune. Malheureusement, la foule de jeunes années qui pépiaient dedans lui coupa l’envie de s’y installer, et elle redescendit en fronçant les sourcils, faisant s’éloigner quelques jeunes gens influençables et craignant que la colère de l’aiglonne ne s’abatte sur eux. Aucun risque. Nolan par contre, il allait bouffer, s’il la croisait. S’enfermant dans une salle vide, elle s’assit sur une table … Et écrasa durement son poing sur le mur à côté.

« Merde ! »

Oui, c’est petit, mais qu’est-ce que ça soulage. Et encore, elle avait hurlé. Pas de la force de ses poumons, mais elle avait hurlé. Trop de tension tue la tension. Nolan qui se tapait toutes ces pétasses alors qu’elle essayait désespérément d’attirer son attention, Thomas qu’elle devait fuir pour ne pas rompre son secret, la prof de déviances qui lui en demandait énormément, ces crétins de prétendants qui lui tournaient autour pour sa dot … Et Alex qui lui manquait. Là, elle aurait bien voulu de quelqu’un pour la réconforter. Nephtys, par exemple. Mais sa meilleure amie passait du temps avec son frère, cette chanceuse. Elle lui avait dit ça d’un ton joyeux sans se douter que Moïra aurait tué pour pouvoir tout raconter au sien. Mais elle ne pouvait pas. Serrant les dents, elle baissa la tête et appuya à l’arête de son nez avant que les larmes ne se mettent à couler. Je vous interdis de couler, foutues larmes. Sortant sa baguette, elle passa le temps et se distrait en créant de petites étincelles bleues et rouges. Bleues et rouges … Serdaigle et Gryffondor ? Elle et Nolan ? Foutue imagination. Lâchant un soupir fataliste, l’aiglonne se leva, rassemblant ses affaires, et quitta la salle. Bon, et si elle allait voir sa chouette ? Se dirigeant vers la volière, elle eut la surprise de trouver au bas des escaliers des bouts d’armure, une enveloppe et de l’argent. Ramassant enveloppe et pognon, l’aiglonne se releva, fronçant les sourcils d’interrogation, et monta silencieusement les marches. Pour y trouver Nephtys … En train de pleurer. Ecarquillant ses yeux marrons clairs, la Serdaigle ne dit rien, estomaquée, et alla finalement s’asseoir à côté d’elle pour la prendre dans ses bras. Avant de se mettre à pleurer à son tour. Eh bé c’est pas joyeux hein.

« Ton frère t’as lâché pour sa pétasse, si je comprends bien ? »

Silence. Le visage ravagé de larmes de son amie voulait tout dire, et en disait même plus long que le plus organisé des discours. Les hommes manquent singulièrement de tact et de gentillesse.

« Les mecs ... C'est tous des gros cons. »

Nolan Lancelot Sanders le premier.

[Sang :]

L’intercambio. Ce mot, ce simple mot, raisonnait dans la tête tous les jours, frappant les parois de son crâne à lui en faire mal. Elle voulait savoir, nom de dieu. Et elle saurait. La bibliothèque, qui était enfin ouverte, ne contenait rien du tout sur ce nébuleux procédé. Elle était donc retournée, après les cours, à la librairie dans les rues mal famées de Pré au Lard, mais en vain. Moïra était fatiguée, et elle en avait assez. De grands cernes noirs s’étiraient sous ses yeux chocolatés, et ce matin, elle était tellement lessivée qu’elle n’avait même pas tenté de les cacher. La flemme, sans doute. Par contre, et cette situation lui mettait les nerfs en pelote, elle se cachait maintenant de son frère jumeau, Thomas. La prof avait été claire, elle ne devait pas le mêler à l’histoire … Et bien que le soutien de son frère jumeau ait été grandement appréciable, elle comprenait aisément le fait que la prof veuille la tester. Jusqu’où pouvait-elle aller sans lui ? Pouvait-elle contacter des futurs mangemorts sans Thomas avec elle ? Moïra ne parvenait pas d’en douter, mais pour le moment, ne pas avoir son jumeau avec elle dans ce recrutement illégal et secret la rendait … Exécrablement désagréable. Et les rares courtisans qui se risquaient à lui parler en faisaient l’amère expérience, une fois qu’elle les eut envoyé paître dans le décor avec deux ou trois phrases acides. Il fallait qu’elle se ressaisisse, et vite. Elle n’était pas une de ces faibles qui se cachaient derrière les puissants. Il même une puissante derrière laquelle les faibles se cachaient. Non, elle voulait être libre, indépendante, et se faire une place dans la société, par n’importe quel moyen. Obéir s’il faut obéir, mais pas s’incliner. Puis elle devait s’émanciper un peu de son frère jumeau, un jour où l’autre ils devraient se séparer, non ? Elle n’était pas sortie de l’auberge.

« Pose ta main sur mon épaule et tu devras apprendre l’ambidextrie. »

L’homme, celui qui s’avançait vers elle en roulant des pectoraux, sembla soudainement hésiter. Et pour cause. Il s’adressait depuis vingt bonnes minutes à ses amies dans un russe à l’accent du nord à trancher au scalpel, et enchaînait bouteille sur bouteille, clamant à qui voulait l’entendre qu’il se trouverait une pute avant de sortir du bar. Puis son regard était tombé sur Moïra. Douce, frêle, seule. Fille de bonne famille. Qui avait répondu au type qui s’avançait vers elle dans un russe parfait, sans le moindre accent, et sans daigner lever son beau regard de ses notes en cyrillique. Charrié par ses amis, le type un peu torché se dirigea vers la jeune héritière River, et posa sa main sur son épaule. Non, tenta de poser. Car Moïra venait de refermer son bouquin d’un claquement sec pour l’écraser sur le nez de l’homme, qui chancela et s’écroula. Tapotant son livre de magie noire pour en enlever le sang avant que la couverture ne s’en imprègne, elle récupéra son sac et quitta le bar sans un regard en arrière, un sourire méprisant dû au silence de plomb après son coup d’éclat. C’est que miss River, maintenant, elle se défend. Quittant les rues sordides après avoir rangé son livre dans son sac, elle s’apprêta à se diriger vers les trois balais quand elle vit Nolan y entrer avec une sulfureuse Poufsouffle à bout de bras. Et à bout de souffle, certainement. Ses fameux cours de linguistique ? Tiquant et grimaçant dans l’ombre, la Serdaigle serra les poings et lâcha un grognement de jalousie. Mais pourquoi est-ce qu’il ne s’intéressait pas à elle, bon dieu ?! Piquée au vif dans son orgueil, Moïra traversa la rue sans le regarder, très vexée, et rata donc le regard triste qu’il posait sur elle. Journée gâchée. Nolan, connard. Remontant le chemin du château sans vraiment regarder où elle allait, elle s’engouffra dans la chaleur du hall après avoir traversé le parc, et décida de rentrer directement à la salle commune pour ne pas devoir faire la discussion à quelqu’un. Elle fonça donc vers la tour de Serdaigle, percutant au passage quelques jeunes élèves sans s’excuser – et pourquoi devrait-elle s’excuser, ce sont eux qui bloquent le passage ! – et remonta quatre à quatre les escaliers menant à sa salle commune. Malheureusement, la foule de jeunes années qui pépiaient dedans lui coupa l’envie de s’y installer, et elle redescendit en fronçant les sourcils, faisant s’éloigner quelques jeunes gens influençables et craignant que la colère de l’aiglonne ne s’abatte sur eux. Aucun risque. Nolan par contre, il allait bouffer, s’il la croisait. S’enfermant dans une salle vide, elle s’assit sur une table … Et écrasa durement son poing sur le mur à côté.

« Merde ! »

Oui, c’est petit, mais qu’est-ce que ça soulage. Et encore, elle avait hurlé. Pas de la force de ses poumons, mais elle avait hurlé. Trop de tension tue la tension. Nolan qui se tapait toutes ces pétasses alors qu’elle essayait désespérément d’attirer son attention, Thomas qu’elle devait fuir pour ne pas rompre son secret, la prof de déviances qui lui en demandait énormément, ces crétins de prétendants qui lui tournaient autour pour sa dot … Et Alex qui lui manquait. Là, elle aurait bien voulu de quelqu’un pour la réconforter. Nephtys, par exemple. Mais sa meilleure amie passait du temps avec son frère, cette chanceuse. Elle lui avait dit ça d’un ton joyeux sans se douter que Moïra aurait tué pour pouvoir tout raconter au sien. Mais elle ne pouvait pas. Serrant les dents, elle baissa la tête et appuya à l’arête de son nez avant que les larmes ne se mettent à couler. Je vous interdis de couler, foutues larmes. Sortant sa baguette, elle passa le temps et se distrait en créant de petites étincelles bleues et rouges. Bleues et rouges … Serdaigle et Gryffondor ? Elle et Nolan ? Foutue imagination. Lâchant un soupir fataliste, l’aiglonne se leva, rassemblant ses affaires, et quitta la salle. Bon, et si elle allait voir sa chouette ? Se dirigeant vers la volière, elle eut la surprise de trouver au bas des escaliers des bouts d’armure, une enveloppe et de l’argent. Ramassant enveloppe et pognon, l’aiglonne se releva, fronçant les sourcils d’interrogation, et monta silencieusement les marches. Pour y trouver Nephtys … En train de pleurer. Ecarquillant ses yeux marrons clairs, la Serdaigle ne dit rien, estomaquée, et alla finalement s’asseoir à côté d’elle pour la prendre dans ses bras. Avant de se mettre à pleurer à son tour. Eh bé c’est pas joyeux hein.

« Ton frère t’as lâché pour sa pétasse, si je comprends bien ? »

Silence. Le visage ravagé de larmes de son amie voulait tout dire, et en disait même plus long que le plus organisé des discours. Les hommes manquent singulièrement de tact et de gentillesse.

« Les mecs ... C'est tous des gros cons. »

Nolan Lancelot Sanders le premier.

[Camp :]

L’intercambio. Ce mot, ce simple mot, raisonnait dans la tête tous les jours, frappant les parois de son crâne à lui en faire mal. Elle voulait savoir, nom de dieu. Et elle saurait. La bibliothèque, qui était enfin ouverte, ne contenait rien du tout sur ce nébuleux procédé. Elle était donc retournée, après les cours, à la librairie dans les rues mal famées de Pré au Lard, mais en vain. Moïra était fatiguée, et elle en avait assez. De grands cernes noirs s’étiraient sous ses yeux chocolatés, et ce matin, elle était tellement lessivée qu’elle n’avait même pas tenté de les cacher. La flemme, sans doute. Par contre, et cette situation lui mettait les nerfs en pelote, elle se cachait maintenant de son frère jumeau, Thomas. La prof avait été claire, elle ne devait pas le mêler à l’histoire … Et bien que le soutien de son frère jumeau ait été grandement appréciable, elle comprenait aisément le fait que la prof veuille la tester. Jusqu’où pouvait-elle aller sans lui ? Pouvait-elle contacter des futurs mangemorts sans Thomas avec elle ? Moïra ne parvenait pas d’en douter, mais pour le moment, ne pas avoir son jumeau avec elle dans ce recrutement illégal et secret la rendait … Exécrablement désagréable. Et les rares courtisans qui se risquaient à lui parler en faisaient l’amère expérience, une fois qu’elle les eut envoyé paître dans le décor avec deux ou trois phrases acides. Il fallait qu’elle se ressaisisse, et vite. Elle n’était pas une de ces faibles qui se cachaient derrière les puissants. Il même une puissante derrière laquelle les faibles se cachaient. Non, elle voulait être libre, indépendante, et se faire une place dans la société, par n’importe quel moyen. Obéir s’il faut obéir, mais pas s’incliner. Puis elle devait s’émanciper un peu de son frère jumeau, un jour où l’autre ils devraient se séparer, non ? Elle n’était pas sortie de l’auberge.

« Pose ta main sur mon épaule et tu devras apprendre l’ambidextrie. »

L’homme, celui qui s’avançait vers elle en roulant des pectoraux, sembla soudainement hésiter. Et pour cause. Il s’adressait depuis vingt bonnes minutes à ses amies dans un russe à l’accent du nord à trancher au scalpel, et enchaînait bouteille sur bouteille, clamant à qui voulait l’entendre qu’il se trouverait une pute avant de sortir du bar. Puis son regard était tombé sur Moïra. Douce, frêle, seule. Fille de bonne famille. Qui avait répondu au type qui s’avançait vers elle dans un russe parfait, sans le moindre accent, et sans daigner lever son beau regard de ses notes en cyrillique. Charrié par ses amis, le type un peu torché se dirigea vers la jeune héritière River, et posa sa main sur son épaule. Non, tenta de poser. Car Moïra venait de refermer son bouquin d’un claquement sec pour l’écraser sur le nez de l’homme, qui chancela et s’écroula. Tapotant son livre de magie noire pour en enlever le sang avant que la couverture ne s’en imprègne, elle récupéra son sac et quitta le bar sans un regard en arrière, un sourire méprisant dû au silence de plomb après son coup d’éclat. C’est que miss River, maintenant, elle se défend. Quittant les rues sordides après avoir rangé son livre dans son sac, elle s’apprêta à se diriger vers les trois balais quand elle vit Nolan y entrer avec une sulfureuse Poufsouffle à bout de bras. Et à bout de souffle, certainement. Ses fameux cours de linguistique ? Tiquant et grimaçant dans l’ombre, la Serdaigle serra les poings et lâcha un grognement de jalousie. Mais pourquoi est-ce qu’il ne s’intéressait pas à elle, bon dieu ?! Piquée au vif dans son orgueil, Moïra traversa la rue sans le regarder, très vexée, et rata donc le regard triste qu’il posait sur elle. Journée gâchée. Nolan, connard. Remontant le chemin du château sans vraiment regarder où elle allait, elle s’engouffra dans la chaleur du hall après avoir traversé le parc, et décida de rentrer directement à la salle commune pour ne pas devoir faire la discussion à quelqu’un. Elle fonça donc vers la tour de Serdaigle, percutant au passage quelques jeunes élèves sans s’excuser – et pourquoi devrait-elle s’excuser, ce sont eux qui bloquent le passage ! – et remonta quatre à quatre les escaliers menant à sa salle commune. Malheureusement, la foule de jeunes années qui pépiaient dedans lui coupa l’envie de s’y installer, et elle redescendit en fronçant les sourcils, faisant s’éloigner quelques jeunes gens influençables et craignant que la colère de l’aiglonne ne s’abatte sur eux. Aucun risque. Nolan par contre, il allait bouffer, s’il la croisait. S’enfermant dans une salle vide, elle s’assit sur une table … Et écrasa durement son poing sur le mur à côté.

« Merde ! »

Oui, c’est petit, mais qu’est-ce que ça soulage. Et encore, elle avait hurlé. Pas de la force de ses poumons, mais elle avait hurlé. Trop de tension tue la tension. Nolan qui se tapait toutes ces pétasses alors qu’elle essayait désespérément d’attirer son attention, Thomas qu’elle devait fuir pour ne pas rompre son secret, la prof de déviances qui lui en demandait énormément, ces crétins de prétendants qui lui tournaient autour pour sa dot … Et Alex qui lui manquait. Là, elle aurait bien voulu de quelqu’un pour la réconforter. Nephtys, par exemple. Mais sa meilleure amie passait du temps avec son frère, cette chanceuse. Elle lui avait dit ça d’un ton joyeux sans se douter que Moïra aurait tué pour pouvoir tout raconter au sien. Mais elle ne pouvait pas. Serrant les dents, elle baissa la tête et appuya à l’arête de son nez avant que les larmes ne se mettent à couler. Je vous interdis de couler, foutues larmes. Sortant sa baguette, elle passa le temps et se distrait en créant de petites étincelles bleues et rouges. Bleues et rouges … Serdaigle et Gryffondor ? Elle et Nolan ? Foutue imagination. Lâchant un soupir fataliste, l’aiglonne se leva, rassemblant ses affaires, et quitta la salle. Bon, et si elle allait voir sa chouette ? Se dirigeant vers la volière, elle eut la surprise de trouver au bas des escaliers des bouts d’armure, une enveloppe et de l’argent. Ramassant enveloppe et pognon, l’aiglonne se releva, fronçant les sourcils d’interrogation, et monta silencieusement les marches. Pour y trouver Nephtys … En train de pleurer. Ecarquillant ses yeux marrons clairs, la Serdaigle ne dit rien, estomaquée, et alla finalement s’asseoir à côté d’elle pour la prendre dans ses bras. Avant de se mettre à pleurer à son tour. Eh bé c’est pas joyeux hein.

« Ton frère t’as lâché pour sa pétasse, si je comprends bien ? »

Silence. Le visage ravagé de larmes de son amie voulait tout dire, et en disait même plus long que le plus organisé des discours. Les hommes manquent singulièrement de tact et de gentillesse.

« Les mecs ... C'est tous des gros cons. »

Nolan Lancelot Sanders le premier.

[Vie du personnage :]

L’intercambio. Ce mot, ce simple mot, raisonnait dans la tête tous les jours, frappant les parois de son crâne à lui en faire mal. Elle voulait savoir, nom de dieu. Et elle saurait. La bibliothèque, qui était enfin ouverte, ne contenait rien du tout sur ce nébuleux procédé. Elle était donc retournée, après les cours, à la librairie dans les rues mal famées de Pré au Lard, mais en vain. Moïra était fatiguée, et elle en avait assez. De grands cernes noirs s’étiraient sous ses yeux chocolatés, et ce matin, elle était tellement lessivée qu’elle n’avait même pas tenté de les cacher. La flemme, sans doute. Par contre, et cette situation lui mettait les nerfs en pelote, elle se cachait maintenant de son frère jumeau, Thomas. La prof avait été claire, elle ne devait pas le mêler à l’histoire … Et bien que le soutien de son frère jumeau ait été grandement appréciable, elle comprenait aisément le fait que la prof veuille la tester. Jusqu’où pouvait-elle aller sans lui ? Pouvait-elle contacter des futurs mangemorts sans Thomas avec elle ? Moïra ne parvenait pas d’en douter, mais pour le moment, ne pas avoir son jumeau avec elle dans ce recrutement illégal et secret la rendait … Exécrablement désagréable. Et les rares courtisans qui se risquaient à lui parler en faisaient l’amère expérience, une fois qu’elle les eut envoyé paître dans le décor avec deux ou trois phrases acides. Il fallait qu’elle se ressaisisse, et vite. Elle n’était pas une de ces faibles qui se cachaient derrière les puissants. Il même une puissante derrière laquelle les faibles se cachaient. Non, elle voulait être libre, indépendante, et se faire une place dans la société, par n’importe quel moyen. Obéir s’il faut obéir, mais pas s’incliner. Puis elle devait s’émanciper un peu de son frère jumeau, un jour où l’autre ils devraient se séparer, non ? Elle n’était pas sortie de l’auberge.

« Pose ta main sur mon épaule et tu devras apprendre l’ambidextrie. »

L’homme, celui qui s’avançait vers elle en roulant des pectoraux, sembla soudainement hésiter. Et pour cause. Il s’adressait depuis vingt bonnes minutes à ses amies dans un russe à l’accent du nord à trancher au scalpel, et enchaînait bouteille sur bouteille, clamant à qui voulait l’entendre qu’il se trouverait une pute avant de sortir du bar. Puis son regard était tombé sur Moïra. Douce, frêle, seule. Fille de bonne famille. Qui avait répondu au type qui s’avançait vers elle dans un russe parfait, sans le moindre accent, et sans daigner lever son beau regard de ses notes en cyrillique. Charrié par ses amis, le type un peu torché se dirigea vers la jeune héritière River, et posa sa main sur son épaule. Non, tenta de poser. Car Moïra venait de refermer son bouquin d’un claquement sec pour l’écraser sur le nez de l’homme, qui chancela et s’écroula. Tapotant son livre de magie noire pour en enlever le sang avant que la couverture ne s’en imprègne, elle récupéra son sac et quitta le bar sans un regard en arrière, un sourire méprisant dû au silence de plomb après son coup d’éclat. C’est que miss River, maintenant, elle se défend. Quittant les rues sordides après avoir rangé son livre dans son sac, elle s’apprêta à se diriger vers les trois balais quand elle vit Nolan y entrer avec une sulfureuse Poufsouffle à bout de bras. Et à bout de souffle, certainement. Ses fameux cours de linguistique ? Tiquant et grimaçant dans l’ombre, la Serdaigle serra les poings et lâcha un grognement de jalousie. Mais pourquoi est-ce qu’il ne s’intéressait pas à elle, bon dieu ?! Piquée au vif dans son orgueil, Moïra traversa la rue sans le regarder, très vexée, et rata donc le regard triste qu’il posait sur elle. Journée gâchée. Nolan, connard. Remontant le chemin du château sans vraiment regarder où elle allait, elle s’engouffra dans la chaleur du hall après avoir traversé le parc, et décida de rentrer directement à la salle commune pour ne pas devoir faire la discussion à quelqu’un. Elle fonça donc vers la tour de Serdaigle, percutant au passage quelques jeunes élèves sans s’excuser – et pourquoi devrait-elle s’excuser, ce sont eux qui bloquent le passage ! – et remonta quatre à quatre les escaliers menant à sa salle commune. Malheureusement, la foule de jeunes années qui pépiaient dedans lui coupa l’envie de s’y installer, et elle redescendit en fronçant les sourcils, faisant s’éloigner quelques jeunes gens influençables et craignant que la colère de l’aiglonne ne s’abatte sur eux. Aucun risque. Nolan par contre, il allait bouffer, s’il la croisait. S’enfermant dans une salle vide, elle s’assit sur une table … Et écrasa durement son poing sur le mur à côté.

« Merde ! »

Oui, c’est petit, mais qu’est-ce que ça soulage. Et encore, elle avait hurlé. Pas de la force de ses poumons, mais elle avait hurlé. Trop de tension tue la tension. Nolan qui se tapait toutes ces pétasses alors qu’elle essayait désespérément d’attirer son attention, Thomas qu’elle devait fuir pour ne pas rompre son secret, la prof de déviances qui lui en demandait énormément, ces crétins de prétendants qui lui tournaient autour pour sa dot … Et Alex qui lui manquait. Là, elle aurait bien voulu de quelqu’un pour la réconforter. Nephtys, par exemple. Mais sa meilleure amie passait du temps avec son frère, cette chanceuse. Elle lui avait dit ça d’un ton joyeux sans se douter que Moïra aurait tué pour pouvoir tout raconter au sien. Mais elle ne pouvait pas. Serrant les dents, elle baissa la tête et appuya à l’arête de son nez avant que les larmes ne se mettent à couler. Je vous interdis de couler, foutues larmes. Sortant sa baguette, elle passa le temps et se distrait en créant de petites étincelles bleues et rouges. Bleues et rouges … Serdaigle et Gryffondor ? Elle et Nolan ? Foutue imagination. Lâchant un soupir fataliste, l’aiglonne se leva, rassemblant ses affaires, et quitta la salle. Bon, et si elle allait voir sa chouette ? Se dirigeant vers la volière, elle eut la surprise de trouver au bas des escaliers des bouts d’armure, une enveloppe et de l’argent. Ramassant enveloppe et pognon, l’aiglonne se releva, fronçant les sourcils d’interrogation, et monta silencieusement les marches. Pour y trouver Nephtys … En train de pleurer. Ecarquillant ses yeux marrons clairs, la Serdaigle ne dit rien, estomaquée, et alla finalement s’asseoir à côté d’elle pour la prendre dans ses bras. Avant de se mettre à pleurer à son tour. Eh bé c’est pas joyeux hein.

« Ton frère t’as lâché pour sa pétasse, si je comprends bien ? »

Silence. Le visage ravagé de larmes de son amie voulait tout dire, et en disait même plus long que le plus organisé des discours. Les hommes manquent singulièrement de tact et de gentillesse.

« Les mecs ... C'est tous des gros cons. »

Nolan Lancelot Sanders le premier.

[Doubles-Comptes :]

L’intercambio. Ce mot, ce simple mot, raisonnait dans la tête tous les jours, frappant les parois de son crâne à lui en faire mal. Elle voulait savoir, nom de dieu. Et elle saurait. La bibliothèque, qui était enfin ouverte, ne contenait rien du tout sur ce nébuleux procédé. Elle était donc retournée, après les cours, à la librairie dans les rues mal famées de Pré au Lard, mais en vain. Moïra était fatiguée, et elle en avait assez. De grands cernes noirs s’étiraient sous ses yeux chocolatés, et ce matin, elle était tellement lessivée qu’elle n’avait même pas tenté de les cacher. La flemme, sans doute. Par contre, et cette situation lui mettait les nerfs en pelote, elle se cachait maintenant de son frère jumeau, Thomas. La prof avait été claire, elle ne devait pas le mêler à l’histoire … Et bien que le soutien de son frère jumeau ait été grandement appréciable, elle comprenait aisément le fait que la prof veuille la tester. Jusqu’où pouvait-elle aller sans lui ? Pouvait-elle contacter des futurs mangemorts sans Thomas avec elle ? Moïra ne parvenait pas d’en douter, mais pour le moment, ne pas avoir son jumeau avec elle dans ce recrutement illégal et secret la rendait … Exécrablement désagréable. Et les rares courtisans qui se risquaient à lui parler en faisaient l’amère expérience, une fois qu’elle les eut envoyé paître dans le décor avec deux ou trois phrases acides. Il fallait qu’elle se ressaisisse, et vite. Elle n’était pas une de ces faibles qui se cachaient derrière les puissants. Il même une puissante derrière laquelle les faibles se cachaient. Non, elle voulait être libre, indépendante, et se faire une place dans la société, par n’importe quel moyen. Obéir s’il faut obéir, mais pas s’incliner. Puis elle devait s’émanciper un peu de son frère jumeau, un jour où l’autre ils devraient se séparer, non ? Elle n’était pas sortie de l’auberge.

« Pose ta main sur mon épaule et tu devras apprendre l’ambidextrie. »

L’homme, celui qui s’avançait vers elle en roulant des pectoraux, sembla soudainement hésiter. Et pour cause. Il s’adressait depuis vingt bonnes minutes à ses amies dans un russe à l’accent du nord à trancher au scalpel, et enchaînait bouteille sur bouteille, clamant à qui voulait l’entendre qu’il se trouverait une pute avant de sortir du bar. Puis son regard était tombé sur Moïra. Douce, frêle, seule. Fille de bonne famille. Qui avait répondu au type qui s’avançait vers elle dans un russe parfait, sans le moindre accent, et sans daigner lever son beau regard de ses notes en cyrillique. Charrié par ses amis, le type un peu torché se dirigea vers la jeune héritière River, et posa sa main sur son épaule. Non, tenta de poser. Car Moïra venait de refermer son bouquin d’un claquement sec pour l’écraser sur le nez de l’homme, qui chancela et s’écroula. Tapotant son livre de magie noire pour en enlever le sang avant que la couverture ne s’en imprègne, elle récupéra son sac et quitta le bar sans un regard en arrière, un sourire méprisant dû au silence de plomb après son coup d’éclat. C’est que miss River, maintenant, elle se défend. Quittant les rues sordides après avoir rangé son livre dans son sac, elle s’apprêta à se diriger vers les trois balais quand elle vit Nolan y entrer avec une sulfureuse Poufsouffle à bout de bras. Et à bout de souffle, certainement. Ses fameux cours de linguistique ? Tiquant et grimaçant dans l’ombre, la Serdaigle serra les poings et lâcha un grognement de jalousie. Mais pourquoi est-ce qu’il ne s’intéressait pas à elle, bon dieu ?! Piquée au vif dans son orgueil, Moïra traversa la rue sans le regarder, très vexée, et rata donc le regard triste qu’il posait sur elle. Journée gâchée. Nolan, connard. Remontant le chemin du château sans vraiment regarder où elle allait, elle s’engouffra dans la chaleur du hall après avoir traversé le parc, et décida de rentrer directement à la salle commune pour ne pas devoir faire la discussion à quelqu’un. Elle fonça donc vers la tour de Serdaigle, percutant au passage quelques jeunes élèves sans s’excuser – et pourquoi devrait-elle s’excuser, ce sont eux qui bloquent le passage ! – et remonta quatre à quatre les escaliers menant à sa salle commune. Malheureusement, la foule de jeunes années qui pépiaient dedans lui coupa l’envie de s’y installer, et elle redescendit en fronçant les sourcils, faisant s’éloigner quelques jeunes gens influençables et craignant que la colère de l’aiglonne ne s’abatte sur eux. Aucun risque. Nolan par contre, il allait bouffer, s’il la croisait. S’enfermant dans une salle vide, elle s’assit sur une table … Et écrasa durement son poing sur le mur à côté.

« Merde ! »

Oui, c’est petit, mais qu’est-ce que ça soulage. Et encore, elle avait hurlé. Pas de la force de ses poumons, mais elle avait hurlé. Trop de tension tue la tension. Nolan qui se tapait toutes ces pétasses alors qu’elle essayait désespérément d’attirer son attention, Thomas qu’elle devait fuir pour ne pas rompre son secret, la prof de déviances qui lui en demandait énormément, ces crétins de prétendants qui lui tournaient autour pour sa dot … Et Alex qui lui manquait. Là, elle aurait bien voulu de quelqu’un pour la réconforter. Nephtys, par exemple. Mais sa meilleure amie passait du temps avec son frère, cette chanceuse. Elle lui avait dit ça d’un ton joyeux sans se douter que Moïra aurait tué pour pouvoir tout raconter au sien. Mais elle ne pouvait pas. Serrant les dents, elle baissa la tête et appuya à l’arête de son nez avant que les larmes ne se mettent à couler. Je vous interdis de couler, foutues larmes. Sortant sa baguette, elle passa le temps et se distrait en créant de petites étincelles bleues et rouges. Bleues et rouges … Serdaigle et Gryffondor ? Elle et Nolan ? Foutue imagination. Lâchant un soupir fataliste, l’aiglonne se leva, rassemblant ses affaires, et quitta la salle. Bon, et si elle allait voir sa chouette ? Se dirigeant vers la volière, elle eut la surprise de trouver au bas des escaliers des bouts d’armure, une enveloppe et de l’argent. Ramassant enveloppe et pognon, l’aiglonne se releva, fronçant les sourcils d’interrogation, et monta silencieusement les marches. Pour y trouver Nephtys … En train de pleurer. Ecarquillant ses yeux marrons clairs, la Serdaigle ne dit rien, estomaquée, et alla finalement s’asseoir à côté d’elle pour la prendre dans ses bras. Avant de se mettre à pleurer à son tour. Eh bé c’est pas joyeux hein.

« Ton frère t’as lâché pour sa pétasse, si je comprends bien ? »

Silence. Le visage ravagé de larmes de son amie voulait tout dire, et en disait même plus long que le plus organisé des discours. Les hommes manquent singulièrement de tact et de gentillesse.

« Les mecs ... C'est tous des gros cons. »

Nolan Lancelot Sanders le premier.

Pleurer. Pourquoi se retrouvait-elle là à pleurer comme une madeleine, alors qu’elle s’était promis qu’elle ne verserait jamais une seule larme au sujet des mecs ? Tout simplement parce qu’elle venait de craquer, en présence de sa meilleure amie également en train de chialer à cause d’un mec. Même pas un éventuel petit ami ou quoi que ce soit. Non, son frère Dorian, un pâle type aussi stupide que Nolan, à compter fleurette à de pauvres blondasses qui s’évanouissent au moindre sourire en coin. Les mecs les aiment bien blondes, à forte poitrine, sans rien dans la cervelle. Une de ces pétasses retapées à la silicone, anorexiques et connes, une chose que la jeune et acerbe aiglonne ne serait jamais, ça c’est sûr. Moïra savait pertinemment ce qu’il venait d’arriver à Nephtys, et la jeune égyptienne connaissait les problèmes de la bourgeoise. Enfin, presque tous ses problèmes, puisque Moïra ne lui avait pas encore parlé de sa mission confiée par la professeure de déviances magiques, qui consistait à monter un groupe de petits mangemorts, certainement. Elle devait réunir tout un tas de gens, le prof lui avait donné une liste, et lui avait formellement interdit de contacter son frère. Pfff. Quelle merde alors. La réplique larmoyante de son amie lui tira un vague sourire, et elle grimaça en sentant que nephtys était vraiment trop perspicace. Elle ne lui en parlait pas, mais pour ses amis, cela devait se voir comme un nez au milieu d’un visage. Sauf pour ce pauvre débile consanguin de griffon de Nolan Sanders, qui se disait son ami mais qui était incapable de lire dans son jeu. Enfin bon, elle dit ça mais elle ce n’est pas mieux non plus hein XD. Lâchant un soupir, elle commença à passer sa main dans sa chevelure ondulée, avant de laisser retomber son bras le long de sa jambe. Ok, puisque tu sais tout, je vais tout te dire, petite aiglonne.

« C’est un cas social punaise. Tu sais qu’il m’a embrassé ? Prétendument pour faire fuir ses groupies. Il n’empêche qu’après il m’a pris dans ses bras, et on s’est embrassés. Et ce con … Ce con, il n’a rien trouvé de mieux à faire que de se tirer ! Tu te rends compte ?! Même mon frère aurait compris, bon Dieu ! »

D’un geste rageur, elle essuya ses larmes d’un revers de manche. Jamais on ne l’avait traité avec autant de légèreté. Certes, elle lui avait ensuite collé une baffe en l’insultant en différentes langues, sortant tous les plus beaux jurons qu’elle connaissait, et finissant par le maudire en égyptien, avant de s’en aller d’un pas trop vif et trop raide, les yeux jetant des éclairs. Bien des choses avaient changé maintenant, surtout l’insigne qui brillait sur la poitrine de la jolie Serdaigle. D’ailleurs, elle s’était toujours débrouillée pour ne plus traîner avec le Gryffondor, en l’esquivant à chaque heure de cours, en lui lançant des regards meurtriers quand il s’approchait un peu trop près. L’hostilité de l’aiglonne était très palpable, et ça allait bien faire deux semaines qu’elle n’avait pas traîné avec le griffon. Ca lui manquait beaucoup, mais son côté orgueilleux n’acceptait pas qu’on la traite comme ça. Embrassée, puis balancée ? Et puis quoi encore, un paquet de capotes parfumées à la fraise ? Et maintenant cet enfoiré de Gryffondor se tapait toutes les gonzesses qu’il croisait, sans lui adresser la parole. Et bon dieu, ce que ça la rendait jalouse. Et les groupies de Nolan, sentant que quelque chose avait changé, osaient venir lui parler et racontaient. Selon le point de vue de Moïra, c’était ce connard de griffon qui les envoyait pour la faire craquer. Et ça allait marcher. Sauf qu’il ne la connaissait pas, et que si elle craquait, elle en tuait une avec beaucoup de sadisme, avant de régler son compte à ce connard de piaf arborant une crinière de merde. Tu vas morfler, sale griffon. La nouvelle phrase de Nephtys lui tira un sourire amusé, et elle coinça une mèche derrière son oreille avant de se tourner vers l’égyptienne.

« Les mecs les aiment blondes, connes, et entièrement intéressées par leurs divines personnalités. Nephtys, ma pauvre, on ne se casera jamais avec un mec. Ca te dirait un couple homosexuel ? »

Sourire innocent. Elle venait de parler en égyptien, et personne d’autre qu’elles deux ne pouvaient se comprendre. Magnifique. Pour un type qui passe par là, elle a à la limite balancé un bon vieux juron d’une voix étouffée. Heureusement il n’y avait personne dans ce couloir, et heureusement pour sa propre santé, car Moïra aurait balancé tout un tas de sortilèges pour avoir la paix. Et sans nul doute Nephtys en aurait fait autant. Se redressant un peu sur l’escalier inconfortable où elle était assise, l’aiglonne écouta distraitement la nouvelle parole de son amie, avant d’hocher la tête avec fatalisme. Ca c’est sûr de ce qu’elle en avait vu, Nolan aimait bien les pétasses. Imaginer cette grognasse de Poufsouffle lui faire de beaux yeux en agitant des cils, tombant presque en pâmoison à chacune des paroles du beau - … ! – brun, lui tira une nouvelle grimace. Pfff. Mais quelle idée d’être morte de jalousie pour un mec qui n’en vaut même pas la peine. D’accord il est beau, d’accord il est gentil, mais niveau amour ce n’est pas le top. La preuve, il peut changer trois fois de copine en moins d’une semaine, c’est à peine s’il se souvient de leurs noms, alors pour elle, qui recherchait la stabilité et la tranquillité avant tout, ça n’allait pas être chose aisée. Si c’est pour être plaquée une semaine plus tard, et n’être qu’une orchidée dans son jardin botanique, hors de question qu’il l’approche, il aurait beaucoup de mal pour en rester entier. Ne formulant donc pas de réponse à la semi-question de son amie, elle la laissa passer à la suite, et passa un bras sur ses épaules quand Nephtys murmura doucement en avoir assez du comportement de son frère. Ah les mecs, mais quels boulets, bon dieu. Sortant l’enveloppe où elle avait rangé les sous de sa poche, elle la posa sur les genoux de l’égyptienne, sachant pertinemment que ceci était à elle et qu’elle avait tout balancé sur un coup de colère.

« Tu devrais lui faire le même coup. Lui donner rendez-vous, y arriver en retard, et l’annuler avant de partir. Plusieurs fois. Il ne va pas apprécier, mais ça lui remettra les idées en place, à ce crétin. »

Silence profond, seulement perturbé par les reniflements des deux demoiselles qui tentaient de sécher leurs larmes. Tout ça pour quoi ? Pour deux mecs. Mais quelle grosse perte de temps. Quel dommage de rester là à chialer pour des trucs qui n’en valent pas la peine.

« Tu lui fais la tête suffisamment longtemps, après tu te comportes normalement pour qu’il oublie, et hop tu fais ton sale coup. Des fois, il faut utiliser les armes de tes adversaires pour … »

Idée lumineuse, ou idée à la con ? Fronçant les sourcils, Moïra se surprit brusquement à penser qu’elle pourrait trouver un garçon à faire marcher dans sa combine, pour rendre Nolan jaloux. Pour bien lui montrer ce que ça fait. Laissant tomber son bras, elle le reposa sur son genou pour réfléchir à toute vitesse, et esquissa un sourire amusé. Elle n’aurait jamais le cran de faire ça.

« Dis, tu crois que je pourrais rendre Nolan jaloux en demandant à un mec de sortir avec moi ? Je commence à en avoir assez d'être traitée comme une moins que rien. »

[Messages :]

Pleurer. Pourquoi se retrouvait-elle là à pleurer comme une madeleine, alors qu’elle s’était promis qu’elle ne verserait jamais une seule larme au sujet des mecs ? Tout simplement parce qu’elle venait de craquer, en présence de sa meilleure amie également en train de chialer à cause d’un mec. Même pas un éventuel petit ami ou quoi que ce soit. Non, son frère Dorian, un pâle type aussi stupide que Nolan, à compter fleurette à de pauvres blondasses qui s’évanouissent au moindre sourire en coin. Les mecs les aiment bien blondes, à forte poitrine, sans rien dans la cervelle. Une de ces pétasses retapées à la silicone, anorexiques et connes, une chose que la jeune et acerbe aiglonne ne serait jamais, ça c’est sûr. Moïra savait pertinemment ce qu’il venait d’arriver à Nephtys, et la jeune égyptienne connaissait les problèmes de la bourgeoise. Enfin, presque tous ses problèmes, puisque Moïra ne lui avait pas encore parlé de sa mission confiée par la professeure de déviances magiques, qui consistait à monter un groupe de petits mangemorts, certainement. Elle devait réunir tout un tas de gens, le prof lui avait donné une liste, et lui avait formellement interdit de contacter son frère. Pfff. Quelle merde alors. La réplique larmoyante de son amie lui tira un vague sourire, et elle grimaça en sentant que nephtys était vraiment trop perspicace. Elle ne lui en parlait pas, mais pour ses amis, cela devait se voir comme un nez au milieu d’un visage. Sauf pour ce pauvre débile consanguin de griffon de Nolan Sanders, qui se disait son ami mais qui était incapable de lire dans son jeu. Enfin bon, elle dit ça mais elle ce n’est pas mieux non plus hein XD. Lâchant un soupir, elle commença à passer sa main dans sa chevelure ondulée, avant de laisser retomber son bras le long de sa jambe. Ok, puisque tu sais tout, je vais tout te dire, petite aiglonne.

« C’est un cas social punaise. Tu sais qu’il m’a embrassé ? Prétendument pour faire fuir ses groupies. Il n’empêche qu’après il m’a pris dans ses bras, et on s’est embrassés. Et ce con … Ce con, il n’a rien trouvé de mieux à faire que de se tirer ! Tu te rends compte ?! Même mon frère aurait compris, bon Dieu ! »

D’un geste rageur, elle essuya ses larmes d’un revers de manche. Jamais on ne l’avait traité avec autant de légèreté. Certes, elle lui avait ensuite collé une baffe en l’insultant en différentes langues, sortant tous les plus beaux jurons qu’elle connaissait, et finissant par le maudire en égyptien, avant de s’en aller d’un pas trop vif et trop raide, les yeux jetant des éclairs. Bien des choses avaient changé maintenant, surtout l’insigne qui brillait sur la poitrine de la jolie Serdaigle. D’ailleurs, elle s’était toujours débrouillée pour ne plus traîner avec le Gryffondor, en l’esquivant à chaque heure de cours, en lui lançant des regards meurtriers quand il s’approchait un peu trop près. L’hostilité de l’aiglonne était très palpable, et ça allait bien faire deux semaines qu’elle n’avait pas traîné avec le griffon. Ca lui manquait beaucoup, mais son côté orgueilleux n’acceptait pas qu’on la traite comme ça. Embrassée, puis balancée ? Et puis quoi encore, un paquet de capotes parfumées à la fraise ? Et maintenant cet enfoiré de Gryffondor se tapait toutes les gonzesses qu’il croisait, sans lui adresser la parole. Et bon dieu, ce que ça la rendait jalouse. Et les groupies de Nolan, sentant que quelque chose avait changé, osaient venir lui parler et racontaient. Selon le point de vue de Moïra, c’était ce connard de griffon qui les envoyait pour la faire craquer. Et ça allait marcher. Sauf qu’il ne la connaissait pas, et que si elle craquait, elle en tuait une avec beaucoup de sadisme, avant de régler son compte à ce connard de piaf arborant une crinière de merde. Tu vas morfler, sale griffon. La nouvelle phrase de Nephtys lui tira un sourire amusé, et elle coinça une mèche derrière son oreille avant de se tourner vers l’égyptienne.

« Les mecs les aiment blondes, connes, et entièrement intéressées par leurs divines personnalités. Nephtys, ma pauvre, on ne se casera jamais avec un mec. Ca te dirait un couple homosexuel ? »

Sourire innocent. Elle venait de parler en égyptien, et personne d’autre qu’elles deux ne pouvaient se comprendre. Magnifique. Pour un type qui passe par là, elle a à la limite balancé un bon vieux juron d’une voix étouffée. Heureusement il n’y avait personne dans ce couloir, et heureusement pour sa propre santé, car Moïra aurait balancé tout un tas de sortilèges pour avoir la paix. Et sans nul doute Nephtys en aurait fait autant. Se redressant un peu sur l’escalier inconfortable où elle était assise, l’aiglonne écouta distraitement la nouvelle parole de son amie, avant d’hocher la tête avec fatalisme. Ca c’est sûr de ce qu’elle en avait vu, Nolan aimait bien les pétasses. Imaginer cette grognasse de Poufsouffle lui faire de beaux yeux en agitant des cils, tombant presque en pâmoison à chacune des paroles du beau - … ! – brun, lui tira une nouvelle grimace. Pfff. Mais quelle idée d’être morte de jalousie pour un mec qui n’en vaut même pas la peine. D’accord il est beau, d’accord il est gentil, mais niveau amour ce n’est pas le top. La preuve, il peut changer trois fois de copine en moins d’une semaine, c’est à peine s’il se souvient de leurs noms, alors pour elle, qui recherchait la stabilité et la tranquillité avant tout, ça n’allait pas être chose aisée. Si c’est pour être plaquée une semaine plus tard, et n’être qu’une orchidée dans son jardin botanique, hors de question qu’il l’approche, il aurait beaucoup de mal pour en rester entier. Ne formulant donc pas de réponse à la semi-question de son amie, elle la laissa passer à la suite, et passa un bras sur ses épaules quand Nephtys murmura doucement en avoir assez du comportement de son frère. Ah les mecs, mais quels boulets, bon dieu. Sortant l’enveloppe où elle avait rangé les sous de sa poche, elle la posa sur les genoux de l’égyptienne, sachant pertinemment que ceci était à elle et qu’elle avait tout balancé sur un coup de colère.

« Tu devrais lui faire le même coup. Lui donner rendez-vous, y arriver en retard, et l’annuler avant de partir. Plusieurs fois. Il ne va pas apprécier, mais ça lui remettra les idées en place, à ce crétin. »

Silence profond, seulement perturbé par les reniflements des deux demoiselles qui tentaient de sécher leurs larmes. Tout ça pour quoi ? Pour deux mecs. Mais quelle grosse perte de temps. Quel dommage de rester là à chialer pour des trucs qui n’en valent pas la peine.

« Tu lui fais la tête suffisamment longtemps, après tu te comportes normalement pour qu’il oublie, et hop tu fais ton sale coup. Des fois, il faut utiliser les armes de tes adversaires pour … »

Idée lumineuse, ou idée à la con ? Fronçant les sourcils, Moïra se surprit brusquement à penser qu’elle pourrait trouver un garçon à faire marcher dans sa combine, pour rendre Nolan jaloux. Pour bien lui montrer ce que ça fait. Laissant tomber son bras, elle le reposa sur son genou pour réfléchir à toute vitesse, et esquissa un sourire amusé. Elle n’aurait jamais le cran de faire ça.

« Dis, tu crois que je pourrais rendre Nolan jaloux en demandant à un mec de sortir avec moi ? Je commence à en avoir assez d'être traitée comme une moins que rien. »

[Points :]

Pleurer. Pourquoi se retrouvait-elle là à pleurer comme une madeleine, alors qu’elle s’était promis qu’elle ne verserait jamais une seule larme au sujet des mecs ? Tout simplement parce qu’elle venait de craquer, en présence de sa meilleure amie également en train de chialer à cause d’un mec. Même pas un éventuel petit ami ou quoi que ce soit. Non, son frère Dorian, un pâle type aussi stupide que Nolan, à compter fleurette à de pauvres blondasses qui s’évanouissent au moindre sourire en coin. Les mecs les aiment bien blondes, à forte poitrine, sans rien dans la cervelle. Une de ces pétasses retapées à la silicone, anorexiques et connes, une chose que la jeune et acerbe aiglonne ne serait jamais, ça c’est sûr. Moïra savait pertinemment ce qu’il venait d’arriver à Nephtys, et la jeune égyptienne connaissait les problèmes de la bourgeoise. Enfin, presque tous ses problèmes, puisque Moïra ne lui avait pas encore parlé de sa mission confiée par la professeure de déviances magiques, qui consistait à monter un groupe de petits mangemorts, certainement. Elle devait réunir tout un tas de gens, le prof lui avait donné une liste, et lui avait formellement interdit de contacter son frère. Pfff. Quelle merde alors. La réplique larmoyante de son amie lui tira un vague sourire, et elle grimaça en sentant que nephtys était vraiment trop perspicace. Elle ne lui en parlait pas, mais pour ses amis, cela devait se voir comme un nez au milieu d’un visage. Sauf pour ce pauvre débile consanguin de griffon de Nolan Sanders, qui se disait son ami mais qui était incapable de lire dans son jeu. Enfin bon, elle dit ça mais elle ce n’est pas mieux non plus hein XD. Lâchant un soupir, elle commença à passer sa main dans sa chevelure ondulée, avant de laisser retomber son bras le long de sa jambe. Ok, puisque tu sais tout, je vais tout te dire, petite aiglonne.

« C’est un cas social punaise. Tu sais qu’il m’a embrassé ? Prétendument pour faire fuir ses groupies. Il n’empêche qu’après il m’a pris dans ses bras, et on s’est embrassés. Et ce con … Ce con, il n’a rien trouvé de mieux à faire que de se tirer ! Tu te rends compte ?! Même mon frère aurait compris, bon Dieu ! »

D’un geste rageur, elle essuya ses larmes d’un revers de manche. Jamais on ne l’avait traité avec autant de légèreté. Certes, elle lui avait ensuite collé une baffe en l’insultant en différentes langues, sortant tous les plus beaux jurons qu’elle connaissait, et finissant par le maudire en égyptien, avant de s’en aller d’un pas trop vif et trop raide, les yeux jetant des éclairs. Bien des choses avaient changé maintenant, surtout l’insigne qui brillait sur la poitrine de la jolie Serdaigle. D’ailleurs, elle s’était toujours débrouillée pour ne plus traîner avec le Gryffondor, en l’esquivant à chaque heure de cours, en lui lançant des regards meurtriers quand il s’approchait un peu trop près. L’hostilité de l’aiglonne était très palpable, et ça allait bien faire deux semaines qu’elle n’avait pas traîné avec le griffon. Ca lui manquait beaucoup, mais son côté orgueilleux n’acceptait pas qu’on la traite comme ça. Embrassée, puis balancée ? Et puis quoi encore, un paquet de capotes parfumées à la fraise ? Et maintenant cet enfoiré de Gryffondor se tapait toutes les gonzesses qu’il croisait, sans lui adresser la parole. Et bon dieu, ce que ça la rendait jalouse. Et les groupies de Nolan, sentant que quelque chose avait changé, osaient venir lui parler et racontaient. Selon le point de vue de Moïra, c’était ce connard de griffon qui les envoyait pour la faire craquer. Et ça allait marcher. Sauf qu’il ne la connaissait pas, et que si elle craquait, elle en tuait une avec beaucoup de sadisme, avant de régler son compte à ce connard de piaf arborant une crinière de merde. Tu vas morfler, sale griffon. La nouvelle phrase de Nephtys lui tira un sourire amusé, et elle coinça une mèche derrière son oreille avant de se tourner vers l’égyptienne.

« Les mecs les aiment blondes, connes, et entièrement intéressées par leurs divines personnalités. Nephtys, ma pauvre, on ne se casera jamais avec un mec. Ca te dirait un couple homosexuel ? »

Sourire innocent. Elle venait de parler en égyptien, et personne d’autre qu’elles deux ne pouvaient se comprendre. Magnifique. Pour un type qui passe par là, elle a à la limite balancé un bon vieux juron d’une voix étouffée. Heureusement il n’y avait personne dans ce couloir, et heureusement pour sa propre santé, car Moïra aurait balancé tout un tas de sortilèges pour avoir la paix. Et sans nul doute Nephtys en aurait fait autant. Se redressant un peu sur l’escalier inconfortable où elle était assise, l’aiglonne écouta distraitement la nouvelle parole de son amie, avant d’hocher la tête avec fatalisme. Ca c’est sûr de ce qu’elle en avait vu, Nolan aimait bien les pétasses. Imaginer cette grognasse de Poufsouffle lui faire de beaux yeux en agitant des cils, tombant presque en pâmoison à chacune des paroles du beau - … ! – brun, lui tira une nouvelle grimace. Pfff. Mais quelle idée d’être morte de jalousie pour un mec qui n’en vaut même pas la peine. D’accord il est beau, d’accord il est gentil, mais niveau amour ce n’est pas le top. La preuve, il peut changer trois fois de copine en moins d’une semaine, c’est à peine s’il se souvient de leurs noms, alors pour elle, qui recherchait la stabilité et la tranquillité avant tout, ça n’allait pas être chose aisée. Si c’est pour être plaquée une semaine plus tard, et n’être qu’une orchidée dans son jardin botanique, hors de question qu’il l’approche, il aurait beaucoup de mal pour en rester entier. Ne formulant donc pas de réponse à la semi-question de son amie, elle la laissa passer à la suite, et passa un bras sur ses épaules quand Nephtys murmura doucement en avoir assez du comportement de son frère. Ah les mecs, mais quels boulets, bon dieu. Sortant l’enveloppe où elle avait rangé les sous de sa poche, elle la posa sur les genoux de l’égyptienne, sachant pertinemment que ceci était à elle et qu’elle avait tout balancé sur un coup de colère.

« Tu devrais lui faire le même coup. Lui donner rendez-vous, y arriver en retard, et l’annuler avant de partir. Plusieurs fois. Il ne va pas apprécier, mais ça lui remettra les idées en place, à ce crétin. »

Silence profond, seulement perturbé par les reniflements des deux demoiselles qui tentaient de sécher leurs larmes. Tout ça pour quoi ? Pour deux mecs. Mais quelle grosse perte de temps. Quel dommage de rester là à chialer pour des trucs qui n’en valent pas la peine.

« Tu lui fais la tête suffisamment longtemps, après tu te comportes normalement pour qu’il oublie, et hop tu fais ton sale coup. Des fois, il faut utiliser les armes de tes adversaires pour … »

Idée lumineuse, ou idée à la con ? Fronçant les sourcils, Moïra se surprit brusquement à penser qu’elle pourrait trouver un garçon à faire marcher dans sa combine, pour rendre Nolan jaloux. Pour bien lui montrer ce que ça fait. Laissant tomber son bras, elle le reposa sur son genou pour réfléchir à toute vitesse, et esquissa un sourire amusé. Elle n’aurait jamais le cran de faire ça.

« Dis, tu crois que je pourrais rendre Nolan jaloux en demandant à un mec de sortir avec moi ? Je commence à en avoir assez d'être traitée comme une moins que rien. »

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Pleurer. Pourquoi se retrouvait-elle là à pleurer comme une madeleine, alors qu’elle s’était promis qu’elle ne verserait jamais une seule larme au sujet des mecs ? Tout simplement parce qu’elle venait de craquer, en présence de sa meilleure amie également en train de chialer à cause d’un mec. Même pas un éventuel petit ami ou quoi que ce soit. Non, son frère Dorian, un pâle type aussi stupide que Nolan, à compter fleurette à de pauvres blondasses qui s’évanouissent au moindre sourire en coin. Les mecs les aiment bien blondes, à forte poitrine, sans rien dans la cervelle. Une de ces pétasses retapées à la silicone, anorexiques et connes, une chose que la jeune et acerbe aiglonne ne serait jamais, ça c’est sûr. Moïra savait pertinemment ce qu’il venait d’arriver à Nephtys, et la jeune égyptienne connaissait les problèmes de la bourgeoise. Enfin, presque tous ses problèmes, puisque Moïra ne lui avait pas encore parlé de sa mission confiée par la professeure de déviances magiques, qui consistait à monter un groupe de petits mangemorts, certainement. Elle devait réunir tout un tas de gens, le prof lui avait donné une liste, et lui avait formellement interdit de contacter son frère. Pfff. Quelle merde alors. La réplique larmoyante de son amie lui tira un vague sourire, et elle grimaça en sentant que nephtys était vraiment trop perspicace. Elle ne lui en parlait pas, mais pour ses amis, cela devait se voir comme un nez au milieu d’un visage. Sauf pour ce pauvre débile consanguin de griffon de Nolan Sanders, qui se disait son ami mais qui était incapable de lire dans son jeu. Enfin bon, elle dit ça mais elle ce n’est pas mieux non plus hein XD. Lâchant un soupir, elle commença à passer sa main dans sa chevelure ondulée, avant de laisser retomber son bras le long de sa jambe. Ok, puisque tu sais tout, je vais tout te dire, petite aiglonne.

« C’est un cas social punaise. Tu sais qu’il m’a embrassé ? Prétendument pour faire fuir ses groupies. Il n’empêche qu’après il m’a pris dans ses bras, et on s’est embrassés. Et ce con … Ce con, il n’a rien trouvé de mieux à faire que de se tirer ! Tu te rends compte ?! Même mon frère aurait compris, bon Dieu ! »

D’un geste rageur, elle essuya ses larmes d’un revers de manche. Jamais on ne l’avait traité avec autant de légèreté. Certes, elle lui avait ensuite collé une baffe en l’insultant en différentes langues, sortant tous les plus beaux jurons qu’elle connaissait, et finissant par le maudire en égyptien, avant de s’en aller d’un pas trop vif et trop raide, les yeux jetant des éclairs. Bien des choses avaient changé maintenant, surtout l’insigne qui brillait sur la poitrine de la jolie Serdaigle. D’ailleurs, elle s’était toujours débrouillée pour ne plus traîner avec le Gryffondor, en l’esquivant à chaque heure de cours, en lui lançant des regards meurtriers quand il s’approchait un peu trop près. L’hostilité de l’aiglonne était très palpable, et ça allait bien faire deux semaines qu’elle n’avait pas traîné avec le griffon. Ca lui manquait beaucoup, mais son côté orgueilleux n’acceptait pas qu’on la traite comme ça. Embrassée, puis balancée ? Et puis quoi encore, un paquet de capotes parfumées à la fraise ? Et maintenant cet enfoiré de Gryffondor se tapait toutes les gonzesses qu’il croisait, sans lui adresser la parole. Et bon dieu, ce que ça la rendait jalouse. Et les groupies de Nolan, sentant que quelque chose avait changé, osaient venir lui parler et racontaient. Selon le point de vue de Moïra, c’était ce connard de griffon qui les envoyait pour la faire craquer. Et ça allait marcher. Sauf qu’il ne la connaissait pas, et que si elle craquait, elle en tuait une avec beaucoup de sadisme, avant de régler son compte à ce connard de piaf arborant une crinière de merde. Tu vas morfler, sale griffon. La nouvelle phrase de Nephtys lui tira un sourire amusé, et elle coinça une mèche derrière son oreille avant de se tourner vers l’égyptienne.

« Les mecs les aiment blondes, connes, et entièrement intéressées par leurs divines personnalités. Nephtys, ma pauvre, on ne se casera jamais avec un mec. Ca te dirait un couple homosexuel ? »

Sourire innocent. Elle venait de parler en égyptien, et personne d’autre qu’elles deux ne pouvaient se comprendre. Magnifique. Pour un type qui passe par là, elle a à la limite balancé un bon vieux juron d’une voix étouffée. Heureusement il n’y avait personne dans ce couloir, et heureusement pour sa propre santé, car Moïra aurait balancé tout un tas de sortilèges pour avoir la paix. Et sans nul doute Nephtys en aurait fait autant. Se redressant un peu sur l’escalier inconfortable où elle était assise, l’aiglonne écouta distraitement la nouvelle parole de son amie, avant d’hocher la tête avec fatalisme. Ca c’est sûr de ce qu’elle en avait vu, Nolan aimait bien les pétasses. Imaginer cette grognasse de Poufsouffle lui faire de beaux yeux en agitant des cils, tombant presque en pâmoison à chacune des paroles du beau - … ! – brun, lui tira une nouvelle grimace. Pfff. Mais quelle idée d’être morte de jalousie pour un mec qui n’en vaut même pas la peine. D’accord il est beau, d’accord il est gentil, mais niveau amour ce n’est pas le top. La preuve, il peut changer trois fois de copine en moins d’une semaine, c’est à peine s’il se souvient de leurs noms, alors pour elle, qui recherchait la stabilité et la tranquillité avant tout, ça n’allait pas être chose aisée. Si c’est pour être plaquée une semaine plus tard, et n’être qu’une orchidée dans son jardin botanique, hors de question qu’il l’approche, il aurait beaucoup de mal pour en rester entier. Ne formulant donc pas de réponse à la semi-question de son amie, elle la laissa passer à la suite, et passa un bras sur ses épaules quand Nephtys murmura doucement en avoir assez du comportement de son frère. Ah les mecs, mais quels boulets, bon dieu. Sortant l’enveloppe où elle avait rangé les sous de sa poche, elle la posa sur les genoux de l’égyptienne, sachant pertinemment que ceci était à elle et qu’elle avait tout balancé sur un coup de colère.

« Tu devrais lui faire le même coup. Lui donner rendez-vous, y arriver en retard, et l’annuler avant de partir. Plusieurs fois. Il ne va pas apprécier, mais ça lui remettra les idées en place, à ce crétin. »

Silence profond, seulement perturbé par les reniflements des deux demoiselles qui tentaient de sécher leurs larmes. Tout ça pour quoi ? Pour deux mecs. Mais quelle grosse perte de temps. Quel dommage de rester là à chialer pour des trucs qui n’en valent pas la peine.

« Tu lui fais la tête suffisamment longtemps, après tu te comportes normalement pour qu’il oublie, et hop tu fais ton sale coup. Des fois, il faut utiliser les armes de tes adversaires pour … »

Idée lumineuse, ou idée à la con ? Fronçant les sourcils, Moïra se surprit brusquement à penser qu’elle pourrait trouver un garçon à faire marcher dans sa combine, pour rendre Nolan jaloux. Pour bien lui montrer ce que ça fait. Laissant tomber son bras, elle le reposa sur son genou pour réfléchir à toute vitesse, et esquissa un sourire amusé. Elle n’aurait jamais le cran de faire ça.

« Dis, tu crois que je pourrais rendre Nolan jaloux en demandant à un mec de sortir avec moi ? Je commence à en avoir assez d'être traitée comme une moins que rien. »

[Crédits :]

Pleurer. Pourquoi se retrouvait-elle là à pleurer comme une madeleine, alors qu’elle s’était promis qu’elle ne verserait jamais une seule larme au sujet des mecs ? Tout simplement parce qu’elle venait de craquer, en présence de sa meilleure amie également en train de chialer à cause d’un mec. Même pas un éventuel petit ami ou quoi que ce soit. Non, son frère Dorian, un pâle type aussi stupide que Nolan, à compter fleurette à de pauvres blondasses qui s’évanouissent au moindre sourire en coin. Les mecs les aiment bien blondes, à forte poitrine, sans rien dans la cervelle. Une de ces pétasses retapées à la silicone, anorexiques et connes, une chose que la jeune et acerbe aiglonne ne serait jamais, ça c’est sûr. Moïra savait pertinemment ce qu’il venait d’arriver à Nephtys, et la jeune égyptienne connaissait les problèmes de la bourgeoise. Enfin, presque tous ses problèmes, puisque Moïra ne lui avait pas encore parlé de sa mission confiée par la professeure de déviances magiques, qui consistait à monter un groupe de petits mangemorts, certainement. Elle devait réunir tout un tas de gens, le prof lui avait donné une liste, et lui avait formellement interdit de contacter son frère. Pfff. Quelle merde alors. La réplique larmoyante de son amie lui tira un vague sourire, et elle grimaça en sentant que nephtys était vraiment trop perspicace. Elle ne lui en parlait pas, mais pour ses amis, cela devait se voir comme un nez au milieu d’un visage. Sauf pour ce pauvre débile consanguin de griffon de Nolan Sanders, qui se disait son ami mais qui était incapable de lire dans son jeu. Enfin bon, elle dit ça mais elle ce n’est pas mieux non plus hein XD. Lâchant un soupir, elle commença à passer sa main dans sa chevelure ondulée, avant de laisser retomber son bras le long de sa jambe. Ok, puisque tu sais tout, je vais tout te dire, petite aiglonne.

« C’est un cas social punaise. Tu sais qu’il m’a embrassé ? Prétendument pour faire fuir ses groupies. Il n’empêche qu’après il m’a pris dans ses bras, et on s’est embrassés. Et ce con … Ce con, il n’a rien trouvé de mieux à faire que de se tirer ! Tu te rends compte ?! Même mon frère aurait compris, bon Dieu ! »

D’un geste rageur, elle essuya ses larmes d’un revers de manche. Jamais on ne l’avait traité avec autant de légèreté. Certes, elle lui avait ensuite collé une baffe en l’insultant en différentes langues, sortant tous les plus beaux jurons qu’elle connaissait, et finissant par le maudire en égyptien, avant de s’en aller d’un pas trop vif et trop raide, les yeux jetant des éclairs. Bien des choses avaient changé maintenant, surtout l’insigne qui brillait sur la poitrine de la jolie Serdaigle. D’ailleurs, elle s’était toujours débrouillée pour ne plus traîner avec le Gryffondor, en l’esquivant à chaque heure de cours, en lui lançant des regards meurtriers quand il s’approchait un peu trop près. L’hostilité de l’aiglonne était très palpable, et ça allait bien faire deux semaines qu’elle n’avait pas traîné avec le griffon. Ca lui manquait beaucoup, mais son côté orgueilleux n’acceptait pas qu’on la traite comme ça. Embrassée, puis balancée ? Et puis quoi encore, un paquet de capotes parfumées à la fraise ? Et maintenant cet enfoiré de Gryffondor se tapait toutes les gonzesses qu’il croisait, sans lui adresser la parole. Et bon dieu, ce que ça la rendait jalouse. Et les groupies de Nolan, sentant que quelque chose avait changé, osaient venir lui parler et racontaient. Selon le point de vue de Moïra, c’était ce connard de griffon qui les envoyait pour la faire craquer. Et ça allait marcher. Sauf qu’il ne la connaissait pas, et que si elle craquait, elle en tuait une avec beaucoup de sadisme, avant de régler son compte à ce connard de piaf arborant une crinière de merde. Tu vas morfler, sale griffon. La nouvelle phrase de Nephtys lui tira un sourire amusé, et elle coinça une mèche derrière son oreille avant de se tourner vers l’égyptienne.

« Les mecs les aiment blondes, connes, et entièrement intéressées par leurs divines personnalités. Nephtys, ma pauvre, on ne se casera jamais avec un mec. Ca te dirait un couple homosexuel ? »

Sourire innocent. Elle venait de parler en égyptien, et personne d’autre qu’elles deux ne pouvaient se comprendre. Magnifique. Pour un type qui passe par là, elle a à la limite balancé un bon vieux juron d’une voix étouffée. Heureusement il n’y avait personne dans ce couloir, et heureusement pour sa propre santé, car Moïra aurait balancé tout un tas de sortilèges pour avoir la paix. Et sans nul doute Nephtys en aurait fait autant. Se redressant un peu sur l’escalier inconfortable où elle était assise, l’aiglonne écouta distraitement la nouvelle parole de son amie, avant d’hocher la tête avec fatalisme. Ca c’est sûr de ce qu’elle en avait vu, Nolan aimait bien les pétasses. Imaginer cette grognasse de Poufsouffle lui faire de beaux yeux en agitant des cils, tombant presque en pâmoison à chacune des paroles du beau - … ! – brun, lui tira une nouvelle grimace. Pfff. Mais quelle idée d’être morte de jalousie pour un mec qui n’en vaut même pas la peine. D’accord il est beau, d’accord il est gentil, mais niveau amour ce n’est pas le top. La preuve, il peut changer trois fois de copine en moins d’une semaine, c’est à peine s’il se souvient de leurs noms, alors pour elle, qui recherchait la stabilité et la tranquillité avant tout, ça n’allait pas être chose aisée. Si c’est pour être plaquée une semaine plus tard, et n’être qu’une orchidée dans son jardin botanique, hors de question qu’il l’approche, il aurait beaucoup de mal pour en rester entier. Ne formulant donc pas de réponse à la semi-question de son amie, elle la laissa passer à la suite, et passa un bras sur ses épaules quand Nephtys murmura doucement en avoir assez du comportement de son frère. Ah les mecs, mais quels boulets, bon dieu. Sortant l’enveloppe où elle avait rangé les sous de sa poche, elle la posa sur les genoux de l’égyptienne, sachant pertinemment que ceci était à elle et qu’elle avait tout balancé sur un coup de colère.

« Tu devrais lui faire le même coup. Lui donner rendez-vous, y arriver en retard, et l’annuler avant de partir. Plusieurs fois. Il ne va pas apprécier, mais ça lui remettra les idées en place, à ce crétin. »

Silence profond, seulement perturbé par les reniflements des deux demoiselles qui tentaient de sécher leurs larmes. Tout ça pour quoi ? Pour deux mecs. Mais quelle grosse perte de temps. Quel dommage de rester là à chialer pour des trucs qui n’en valent pas la peine.

« Tu lui fais la tête suffisamment longtemps, après tu te comportes normalement pour qu’il oublie, et hop tu fais ton sale coup. Des fois, il faut utiliser les armes de tes adversaires pour … »

Idée lumineuse, ou idée à la con ? Fronçant les sourcils, Moïra se surprit brusquement à penser qu’elle pourrait trouver un garçon à faire marcher dans sa combine, pour rendre Nolan jaloux. Pour bien lui montrer ce que ça fait. Laissant tomber son bras, elle le reposa sur son genou pour réfléchir à toute vitesse, et esquissa un sourire amusé. Elle n’aurait jamais le cran de faire ça.

« Dis, tu crois que je pourrais rendre Nolan jaloux en demandant à un mec de sortir avec moi ? Je commence à en avoir assez d'être traitée comme une moins que rien. »

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Pleurer. Pourquoi se retrouvait-elle là à pleurer comme une madeleine, alors qu’elle s’était promis qu’elle ne verserait jamais une seule larme au sujet des mecs ? Tout simplement parce qu’elle venait de craquer, en présence de sa meilleure amie également en train de chialer à cause d’un mec. Même pas un éventuel petit ami ou quoi que ce soit. Non, son frère Dorian, un pâle type aussi stupide que Nolan, à compter fleurette à de pauvres blondasses qui s’évanouissent au moindre sourire en coin. Les mecs les aiment bien blondes, à forte poitrine, sans rien dans la cervelle. Une de ces pétasses retapées à la silicone, anorexiques et connes, une chose que la jeune et acerbe aiglonne ne serait jamais, ça c’est sûr. Moïra savait pertinemment ce qu’il venait d’arriver à Nephtys, et la jeune égyptienne connaissait les problèmes de la bourgeoise. Enfin, presque tous ses problèmes, puisque Moïra ne lui avait pas encore parlé de sa mission confiée par la professeure de déviances magiques, qui consistait à monter un groupe de petits mangemorts, certainement. Elle devait réunir tout un tas de gens, le prof lui avait donné une liste, et lui avait formellement interdit de contacter son frère. Pfff. Quelle merde alors. La réplique larmoyante de son amie lui tira un vague sourire, et elle grimaça en sentant que nephtys était vraiment trop perspicace. Elle ne lui en parlait pas, mais pour ses amis, cela devait se voir comme un nez au milieu d’un visage. Sauf pour ce pauvre débile consanguin de griffon de Nolan Sanders, qui se disait son ami mais qui était incapable de lire dans son jeu. Enfin bon, elle dit ça mais elle ce n’est pas mieux non plus hein XD. Lâchant un soupir, elle commença à passer sa main dans sa chevelure ondulée, avant de laisser retomber son bras le long de sa jambe. Ok, puisque tu sais tout, je vais tout te dire, petite aiglonne.

« C’est un cas social punaise. Tu sais qu’il m’a embrassé ? Prétendument pour faire fuir ses groupies. Il n’empêche qu’après il m’a pris dans ses bras, et on s’est embrassés. Et ce con … Ce con, il n’a rien trouvé de mieux à faire que de se tirer ! Tu te rends compte ?! Même mon frère aurait compris, bon Dieu ! »

D’un geste rageur, elle essuya ses larmes d’un revers de manche. Jamais on ne l’avait traité avec autant de légèreté. Certes, elle lui avait ensuite collé une baffe en l’insultant en différentes langues, sortant tous les plus beaux jurons qu’elle connaissait, et finissant par le maudire en égyptien, avant de s’en aller d’un pas trop vif et trop raide, les yeux jetant des éclairs. Bien des choses avaient changé maintenant, surtout l’insigne qui brillait sur la poitrine de la jolie Serdaigle. D’ailleurs, elle s’était toujours débrouillée pour ne plus traîner avec le Gryffondor, en l’esquivant à chaque heure de cours, en lui lançant des regards meurtriers quand il s’approchait un peu trop près. L’hostilité de l’aiglonne était très palpable, et ça allait bien faire deux semaines qu’elle n’avait pas traîné avec le griffon. Ca lui manquait beaucoup, mais son côté orgueilleux n’acceptait pas qu’on la traite comme ça. Embrassée, puis balancée ? Et puis quoi encore, un paquet de capotes parfumées à la fraise ? Et maintenant cet enfoiré de Gryffondor se tapait toutes les gonzesses qu’il croisait, sans lui adresser la parole. Et bon dieu, ce que ça la rendait jalouse. Et les groupies de Nolan, sentant que quelque chose avait changé, osaient venir lui parler et racontaient. Selon le point de vue de Moïra, c’était ce connard de griffon qui les envoyait pour la faire craquer. Et ça allait marcher. Sauf qu’il ne la connaissait pas, et que si elle craquait, elle en tuait une avec beaucoup de sadisme, avant de régler son compte à ce connard de piaf arborant une crinière de merde. Tu vas morfler, sale griffon. La nouvelle phrase de Nephtys lui tira un sourire amusé, et elle coinça une mèche derrière son oreille avant de se tourner vers l’égyptienne.

« Les mecs les aiment blondes, connes, et entièrement intéressées par leurs divines personnalités. Nephtys, ma pauvre, on ne se casera jamais avec un mec. Ca te dirait un couple homosexuel ? »

Sourire innocent. Elle venait de parler en égyptien, et personne d’autre qu’elles deux ne pouvaient se comprendre. Magnifique. Pour un type qui passe par là, elle a à la limite balancé un bon vieux juron d’une voix étouffée. Heureusement il n’y avait personne dans ce couloir, et heureusement pour sa propre santé, car Moïra aurait balancé tout un tas de sortilèges pour avoir la paix. Et sans nul doute Nephtys en aurait fait autant. Se redressant un peu sur l’escalier inconfortable où elle était assise, l’aiglonne écouta distraitement la nouvelle parole de son amie, avant d’hocher la tête avec fatalisme. Ca c’est sûr de ce qu’elle en avait vu, Nolan aimait bien les pétasses. Imaginer cette grognasse de Poufsouffle lui faire de beaux yeux en agitant des cils, tombant presque en pâmoison à chacune des paroles du beau - … ! – brun, lui tira une nouvelle grimace. Pfff. Mais quelle idée d’être morte de jalousie pour un mec qui n’en vaut même pas la peine. D’accord il est beau, d’accord il est gentil, mais niveau amour ce n’est pas le top. La preuve, il peut changer trois fois de copine en moins d’une semaine, c’est à peine s’il se souvient de leurs noms, alors pour elle, qui recherchait la stabilité et la tranquillité avant tout, ça n’allait pas être chose aisée. Si c’est pour être plaquée une semaine plus tard, et n’être qu’une orchidée dans son jardin botanique, hors de question qu’il l’approche, il aurait beaucoup de mal pour en rester entier. Ne formulant donc pas de réponse à la semi-question de son amie, elle la laissa passer à la suite, et passa un bras sur ses épaules quand Nephtys murmura doucement en avoir assez du comportement de son frère. Ah les mecs, mais quels boulets, bon dieu. Sortant l’enveloppe où elle avait rangé les sous de sa poche, elle la posa sur les genoux de l’égyptienne, sachant pertinemment que ceci était à elle et qu’elle avait tout balancé sur un coup de colère.

« Tu devrais lui faire le même coup. Lui donner rendez-vous, y arriver en retard, et l’annuler avant de partir. Plusieurs fois. Il ne va pas apprécier, mais ça lui remettra les idées en place, à ce crétin. »

Silence profond, seulement perturbé par les reniflements des deux demoiselles qui tentaient de sécher leurs larmes. Tout ça pour quoi ? Pour deux mecs. Mais quelle grosse perte de temps. Quel dommage de rester là à chialer pour des trucs qui n’en valent pas la peine.

« Tu lui fais la tête suffisamment longtemps, après tu te comportes normalement pour qu’il oublie, et hop tu fais ton sale coup. Des fois, il faut utiliser les armes de tes adversaires pour … »

Idée lumineuse, ou idée à la con ? Fronçant les sourcils, Moïra se surprit brusquement à penser qu’elle pourrait trouver un garçon à faire marcher dans sa combine, pour rendre Nolan jaloux. Pour bien lui montrer ce que ça fait. Laissant tomber son bras, elle le reposa sur son genou pour réfléchir à toute vitesse, et esquissa un sourire amusé. Elle n’aurait jamais le cran de faire ça.

« Dis, tu crois que je pourrais rendre Nolan jaloux en demandant à un mec de sortir avec moi ? Je commence à en avoir assez d'être traitée comme une moins que rien. »

[Sang :]

Pleurer. Pourquoi se retrouvait-elle là à pleurer comme une madeleine, alors qu’elle s’était promis qu’elle ne verserait jamais une seule larme au sujet des mecs ? Tout simplement parce qu’elle venait de craquer, en présence de sa meilleure amie également en train de chialer à cause d’un mec. Même pas un éventuel petit ami ou quoi que ce soit. Non, son frère Dorian, un pâle type aussi stupide que Nolan, à compter fleurette à de pauvres blondasses qui s’évanouissent au moindre sourire en coin. Les mecs les aiment bien blondes, à forte poitrine, sans rien dans la cervelle. Une de ces pétasses retapées à la silicone, anorexiques et connes, une chose que la jeune et acerbe aiglonne ne serait jamais, ça c’est sûr. Moïra savait pertinemment ce qu’il venait d’arriver à Nephtys, et la jeune égyptienne connaissait les problèmes de la bourgeoise. Enfin, presque tous ses problèmes, puisque Moïra ne lui avait pas encore parlé de sa mission confiée par la professeure de déviances magiques, qui consistait à monter un groupe de petits mangemorts, certainement. Elle devait réunir tout un tas de gens, le prof lui avait donné une liste, et lui avait formellement interdit de contacter son frère. Pfff. Quelle merde alors. La réplique larmoyante de son amie lui tira un vague sourire, et elle grimaça en sentant que nephtys était vraiment trop perspicace. Elle ne lui en parlait pas, mais pour ses amis, cela devait se voir comme un nez au milieu d’un visage. Sauf pour ce pauvre débile consanguin de griffon de Nolan Sanders, qui se disait son ami mais qui était incapable de lire dans son jeu. Enfin bon, elle dit ça mais elle ce n’est pas mieux non plus hein XD. Lâchant un soupir, elle commença à passer sa main dans sa chevelure ondulée, avant de laisser retomber son bras le long de sa jambe. Ok, puisque tu sais tout, je vais tout te dire, petite aiglonne.

« C’est un cas social punaise. Tu sais qu’il m’a embrassé ? Prétendument pour faire fuir ses groupies. Il n’empêche qu’après il m’a pris dans ses bras, et on s’est embrassés. Et ce con … Ce con, il n’a rien trouvé de mieux à faire que de se tirer ! Tu te rends compte ?! Même mon frère aurait compris, bon Dieu ! »

D’un geste rageur, elle essuya ses larmes d’un revers de manche. Jamais on ne l’avait traité avec autant de légèreté. Certes, elle lui avait ensuite collé une baffe en l’insultant en différentes langues, sortant tous les plus beaux jurons qu’elle connaissait, et finissant par le maudire en égyptien, avant de s’en aller d’un pas trop vif et trop raide, les yeux jetant des éclairs. Bien des choses avaient changé maintenant, surtout l’insigne qui brillait sur la poitrine de la jolie Serdaigle. D’ailleurs, elle s’était toujours débrouillée pour ne plus traîner avec le Gryffondor, en l’esquivant à chaque heure de cours, en lui lançant des regards meurtriers quand il s’approchait un peu trop près. L’hostilité de l’aiglonne était très palpable, et ça allait bien faire deux semaines qu’elle n’avait pas traîné avec le griffon. Ca lui manquait beaucoup, mais son côté orgueilleux n’acceptait pas qu’on la traite comme ça. Embrassée, puis balancée ? Et puis quoi encore, un paquet de capotes parfumées à la fraise ? Et maintenant cet enfoiré de Gryffondor se tapait toutes les gonzesses qu’il croisait, sans lui adresser la parole. Et bon dieu, ce que ça la rendait jalouse. Et les groupies de Nolan, sentant que quelque chose avait changé, osaient venir lui parler et racontaient. Selon le point de vue de Moïra, c’était ce connard de griffon qui les envoyait pour la faire craquer. Et ça allait marcher. Sauf qu’il ne la connaissait pas, et que si elle craquait, elle en tuait une avec beaucoup de sadisme, avant de régler son compte à ce connard de piaf arborant une crinière de merde. Tu vas morfler, sale griffon. La nouvelle phrase de Nephtys lui tira un sourire amusé, et elle coinça une mèche derrière son oreille avant de se tourner vers l’égyptienne.

« Les mecs les aiment blondes, connes, et entièrement intéressées par leurs divines personnalités. Nephtys, ma pauvre, on ne se casera jamais avec un mec. Ca te dirait un couple homosexuel ? »

Sourire innocent. Elle venait de parler en égyptien, et personne d’autre qu’elles deux ne pouvaient se comprendre. Magnifique. Pour un type qui passe par là, elle a à la limite balancé un bon vieux juron d’une voix étouffée. Heureusement il n’y avait personne dans ce couloir, et heureusement pour sa propre santé, car Moïra aurait balancé tout un tas de sortilèges pour avoir la paix. Et sans nul doute Nephtys en aurait fait autant. Se redressant un peu sur l’escalier inconfortable où elle était assise, l’aiglonne écouta distraitement la nouvelle parole de son amie, avant d’hocher la tête avec fatalisme. Ca c’est sûr de ce qu’elle en avait vu, Nolan aimait bien les pétasses. Imaginer cette grognasse de Poufsouffle lui faire de beaux yeux en agitant des cils, tombant presque en pâmoison à chacune des paroles du beau - … ! – brun, lui tira une nouvelle grimace. Pfff. Mais quelle idée d’être morte de jalousie pour un mec qui n’en vaut même pas la peine. D’accord il est beau, d’accord il est gentil, mais niveau amour ce n’est pas le top. La preuve, il peut changer trois fois de copine en moins d’une semaine, c’est à peine s’il se souvient de leurs noms, alors pour elle, qui recherchait la stabilité et la tranquillité avant tout, ça n’allait pas être chose aisée. Si c’est pour être plaquée une semaine plus tard, et n’être qu’une orchidée dans son jardin botanique, hors de question qu’il l’approche, il aurait beaucoup de mal pour en rester entier. Ne formulant donc pas de réponse à la semi-question de son amie, elle la laissa passer à la suite, et passa un bras sur ses épaules quand Nephtys murmura doucement en avoir assez du comportement de son frère. Ah les mecs, mais quels boulets, bon dieu. Sortant l’enveloppe où elle avait rangé les sous de sa poche, elle la posa sur les genoux de l’égyptienne, sachant pertinemment que ceci était à elle et qu’elle avait tout balancé sur un coup de colère.

« Tu devrais lui faire le même coup. Lui donner rendez-vous, y arriver en retard, et l’annuler avant de partir. Plusieurs fois. Il ne va pas apprécier, mais ça lui remettra les idées en place, à ce crétin. »

Silence profond, seulement perturbé par les reniflements des deux demoiselles qui tentaient de sécher leurs larmes. Tout ça pour quoi ? Pour deux mecs. Mais quelle grosse perte de temps. Quel dommage de rester là à chialer pour des trucs qui n’en valent pas la peine.

« Tu lui fais la tête suffisamment longtemps, après tu te comportes normalement pour qu’il oublie, et hop tu fais ton sale coup. Des fois, il faut utiliser les armes de tes adversaires pour … »

Idée lumineuse, ou idée à la con ? Fronçant les sourcils, Moïra se surprit brusquement à penser qu’elle pourrait trouver un garçon à faire marcher dans sa combine, pour rendre Nolan jaloux. Pour bien lui montrer ce que ça fait. Laissant tomber son bras, elle le reposa sur son genou pour réfléchir à toute vitesse, et esquissa un sourire amusé. Elle n’aurait jamais le cran de faire ça.

« Dis, tu crois que je pourrais rendre Nolan jaloux en demandant à un mec de sortir avec moi ? Je commence à en avoir assez d'être traitée comme une moins que rien. »

[Camp :]

Pleurer. Pourquoi se retrouvait-elle là à pleurer comme une madeleine, alors qu’elle s’était promis qu’elle ne verserait jamais une seule larme au sujet des mecs ? Tout simplement parce qu’elle venait de craquer, en présence de sa meilleure amie également en train de chialer à cause d’un mec. Même pas un éventuel petit ami ou quoi que ce soit. Non, son frère Dorian, un pâle type aussi stupide que Nolan, à compter fleurette à de pauvres blondasses qui s’évanouissent au moindre sourire en coin. Les mecs les aiment bien blondes, à forte poitrine, sans rien dans la cervelle. Une de ces pétasses retapées à la silicone, anorexiques et connes, une chose que la jeune et acerbe aiglonne ne serait jamais, ça c’est sûr. Moïra savait pertinemment ce qu’il venait d’arriver à Nephtys, et la jeune égyptienne connaissait les problèmes de la bourgeoise. Enfin, presque tous ses problèmes, puisque Moïra ne lui avait pas encore parlé de sa mission confiée par la professeure de déviances magiques, qui consistait à monter un groupe de petits mangemorts, certainement. Elle devait réunir tout un tas de gens, le prof lui avait donné une liste, et lui avait formellement interdit de contacter son frère. Pfff. Quelle merde alors. La réplique larmoyante de son amie lui tira un vague sourire, et elle grimaça en sentant que nephtys était vraiment trop perspicace. Elle ne lui en parlait pas, mais pour ses amis, cela devait se voir comme un nez au milieu d’un visage. Sauf pour ce pauvre débile consanguin de griffon de Nolan Sanders, qui se disait son ami mais qui était incapable de lire dans son jeu. Enfin bon, elle dit ça mais elle ce n’est pas mieux non plus hein XD. Lâchant un soupir, elle commença à passer sa main dans sa chevelure ondulée, avant de laisser retomber son bras le long de sa jambe. Ok, puisque tu sais tout, je vais tout te dire, petite aiglonne.

« C’est un cas social punaise. Tu sais qu’il m’a embrassé ? Prétendument pour faire fuir ses groupies. Il n’empêche qu’après il m’a pris dans ses bras, et on s’est embrassés. Et ce con … Ce con, il n’a rien trouvé de mieux à faire que de se tirer ! Tu te rends compte ?! Même mon frère aurait compris, bon Dieu ! »

D’un geste rageur, elle essuya ses larmes d’un revers de manche. Jamais on ne l’avait traité avec autant de légèreté. Certes, elle lui avait ensuite collé une baffe en l’insultant en différentes langues, sortant tous les plus beaux jurons qu’elle connaissait, et finissant par le maudire en égyptien, avant de s’en aller d’un pas trop vif et trop raide, les yeux jetant des éclairs. Bien des choses avaient changé maintenant, surtout l’insigne qui brillait sur la poitrine de la jolie Serdaigle. D’ailleurs, elle s’était toujours débrouillée pour ne plus traîner avec le Gryffondor, en l’esquivant à chaque heure de cours, en lui lançant des regards meurtriers quand il s’approchait un peu trop près. L’hostilité de l’aiglonne était très palpable, et ça allait bien faire deux semaines qu’elle n’avait pas traîné avec le griffon. Ca lui manquait beaucoup, mais son côté orgueilleux n’acceptait pas qu’on la traite comme ça. Embrassée, puis balancée ? Et puis quoi encore, un paquet de capotes parfumées à la fraise ? Et maintenant cet enfoiré de Gryffondor se tapait toutes les gonzesses qu’il croisait, sans lui adresser la parole. Et bon dieu, ce que ça la rendait jalouse. Et les groupies de Nolan, sentant que quelque chose avait changé, osaient venir lui parler et racontaient. Selon le point de vue de Moïra, c’était ce connard de griffon qui les envoyait pour la faire craquer. Et ça allait marcher. Sauf qu’il ne la connaissait pas, et que si elle craquait, elle en tuait une avec beaucoup de sadisme, avant de régler son compte à ce connard de piaf arborant une crinière de merde. Tu vas morfler, sale griffon. La nouvelle phrase de Nephtys lui tira un sourire amusé, et elle coinça une mèche derrière son oreille avant de se tourner vers l’égyptienne.

« Les mecs les aiment blondes, connes, et entièrement intéressées par leurs divines personnalités. Nephtys, ma pauvre, on ne se casera jamais avec un mec. Ca te dirait un couple homosexuel ? »

Sourire innocent. Elle venait de parler en égyptien, et personne d’autre qu’elles deux ne pouvaient se comprendre. Magnifique. Pour un type qui passe par là, elle a à la limite balancé un bon vieux juron d’une voix étouffée. Heureusement il n’y avait personne dans ce couloir, et heureusement pour sa propre santé, car Moïra aurait balancé tout un tas de sortilèges pour avoir la paix. Et sans nul doute Nephtys en aurait fait autant. Se redressant un peu sur l’escalier inconfortable où elle était assise, l’aiglonne écouta distraitement la nouvelle parole de son amie, avant d’hocher la tête avec fatalisme. Ca c’est sûr de ce qu’elle en avait vu, Nolan aimait bien les pétasses. Imaginer cette grognasse de Poufsouffle lui faire de beaux yeux en agitant des cils, tombant presque en pâmoison à chacune des paroles du beau - … ! – brun, lui tira une nouvelle grimace. Pfff. Mais quelle idée d’être morte de jalousie pour un mec qui n’en vaut même pas la peine. D’accord il est beau, d’accord il est gentil, mais niveau amour ce n’est pas le top. La preuve, il peut changer trois fois de copine en moins d’une semaine, c’est à peine s’il se souvient de leurs noms, alors pour elle, qui recherchait la stabilité et la tranquillité avant tout, ça n’allait pas être chose aisée. Si c’est pour être plaquée une semaine plus tard, et n’être qu’une orchidée dans son jardin botanique, hors de question qu’il l’approche, il aurait beaucoup de mal pour en rester entier. Ne formulant donc pas de réponse à la semi-question de son amie, elle la laissa passer à la suite, et passa un bras sur ses épaules quand Nephtys murmura doucement en avoir assez du comportement de son frère. Ah les mecs, mais quels boulets, bon dieu. Sortant l’enveloppe où elle avait rangé les sous de sa poche, elle la posa sur les genoux de l’égyptienne, sachant pertinemment que ceci était à elle et qu’elle avait tout balancé sur un coup de colère.

« Tu devrais lui faire le même coup. Lui donner rendez-vous, y arriver en retard, et l’annuler avant de partir. Plusieurs fois. Il ne va pas apprécier, mais ça lui remettra les idées en place, à ce crétin. »

Silence profond, seulement perturbé par les reniflements des deux demoiselles qui tentaient de sécher leurs larmes. Tout ça pour quoi ? Pour deux mecs. Mais quelle grosse perte de temps. Quel dommage de rester là à chialer pour des trucs qui n’en valent pas la peine.

« Tu lui fais la tête suffisamment longtemps, après tu te comportes normalement pour qu’il oublie, et hop tu fais ton sale coup. Des fois, il faut utiliser les armes de tes adversaires pour … »

Idée lumineuse, ou idée à la con ? Fronçant les sourcils, Moïra se surprit brusquement à penser qu’elle pourrait trouver un garçon à faire marcher dans sa combine, pour rendre Nolan jaloux. Pour bien lui montrer ce que ça fait. Laissant tomber son bras, elle le reposa sur son genou pour réfléchir à toute vitesse, et esquissa un sourire amusé. Elle n’aurait jamais le cran de faire ça.

« Dis, tu crois que je pourrais rendre Nolan jaloux en demandant à un mec de sortir avec moi ? Je commence à en avoir assez d'être traitée comme une moins que rien. »

[Vie du personnage :]

Pleurer. Pourquoi se retrouvait-elle là à pleurer comme une madeleine, alors qu’elle s’était promis qu’elle ne verserait jamais une seule larme au sujet des mecs ? Tout simplement parce qu’elle venait de craquer, en présence de sa meilleure amie également en train de chialer à cause d’un mec. Même pas un éventuel petit ami ou quoi que ce soit. Non, son frère Dorian, un pâle type aussi stupide que Nolan, à compter fleurette à de pauvres blondasses qui s’évanouissent au moindre sourire en coin. Les mecs les aiment bien blondes, à forte poitrine, sans rien dans la cervelle. Une de ces pétasses retapées à la silicone, anorexiques et connes, une chose que la jeune et acerbe aiglonne ne serait jamais, ça c’est sûr. Moïra savait pertinemment ce qu’il venait d’arriver à Nephtys, et la jeune égyptienne connaissait les problèmes de la bourgeoise. Enfin, presque tous ses problèmes, puisque Moïra ne lui avait pas encore parlé de sa mission confiée par la professeure de déviances magiques, qui consistait à monter un groupe de petits mangemorts, certainement. Elle devait réunir tout un tas de gens, le prof lui avait donné une liste, et lui avait formellement interdit de contacter son frère. Pfff. Quelle merde alors. La réplique larmoyante de son amie lui tira un vague sourire, et elle grimaça en sentant que nephtys était vraiment trop perspicace. Elle ne lui en parlait pas, mais pour ses amis, cela devait se voir comme un nez au milieu d’un visage. Sauf pour ce pauvre débile consanguin de griffon de Nolan Sanders, qui se disait son ami mais qui était incapable de lire dans son jeu. Enfin bon, elle dit ça mais elle ce n’est pas mieux non plus hein XD. Lâchant un soupir, elle commença à passer sa main dans sa chevelure ondulée, avant de laisser retomber son bras le long de sa jambe. Ok, puisque tu sais tout, je vais tout te dire, petite aiglonne.

« C’est un cas social punaise. Tu sais qu’il m’a embrassé ? Prétendument pour faire fuir ses groupies. Il n’empêche qu’après il m’a pris dans ses bras, et on s’est embrassés. Et ce con … Ce con, il n’a rien trouvé de mieux à faire que de se tirer ! Tu te rends compte ?! Même mon frère aurait compris, bon Dieu ! »

D’un geste rageur, elle essuya ses larmes d’un revers de manche. Jamais on ne l’avait traité avec autant de légèreté. Certes, elle lui avait ensuite collé une baffe en l’insultant en différentes langues, sortant tous les plus beaux jurons qu’elle connaissait, et finissant par le maudire en égyptien, avant de s’en aller d’un pas trop vif et trop raide, les yeux jetant des éclairs. Bien des choses avaient changé maintenant, surtout l’insigne qui brillait sur la poitrine de la jolie Serdaigle. D’ailleurs, elle s’était toujours débrouillée pour ne plus traîner avec le Gryffondor, en l’esquivant à chaque heure de cours, en lui lançant des regards meurtriers quand il s’approchait un peu trop près. L’hostilité de l’aiglonne était très palpable, et ça allait bien faire deux semaines qu’elle n’avait pas traîné avec le griffon. Ca lui manquait beaucoup, mais son côté orgueilleux n’acceptait pas qu’on la traite comme ça. Embrassée, puis balancée ? Et puis quoi encore, un paquet de capotes parfumées à la fraise ? Et maintenant cet enfoiré de Gryffondor se tapait toutes les gonzesses qu’il croisait, sans lui adresser la parole. Et bon dieu, ce que ça la rendait jalouse. Et les groupies de Nolan, sentant que quelque chose avait changé, osaient venir lui parler et racontaient. Selon le point de vue de Moïra, c’était ce connard de griffon qui les envoyait pour la faire craquer. Et ça allait marcher. Sauf qu’il ne la connaissait pas, et que si elle craquait, elle en tuait une avec beaucoup de sadisme, avant de régler son compte à ce connard de piaf arborant une crinière de merde. Tu vas morfler, sale griffon. La nouvelle phrase de Nephtys lui tira un sourire amusé, et elle coinça une mèche derrière son oreille avant de se tourner vers l’égyptienne.

« Les mecs les aiment blondes, connes, et entièrement intéressées par leurs divines personnalités. Nephtys, ma pauvre, on ne se casera jamais avec un mec. Ca te dirait un couple homosexuel ? »

Sourire innocent. Elle venait de parler en égyptien, et personne d’autre qu’elles deux ne pouvaient se comprendre. Magnifique. Pour un type qui passe par là, elle a à la limite balancé un bon vieux juron d’une voix étouffée. Heureusement il n’y avait personne dans ce couloir, et heureusement pour sa propre santé, car Moïra aurait balancé tout un tas de sortilèges pour avoir la paix. Et sans nul doute Nephtys en aurait fait autant. Se redressant un peu sur l’escalier inconfortable où elle était assise, l’aiglonne écouta distraitement la nouvelle parole de son amie, avant d’hocher la tête avec fatalisme. Ca c’est sûr de ce qu’elle en avait vu, Nolan aimait bien les pétasses. Imaginer cette grognasse de Poufsouffle lui faire de beaux yeux en agitant des cils, tombant presque en pâmoison à chacune des paroles du beau - … ! – brun, lui tira une nouvelle grimace. Pfff. Mais quelle idée d’être morte de jalousie pour un mec qui n’en vaut même pas la peine. D’accord il est beau, d’accord il est gentil, mais niveau amour ce n’est pas le top. La preuve, il peut changer trois fois de copine en moins d’une semaine, c’est à peine s’il se souvient de leurs noms, alors pour elle, qui recherchait la stabilité et la tranquillité avant tout, ça n’allait pas être chose aisée. Si c’est pour être plaquée une semaine plus tard, et n’être qu’une orchidée dans son jardin botanique, hors de question qu’il l’approche, il aurait beaucoup de mal pour en rester entier. Ne formulant donc pas de réponse à la semi-question de son amie, elle la laissa passer à la suite, et passa un bras sur ses épaules quand Nephtys murmura doucement en avoir assez du comportement de son frère. Ah les mecs, mais quels boulets, bon dieu. Sortant l’enveloppe où elle avait rangé les sous de sa poche, elle la posa sur les genoux de l’égyptienne, sachant pertinemment que ceci était à elle et qu’elle avait tout balancé sur un coup de colère.

« Tu devrais lui faire le même coup. Lui donner rendez-vous, y arriver en retard, et l’annuler avant de partir. Plusieurs fois. Il ne va pas apprécier, mais ça lui remettra les idées en place, à ce crétin. »

Silence profond, seulement perturbé par les reniflements des deux demoiselles qui tentaient de sécher leurs larmes. Tout ça pour quoi ? Pour deux mecs. Mais quelle grosse perte de temps. Quel dommage de rester là à chialer pour des trucs qui n’en valent pas la peine.

« Tu lui fais la tête suffisamment longtemps, après tu te comportes normalement pour qu’il oublie, et hop tu fais ton sale coup. Des fois, il faut utiliser les armes de tes adversaires pour … »

Idée lumineuse, ou idée à la con ? Fronçant les sourcils, Moïra se surprit brusquement à penser qu’elle pourrait trouver un garçon à faire marcher dans sa combine, pour rendre Nolan jaloux. Pour bien lui montrer ce que ça fait. Laissant tomber son bras, elle le reposa sur son genou pour réfléchir à toute vitesse, et esquissa un sourire amusé. Elle n’aurait jamais le cran de faire ça.

« Dis, tu crois que je pourrais rendre Nolan jaloux en demandant à un mec de sortir avec moi ? Je commence à en avoir assez d'être traitée comme une moins que rien. »

[Doubles-Comptes :]

Pleurer. Pourquoi se retrouvait-elle là à pleurer comme une madeleine, alors qu’elle s’était promis qu’elle ne verserait jamais une seule larme au sujet des mecs ? Tout simplement parce qu’elle venait de craquer, en présence de sa meilleure amie également en train de chialer à cause d’un mec. Même pas un éventuel petit ami ou quoi que ce soit. Non, son frère Dorian, un pâle type aussi stupide que Nolan, à compter fleurette à de pauvres blondasses qui s’évanouissent au moindre sourire en coin. Les mecs les aiment bien blondes, à forte poitrine, sans rien dans la cervelle. Une de ces pétasses retapées à la silicone, anorexiques et connes, une chose que la jeune et acerbe aiglonne ne serait jamais, ça c’est sûr. Moïra savait pertinemment ce qu’il venait d’arriver à Nephtys, et la jeune égyptienne connaissait les problèmes de la bourgeoise. Enfin, presque tous ses problèmes, puisque Moïra ne lui avait pas encore parlé de sa mission confiée par la professeure de déviances magiques, qui consistait à monter un groupe de petits mangemorts, certainement. Elle devait réunir tout un tas de gens, le prof lui avait donné une liste, et lui avait formellement interdit de contacter son frère. Pfff. Quelle merde alors. La réplique larmoyante de son amie lui tira un vague sourire, et elle grimaça en sentant que nephtys était vraiment trop perspicace. Elle ne lui en parlait pas, mais pour ses amis, cela devait se voir comme un nez au milieu d’un visage. Sauf pour ce pauvre débile consanguin de griffon de Nolan Sanders, qui se disait son ami mais qui était incapable de lire dans son jeu. Enfin bon, elle dit ça mais elle ce n’est pas mieux non plus hein XD. Lâchant un soupir, elle commença à passer sa main dans sa chevelure ondulée, avant de laisser retomber son bras le long de sa jambe. Ok, puisque tu sais tout, je vais tout te dire, petite aiglonne.

« C’est un cas social punaise. Tu sais qu’il m’a embrassé ? Prétendument pour faire fuir ses groupies. Il n’empêche qu’après il m’a pris dans ses bras, et on s’est embrassés. Et ce con … Ce con, il n’a rien trouvé de mieux à faire que de se tirer ! Tu te rends compte ?! Même mon frère aurait compris, bon Dieu ! »

D’un geste rageur, elle essuya ses larmes d’un revers de manche. Jamais on ne l’avait traité avec autant de légèreté. Certes, elle lui avait ensuite collé une baffe en l’insultant en différentes langues, sortant tous les plus beaux jurons qu’elle connaissait, et finissant par le maudire en égyptien, avant de s’en aller d’un pas trop vif et trop raide, les yeux jetant des éclairs. Bien des choses avaient changé maintenant, surtout l’insigne qui brillait sur la poitrine de la jolie Serdaigle. D’ailleurs, elle s’était toujours débrouillée pour ne plus traîner avec le Gryffondor, en l’esquivant à chaque heure de cours, en lui lançant des regards meurtriers quand il s’approchait un peu trop près. L’hostilité de l’aiglonne était très palpable, et ça allait bien faire deux semaines qu’elle n’avait pas traîné avec le griffon. Ca lui manquait beaucoup, mais son côté orgueilleux n’acceptait pas qu’on la traite comme ça. Embrassée, puis balancée ? Et puis quoi encore, un paquet de capotes parfumées à la fraise ? Et maintenant cet enfoiré de Gryffondor se tapait toutes les gonzesses qu’il croisait, sans lui adresser la parole. Et bon dieu, ce que ça la rendait jalouse. Et les groupies de Nolan, sentant que quelque chose avait changé, osaient venir lui parler et racontaient. Selon le point de vue de Moïra, c’était ce connard de griffon qui les envoyait pour la faire craquer. Et ça allait marcher. Sauf qu’il ne la connaissait pas, et que si elle craquait, elle en tuait une avec beaucoup de sadisme, avant de régler son compte à ce connard de piaf arborant une crinière de merde. Tu vas morfler, sale griffon. La nouvelle phrase de Nephtys lui tira un sourire amusé, et elle coinça une mèche derrière son oreille avant de se tourner vers l’égyptienne.

« Les mecs les aiment blondes, connes, et entièrement intéressées par leurs divines personnalités. Nephtys, ma pauvre, on ne se casera jamais avec un mec. Ca te dirait un couple homosexuel ? »

Sourire innocent. Elle venait de parler en égyptien, et personne d’autre qu’elles deux ne pouvaient se comprendre. Magnifique. Pour un type qui passe par là, elle a à la limite balancé un bon vieux juron d’une voix étouffée. Heureusement il n’y avait personne dans ce couloir, et heureusement pour sa propre santé, car Moïra aurait balancé tout un tas de sortilèges pour avoir la paix. Et sans nul doute Nephtys en aurait fait autant. Se redressant un peu sur l’escalier inconfortable où elle était assise, l’aiglonne écouta distraitement la nouvelle parole de son amie, avant d’hocher la tête avec fatalisme. Ca c’est sûr de ce qu’elle en avait vu, Nolan aimait bien les pétasses. Imaginer cette grognasse de Poufsouffle lui faire de beaux yeux en agitant des cils, tombant presque en pâmoison à chacune des paroles du beau - … ! – brun, lui tira une nouvelle grimace. Pfff. Mais quelle idée d’être morte de jalousie pour un mec qui n’en vaut même pas la peine. D’accord il est beau, d’accord il est gentil, mais niveau amour ce n’est pas le top. La preuve, il peut changer trois fois de copine en moins d’une semaine, c’est à peine s’il se souvient de leurs noms, alors pour elle, qui recherchait la stabilité et la tranquillité avant tout, ça n’allait pas être chose aisée. Si c’est pour être plaquée une semaine plus tard, et n’être qu’une orchidée dans son jardin botanique, hors de question qu’il l’approche, il aurait beaucoup de mal pour en rester entier. Ne formulant donc pas de réponse à la semi-question de son amie, elle la laissa passer à la suite, et passa un bras sur ses épaules quand Nephtys murmura doucement en avoir assez du comportement de son frère. Ah les mecs, mais quels boulets, bon dieu. Sortant l’enveloppe où elle avait rangé les sous de sa poche, elle la posa sur les genoux de l’égyptienne, sachant pertinemment que ceci était à elle et qu’elle avait tout balancé sur un coup de colère.

« Tu devrais lui faire le même coup. Lui donner rendez-vous, y arriver en retard, et l’annuler avant de partir. Plusieurs fois. Il ne va pas apprécier, mais ça lui remettra les idées en place, à ce crétin. »

Silence profond, seulement perturbé par les reniflements des deux demoiselles qui tentaient de sécher leurs larmes. Tout ça pour quoi ? Pour deux mecs. Mais quelle grosse perte de temps. Quel dommage de rester là à chialer pour des trucs qui n’en valent pas la peine.

« Tu lui fais la tête suffisamment longtemps, après tu te comportes normalement pour qu’il oublie, et hop tu fais ton sale coup. Des fois, il faut utiliser les armes de tes adversaires pour … »

Idée lumineuse, ou idée à la con ? Fronçant les sourcils, Moïra se surprit brusquement à penser qu’elle pourrait trouver un garçon à faire marcher dans sa combine, pour rendre Nolan jaloux. Pour bien lui montrer ce que ça fait. Laissant tomber son bras, elle le reposa sur son genou pour réfléchir à toute vitesse, et esquissa un sourire amusé. Elle n’aurait jamais le cran de faire ça.

« Dis, tu crois que je pourrais rendre Nolan jaloux en demandant à un mec de sortir avec moi ? Je commence à en avoir assez d'être traitée comme une moins que rien. »

[ Gomenasai c'est pourri TTwTT ]

Franchement, cette situation commençait à vraiment la gonfler. La sienne, bien sûr, pas celle de son amie. Elle n’allait pas se mêler de celle de Nephtys, car elle n’avait pas vraiment grand-chose à dire. Après tout elle n’avait jamais eu ce problème avec son frère jumeau, et heureusement d’ailleurs ! C’était même plutôt le contraire, en fait. Quand il la voyait s’approcher, Thomas arrêtait tout ce qu’il faisait pour la rejoindre, même s’il était en train de draguer une jolie fille, ce qui la plupart du temps ne plaisait pas du tout à la fille en question qui se voyait poser un lapin, et qui ne pouvait même pas se venger sur Moïra sous peine de se prendre un Thomas fou furieux en pleine tête. Et inversement d’ailleurs, car quand elle le voyait s’approcher d’elle, Moïra coupait ce qu’elle faisait pour rejoindre son frère, même des révisions, un devoir ou une conversation intéressante. Rien ne valait son frère. Raison pour laquelle lui cacher son appartenance aux Basilics et le fait qu’elle recrute pour la professeure de déviances magiques l’exaspérait au plus haut point et lui collait une affreuse nausée. La réaction de Nephtys la tira de ses songes et elle reporta son attention sur son amie. Que lui valait ce brusque éclat de rire ? Etait-il dû à sa réponse en égyptien ? la longue réplique de Nephtys, qui sonnait avec des accents de vérité dans l’oreille de Moïra, fit sourire la jeune aiglonne, qui ne sut pas comment réagir. Un bisou dans le cou, un sourire, quelque chose ? Elle choisit de continuer à sourire tout en répondant en égyptien à son amie.

« Ne t’inquiètes pas, Nephtys. Si quelque chose devait mettre en péril notre amitié, ce ne serait ni un mec, ni une improbable histoire d’amour entre nous deux. »

Et pourtant, les deux miss s’étaient déjà embrassées plusieurs fois. La plus mémorable, c’était quand un groupe de Serpentard un peu éméché les avaient accosté dans un couloir, histoire de s’offrir un peu de bon temps avec deux aiglonnes très mignonnes. Pour se débarrasser d’eux, Nephtys avait attrapé Moïra pour lui rouler un sublimissime patin, ce qui avait choqué, puis fait fuir, les verts et argents. Il n’empêche que quelque jours plus tard, c’était un Thomas déboussolé qui était venu lui demander à mi-voix si elle était vraiment une lesbienne, ce qui avait beaucoup amusé les deux filles, puis le serpent quand Moïra eut réussi à lui expliquer qu’elles avaient fait ça pour se débarrasser de gens un peu trop collants. Elle, en couple ? Allons ! Le seul mec avec qui elle voulait se mettre en couple était un immonde connard qui ne la regardait même pas, qui l’avait embrassé avant de se tirer comme un voleur avec beaucoup de précipitations. Alors qu’elle proposait des idées à Nephtys pour se venger de son frère, tout en faisant la moue quand l’égyptienne lui expliqua par a+b que ça ne marcherait pas, elle eut une illumination. Pourquoi elle n’essaierait pas de se trouver un petit ami pour faire râler le griffon ? Alors qu’elle s’en ouvrait à son amie, elle fut surprise de la voir refuser pour lui proposer une autre idée, plus lumineuse encore. Et beaucoup plus tordue. Se laisser draguer, jouer l’allumeuse ?

« Il va tout de suite comprendre que c’est du toc. Il a très bien vu comment je me comportais avec ceux qui me tournaient autour, il va flairer le piège en me voyant brusquement changer de comportement. C’est trop suspect. »

Mais moins suspect que de s’afficher avec un petit ami. Quelle idée lumineuse, en fait ! Faisant un grand sourire qui montrait qu’elle venait juste de changer d’avis, elle se demanda à qui elle pourrait demander ça. A William, déjà. Il était son ami, et même si sa proximité avec Flora gênait quelque peu Moïra, elle pouvait se débrouiller pour instiller en William l’envie de la draguer. Liam, aussi, il accepterait certainement. Dante, pourquoi pas ? Le gentil français ne perdrait pas une occasion de faire plaisir à une jolie fille … Et elle pouvait lui demander ça en lui proposant en échange des concerts de piano gratuits. Quelle fille machiavélique. Quelque chose, néanmoins, continuait à la gêner, bien qu’elle n’arrive pas à mettre le doigt sur le problème. Hm, bon tant pis, il ressurgirait tout seul au moment venu. Relevant la tête, elle reporta son attention sur sa camarade, qui broyait toujours du noir à cause de son frère.

« Pour ton frère … Oui, tu n’as qu’à l’ignorer. Une ignorance teintée de mépris. Ca va lui faire plus de mal que des insultes et une claque. Quand les gens qu’on aime font comme si on n’était plus rien à leurs yeux, ça fait vraiment très mal … »

Hein que tu sais de quoi tu parles, Moïra ? Se raclant la gorge en se pinçant l’arête du nez pour ne pas pleurer, elle mit enfin le doigt sur le petit quelque chose qui la gênait. Nehptys avait dit : le jour où Nolan te déclarera officiellement sa flamme. Officiellement. Pourquoi officiellement ? Il n’en avait rien à foutre, d’elle, il l’avait planté là comme une conne ! Fronçant les sourcils en réfléchissant intensément, Moïra rabattit ses jambes contre sa poitrine et les entoura de ses bras. Position réflexion intense. Attention ça fume, posez un glaçon sur sa tête et il fond immédiatement. Il n’empêche que ça la travaillait beaucoup ! Finalement, elle se décida à demander à son amie, releva la tête pour reporter son attention sur Nephtys. Toujours aussi concentrée. Toujours aussi intriguée.

« Pourquoi tu as dit le jour où Nolan me déclarera officiellement sa flamme ? »

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Franchement, cette situation commençait à vraiment la gonfler. La sienne, bien sûr, pas celle de son amie. Elle n’allait pas se mêler de celle de Nephtys, car elle n’avait pas vraiment grand-chose à dire. Après tout elle n’avait jamais eu ce problème avec son frère jumeau, et heureusement d’ailleurs ! C’était même plutôt le contraire, en fait. Quand il la voyait s’approcher, Thomas arrêtait tout ce qu’il faisait pour la rejoindre, même s’il était en train de draguer une jolie fille, ce qui la plupart du temps ne plaisait pas du tout à la fille en question qui se voyait poser un lapin, et qui ne pouvait même pas se venger sur Moïra sous peine de se prendre un Thomas fou furieux en pleine tête. Et inversement d’ailleurs, car quand elle le voyait s’approcher d’elle, Moïra coupait ce qu’elle faisait pour rejoindre son frère, même des révisions, un devoir ou une conversation intéressante. Rien ne valait son frère. Raison pour laquelle lui cacher son appartenance aux Basilics et le fait qu’elle recrute pour la professeure de déviances magiques l’exaspérait au plus haut point et lui collait une affreuse nausée. La réaction de Nephtys la tira de ses songes et elle reporta son attention sur son amie. Que lui valait ce brusque éclat de rire ? Etait-il dû à sa réponse en égyptien ? la longue réplique de Nephtys, qui sonnait avec des accents de vérité dans l’oreille de Moïra, fit sourire la jeune aiglonne, qui ne sut pas comment réagir. Un bisou dans le cou, un sourire, quelque chose ? Elle choisit de continuer à sourire tout en répondant en égyptien à son amie.

« Ne t’inquiètes pas, Nephtys. Si quelque chose devait mettre en péril notre amitié, ce ne serait ni un mec, ni une improbable histoire d’amour entre nous deux. »

Et pourtant, les deux miss s’étaient déjà embrassées plusieurs fois. La plus mémorable, c’était quand un groupe de Serpentard un peu éméché les avaient accosté dans un couloir, histoire de s’offrir un peu de bon temps avec deux aiglonnes très mignonnes. Pour se débarrasser d’eux, Nephtys avait attrapé Moïra pour lui rouler un sublimissime patin, ce qui avait choqué, puis fait fuir, les verts et argents. Il n’empêche que quelque jours plus tard, c’était un Thomas déboussolé qui était venu lui demander à mi-voix si elle était vraiment une lesbienne, ce qui avait beaucoup amusé les deux filles, puis le serpent quand Moïra eut réussi à lui expliquer qu’elles avaient fait ça pour se débarrasser de gens un peu trop collants. Elle, en couple ? Allons ! Le seul mec avec qui elle voulait se mettre en couple était un immonde connard qui ne la regardait même pas, qui l’avait embrassé avant de se tirer comme un voleur avec beaucoup de précipitations. Alors qu’elle proposait des idées à Nephtys pour se venger de son frère, tout en faisant la moue quand l’égyptienne lui expliqua par a+b que ça ne marcherait pas, elle eut une illumination. Pourquoi elle n’essaierait pas de se trouver un petit ami pour faire râler le griffon ? Alors qu’elle s’en ouvrait à son amie, elle fut surprise de la voir refuser pour lui proposer une autre idée, plus lumineuse encore. Et beaucoup plus tordue. Se laisser draguer, jouer l’allumeuse ?

« Il va tout de suite comprendre que c’est du toc. Il a très bien vu comment je me comportais avec ceux qui me tournaient autour, il va flairer le piège en me voyant brusquement changer de comportement. C’est trop suspect. »

Mais moins suspect que de s’afficher avec un petit ami. Quelle idée lumineuse, en fait ! Faisant un grand sourire qui montrait qu’elle venait juste de changer d’avis, elle se demanda à qui elle pourrait demander ça. A William, déjà. Il était son ami, et même si sa proximité avec Flora gênait quelque peu Moïra, elle pouvait se débrouiller pour instiller en William l’envie de la draguer. Liam, aussi, il accepterait certainement. Dante, pourquoi pas ? Le gentil français ne perdrait pas une occasion de faire plaisir à une jolie fille … Et elle pouvait lui demander ça en lui proposant en échange des concerts de piano gratuits. Quelle fille machiavélique. Quelque chose, néanmoins, continuait à la gêner, bien qu’elle n’arrive pas à mettre le doigt sur le problème. Hm, bon tant pis, il ressurgirait tout seul au moment venu. Relevant la tête, elle reporta son attention sur sa camarade, qui broyait toujours du noir à cause de son frère.

« Pour ton frère … Oui, tu n’as qu’à l’ignorer. Une ignorance teintée de mépris. Ca va lui faire plus de mal que des insultes et une claque. Quand les gens qu’on aime font comme si on n’était plus rien à leurs yeux, ça fait vraiment très mal … »

Hein que tu sais de quoi tu parles, Moïra ? Se raclant la gorge en se pinçant l’arête du nez pour ne pas pleurer, elle mit enfin le doigt sur le petit quelque chose qui la gênait. Nehptys avait dit : le jour où Nolan te déclarera officiellement sa flamme. Officiellement. Pourquoi officiellement ? Il n’en avait rien à foutre, d’elle, il l’avait planté là comme une conne ! Fronçant les sourcils en réfléchissant intensément, Moïra rabattit ses jambes contre sa poitrine et les entoura de ses bras. Position réflexion intense. Attention ça fume, posez un glaçon sur sa tête et il fond immédiatement. Il n’empêche que ça la travaillait beaucoup ! Finalement, elle se décida à demander à son amie, releva la tête pour reporter son attention sur Nephtys. Toujours aussi concentrée. Toujours aussi intriguée.

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« Ne t’inquiètes pas, Nephtys. Si quelque chose devait mettre en péril notre amitié, ce ne serait ni un mec, ni une improbable histoire d’amour entre nous deux. »

Et pourtant, les deux miss s’étaient déjà embrassées plusieurs fois. La plus mémorable, c’était quand un groupe de Serpentard un peu éméché les avaient accosté dans un couloir, histoire de s’offrir un peu de bon temps avec deux aiglonnes très mignonnes. Pour se débarrasser d’eux, Nephtys avait attrapé Moïra pour lui rouler un sublimissime patin, ce qui avait choqué, puis fait fuir, les verts et argents. Il n’empêche que quelque jours plus tard, c’était un Thomas déboussolé qui était venu lui demander à mi-voix si elle était vraiment une lesbienne, ce qui avait beaucoup amusé les deux filles, puis le serpent quand Moïra eut réussi à lui expliquer qu’elles avaient fait ça pour se débarrasser de gens un peu trop collants. Elle, en couple ? Allons ! Le seul mec avec qui elle voulait se mettre en couple était un immonde connard qui ne la regardait même pas, qui l’avait embrassé avant de se tirer comme un voleur avec beaucoup de précipitations. Alors qu’elle proposait des idées à Nephtys pour se venger de son frère, tout en faisant la moue quand l’égyptienne lui expliqua par a+b que ça ne marcherait pas, elle eut une illumination. Pourquoi elle n’essaierait pas de se trouver un petit ami pour faire râler le griffon ? Alors qu’elle s’en ouvrait à son amie, elle fut surprise de la voir refuser pour lui proposer une autre idée, plus lumineuse encore. Et beaucoup plus tordue. Se laisser draguer, jouer l’allumeuse ?

« Il va tout de suite comprendre que c’est du toc. Il a très bien vu comment je me comportais avec ceux qui me tournaient autour, il va flairer le piège en me voyant brusquement changer de comportement. C’est trop suspect. »

Mais moins suspect que de s’afficher avec un petit ami. Quelle idée lumineuse, en fait ! Faisant un grand sourire qui montrait qu’elle venait juste de changer d’avis, elle se demanda à qui elle pourrait demander ça. A William, déjà. Il était son ami, et même si sa proximité avec Flora gênait quelque peu Moïra, elle pouvait se débrouiller pour instiller en William l’envie de la draguer. Liam, aussi, il accepterait certainement. Dante, pourquoi pas ? Le gentil français ne perdrait pas une occasion de faire plaisir à une jolie fille … Et elle pouvait lui demander ça en lui proposant en échange des concerts de piano gratuits. Quelle fille machiavélique. Quelque chose, néanmoins, continuait à la gêner, bien qu’elle n’arrive pas à mettre le doigt sur le problème. Hm, bon tant pis, il ressurgirait tout seul au moment venu. Relevant la tête, elle reporta son attention sur sa camarade, qui broyait toujours du noir à cause de son frère.

« Pour ton frère … Oui, tu n’as qu’à l’ignorer. Une ignorance teintée de mépris. Ca va lui faire plus de mal que des insultes et une claque. Quand les gens qu’on aime font comme si on n’était plus rien à leurs yeux, ça fait vraiment très mal … »

Hein que tu sais de quoi tu parles, Moïra ? Se raclant la gorge en se pinçant l’arête du nez pour ne pas pleurer, elle mit enfin le doigt sur le petit quelque chose qui la gênait. Nehptys avait dit : le jour où Nolan te déclarera officiellement sa flamme. Officiellement. Pourquoi officiellement ? Il n’en avait rien à foutre, d’elle, il l’avait planté là comme une conne ! Fronçant les sourcils en réfléchissant intensément, Moïra rabattit ses jambes contre sa poitrine et les entoura de ses bras. Position réflexion intense. Attention ça fume, posez un glaçon sur sa tête et il fond immédiatement. Il n’empêche que ça la travaillait beaucoup ! Finalement, elle se décida à demander à son amie, releva la tête pour reporter son attention sur Nephtys. Toujours aussi concentrée. Toujours aussi intriguée.

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Franchement, cette situation commençait à vraiment la gonfler. La sienne, bien sûr, pas celle de son amie. Elle n’allait pas se mêler de celle de Nephtys, car elle n’avait pas vraiment grand-chose à dire. Après tout elle n’avait jamais eu ce problème avec son frère jumeau, et heureusement d’ailleurs ! C’était même plutôt le contraire, en fait. Quand il la voyait s’approcher, Thomas arrêtait tout ce qu’il faisait pour la rejoindre, même s’il était en train de draguer une jolie fille, ce qui la plupart du temps ne plaisait pas du tout à la fille en question qui se voyait poser un lapin, et qui ne pouvait même pas se venger sur Moïra sous peine de se prendre un Thomas fou furieux en pleine tête. Et inversement d’ailleurs, car quand elle le voyait s’approcher d’elle, Moïra coupait ce qu’elle faisait pour rejoindre son frère, même des révisions, un devoir ou une conversation intéressante. Rien ne valait son frère. Raison pour laquelle lui cacher son appartenance aux Basilics et le fait qu’elle recrute pour la professeure de déviances magiques l’exaspérait au plus haut point et lui collait une affreuse nausée. La réaction de Nephtys la tira de ses songes et elle reporta son attention sur son amie. Que lui valait ce brusque éclat de rire ? Etait-il dû à sa réponse en égyptien ? la longue réplique de Nephtys, qui sonnait avec des accents de vérité dans l’oreille de Moïra, fit sourire la jeune aiglonne, qui ne sut pas comment réagir. Un bisou dans le cou, un sourire, quelque chose ? Elle choisit de continuer à sourire tout en répondant en égyptien à son amie.

« Ne t’inquiètes pas, Nephtys. Si quelque chose devait mettre en péril notre amitié, ce ne serait ni un mec, ni une improbable histoire d’amour entre nous deux. »

Et pourtant, les deux miss s’étaient déjà embrassées plusieurs fois. La plus mémorable, c’était quand un groupe de Serpentard un peu éméché les avaient accosté dans un couloir, histoire de s’offrir un peu de bon temps avec deux aiglonnes très mignonnes. Pour se débarrasser d’eux, Nephtys avait attrapé Moïra pour lui rouler un sublimissime patin, ce qui avait choqué, puis fait fuir, les verts et argents. Il n’empêche que quelque jours plus tard, c’était un Thomas déboussolé qui était venu lui demander à mi-voix si elle était vraiment une lesbienne, ce qui avait beaucoup amusé les deux filles, puis le serpent quand Moïra eut réussi à lui expliquer qu’elles avaient fait ça pour se débarrasser de gens un peu trop collants. Elle, en couple ? Allons ! Le seul mec avec qui elle voulait se mettre en couple était un immonde connard qui ne la regardait même pas, qui l’avait embrassé avant de se tirer comme un voleur avec beaucoup de précipitations. Alors qu’elle proposait des idées à Nephtys pour se venger de son frère, tout en faisant la moue quand l’égyptienne lui expliqua par a+b que ça ne marcherait pas, elle eut une illumination. Pourquoi elle n’essaierait pas de se trouver un petit ami pour faire râler le griffon ? Alors qu’elle s’en ouvrait à son amie, elle fut surprise de la voir refuser pour lui proposer une autre idée, plus lumineuse encore. Et beaucoup plus tordue. Se laisser draguer, jouer l’allumeuse ?

« Il va tout de suite comprendre que c’est du toc. Il a très bien vu comment je me comportais avec ceux qui me tournaient autour, il va flairer le piège en me voyant brusquement changer de comportement. C’est trop suspect. »

Mais moins suspect que de s’afficher avec un petit ami. Quelle idée lumineuse, en fait ! Faisant un grand sourire qui montrait qu’elle venait juste de changer d’avis, elle se demanda à qui elle pourrait demander ça. A William, déjà. Il était son ami, et même si sa proximité avec Flora gênait quelque peu Moïra, elle pouvait se débrouiller pour instiller en William l’envie de la draguer. Liam, aussi, il accepterait certainement. Dante, pourquoi pas ? Le gentil français ne perdrait pas une occasion de faire plaisir à une jolie fille … Et elle pouvait lui demander ça en lui proposant en échange des concerts de piano gratuits. Quelle fille machiavélique. Quelque chose, néanmoins, continuait à la gêner, bien qu’elle n’arrive pas à mettre le doigt sur le problème. Hm, bon tant pis, il ressurgirait tout seul au moment venu. Relevant la tête, elle reporta son attention sur sa camarade, qui broyait toujours du noir à cause de son frère.

« Pour ton frère … Oui, tu n’as qu’à l’ignorer. Une ignorance teintée de mépris. Ca va lui faire plus de mal que des insultes et une claque. Quand les gens qu’on aime font comme si on n’était plus rien à leurs yeux, ça fait vraiment très mal … »

Hein que tu sais de quoi tu parles, Moïra ? Se raclant la gorge en se pinçant l’arête du nez pour ne pas pleurer, elle mit enfin le doigt sur le petit quelque chose qui la gênait. Nehptys avait dit : le jour où Nolan te déclarera officiellement sa flamme. Officiellement. Pourquoi officiellement ? Il n’en avait rien à foutre, d’elle, il l’avait planté là comme une conne ! Fronçant les sourcils en réfléchissant intensément, Moïra rabattit ses jambes contre sa poitrine et les entoura de ses bras. Position réflexion intense. Attention ça fume, posez un glaçon sur sa tête et il fond immédiatement. Il n’empêche que ça la travaillait beaucoup ! Finalement, elle se décida à demander à son amie, releva la tête pour reporter son attention sur Nephtys. Toujours aussi concentrée. Toujours aussi intriguée.

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Franchement, cette situation commençait à vraiment la gonfler. La sienne, bien sûr, pas celle de son amie. Elle n’allait pas se mêler de celle de Nephtys, car elle n’avait pas vraiment grand-chose à dire. Après tout elle n’avait jamais eu ce problème avec son frère jumeau, et heureusement d’ailleurs ! C’était même plutôt le contraire, en fait. Quand il la voyait s’approcher, Thomas arrêtait tout ce qu’il faisait pour la rejoindre, même s’il était en train de draguer une jolie fille, ce qui la plupart du temps ne plaisait pas du tout à la fille en question qui se voyait poser un lapin, et qui ne pouvait même pas se venger sur Moïra sous peine de se prendre un Thomas fou furieux en pleine tête. Et inversement d’ailleurs, car quand elle le voyait s’approcher d’elle, Moïra coupait ce qu’elle faisait pour rejoindre son frère, même des révisions, un devoir ou une conversation intéressante. Rien ne valait son frère. Raison pour laquelle lui cacher son appartenance aux Basilics et le fait qu’elle recrute pour la professeure de déviances magiques l’exaspérait au plus haut point et lui collait une affreuse nausée. La réaction de Nephtys la tira de ses songes et elle reporta son attention sur son amie. Que lui valait ce brusque éclat de rire ? Etait-il dû à sa réponse en égyptien ? la longue réplique de Nephtys, qui sonnait avec des accents de vérité dans l’oreille de Moïra, fit sourire la jeune aiglonne, qui ne sut pas comment réagir. Un bisou dans le cou, un sourire, quelque chose ? Elle choisit de continuer à sourire tout en répondant en égyptien à son amie.

« Ne t’inquiètes pas, Nephtys. Si quelque chose devait mettre en péril notre amitié, ce ne serait ni un mec, ni une improbable histoire d’amour entre nous deux. »

Et pourtant, les deux miss s’étaient déjà embrassées plusieurs fois. La plus mémorable, c’était quand un groupe de Serpentard un peu éméché les avaient accosté dans un couloir, histoire de s’offrir un peu de bon temps avec deux aiglonnes très mignonnes. Pour se débarrasser d’eux, Nephtys avait attrapé Moïra pour lui rouler un sublimissime patin, ce qui avait choqué, puis fait fuir, les verts et argents. Il n’empêche que quelque jours plus tard, c’était un Thomas déboussolé qui était venu lui demander à mi-voix si elle était vraiment une lesbienne, ce qui avait beaucoup amusé les deux filles, puis le serpent quand Moïra eut réussi à lui expliquer qu’elles avaient fait ça pour se débarrasser de gens un peu trop collants. Elle, en couple ? Allons ! Le seul mec avec qui elle voulait se mettre en couple était un immonde connard qui ne la regardait même pas, qui l’avait embrassé avant de se tirer comme un voleur avec beaucoup de précipitations. Alors qu’elle proposait des idées à Nephtys pour se venger de son frère, tout en faisant la moue quand l’égyptienne lui expliqua par a+b que ça ne marcherait pas, elle eut une illumination. Pourquoi elle n’essaierait pas de se trouver un petit ami pour faire râler le griffon ? Alors qu’elle s’en ouvrait à son amie, elle fut surprise de la voir refuser pour lui proposer une autre idée, plus lumineuse encore. Et beaucoup plus tordue. Se laisser draguer, jouer l’allumeuse ?

« Il va tout de suite comprendre que c’est du toc. Il a très bien vu comment je me comportais avec ceux qui me tournaient autour, il va flairer le piège en me voyant brusquement changer de comportement. C’est trop suspect. »

Mais moins suspect que de s’afficher avec un petit ami. Quelle idée lumineuse, en fait ! Faisant un grand sourire qui montrait qu’elle venait juste de changer d’avis, elle se demanda à qui elle pourrait demander ça. A William, déjà. Il était son ami, et même si sa proximité avec Flora gênait quelque peu Moïra, elle pouvait se débrouiller pour instiller en William l’envie de la draguer. Liam, aussi, il accepterait certainement. Dante, pourquoi pas ? Le gentil français ne perdrait pas une occasion de faire plaisir à une jolie fille … Et elle pouvait lui demander ça en lui proposant en échange des concerts de piano gratuits. Quelle fille machiavélique. Quelque chose, néanmoins, continuait à la gêner, bien qu’elle n’arrive pas à mettre le doigt sur le problème. Hm, bon tant pis, il ressurgirait tout seul au moment venu. Relevant la tête, elle reporta son attention sur sa camarade, qui broyait toujours du noir à cause de son frère.

« Pour ton frère … Oui, tu n’as qu’à l’ignorer. Une ignorance teintée de mépris. Ca va lui faire plus de mal que des insultes et une claque. Quand les gens qu’on aime font comme si on n’était plus rien à leurs yeux, ça fait vraiment très mal … »

Hein que tu sais de quoi tu parles, Moïra ? Se raclant la gorge en se pinçant l’arête du nez pour ne pas pleurer, elle mit enfin le doigt sur le petit quelque chose qui la gênait. Nehptys avait dit : le jour où Nolan te déclarera officiellement sa flamme. Officiellement. Pourquoi officiellement ? Il n’en avait rien à foutre, d’elle, il l’avait planté là comme une conne ! Fronçant les sourcils en réfléchissant intensément, Moïra rabattit ses jambes contre sa poitrine et les entoura de ses bras. Position réflexion intense. Attention ça fume, posez un glaçon sur sa tête et il fond immédiatement. Il n’empêche que ça la travaillait beaucoup ! Finalement, elle se décida à demander à son amie, releva la tête pour reporter son attention sur Nephtys. Toujours aussi concentrée. Toujours aussi intriguée.

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« Ne t’inquiètes pas, Nephtys. Si quelque chose devait mettre en péril notre amitié, ce ne serait ni un mec, ni une improbable histoire d’amour entre nous deux. »

Et pourtant, les deux miss s’étaient déjà embrassées plusieurs fois. La plus mémorable, c’était quand un groupe de Serpentard un peu éméché les avaient accosté dans un couloir, histoire de s’offrir un peu de bon temps avec deux aiglonnes très mignonnes. Pour se débarrasser d’eux, Nephtys avait attrapé Moïra pour lui rouler un sublimissime patin, ce qui avait choqué, puis fait fuir, les verts et argents. Il n’empêche que quelque jours plus tard, c’était un Thomas déboussolé qui était venu lui demander à mi-voix si elle était vraiment une lesbienne, ce qui avait beaucoup amusé les deux filles, puis le serpent quand Moïra eut réussi à lui expliquer qu’elles avaient fait ça pour se débarrasser de gens un peu trop collants. Elle, en couple ? Allons ! Le seul mec avec qui elle voulait se mettre en couple était un immonde connard qui ne la regardait même pas, qui l’avait embrassé avant de se tirer comme un voleur avec beaucoup de précipitations. Alors qu’elle proposait des idées à Nephtys pour se venger de son frère, tout en faisant la moue quand l’égyptienne lui expliqua par a+b que ça ne marcherait pas, elle eut une illumination. Pourquoi elle n’essaierait pas de se trouver un petit ami pour faire râler le griffon ? Alors qu’elle s’en ouvrait à son amie, elle fut surprise de la voir refuser pour lui proposer une autre idée, plus lumineuse encore. Et beaucoup plus tordue. Se laisser draguer, jouer l’allumeuse ?

« Il va tout de suite comprendre que c’est du toc. Il a très bien vu comment je me comportais avec ceux qui me tournaient autour, il va flairer le piège en me voyant brusquement changer de comportement. C’est trop suspect. »

Mais moins suspect que de s’afficher avec un petit ami. Quelle idée lumineuse, en fait ! Faisant un grand sourire qui montrait qu’elle venait juste de changer d’avis, elle se demanda à qui elle pourrait demander ça. A William, déjà. Il était son ami, et même si sa proximité avec Flora gênait quelque peu Moïra, elle pouvait se débrouiller pour instiller en William l’envie de la draguer. Liam, aussi, il accepterait certainement. Dante, pourquoi pas ? Le gentil français ne perdrait pas une occasion de faire plaisir à une jolie fille … Et elle pouvait lui demander ça en lui proposant en échange des concerts de piano gratuits. Quelle fille machiavélique. Quelque chose, néanmoins, continuait à la gêner, bien qu’elle n’arrive pas à mettre le doigt sur le problème. Hm, bon tant pis, il ressurgirait tout seul au moment venu. Relevant la tête, elle reporta son attention sur sa camarade, qui broyait toujours du noir à cause de son frère.

« Pour ton frère … Oui, tu n’as qu’à l’ignorer. Une ignorance teintée de mépris. Ca va lui faire plus de mal que des insultes et une claque. Quand les gens qu’on aime font comme si on n’était plus rien à leurs yeux, ça fait vraiment très mal … »

Hein que tu sais de quoi tu parles, Moïra ? Se raclant la gorge en se pinçant l’arête du nez pour ne pas pleurer, elle mit enfin le doigt sur le petit quelque chose qui la gênait. Nehptys avait dit : le jour où Nolan te déclarera officiellement sa flamme. Officiellement. Pourquoi officiellement ? Il n’en avait rien à foutre, d’elle, il l’avait planté là comme une conne ! Fronçant les sourcils en réfléchissant intensément, Moïra rabattit ses jambes contre sa poitrine et les entoura de ses bras. Position réflexion intense. Attention ça fume, posez un glaçon sur sa tête et il fond immédiatement. Il n’empêche que ça la travaillait beaucoup ! Finalement, elle se décida à demander à son amie, releva la tête pour reporter son attention sur Nephtys. Toujours aussi concentrée. Toujours aussi intriguée.

« Pourquoi tu as dit le jour où Nolan me déclarera officiellement sa flamme ? »

[Sang :]

[ Gomenasai c'est pourri TTwTT ]

Franchement, cette situation commençait à vraiment la gonfler. La sienne, bien sûr, pas celle de son amie. Elle n’allait pas se mêler de celle de Nephtys, car elle n’avait pas vraiment grand-chose à dire. Après tout elle n’avait jamais eu ce problème avec son frère jumeau, et heureusement d’ailleurs ! C’était même plutôt le contraire, en fait. Quand il la voyait s’approcher, Thomas arrêtait tout ce qu’il faisait pour la rejoindre, même s’il était en train de draguer une jolie fille, ce qui la plupart du temps ne plaisait pas du tout à la fille en question qui se voyait poser un lapin, et qui ne pouvait même pas se venger sur Moïra sous peine de se prendre un Thomas fou furieux en pleine tête. Et inversement d’ailleurs, car quand elle le voyait s’approcher d’elle, Moïra coupait ce qu’elle faisait pour rejoindre son frère, même des révisions, un devoir ou une conversation intéressante. Rien ne valait son frère. Raison pour laquelle lui cacher son appartenance aux Basilics et le fait qu’elle recrute pour la professeure de déviances magiques l’exaspérait au plus haut point et lui collait une affreuse nausée. La réaction de Nephtys la tira de ses songes et elle reporta son attention sur son amie. Que lui valait ce brusque éclat de rire ? Etait-il dû à sa réponse en égyptien ? la longue réplique de Nephtys, qui sonnait avec des accents de vérité dans l’oreille de Moïra, fit sourire la jeune aiglonne, qui ne sut pas comment réagir. Un bisou dans le cou, un sourire, quelque chose ? Elle choisit de continuer à sourire tout en répondant en égyptien à son amie.

« Ne t’inquiètes pas, Nephtys. Si quelque chose devait mettre en péril notre amitié, ce ne serait ni un mec, ni une improbable histoire d’amour entre nous deux. »

Et pourtant, les deux miss s’étaient déjà embrassées plusieurs fois. La plus mémorable, c’était quand un groupe de Serpentard un peu éméché les avaient accosté dans un couloir, histoire de s’offrir un peu de bon temps avec deux aiglonnes très mignonnes. Pour se débarrasser d’eux, Nephtys avait attrapé Moïra pour lui rouler un sublimissime patin, ce qui avait choqué, puis fait fuir, les verts et argents. Il n’empêche que quelque jours plus tard, c’était un Thomas déboussolé qui était venu lui demander à mi-voix si elle était vraiment une lesbienne, ce qui avait beaucoup amusé les deux filles, puis le serpent quand Moïra eut réussi à lui expliquer qu’elles avaient fait ça pour se débarrasser de gens un peu trop collants. Elle, en couple ? Allons ! Le seul mec avec qui elle voulait se mettre en couple était un immonde connard qui ne la regardait même pas, qui l’avait embrassé avant de se tirer comme un voleur avec beaucoup de précipitations. Alors qu’elle proposait des idées à Nephtys pour se venger de son frère, tout en faisant la moue quand l’égyptienne lui expliqua par a+b que ça ne marcherait pas, elle eut une illumination. Pourquoi elle n’essaierait pas de se trouver un petit ami pour faire râler le griffon ? Alors qu’elle s’en ouvrait à son amie, elle fut surprise de la voir refuser pour lui proposer une autre idée, plus lumineuse encore. Et beaucoup plus tordue. Se laisser draguer, jouer l’allumeuse ?

« Il va tout de suite comprendre que c’est du toc. Il a très bien vu comment je me comportais avec ceux qui me tournaient autour, il va flairer le piège en me voyant brusquement changer de comportement. C’est trop suspect. »

Mais moins suspect que de s’afficher avec un petit ami. Quelle idée lumineuse, en fait ! Faisant un grand sourire qui montrait qu’elle venait juste de changer d’avis, elle se demanda à qui elle pourrait demander ça. A William, déjà. Il était son ami, et même si sa proximité avec Flora gênait quelque peu Moïra, elle pouvait se débrouiller pour instiller en William l’envie de la draguer. Liam, aussi, il accepterait certainement. Dante, pourquoi pas ? Le gentil français ne perdrait pas une occasion de faire plaisir à une jolie fille … Et elle pouvait lui demander ça en lui proposant en échange des concerts de piano gratuits. Quelle fille machiavélique. Quelque chose, néanmoins, continuait à la gêner, bien qu’elle n’arrive pas à mettre le doigt sur le problème. Hm, bon tant pis, il ressurgirait tout seul au moment venu. Relevant la tête, elle reporta son attention sur sa camarade, qui broyait toujours du noir à cause de son frère.

« Pour ton frère … Oui, tu n’as qu’à l’ignorer. Une ignorance teintée de mépris. Ca va lui faire plus de mal que des insultes et une claque. Quand les gens qu’on aime font comme si on n’était plus rien à leurs yeux, ça fait vraiment très mal … »

Hein que tu sais de quoi tu parles, Moïra ? Se raclant la gorge en se pinçant l’arête du nez pour ne pas pleurer, elle mit enfin le doigt sur le petit quelque chose qui la gênait. Nehptys avait dit : le jour où Nolan te déclarera officiellement sa flamme. Officiellement. Pourquoi officiellement ? Il n’en avait rien à foutre, d’elle, il l’avait planté là comme une conne ! Fronçant les sourcils en réfléchissant intensément, Moïra rabattit ses jambes contre sa poitrine et les entoura de ses bras. Position réflexion intense. Attention ça fume, posez un glaçon sur sa tête et il fond immédiatement. Il n’empêche que ça la travaillait beaucoup ! Finalement, elle se décida à demander à son amie, releva la tête pour reporter son attention sur Nephtys. Toujours aussi concentrée. Toujours aussi intriguée.

« Pourquoi tu as dit le jour où Nolan me déclarera officiellement sa flamme ? »

[Camp :]

[ Gomenasai c'est pourri TTwTT ]

Franchement, cette situation commençait à vraiment la gonfler. La sienne, bien sûr, pas celle de son amie. Elle n’allait pas se mêler de celle de Nephtys, car elle n’avait pas vraiment grand-chose à dire. Après tout elle n’avait jamais eu ce problème avec son frère jumeau, et heureusement d’ailleurs ! C’était même plutôt le contraire, en fait. Quand il la voyait s’approcher, Thomas arrêtait tout ce qu’il faisait pour la rejoindre, même s’il était en train de draguer une jolie fille, ce qui la plupart du temps ne plaisait pas du tout à la fille en question qui se voyait poser un lapin, et qui ne pouvait même pas se venger sur Moïra sous peine de se prendre un Thomas fou furieux en pleine tête. Et inversement d’ailleurs, car quand elle le voyait s’approcher d’elle, Moïra coupait ce qu’elle faisait pour rejoindre son frère, même des révisions, un devoir ou une conversation intéressante. Rien ne valait son frère. Raison pour laquelle lui cacher son appartenance aux Basilics et le fait qu’elle recrute pour la professeure de déviances magiques l’exaspérait au plus haut point et lui collait une affreuse nausée. La réaction de Nephtys la tira de ses songes et elle reporta son attention sur son amie. Que lui valait ce brusque éclat de rire ? Etait-il dû à sa réponse en égyptien ? la longue réplique de Nephtys, qui sonnait avec des accents de vérité dans l’oreille de Moïra, fit sourire la jeune aiglonne, qui ne sut pas comment réagir. Un bisou dans le cou, un sourire, quelque chose ? Elle choisit de continuer à sourire tout en répondant en égyptien à son amie.

« Ne t’inquiètes pas, Nephtys. Si quelque chose devait mettre en péril notre amitié, ce ne serait ni un mec, ni une improbable histoire d’amour entre nous deux. »

Et pourtant, les deux miss s’étaient déjà embrassées plusieurs fois. La plus mémorable, c’était quand un groupe de Serpentard un peu éméché les avaient accosté dans un couloir, histoire de s’offrir un peu de bon temps avec deux aiglonnes très mignonnes. Pour se débarrasser d’eux, Nephtys avait attrapé Moïra pour lui rouler un sublimissime patin, ce qui avait choqué, puis fait fuir, les verts et argents. Il n’empêche que quelque jours plus tard, c’était un Thomas déboussolé qui était venu lui demander à mi-voix si elle était vraiment une lesbienne, ce qui avait beaucoup amusé les deux filles, puis le serpent quand Moïra eut réussi à lui expliquer qu’elles avaient fait ça pour se débarrasser de gens un peu trop collants. Elle, en couple ? Allons ! Le seul mec avec qui elle voulait se mettre en couple était un immonde connard qui ne la regardait même pas, qui l’avait embrassé avant de se tirer comme un voleur avec beaucoup de précipitations. Alors qu’elle proposait des idées à Nephtys pour se venger de son frère, tout en faisant la moue quand l’égyptienne lui expliqua par a+b que ça ne marcherait pas, elle eut une illumination. Pourquoi elle n’essaierait pas de se trouver un petit ami pour faire râler le griffon ? Alors qu’elle s’en ouvrait à son amie, elle fut surprise de la voir refuser pour lui proposer une autre idée, plus lumineuse encore. Et beaucoup plus tordue. Se laisser draguer, jouer l’allumeuse ?

« Il va tout de suite comprendre que c’est du toc. Il a très bien vu comment je me comportais avec ceux qui me tournaient autour, il va flairer le piège en me voyant brusquement changer de comportement. C’est trop suspect. »

Mais moins suspect que de s’afficher avec un petit ami. Quelle idée lumineuse, en fait ! Faisant un grand sourire qui montrait qu’elle venait juste de changer d’avis, elle se demanda à qui elle pourrait demander ça. A William, déjà. Il était son ami, et même si sa proximité avec Flora gênait quelque peu Moïra, elle pouvait se débrouiller pour instiller en William l’envie de la draguer. Liam, aussi, il accepterait certainement. Dante, pourquoi pas ? Le gentil français ne perdrait pas une occasion de faire plaisir à une jolie fille … Et elle pouvait lui demander ça en lui proposant en échange des concerts de piano gratuits. Quelle fille machiavélique. Quelque chose, néanmoins, continuait à la gêner, bien qu’elle n’arrive pas à mettre le doigt sur le problème. Hm, bon tant pis, il ressurgirait tout seul au moment venu. Relevant la tête, elle reporta son attention sur sa camarade, qui broyait toujours du noir à cause de son frère.

« Pour ton frère … Oui, tu n’as qu’à l’ignorer. Une ignorance teintée de mépris. Ca va lui faire plus de mal que des insultes et une claque. Quand les gens qu’on aime font comme si on n’était plus rien à leurs yeux, ça fait vraiment très mal … »

Hein que tu sais de quoi tu parles, Moïra ? Se raclant la gorge en se pinçant l’arête du nez pour ne pas pleurer, elle mit enfin le doigt sur le petit quelque chose qui la gênait. Nehptys avait dit : le jour où Nolan te déclarera officiellement sa flamme. Officiellement. Pourquoi officiellement ? Il n’en avait rien à foutre, d’elle, il l’avait planté là comme une conne ! Fronçant les sourcils en réfléchissant intensément, Moïra rabattit ses jambes contre sa poitrine et les entoura de ses bras. Position réflexion intense. Attention ça fume, posez un glaçon sur sa tête et il fond immédiatement. Il n’empêche que ça la travaillait beaucoup ! Finalement, elle se décida à demander à son amie, releva la tête pour reporter son attention sur Nephtys. Toujours aussi concentrée. Toujours aussi intriguée.

« Pourquoi tu as dit le jour où Nolan me déclarera officiellement sa flamme ? »

[Vie du personnage :]

[ Gomenasai c'est pourri TTwTT ]

Franchement, cette situation commençait à vraiment la gonfler. La sienne, bien sûr, pas celle de son amie. Elle n’allait pas se mêler de celle de Nephtys, car elle n’avait pas vraiment grand-chose à dire. Après tout elle n’avait jamais eu ce problème avec son frère jumeau, et heureusement d’ailleurs ! C’était même plutôt le contraire, en fait. Quand il la voyait s’approcher, Thomas arrêtait tout ce qu’il faisait pour la rejoindre, même s’il était en train de draguer une jolie fille, ce qui la plupart du temps ne plaisait pas du tout à la fille en question qui se voyait poser un lapin, et qui ne pouvait même pas se venger sur Moïra sous peine de se prendre un Thomas fou furieux en pleine tête. Et inversement d’ailleurs, car quand elle le voyait s’approcher d’elle, Moïra coupait ce qu’elle faisait pour rejoindre son frère, même des révisions, un devoir ou une conversation intéressante. Rien ne valait son frère. Raison pour laquelle lui cacher son appartenance aux Basilics et le fait qu’elle recrute pour la professeure de déviances magiques l’exaspérait au plus haut point et lui collait une affreuse nausée. La réaction de Nephtys la tira de ses songes et elle reporta son attention sur son amie. Que lui valait ce brusque éclat de rire ? Etait-il dû à sa réponse en égyptien ? la longue réplique de Nephtys, qui sonnait avec des accents de vérité dans l’oreille de Moïra, fit sourire la jeune aiglonne, qui ne sut pas comment réagir. Un bisou dans le cou, un sourire, quelque chose ? Elle choisit de continuer à sourire tout en répondant en égyptien à son amie.

« Ne t’inquiètes pas, Nephtys. Si quelque chose devait mettre en péril notre amitié, ce ne serait ni un mec, ni une improbable histoire d’amour entre nous deux. »

Et pourtant, les deux miss s’étaient déjà embrassées plusieurs fois. La plus mémorable, c’était quand un groupe de Serpentard un peu éméché les avaient accosté dans un couloir, histoire de s’offrir un peu de bon temps avec deux aiglonnes très mignonnes. Pour se débarrasser d’eux, Nephtys avait attrapé Moïra pour lui rouler un sublimissime patin, ce qui avait choqué, puis fait fuir, les verts et argents. Il n’empêche que quelque jours plus tard, c’était un Thomas déboussolé qui était venu lui demander à mi-voix si elle était vraiment une lesbienne, ce qui avait beaucoup amusé les deux filles, puis le serpent quand Moïra eut réussi à lui expliquer qu’elles avaient fait ça pour se débarrasser de gens un peu trop collants. Elle, en couple ? Allons ! Le seul mec avec qui elle voulait se mettre en couple était un immonde connard qui ne la regardait même pas, qui l’avait embrassé avant de se tirer comme un voleur avec beaucoup de précipitations. Alors qu’elle proposait des idées à Nephtys pour se venger de son frère, tout en faisant la moue quand l’égyptienne lui expliqua par a+b que ça ne marcherait pas, elle eut une illumination. Pourquoi elle n’essaierait pas de se trouver un petit ami pour faire râler le griffon ? Alors qu’elle s’en ouvrait à son amie, elle fut surprise de la voir refuser pour lui proposer une autre idée, plus lumineuse encore. Et beaucoup plus tordue. Se laisser draguer, jouer l’allumeuse ?

« Il va tout de suite comprendre que c’est du toc. Il a très bien vu comment je me comportais avec ceux qui me tournaient autour, il va flairer le piège en me voyant brusquement changer de comportement. C’est trop suspect. »

Mais moins suspect que de s’afficher avec un petit ami. Quelle idée lumineuse, en fait ! Faisant un grand sourire qui montrait qu’elle venait juste de changer d’avis, elle se demanda à qui elle pourrait demander ça. A William, déjà. Il était son ami, et même si sa proximité avec Flora gênait quelque peu Moïra, elle pouvait se débrouiller pour instiller en William l’envie de la draguer. Liam, aussi, il accepterait certainement. Dante, pourquoi pas ? Le gentil français ne perdrait pas une occasion de faire plaisir à une jolie fille … Et elle pouvait lui demander ça en lui proposant en échange des concerts de piano gratuits. Quelle fille machiavélique. Quelque chose, néanmoins, continuait à la gêner, bien qu’elle n’arrive pas à mettre le doigt sur le problème. Hm, bon tant pis, il ressurgirait tout seul au moment venu. Relevant la tête, elle reporta son attention sur sa camarade, qui broyait toujours du noir à cause de son frère.

« Pour ton frère … Oui, tu n’as qu’à l’ignorer. Une ignorance teintée de mépris. Ca va lui faire plus de mal que des insultes et une claque. Quand les gens qu’on aime font comme si on n’était plus rien à leurs yeux, ça fait vraiment très mal … »

Hein que tu sais de quoi tu parles, Moïra ? Se raclant la gorge en se pinçant l’arête du nez pour ne pas pleurer, elle mit enfin le doigt sur le petit quelque chose qui la gênait. Nehptys avait dit : le jour où Nolan te déclarera officiellement sa flamme. Officiellement. Pourquoi officiellement ? Il n’en avait rien à foutre, d’elle, il l’avait planté là comme une conne ! Fronçant les sourcils en réfléchissant intensément, Moïra rabattit ses jambes contre sa poitrine et les entoura de ses bras. Position réflexion intense. Attention ça fume, posez un glaçon sur sa tête et il fond immédiatement. Il n’empêche que ça la travaillait beaucoup ! Finalement, elle se décida à demander à son amie, releva la tête pour reporter son attention sur Nephtys. Toujours aussi concentrée. Toujours aussi intriguée.

« Pourquoi tu as dit le jour où Nolan me déclarera officiellement sa flamme ? »

[Doubles-Comptes :]

[ Gomenasai c'est pourri TTwTT ]

Franchement, cette situation commençait à vraiment la gonfler. La sienne, bien sûr, pas celle de son amie. Elle n’allait pas se mêler de celle de Nephtys, car elle n’avait pas vraiment grand-chose à dire. Après tout elle n’avait jamais eu ce problème avec son frère jumeau, et heureusement d’ailleurs ! C’était même plutôt le contraire, en fait. Quand il la voyait s’approcher, Thomas arrêtait tout ce qu’il faisait pour la rejoindre, même s’il était en train de draguer une jolie fille, ce qui la plupart du temps ne plaisait pas du tout à la fille en question qui se voyait poser un lapin, et qui ne pouvait même pas se venger sur Moïra sous peine de se prendre un Thomas fou furieux en pleine tête. Et inversement d’ailleurs, car quand elle le voyait s’approcher d’elle, Moïra coupait ce qu’elle faisait pour rejoindre son frère, même des révisions, un devoir ou une conversation intéressante. Rien ne valait son frère. Raison pour laquelle lui cacher son appartenance aux Basilics et le fait qu’elle recrute pour la professeure de déviances magiques l’exaspérait au plus haut point et lui collait une affreuse nausée. La réaction de Nephtys la tira de ses songes et elle reporta son attention sur son amie. Que lui valait ce brusque éclat de rire ? Etait-il dû à sa réponse en égyptien ? la longue réplique de Nephtys, qui sonnait avec des accents de vérité dans l’oreille de Moïra, fit sourire la jeune aiglonne, qui ne sut pas comment réagir. Un bisou dans le cou, un sourire, quelque chose ? Elle choisit de continuer à sourire tout en répondant en égyptien à son amie.

« Ne t’inquiètes pas, Nephtys. Si quelque chose devait mettre en péril notre amitié, ce ne serait ni un mec, ni une improbable histoire d’amour entre nous deux. »

Et pourtant, les deux miss s’étaient déjà embrassées plusieurs fois. La plus mémorable, c’était quand un groupe de Serpentard un peu éméché les avaient accosté dans un couloir, histoire de s’offrir un peu de bon temps avec deux aiglonnes très mignonnes. Pour se débarrasser d’eux, Nephtys avait attrapé Moïra pour lui rouler un sublimissime patin, ce qui avait choqué, puis fait fuir, les verts et argents. Il n’empêche que quelque jours plus tard, c’était un Thomas déboussolé qui était venu lui demander à mi-voix si elle était vraiment une lesbienne, ce qui avait beaucoup amusé les deux filles, puis le serpent quand Moïra eut réussi à lui expliquer qu’elles avaient fait ça pour se débarrasser de gens un peu trop collants. Elle, en couple ? Allons ! Le seul mec avec qui elle voulait se mettre en couple était un immonde connard qui ne la regardait même pas, qui l’avait embrassé avant de se tirer comme un voleur avec beaucoup de précipitations. Alors qu’elle proposait des idées à Nephtys pour se venger de son frère, tout en faisant la moue quand l’égyptienne lui expliqua par a+b que ça ne marcherait pas, elle eut une illumination. Pourquoi elle n’essaierait pas de se trouver un petit ami pour faire râler le griffon ? Alors qu’elle s’en ouvrait à son amie, elle fut surprise de la voir refuser pour lui proposer une autre idée, plus lumineuse encore. Et beaucoup plus tordue. Se laisser draguer, jouer l’allumeuse ?

« Il va tout de suite comprendre que c’est du toc. Il a très bien vu comment je me comportais avec ceux qui me tournaient autour, il va flairer le piège en me voyant brusquement changer de comportement. C’est trop suspect. »

Mais moins suspect que de s’afficher avec un petit ami. Quelle idée lumineuse, en fait ! Faisant un grand sourire qui montrait qu’elle venait juste de changer d’avis, elle se demanda à qui elle pourrait demander ça. A William, déjà. Il était son ami, et même si sa proximité avec Flora gênait quelque peu Moïra, elle pouvait se débrouiller pour instiller en William l’envie de la draguer. Liam, aussi, il accepterait certainement. Dante, pourquoi pas ? Le gentil français ne perdrait pas une occasion de faire plaisir à une jolie fille … Et elle pouvait lui demander ça en lui proposant en échange des concerts de piano gratuits. Quelle fille machiavélique. Quelque chose, néanmoins, continuait à la gêner, bien qu’elle n’arrive pas à mettre le doigt sur le problème. Hm, bon tant pis, il ressurgirait tout seul au moment venu. Relevant la tête, elle reporta son attention sur sa camarade, qui broyait toujours du noir à cause de son frère.

« Pour ton frère … Oui, tu n’as qu’à l’ignorer. Une ignorance teintée de mépris. Ca va lui faire plus de mal que des insultes et une claque. Quand les gens qu’on aime font comme si on n’était plus rien à leurs yeux, ça fait vraiment très mal … »

Hein que tu sais de quoi tu parles, Moïra ? Se raclant la gorge en se pinçant l’arête du nez pour ne pas pleurer, elle mit enfin le doigt sur le petit quelque chose qui la gênait. Nehptys avait dit : le jour où Nolan te déclarera officiellement sa flamme. Officiellement. Pourquoi officiellement ? Il n’en avait rien à foutre, d’elle, il l’avait planté là comme une conne ! Fronçant les sourcils en réfléchissant intensément, Moïra rabattit ses jambes contre sa poitrine et les entoura de ses bras. Position réflexion intense. Attention ça fume, posez un glaçon sur sa tête et il fond immédiatement. Il n’empêche que ça la travaillait beaucoup ! Finalement, elle se décida à demander à son amie, releva la tête pour reporter son attention sur Nephtys. Toujours aussi concentrée. Toujours aussi intriguée.

« Pourquoi tu as dit le jour où Nolan me déclarera officiellement sa flamme ? »