Are we going down, or will we fly ? - Moïra <3

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Are we going down, or will we fly ? - Moïra <3 BYMEGANpearlharbor7

-Reprenons. A votre avis, quelle était la plus grande hantise du Mage Eristos, tandis qu'il était dans le cachot du roi Mélénaïs?

Grand silence dans la salle. Super...
Eristos, mage de l'époque médiévale, connu pour avoir découvert les premières propriétés curatives de l'essence de Murlap. Un type un peu fou qui avait fini exilé dans les cachots d'un roi sorcier complètement parano, et qui avait écrit ses mémoires durant son séjour a l'ombre, avant d'être gracié quelques années avant sa mort.
Le cours d'histoire le plus lourd de l'année! Jouant avec sa plume en la faisant tourner entre ses doigts, Nolan ne releva pas la tête de ses notes. Enfin, notes... C'était un bien grand mot. Finement dessiné sur toute la feuille, un magnifique ensembles de jeux du pendu qu'il avait réalisé avec Corey. Ce dernier d'ailleurs, venait de s'endormir comme une énorme masse, ne supportant plus le côté soporiphique du cours. On le comprends d'ailleurs. Le jeune homme aurait volontier dormi aussi, mais il était trop dynamique pour tomber dans les bras de Morphée à son tour. Passant une main dans ses cheveux bruns pour les ramener en arrière, il soupira longuement en levant les yeux vers le plafond. Cloche, sonne. Pitié...

-Alors personne?

Il sentait bien le désespoir dans la voix du prof. En plus, Neph et Moïra étaient en cours d'étude des ruines, alors elles ne risquaient pas de balancer leur savoir. Tsss, il allait encore devoir la jouer intello si il voulait sortir de là vivant. Levant la main avec lassitude, il ignora le regard de ses deux groupies de Serpentard tandis que la prof l'interrogeait.

-La solitude et la maladie ont traumatisés Eristos, au point qu'il continuait de divaguer même en sortant des cachots. On peut donc en déduire qu'il s'agit de ses deux plus grosses angoisses. Sans essence de Murlap, il avait peur de ne pas faire long-feu la dessous.

Corey qui venait de se réveiller ne put s'empêcher de rire silencieusement. Ravie que quelqu'un ait enfin donné une réponse -cynique, mais bonne- le prof les congédia enfin, tandis que la cloche sonnait. Hallelujah. Attrapant son livre sur la vie des sorciers au Moyen-Âge, le jeune homme lissa rapidement les pans de sa chemise blanche et quitta le cours suivit de Corey. Bavardant gaiement sur les histoires suicidaires du jeune skateur concernant les filles et lui, ils furent interrompus par la venue de la nouvelle petite amie de Corey, une certaine Alyssa. Une Serdaigle blonde qui semblait relativement bien respirer. Préférant laisser son meilleur ami seul avec sa nouvelle copine, Nolan descendit bien vite les escaliers pour arriver dans le hall d'entrée du chateau. Il était 3H de l'après midi, et il avait fini les cours. Le temps semblait nettement plus agréable que ces derniers jours ou le froid était presque invivable. Aujourd'hui, les rayons du soleil semblaient réchauffer un minimum l'atmosphère. Sortant dehors en allumant une cigarette, il fût satisfait de voir qu'effectivement, la température était relativement chaude pour une fois. Recrachant la fumée de sa clope du bout des lèvres, il marchat d'un pas tranquille dans le parc tout en réflechissant à ce qu'il allait bien pouvoir faire ce soir. Il y avait bien une fille qui n'arrêtait pas de lui proposer un "moment de détente", mais elle n'avait pas le physique tout à fait adéquat. Son truc à lui, c'était les brunes ou les cheveux légèrement blonds. Pas les blondes platines peinturlurée du visage...

Quelques élèves avaient eu la même idée que lui et s'étaient réunis dans le parc pour bavarder entre amis. Bah lui, il préferait être seul. Moins de trucs à dire, pas de filles à entendre qui lui clameraient qu'elles étaient des bons partis car elles avaient de grs comptes en banque. Ouais, bah c'est bien mais la thune quand t'es un Sanders, t'en as et pas qu'un peu trésor. Mais merci quand même pour ton cv.
C'est alors qu'il remarquat une silhouette qui ne lui était pas inconnue. Un léger sourire nacquit sur les lèvres du jeune homme en remarquant la chevelure de la Serdaigle qui... Lisait. Pour changer un peu. Tsss. Moïra. Ben tiens, on la chengerait pas celle-là!
S'approchant en silence de la jolie Serdaigle, il posa avec délicatesse sesmains sur les épaules de la jeune femme tout en disant d'une voix haute pour la tirer de son bouquin d'arithmancie.

-Quelle déception. Et moi qui espérait te voit lire autre chose qu'un vulgaire livre de cours. Tu devrais essayer la littérature française, c'est pas mal non plus. Ou la science fiction.

Lire n'avait jamais été le passe temps favori du beau brun, mais il devait reconnaître que les livres d'auteurs français l'avaient toujours plus attiré que les livres de cours. Offrant un sourire charmeur à sa meilleure amie, le jeune homme prit place juste en face d'elle, détachant sa cravate. L'uniforme c'est sympa, mais ça va 5 minutes. Laissant cette dernière retomber des deux côtés de sa chemise de façon négligée, il observat la brunette avec un léger sourire. Ce n'était pas rare que les deux se retrouvent pour bavarder de tout et de rien. Il nota que Nephtys n'était pas là d'ailleurs. Jetant son mégot de cigarette au sol, il demanda tout en allumant une autre à l'aide de son briquet.

-Nephtys n'est pas avec toi aujourd'hui ?

Vu comments elles étaient collées ensemble, on pouvait vraiment se demander pourquoi sa petite Moïra était là, seule dans le parc. Jetant vers le ciel sa fumée de nicootine, ildemanda avec un sourire amusé.

-Alors. Comment se fait-il que je te retrouve toute seule ici, et non dans ta salle commune en train de réviser pour changer un peu de tes habitudes? Une aussi jolie fille que toi, ça devrait se faire draguer de temps en temps, non ?

Relevant ses yeux couleur métal sur une bande de garçon non loin, il remarquât que l'un d'eux fixait d'ailleurs Moïra. Il voulait quoi lui? Le regard glacé de Nolan semblat néanmoins calmer les ardeurs du sixième année. Ramenant son regard vers la Serdaigle qui lui faisait face, le rouge et or joua avec son briquet en attendant une réaction de la part de sa meilleure amie.

« Mais enfin, il n’y a personne qui est capable de me donner la réponse à la question ?! »

Silence. La prof était en train de péter un câble, exaspérée par la nonchalance de ses élèves. Certains se regardaient, limite paniqués, en se demandant ce que ce qu’était la réponse. Alors que bon, quand même, ils l’avaient appris depuis la troisième ou la quatrième année quoi. Survolant du regard les élèves de sa classe, le professeur fut attiré par deux élèves qui parlaient, et à tout hasard en interrogea une, pensant qu’elle ne connaîtrait pas la réponse et qu’il pourrait se défouler sur elle.

« Mademoiselle River, la réponse je vous prie ! »

Bon. Entre River et Van Halen, les deux grosses mordues de runes, le prof avait mal choisi sa cible. Relevant la tête en faisant de grands yeux étonnés, la jolie brune posa son regard sur le dessin au tableau, se creusa la tête à peine une seconde pour trouver, et au moment où le professeur s’apprêtait à râler, lui coller une ou deux heures de colle et la foutre dehors, Moïra répondit d’une voix haute et claire.

« Cette rune est une rune anglo-saxonne. Elle appartient au futhark secondaire contenant seize runes visant à faciliter le travail de l’écrivain, et a été mise en place avant l’an 800. On peut remarquer que la sculpture est différente pour une écriture plus rapide. Ce système de classification est tombé en désuétude aux alentours de l’an mil, et ce n’est qu’avec la découverte d’un syllabaire runique en 1839 en Scandinavie qu’on a pu traduire le Traité Royal, découvert deux siècles auparavant. »

Silence dans la salle, qui fut vite brisé par un rire étouffé de Nephtys, morte de rire de voir le professeur tirer une tête de dix pieds de long. Malheureusement, l’animosité et la frustration du prof se reporta instantanément sur elle, et ce fut Nephtys qui mangea les punitions à la place de Moïra. Le professeur se mit à vitupérer, et la Serdaigle égyptienne répondit du tac au tac, se prenant deux heures de colle dans la salle des trophées. Bon, heureusement, ce n’était pas avec Ombrage. La cloche sonna avant que l’élève et le prof ne commencent à se taper, et Moïra saisit le bras de sa meilleure amie pour la tirer en-dehors de la salle, moitié morte de rire. Finalement, les deux aiglonnes montèrent en riant à leur salle commune, commentant avec amusement la tête et la réaction du prof blasé. Mais en entrant dans la salle commune, elles décidèrent de redescendre tout de suite, déjà gênées par le bordel immonde qui régnait à l’intérieur. Du bruit, de la musique, des pétards … Ils fêtaient quoi là ? Ne cherchant même pas à le savoir, les deux aiglonnes redescendirent, se frayant un chemin dans la foule, et Moïra accompagna sa camarade jusqu’à la salle des trophées, où Nephtys mima un homme pendu avant d’y rentrer en traînant des pieds. Pauvre Nephtys … Jetant un coup d’œil par une fenêtre, Moïra décida que tiens, elle allait sortir d’ici. Quittant rapidement le château, elle regarda le sol avec suspicion, s’attendant à voir une motte de neige surgir brusquement sous ses pieds. Mais non. Juste un superbe redoux avec un grand soleil réchauffant à peine l’atmosphère glaciale, et de l’herbe qui recommençait à pousser. Bon, il faut trouver un coin sans monde, vu que tout le monde semblait avoir eu la même idée qu’elle, à savoir profiter du soleil en se vautrant sur l’herbe. S’enfonçant dans le parc, elle finit par trouver un coin tranquille, et alla s’y asseoir, calant son dos contre le tronc d’un arbre. Parfait. Dommage que Nephtys ne soit pas là. Sortant un bouquin de son sac, elle commença à le feuilleter pour réviser son futur contrôle d’arithmancie. Ah, ce que ça pouvait être chiant l’arithmancie. Mais bon, pour passer son concours d’historienne archéologue, il lui faudrait déjà avoir un optimal aux Aspics. Déjà qu’elle avait eu un optimal aux Buses … Allez, on y croit. Se plongeant dans sa lecture, elle n’entendit pas un camarade s’avancer derrière elle, pas plus qu’elle ne voyait un Poufsouffle qui la lorgnait du coin de l’œil d’ailleurs. Cependant, la voix douce de Nolan, avec la pression de ses mains sur ses épaules, tirèrent la Serdaigle de sa rêverie, et elle se permit un petit sourire amusé. Mais quel crétin, de Gryffondor. Elle hésita entre lui répondre et lui tirer la langue d’une manière très puérile, et décida finalement de mettre un marque-page dans son bouquin de cours, de le fermer d’un claquement sec avant de le laisser glisser dans son sac de cours. Tout ça avant de relever la tête vers son camarade – mais quel pur beau gosse nom de dieu – et lui sourire d’un air amusé.

« Ouah, monseigneur Sanders daigne revenir avec ses amies au lieu de se balader main dans la main avec une de ses nombreuses pétasses ? C’est un scoop ma parole. »

Avec un sourire ironique, elle le regarda défaire sa cravate et déboutonner sa chemine – oh putain arrête de regarder tu vas baver – et répondit enfin à sa question, naturelle et amusée.

« Ne t’inquiètes pas pour mes lectures, Nolan, je suis parfaitement capable de savoir ce que je dois lire. Et j’aime beaucoup la science-fiction, merci. Je ne pense pas que ce soit un coureur de jupons dans ton genre qui puisse me conseiller sur mes prochaines lectures … Beau gosse. »

Moïra lui envoya un nouveau sourire, et hésita à lui envoyer un coup de poing amical. Mais elle fut stoppée par la nouvelle question de Nolan sur l’absence de Nephtys. Oh, mais où est Nephtys ? Quelque part en train de récurer des trophées, mon trésor.

« Nephtys a pris deux heures de colle pour avoir tenu tête au prof de runes. Tu aurais adoré, si tu avais vu ça. C’était à mourir de rire. »

Ah, Nolan et sa présence charismatique. Moïra adorait passer du temps avec lui, quand il n’était pas trop pris par ses groupies, de plus en plus nombreuses au fil du temps. Et vous ne savez pas le pire ? Ca rendait l’aiglonne jalouse. Eh bah oui, il est bien foutu son meilleur ami, normal qu’elle en pince sec pour lui non ? Mais monsieur préférait voler de fleur en fleur, ce qui énervait l’aiglonne qui ne le montrait pas, et qui se contentait de rester la gentille amie. Après tout, si c’est pour être traitée comme les autres si jamais ils sortaient ensemble, très peu pour elle. La réplique de Nolan la fit sourire encore une fois, et elle cala une mèche brune derrière son oreille, faisant tinter de l’ongle sa discrète créole en or blanc.

« Il y a un bazar immonde dans ma salle commune, je ne sais pas ce qu’ils fêtent mais je préfère ne pas le savoir. Quant à ce qu’il est de me faire draguer, ça ferait plaisir à mon frère, mais il semblerait que tu t’y opposes fermement, à moins que mon regard ne me joue des tours ? »

En effet, Nolan venait d’envoyer un regard glacial à un sixième année qui la regardait silencieusement. Avec un sourire amusé et après avoir levé les yeux au ciel en secouant la tête, elle reporta son attention sur Nolan, extérieurement amusé, intérieurement contente. Allez, dis oui, crétin.

« Monsieur serait-il jaloux ? Voudrait-il conserver l’héritière River pour lui tout seul ? Toi qui me parlais de draguer, tu vas le faire sur moi ou quoi ? »

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Haussant un sourcil avec amusement face à la remarque de sa petite aiglonne adorée, il ne put s'empêcher de rire brèvement en faisant remarquer.

-Moi, "monseigneur" ? C'est trop d'honneur Mademoiselle! Quand aux jeunes femmes qui m'accompagnent d'habitude, elle ne te valent pa tu le sais bien...

Le tout, prononcé avec un magnifique sourire enjôleur. Et le pire dans tout ça? C'est qu'il le pensait vraiment. Moïra était belle, intelligente... Et surtout, inaccessible. Moïra n'était pas connue pour ses relations amoureuses, mais sa capacité à remballer les lourdeaux qui ne juraient que par sa dot. Bande de crétins consanguins, allez tous vous pendre x) ~~C'est ma mienne, pas touche.~~ ALors bon, lui, Nolan Lancelot Sanders, fils aîné de sa famille et séducteur invétéré, il n'allait pa stenter d'avouer à Moïra qu'elle lui plaisait plus que n'importe qui. Elle se contenterait de ne pas le croire. Mais parfois, quand elle l'appellait beau gosse ou lui faisait des remarques presque jalouse, il avait toujours envie de tenter le diable. Pardon, de tenter l'aiglonne (a)
Répondant à la nouvelle phrase de la brunette par un beau sourire amusé, il tira sur sa cigarette en apprennant que Nephtys s'était retrouvée à nettoyer la salle des trophées. Et façon Moldue s'il vous plaît. Pour avoir gueulée contre la prof de Runes. Bon be c'était pas Miss Grande gueule pour rien celle-là!

Avec un sourire amusé, il répliqua.

-C'est vrai que j'aurais bien aimé voir la tête du prof, et encore plus celle de Nephtys au moment de se faire coller. je la vois tellement balancer une malédiction Egyptienne au prof pour l'avoir collée...

Avec discrétion, il observa la légère paillette que produisir le reflet du soleil sur la créole d'or blanc de Moïra. Détail que lui seul savait reluquer avec discrétion. Bah quoi, elle était belle avec son air angélique sur le visage et son petit sourire.
En apprenant les raisons pour lesquelles elle s'était retrouvée hors de la salle commune pour travailler, il lança un sifflement admiratif et répliqua.

-Alors ce n'est pas une légende urbaine; certains Serdaigles savent faire autre chose qu'étudier... je suis impressioné par cette nouvelle, vraiment.

Gnuh. Petit con va x) Néanmoins, quand Moïra lui fit remarquer qu'il semblait peu enclin à ce qu'on la drague, il eut une seconde de légère panique. Jaloux, lui ? Noooon. Juste, tu l'approche je t'enterre vivant <3
Tirant à nouveau sur sa cigarette en recrachant la fumée vers le ciel, il répliqua.

-Je ne vois pas de quoi tu parles ma belle. Seulement, je n'ai pas envie que les mecs te reluquent et te prennent pour un joujou. Même si je sais que tu ne te laissera pas faire bien sûr.

Lui lançant un clin d'oeil amusé, il jeta le reste de sa clope sur le sol après l'avoir soigneusement écrasé. Déclencher un incendie dans le parc, très peu pour lui.
Moïra parlat de nouveau, le destabilisant légèrement malgré elle. Il ne pouvait pas lui dire oui ouvertement non plus. Alors, face à la remarque magnifiquement bien menée de la belle aiglonne, il releva son regard d'acier vers le sien sans cille. A peine quelques centimètres les distançaient, mais ce serait suffisant pour qu'il essaie de la troubler avec son regard métallisé. Un léger sourire en coin se dessina sur ses lèvres fines avant qu'il ne fasse remarquer.

-Ca dépend. Ca te ferait plaisir ? Que je te garde pour moi tout seul ?

Répondre par une question en en posant une autre lui avait sauvé la vie à mainte reprises. Et aujourd'hui encore apparemment. Continuant de jouer avec son briquet argenté, il attendit de voir la réaction de la brunette, ses iris grises toujours fixées sur elle, un petit sourire en coin.

Mon Dieu, mais quel sourire de beau gosse. Extérieurement indifférente, intérieurement toute bouillonnante – arrête de sourire ou je hurle XD – elle lui renvoya un regard placide et calme. Ah ha. En la voyant comme ça, on ne se doute pas qu’elle aurait bien ~~housse de couetté~~ embrassé le Gryffondor, hein ? Ne prenant même pas la peine de lui répondre, elle préféra sourire calmement et hausser les yeux au ciel en secouant la tête. Si elle lui répondait, ça allait mal finir, du moins pour elle, et elle préférait éviter de s’engager sur une pente glissante avec Nolan come vis-à-vis. C’était le mieux à faire pour son calme latent et sa répartie naturellement acide. Elle préféra donc obliquer et répondre au griffon en lui disant que Nephtys était encore une fois collée pour avoir tenu tête à un professeur, et sourit en l’écoutant ricaner, puis à sa réponse. Une malédiction égyptienne ? Tu parles, elle avait préféré beugler sur le prof plutôt, avec une aiglonne qui se retenait de rire à côté. Avec un sourire ironique, elle reprit la phrase de son camarade à la toute fin pour la poursuivre avec amusement.

« … Balancer, balancer … Elle a plutôt hurlé plusieurs gros mots en égyptien sur le prof, oui. Ca a agrandi ma collection de vocabulaire égyptien. Très instructif. »

Continuant toujours de fixer – ouais, de bouffer discrètement du regard plutôt – son camarade griffon, l’aiglonne leva les yeux à sa question suivante, à savoir pourquoi n’était-elle pas dans la salle commune des Serdaigle. Avec beaucoup de naturel, Moïra lui expliqua qu’il y avait trop de bruit chez les aigles, qui devaient fêter quelque chose. La victoire d’une équipe de Quidditch ? Elle avait entendu parler d’un match … Ou d’une série de matchs ? Enfin bon, vu son désintérêt pour ce sport magique, elle n’allait pas chercher à comprendre. Oui, bon, elle connaissait les règles du jeu, soutenait l’équipe d’Angleterre pendant les grands matchs, mais sinon, rien à foutre que les Flèches affrontent les Griffons. Pardon, les Harpies. La réplique de Nolan lui tira une exclamation, et elle sortit un bouquin de cours pour lui donner un léger coup sur la tête, avant lui envoyer une bourrade, laissant échapper un rire cristallin. Puis elle recula et se rassit, enlevant à regret sa main de son genou – elle a du s’avancer pour le frapper, vu sa taille de grenouille qui rencontre un gros chien (hein Sirius XD) – et se cala à nouveau contre l’arbre, ne se permettant même pas un rougissement. Puis quoi encore, une tasse de thé avec un nuage de lait ? Et des scones pour digérer ? Tsssk.

« Un certain petit griffon devrait, pour sa part, étudier un tantinet, au lieu de voleter de fleur en fleur … Si on peut appeler fleur tes conquêtes. Tu nous fais un jardin botanique, c’est ça ? »

Et hop, elle lui envoya un de ses beaux sourires de poupée innocente. Pas le plus joli, ça se sera pour plus tard, mais un joli sourire tout de même. Cependant, Nolan venait de tourner la tête pour fusiller un jeune homme de sixième année du regard. Sixième année qui reluquait de très près l’aiglonne. Oh, Nolan est jaloux ? Sérieux ? Owh. En se tournant vers lui, elle lui répliqua avec ironie qu’il ne semblait pas enclin à laisser les hommes lui tourner autour. Si son regard devint vitreux quelques secondes – ouhla, il réfléchit ? <3 – il se reprit bien vite pour lui répondre avec amusement. Carrément désespérée de voir que ses perches tombaient à l’eau, elle leva les yeux au ciel en soupirant. Nolan, mon garçon, tu es con, et tu es désespérant. Oh que si. Bon, on va arrêter de tourner autour du pot alors. Posant une nouvelle question à Nolan, lui envoyant une nouvelle perche, à savoir veux-tu me garder pour toi seul beau gosse, ce gros bâtard ne lui répondit pas – enfin, bâtard, ça dépend du point de vue hein – et lui posa une nouvelle question. Eh, où as-tu vu qu’on répond à une demoiselle par une question, espèce de malappris ? La lueur amusée dans le regard de Moïra disparut rapidement … Et elle lui envoya un premier vent.

« Je pourrais te retourner la question, mais comme je suis polie et que j’ai des principes, je vais me contenter d’être galante, ce que tu as oublié d’être, et te répondre avec affabilité. »

Tiens, mange ça. Faisant taire son rire amusé face au regard surpris de Nolan, elle se redressa un peu … Et répondit à son regard de pur beau gosse par son plus magnifique sourire, à la fois enjôleur et captivant. Si on compte les points, ils arrivent ex aequo. Quel couple à la con. Elle n’avait qu’une envie, là, toute de suite, maintenant, c’était de poser ses mains sur ses épaules, de le pousser dans l’herbe, et de l’embrasser, qu’on en finisse. Allez, lis dans ses yeux, tu crois vraiment que ça la dérangerait que tu la gardes pour toi tout seul ? Elle serait trop contente plutôt, ouais.

« Je prends ça pour une proposition, cher monsieur Sanders. A choisir, c’est vrai que je préfère être abordée par un beau gosse comme toi plutôt que par … Ca. »

Et par ça, elle désigna le jeune homme qui la reluquait précédemment, et qui avait recommencé. Et qui, comme on peut s’y attendre, cessa bien vite en croisant le regard hostile du Gryffondor. Oh, vraiment jaloux alors. Elle pouvait gueuler « embrasse-moi idiot ! » alors ? Au moment où elle allait mettre son plan à exécution – mais si vous savez, le pousser dans l’herbe et l’embrasser et tout ça – elle entendit des gloussements surexcités sur le côté. Soupirant bruyamment, elle ferma les yeux, rompant le charme de leurs regards, avant de les rouvrir pour fixer les groupies de son meilleur ami de son regard chocolat qui venait de tourner au foncé, simplement parce qu’elle avait un peu baissé la tête et que le soleil n’éclairait plus ses iris. Intimidées par le regard hostile et mauvais de Moïra, les demoiselles se turent, avant de se mettre à chuchoter à toute allure. Bon, qui sera la première à prendre un coup de bouquin en pleine tronche ? Pas de précipitations, il n’y aura aucun oubli. Lâchant un nouveau soupir, Moïra se tourna à nouveau vers Nolan, qui n’avait pas bougé et qui semblait très amusé. Bah quoi, moi aussi je suis jalouse, eh canon de magazine.

« Elles se reproduisent comme du chiendent tes groupies. Ca en devient énervant là. »

Comme pour souligner ses paroles, un gloussement plus fort que les autres la fit grincer des dents, et elle ferma les yeux en posant ses mains sur ses tempes. Avant de rouvrir les yeux pour plonger son regard chocolat dans le regard acier de son ami, aussi sérieuse qu’une porte de prison. Même si techniquement parlant, une porte de prison n’est pas sérieuse …

« Nolan. Soit tu fais quelque chose pour les faire dégager, soit je les tue une à une. »

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Un rire bref s'échappa des lèvres du beau brun en écoutant la remarque de Moïra. Nephtys avait plus balancée des injures en Egyptien qu'une malédiction à proprement parlé. Ah ben tant pis. La prochaine fois peut-être qu'elle lancerait une réplique culte du film "La momie" ? :D Et apparemment ça avait enrichi son vocabulaire en Egyptien. Malgré lui, Nolan laissa échapper un petit;

-Si tu veux moi aussi je peux t'en passer des cours de lang.... des cours linguistiques.

Putain de lapsus de merde. Vite, une échappatoire. Joue la bôgoss silencieux, ca vaudra mieux!

Son regard d'acier se releva pour fixer les iris chocolatées de Moïra. Tss, c'était un vrai gachis de rester là à la regarder, à faire semblant d'être amis. Il voulait tellement plus. Mais bon, entre son caractère de merde et le sien ils étaient pas sortis des ronces pour se faire comprendre leurs sentiments!
Un nouveau rire lui échappa alors qu'il sous-entendait que les serdaigles ne faisaient rien d'autre que bosser. Le coup de livre que lui asséna Moïra lui fit relever le coude en miment une défense, tandis que cette dernière reprenait place en face de lui. Il aurait mieux fait de la tirer pour le bras pour l'amener contre et l'embrasser oui!

Fixant ~~Sirius~~ Nolan en lui faisant remarquer qu'il ferait mieux de travailler plutôt que de batifoler de filles en filles Moïra marquait un point non négligeable. Ses coucheries étaient plutôt élevées autant dans le chateau qu'en dehors, et son savoir d'étudiant se résumait au strict minimum. Quand il avait un peu de temps, il préférait emmener une belle fille dans un placard à balais ou aller s'entraîner au Quidditch avec Corey plutôt que de bosser l'histoire de la magie.
Secouant la tête avec un sourire nonchalant tandis que Moïra comparait ses conquêtes à de la botanique, il neput s'empêcher de la couper et de lui faire remarquer.

-C'est parce que j'ai besoin d'un bon prof. Si tu venais me filer des cours, tout serait plus simple fit-il remarquer.

Et puis si elle venait en petite tenue, il allait encore plus être attentif! *____* Mais bon si il demandait ça, il allait encore se prendre un coup de livre sur l'arithmancie alors ...
Et vas-y mange Nolan. Observat avec surprise sa meilleure amie lui rappeler qu'on ne répondait pas à une question par une autre question, le sourire en coin du jeune homme s'agrandit en observant le sourire enjôleur de Moïra. Elle était en train de le draguer là, non ? Passant une main dans ses cheveux pour les ébouriffer un peu -chacun ses tics- il fût ravie d'apprendre qu'elle le considérait comme un beau gosse. Rien que ça ? Si il s'était écouté, il aurait attrapé avec délicatesse la nuque de la brunette pour rapprocher son visage du sien et déposer ses lèvres sur les siennes. Seulement, ça ne se passe JAMAIS comme on veut. Levant ses iris métallisés au ciel avec exaspération, il entendit alors ce qui avait refroidit l'atmosphère. Des groupies. Oh nooon... Et les pires en plus. Corey lui avait raconté un jour qu'une de ces filles lui avait volé un t-shirt qu'il prenait toujours pour dormir, et qu'elle l'avait accroché au dessus de son lit. Il ne voulait même pas savoir pourquoi..
Mais bon chaque groupie avait son côté amusant. Comme, permettre de montrer la jalousie d'une fille qui nous plaît plus que beaucoup.

Soupirant face à la remarque de Moïra il fit remarquer

-Je sais, ça en devient ridicule là...

C'était même plus du chiendent c'était des ronces à ce stade. Le regard autrefois chaleureux de Moïra s'était transformé en un avant gout d'Azkaban tandis qu'elle lui disait de faire quelque chose contre les groupies qui les entouraient. Avec un magnifique sourire amusé, il répliqua aussitôt.

-"Comme je suis poli et que j'ai des principes", je ne te laisserais pas massacrer ces donzelle une par une. En revanche, je peux me charger d'elle pour qu'elle nous lâche définitivement...

Sans attendre, le brun se rapproche de la jeune femme en frôlant du bout du doigt l'épaule de cette dernière, remontant jusq'à son menton. Le relevant légèrement pour qu'elle lui fasse face, il déposa brèvement un baiser au coin des lèvres de l'aiglonne, tandis qu'un silence de mort se faisait autour d'eux. Bah voilà, a plus groupies. Il nota d'ailleurs avec un sourire satisfait que même le taré qui fixait Moïra avait tourné la tête pour ne plus les voir. Se reculant enfin, Nolan fit un nouveau sourire à sa meilleure amie en faisant remarquer.

-Le desherbant à fait son effet semblerait-il. Satisfaite mademoiselle ?

A regret, il recula pour reprendre sa place initiale. Il était allé un peu loin aujourd'hui, manquerait plus qu'elle lui recolle un nouveau coup de bouquin.

Sa réplique sur les insultes en égyptien parut beaucoup plaire à son beau gosse de camarade de Gryffondor, qui sourit avant de lui lancer du tac au tac que si elle le désirait, il pouvait aussi lui donner des cours de langue. De linguistique. Ah bon ? Comprenant sans difficulté le sens caché de sa phrase, elle esquissa un sourire amusé avant de replacer distraitement une mèche derrière son oreille. Non Moïra, non ma fille, ne rougit pas et ne répond pas, ça va te trahir et tu vas te faire charrier comme une andouille après. Puis tu vas te vexer et ça va mal finir. Parce qu’attention, c’est moi l’auteur de l’auteur XD.

« Des cours de langue, hein … Ca a l’air passionnant. »

Quel gâchis de se regarder comme deux abrutis alors qu’ils auraient pu s’embrasser. Hem bon, Moïra, arrête de jouer l’allumeuse. Le dragueur beau gosse de l’histoire c’est lui. Néanmoins, miss allumeuse ne put retenir une exclamation et un coup de bouquin sur la tête quand il insinua sans vergogne que les Serdaigle ne faisaient que bosser. Eh, regarde, là je ne travaille pas, bellâtre prétentieux et superficiel – mais tellement magnifique ! - crétin va. S’il ne répondit pas au sujet du jardin botanique, il sourit quand même quand elle compara ses conquêtes à une serre, et avança avec innocence l’idée qu’elle puisse lui donner des cours. Ah, ça le motiverait ? Quel gros profiteur. Levant une nouvelle fois les yeux au ciel, elle retint difficilement sa petite pique amusée comme quoi il pouvait venir lui demander quand il voulait, ce grand dadais stupide. Elle secoua la tête et sourit avec gentillesse – et plus encore ? – au Gryffondor, avant de répondre avec un naturel incroyable. Un sous-entendu ? Quel sous-entendu ?

« Mais bien entendu très cher. Je doute que ce soient mes cours qui t’aident à remonter la pente, mais ce n’est pas moi que ça dérangerait de passer du temps avec toi. Pour tes cours. »

Oh le foirage. Alors elle venait de se foirer sur la fin, et sans nul doute il l’avait bien vu, mais en plus, EN PLUS, elle avait manqué de rougir comme une débutante. Non, on contrôle ses émotions, petite aiglonne ! Finalement, ils se retrouvèrent là tous les deux, à se contempler l’un et l’autre, avec des sourires magnifiques et des regards enjôleurs. Continue comme ça et je te tombe dessus pour un câlin, Nolan. Comme ça Thomas pourrait l’enquiquiner pendant trpos plombes parce que « Ca y est, petite sœur, tu as enfin un petit ami ?! » et elle devrait en plus supporter les remarques railleuses de Nephtys. Et le regard hostile de toutes les groupies. Enfin, ce dernier point n’était pas vraiment dérangeant, il fallait être fou pour s’attaquer à un River. D’ailleurs, en parlant de groupies, n’était-ce pas elles qui s’installaient non loin et qui commençaient à glousser ? Le regard mauvais de la Serdaigle les calma sur le coup, mais elles recommencèrent à piailler d’une manière qu’elles pensaient discrètes lorsque que l’aiglonne détourna la tête. Elles étaient déjà en train de l’exaspérer, et Nolan pensait exactement la même chose. Il avait l’air très frustré, aussi … Si elle ne réagit pas à la première réponse du Gryffondor, elle leva la tête à la seconde, étonnée. Pourquoi il reprenait sa réplique ? Aussi eut-elle le loisir de le voir s’avancer. Vers elle. Pour l’embrasser. Brusquement figé, Moïra sentit les lèvres du griffon se poser à la commissure des siennes, pour un baiser léger qui ne dura que quelques fragments de seconde. Complètement choquée, l’aiglonne se sentit même pas que tout le monde venait de se taire. Et il venait de lui demander si elle était satisfaite que le désherbant ait fait son effet. Le …LE QUOI ?!

« Satisfaite ? Satisfaite ?! »

Dépassée par la tournure que prenaient les évènements, la Serdaigle commença à rougir, mais également à s’énerver. Donc cette rougeur pouvait passer pour de la colère. Parfait. Surtout que bon, désherbant … Alors elle n’avait servi qu’à ça, faire fuir son cercle de prétendantes ? Elle qui espérait un peu plus que ce rôle … Eh bien oui, elle était très jalouse, en fait. C’est tellement mignon. Serrant les poings pour ne pas se mettre à pleurer, elle se renferma brusquement, avant d’éclater. Comme une grenade dégoupillée, mais en beaucoup plus dangereux.

« Un désherbant ?! Alors c’est comme ça que tu me vois ?! Juste un … Un bête objet pour avoir un peu de calme ?! Mais t’es … T’es vraiment qu’un … »

Aïe, voilà que la frustration lui fait perdre ses mots ! Ca commençait bien pourtant. Sentant qu’elle perdait pied – en plus il embrasse bien, putain ! – elle perdit pied et durcit son regard.

« T’es vraiment trop con ! »

Ok, alors là elle était lancée. Place à la locomotive.

« Même mon frère se serait montré plus perspicace ! Et dieu seul sait que mon frère n’est pas le modèle de la perspicacité quand il emballe une fille ! Est-ce que je peux savoir à quoi tu jouais ?! T’en as pas eu assez, tu veux m’ajouter dans ta collection ou quoi ?! »

Ouah quelle exaspération. Finalement, sentant ses yeux s’embuer, Moïra baissa la tête pour s’essuyer les yeux d’un revers de manche, peine perdue puisqu’elle se mettait à pleurer comme une fontaine. Alors avec ça, s’il ne comprend pas, il y a de quoi l’égorger. Complètement désespérée d’avoir réagi aussi bêtement au lieu de lui rendre son baiser, l’aiglonne appuya ta tête sur son livre pour se cacher derrière, et se mit à pleurer comme une andouille.

« Oh et puis laisse tomber … »

Il y a des fois où elle aurait adoré être homosexuelle. Elle lui aurait dit non, Nephtys ?

Invité

Ohw. Miss River l'intello montrait une nouvelle partie d'elle cet après midi semblait-il! Un côté un peu ... allumeuse ?! Non non Nolan, tu rêves. Moïra ne drague pas, et encore moins un coureur de jupon comme toi. C'est beau de rêver, mais y'a des limites à tout. Mais ne même temps... Face à la réplique amusée de l'aiglonne, Nolan ne put que rire nerveuement sans trouver quoi répondre. Magnifiquement mouché Mr. le dragueur. Incline toi bien bas, ca vaut mieux.
Néanmoins, la nouvelle remarque de la brunette le fit sourire. Ah ? Elle voulait passer du temps avec lui? Tout espoir n'était donc pas perdu! Retrouvant son assurance en moins de temps qu'il n'en fallait pour dire Quidditch, le brun fixa son regard gris dans celui de la belle. Avec un sourire en coin il se contenta de répeter.

-Pour les cours, assurément...

Si elle lui faisait vraiment le coup de venir l'aider pour ses cours, il ne répondait plus de rien. Il jetterait les notes de la belle à l'autre bout de la pièce avant de l'embrasser, et pas qu'un peu.
Le problème dans les moments qu'on rêve de ne jamais voir s'arrêter, c'est qu'il y aà toujours quelque chose qui empêche lamagie de durer. Ici en l'occurence, des groupies. Oh, super. Bizarre, elles nous avaient pas manqués cette fois! Mais comme on dit, aux grands maux les grands remèdes. Et puis, autant se faire plaisir tout en remettant les groupies à leurs palces. Sans demander son avis à Moïra, le jeune homme déposa délicatement ses lèvres au coin des siennes, fsiaant taire l'assemblée de groupie et autres spécimens masculins qui seraient prochaienement emasculés si ils continuaient de baver sur SA Moïra. Mais, contrairement à ce qu'il espérait, la brune n'accepta de la même façon que lui ce baiser. Devenant écarlate tandis que sa colère grimpait en flèche, il l'écouta tandis qu'elle le descendait en puissance, et ô insulte suprême, le traitait de con.

-Mais Moïra attends....

Son calme et sa nonchalance n'étaent pas les ingrédients principau pour atténuer la colèrique aiglonne. Continuant de se faire lyncher en puissance, son regard métal s'étonne de la voir pleurer. Mais... Elle avait décidémment rien compris ?!C'est alors que pour la première fois depuis des années, Nolan se sentit réellement mal. Sa meilleure amie pleurait, juste devant lui. Ah mais nan, fais pas ça!
Son regard s'assombrit tandis qu'il regardait ailleurs, gêné de la voir dans cet état par sa faute. Il essayait de l'embrasser, et elle se mettait à chialer. Y'avait comme un problème là...
Il allait pas non plus rester comme ça à la regarder pleurer toute les larmes de son corps! Bouge toi crétin, elle chiale a cause de toi là!:

-Moïra...

Un simple murmmure qu'elle n'avait certainement pas dû entendre. Insîrant profondémment, lebeau brun se rapprocha d'elle avec douceur, avant de baisser le livre avec lequel se cachait la jeune femme. Le posant sur le côté sans demander son avis à la brunette, il l'attrapa doucement pour l'amener vers lui, passant ses bras contre elle.

-Je suis désolé. C'est pas du tout ce qu je voulais dire tu sais?

Evidamment que non il ne la comparait pas à du desherbant. c'était LA fille. ZE fille, comme disait toujours Nephtys. La serrant légèrement contre lui -faut pas l'étouffer la pauvre XD- il se concentra profondément pour ne pas m'embrasser pour de bon - des fois qu'elle ne le gifle le pauvre T_T- et dit à voix basse.

-Tu vaux beaucoup plus que n'importe quelle fille que j'ai pu croiser. Et je te placerais toujours au dessus des autres...

L'embrassant doucement sur le front, Nolan posa doucement son front contre celui de Moïra sans oser dire autre chose. Son regard gris fixé sur celui de la belle Serdaigle, il rajouta avec une pointe de malice.

-Et puis, le deherbant n'était qu'un prétexte.

Un pretexte pour l'embrasser sans se manger une baffe magistrale. Effleurant du bout du doigt la joue de la brunette pour enlever une larme qui restait.

Groupies droit devant ! Alors que Nolan et Moïra discutaient tranquillement – pardon, se draguaient officieusement sans que l’un et l’autre ne le comprennent, mais quels boulets bon dieu – une bande de groupie venait de s’asseoir non loin d’eux, tout ça pour contempler la carrure de dieu grec de son meilleur ami. Meilleur ami … Pff. Faisant comme si elle n’avait rien vu, Moïra répondit à la pique linguistique de son ami avec un sourire en coin. Des cours de langue, très intéressant. On s’inscrit où, dites-moi ? Cependant, elle perdit son sourire en répondant à sa deuxième question, s’engluant comme pas possible. Cette fois-ci, ce fut à Nolan de sourire avec amusement en lui lançant une petite pique subtile. Pour les cours, assurément … Ne pouvant pas de retenir de le chauffer un peu, elle esquissa un sourire charmeur et innocent, et reprit comme si de rien n’était.

« Eh bien oui, tes cours de langue … »

HAHA MANGE CA. Cependant, leur échange de regard trop mythique fut brisé par un gloussement, puis un autre, et enfin la jolie brune détourna le regard pour fusiller les donzelles de ses iris chocolatés. Si elles se turent sur le moment, elles revinrent vite à la charge, et à bout de nerfs, Moïra dut demander à Nolan de faire quelque chose pour qu’elles se tirent ailleurs, comme dans l’infanterie, Retour vers le Futur <3. Et trop content de lui obéir, en lui balançant une pique amusée au passage, il se pencha pour l’embrasser à la commissure des lèvres, la laissant aussi choquée que surprise. Il l’a embrassée *____* ! Malheureusement, elle n’eut pas droit à son A Upendi, car au moment où elle s’apprêtait à lui dire avec un brin d’amusement qu’elle n’avait pas encore signé pour ses cours de langue, ce couillon de Nolan ne trouva rien de mieux à dire que le désherbant qui faisait son effet, provoquant aussitôt son ire. Le désherbant, alors il la voyait juste comme ça ?! Vexée et blessée, elle commença à bafouiller de colère, avant de lui lâcher d’une voix forte qu’il n’était qu’un pauvre con, ce dont il ne devait pas douter. Et à sa grande fureur, il semblait totalement déboussolé. Quoi, il s’attendait à ce qu’elle lui tombe dans les bras comme toutes les autres ? Désolée, ô Don Juan, c’est à Moïra Vanessa River que tu t’adresses ! En fait, plus Nolan avait l’air nonchalant et déboussolé, plus elle s’énervait, parce qu’elle avait la bête impression de s’énerver pour rien. Désherbant, c’est juste une expression, pourquoi tu pleures, andouille ? Puis surtout l’entendre prononcer son nom avec autant d’hésitation la rendait malade. Et puis attendre, attendre quoi ? Elle ne daigna même pas répondre à son injonction et continua à s’énerver, avant de s’arrêter en posant son front contre un bouquin pour pleurer tranquille, après lui avoir dit de laisser tomber. Cachée derrière son livre, elle l’entendit soupirer, et se déplacer. Il s’en va ? Oui ça vaut mieux … Non, il ne s’en allait pas. A demi surprise, Moïra sentit qu’on lui enlevait doucement mais fermement son livre des mains, et qu’on le posait à côté d’elle. Levant la tête pour invectiver à nouveau son camarade, elle eut le souffle coupé en le voyant si près. Et se sentit trop conne quand il la prit dans ses bras. Ce simple mouvement faillit déclencher les gloussements des groupies de Nolan, mais un regard hostile synonyme de promesse de mort de l’aiglonne les fit taire avant que la simple idée de se manifester ne naisse dans leurs esprits de débiles profondes. Quand il recommença à parler, elle se concentra pour entendre sa voix. Hein quoi, il ne voulait pas dire ça ? Avant qu’elle n’ait eu le temps de répondre, il reprit la parole, en lui disant qu’il la placerait toujours au-dessus des autres. Putain le con. Arrête ou elle va rougir.

« Au-dessus des autres ? N’exagérons rien quand même … »

Oh quelle faible voix. Eh, redescend sur Terre chérie. La Terre appelle la Lune, je répète, la Terre appelle la Lune ! Puis, deux gestes de son camarade firent qu’elle perdit totalement les pédales. Il l’embrassa sur le front, et posa son font contre le sien. Trop près, beaucoup trop près. Il se remit à parler, et elle sentit son souffle chaud bien trop près. Elle n’avait rien compris à ses paroles, et rien à foutre en fait. Pétant totalement les plombs – c’est de sa faute, il est trop beau – Moïra ferma les yeux, tendit un peu le cou, et l’embrassa. Elle en rêvait depuis tellement longtemps de ce baiser *___*. Choquées, les pintades composant le cercle de groupies de son ami préférèrent se lever et s’en aller, laissant Moïra seule dans son rêve. Finalement elle lâcha son griffon, et trouva sans y penser son excuse pour ce baiser fugace, intense, et totalement irréfléchi.

« Voilà. Ca c’est un vrai cours de linguistique … Professeur Sanders. »

Pff mais que c’est petit et plat et nul. Retombant brusquement sur Terre, se rendant compte qu’elle venait d’embrasser son meilleur ami, elle se mordit la langue et baissa la tête, gênée et honteuse, ne sachant plus où se mettre.

« … Pardon … Ah mais quelle conne … »

Prise d’une impulsion subite – encore une – elle colla sa tête au torse de son ami, se réfugiant dans sa chaleur et sa protection, avant d’avouer à mi-voix pourquoi elle pétait les plombs depuis quelques mois.

« Depuis la mort de mon frère, je fais n’importe quoi … »

Et c’est reparti pour une séquence de larmes.

Invité

Tenessee

Le petit côté allumeuse de Moïra étonnait Nolan autant qu'il l'attirait. C'est que sous ses airs de jeune fille studieuse, elle savait charmer la jeune femme! Ce genre de petites répliques piquantes que lui assénaient la brunette le firent sourire. Du moins, au début. Il n'eut pa sl'occasion de sourire plus longtemps par la suite. Quand les groupies décidèrent de gacher leur après midi en gloussant telles des pintades, il eut l'idée magnifique de se pencher vers l'aiglonne et d'effleurer ses lèvres des siennes. Il avait enfin trouvé un pretexte pour l'embrasser, sans pour autant lui faire comprendre ce qu'il ressentait. Mais le terme désherbant deplût fortement à la jeune femme qui entra dans une colère noire, le mettant plus bas que terre. Il réussit néanmoins à s'approcher d'elle à nouveau, s'excusant de ce qu'il avait pu dire. Soulignant qu'il n'y avait qu'elle, et qu'illa mettrait toujours au dessus des autres. Elle tenta bien de répliquer faiblement, ce qui fit sourire le beau brun qui se contenta de déposer doucement ses lèvres contre son front.
Fermant les yeux, il inspirant longuement. L'orage était passé semblait -il. Rouvrant ses iris de métal pour rajouter une remarque, il s'attendait nénamoins à tout, sauf ce qu'il venait de se passer. Tendant le cou, l'aiglonne venait de déposer ses lèvres contre les siennes sans demander d'avis.

Il crût que son coeur allait exploser. Le temps semblat s'être arrêté, tandis qu'il prenait conscience des choses. Moïra venait de l'embrasser. Lui, le dragueur, le don Juan, le charmeur de ces dames venait de perdre le contrôle de la situation. Et en prime, il adorait ça. Il aurait voulu poser sa main contre la nuque de la jeune femme pour accentuer le baiser, mais il n'eut pas le temps de faire un mouvement que la brunette se reculat en lui faisant remarquer que CA, c'était un vrai cours de linguistique.
Hé... Elle était sérieuse là ?
Encore sonné par ce qu'il venait de se passer, Nolan observât alors le côté allumeur de la belle brune disparaître, laissant place à de la gêne. Ah bon? Se remettant à pleurer, elle s'excusa avant d edire qu'elle faisait tout de travers depuis la mort d'Alex.
La laissant poser sa tête contre son torse, le beau brun posa un bras protecteur contre le dos de la sixième année, effleurant du bout des doigts sa chevelure ondulée. Son coeur se remettait à cogner douloureusement dans sa poitrine. Putain, mais il lui arrivait quoi ?! Jamais encore il n'avait ressenti autant d'émotion en prenant une fille dans ses bras.

-Tu n'as pas à t'excuser tu sais. On à tous le droit de craquer un jour...

Son regard s'assombrit, en repensant à son défunt frère lui aussi. Mordrèd... Il aurait dû être en sixième année lui aussi. Mais un moldu ivre en avait décidé autrement, et il n'avait pas dépassé les 9 ans. Jamais il n'avait réussi à faire le deuil de son frère. Il se contentait juste de cacher cette part de lui aux autres. Se faire passer pour un gosse de riche arrogant et méprisant lui convenait. Pas besoin de leur pitié.
Il était bien, à ses côtés. Les groupies avaient finalement désertés, et il se retrouvait tout seul à la bercer dans le parc sans personne pour leur chercher des noises. Inspirant profondémment, il sut ce qu'il avait envie de faire la, tout de suite. Mais était-ce vraiment le bon moment ? Il ne se posa même pas la question.

Avec délicatesse, il fit glisser un doigt le long de la joue de l'aiglonne jusqu'à atteindre son menton, la forçant à lever ses prunelles vers lui. Alors, sans réfléchir, il l'embrassa. Passionément, amoureusement. Sa main trouva sa place sur la nuque de la jeune femme tandis que l'autre se posait contre son dos, la serrant contre lui.
Il ne sut exactement combien de temps dura le baiser. Ce qu'il sût, c'est qu'il paniqua. Et si ce n'était pas réciproque? Et si elle se contentait juste de le provoquer a cause de son caractère de dragueur ? Et si, elle le voyait juste comme un banal "ami"?
Son coeur lui semblait sur le point de briser ses côtes. Relâchant la pression qu'il exerçait en serrant la jeune femme, il se détachat subitement, la fixant de son regard métallique.

-Moïra, je...

Il ne pouvait pas dire ça. Pas au risque de se faire envoyer ballader, pas au risque qu'elle lui rie au visage. N'osant pas affronter son regard, il rajouta précipitamment.

-Je sais pas ce qui m'as prit.

Il se releva, attrapant son sac avec vitesse. Il n'était qu'un crétin fini! Se maudissant d'être aussi attiré par la brunette, il rajouta un simple.

-Désolé.

ET commençat à partir. Si il l'avait pu, il se serait jeté du haut de la tour d'astronomie, juste pour ne plus sentir cette honte qui rendait ses joues écarlates.
Manquerait plus qu'elle lui court derrière pour le gifler d'avoir osé l'embrasser, et l'option suicide serait tout à fait envisageable.

Oh mon Dieu. On croit rêver. Enfin, elle, Moïra River, croit rêver, en tout cas. Elle était calfeutrée dans les bras de Nolan, et le pire c’est que c’était lui qui l’avait pris dans ses bras. Mais c’est encore plus beau que dans un rêve, enfin bref les rêves de Moïra étant parfois assez tordus, on va éviter d’en parler. Ok c’est vrai, elle venait de péter un plomb, lui parler avec beaucoup de froideur et le traiter de pauvre demeuré dégénéré et plein d’autres trucs ma foi fort sympathiques, mais … Comme s’il n’avait rien compris à son coup de gueule aussi bref que pitoyable, où elle avait fini en chialant derrière un bouquin d’ailleurs, il s’était déplacé pour la prendre dans ses bras. Si Thomas pouvait voir ça, il serait vraiment trop content. Surtout qu’elle était très bêtement en train de rougir comme une andouille, totalement prise au dépourvu, ne sachant pas trop comment réagir. Ah, ce que ça peut être chiant de perdre le contrôle de la situation, hein petite aiglonne manipulatrice qui a pour habitude de tenir des fils entre ses mains, plutôt que de sentir que tout t’échappe ? Puis il posa son front contre le sien, et Moïra perdit complètement les pédales. Ce fut un amalgame de différentes choses qui la poussèrent à faire ce qu’elle allait faire. La proximité du griffon, son souffle chaud un peu trop près de sa bouche, et son regard de serial killer avec l’accent de La Cité de la Peur et tout ce qui va avec. Bref, Moïra ferma les yeux, tendit légèrement le cou, et posa ses lèvres sur celles du Gryffondor. Oui, elle l’embrassa quoi. Ce fut magique, romantique, et inespéré puisque ce simple mouvement fit déguerpir les groupies du beau gosse lui servant de petit … Euuuh non, de meilleur ami, lapsus révélateur. En fait, ce fut surtout assez court, parce que quand elle se rendit compte qu’elle était en train de l’embrasser, son rythme cardiaque s’emballa d’un seul coup, et elle se recula avec douceur mais fermeté. Avant de balancer une petite vanne sur ses cours de linguistique. Et se remettre à chialer comme un boulet. Putain mais sans déconner u.u’ Ce ne fut que lorsqu’il murmura qu’on craque tous un jour ou l’autre qu’elle se rendit compte que le cœur du griffon battait aussi vite que le sien. Et qu’il la serrait doucement dans ses bras. Oh mon Dieu, il faut signer où pour rester éternellement ici ?

Puis brusquement, sans qu’elle ne comprenne ce qu’il se passait, elle sentit les doigts de Nolan glisser le long de ses cheveux pour aller jusqu’à sa joue, puis glisser le long de sa joue jusqu’à son menton. Euh … A quoi tu joues là ? Assez surprise de la tournure que prenait la situation, elle laissa le griffon relever son visage et planter son OMFG de trop beau regard métallique dans ses prunelles chocolatées. Et comme à chaque fois qu’elle le regardait dans les yeux, elle se noya dans ce gris magnifique. Et ne vit donc pas venir la suite des évènements. Il venait de placer une main sur sa nuque et l’autre dans son dos … Et il l’attirait vers lui. Et il l’embrassa une seconde fois. Eh mais tu me voles mon baiser là ? Etonnée mais ravie, Moïra abandonna rapidement l’idée de le repousser en gueulant – eh, ça ne va pas ou quoi è_é – et posa ses mains sur les genoux de son ami pour se relever un peu. Voilà, ça fait moins mal au cou, c’est chiant d’être petite hein. Fermant les yeux, elle lui rendit son baiser, ne comprenant pas trop pourquoi elle avait envie de rire et pleurer en même temps. Et se sentit brusquement privée de quelque chose quand il se recula d’un coup, une lueur paniquée dans le regard. Lueur qu’il communiqua à l’aiglonne, qui se mit à craindre d’avoir fait une grosse boulette. Quoi, il ne fallait pas répondre ?! Ce fut quand il rajouta qu’il ne savait pas ce qu’il l’avait pris qu’elle se sentit carrément brisée. Quoi, c’était juste un baiser sur un coup de tête ?! Choquée et profondément malheureuse, elle le regarda se lever en s’excusant … Et brusquement, toute sa colère remonta, comme quand on agite une bouteille de champagne et qu’on regarde le bouchon s’envoler. Voyant brusquement très rouge, la demoiselle se releva, attrapant son sac, les sourcils foncés. En moins de quatre pas, elle se retrouvait derrière le Gryffondor, qu’elle attrapa par le poignet pour le forcer à se tourner, et elle lui envoya un uppercut du droit dans la mâchoire.

« Tu n’es qu’un gros connard ! »

Ok alors ça c’est fait. Mais malheureusement pour le Gryffondor, la Serdaigle était très vexée, et elle comptait bien lui en faire voir de toutes les couleurs, de l’infrarouge à l’ultraviolet.

« Alors c’est ça pour toi l’amitié ?! Tu m’embrasses et tu te casses ?! Venant d’un coucheur comme toi ça ne m’étonne qu’à peine, mais me faire ça à moi ! A moi ! Je croyais qu’on était amis ! C’est comme ça que tu traites tes amis, espèce d’enflure ?! »

Allez Moïra. Inspire expire inspire expire, et surtout ne le tue pas.

« Et après ça tu oses me dire que je vaux mieux que toutes ces pétasses et que tu me placeras toujours au-dessus des autres ?! Mais quelle pauvre conne j’ai été ! Tu dois prononcer ça à toutes celles que t’emballes hein ?! Il a suffi de quelques mots dégoulinants de banalité, et hop, dans l’épuisette la petite River ! »

Et c’est là, exactement en prononçant ses mots, que Moïra se rendit compte qu’elle s’était faite avoir comme une débutante. Cette stupide idée lui fit monter les larmes aux yeux, larmes de fureur et de déception. Elle s’était faite avoir comme une bleue et venait d’entrer dans le tableau de chasse très fourni de Nolan. Avec un seul baiser. Putain de romantisme à la con. Une larme se mit à couler sur sa joue, rapidement suivie par ses sœurs. Eh merde, voilà qu’elle se remettait à chialer, pour un connard qui n’en valait même pas la peine.

« T’es rien d’autre qu’un enfoiré. Je ne veux plus jamais te voir. »

Et voilà, c’est fini. Tournant les talons, l’aiglonne s’essuya les yeux d’un revers de manche et s’en alla en serrant les poings. Les hommes sont tous des connards.

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