-« C’est mal de dessiner sur les murs, tu sais ça ? »

Assise sur le carrelage glacé, Domi leva les yeux vers l’homme qui venait de lui adresser la parole. Son ton lent et articulé signifiait clairement qu’il croyait parler à un enfant de bas âge, voir à une demeurée. La jeune fille fronça les sourcils, c’était qui ce con ? L’homme en question était habillé en rouge sombre et avait une collerette autour du cou, il venait d’entrer dans un cardre vide quelques instants plutôt et s’adressait maintenant à la jeune fille, accroupie en dessous de son portrait… Dominique reporta son attention sur son dessin. C’était un ange qui s’envolait en riant. Le fusain noir qu’elle utilisait pour tracer les fins traits de l’ange était tout usé et elle devrait bientôt en prendre un nouveau. Mais bon, vu le regard d’acier que lui servait le portrait, la vipère décida de reporter à plus tard son exploration de l’anatomie des anges. Domi rangea son fusain dans sa trousse, mit sa trousse dans son sac à bandoulière et se leva calmement avant de planter ses yeux ambrés dans ceux de l’ancien nobliau qui portait ses mains couvertes de dentelles sur ses hanches couvertes de pourpre.
En silence, Dominique pointa sa baguette sur l’ange et murmura un ‘animator’ et voilà que les traits des ailes se mirent à bouger. Ca marchait ! Son dessin était devenu vivant ! Un petit sourire satisfait plaqué sur la bouche, elle releva la tête vers le petit noble toujours aussi agacé.

-« Je ne crois pas que la vertu soit ‘meilleure’ que le vice, dans ce monde le ‘bon’ est définit par les croyances de chacun, je n’ai pas la foi et je ne veux pas être victime d’un comportement vertueux. Mon comportement est dicté par mes envies et je me moque des convenances établies par la société de consommation. »

Il y eu un moment de silence pendant lequel le tableau tenta de comprendre ce que l’enfant débile lui expliquait d’une voix neutre, il ouvrit la bouche, comme pour répondre quelque chose, mais la referma quelques secondes plus tard. Le regard de Domi, d’abord amusé, se glaça et elle poussa un soupire excédé et totalement impertinent. Seigneur, quel crétin. Avec un haussement d’épaule, la Serpentard s’éloigna sans un regard pour le portrait qui semblait encore entrain d’essayer de comprendre sa réplique. Dans son dos, l’ange lui adressait de larges signes de la main en tant qu’au revoir.

Allez savoir pourquoi, lors de son ascension vers la tour d’astronomie, quelques minutes plutôt, Domi s’était retournée en plein milieu des escaliers, avait bousculée ses camarades de classes qui montaient et avait redescendus toutes les marches alors qu’elle venait de monter de la salle commune des Serpentards- située en dessous du lac- elle redescendait tout comme une possédée, jusqu’à arriver devant ce mur de pierre gris sombre. Un mur tout à fait identique aux autres murs du collège. Mais, ce mur l’inspirait. Il semblait calme. Un mur calme, si, ça existe. Ce mur était dans un couloir étrangement dénudé de tout portrait, c’était sans doute l’un des seuls couloirs du château à n’avoir aucun personnage accroché. Enfin, il y avait bien un tableau mais son occupant devant trouver le temps long, l’avait déserté. Domi s’était donc assise là et avait longtemps regardé la grosse pierre qui lui faisait face. Elle voulait tester le sortilège qu’elle avait lu dans un bouquin mais elle ne savait pas quoi dessiner. Finalement, elle s’était laissée allée avant de se faire interrompre par le portrait.
Il était rare, voir même très inhabituel, que Domi sèche mais là, elle en pouvait plus. Journée de merde, potion, métamorphose (seul court passable de la journée), deux heures déviance, deux heures de divination. La mort quoi. Depuis le début de l’année, Domi supportait tant bien que mal son horaire et puis, aujourd’hui, elle avait craquée. Ca arrive à tout le monde, et la prof de divination était tout le temps en train de regarder à travers son troisième œil, elle ne se rendrait surement pas compte de l’absence de la Serpentard.

Son sac se balançant en rythme sur ses hanches, les mains dans les poches, Dominique se dirigea vers une salle vide qui se trouvait non loin delà et où aucun portrait ne viendrait l’ennuyer. Elle réfléchissait déjà à quoi dessiner. Sans se vanter, il fallait avouer qu’elle était plutôt douée. Elle pensa dessiner sa chouette, décédée il y a quelques jours. Tout en marchant, Domi sortit une feuille de son sac et attrapa son fusain, elle ouvrit la porte de la salle, la feuille à la main et le fusain sur les lèvres, pensive.
La salle vide était tout sauf vide.
Mélanie et Ellundirl parlaient dans la pièce et se retournèrent à l’arrivée de Domi. Gnnnna, mes amours ♥ La jeune Serpentard sourit à ses deux meilleures amies et referma la porte derrière elle. A trois, elles formaient un trio inséparable. Piou et Domi se ressemblaient beaucoup par leur amour pour la solitude et le silence tandis que Mel’ était le moteur du groupe. Toujours joyeuse-du moins, d’apparence- elle emballait l’atmosphère d’une couverture douce et chaude. Une parfaite symbiose.
Le fusain toujours sur le bord de ses lèvres, Domi pencha la tête.

-« Réunion secrète ? »

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Assise sur le carrelage glacé, Domi leva les yeux vers l’homme qui venait de lui adresser la parole. Son ton lent et articulé signifiait clairement qu’il croyait parler à un enfant de bas âge, voir à une demeurée. La jeune fille fronça les sourcils, c’était qui ce con ? L’homme en question était habillé en rouge sombre et avait une collerette autour du cou, il venait d’entrer dans un cardre vide quelques instants plutôt et s’adressait maintenant à la jeune fille, accroupie en dessous de son portrait… Dominique reporta son attention sur son dessin. C’était un ange qui s’envolait en riant. Le fusain noir qu’elle utilisait pour tracer les fins traits de l’ange était tout usé et elle devrait bientôt en prendre un nouveau. Mais bon, vu le regard d’acier que lui servait le portrait, la vipère décida de reporter à plus tard son exploration de l’anatomie des anges. Domi rangea son fusain dans sa trousse, mit sa trousse dans son sac à bandoulière et se leva calmement avant de planter ses yeux ambrés dans ceux de l’ancien nobliau qui portait ses mains couvertes de dentelles sur ses hanches couvertes de pourpre.
En silence, Dominique pointa sa baguette sur l’ange et murmura un ‘animator’ et voilà que les traits des ailes se mirent à bouger. Ca marchait ! Son dessin était devenu vivant ! Un petit sourire satisfait plaqué sur la bouche, elle releva la tête vers le petit noble toujours aussi agacé.

-« Je ne crois pas que la vertu soit ‘meilleure’ que le vice, dans ce monde le ‘bon’ est définit par les croyances de chacun, je n’ai pas la foi et je ne veux pas être victime d’un comportement vertueux. Mon comportement est dicté par mes envies et je me moque des convenances établies par la société de consommation. »

Il y eu un moment de silence pendant lequel le tableau tenta de comprendre ce que l’enfant débile lui expliquait d’une voix neutre, il ouvrit la bouche, comme pour répondre quelque chose, mais la referma quelques secondes plus tard. Le regard de Domi, d’abord amusé, se glaça et elle poussa un soupire excédé et totalement impertinent. Seigneur, quel crétin. Avec un haussement d’épaule, la Serpentard s’éloigna sans un regard pour le portrait qui semblait encore entrain d’essayer de comprendre sa réplique. Dans son dos, l’ange lui adressait de larges signes de la main en tant qu’au revoir.

Allez savoir pourquoi, lors de son ascension vers la tour d’astronomie, quelques minutes plutôt, Domi s’était retournée en plein milieu des escaliers, avait bousculée ses camarades de classes qui montaient et avait redescendus toutes les marches alors qu’elle venait de monter de la salle commune des Serpentards- située en dessous du lac- elle redescendait tout comme une possédée, jusqu’à arriver devant ce mur de pierre gris sombre. Un mur tout à fait identique aux autres murs du collège. Mais, ce mur l’inspirait. Il semblait calme. Un mur calme, si, ça existe. Ce mur était dans un couloir étrangement dénudé de tout portrait, c’était sans doute l’un des seuls couloirs du château à n’avoir aucun personnage accroché. Enfin, il y avait bien un tableau mais son occupant devant trouver le temps long, l’avait déserté. Domi s’était donc assise là et avait longtemps regardé la grosse pierre qui lui faisait face. Elle voulait tester le sortilège qu’elle avait lu dans un bouquin mais elle ne savait pas quoi dessiner. Finalement, elle s’était laissée allée avant de se faire interrompre par le portrait.
Il était rare, voir même très inhabituel, que Domi sèche mais là, elle en pouvait plus. Journée de merde, potion, métamorphose (seul court passable de la journée), deux heures déviance, deux heures de divination. La mort quoi. Depuis le début de l’année, Domi supportait tant bien que mal son horaire et puis, aujourd’hui, elle avait craquée. Ca arrive à tout le monde, et la prof de divination était tout le temps en train de regarder à travers son troisième œil, elle ne se rendrait surement pas compte de l’absence de la Serpentard.

Son sac se balançant en rythme sur ses hanches, les mains dans les poches, Dominique se dirigea vers une salle vide qui se trouvait non loin delà et où aucun portrait ne viendrait l’ennuyer. Elle réfléchissait déjà à quoi dessiner. Sans se vanter, il fallait avouer qu’elle était plutôt douée. Elle pensa dessiner sa chouette, décédée il y a quelques jours. Tout en marchant, Domi sortit une feuille de son sac et attrapa son fusain, elle ouvrit la porte de la salle, la feuille à la main et le fusain sur les lèvres, pensive.
La salle vide était tout sauf vide.
Mélanie et Ellundirl parlaient dans la pièce et se retournèrent à l’arrivée de Domi. Gnnnna, mes amours ♥ La jeune Serpentard sourit à ses deux meilleures amies et referma la porte derrière elle. A trois, elles formaient un trio inséparable. Piou et Domi se ressemblaient beaucoup par leur amour pour la solitude et le silence tandis que Mel’ était le moteur du groupe. Toujours joyeuse-du moins, d’apparence- elle emballait l’atmosphère d’une couverture douce et chaude. Une parfaite symbiose.
Le fusain toujours sur le bord de ses lèvres, Domi pencha la tête.

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Assise sur le carrelage glacé, Domi leva les yeux vers l’homme qui venait de lui adresser la parole. Son ton lent et articulé signifiait clairement qu’il croyait parler à un enfant de bas âge, voir à une demeurée. La jeune fille fronça les sourcils, c’était qui ce con ? L’homme en question était habillé en rouge sombre et avait une collerette autour du cou, il venait d’entrer dans un cardre vide quelques instants plutôt et s’adressait maintenant à la jeune fille, accroupie en dessous de son portrait… Dominique reporta son attention sur son dessin. C’était un ange qui s’envolait en riant. Le fusain noir qu’elle utilisait pour tracer les fins traits de l’ange était tout usé et elle devrait bientôt en prendre un nouveau. Mais bon, vu le regard d’acier que lui servait le portrait, la vipère décida de reporter à plus tard son exploration de l’anatomie des anges. Domi rangea son fusain dans sa trousse, mit sa trousse dans son sac à bandoulière et se leva calmement avant de planter ses yeux ambrés dans ceux de l’ancien nobliau qui portait ses mains couvertes de dentelles sur ses hanches couvertes de pourpre.
En silence, Dominique pointa sa baguette sur l’ange et murmura un ‘animator’ et voilà que les traits des ailes se mirent à bouger. Ca marchait ! Son dessin était devenu vivant ! Un petit sourire satisfait plaqué sur la bouche, elle releva la tête vers le petit noble toujours aussi agacé.

-« Je ne crois pas que la vertu soit ‘meilleure’ que le vice, dans ce monde le ‘bon’ est définit par les croyances de chacun, je n’ai pas la foi et je ne veux pas être victime d’un comportement vertueux. Mon comportement est dicté par mes envies et je me moque des convenances établies par la société de consommation. »

Il y eu un moment de silence pendant lequel le tableau tenta de comprendre ce que l’enfant débile lui expliquait d’une voix neutre, il ouvrit la bouche, comme pour répondre quelque chose, mais la referma quelques secondes plus tard. Le regard de Domi, d’abord amusé, se glaça et elle poussa un soupire excédé et totalement impertinent. Seigneur, quel crétin. Avec un haussement d’épaule, la Serpentard s’éloigna sans un regard pour le portrait qui semblait encore entrain d’essayer de comprendre sa réplique. Dans son dos, l’ange lui adressait de larges signes de la main en tant qu’au revoir.

Allez savoir pourquoi, lors de son ascension vers la tour d’astronomie, quelques minutes plutôt, Domi s’était retournée en plein milieu des escaliers, avait bousculée ses camarades de classes qui montaient et avait redescendus toutes les marches alors qu’elle venait de monter de la salle commune des Serpentards- située en dessous du lac- elle redescendait tout comme une possédée, jusqu’à arriver devant ce mur de pierre gris sombre. Un mur tout à fait identique aux autres murs du collège. Mais, ce mur l’inspirait. Il semblait calme. Un mur calme, si, ça existe. Ce mur était dans un couloir étrangement dénudé de tout portrait, c’était sans doute l’un des seuls couloirs du château à n’avoir aucun personnage accroché. Enfin, il y avait bien un tableau mais son occupant devant trouver le temps long, l’avait déserté. Domi s’était donc assise là et avait longtemps regardé la grosse pierre qui lui faisait face. Elle voulait tester le sortilège qu’elle avait lu dans un bouquin mais elle ne savait pas quoi dessiner. Finalement, elle s’était laissée allée avant de se faire interrompre par le portrait.
Il était rare, voir même très inhabituel, que Domi sèche mais là, elle en pouvait plus. Journée de merde, potion, métamorphose (seul court passable de la journée), deux heures déviance, deux heures de divination. La mort quoi. Depuis le début de l’année, Domi supportait tant bien que mal son horaire et puis, aujourd’hui, elle avait craquée. Ca arrive à tout le monde, et la prof de divination était tout le temps en train de regarder à travers son troisième œil, elle ne se rendrait surement pas compte de l’absence de la Serpentard.

Son sac se balançant en rythme sur ses hanches, les mains dans les poches, Dominique se dirigea vers une salle vide qui se trouvait non loin delà et où aucun portrait ne viendrait l’ennuyer. Elle réfléchissait déjà à quoi dessiner. Sans se vanter, il fallait avouer qu’elle était plutôt douée. Elle pensa dessiner sa chouette, décédée il y a quelques jours. Tout en marchant, Domi sortit une feuille de son sac et attrapa son fusain, elle ouvrit la porte de la salle, la feuille à la main et le fusain sur les lèvres, pensive.
La salle vide était tout sauf vide.
Mélanie et Ellundirl parlaient dans la pièce et se retournèrent à l’arrivée de Domi. Gnnnna, mes amours ♥ La jeune Serpentard sourit à ses deux meilleures amies et referma la porte derrière elle. A trois, elles formaient un trio inséparable. Piou et Domi se ressemblaient beaucoup par leur amour pour la solitude et le silence tandis que Mel’ était le moteur du groupe. Toujours joyeuse-du moins, d’apparence- elle emballait l’atmosphère d’une couverture douce et chaude. Une parfaite symbiose.
Le fusain toujours sur le bord de ses lèvres, Domi pencha la tête.

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-« C’est mal de dessiner sur les murs, tu sais ça ? »

Assise sur le carrelage glacé, Domi leva les yeux vers l’homme qui venait de lui adresser la parole. Son ton lent et articulé signifiait clairement qu’il croyait parler à un enfant de bas âge, voir à une demeurée. La jeune fille fronça les sourcils, c’était qui ce con ? L’homme en question était habillé en rouge sombre et avait une collerette autour du cou, il venait d’entrer dans un cardre vide quelques instants plutôt et s’adressait maintenant à la jeune fille, accroupie en dessous de son portrait… Dominique reporta son attention sur son dessin. C’était un ange qui s’envolait en riant. Le fusain noir qu’elle utilisait pour tracer les fins traits de l’ange était tout usé et elle devrait bientôt en prendre un nouveau. Mais bon, vu le regard d’acier que lui servait le portrait, la vipère décida de reporter à plus tard son exploration de l’anatomie des anges. Domi rangea son fusain dans sa trousse, mit sa trousse dans son sac à bandoulière et se leva calmement avant de planter ses yeux ambrés dans ceux de l’ancien nobliau qui portait ses mains couvertes de dentelles sur ses hanches couvertes de pourpre.
En silence, Dominique pointa sa baguette sur l’ange et murmura un ‘animator’ et voilà que les traits des ailes se mirent à bouger. Ca marchait ! Son dessin était devenu vivant ! Un petit sourire satisfait plaqué sur la bouche, elle releva la tête vers le petit noble toujours aussi agacé.

-« Je ne crois pas que la vertu soit ‘meilleure’ que le vice, dans ce monde le ‘bon’ est définit par les croyances de chacun, je n’ai pas la foi et je ne veux pas être victime d’un comportement vertueux. Mon comportement est dicté par mes envies et je me moque des convenances établies par la société de consommation. »

Il y eu un moment de silence pendant lequel le tableau tenta de comprendre ce que l’enfant débile lui expliquait d’une voix neutre, il ouvrit la bouche, comme pour répondre quelque chose, mais la referma quelques secondes plus tard. Le regard de Domi, d’abord amusé, se glaça et elle poussa un soupire excédé et totalement impertinent. Seigneur, quel crétin. Avec un haussement d’épaule, la Serpentard s’éloigna sans un regard pour le portrait qui semblait encore entrain d’essayer de comprendre sa réplique. Dans son dos, l’ange lui adressait de larges signes de la main en tant qu’au revoir.

Allez savoir pourquoi, lors de son ascension vers la tour d’astronomie, quelques minutes plutôt, Domi s’était retournée en plein milieu des escaliers, avait bousculée ses camarades de classes qui montaient et avait redescendus toutes les marches alors qu’elle venait de monter de la salle commune des Serpentards- située en dessous du lac- elle redescendait tout comme une possédée, jusqu’à arriver devant ce mur de pierre gris sombre. Un mur tout à fait identique aux autres murs du collège. Mais, ce mur l’inspirait. Il semblait calme. Un mur calme, si, ça existe. Ce mur était dans un couloir étrangement dénudé de tout portrait, c’était sans doute l’un des seuls couloirs du château à n’avoir aucun personnage accroché. Enfin, il y avait bien un tableau mais son occupant devant trouver le temps long, l’avait déserté. Domi s’était donc assise là et avait longtemps regardé la grosse pierre qui lui faisait face. Elle voulait tester le sortilège qu’elle avait lu dans un bouquin mais elle ne savait pas quoi dessiner. Finalement, elle s’était laissée allée avant de se faire interrompre par le portrait.
Il était rare, voir même très inhabituel, que Domi sèche mais là, elle en pouvait plus. Journée de merde, potion, métamorphose (seul court passable de la journée), deux heures déviance, deux heures de divination. La mort quoi. Depuis le début de l’année, Domi supportait tant bien que mal son horaire et puis, aujourd’hui, elle avait craquée. Ca arrive à tout le monde, et la prof de divination était tout le temps en train de regarder à travers son troisième œil, elle ne se rendrait surement pas compte de l’absence de la Serpentard.

Son sac se balançant en rythme sur ses hanches, les mains dans les poches, Dominique se dirigea vers une salle vide qui se trouvait non loin delà et où aucun portrait ne viendrait l’ennuyer. Elle réfléchissait déjà à quoi dessiner. Sans se vanter, il fallait avouer qu’elle était plutôt douée. Elle pensa dessiner sa chouette, décédée il y a quelques jours. Tout en marchant, Domi sortit une feuille de son sac et attrapa son fusain, elle ouvrit la porte de la salle, la feuille à la main et le fusain sur les lèvres, pensive.
La salle vide était tout sauf vide.
Mélanie et Ellundirl parlaient dans la pièce et se retournèrent à l’arrivée de Domi. Gnnnna, mes amours ♥ La jeune Serpentard sourit à ses deux meilleures amies et referma la porte derrière elle. A trois, elles formaient un trio inséparable. Piou et Domi se ressemblaient beaucoup par leur amour pour la solitude et le silence tandis que Mel’ était le moteur du groupe. Toujours joyeuse-du moins, d’apparence- elle emballait l’atmosphère d’une couverture douce et chaude. Une parfaite symbiose.
Le fusain toujours sur le bord de ses lèvres, Domi pencha la tête.

-« Réunion secrète ? »

[Crédits :]

-« C’est mal de dessiner sur les murs, tu sais ça ? »

Assise sur le carrelage glacé, Domi leva les yeux vers l’homme qui venait de lui adresser la parole. Son ton lent et articulé signifiait clairement qu’il croyait parler à un enfant de bas âge, voir à une demeurée. La jeune fille fronça les sourcils, c’était qui ce con ? L’homme en question était habillé en rouge sombre et avait une collerette autour du cou, il venait d’entrer dans un cardre vide quelques instants plutôt et s’adressait maintenant à la jeune fille, accroupie en dessous de son portrait… Dominique reporta son attention sur son dessin. C’était un ange qui s’envolait en riant. Le fusain noir qu’elle utilisait pour tracer les fins traits de l’ange était tout usé et elle devrait bientôt en prendre un nouveau. Mais bon, vu le regard d’acier que lui servait le portrait, la vipère décida de reporter à plus tard son exploration de l’anatomie des anges. Domi rangea son fusain dans sa trousse, mit sa trousse dans son sac à bandoulière et se leva calmement avant de planter ses yeux ambrés dans ceux de l’ancien nobliau qui portait ses mains couvertes de dentelles sur ses hanches couvertes de pourpre.
En silence, Dominique pointa sa baguette sur l’ange et murmura un ‘animator’ et voilà que les traits des ailes se mirent à bouger. Ca marchait ! Son dessin était devenu vivant ! Un petit sourire satisfait plaqué sur la bouche, elle releva la tête vers le petit noble toujours aussi agacé.

-« Je ne crois pas que la vertu soit ‘meilleure’ que le vice, dans ce monde le ‘bon’ est définit par les croyances de chacun, je n’ai pas la foi et je ne veux pas être victime d’un comportement vertueux. Mon comportement est dicté par mes envies et je me moque des convenances établies par la société de consommation. »

Il y eu un moment de silence pendant lequel le tableau tenta de comprendre ce que l’enfant débile lui expliquait d’une voix neutre, il ouvrit la bouche, comme pour répondre quelque chose, mais la referma quelques secondes plus tard. Le regard de Domi, d’abord amusé, se glaça et elle poussa un soupire excédé et totalement impertinent. Seigneur, quel crétin. Avec un haussement d’épaule, la Serpentard s’éloigna sans un regard pour le portrait qui semblait encore entrain d’essayer de comprendre sa réplique. Dans son dos, l’ange lui adressait de larges signes de la main en tant qu’au revoir.

Allez savoir pourquoi, lors de son ascension vers la tour d’astronomie, quelques minutes plutôt, Domi s’était retournée en plein milieu des escaliers, avait bousculée ses camarades de classes qui montaient et avait redescendus toutes les marches alors qu’elle venait de monter de la salle commune des Serpentards- située en dessous du lac- elle redescendait tout comme une possédée, jusqu’à arriver devant ce mur de pierre gris sombre. Un mur tout à fait identique aux autres murs du collège. Mais, ce mur l’inspirait. Il semblait calme. Un mur calme, si, ça existe. Ce mur était dans un couloir étrangement dénudé de tout portrait, c’était sans doute l’un des seuls couloirs du château à n’avoir aucun personnage accroché. Enfin, il y avait bien un tableau mais son occupant devant trouver le temps long, l’avait déserté. Domi s’était donc assise là et avait longtemps regardé la grosse pierre qui lui faisait face. Elle voulait tester le sortilège qu’elle avait lu dans un bouquin mais elle ne savait pas quoi dessiner. Finalement, elle s’était laissée allée avant de se faire interrompre par le portrait.
Il était rare, voir même très inhabituel, que Domi sèche mais là, elle en pouvait plus. Journée de merde, potion, métamorphose (seul court passable de la journée), deux heures déviance, deux heures de divination. La mort quoi. Depuis le début de l’année, Domi supportait tant bien que mal son horaire et puis, aujourd’hui, elle avait craquée. Ca arrive à tout le monde, et la prof de divination était tout le temps en train de regarder à travers son troisième œil, elle ne se rendrait surement pas compte de l’absence de la Serpentard.

Son sac se balançant en rythme sur ses hanches, les mains dans les poches, Dominique se dirigea vers une salle vide qui se trouvait non loin delà et où aucun portrait ne viendrait l’ennuyer. Elle réfléchissait déjà à quoi dessiner. Sans se vanter, il fallait avouer qu’elle était plutôt douée. Elle pensa dessiner sa chouette, décédée il y a quelques jours. Tout en marchant, Domi sortit une feuille de son sac et attrapa son fusain, elle ouvrit la porte de la salle, la feuille à la main et le fusain sur les lèvres, pensive.
La salle vide était tout sauf vide.
Mélanie et Ellundirl parlaient dans la pièce et se retournèrent à l’arrivée de Domi. Gnnnna, mes amours ♥ La jeune Serpentard sourit à ses deux meilleures amies et referma la porte derrière elle. A trois, elles formaient un trio inséparable. Piou et Domi se ressemblaient beaucoup par leur amour pour la solitude et le silence tandis que Mel’ était le moteur du groupe. Toujours joyeuse-du moins, d’apparence- elle emballait l’atmosphère d’une couverture douce et chaude. Une parfaite symbiose.
Le fusain toujours sur le bord de ses lèvres, Domi pencha la tête.

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[Age RPG :]

-« C’est mal de dessiner sur les murs, tu sais ça ? »

Assise sur le carrelage glacé, Domi leva les yeux vers l’homme qui venait de lui adresser la parole. Son ton lent et articulé signifiait clairement qu’il croyait parler à un enfant de bas âge, voir à une demeurée. La jeune fille fronça les sourcils, c’était qui ce con ? L’homme en question était habillé en rouge sombre et avait une collerette autour du cou, il venait d’entrer dans un cardre vide quelques instants plutôt et s’adressait maintenant à la jeune fille, accroupie en dessous de son portrait… Dominique reporta son attention sur son dessin. C’était un ange qui s’envolait en riant. Le fusain noir qu’elle utilisait pour tracer les fins traits de l’ange était tout usé et elle devrait bientôt en prendre un nouveau. Mais bon, vu le regard d’acier que lui servait le portrait, la vipère décida de reporter à plus tard son exploration de l’anatomie des anges. Domi rangea son fusain dans sa trousse, mit sa trousse dans son sac à bandoulière et se leva calmement avant de planter ses yeux ambrés dans ceux de l’ancien nobliau qui portait ses mains couvertes de dentelles sur ses hanches couvertes de pourpre.
En silence, Dominique pointa sa baguette sur l’ange et murmura un ‘animator’ et voilà que les traits des ailes se mirent à bouger. Ca marchait ! Son dessin était devenu vivant ! Un petit sourire satisfait plaqué sur la bouche, elle releva la tête vers le petit noble toujours aussi agacé.

-« Je ne crois pas que la vertu soit ‘meilleure’ que le vice, dans ce monde le ‘bon’ est définit par les croyances de chacun, je n’ai pas la foi et je ne veux pas être victime d’un comportement vertueux. Mon comportement est dicté par mes envies et je me moque des convenances établies par la société de consommation. »

Il y eu un moment de silence pendant lequel le tableau tenta de comprendre ce que l’enfant débile lui expliquait d’une voix neutre, il ouvrit la bouche, comme pour répondre quelque chose, mais la referma quelques secondes plus tard. Le regard de Domi, d’abord amusé, se glaça et elle poussa un soupire excédé et totalement impertinent. Seigneur, quel crétin. Avec un haussement d’épaule, la Serpentard s’éloigna sans un regard pour le portrait qui semblait encore entrain d’essayer de comprendre sa réplique. Dans son dos, l’ange lui adressait de larges signes de la main en tant qu’au revoir.

Allez savoir pourquoi, lors de son ascension vers la tour d’astronomie, quelques minutes plutôt, Domi s’était retournée en plein milieu des escaliers, avait bousculée ses camarades de classes qui montaient et avait redescendus toutes les marches alors qu’elle venait de monter de la salle commune des Serpentards- située en dessous du lac- elle redescendait tout comme une possédée, jusqu’à arriver devant ce mur de pierre gris sombre. Un mur tout à fait identique aux autres murs du collège. Mais, ce mur l’inspirait. Il semblait calme. Un mur calme, si, ça existe. Ce mur était dans un couloir étrangement dénudé de tout portrait, c’était sans doute l’un des seuls couloirs du château à n’avoir aucun personnage accroché. Enfin, il y avait bien un tableau mais son occupant devant trouver le temps long, l’avait déserté. Domi s’était donc assise là et avait longtemps regardé la grosse pierre qui lui faisait face. Elle voulait tester le sortilège qu’elle avait lu dans un bouquin mais elle ne savait pas quoi dessiner. Finalement, elle s’était laissée allée avant de se faire interrompre par le portrait.
Il était rare, voir même très inhabituel, que Domi sèche mais là, elle en pouvait plus. Journée de merde, potion, métamorphose (seul court passable de la journée), deux heures déviance, deux heures de divination. La mort quoi. Depuis le début de l’année, Domi supportait tant bien que mal son horaire et puis, aujourd’hui, elle avait craquée. Ca arrive à tout le monde, et la prof de divination était tout le temps en train de regarder à travers son troisième œil, elle ne se rendrait surement pas compte de l’absence de la Serpentard.

Son sac se balançant en rythme sur ses hanches, les mains dans les poches, Dominique se dirigea vers une salle vide qui se trouvait non loin delà et où aucun portrait ne viendrait l’ennuyer. Elle réfléchissait déjà à quoi dessiner. Sans se vanter, il fallait avouer qu’elle était plutôt douée. Elle pensa dessiner sa chouette, décédée il y a quelques jours. Tout en marchant, Domi sortit une feuille de son sac et attrapa son fusain, elle ouvrit la porte de la salle, la feuille à la main et le fusain sur les lèvres, pensive.
La salle vide était tout sauf vide.
Mélanie et Ellundirl parlaient dans la pièce et se retournèrent à l’arrivée de Domi. Gnnnna, mes amours ♥ La jeune Serpentard sourit à ses deux meilleures amies et referma la porte derrière elle. A trois, elles formaient un trio inséparable. Piou et Domi se ressemblaient beaucoup par leur amour pour la solitude et le silence tandis que Mel’ était le moteur du groupe. Toujours joyeuse-du moins, d’apparence- elle emballait l’atmosphère d’une couverture douce et chaude. Une parfaite symbiose.
Le fusain toujours sur le bord de ses lèvres, Domi pencha la tête.

-« Réunion secrète ? »

[Sang :]

-« C’est mal de dessiner sur les murs, tu sais ça ? »

Assise sur le carrelage glacé, Domi leva les yeux vers l’homme qui venait de lui adresser la parole. Son ton lent et articulé signifiait clairement qu’il croyait parler à un enfant de bas âge, voir à une demeurée. La jeune fille fronça les sourcils, c’était qui ce con ? L’homme en question était habillé en rouge sombre et avait une collerette autour du cou, il venait d’entrer dans un cardre vide quelques instants plutôt et s’adressait maintenant à la jeune fille, accroupie en dessous de son portrait… Dominique reporta son attention sur son dessin. C’était un ange qui s’envolait en riant. Le fusain noir qu’elle utilisait pour tracer les fins traits de l’ange était tout usé et elle devrait bientôt en prendre un nouveau. Mais bon, vu le regard d’acier que lui servait le portrait, la vipère décida de reporter à plus tard son exploration de l’anatomie des anges. Domi rangea son fusain dans sa trousse, mit sa trousse dans son sac à bandoulière et se leva calmement avant de planter ses yeux ambrés dans ceux de l’ancien nobliau qui portait ses mains couvertes de dentelles sur ses hanches couvertes de pourpre.
En silence, Dominique pointa sa baguette sur l’ange et murmura un ‘animator’ et voilà que les traits des ailes se mirent à bouger. Ca marchait ! Son dessin était devenu vivant ! Un petit sourire satisfait plaqué sur la bouche, elle releva la tête vers le petit noble toujours aussi agacé.

-« Je ne crois pas que la vertu soit ‘meilleure’ que le vice, dans ce monde le ‘bon’ est définit par les croyances de chacun, je n’ai pas la foi et je ne veux pas être victime d’un comportement vertueux. Mon comportement est dicté par mes envies et je me moque des convenances établies par la société de consommation. »

Il y eu un moment de silence pendant lequel le tableau tenta de comprendre ce que l’enfant débile lui expliquait d’une voix neutre, il ouvrit la bouche, comme pour répondre quelque chose, mais la referma quelques secondes plus tard. Le regard de Domi, d’abord amusé, se glaça et elle poussa un soupire excédé et totalement impertinent. Seigneur, quel crétin. Avec un haussement d’épaule, la Serpentard s’éloigna sans un regard pour le portrait qui semblait encore entrain d’essayer de comprendre sa réplique. Dans son dos, l’ange lui adressait de larges signes de la main en tant qu’au revoir.

Allez savoir pourquoi, lors de son ascension vers la tour d’astronomie, quelques minutes plutôt, Domi s’était retournée en plein milieu des escaliers, avait bousculée ses camarades de classes qui montaient et avait redescendus toutes les marches alors qu’elle venait de monter de la salle commune des Serpentards- située en dessous du lac- elle redescendait tout comme une possédée, jusqu’à arriver devant ce mur de pierre gris sombre. Un mur tout à fait identique aux autres murs du collège. Mais, ce mur l’inspirait. Il semblait calme. Un mur calme, si, ça existe. Ce mur était dans un couloir étrangement dénudé de tout portrait, c’était sans doute l’un des seuls couloirs du château à n’avoir aucun personnage accroché. Enfin, il y avait bien un tableau mais son occupant devant trouver le temps long, l’avait déserté. Domi s’était donc assise là et avait longtemps regardé la grosse pierre qui lui faisait face. Elle voulait tester le sortilège qu’elle avait lu dans un bouquin mais elle ne savait pas quoi dessiner. Finalement, elle s’était laissée allée avant de se faire interrompre par le portrait.
Il était rare, voir même très inhabituel, que Domi sèche mais là, elle en pouvait plus. Journée de merde, potion, métamorphose (seul court passable de la journée), deux heures déviance, deux heures de divination. La mort quoi. Depuis le début de l’année, Domi supportait tant bien que mal son horaire et puis, aujourd’hui, elle avait craquée. Ca arrive à tout le monde, et la prof de divination était tout le temps en train de regarder à travers son troisième œil, elle ne se rendrait surement pas compte de l’absence de la Serpentard.

Son sac se balançant en rythme sur ses hanches, les mains dans les poches, Dominique se dirigea vers une salle vide qui se trouvait non loin delà et où aucun portrait ne viendrait l’ennuyer. Elle réfléchissait déjà à quoi dessiner. Sans se vanter, il fallait avouer qu’elle était plutôt douée. Elle pensa dessiner sa chouette, décédée il y a quelques jours. Tout en marchant, Domi sortit une feuille de son sac et attrapa son fusain, elle ouvrit la porte de la salle, la feuille à la main et le fusain sur les lèvres, pensive.
La salle vide était tout sauf vide.
Mélanie et Ellundirl parlaient dans la pièce et se retournèrent à l’arrivée de Domi. Gnnnna, mes amours ♥ La jeune Serpentard sourit à ses deux meilleures amies et referma la porte derrière elle. A trois, elles formaient un trio inséparable. Piou et Domi se ressemblaient beaucoup par leur amour pour la solitude et le silence tandis que Mel’ était le moteur du groupe. Toujours joyeuse-du moins, d’apparence- elle emballait l’atmosphère d’une couverture douce et chaude. Une parfaite symbiose.
Le fusain toujours sur le bord de ses lèvres, Domi pencha la tête.

-« Réunion secrète ? »

[Camp :]

-« C’est mal de dessiner sur les murs, tu sais ça ? »

Assise sur le carrelage glacé, Domi leva les yeux vers l’homme qui venait de lui adresser la parole. Son ton lent et articulé signifiait clairement qu’il croyait parler à un enfant de bas âge, voir à une demeurée. La jeune fille fronça les sourcils, c’était qui ce con ? L’homme en question était habillé en rouge sombre et avait une collerette autour du cou, il venait d’entrer dans un cardre vide quelques instants plutôt et s’adressait maintenant à la jeune fille, accroupie en dessous de son portrait… Dominique reporta son attention sur son dessin. C’était un ange qui s’envolait en riant. Le fusain noir qu’elle utilisait pour tracer les fins traits de l’ange était tout usé et elle devrait bientôt en prendre un nouveau. Mais bon, vu le regard d’acier que lui servait le portrait, la vipère décida de reporter à plus tard son exploration de l’anatomie des anges. Domi rangea son fusain dans sa trousse, mit sa trousse dans son sac à bandoulière et se leva calmement avant de planter ses yeux ambrés dans ceux de l’ancien nobliau qui portait ses mains couvertes de dentelles sur ses hanches couvertes de pourpre.
En silence, Dominique pointa sa baguette sur l’ange et murmura un ‘animator’ et voilà que les traits des ailes se mirent à bouger. Ca marchait ! Son dessin était devenu vivant ! Un petit sourire satisfait plaqué sur la bouche, elle releva la tête vers le petit noble toujours aussi agacé.

-« Je ne crois pas que la vertu soit ‘meilleure’ que le vice, dans ce monde le ‘bon’ est définit par les croyances de chacun, je n’ai pas la foi et je ne veux pas être victime d’un comportement vertueux. Mon comportement est dicté par mes envies et je me moque des convenances établies par la société de consommation. »

Il y eu un moment de silence pendant lequel le tableau tenta de comprendre ce que l’enfant débile lui expliquait d’une voix neutre, il ouvrit la bouche, comme pour répondre quelque chose, mais la referma quelques secondes plus tard. Le regard de Domi, d’abord amusé, se glaça et elle poussa un soupire excédé et totalement impertinent. Seigneur, quel crétin. Avec un haussement d’épaule, la Serpentard s’éloigna sans un regard pour le portrait qui semblait encore entrain d’essayer de comprendre sa réplique. Dans son dos, l’ange lui adressait de larges signes de la main en tant qu’au revoir.

Allez savoir pourquoi, lors de son ascension vers la tour d’astronomie, quelques minutes plutôt, Domi s’était retournée en plein milieu des escaliers, avait bousculée ses camarades de classes qui montaient et avait redescendus toutes les marches alors qu’elle venait de monter de la salle commune des Serpentards- située en dessous du lac- elle redescendait tout comme une possédée, jusqu’à arriver devant ce mur de pierre gris sombre. Un mur tout à fait identique aux autres murs du collège. Mais, ce mur l’inspirait. Il semblait calme. Un mur calme, si, ça existe. Ce mur était dans un couloir étrangement dénudé de tout portrait, c’était sans doute l’un des seuls couloirs du château à n’avoir aucun personnage accroché. Enfin, il y avait bien un tableau mais son occupant devant trouver le temps long, l’avait déserté. Domi s’était donc assise là et avait longtemps regardé la grosse pierre qui lui faisait face. Elle voulait tester le sortilège qu’elle avait lu dans un bouquin mais elle ne savait pas quoi dessiner. Finalement, elle s’était laissée allée avant de se faire interrompre par le portrait.
Il était rare, voir même très inhabituel, que Domi sèche mais là, elle en pouvait plus. Journée de merde, potion, métamorphose (seul court passable de la journée), deux heures déviance, deux heures de divination. La mort quoi. Depuis le début de l’année, Domi supportait tant bien que mal son horaire et puis, aujourd’hui, elle avait craquée. Ca arrive à tout le monde, et la prof de divination était tout le temps en train de regarder à travers son troisième œil, elle ne se rendrait surement pas compte de l’absence de la Serpentard.

Son sac se balançant en rythme sur ses hanches, les mains dans les poches, Dominique se dirigea vers une salle vide qui se trouvait non loin delà et où aucun portrait ne viendrait l’ennuyer. Elle réfléchissait déjà à quoi dessiner. Sans se vanter, il fallait avouer qu’elle était plutôt douée. Elle pensa dessiner sa chouette, décédée il y a quelques jours. Tout en marchant, Domi sortit une feuille de son sac et attrapa son fusain, elle ouvrit la porte de la salle, la feuille à la main et le fusain sur les lèvres, pensive.
La salle vide était tout sauf vide.
Mélanie et Ellundirl parlaient dans la pièce et se retournèrent à l’arrivée de Domi. Gnnnna, mes amours ♥ La jeune Serpentard sourit à ses deux meilleures amies et referma la porte derrière elle. A trois, elles formaient un trio inséparable. Piou et Domi se ressemblaient beaucoup par leur amour pour la solitude et le silence tandis que Mel’ était le moteur du groupe. Toujours joyeuse-du moins, d’apparence- elle emballait l’atmosphère d’une couverture douce et chaude. Une parfaite symbiose.
Le fusain toujours sur le bord de ses lèvres, Domi pencha la tête.

-« Réunion secrète ? »

[Vie du personnage :]

-« C’est mal de dessiner sur les murs, tu sais ça ? »

Assise sur le carrelage glacé, Domi leva les yeux vers l’homme qui venait de lui adresser la parole. Son ton lent et articulé signifiait clairement qu’il croyait parler à un enfant de bas âge, voir à une demeurée. La jeune fille fronça les sourcils, c’était qui ce con ? L’homme en question était habillé en rouge sombre et avait une collerette autour du cou, il venait d’entrer dans un cardre vide quelques instants plutôt et s’adressait maintenant à la jeune fille, accroupie en dessous de son portrait… Dominique reporta son attention sur son dessin. C’était un ange qui s’envolait en riant. Le fusain noir qu’elle utilisait pour tracer les fins traits de l’ange était tout usé et elle devrait bientôt en prendre un nouveau. Mais bon, vu le regard d’acier que lui servait le portrait, la vipère décida de reporter à plus tard son exploration de l’anatomie des anges. Domi rangea son fusain dans sa trousse, mit sa trousse dans son sac à bandoulière et se leva calmement avant de planter ses yeux ambrés dans ceux de l’ancien nobliau qui portait ses mains couvertes de dentelles sur ses hanches couvertes de pourpre.
En silence, Dominique pointa sa baguette sur l’ange et murmura un ‘animator’ et voilà que les traits des ailes se mirent à bouger. Ca marchait ! Son dessin était devenu vivant ! Un petit sourire satisfait plaqué sur la bouche, elle releva la tête vers le petit noble toujours aussi agacé.

-« Je ne crois pas que la vertu soit ‘meilleure’ que le vice, dans ce monde le ‘bon’ est définit par les croyances de chacun, je n’ai pas la foi et je ne veux pas être victime d’un comportement vertueux. Mon comportement est dicté par mes envies et je me moque des convenances établies par la société de consommation. »

Il y eu un moment de silence pendant lequel le tableau tenta de comprendre ce que l’enfant débile lui expliquait d’une voix neutre, il ouvrit la bouche, comme pour répondre quelque chose, mais la referma quelques secondes plus tard. Le regard de Domi, d’abord amusé, se glaça et elle poussa un soupire excédé et totalement impertinent. Seigneur, quel crétin. Avec un haussement d’épaule, la Serpentard s’éloigna sans un regard pour le portrait qui semblait encore entrain d’essayer de comprendre sa réplique. Dans son dos, l’ange lui adressait de larges signes de la main en tant qu’au revoir.

Allez savoir pourquoi, lors de son ascension vers la tour d’astronomie, quelques minutes plutôt, Domi s’était retournée en plein milieu des escaliers, avait bousculée ses camarades de classes qui montaient et avait redescendus toutes les marches alors qu’elle venait de monter de la salle commune des Serpentards- située en dessous du lac- elle redescendait tout comme une possédée, jusqu’à arriver devant ce mur de pierre gris sombre. Un mur tout à fait identique aux autres murs du collège. Mais, ce mur l’inspirait. Il semblait calme. Un mur calme, si, ça existe. Ce mur était dans un couloir étrangement dénudé de tout portrait, c’était sans doute l’un des seuls couloirs du château à n’avoir aucun personnage accroché. Enfin, il y avait bien un tableau mais son occupant devant trouver le temps long, l’avait déserté. Domi s’était donc assise là et avait longtemps regardé la grosse pierre qui lui faisait face. Elle voulait tester le sortilège qu’elle avait lu dans un bouquin mais elle ne savait pas quoi dessiner. Finalement, elle s’était laissée allée avant de se faire interrompre par le portrait.
Il était rare, voir même très inhabituel, que Domi sèche mais là, elle en pouvait plus. Journée de merde, potion, métamorphose (seul court passable de la journée), deux heures déviance, deux heures de divination. La mort quoi. Depuis le début de l’année, Domi supportait tant bien que mal son horaire et puis, aujourd’hui, elle avait craquée. Ca arrive à tout le monde, et la prof de divination était tout le temps en train de regarder à travers son troisième œil, elle ne se rendrait surement pas compte de l’absence de la Serpentard.

Son sac se balançant en rythme sur ses hanches, les mains dans les poches, Dominique se dirigea vers une salle vide qui se trouvait non loin delà et où aucun portrait ne viendrait l’ennuyer. Elle réfléchissait déjà à quoi dessiner. Sans se vanter, il fallait avouer qu’elle était plutôt douée. Elle pensa dessiner sa chouette, décédée il y a quelques jours. Tout en marchant, Domi sortit une feuille de son sac et attrapa son fusain, elle ouvrit la porte de la salle, la feuille à la main et le fusain sur les lèvres, pensive.
La salle vide était tout sauf vide.
Mélanie et Ellundirl parlaient dans la pièce et se retournèrent à l’arrivée de Domi. Gnnnna, mes amours ♥ La jeune Serpentard sourit à ses deux meilleures amies et referma la porte derrière elle. A trois, elles formaient un trio inséparable. Piou et Domi se ressemblaient beaucoup par leur amour pour la solitude et le silence tandis que Mel’ était le moteur du groupe. Toujours joyeuse-du moins, d’apparence- elle emballait l’atmosphère d’une couverture douce et chaude. Une parfaite symbiose.
Le fusain toujours sur le bord de ses lèvres, Domi pencha la tête.

-« Réunion secrète ? »

[Truc en plus :]

-« C’est mal de dessiner sur les murs, tu sais ça ? »

Assise sur le carrelage glacé, Domi leva les yeux vers l’homme qui venait de lui adresser la parole. Son ton lent et articulé signifiait clairement qu’il croyait parler à un enfant de bas âge, voir à une demeurée. La jeune fille fronça les sourcils, c’était qui ce con ? L’homme en question était habillé en rouge sombre et avait une collerette autour du cou, il venait d’entrer dans un cardre vide quelques instants plutôt et s’adressait maintenant à la jeune fille, accroupie en dessous de son portrait… Dominique reporta son attention sur son dessin. C’était un ange qui s’envolait en riant. Le fusain noir qu’elle utilisait pour tracer les fins traits de l’ange était tout usé et elle devrait bientôt en prendre un nouveau. Mais bon, vu le regard d’acier que lui servait le portrait, la vipère décida de reporter à plus tard son exploration de l’anatomie des anges. Domi rangea son fusain dans sa trousse, mit sa trousse dans son sac à bandoulière et se leva calmement avant de planter ses yeux ambrés dans ceux de l’ancien nobliau qui portait ses mains couvertes de dentelles sur ses hanches couvertes de pourpre.
En silence, Dominique pointa sa baguette sur l’ange et murmura un ‘animator’ et voilà que les traits des ailes se mirent à bouger. Ca marchait ! Son dessin était devenu vivant ! Un petit sourire satisfait plaqué sur la bouche, elle releva la tête vers le petit noble toujours aussi agacé.

-« Je ne crois pas que la vertu soit ‘meilleure’ que le vice, dans ce monde le ‘bon’ est définit par les croyances de chacun, je n’ai pas la foi et je ne veux pas être victime d’un comportement vertueux. Mon comportement est dicté par mes envies et je me moque des convenances établies par la société de consommation. »

Il y eu un moment de silence pendant lequel le tableau tenta de comprendre ce que l’enfant débile lui expliquait d’une voix neutre, il ouvrit la bouche, comme pour répondre quelque chose, mais la referma quelques secondes plus tard. Le regard de Domi, d’abord amusé, se glaça et elle poussa un soupire excédé et totalement impertinent. Seigneur, quel crétin. Avec un haussement d’épaule, la Serpentard s’éloigna sans un regard pour le portrait qui semblait encore entrain d’essayer de comprendre sa réplique. Dans son dos, l’ange lui adressait de larges signes de la main en tant qu’au revoir.

Allez savoir pourquoi, lors de son ascension vers la tour d’astronomie, quelques minutes plutôt, Domi s’était retournée en plein milieu des escaliers, avait bousculée ses camarades de classes qui montaient et avait redescendus toutes les marches alors qu’elle venait de monter de la salle commune des Serpentards- située en dessous du lac- elle redescendait tout comme une possédée, jusqu’à arriver devant ce mur de pierre gris sombre. Un mur tout à fait identique aux autres murs du collège. Mais, ce mur l’inspirait. Il semblait calme. Un mur calme, si, ça existe. Ce mur était dans un couloir étrangement dénudé de tout portrait, c’était sans doute l’un des seuls couloirs du château à n’avoir aucun personnage accroché. Enfin, il y avait bien un tableau mais son occupant devant trouver le temps long, l’avait déserté. Domi s’était donc assise là et avait longtemps regardé la grosse pierre qui lui faisait face. Elle voulait tester le sortilège qu’elle avait lu dans un bouquin mais elle ne savait pas quoi dessiner. Finalement, elle s’était laissée allée avant de se faire interrompre par le portrait.
Il était rare, voir même très inhabituel, que Domi sèche mais là, elle en pouvait plus. Journée de merde, potion, métamorphose (seul court passable de la journée), deux heures déviance, deux heures de divination. La mort quoi. Depuis le début de l’année, Domi supportait tant bien que mal son horaire et puis, aujourd’hui, elle avait craquée. Ca arrive à tout le monde, et la prof de divination était tout le temps en train de regarder à travers son troisième œil, elle ne se rendrait surement pas compte de l’absence de la Serpentard.

Son sac se balançant en rythme sur ses hanches, les mains dans les poches, Dominique se dirigea vers une salle vide qui se trouvait non loin delà et où aucun portrait ne viendrait l’ennuyer. Elle réfléchissait déjà à quoi dessiner. Sans se vanter, il fallait avouer qu’elle était plutôt douée. Elle pensa dessiner sa chouette, décédée il y a quelques jours. Tout en marchant, Domi sortit une feuille de son sac et attrapa son fusain, elle ouvrit la porte de la salle, la feuille à la main et le fusain sur les lèvres, pensive.
La salle vide était tout sauf vide.
Mélanie et Ellundirl parlaient dans la pièce et se retournèrent à l’arrivée de Domi. Gnnnna, mes amours ♥ La jeune Serpentard sourit à ses deux meilleures amies et referma la porte derrière elle. A trois, elles formaient un trio inséparable. Piou et Domi se ressemblaient beaucoup par leur amour pour la solitude et le silence tandis que Mel’ était le moteur du groupe. Toujours joyeuse-du moins, d’apparence- elle emballait l’atmosphère d’une couverture douce et chaude. Une parfaite symbiose.
Le fusain toujours sur le bord de ses lèvres, Domi pencha la tête.

-« Réunion secrète ? »

[Doubles-Comptes :]

-« C’est mal de dessiner sur les murs, tu sais ça ? »

Assise sur le carrelage glacé, Domi leva les yeux vers l’homme qui venait de lui adresser la parole. Son ton lent et articulé signifiait clairement qu’il croyait parler à un enfant de bas âge, voir à une demeurée. La jeune fille fronça les sourcils, c’était qui ce con ? L’homme en question était habillé en rouge sombre et avait une collerette autour du cou, il venait d’entrer dans un cardre vide quelques instants plutôt et s’adressait maintenant à la jeune fille, accroupie en dessous de son portrait… Dominique reporta son attention sur son dessin. C’était un ange qui s’envolait en riant. Le fusain noir qu’elle utilisait pour tracer les fins traits de l’ange était tout usé et elle devrait bientôt en prendre un nouveau. Mais bon, vu le regard d’acier que lui servait le portrait, la vipère décida de reporter à plus tard son exploration de l’anatomie des anges. Domi rangea son fusain dans sa trousse, mit sa trousse dans son sac à bandoulière et se leva calmement avant de planter ses yeux ambrés dans ceux de l’ancien nobliau qui portait ses mains couvertes de dentelles sur ses hanches couvertes de pourpre.
En silence, Dominique pointa sa baguette sur l’ange et murmura un ‘animator’ et voilà que les traits des ailes se mirent à bouger. Ca marchait ! Son dessin était devenu vivant ! Un petit sourire satisfait plaqué sur la bouche, elle releva la tête vers le petit noble toujours aussi agacé.

-« Je ne crois pas que la vertu soit ‘meilleure’ que le vice, dans ce monde le ‘bon’ est définit par les croyances de chacun, je n’ai pas la foi et je ne veux pas être victime d’un comportement vertueux. Mon comportement est dicté par mes envies et je me moque des convenances établies par la société de consommation. »

Il y eu un moment de silence pendant lequel le tableau tenta de comprendre ce que l’enfant débile lui expliquait d’une voix neutre, il ouvrit la bouche, comme pour répondre quelque chose, mais la referma quelques secondes plus tard. Le regard de Domi, d’abord amusé, se glaça et elle poussa un soupire excédé et totalement impertinent. Seigneur, quel crétin. Avec un haussement d’épaule, la Serpentard s’éloigna sans un regard pour le portrait qui semblait encore entrain d’essayer de comprendre sa réplique. Dans son dos, l’ange lui adressait de larges signes de la main en tant qu’au revoir.

Allez savoir pourquoi, lors de son ascension vers la tour d’astronomie, quelques minutes plutôt, Domi s’était retournée en plein milieu des escaliers, avait bousculée ses camarades de classes qui montaient et avait redescendus toutes les marches alors qu’elle venait de monter de la salle commune des Serpentards- située en dessous du lac- elle redescendait tout comme une possédée, jusqu’à arriver devant ce mur de pierre gris sombre. Un mur tout à fait identique aux autres murs du collège. Mais, ce mur l’inspirait. Il semblait calme. Un mur calme, si, ça existe. Ce mur était dans un couloir étrangement dénudé de tout portrait, c’était sans doute l’un des seuls couloirs du château à n’avoir aucun personnage accroché. Enfin, il y avait bien un tableau mais son occupant devant trouver le temps long, l’avait déserté. Domi s’était donc assise là et avait longtemps regardé la grosse pierre qui lui faisait face. Elle voulait tester le sortilège qu’elle avait lu dans un bouquin mais elle ne savait pas quoi dessiner. Finalement, elle s’était laissée allée avant de se faire interrompre par le portrait.
Il était rare, voir même très inhabituel, que Domi sèche mais là, elle en pouvait plus. Journée de merde, potion, métamorphose (seul court passable de la journée), deux heures déviance, deux heures de divination. La mort quoi. Depuis le début de l’année, Domi supportait tant bien que mal son horaire et puis, aujourd’hui, elle avait craquée. Ca arrive à tout le monde, et la prof de divination était tout le temps en train de regarder à travers son troisième œil, elle ne se rendrait surement pas compte de l’absence de la Serpentard.

Son sac se balançant en rythme sur ses hanches, les mains dans les poches, Dominique se dirigea vers une salle vide qui se trouvait non loin delà et où aucun portrait ne viendrait l’ennuyer. Elle réfléchissait déjà à quoi dessiner. Sans se vanter, il fallait avouer qu’elle était plutôt douée. Elle pensa dessiner sa chouette, décédée il y a quelques jours. Tout en marchant, Domi sortit une feuille de son sac et attrapa son fusain, elle ouvrit la porte de la salle, la feuille à la main et le fusain sur les lèvres, pensive.
La salle vide était tout sauf vide.
Mélanie et Ellundirl parlaient dans la pièce et se retournèrent à l’arrivée de Domi. Gnnnna, mes amours ♥ La jeune Serpentard sourit à ses deux meilleures amies et referma la porte derrière elle. A trois, elles formaient un trio inséparable. Piou et Domi se ressemblaient beaucoup par leur amour pour la solitude et le silence tandis que Mel’ était le moteur du groupe. Toujours joyeuse-du moins, d’apparence- elle emballait l’atmosphère d’une couverture douce et chaude. Une parfaite symbiose.
Le fusain toujours sur le bord de ses lèvres, Domi pencha la tête.

-« Réunion secrète ? »