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| | | Le comité d'accueil [pv Dante] |  |
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![Le comité d'accueil [pv Dante] _](https://2img.net/i/_.gif) | | Sujet: Le comité d'accueil [pv Dante] Mar 4 Jan - 6:27 | |
| Le petite aiguille passa sur le trois aussitôt que la plus grande rejoignit le douze. Irina était à l’heure, ce qui n’était pas chose étonnante, car la femme n’était jamais en retard, et très rarement en avance. Elle était d’une ponctualité presque mécanique : un vrai train japonais. La directrice de Serpentard revenait tout juste de la salle des professeurs où une réunion avait eu lieu. C’était l’une de ces rencontres hebdomadaires qui duraient beaucoup trop longtemps et qui, au final, ne disaient pas grand chose. Irina parlait très peu dans ces réunions officielles : elle les trouvait tout simplement inutile. Ombrage s’amusait à rappeler les derniers décrets idiots qui avaient été adoptés et reprochait aux professeurs de ne pas les appliquer assez sévèrement. C’était la même chose à tous les coups : les mêmes rappels, les mêmes reproches, la même chanson…
La Russe avait dû se lever avant la levée de l’assemblée, au grand désespoir de la directrice. Au regard noir que lui avait lancé le crapaud rosé, Irina avait répondu en prononçant « Dante Stark » avec ses lèvres, sans émettre un seul son. De la rancune? Sans doute, oui. Au final, la professeur était heureuse d’avoir cette rencontre à 15 :00, car elle lui permettait de pouvoir quitter la salle des professeurs et de se sauver de l’autorité de la Grande Inquisitrice. C’était un peu comme un prix de consolation.
Au début de la semaine, Ombrage avait fait venir la directrice des serpents dans son bureau. Ces rencontres n’avaient pas l’habitude de réjouir la Russe car elles présageaient bien souvent des mauvaises nouvelles. Le grand crapaud lui avait alors demandé de rencontrer ce Dante K. Stark, nouvel arrivant à Poudlard depuis janvier et ancien élève à Beauxbâtons. Irina n’avait rien contre les Français, ni contre l’arrivée des nouveaux élèves. Toutefois, avec sa double tâche de directrice et d’enseignante, elle avait bien mieux à faire que d’offrir des visites guidées aux nouveaux élèves. En fait, Irina savait bien qu’Ombrage faisait tout pour la faire suer, lui donnant toutes sortes de tâches qu’elle pourrait confier à des préfets ou à de simples élèves motivés. Mais Baranovski avait le sens de la hiérarchie : elle respectait (sans particulièrement aimer) l’autorité de sa supérieure et se devait, non sans répliquer, d’accomplir les tâches confiées.
Irina avait donc écrit à ce Gryffondor la veille afin de l’inviter à venir la rejoindre. Déjà, s’il avait été placé à Serpentard, ça aurait été moins pire. La Russe n’aimait pas beaucoup ces petits lions courageux qui se disaient « sauveurs de l’humanité » avec leurs grandes valeurs, leurs grands principes et leur tête enflée comme une montgolfière. Enfin, c’était peut-être une bonne chose que ce soit le professeur de déviance magique qui lui fasse faire le tour du château et lui montre ce qu’il y a à connaître sur Poudlard. Elle allait pouvoir mettre les choses au clair avec lui, elle allait pouvoir lui montrer les bonnes bases. Il ne fallait pas que ce Dante passe du mauvais côté : aussi bien le mettre dans son camp dès le départ afin qu’il ne devienne pas un petit pantin d’Ombrage ou pire, un petit pantin de ces anti-mangemorts du type « Potter et compagnie » qui pensent encore qu’un monde tout blanc et tout beau, démocratique et harmonieux est encore possible dans la société en crise. Elle allait pouvoir lui inculquer les bonnes bases, lui montrer que la communauté sorcière en crise ne peut être sauvée que par l’émergence d’un dirigeant fort et puissant. Finalement, cette petite tâche « d’accueil » n’était peut-être pas une mauvaise chose… Irina avait eu la chance de voir ce Dante à quelques reprises déjà, dans les cours. Mais les cours de déviances magiques ne permettaient pas de connaître réellement une personne. L'ambiance froide qui y régnait tendant à rendre le groupe assez homogène: les courageux se démarquaient rarement des autres. La Russe allait pouvoir connaître le Français beaucoup mieux en le rencontrant cet après-midi là.
La Baranovski regarda à nouveau sa montre. Il était 15 :01. Il était en retard, il ne jouait pas en sa faveur. Assise dans sa chaise, bien droite, elle attendait sagement, les mains posées sur ses cuisses. Le nez légèrement relevé, elle écoutait l’aiguille des secondes tourner sur sa montre. Tic.. Tac.. Tic.. Tac… Toc toc toc!
Oui, on cognait à la porte. C’était sans doute le gryffon. Sans même utiliser sa baguette magique, Irina parvint à ouvrir la lourde porte de bois qui donnait accès à son bureau.
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| | Sujet: Re: Le comité d'accueil [pv Dante] Lun 10 Jan - 5:08 | |
| Devant la porte du bureau de cette étrange professeur aux tonalités russes, Dante pouffa de rire, amèrement et ironiquement en repensant à son arrivée à Poudlard et surtout au choix de sa maison.
Non pas qu’il n’appréciait pas la tanière du Lion, il n’en avait à vrai dire que faire, mais plutôt que son père risquait de rire jaune en apprenant que son fils n’avait pas atterri chez les verts, lui qui lui avait tant parlé de cette majestueuse maison qu’était Serpentard.
A vrai dire, Dante lui-même avait été surpris d’atterrir, un mois et demi plutôt chez les ennemis jurés des Serpent, mais il devait avouer que ce choix lui scié plutôt bien. Là bas, il avait rencontré des gens de qualité, autant humaines qu’ambitieuses et il était certain que son intégration se passerait sans problème. C’était d’ailleurs déjà le cas, tant il avait sympathisé avec de nombreuses personnes. Lorsque l’on était le petit Français qui débarquait, la nouvelle sensation Poudlarienne, il fallait avouer que c’était plutôt facile.
De nombreuses personnes dont il n’avait jamais entendu parler connaissait déjà son nom et son visage et à dire vrai, il aimait beaucoup cela.
De plus, le simple fait d’imaginer la tête de son père lorsque celui-ci apprendrait que son garçon ne suivait pas les traces des illustres Sang Pur de chez Serpentard ne pouvait que renforcer le coté jouissif de la chose.
Dante lui, se contrefichait éperdument de la maison dans laquelle il allait atterrir, pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, il ne les connaissait pas, ou très peu, et simplement par les indications de Vaî et de Meghan et ensuite, parce que ce n’était pas son genre de s’attacher à de telles étiquettes. C’était une vision trop manichéenne de Poudlard, et Dante lui-même détestait le manichéisme.
Il n’y avait bien que Poufsouffle qui lui retournait l’estomac. Une maison avec pour insigne le blaireau et pour simple caractéristique un caractère accommodant et dominé n’était en rien un honneur. Et il se félicitait d’ailleurs, de ne pas y avoir mis les pieds, même si certaines personnes au sein de cette maison commençaient à changer sa vision de celle-ci.
Le Stark n’était pas vraiment stupide, bien au contraire, et il n’avait pas la fierté de prétendre son opinion universelle, tant et si bien qu’il acceptait plutôt bien le fait de se tromper et donc de réviser plus tard ses attitudes et ses pensées, si on lui prouvait qu’il devait le faire.
Certes il était arrogant, mais pas à ce point là. L’intelligence et la lucidité avait la primauté sur toutes ses autres caractéristiques, peut être même sur l’ambition, et il s’en félicitait très souvent tout imbu de lui-même qu’il était.
En attendant, il chassa ses pensées philosophique d’un revers de main, et vint passer lascivement cette dernier dans sa chevelure, avec toute la minutie et toute la délicatesse qu’il pouvait faire preuve, lui le patient garçon qui calculait le moindre de ses actes, comme une boite à musique réalisée de main de maitre.
Relevant ses deux jolis yeux océan, il fixa avec un sourire en coin l’horloge magique incarcérée sur le mur.
Il était en avance, de deux minutes tout au plus.
Cependant, il n’avança pas et préféra rester camper devant la porte, son étrange air toujours fixé sur la montre, attendant que cette dernière entame une nouvelle heure.
Cette attitude plutôt étrange, s’expliquait dans l’esprit de Dante par un fait assez simple, et une idée assez spéciale des rendez vous.
L’heure était fixée à 15h. Il devait donc arriver à 15h01 pour être à l’heure. Arriver plutôt montrerait beaucoup trop de faiblesse et d’attente de sa part, et arriver plus tard dénoterait un certain je m’en foutisme qui ne pourrait que lui desservir.
Non, c’était clair dans son esprit, il ferait retentir le glas de son poing contre la porte à 14h01 précise, ni plus ni moins, avec la redoutable justesse d’un horloger.
Ces quelques minutes restantes furent mise à profit par l’esprit du garçon qui n’hésita pas une nouvelle fois à se remettre en marche pour analyser la professeure qu’il venait voir, sur ordre express de cette horrible directrice, Dolores Ombrage.
Une fois de plus, le sourire sur ses lèvres s’agrandit, lorsqu’il pensa aux courbes sensuelles et divines d’Irina, mais il se reprit bien vite afin de concentrer sa réflexion sur l’essentiel.
Pourquoi avait-il rendez vous maintenant, plus d’un mois après sa venue ? Il n’en avait aucune idée, mais honnêtement, cette entrevue était très bonne à prendre.
En effet, il avait bien remarqué que cette dernière pouvait énormément lui servir, et même si peu de ses nouveaux camarades partageaient son opinion, il appréciait la professeure et ses manières pour le moins frustres.
De plus cette dernière était passée au range de maitre dans l’enseignement qu’elle prodiguait, et cette enseignement intéressait au plus haut point le garçon. Il ne faisait donc aucun doute pour lui, que Irina Baranovski ou je ne sais quel nom à consonance soviétique, pourrait être une Mentor très efficace.
En attendant, l’heure qui sonna le chassa une nouvelle fois de ses pensées, et avec un sourire gourmand et impatient, il posa une fois de plus son regard sur l’horloge qui fit une fois de plus le tour du cadran avant qu’il ne daigne frapper à la porte, lent et mesuré.
15h01. Comme il l’avait dit.
Presque instantanément, les lourds gonds cédèrent, et la porte s’ouvrir dévoilant une demoiselle attablée à son bureau, le regard dur et froid, scrutant la moindre réaction du gamin qui venait lui faire face.
Imperceptiblement, Dante eut du mal à déglutir, mais il ne s’en étonna pas, et engagea simplement un pas déterminé pour pénétrer dans l’antre de la demoiselle.
Avec un sourire poli et cordial, comme il était de rigueur, il baissa la tête et salua sa professeure.
« Bonjour Mademoiselle. Vous m’avez fait appeler ? »
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| | Sujet: Re: Le comité d'accueil [pv Dante] Mar 18 Jan - 8:38 | |
| Irina se remémorait souvent ses premiers pas à Poudlard. Contrairement à la majorité des professeurs, la Russe n’avait pas fait ses études dans le château écossais. Elle avait plutôt fait ses études à Durmstrang, là où la direction et le professorat avaient beaucoup moins de réserves en ce qui avait trait aux enseignements de magies dites noires. Certes, la rigueur était de mise dans le collège slave. On ne s’en faisait pas avec ces idioties de plaintes parentales qui bloquaient et limitaient sans cesse la liberté des enseignants. Lorsqu’elle était arrivée à Poudlard, c’était sûrement cette limitation et ce contrôle parental des études de leurs enfants qui avait le plus choqué la Russe.
Du moins, lorsqu’elle faisait une rétrospective de la situation à Poudlard depuis son arrivée, Irina pouvait se réjouir de tous les changements qui s’étaient produits. D’abord, le cours de défense contre les forces du mal qu’elle enseignait dans ses débuts s’étaient transformés en cours de déviance de la magie. Le changement était énorme : plutôt que de camoufler les enseignements de magie noire derrière une façade, elle pouvait désormais le faire sans avoir peur des plaintes. De plus, on avait empêché les sangs-de-bourbe de rejoindre le collège, ce qui avait enlevé de nombreux opposants à cette forme puissante de magie. Et finalement, les parents pouvaient bien dire ce qu’ils voulaient, mais s’ils se plaignaient trop, on pouvait leur renvoyer leurs enfants à la maison avec un grand plaisir. On voulait former des maîtres. La qualité prévalait de plus en plus sur la quantité. C’était un changement important, un changement qui motivait énormément la directrice des Serpentards.
Dante K. Stark cogna à la porte à 15 :01 précisément. Irina songea alors que ce nom, « Stark », ne semblait pas vraiment français. Cette réflexion lui fit penser à ce Français, John Stark, qu’elle avait rencontré à une ou deux occasions. Elle se demanda si cet élève n’avait pas un lien quelconque avec lui. Le père Stark avait certains liens avec le Maître. Baranovski, toutefois, n’avait pas eu une très bonne impression de l’homme.
La porte ouverte, elle put voir ce grand garçon à la carrure assez imposante apparaître. Vraisemblablement, le jeune homme n’allait pas avoir beaucoup de difficulté à s’intégrer au sein de l’école, surtout auprès des filles. Irina, elle, n’avait pas ce « radar » à beauté. Ses jambes ne devenaient aucunement molles à la vue d’un regard perçant et son cœur ne débattait aucunement lorsqu’un homme jugé joli par la société lui adressait la parole. Au contraire, les gens beaux la dégoûtaient. Ils étaient trop souvent aveuglés par leur propre reflet, trop soucieux de leur apparence et donc, de moins bons sorciers.
Aussitôt la porte ouverte, Irina vit le jeune homme pénétrer la pièce et s’approcher vers le professeur. La motivation de cette dernière était complètement nulle. Elle ne savait absolument pas ce qu’elle devait lui faire en guise « d’accueil » à Poudlard. Sans doute les élèves avaient déjà pris soin de lui montrer où se trouvaient les endroits importants à connaître. Son regard neutre qu’elle posait sur lui se transforma en mépris lorsque ce dernier ouvrit la bouche pour parler. Oui, elle l’avait fait appeler, mais c’était sans aucun enthousiasme. Spontanément, elle répondit une phrase remplie de rancune :
« Leçon numéro 1, Stark : Ne jamais contrarier Dolores Ombrage sans quoi vous vous retrouverez avec des tâches aucunement liées à vos fonctions premières dans le château. Asseyez-vous. »
Elle n’avait pas bougé. Ses lèvres avaient à peine remué pour parler. Elle attendit que le jeune homme prenne place et laissa planer un silence assez long, question que celui-ci s’imprègne suffisamment de l’atmosphère froide qui régnait dans la pièce. Elle préférait qu’il soit mal à l’aise afin qu’il puisse démontrer se signes de faiblesse. C’était toujours dans une situation inconfortable que les sorciers se dévoilaient le mieux. Après un long blanc dans lequel on entendait les petits lapins grignoter dans leur cage située au fond du bureau, Irina reprit la parole.
« Ainsi, je suis chargée de vous montrer les rudiments nécessaires pour bien vous insérer à Poudlard. Je suis désolée de vous apprendre que je n’ai pas eu le temps de vous préparer de banderole de bienvenue et de ballons gonflés. »
Le ton était affreusement ironique. Irina se trouva drôle, mais ne le démontra d’aucune manière dans son ton de voix méprisant et dans son regard presque vide.
« Si ça ne vous dérange pas, j’aimerais que cette petite cérémonie ne dure pas trop longtemps. Avez-vous des questions sur le fonctionnement de Poudlard et des cours? »
Elle espérait grandement un « non » de sa part. En même temps, s’il était réellement le fils de ce John Stark, peut-être serait-il bien qu’elle apprenne un peu à la connaître…
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| | Sujet: Re: Le comité d'accueil [pv Dante] Dim 23 Jan - 5:32 | |
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Décidément, cette demoiselle là avait le don de refroidir le plus chaud des hommes. Heureusement pour lui, le jeune Stark avait toujours eu le sang froid, et il n’était aucunement affecté par un tel traitement. Bien au contraire, il appréciait cela, car il voyait bien la petite manigance de sa professeure. D’âpres ce qu’il en avait vu et entendu, elle était du genre à régner par la peur, la froideur et surtout la tension. Et lorsque l’on laissait de coté le mysticisme qui l’entourait, elle en devenait tout de suite moins extraordinaire.M’enfin bon, il savait quand même que cette demoiselle là était redoutable, surement l’une des plus puissante qu’il avait jusqu’à lors rencontrer, et ce regard froid et impitoyable était tout sauf un avertissement vain. Il fallait simplement relativiser la chose, mais il ne faisait nul doute pour lui que Irina était quelqu’un d’extrêmement intéressante. Et d’ailleurs, il commençait sincèrement à l’apprécier beaucoup, et encore plus après le regard noir qu’elle venait de lui lancer.Les premiers mots de la demoiselle manquèrent de lui arracher un sourire, mais il se retint en percevant le sous entendu lourd de sens qu’elle venait de mettre dans ces paroles là. D’un coté, il ne pouvait nier comprendre la réticence de la demoiselle, et lui non plus n’avait que faire d’une visite des lieux, surtout qu’il avait déjà visité en large et en travers le château lors de son premier mois. Non, le seul intérêt de Dante dans cette entreprise là était de passé du temps en compagnie d’une professeure influente et extrêmement douée. Il voulait plus que tout s’insinuer dans ses bonnes grâces car il était persuadé de son utilité. Il avait beau passer en revue les différents membres du corps enseignant, seule Irina l’avait attiré. Par son savoir. Car même si elle était belle, elle n’était aucunement désirable. Bien au contraire.Il répondit, pesant chaque mots pour ne pas la froisser :« Bien. Je me souviendrais bien de cela … Merci »Et comme elle le lui avait intimé, le jeune homme s’était assis, un brin impatient, un brin soucieux de la suite des événements, tant la réticence et l’énervement se lisait dans les yeux sans joies de le jeune Russe.Il eut de la peine à déglutir, bien malgré lui, lorsqu’elle reprit la parole, mais il ne cilla pas. Il était lui-même extrêmement doué pour laisser un masque impassible flotter sur son visage, rehaussé par son sempiternel sourire énigmatique à tendance sarcastique.D’un autre coté, cette prise de parole là fut comprise comme un soulagement dans les tréfonds de l’âme de Dante, car le silence devenait pesant et la pièce pratiquement glaciale, un peu comme si un maléfice surprenant répercutait le cœur de l’ainé sur les murs de son antre.Dante écouta, attentivement et studieuse, conscient que chacun des conseils de cette femme là, même si ses intentions n’étaient pas forcement bonnes était bon à prendre et serait enrichissant d’une manière ou d’une autre.Le ton était ironique, mais dépourvu d’humour, ce qui n’empêcha pas Dante d’ourler un sourire appréciateur sur son visage d’ange. Il aimait ce genre de remarque, car lui-même en usaient et en abusaient.Il répondit, d’un ton égal, sans joie :« Ce n’est pas un problème. Je n’aime pas vraiment les salamalecs, même si c’est très facile pour moi d’en abuser… »La deuxième question cependant, arracha un froncement de sourcils de la part du Français qui reposa ainsi son regard sur les traits de la jeune femme, tentant de déchiffrer l’énigmatique expression sans humeur qui flottait sur son visage.Après quelques secondes, il abandonna vite, car il se rendait compte que cette action là était plus que vaine.Il soupira lentement, et conscient que la demoiselle attendait une réponse, il se meubla une pensée et ouvrit la bouche :« Pour étre honnête… Je me fous de visiter le château. Je le connais déjà assez bien. Et je me fous d’étre présenté à tous les gosses. Je suis déjà assez connu… »Il laissa sa phrase en suspens, un peu hésitant à compléter sa pensée, avant de finalement, céder à sa curiosité :« La seule chose qui m’importe, est d’apprendre de vous. Et d’apprendre le plus possible. »Il fit oui de la tête, comme pour mettre encore plus de force dans ses paroles, et termina avec une conclusion qui découlait de sources :« C’est malheureux à dire… Mais vous êtes la seule professeure dont l’enseignement à un intérêt supérieur… Tout du moins pour une personne… Comme moi… »Il espérait une réponse positive, ou tout du moins, ne pas étre envoyé dans les roses par Irina . Il y avait évidemment de fortes chances que cela se produise, mais il comptait sur ses capacités montrées en cours pour susciter l’intérêt de la Russe.Sinon, il tomberait de haut…
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| | Sujet: Re: Le comité d'accueil [pv Dante] | |
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