Les bras croisés sur la poitrine pour retenir ses livres, emmitouflée dans son habituelle veste noire qui lui remontait jusqu’au cou et ses cheveux fous qui volaient dans son sillage, Dominique Weasley descendait quatre à quatre les escaliers de la volière. Ses yeux humides cachaient mal son trouble et ses mains serrées contre son torse semblaient étouffer la petite fille. Dans un dérapage affreusement dangereux, la renarde atterrit légèrement au bas des escaliers et continua de courir dans le couloir qui s’ouvrait à elle.
Elle était montée à la volière quelques minutes plutôt. Domi avait écrit une immense lettre à sa mère pour lui expliquer comment elle allait depuis les vacances de Noël. Tellement de choses s’étaient passées et Fleur devait s’inquiéter. La demi-vélane était en effet de nature très stressée et savoir que de la drogue avait circulée et qu’une élève s’était faite renvoyée ne devait pas apaiser l’esprit tordu de celle-ci. Alors, à fin de rassurer maman, la jeune fille avait écrite sa lettre. Et était montée dans la tour pour chercher Silhouette (xP), sa belle chouette noire. Mais une fois arrivée au sommet de la tour, un grand vent glacial et emplis de flocons de neige avait gelé la vipère su place. On voyait des chouettes et des hiboux de toutes sortes et de toutes les couleurs qui volaient en piaillant comme de fous. Leurs ailes immenses tentaient tant bien que mal de combattre l’air hivernal qui s’engouffrait par les grandes ouvertures. Une chouette noire paraissait tranquillement sur un perchoir et Dominique l’appela. La chouette ne répondit pas. C’est là que la petite fille se rendit compte que cette chouette avait une tache blanche sur le torse, c’était celle de River. Ce n’était pas Silhouette. Soudain, le regard de la renarde tomba sur une ombre tordue à quelques pas d’elle. Bilbo, le hibou de Victoire, sa sœur, vint se poser sur son épaule en poussant plainte sourde. Domi déglutit difficilement, si Bilbo et elle s’étaient toujours détestés (ce hibou était vraiment atroce, super prétentieux et agressif !) , Silhouette et lui s’adoraient. Pourquoi cette soudaine affection de la part de ce hibou si antisocial. L’ombre à quelques pas se précisa, ressembla de plus en plus à une … silhouette. Dominique sortit la lettre et la relut une dernière fois avant d’y écrire un ps en hâte.
Chère maman,
Excuse-moi de ne pas t’avoir écrit plus tôt mais j’étais écrasée sous le travail. Je le suis toujours mais maintenant que Ted est partit, j’ai des heures blanches pendant les heures de métamorphoses. Je t’écris à ce sujet car je sais que tu te fais du souci pour moi et Victoire. Mais ne t’inquiète pas, je vais très bien. Victoire, c’est autre chose. Elle a fait une petite crise d’hystérie après le départ de Ted et j’ai mis du temps à la calmer. Elle est dans tous ses états. Mais je lui ai donné un de ses propres calmants et elle a réussit à passer la première nuit sans trop de difficultés. Pour le reste je ne sais pas, mais ne t’inquiète pas pour elle, elle est forte et je suis là pour la soutenir. Je m’inquiète plus pour Ombrage, elle a intérêt à se calmer … renvoyer l’une des filles les plus populaire du collège et le professeur le plus apprécié (et faisant surement bientôt partie l’immense famille des Weasley (déjà qu’il est le neveu de Harry)). D’ailleurs, je crois qu’une manifestation s’organise. Tu connais ma peur de la foule, je ne crois pas que j’y participerai. Bien sur, je suis prête à beaucoup pour venger Victoire mais aller jouer aux sardines pour Aleera Bielova, future mangemort, non merci. Evidemment, il y a Ted mais je trouverai une autre manière pour le faire revenir. Sinon, j’ai eu une excellente note en Histoire de la Magie. Savais-tu que l’on suppose que Goddric Gryffondor avait une deuxième épée. Imagine, si je la trouve ! J’explore toujours autant Poudlard pour tenter de percer ses secrets et découvrir les autres secrets des fondateurs. Tu n’y es venu que pour la Coup de Feu mais tu sais bien que ce château et immense, je suis sur qu’il n’a pas encore livré tous ses mystères. Je suis désolée mais je n’ai pas beaucoup de temps, je me lève tard ces derniers temps. Gros bisous. Domi
PS : Je t’envoie la lettre avec Bilbo. Silhouette est morte.
Bilbo s’envola gracieusement dans les airs luttant considérablement contre le souffle glacial. Dominique regarda la silhouette de la chouette qui gisait sur le sol et s’approcha. Elle prit le petit corps tout plumeux dans ses bras et le serra très fort. Elle prit quatre plumes noires et les mit dans son livre d’Histoire. Ensuite, elle fit léviter le corps de sa belle chouette et l’emporta à la fenêtre. C’est là que d’un coup de baguette, le plumage d’encre s’enflamma et devint feu. En quelques instants, la boule de plume s’était transformée en cendres. Des cendres qui s’envolèrent loin dans le ciel. C’était le dernier vol de Silhouette.
Connue pour son calme impassible, Domi n’en menait pourtant pas large. Elle courait à toute vitesse dans les couloirs vides du collège. Aucune larme ne coulait. Du moins, pas encore. Elle se dirigeait vers un endroit où elle était sure de trouver personne. Un endroit qu’on ne fréquentait que lorsque le poids d’une énorme tristesse nous écrasait le cœur. La petite fille ouvrit vivement la porte des toilettes du troisième étage. Les toilettes de Mimi. Elle voulu courir jusqu’à ce fameux lavabo avec des motifs de serpents mais un garçon s’y tenait déjà. Penché devant l’évier, il venait de lever la tête et dévisageait Domi à travers le miroir. Son uniforme portait les couleurs de Poufsouffle et, si ses souvenirs étaient bons, il s’appelait Maxime. Ou Maximilien. Max quoi. Lui aussi semblait être là pour y verser des larmes.
Il y eu un petite silence comblé seulement pas le bruit de gouttes d’eau qui s’écrasaient dans le lavabo.
D’un pas souple et posé, Dominique se dirigea vers Max…ime ? Et lui lança un regard plein de points d’interrogations. Elle aurait pu s’excuser de son entrée si impromptue mais Domi était comme son patronus, le renard, silencieuse et solitaire. Elle voulait juste pouvoir s’arroser la figure d’eau. C’était tout.
[C'est pas super, mais j'étais impatiente d'écrire le rp :)]
Maxime Duncan
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Sujet: Re: Un mouchoir ? / PV Maxime Ducan Sam 27 Nov - 13:11
La nuit n’avait jamais été aussi longue. Maxime avait cru que jamais l’obscurité ne ferait place à l’aube. Au début il était resté choqué, incapable de prononcer un mot, ni même de bouger un seul de ses muscles. Puis après, un flot de larmes s’étaient déversé de ses yeux et avait trempé le jean qu’il portait. Il avait préféré rester dans la salle commune déserte plutôt que d’aller réveiller tous ces camarades de dortoir. Et en plus il aurait du s’expliquer. Alors le Poufsouffle s’était d’abord installé sur un canapé près de la cheminée puis s’était déplacé pour faire face à la fenêtre, attendant que le jour se lève. Petit à petit les larmes s’étaient arrêtées, laissant la place à un désespoir profond et insoutenable. Alors, avant que tout le monde se réveille, le cinquième année était monté se changer pour se mettre en uniforme et avait quitté la salle commune. Il avait vadrouillé [xD] pendant un long moment dans les couloirs connus et insoupçonnés de Poudlard.
Son visage blafard et ses immenses cernes témoignaient bien son abattement et sa tristesse. Maxime croisa une fille de Serdaigle, puis un Serpentard, suivit d’une Gryffondor. Il s’aperçut qu’il croisait de plus en plus de monde. Poudlard se réveillait et en effet, maintenant qu’il y pensait, le jour avait remplacé la nuit. Voulant éviter le monde et surtout les élèves qu’ils connaissaient, le garçon voulu s’isoler. Mais ou ? Telle était la question. Une salle vide, un endroit ou il serait tranquille. Une salle de classe inutilisée ? Non, certainement pas ! Le bord du lac ? Pas plus, il faisait trop froid. Alors quoi ?
Ah… Une idée germa dans l’esprit du Poufsouffle. Bien sur ! Personne ne se rendait là-bas à moins de grande nécessité. Ses pas le menèrent donc la ou il voulait : les toilettes de Mimi geignarde. Maxime poussa la porte et ne vit absolument personne. Evidemment ! A quoi il s’attendait ? Une boum peut être ? Ah mais parfois, il faisait preuve d’une simplicité et naïveté surprenante. Mais même Mimi avait décidé d’être absente. Surement dans une des canalisations… En tout cas, personne n’était la pour lui dire qu’il était dans les toilettes pour filles. Autrement dit, qu’il devait dégager.
Le blond de cinquième année referma la porte derrière lui dans un bruit et s’avança silencieusement jusqu’au fond de la pièce. Une fois arrivé, il s’adossa contre le mur et se laissa tomber. Plus une larme n’était capable de sortir de ses yeux. Pour le moment… Il ne faut jamais crier victoire trop vite. Maxime sentit le poids du morceau de parchemin contre sa jambe, dans sa poche. Il l’effleura de la main avant de le sortir. Le Poufsouffle le déplia et lut le premier mot avant de se raviser ? Ce n’était pas une bonne idée de lire une nouvelle fois cette lettre. Tout ce qu’il avait de mieux a faire était de la jeter quelque part ou jamais il n’aurait la tentation de la rechercher. C’était la seul chose qui lui restait de sa mère – sans compter Erwann, le maudit hibou.
Il se leva, plia la lettre et la garda serrée dans son poing. Le blond s’avança jusqu'à une cabine puis y rentra. Non, pas pour une envie pressante. Il rendit son bras de manière à ce que son poing soit juste au dessus de la cuvette. Il prit une grande inspiration et lâcha le parchemin qui tourbillonna un instant puis disparu.
« Adieu Maman… »
Il n’avait fait que murmurer mais comme par magie, les larmes refirent surface et cette fois ci accompagnées d’une Mimi furieuse.
« Que fait un garçon dans MES toilettes ? SORS IMMEDIATEMENT ! »
Puis elle s’interrompit voyant le visage du garçon. Il faisait si peur que ca à voir ? Il répondit à la fantôme sur un ton presque suppliant.
« Mimi, ce n’est vraiment pas le moment… »
Et ce fut comme si elle avait compris. Elle s’en alla par une cuvette, rejoignant un monde de tuyauterie qu’il ne connaitrait jamais. Et ce n’était pas plus mal !
Maxime jeta un dernier coup d’œil à l’endroit ou avait disparu le dernier héritage de sa mère et retourna près des lavabos. Par le simple fait du hasard il se retrouva au lavabo ou Harry Potter avait ouvert la Chambre des Secrets. Il frôla du doigt le dessin du serpent et tourna le robinet. Mettant ses mains en cuvette, le blond s’aspergea le visage et referma le robinet. Le silence était rompu par les gouttes tombant dans le lavabo. Puis un bruit de porte qui s’ouvre. Le Poufsouffle jeta un coup d’œil dans le miroir et vit débarquer une fille à l’air triste elle aussi. Elle était plutôt mignonne, rousse et surement âgé d’un an de moins que lui. Normalement, s’il avait bonne mémoire, elle faisait partie de la famille des Weasley. La sœur de Victoire même ! Dominique ! Oui c’était ca Dominique. Celle-ci lui jeta un regard plein de compassion auquel il répondit par un haussement d’épaule. La compassion des autres ne le ferait pas aller mieux mais ca partait d’une gentille attention. Elle s’avança dans les toilettes de Mimi geignarde. Apparemment, elle aussi voulait se rincer le visage. Le « ploc ploc » des gouttes rompait toujours le silence qui s’était installé entre les deux jeunes gens. Ah quoi servent les mots puisque le silence dit toujours tout ?
Dominique Weasley
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Sujet: Re: Un mouchoir ? / PV Maxime Ducan Mer 1 Déc - 8:54
___ My little bird looks at the sky My little bird would like to fly look around, come on and play, Come closer, don't be afraid Would you come with me ? Would you ...
Une fois arrivée devant le lavabo, Domi l’ouvrit et regarda l’eau couler sans réagir. Plongée dans ses pensées, elle regardait l’eau qui s’écoulait vers les égouts en pensant au cycle infini que subissait l’eau. Rivière. Mer. Nuage. Pluie. Nappe phréatique. Rivière, mer, nuage, pluie, nappe phréatique, rivière-mer-nuage-pluie-nappe phréatique. Rivèremernuagepluisnappephréatique. Dominique s’accrocha au rebord du lavabo, prise de vertiges. Sa respiration s’était accélérée et elle avait l’impression que le monde chavirait. Etait-il possible que Poudlard se soit transformé en bateau ? Silhouette voyageait maintenant avec la neige, elle se mélangerait avec les flocons, deviendrait eau et suivrait ce cycle infini. Fermant intensément les yeux pour tenter de chasser la vision de la chouette noire, la jeune Serpentard se concentra sur sa respiration. La respiration. Encore un cycle. Mais fini, lui. Après s’être passée de l’eau sur le visage- trempant ses cheveux en bataille et sa veste qui lui remontait jusqu’au menton-, la petite fille arrêta le cycle de l’eau et s’assit à même le sol. Les genoux pliés, en Indienne, Dominique releva enfin les yeux vers Max – elle décida de l’appeler Max puisqu’elle ne savait plus son nom. Il semblait tout aussi perdu qu’elle. Non, il semblait bien plus perdu qu’elle. Ses yeux reflétaient une tristesse et un égarement bien plus grand que le sien. Qu’y avait-il de pire que de perdre sa chouette ? Perdre un humain … La gorge de la renarde se noua et ses cheveux se dressèrent sur sa tête (ce qui ne fit aucune différence notable avec d’habitude, si ce n’est la sensation de froid qui l’emplit). Les mains serrées, elle dévisagea sombrement le jeune blaireau en tentant de deviner ce qui le troublait tant. Mais elle avait peur de comprendre. Je ne sais pas si vous avez déjà vu le visage de quelqu’un qui vient d’apprendre la mort d’un être cher mais c’est toujours le même. C’est indescriptible, cette tension, cette faiblesse, cette tristesse, tout ça caché derrière un visage qui tente de cacher ses émotions, du moins le plus possible.
Le silence s’était installé en roi.
De fil en aiguilles, les pensées de Dominique retombèrent sur sa chouette aux couleurs de la nuit. Elle se rappela ce jour, il y a maintenant 10 ans, où elle avait vu un petit carton au pied de sa porte. Sur le carton, un mot de sa mère lui souhaitait un bon anniversaire de la part d’elle et son père. La petite fille qu’elle était à l’époque, elle avait seulement quatre ans, n’avait pas réussit à déchiffrer le mot mais avait bien compris le sens de ces symboles gribouillés. Elle avait ouvert la boite avec délicatesse, accroupie et surexcitée. Lorsqu’elle avait enfin réussit à enlever le papier collant, la boite s’était ouverte sur un petit poussin noir. D’un cri suraigu tellement la joie l’envahissait, la petite avait pris le poussin dans ses mains et avait constaté qu’il s’agissait d’un bébé chouette. Entre les toute petites mains de Domi, la petite chouette semblait minuscule et pépilla pendant quelques longues secondes avant de poser son regard jaune dans celui de sa nouvelle maitresse. Elle était tellement légère, tellement inconsistante qu’on aurait dit une simple ombre. Une Silhouette. La jeune vipère resserra le col de sa veste contre elle-même et porta ses genoux à son menton. Elle avait froid de l’intérieur et sa veste n’arrivait pas à la réchauffer. Elle aurait tellement aimé être chez elle, à la chaumière au coquillage. Un instant, elle envia Bilbo qui se dirigeait à grand battement d’ailes vers la maison. Tant de souvenirs. Mais Domi laissait trop souvent les souvenirs prendre place sur le présent et elle s’en voulait toujours. Se relevant donc en regardant Max, elle murmura : -« Un chat aussi, c’est bien. »
C’était vrai, après tout. Un petit chat. Le genre de radiateur qui venait vous réchauffer les jambes lorsque vous lisez un livre au coin du feu, un radiateur libre et frivole qui s’en va vagabonder partout où il peut. Car c’est ca qu’il y a de bien avec les félins, ils sont libres mais savent aimer. Une chouette est fidèle mais aime trop sa liberté et il est rare qu’elle vienne vous réchauffer pendant une froide soirée d’hiver. Par contre vous pouvez espérer d’elle une souris dans vos bottes ou un rat dans votre lit (notez qu’un chat fait la même chose, sauf qu’il apporte des poissons, en plus). Les chiens, eux, sont imbéciles et ne connaissent de l’amour que la passion débile et irréfléchie pour leur maitre. Ils n’aiment pas leur maitre, ils l’adulent. Animal crétin qui n’a aucune conscience de la liberté qu’il pourrait acquérir. Un chat c’est parfait quoi.
Sauf que là, mister Max devait la prendre pour une demeurée. Ils étaient là, tous les deux à parler en silence de leur propre peine. L’un démontrant qu’il avait perdu une personne chère, l’autre qu’elle avait perdu son animal de compagnie. Et tout ce qu’elle trouvait à dire, c’était que les chats étaient bien. On l’aime notre Domi mais elle est quelque peu bizarre parfois.
Un léger sourire, doux et empreint de tristesse, flotta sur les lèvres de la renarde. Amoureuse du silence et de la solitude, elle savait que cela ne convenait pas à tout le monde de se taire. La question était ; Max avait-il besoin de parler ? Car le silence ne guérit pas de tout, on ne peut pas tout faire comprendre en se taisant. Parfois, les mots étaient utiles. Parfois. Dominique s’approcha du blaireau et baissa la tête lorsqu’elle arriva à son niveau. Elle ne pouvait plus supporter ce regard trop triste. Elle-même avait envie de pleurer et d’aller se vautrer dans les bras de Victoire ou de Lily mais elle avait opté pour la solitude et, résultat, elle se trouvait avec un parfait inconnu à vouloir le consoler sans connaître sa peine. Exactement le genre de truc qui n’arrive qu’à elle. A deux mètres du Poufsouffle, elle n’arrivait plus à bouger prise par peur de son jugement et à cause des souvenirs de Silhouette. Alors elle releva la tête, tout sourire (est-il utile de dire que si elle souriait, ses yeux étaient pourtant humides ?) -« Avis .»
Quatre oiseaux jaunes, des canaris, sortirent de la baguette de la renarde qui les regarda avec intérêt. Les yeux brillants la petite fille regardait ces petits soleils voler. Ils chantaient joyeusement dans les airs, voletant autour de Max et Domi. Leur chanson emplissait les toilettes d’une mélodie radieuse. On aurait dit que l’été était entré dans la salle. -« Maman dit toujours que lorsqu’on est triste, il faut regarder les oiseaux chanter et s’en inspirer. J’ai jamais compris pourquoi. »
Oui, pourquoi ? Etant donné qu’elle venait de perdre un oiseau, voir un canari chanter l’été n’était pas spécialement réjouissant. Mais pourtant, cette douce mélodie inspirait le calme. Les oiseaux sont libres et heureux. N’était-ce pas le meilleur à faire que de tenter d’arriver à ce but. Etre libre et heureux.
Maxime Duncan
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Sujet: Re: Un mouchoir ? / PV Maxime Ducan Dim 2 Jan - 13:57
Le silence s’était installé mais ne refroidissait pas pour autant l’atmosphère. Déjà qu’il faisait assez froid… C’était un silence ou chacun noyait ses peines et ses rancœurs. C’était plutôt reposant. Dominique devait faire partie des personnes qui avaient aussi besoin de ce silence pour se reconstruire et remettre ses idées en ordre. La Serpentarde s’assit par terre sous le regard intrigué de Maxime. Il avait pensé pendant une demi-seconde à autre chose mais revint aussitôt à son malheur. Comment lui, un garçon si joyeux et déconneur pouvait-il être dans cet état là ? Une simple chose… Si simple qu’elle faisait peur par sa simplicité. Sa mère était morte. C’est à ce moment qu’il prit réellement conscience de tout ce que cela impliquerait pour lui. Il ne recevrait plus de lettre de sa part, plus de petits chocolats à noël, il ne rentrerait plus chez lui pendant les vacances mais resterait seul, complètement et désespérément seul…
Un autre regard à Dominique. Wah, comment il aimait la compagnie de Dominique ! C’était comme si elle avait un peu pris sur elle le fardeau qu’il portait. Pourquoi ? Ca il n’en savait rien. Il y a des personnes comme ça ou on aime bien être en leur compagnie sans savoir pourquoi. Mais la Maxime avait peut être une idée. Elle n’était pas comme toutes les filles qui soit se seraient foutues de sa gueule soit elles auraient absolument voulues savoir ce qui le tracassait et jamais il n’aurait avoué à une de ces filles un truc pareil. Les seules personnes à qui il pouvait raconter tout ca à cet instant était Anna, Emmie et peut être Dominique… Oui ça peut paraître bizarre car il ne la connait même pas mais il sentait qu’il pouvait lui ouvrir son cœur sans aucun problème. Justement, elle interrompit ses pensées en se relevant et en marmonnant quelque chose. Le Poufsouffle la regarda interloqué. De quoi parlait-elle ? Que venait faire ici un chat ? Mais il ne fit pas de commentaires. Il ne voulait pas la blesser d’une quelconque manière et laissa le silence reprendre sa place.
La Serpentarde se rapprocha lentement du blond avant de s’arrêter à deux mètres de lui. Elle le regarda, un sourire triste auquel Maxime essaya d’y répondre. Il avait l’impression de ne pas avoir souri depuis des années. Cependant il réussit à faire un petit sourire du genre ‘ne t’inquiète pas, je tiens le coup’ alors que pas du tout. Par la barbe de Merlin, que les gens sont bêtes parfois. Ca ne sert à rien de faire semblant car la plupart du temps on voit clair dans son jeu… C’est dommage hein ? Mais c’est comme ca. Nul doute que Dominique ne s’était pas laissée berner par ce faux sourire. Il n’empêche qu’elle ne dit rien et lança un avis. Quatre petits oiseaux jaunes sortirent de sa baguette et volèrent autour des deux adolescents. Ils avaient l’air de chanter la joie. En se jetant dans la contemplation des oiseaux, Maxime oublia un peu son chagrin. On avait comme l’impression qu’un peu de soleil était entrée dans cette pièce si froide et peu accueillante. Déjà à cause de son habitante et ensuite parce qu’il n’y avait aucune vie dans cette salle. C’était ennuyeux à mourir mais parfait pour noyer son chagrin. On ne peut pas être parfait partout hein !
Pour la seconde fois, Dominique reprit la parole mais cette fois ci, elle expliqua en quelque sorte pourquoi elle avait fait apparaitre ces oiseaux. Certes, ca n’avait pas l’air d’une explication comme ca, mais pour Maxime s’en était une. Il ne savait pas pourquoi elle avait fait apparaitre ces oiseaux mais maintenant il comprenait pourquoi. C’était plutôt logique en fait. Une fois n’est pas coutume, le Poufsouffle se décida à répondre à la vipère. Mais que pouvait-il répondre ? Il ne voulait pas passer pour un muet associable mais il n’avait rien de bien intelligent à dire. Il était en panne sèche d’inspiration. C’est ce qu’on appelle un trou noir. Alors il se jeta à l’eau, sans filet et tant pis si elle le prenait pour un fou ! Après tout, c’était ce qu’il était non ?
« Avis. »
Quoi ? Grosse incompréhension là… C’était sorti tout seul mais comme c’était déjà dit, quatre petits oiseaux jaunes s’ajoutèrent à ceux de Dominique. Ils s’entremélèrent et on ne distingua plus les oiseaux appartenant à la verte et argent et ceux du jaune et noir. Mais pourquoi avait-il fait ca ? Le cinquième année n’en avait aucune idée. Alors il laissa parler son cœur à la place de sa tête, c’était plus prudent dans ce genre de cas.
« Tu m’as donné un peu de lumière et de chaleur… Pour te remercier, je te donne un peu de ma lumière et de ma chaleur. »
Ah… C’était donc cela qu’il avait dans la tête ? Enfin dans le cœur pour être précis. Pas mal. Il nota au passage qu’il vallait mieux de laisser parler son cœur que sa tête dans des cas comme ca. C’était beaucoup plus intelligent et poétique…
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Un mouchoir ? / PV Maxime Ducan
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