Dans le parc encore enneigé, une petite silhouette se déplaçait, lentement, sans précipitation inutile. Les mains protégées par des gants de cuir, une écharpe aux couleurs de sa maison, or et violette, autour d'un cou assez gracile, Lucy se promenait sans but, profitant d'une heure de pause dans sa journée de cours. Peu sensible au froid, la jeune fille n'était pas réellement couverte, du moins pas autant que certains élèves arborant maillot de corps puis tee-shirt puis pull puis sweat puis manteau puis cape. Non, mais il ne fallait pas pousser Mémé dans les orties non plus...Ses cheveux auburn, aux reflets de feu, ondulaient sur ses épaules et encadraient un visage plutôt ovale, aux pommettes hautes mais discrètes, aux joues veloutées, au teint pâle mais rosi par le froid, illuminé par des yeux gris clair. Âgée de quinze ans, la demoiselle arborait un sweat bleu qu'elle aimait beaucoup, où un chat stylisé dansait sous une boule disco. Au-dessous, un chemisier en coton à manches longues pointait son nez, et son pantalon, un velours noir, était rentré dans des bottes montant presque au genou, en daim couleur caramel. De petite taille puisqu'elle approchait du mètre soixante, la jeune fille n'avait rien de ces mannequins aux langoureux yeux de biche qu'on croise dans les magazines. Pas de longues jambes directement raccrochées à la taille, sans hanches, comme ces filles-girafe, mais un corps fin et harmonieux, globalement, un peu de poitrine, bref, une jolie fille qui avait encore un je-ne-sais-quoi d'enfant dans ses grands yeux et ses gestes vifs, et déjà un je-ne-sais-quoi de femme dans ses mimiques et ce geste qui consistait à rejeter par-dessus son épaule sa longue chevelure.

Dans le parc enneigé, Lucy marchait sans bruit, seule, sans musique. La musique, elle l'avait dans la tête, et fredonnait tout bas, en esprit, la chanson bien connue d'Un Autre Monde, par Téléphone. Une chanson française. C'était par amour pour le groupe de rock français que Lucy avait appris cette langue, d'ailleurs, avec l'aide sa mère qui parfois parlait à ses enfants en français, lorsqu'elle était fatiguée. Elle lui avait piqué ses bouquins pour les lire, pour apprendre...En attendant, la jeune fille goûtait cette balade silencieuse et solitaire dans le parc enneigé. L'élément blanc commençait à fondre sous les assauts du soleil, mais un peu de givre ciselait encore les branches des arbres comme autant de joyaux, et la couche craquante d'eau à demi gelée, au bruit si particulier et que certains aiment tant, cédait sous ses pas avec douceur. Un oiseau croassait dans la forêt, et Lucy leva les yeux vers le lac gelé avec un sourire. Si la glace avait été plus épaisse, elle se serait bien offert le plaisir de quelques minutes de patinage, mais là...elle n'avait pas envie de prendre un bain et poursuivit sa marche. Le monde, drapé dans ce voile de coton blanc, se révélait calme et silencieux, doux, comme étouffant tous les bruits en son sein glacial et pourtant si doux.

Avec un soupir, Lucy finit par se résigner à rentrer dans les bâtiments, le château qui dressait sa masse au-dessus d'elle comme un gardien vigilant plutôt que comme une bête féroce. Elle passa la grande porte et une bouffée de chaleur la saisit aussitôt, agréable et incongrue à la fois sur ses joues glacées. La buée cessa de s'échapper de sa bouche à chaque inspiration tandis qu'elle tapait ses pieds par terre pour en ôter la neige et hésitait à retirer ses gants. Finalement elle décida de le faire, et tint à la main les deux vêtements de cuir, avant de s'avancer dans les couloirs. Elle avait un peu de temps libre, elle irait sûrement se balader, comme ça, découvrir de nouvelles salles, provoquer Peeves, l'esprit frappeur, ou bien chercher à croiser certaines personnes. Sa cousine Lily, sa soeur Molly, un membre de la smala Weasley ou bien un ami de Poufsouffle.

Un élève de première année perdu lui demanda soudain de l'aide, qu'elle lui accorda bien volontiers. Puis, l'enfant apparemment paniqué lui demanda si le professeur de métamorphose était gentil. Lucy rit de bon coeur et lui confia qu'elle le connaissait très bien, que c'était un professeur adorable tant qu'on ne faisait pas (trop) le zouave dans son cours. Enfin, accédant à la dernière requête du jeune garçon, elle lui expliqua tranquillement une notion de Soins aux Créatures Magiques qu'il n'avait pas compris.
Eh oui, elle était comme cela, Lucy...toujours prête à aider son prochain, à expliquer un cours ou à porter assistance aux jeunes gens perdus. Ou aux plus âgés.
Elle reprit sa marche, portant sous son bras les livres qu'elle avait empruntés au passage à bibliothèque, concernant principalement, évidemment, les créatures magiques. Notamment, un bouquin sur les canidés, un autre sur les loups et un dernier sur les différentes espèces de félins magiques ou non. Les félins...C'étaient ses animaux préférés! Les chats, les tigres...et elle caressait depuis longtemps l'idée séduisante d'avoir un chat, un chat à elle à soigner et à aimer, une boule de poils ronronnante qui se loverait sur son lit avec un amour non feint.
En attendant, un garçon la percuta avec tant de force qu'elle manqua tomber, se rattrapa de justesse et laissa ses livres s'éparpiller sur le sol. Râlant tout bas, elle commença à les ramasser lorsque le garçon en face s'agenouilla pour l'aider en s'excusant. Ah, tiens, un mec galant et poli c'est rare non? Lucy leva les yeux vers le jeune homme et répondit avec un gentil sourire:

"Il n'y a pas de mal, je n'étais pas très attentive non plus..."

Elle récupéra ses trois bouquins sur les animaux plus un autre, concernant la musique rock. Celui-là, cela l'embêtait beaucoup qu'il soit tombé de son sac car...c'était pas vraiment une musique bien vue à Poudlard et à vrai dire, si l'Inquisitrice tombait là-dessus, elle était mal, très mal. Levant à nouveau les yeux vers le garçon, Lucy esquissa un sourire gêné et escamota le bouquin. Malheureusement, vu comme il était tombé, le Gryffondor avait dû pouvoir lire la couverture à loisir. Restait à espérer qu'il n'était pas un délateur...encore que, bon, vu comme il était poli, il y a peu de chances, non? En attendant Lucy ramena quand même vite son livre, avant que des témoins n'aient la mauvaise idée de s'intéresser à ses lectures.

[Messages :]

Dans le parc encore enneigé, une petite silhouette se déplaçait, lentement, sans précipitation inutile. Les mains protégées par des gants de cuir, une écharpe aux couleurs de sa maison, or et violette, autour d'un cou assez gracile, Lucy se promenait sans but, profitant d'une heure de pause dans sa journée de cours. Peu sensible au froid, la jeune fille n'était pas réellement couverte, du moins pas autant que certains élèves arborant maillot de corps puis tee-shirt puis pull puis sweat puis manteau puis cape. Non, mais il ne fallait pas pousser Mémé dans les orties non plus...Ses cheveux auburn, aux reflets de feu, ondulaient sur ses épaules et encadraient un visage plutôt ovale, aux pommettes hautes mais discrètes, aux joues veloutées, au teint pâle mais rosi par le froid, illuminé par des yeux gris clair. Âgée de quinze ans, la demoiselle arborait un sweat bleu qu'elle aimait beaucoup, où un chat stylisé dansait sous une boule disco. Au-dessous, un chemisier en coton à manches longues pointait son nez, et son pantalon, un velours noir, était rentré dans des bottes montant presque au genou, en daim couleur caramel. De petite taille puisqu'elle approchait du mètre soixante, la jeune fille n'avait rien de ces mannequins aux langoureux yeux de biche qu'on croise dans les magazines. Pas de longues jambes directement raccrochées à la taille, sans hanches, comme ces filles-girafe, mais un corps fin et harmonieux, globalement, un peu de poitrine, bref, une jolie fille qui avait encore un je-ne-sais-quoi d'enfant dans ses grands yeux et ses gestes vifs, et déjà un je-ne-sais-quoi de femme dans ses mimiques et ce geste qui consistait à rejeter par-dessus son épaule sa longue chevelure.

Dans le parc enneigé, Lucy marchait sans bruit, seule, sans musique. La musique, elle l'avait dans la tête, et fredonnait tout bas, en esprit, la chanson bien connue d'Un Autre Monde, par Téléphone. Une chanson française. C'était par amour pour le groupe de rock français que Lucy avait appris cette langue, d'ailleurs, avec l'aide sa mère qui parfois parlait à ses enfants en français, lorsqu'elle était fatiguée. Elle lui avait piqué ses bouquins pour les lire, pour apprendre...En attendant, la jeune fille goûtait cette balade silencieuse et solitaire dans le parc enneigé. L'élément blanc commençait à fondre sous les assauts du soleil, mais un peu de givre ciselait encore les branches des arbres comme autant de joyaux, et la couche craquante d'eau à demi gelée, au bruit si particulier et que certains aiment tant, cédait sous ses pas avec douceur. Un oiseau croassait dans la forêt, et Lucy leva les yeux vers le lac gelé avec un sourire. Si la glace avait été plus épaisse, elle se serait bien offert le plaisir de quelques minutes de patinage, mais là...elle n'avait pas envie de prendre un bain et poursuivit sa marche. Le monde, drapé dans ce voile de coton blanc, se révélait calme et silencieux, doux, comme étouffant tous les bruits en son sein glacial et pourtant si doux.

Avec un soupir, Lucy finit par se résigner à rentrer dans les bâtiments, le château qui dressait sa masse au-dessus d'elle comme un gardien vigilant plutôt que comme une bête féroce. Elle passa la grande porte et une bouffée de chaleur la saisit aussitôt, agréable et incongrue à la fois sur ses joues glacées. La buée cessa de s'échapper de sa bouche à chaque inspiration tandis qu'elle tapait ses pieds par terre pour en ôter la neige et hésitait à retirer ses gants. Finalement elle décida de le faire, et tint à la main les deux vêtements de cuir, avant de s'avancer dans les couloirs. Elle avait un peu de temps libre, elle irait sûrement se balader, comme ça, découvrir de nouvelles salles, provoquer Peeves, l'esprit frappeur, ou bien chercher à croiser certaines personnes. Sa cousine Lily, sa soeur Molly, un membre de la smala Weasley ou bien un ami de Poufsouffle.

Un élève de première année perdu lui demanda soudain de l'aide, qu'elle lui accorda bien volontiers. Puis, l'enfant apparemment paniqué lui demanda si le professeur de métamorphose était gentil. Lucy rit de bon coeur et lui confia qu'elle le connaissait très bien, que c'était un professeur adorable tant qu'on ne faisait pas (trop) le zouave dans son cours. Enfin, accédant à la dernière requête du jeune garçon, elle lui expliqua tranquillement une notion de Soins aux Créatures Magiques qu'il n'avait pas compris.
Eh oui, elle était comme cela, Lucy...toujours prête à aider son prochain, à expliquer un cours ou à porter assistance aux jeunes gens perdus. Ou aux plus âgés.
Elle reprit sa marche, portant sous son bras les livres qu'elle avait empruntés au passage à bibliothèque, concernant principalement, évidemment, les créatures magiques. Notamment, un bouquin sur les canidés, un autre sur les loups et un dernier sur les différentes espèces de félins magiques ou non. Les félins...C'étaient ses animaux préférés! Les chats, les tigres...et elle caressait depuis longtemps l'idée séduisante d'avoir un chat, un chat à elle à soigner et à aimer, une boule de poils ronronnante qui se loverait sur son lit avec un amour non feint.
En attendant, un garçon la percuta avec tant de force qu'elle manqua tomber, se rattrapa de justesse et laissa ses livres s'éparpiller sur le sol. Râlant tout bas, elle commença à les ramasser lorsque le garçon en face s'agenouilla pour l'aider en s'excusant. Ah, tiens, un mec galant et poli c'est rare non? Lucy leva les yeux vers le jeune homme et répondit avec un gentil sourire:

"Il n'y a pas de mal, je n'étais pas très attentive non plus..."

Elle récupéra ses trois bouquins sur les animaux plus un autre, concernant la musique rock. Celui-là, cela l'embêtait beaucoup qu'il soit tombé de son sac car...c'était pas vraiment une musique bien vue à Poudlard et à vrai dire, si l'Inquisitrice tombait là-dessus, elle était mal, très mal. Levant à nouveau les yeux vers le garçon, Lucy esquissa un sourire gêné et escamota le bouquin. Malheureusement, vu comme il était tombé, le Gryffondor avait dû pouvoir lire la couverture à loisir. Restait à espérer qu'il n'était pas un délateur...encore que, bon, vu comme il était poli, il y a peu de chances, non? En attendant Lucy ramena quand même vite son livre, avant que des témoins n'aient la mauvaise idée de s'intéresser à ses lectures.

[Points :]

Dans le parc encore enneigé, une petite silhouette se déplaçait, lentement, sans précipitation inutile. Les mains protégées par des gants de cuir, une écharpe aux couleurs de sa maison, or et violette, autour d'un cou assez gracile, Lucy se promenait sans but, profitant d'une heure de pause dans sa journée de cours. Peu sensible au froid, la jeune fille n'était pas réellement couverte, du moins pas autant que certains élèves arborant maillot de corps puis tee-shirt puis pull puis sweat puis manteau puis cape. Non, mais il ne fallait pas pousser Mémé dans les orties non plus...Ses cheveux auburn, aux reflets de feu, ondulaient sur ses épaules et encadraient un visage plutôt ovale, aux pommettes hautes mais discrètes, aux joues veloutées, au teint pâle mais rosi par le froid, illuminé par des yeux gris clair. Âgée de quinze ans, la demoiselle arborait un sweat bleu qu'elle aimait beaucoup, où un chat stylisé dansait sous une boule disco. Au-dessous, un chemisier en coton à manches longues pointait son nez, et son pantalon, un velours noir, était rentré dans des bottes montant presque au genou, en daim couleur caramel. De petite taille puisqu'elle approchait du mètre soixante, la jeune fille n'avait rien de ces mannequins aux langoureux yeux de biche qu'on croise dans les magazines. Pas de longues jambes directement raccrochées à la taille, sans hanches, comme ces filles-girafe, mais un corps fin et harmonieux, globalement, un peu de poitrine, bref, une jolie fille qui avait encore un je-ne-sais-quoi d'enfant dans ses grands yeux et ses gestes vifs, et déjà un je-ne-sais-quoi de femme dans ses mimiques et ce geste qui consistait à rejeter par-dessus son épaule sa longue chevelure.

Dans le parc enneigé, Lucy marchait sans bruit, seule, sans musique. La musique, elle l'avait dans la tête, et fredonnait tout bas, en esprit, la chanson bien connue d'Un Autre Monde, par Téléphone. Une chanson française. C'était par amour pour le groupe de rock français que Lucy avait appris cette langue, d'ailleurs, avec l'aide sa mère qui parfois parlait à ses enfants en français, lorsqu'elle était fatiguée. Elle lui avait piqué ses bouquins pour les lire, pour apprendre...En attendant, la jeune fille goûtait cette balade silencieuse et solitaire dans le parc enneigé. L'élément blanc commençait à fondre sous les assauts du soleil, mais un peu de givre ciselait encore les branches des arbres comme autant de joyaux, et la couche craquante d'eau à demi gelée, au bruit si particulier et que certains aiment tant, cédait sous ses pas avec douceur. Un oiseau croassait dans la forêt, et Lucy leva les yeux vers le lac gelé avec un sourire. Si la glace avait été plus épaisse, elle se serait bien offert le plaisir de quelques minutes de patinage, mais là...elle n'avait pas envie de prendre un bain et poursuivit sa marche. Le monde, drapé dans ce voile de coton blanc, se révélait calme et silencieux, doux, comme étouffant tous les bruits en son sein glacial et pourtant si doux.

Avec un soupir, Lucy finit par se résigner à rentrer dans les bâtiments, le château qui dressait sa masse au-dessus d'elle comme un gardien vigilant plutôt que comme une bête féroce. Elle passa la grande porte et une bouffée de chaleur la saisit aussitôt, agréable et incongrue à la fois sur ses joues glacées. La buée cessa de s'échapper de sa bouche à chaque inspiration tandis qu'elle tapait ses pieds par terre pour en ôter la neige et hésitait à retirer ses gants. Finalement elle décida de le faire, et tint à la main les deux vêtements de cuir, avant de s'avancer dans les couloirs. Elle avait un peu de temps libre, elle irait sûrement se balader, comme ça, découvrir de nouvelles salles, provoquer Peeves, l'esprit frappeur, ou bien chercher à croiser certaines personnes. Sa cousine Lily, sa soeur Molly, un membre de la smala Weasley ou bien un ami de Poufsouffle.

Un élève de première année perdu lui demanda soudain de l'aide, qu'elle lui accorda bien volontiers. Puis, l'enfant apparemment paniqué lui demanda si le professeur de métamorphose était gentil. Lucy rit de bon coeur et lui confia qu'elle le connaissait très bien, que c'était un professeur adorable tant qu'on ne faisait pas (trop) le zouave dans son cours. Enfin, accédant à la dernière requête du jeune garçon, elle lui expliqua tranquillement une notion de Soins aux Créatures Magiques qu'il n'avait pas compris.
Eh oui, elle était comme cela, Lucy...toujours prête à aider son prochain, à expliquer un cours ou à porter assistance aux jeunes gens perdus. Ou aux plus âgés.
Elle reprit sa marche, portant sous son bras les livres qu'elle avait empruntés au passage à bibliothèque, concernant principalement, évidemment, les créatures magiques. Notamment, un bouquin sur les canidés, un autre sur les loups et un dernier sur les différentes espèces de félins magiques ou non. Les félins...C'étaient ses animaux préférés! Les chats, les tigres...et elle caressait depuis longtemps l'idée séduisante d'avoir un chat, un chat à elle à soigner et à aimer, une boule de poils ronronnante qui se loverait sur son lit avec un amour non feint.
En attendant, un garçon la percuta avec tant de force qu'elle manqua tomber, se rattrapa de justesse et laissa ses livres s'éparpiller sur le sol. Râlant tout bas, elle commença à les ramasser lorsque le garçon en face s'agenouilla pour l'aider en s'excusant. Ah, tiens, un mec galant et poli c'est rare non? Lucy leva les yeux vers le jeune homme et répondit avec un gentil sourire:

"Il n'y a pas de mal, je n'étais pas très attentive non plus..."

Elle récupéra ses trois bouquins sur les animaux plus un autre, concernant la musique rock. Celui-là, cela l'embêtait beaucoup qu'il soit tombé de son sac car...c'était pas vraiment une musique bien vue à Poudlard et à vrai dire, si l'Inquisitrice tombait là-dessus, elle était mal, très mal. Levant à nouveau les yeux vers le garçon, Lucy esquissa un sourire gêné et escamota le bouquin. Malheureusement, vu comme il était tombé, le Gryffondor avait dû pouvoir lire la couverture à loisir. Restait à espérer qu'il n'était pas un délateur...encore que, bon, vu comme il était poli, il y a peu de chances, non? En attendant Lucy ramena quand même vite son livre, avant que des témoins n'aient la mauvaise idée de s'intéresser à ses lectures.

[Avatar :]

Dans le parc encore enneigé, une petite silhouette se déplaçait, lentement, sans précipitation inutile. Les mains protégées par des gants de cuir, une écharpe aux couleurs de sa maison, or et violette, autour d'un cou assez gracile, Lucy se promenait sans but, profitant d'une heure de pause dans sa journée de cours. Peu sensible au froid, la jeune fille n'était pas réellement couverte, du moins pas autant que certains élèves arborant maillot de corps puis tee-shirt puis pull puis sweat puis manteau puis cape. Non, mais il ne fallait pas pousser Mémé dans les orties non plus...Ses cheveux auburn, aux reflets de feu, ondulaient sur ses épaules et encadraient un visage plutôt ovale, aux pommettes hautes mais discrètes, aux joues veloutées, au teint pâle mais rosi par le froid, illuminé par des yeux gris clair. Âgée de quinze ans, la demoiselle arborait un sweat bleu qu'elle aimait beaucoup, où un chat stylisé dansait sous une boule disco. Au-dessous, un chemisier en coton à manches longues pointait son nez, et son pantalon, un velours noir, était rentré dans des bottes montant presque au genou, en daim couleur caramel. De petite taille puisqu'elle approchait du mètre soixante, la jeune fille n'avait rien de ces mannequins aux langoureux yeux de biche qu'on croise dans les magazines. Pas de longues jambes directement raccrochées à la taille, sans hanches, comme ces filles-girafe, mais un corps fin et harmonieux, globalement, un peu de poitrine, bref, une jolie fille qui avait encore un je-ne-sais-quoi d'enfant dans ses grands yeux et ses gestes vifs, et déjà un je-ne-sais-quoi de femme dans ses mimiques et ce geste qui consistait à rejeter par-dessus son épaule sa longue chevelure.

Dans le parc enneigé, Lucy marchait sans bruit, seule, sans musique. La musique, elle l'avait dans la tête, et fredonnait tout bas, en esprit, la chanson bien connue d'Un Autre Monde, par Téléphone. Une chanson française. C'était par amour pour le groupe de rock français que Lucy avait appris cette langue, d'ailleurs, avec l'aide sa mère qui parfois parlait à ses enfants en français, lorsqu'elle était fatiguée. Elle lui avait piqué ses bouquins pour les lire, pour apprendre...En attendant, la jeune fille goûtait cette balade silencieuse et solitaire dans le parc enneigé. L'élément blanc commençait à fondre sous les assauts du soleil, mais un peu de givre ciselait encore les branches des arbres comme autant de joyaux, et la couche craquante d'eau à demi gelée, au bruit si particulier et que certains aiment tant, cédait sous ses pas avec douceur. Un oiseau croassait dans la forêt, et Lucy leva les yeux vers le lac gelé avec un sourire. Si la glace avait été plus épaisse, elle se serait bien offert le plaisir de quelques minutes de patinage, mais là...elle n'avait pas envie de prendre un bain et poursuivit sa marche. Le monde, drapé dans ce voile de coton blanc, se révélait calme et silencieux, doux, comme étouffant tous les bruits en son sein glacial et pourtant si doux.

Avec un soupir, Lucy finit par se résigner à rentrer dans les bâtiments, le château qui dressait sa masse au-dessus d'elle comme un gardien vigilant plutôt que comme une bête féroce. Elle passa la grande porte et une bouffée de chaleur la saisit aussitôt, agréable et incongrue à la fois sur ses joues glacées. La buée cessa de s'échapper de sa bouche à chaque inspiration tandis qu'elle tapait ses pieds par terre pour en ôter la neige et hésitait à retirer ses gants. Finalement elle décida de le faire, et tint à la main les deux vêtements de cuir, avant de s'avancer dans les couloirs. Elle avait un peu de temps libre, elle irait sûrement se balader, comme ça, découvrir de nouvelles salles, provoquer Peeves, l'esprit frappeur, ou bien chercher à croiser certaines personnes. Sa cousine Lily, sa soeur Molly, un membre de la smala Weasley ou bien un ami de Poufsouffle.

Un élève de première année perdu lui demanda soudain de l'aide, qu'elle lui accorda bien volontiers. Puis, l'enfant apparemment paniqué lui demanda si le professeur de métamorphose était gentil. Lucy rit de bon coeur et lui confia qu'elle le connaissait très bien, que c'était un professeur adorable tant qu'on ne faisait pas (trop) le zouave dans son cours. Enfin, accédant à la dernière requête du jeune garçon, elle lui expliqua tranquillement une notion de Soins aux Créatures Magiques qu'il n'avait pas compris.
Eh oui, elle était comme cela, Lucy...toujours prête à aider son prochain, à expliquer un cours ou à porter assistance aux jeunes gens perdus. Ou aux plus âgés.
Elle reprit sa marche, portant sous son bras les livres qu'elle avait empruntés au passage à bibliothèque, concernant principalement, évidemment, les créatures magiques. Notamment, un bouquin sur les canidés, un autre sur les loups et un dernier sur les différentes espèces de félins magiques ou non. Les félins...C'étaient ses animaux préférés! Les chats, les tigres...et elle caressait depuis longtemps l'idée séduisante d'avoir un chat, un chat à elle à soigner et à aimer, une boule de poils ronronnante qui se loverait sur son lit avec un amour non feint.
En attendant, un garçon la percuta avec tant de force qu'elle manqua tomber, se rattrapa de justesse et laissa ses livres s'éparpiller sur le sol. Râlant tout bas, elle commença à les ramasser lorsque le garçon en face s'agenouilla pour l'aider en s'excusant. Ah, tiens, un mec galant et poli c'est rare non? Lucy leva les yeux vers le jeune homme et répondit avec un gentil sourire:

"Il n'y a pas de mal, je n'étais pas très attentive non plus..."

Elle récupéra ses trois bouquins sur les animaux plus un autre, concernant la musique rock. Celui-là, cela l'embêtait beaucoup qu'il soit tombé de son sac car...c'était pas vraiment une musique bien vue à Poudlard et à vrai dire, si l'Inquisitrice tombait là-dessus, elle était mal, très mal. Levant à nouveau les yeux vers le garçon, Lucy esquissa un sourire gêné et escamota le bouquin. Malheureusement, vu comme il était tombé, le Gryffondor avait dû pouvoir lire la couverture à loisir. Restait à espérer qu'il n'était pas un délateur...encore que, bon, vu comme il était poli, il y a peu de chances, non? En attendant Lucy ramena quand même vite son livre, avant que des témoins n'aient la mauvaise idée de s'intéresser à ses lectures.

[Crédits :]

Dans le parc encore enneigé, une petite silhouette se déplaçait, lentement, sans précipitation inutile. Les mains protégées par des gants de cuir, une écharpe aux couleurs de sa maison, or et violette, autour d'un cou assez gracile, Lucy se promenait sans but, profitant d'une heure de pause dans sa journée de cours. Peu sensible au froid, la jeune fille n'était pas réellement couverte, du moins pas autant que certains élèves arborant maillot de corps puis tee-shirt puis pull puis sweat puis manteau puis cape. Non, mais il ne fallait pas pousser Mémé dans les orties non plus...Ses cheveux auburn, aux reflets de feu, ondulaient sur ses épaules et encadraient un visage plutôt ovale, aux pommettes hautes mais discrètes, aux joues veloutées, au teint pâle mais rosi par le froid, illuminé par des yeux gris clair. Âgée de quinze ans, la demoiselle arborait un sweat bleu qu'elle aimait beaucoup, où un chat stylisé dansait sous une boule disco. Au-dessous, un chemisier en coton à manches longues pointait son nez, et son pantalon, un velours noir, était rentré dans des bottes montant presque au genou, en daim couleur caramel. De petite taille puisqu'elle approchait du mètre soixante, la jeune fille n'avait rien de ces mannequins aux langoureux yeux de biche qu'on croise dans les magazines. Pas de longues jambes directement raccrochées à la taille, sans hanches, comme ces filles-girafe, mais un corps fin et harmonieux, globalement, un peu de poitrine, bref, une jolie fille qui avait encore un je-ne-sais-quoi d'enfant dans ses grands yeux et ses gestes vifs, et déjà un je-ne-sais-quoi de femme dans ses mimiques et ce geste qui consistait à rejeter par-dessus son épaule sa longue chevelure.

Dans le parc enneigé, Lucy marchait sans bruit, seule, sans musique. La musique, elle l'avait dans la tête, et fredonnait tout bas, en esprit, la chanson bien connue d'Un Autre Monde, par Téléphone. Une chanson française. C'était par amour pour le groupe de rock français que Lucy avait appris cette langue, d'ailleurs, avec l'aide sa mère qui parfois parlait à ses enfants en français, lorsqu'elle était fatiguée. Elle lui avait piqué ses bouquins pour les lire, pour apprendre...En attendant, la jeune fille goûtait cette balade silencieuse et solitaire dans le parc enneigé. L'élément blanc commençait à fondre sous les assauts du soleil, mais un peu de givre ciselait encore les branches des arbres comme autant de joyaux, et la couche craquante d'eau à demi gelée, au bruit si particulier et que certains aiment tant, cédait sous ses pas avec douceur. Un oiseau croassait dans la forêt, et Lucy leva les yeux vers le lac gelé avec un sourire. Si la glace avait été plus épaisse, elle se serait bien offert le plaisir de quelques minutes de patinage, mais là...elle n'avait pas envie de prendre un bain et poursuivit sa marche. Le monde, drapé dans ce voile de coton blanc, se révélait calme et silencieux, doux, comme étouffant tous les bruits en son sein glacial et pourtant si doux.

Avec un soupir, Lucy finit par se résigner à rentrer dans les bâtiments, le château qui dressait sa masse au-dessus d'elle comme un gardien vigilant plutôt que comme une bête féroce. Elle passa la grande porte et une bouffée de chaleur la saisit aussitôt, agréable et incongrue à la fois sur ses joues glacées. La buée cessa de s'échapper de sa bouche à chaque inspiration tandis qu'elle tapait ses pieds par terre pour en ôter la neige et hésitait à retirer ses gants. Finalement elle décida de le faire, et tint à la main les deux vêtements de cuir, avant de s'avancer dans les couloirs. Elle avait un peu de temps libre, elle irait sûrement se balader, comme ça, découvrir de nouvelles salles, provoquer Peeves, l'esprit frappeur, ou bien chercher à croiser certaines personnes. Sa cousine Lily, sa soeur Molly, un membre de la smala Weasley ou bien un ami de Poufsouffle.

Un élève de première année perdu lui demanda soudain de l'aide, qu'elle lui accorda bien volontiers. Puis, l'enfant apparemment paniqué lui demanda si le professeur de métamorphose était gentil. Lucy rit de bon coeur et lui confia qu'elle le connaissait très bien, que c'était un professeur adorable tant qu'on ne faisait pas (trop) le zouave dans son cours. Enfin, accédant à la dernière requête du jeune garçon, elle lui expliqua tranquillement une notion de Soins aux Créatures Magiques qu'il n'avait pas compris.
Eh oui, elle était comme cela, Lucy...toujours prête à aider son prochain, à expliquer un cours ou à porter assistance aux jeunes gens perdus. Ou aux plus âgés.
Elle reprit sa marche, portant sous son bras les livres qu'elle avait empruntés au passage à bibliothèque, concernant principalement, évidemment, les créatures magiques. Notamment, un bouquin sur les canidés, un autre sur les loups et un dernier sur les différentes espèces de félins magiques ou non. Les félins...C'étaient ses animaux préférés! Les chats, les tigres...et elle caressait depuis longtemps l'idée séduisante d'avoir un chat, un chat à elle à soigner et à aimer, une boule de poils ronronnante qui se loverait sur son lit avec un amour non feint.
En attendant, un garçon la percuta avec tant de force qu'elle manqua tomber, se rattrapa de justesse et laissa ses livres s'éparpiller sur le sol. Râlant tout bas, elle commença à les ramasser lorsque le garçon en face s'agenouilla pour l'aider en s'excusant. Ah, tiens, un mec galant et poli c'est rare non? Lucy leva les yeux vers le jeune homme et répondit avec un gentil sourire:

"Il n'y a pas de mal, je n'étais pas très attentive non plus..."

Elle récupéra ses trois bouquins sur les animaux plus un autre, concernant la musique rock. Celui-là, cela l'embêtait beaucoup qu'il soit tombé de son sac car...c'était pas vraiment une musique bien vue à Poudlard et à vrai dire, si l'Inquisitrice tombait là-dessus, elle était mal, très mal. Levant à nouveau les yeux vers le garçon, Lucy esquissa un sourire gêné et escamota le bouquin. Malheureusement, vu comme il était tombé, le Gryffondor avait dû pouvoir lire la couverture à loisir. Restait à espérer qu'il n'était pas un délateur...encore que, bon, vu comme il était poli, il y a peu de chances, non? En attendant Lucy ramena quand même vite son livre, avant que des témoins n'aient la mauvaise idée de s'intéresser à ses lectures.

[Age RPG :]

Dans le parc encore enneigé, une petite silhouette se déplaçait, lentement, sans précipitation inutile. Les mains protégées par des gants de cuir, une écharpe aux couleurs de sa maison, or et violette, autour d'un cou assez gracile, Lucy se promenait sans but, profitant d'une heure de pause dans sa journée de cours. Peu sensible au froid, la jeune fille n'était pas réellement couverte, du moins pas autant que certains élèves arborant maillot de corps puis tee-shirt puis pull puis sweat puis manteau puis cape. Non, mais il ne fallait pas pousser Mémé dans les orties non plus...Ses cheveux auburn, aux reflets de feu, ondulaient sur ses épaules et encadraient un visage plutôt ovale, aux pommettes hautes mais discrètes, aux joues veloutées, au teint pâle mais rosi par le froid, illuminé par des yeux gris clair. Âgée de quinze ans, la demoiselle arborait un sweat bleu qu'elle aimait beaucoup, où un chat stylisé dansait sous une boule disco. Au-dessous, un chemisier en coton à manches longues pointait son nez, et son pantalon, un velours noir, était rentré dans des bottes montant presque au genou, en daim couleur caramel. De petite taille puisqu'elle approchait du mètre soixante, la jeune fille n'avait rien de ces mannequins aux langoureux yeux de biche qu'on croise dans les magazines. Pas de longues jambes directement raccrochées à la taille, sans hanches, comme ces filles-girafe, mais un corps fin et harmonieux, globalement, un peu de poitrine, bref, une jolie fille qui avait encore un je-ne-sais-quoi d'enfant dans ses grands yeux et ses gestes vifs, et déjà un je-ne-sais-quoi de femme dans ses mimiques et ce geste qui consistait à rejeter par-dessus son épaule sa longue chevelure.

Dans le parc enneigé, Lucy marchait sans bruit, seule, sans musique. La musique, elle l'avait dans la tête, et fredonnait tout bas, en esprit, la chanson bien connue d'Un Autre Monde, par Téléphone. Une chanson française. C'était par amour pour le groupe de rock français que Lucy avait appris cette langue, d'ailleurs, avec l'aide sa mère qui parfois parlait à ses enfants en français, lorsqu'elle était fatiguée. Elle lui avait piqué ses bouquins pour les lire, pour apprendre...En attendant, la jeune fille goûtait cette balade silencieuse et solitaire dans le parc enneigé. L'élément blanc commençait à fondre sous les assauts du soleil, mais un peu de givre ciselait encore les branches des arbres comme autant de joyaux, et la couche craquante d'eau à demi gelée, au bruit si particulier et que certains aiment tant, cédait sous ses pas avec douceur. Un oiseau croassait dans la forêt, et Lucy leva les yeux vers le lac gelé avec un sourire. Si la glace avait été plus épaisse, elle se serait bien offert le plaisir de quelques minutes de patinage, mais là...elle n'avait pas envie de prendre un bain et poursuivit sa marche. Le monde, drapé dans ce voile de coton blanc, se révélait calme et silencieux, doux, comme étouffant tous les bruits en son sein glacial et pourtant si doux.

Avec un soupir, Lucy finit par se résigner à rentrer dans les bâtiments, le château qui dressait sa masse au-dessus d'elle comme un gardien vigilant plutôt que comme une bête féroce. Elle passa la grande porte et une bouffée de chaleur la saisit aussitôt, agréable et incongrue à la fois sur ses joues glacées. La buée cessa de s'échapper de sa bouche à chaque inspiration tandis qu'elle tapait ses pieds par terre pour en ôter la neige et hésitait à retirer ses gants. Finalement elle décida de le faire, et tint à la main les deux vêtements de cuir, avant de s'avancer dans les couloirs. Elle avait un peu de temps libre, elle irait sûrement se balader, comme ça, découvrir de nouvelles salles, provoquer Peeves, l'esprit frappeur, ou bien chercher à croiser certaines personnes. Sa cousine Lily, sa soeur Molly, un membre de la smala Weasley ou bien un ami de Poufsouffle.

Un élève de première année perdu lui demanda soudain de l'aide, qu'elle lui accorda bien volontiers. Puis, l'enfant apparemment paniqué lui demanda si le professeur de métamorphose était gentil. Lucy rit de bon coeur et lui confia qu'elle le connaissait très bien, que c'était un professeur adorable tant qu'on ne faisait pas (trop) le zouave dans son cours. Enfin, accédant à la dernière requête du jeune garçon, elle lui expliqua tranquillement une notion de Soins aux Créatures Magiques qu'il n'avait pas compris.
Eh oui, elle était comme cela, Lucy...toujours prête à aider son prochain, à expliquer un cours ou à porter assistance aux jeunes gens perdus. Ou aux plus âgés.
Elle reprit sa marche, portant sous son bras les livres qu'elle avait empruntés au passage à bibliothèque, concernant principalement, évidemment, les créatures magiques. Notamment, un bouquin sur les canidés, un autre sur les loups et un dernier sur les différentes espèces de félins magiques ou non. Les félins...C'étaient ses animaux préférés! Les chats, les tigres...et elle caressait depuis longtemps l'idée séduisante d'avoir un chat, un chat à elle à soigner et à aimer, une boule de poils ronronnante qui se loverait sur son lit avec un amour non feint.
En attendant, un garçon la percuta avec tant de force qu'elle manqua tomber, se rattrapa de justesse et laissa ses livres s'éparpiller sur le sol. Râlant tout bas, elle commença à les ramasser lorsque le garçon en face s'agenouilla pour l'aider en s'excusant. Ah, tiens, un mec galant et poli c'est rare non? Lucy leva les yeux vers le jeune homme et répondit avec un gentil sourire:

"Il n'y a pas de mal, je n'étais pas très attentive non plus..."

Elle récupéra ses trois bouquins sur les animaux plus un autre, concernant la musique rock. Celui-là, cela l'embêtait beaucoup qu'il soit tombé de son sac car...c'était pas vraiment une musique bien vue à Poudlard et à vrai dire, si l'Inquisitrice tombait là-dessus, elle était mal, très mal. Levant à nouveau les yeux vers le garçon, Lucy esquissa un sourire gêné et escamota le bouquin. Malheureusement, vu comme il était tombé, le Gryffondor avait dû pouvoir lire la couverture à loisir. Restait à espérer qu'il n'était pas un délateur...encore que, bon, vu comme il était poli, il y a peu de chances, non? En attendant Lucy ramena quand même vite son livre, avant que des témoins n'aient la mauvaise idée de s'intéresser à ses lectures.

[Sang :]

Dans le parc encore enneigé, une petite silhouette se déplaçait, lentement, sans précipitation inutile. Les mains protégées par des gants de cuir, une écharpe aux couleurs de sa maison, or et violette, autour d'un cou assez gracile, Lucy se promenait sans but, profitant d'une heure de pause dans sa journée de cours. Peu sensible au froid, la jeune fille n'était pas réellement couverte, du moins pas autant que certains élèves arborant maillot de corps puis tee-shirt puis pull puis sweat puis manteau puis cape. Non, mais il ne fallait pas pousser Mémé dans les orties non plus...Ses cheveux auburn, aux reflets de feu, ondulaient sur ses épaules et encadraient un visage plutôt ovale, aux pommettes hautes mais discrètes, aux joues veloutées, au teint pâle mais rosi par le froid, illuminé par des yeux gris clair. Âgée de quinze ans, la demoiselle arborait un sweat bleu qu'elle aimait beaucoup, où un chat stylisé dansait sous une boule disco. Au-dessous, un chemisier en coton à manches longues pointait son nez, et son pantalon, un velours noir, était rentré dans des bottes montant presque au genou, en daim couleur caramel. De petite taille puisqu'elle approchait du mètre soixante, la jeune fille n'avait rien de ces mannequins aux langoureux yeux de biche qu'on croise dans les magazines. Pas de longues jambes directement raccrochées à la taille, sans hanches, comme ces filles-girafe, mais un corps fin et harmonieux, globalement, un peu de poitrine, bref, une jolie fille qui avait encore un je-ne-sais-quoi d'enfant dans ses grands yeux et ses gestes vifs, et déjà un je-ne-sais-quoi de femme dans ses mimiques et ce geste qui consistait à rejeter par-dessus son épaule sa longue chevelure.

Dans le parc enneigé, Lucy marchait sans bruit, seule, sans musique. La musique, elle l'avait dans la tête, et fredonnait tout bas, en esprit, la chanson bien connue d'Un Autre Monde, par Téléphone. Une chanson française. C'était par amour pour le groupe de rock français que Lucy avait appris cette langue, d'ailleurs, avec l'aide sa mère qui parfois parlait à ses enfants en français, lorsqu'elle était fatiguée. Elle lui avait piqué ses bouquins pour les lire, pour apprendre...En attendant, la jeune fille goûtait cette balade silencieuse et solitaire dans le parc enneigé. L'élément blanc commençait à fondre sous les assauts du soleil, mais un peu de givre ciselait encore les branches des arbres comme autant de joyaux, et la couche craquante d'eau à demi gelée, au bruit si particulier et que certains aiment tant, cédait sous ses pas avec douceur. Un oiseau croassait dans la forêt, et Lucy leva les yeux vers le lac gelé avec un sourire. Si la glace avait été plus épaisse, elle se serait bien offert le plaisir de quelques minutes de patinage, mais là...elle n'avait pas envie de prendre un bain et poursuivit sa marche. Le monde, drapé dans ce voile de coton blanc, se révélait calme et silencieux, doux, comme étouffant tous les bruits en son sein glacial et pourtant si doux.

Avec un soupir, Lucy finit par se résigner à rentrer dans les bâtiments, le château qui dressait sa masse au-dessus d'elle comme un gardien vigilant plutôt que comme une bête féroce. Elle passa la grande porte et une bouffée de chaleur la saisit aussitôt, agréable et incongrue à la fois sur ses joues glacées. La buée cessa de s'échapper de sa bouche à chaque inspiration tandis qu'elle tapait ses pieds par terre pour en ôter la neige et hésitait à retirer ses gants. Finalement elle décida de le faire, et tint à la main les deux vêtements de cuir, avant de s'avancer dans les couloirs. Elle avait un peu de temps libre, elle irait sûrement se balader, comme ça, découvrir de nouvelles salles, provoquer Peeves, l'esprit frappeur, ou bien chercher à croiser certaines personnes. Sa cousine Lily, sa soeur Molly, un membre de la smala Weasley ou bien un ami de Poufsouffle.

Un élève de première année perdu lui demanda soudain de l'aide, qu'elle lui accorda bien volontiers. Puis, l'enfant apparemment paniqué lui demanda si le professeur de métamorphose était gentil. Lucy rit de bon coeur et lui confia qu'elle le connaissait très bien, que c'était un professeur adorable tant qu'on ne faisait pas (trop) le zouave dans son cours. Enfin, accédant à la dernière requête du jeune garçon, elle lui expliqua tranquillement une notion de Soins aux Créatures Magiques qu'il n'avait pas compris.
Eh oui, elle était comme cela, Lucy...toujours prête à aider son prochain, à expliquer un cours ou à porter assistance aux jeunes gens perdus. Ou aux plus âgés.
Elle reprit sa marche, portant sous son bras les livres qu'elle avait empruntés au passage à bibliothèque, concernant principalement, évidemment, les créatures magiques. Notamment, un bouquin sur les canidés, un autre sur les loups et un dernier sur les différentes espèces de félins magiques ou non. Les félins...C'étaient ses animaux préférés! Les chats, les tigres...et elle caressait depuis longtemps l'idée séduisante d'avoir un chat, un chat à elle à soigner et à aimer, une boule de poils ronronnante qui se loverait sur son lit avec un amour non feint.
En attendant, un garçon la percuta avec tant de force qu'elle manqua tomber, se rattrapa de justesse et laissa ses livres s'éparpiller sur le sol. Râlant tout bas, elle commença à les ramasser lorsque le garçon en face s'agenouilla pour l'aider en s'excusant. Ah, tiens, un mec galant et poli c'est rare non? Lucy leva les yeux vers le jeune homme et répondit avec un gentil sourire:

"Il n'y a pas de mal, je n'étais pas très attentive non plus..."

Elle récupéra ses trois bouquins sur les animaux plus un autre, concernant la musique rock. Celui-là, cela l'embêtait beaucoup qu'il soit tombé de son sac car...c'était pas vraiment une musique bien vue à Poudlard et à vrai dire, si l'Inquisitrice tombait là-dessus, elle était mal, très mal. Levant à nouveau les yeux vers le garçon, Lucy esquissa un sourire gêné et escamota le bouquin. Malheureusement, vu comme il était tombé, le Gryffondor avait dû pouvoir lire la couverture à loisir. Restait à espérer qu'il n'était pas un délateur...encore que, bon, vu comme il était poli, il y a peu de chances, non? En attendant Lucy ramena quand même vite son livre, avant que des témoins n'aient la mauvaise idée de s'intéresser à ses lectures.

[Camp :]

Dans le parc encore enneigé, une petite silhouette se déplaçait, lentement, sans précipitation inutile. Les mains protégées par des gants de cuir, une écharpe aux couleurs de sa maison, or et violette, autour d'un cou assez gracile, Lucy se promenait sans but, profitant d'une heure de pause dans sa journée de cours. Peu sensible au froid, la jeune fille n'était pas réellement couverte, du moins pas autant que certains élèves arborant maillot de corps puis tee-shirt puis pull puis sweat puis manteau puis cape. Non, mais il ne fallait pas pousser Mémé dans les orties non plus...Ses cheveux auburn, aux reflets de feu, ondulaient sur ses épaules et encadraient un visage plutôt ovale, aux pommettes hautes mais discrètes, aux joues veloutées, au teint pâle mais rosi par le froid, illuminé par des yeux gris clair. Âgée de quinze ans, la demoiselle arborait un sweat bleu qu'elle aimait beaucoup, où un chat stylisé dansait sous une boule disco. Au-dessous, un chemisier en coton à manches longues pointait son nez, et son pantalon, un velours noir, était rentré dans des bottes montant presque au genou, en daim couleur caramel. De petite taille puisqu'elle approchait du mètre soixante, la jeune fille n'avait rien de ces mannequins aux langoureux yeux de biche qu'on croise dans les magazines. Pas de longues jambes directement raccrochées à la taille, sans hanches, comme ces filles-girafe, mais un corps fin et harmonieux, globalement, un peu de poitrine, bref, une jolie fille qui avait encore un je-ne-sais-quoi d'enfant dans ses grands yeux et ses gestes vifs, et déjà un je-ne-sais-quoi de femme dans ses mimiques et ce geste qui consistait à rejeter par-dessus son épaule sa longue chevelure.

Dans le parc enneigé, Lucy marchait sans bruit, seule, sans musique. La musique, elle l'avait dans la tête, et fredonnait tout bas, en esprit, la chanson bien connue d'Un Autre Monde, par Téléphone. Une chanson française. C'était par amour pour le groupe de rock français que Lucy avait appris cette langue, d'ailleurs, avec l'aide sa mère qui parfois parlait à ses enfants en français, lorsqu'elle était fatiguée. Elle lui avait piqué ses bouquins pour les lire, pour apprendre...En attendant, la jeune fille goûtait cette balade silencieuse et solitaire dans le parc enneigé. L'élément blanc commençait à fondre sous les assauts du soleil, mais un peu de givre ciselait encore les branches des arbres comme autant de joyaux, et la couche craquante d'eau à demi gelée, au bruit si particulier et que certains aiment tant, cédait sous ses pas avec douceur. Un oiseau croassait dans la forêt, et Lucy leva les yeux vers le lac gelé avec un sourire. Si la glace avait été plus épaisse, elle se serait bien offert le plaisir de quelques minutes de patinage, mais là...elle n'avait pas envie de prendre un bain et poursuivit sa marche. Le monde, drapé dans ce voile de coton blanc, se révélait calme et silencieux, doux, comme étouffant tous les bruits en son sein glacial et pourtant si doux.

Avec un soupir, Lucy finit par se résigner à rentrer dans les bâtiments, le château qui dressait sa masse au-dessus d'elle comme un gardien vigilant plutôt que comme une bête féroce. Elle passa la grande porte et une bouffée de chaleur la saisit aussitôt, agréable et incongrue à la fois sur ses joues glacées. La buée cessa de s'échapper de sa bouche à chaque inspiration tandis qu'elle tapait ses pieds par terre pour en ôter la neige et hésitait à retirer ses gants. Finalement elle décida de le faire, et tint à la main les deux vêtements de cuir, avant de s'avancer dans les couloirs. Elle avait un peu de temps libre, elle irait sûrement se balader, comme ça, découvrir de nouvelles salles, provoquer Peeves, l'esprit frappeur, ou bien chercher à croiser certaines personnes. Sa cousine Lily, sa soeur Molly, un membre de la smala Weasley ou bien un ami de Poufsouffle.

Un élève de première année perdu lui demanda soudain de l'aide, qu'elle lui accorda bien volontiers. Puis, l'enfant apparemment paniqué lui demanda si le professeur de métamorphose était gentil. Lucy rit de bon coeur et lui confia qu'elle le connaissait très bien, que c'était un professeur adorable tant qu'on ne faisait pas (trop) le zouave dans son cours. Enfin, accédant à la dernière requête du jeune garçon, elle lui expliqua tranquillement une notion de Soins aux Créatures Magiques qu'il n'avait pas compris.
Eh oui, elle était comme cela, Lucy...toujours prête à aider son prochain, à expliquer un cours ou à porter assistance aux jeunes gens perdus. Ou aux plus âgés.
Elle reprit sa marche, portant sous son bras les livres qu'elle avait empruntés au passage à bibliothèque, concernant principalement, évidemment, les créatures magiques. Notamment, un bouquin sur les canidés, un autre sur les loups et un dernier sur les différentes espèces de félins magiques ou non. Les félins...C'étaient ses animaux préférés! Les chats, les tigres...et elle caressait depuis longtemps l'idée séduisante d'avoir un chat, un chat à elle à soigner et à aimer, une boule de poils ronronnante qui se loverait sur son lit avec un amour non feint.
En attendant, un garçon la percuta avec tant de force qu'elle manqua tomber, se rattrapa de justesse et laissa ses livres s'éparpiller sur le sol. Râlant tout bas, elle commença à les ramasser lorsque le garçon en face s'agenouilla pour l'aider en s'excusant. Ah, tiens, un mec galant et poli c'est rare non? Lucy leva les yeux vers le jeune homme et répondit avec un gentil sourire:

"Il n'y a pas de mal, je n'étais pas très attentive non plus..."

Elle récupéra ses trois bouquins sur les animaux plus un autre, concernant la musique rock. Celui-là, cela l'embêtait beaucoup qu'il soit tombé de son sac car...c'était pas vraiment une musique bien vue à Poudlard et à vrai dire, si l'Inquisitrice tombait là-dessus, elle était mal, très mal. Levant à nouveau les yeux vers le garçon, Lucy esquissa un sourire gêné et escamota le bouquin. Malheureusement, vu comme il était tombé, le Gryffondor avait dû pouvoir lire la couverture à loisir. Restait à espérer qu'il n'était pas un délateur...encore que, bon, vu comme il était poli, il y a peu de chances, non? En attendant Lucy ramena quand même vite son livre, avant que des témoins n'aient la mauvaise idée de s'intéresser à ses lectures.

[Vie du personnage :]

Dans le parc encore enneigé, une petite silhouette se déplaçait, lentement, sans précipitation inutile. Les mains protégées par des gants de cuir, une écharpe aux couleurs de sa maison, or et violette, autour d'un cou assez gracile, Lucy se promenait sans but, profitant d'une heure de pause dans sa journée de cours. Peu sensible au froid, la jeune fille n'était pas réellement couverte, du moins pas autant que certains élèves arborant maillot de corps puis tee-shirt puis pull puis sweat puis manteau puis cape. Non, mais il ne fallait pas pousser Mémé dans les orties non plus...Ses cheveux auburn, aux reflets de feu, ondulaient sur ses épaules et encadraient un visage plutôt ovale, aux pommettes hautes mais discrètes, aux joues veloutées, au teint pâle mais rosi par le froid, illuminé par des yeux gris clair. Âgée de quinze ans, la demoiselle arborait un sweat bleu qu'elle aimait beaucoup, où un chat stylisé dansait sous une boule disco. Au-dessous, un chemisier en coton à manches longues pointait son nez, et son pantalon, un velours noir, était rentré dans des bottes montant presque au genou, en daim couleur caramel. De petite taille puisqu'elle approchait du mètre soixante, la jeune fille n'avait rien de ces mannequins aux langoureux yeux de biche qu'on croise dans les magazines. Pas de longues jambes directement raccrochées à la taille, sans hanches, comme ces filles-girafe, mais un corps fin et harmonieux, globalement, un peu de poitrine, bref, une jolie fille qui avait encore un je-ne-sais-quoi d'enfant dans ses grands yeux et ses gestes vifs, et déjà un je-ne-sais-quoi de femme dans ses mimiques et ce geste qui consistait à rejeter par-dessus son épaule sa longue chevelure.

Dans le parc enneigé, Lucy marchait sans bruit, seule, sans musique. La musique, elle l'avait dans la tête, et fredonnait tout bas, en esprit, la chanson bien connue d'Un Autre Monde, par Téléphone. Une chanson française. C'était par amour pour le groupe de rock français que Lucy avait appris cette langue, d'ailleurs, avec l'aide sa mère qui parfois parlait à ses enfants en français, lorsqu'elle était fatiguée. Elle lui avait piqué ses bouquins pour les lire, pour apprendre...En attendant, la jeune fille goûtait cette balade silencieuse et solitaire dans le parc enneigé. L'élément blanc commençait à fondre sous les assauts du soleil, mais un peu de givre ciselait encore les branches des arbres comme autant de joyaux, et la couche craquante d'eau à demi gelée, au bruit si particulier et que certains aiment tant, cédait sous ses pas avec douceur. Un oiseau croassait dans la forêt, et Lucy leva les yeux vers le lac gelé avec un sourire. Si la glace avait été plus épaisse, elle se serait bien offert le plaisir de quelques minutes de patinage, mais là...elle n'avait pas envie de prendre un bain et poursuivit sa marche. Le monde, drapé dans ce voile de coton blanc, se révélait calme et silencieux, doux, comme étouffant tous les bruits en son sein glacial et pourtant si doux.

Avec un soupir, Lucy finit par se résigner à rentrer dans les bâtiments, le château qui dressait sa masse au-dessus d'elle comme un gardien vigilant plutôt que comme une bête féroce. Elle passa la grande porte et une bouffée de chaleur la saisit aussitôt, agréable et incongrue à la fois sur ses joues glacées. La buée cessa de s'échapper de sa bouche à chaque inspiration tandis qu'elle tapait ses pieds par terre pour en ôter la neige et hésitait à retirer ses gants. Finalement elle décida de le faire, et tint à la main les deux vêtements de cuir, avant de s'avancer dans les couloirs. Elle avait un peu de temps libre, elle irait sûrement se balader, comme ça, découvrir de nouvelles salles, provoquer Peeves, l'esprit frappeur, ou bien chercher à croiser certaines personnes. Sa cousine Lily, sa soeur Molly, un membre de la smala Weasley ou bien un ami de Poufsouffle.

Un élève de première année perdu lui demanda soudain de l'aide, qu'elle lui accorda bien volontiers. Puis, l'enfant apparemment paniqué lui demanda si le professeur de métamorphose était gentil. Lucy rit de bon coeur et lui confia qu'elle le connaissait très bien, que c'était un professeur adorable tant qu'on ne faisait pas (trop) le zouave dans son cours. Enfin, accédant à la dernière requête du jeune garçon, elle lui expliqua tranquillement une notion de Soins aux Créatures Magiques qu'il n'avait pas compris.
Eh oui, elle était comme cela, Lucy...toujours prête à aider son prochain, à expliquer un cours ou à porter assistance aux jeunes gens perdus. Ou aux plus âgés.
Elle reprit sa marche, portant sous son bras les livres qu'elle avait empruntés au passage à bibliothèque, concernant principalement, évidemment, les créatures magiques. Notamment, un bouquin sur les canidés, un autre sur les loups et un dernier sur les différentes espèces de félins magiques ou non. Les félins...C'étaient ses animaux préférés! Les chats, les tigres...et elle caressait depuis longtemps l'idée séduisante d'avoir un chat, un chat à elle à soigner et à aimer, une boule de poils ronronnante qui se loverait sur son lit avec un amour non feint.
En attendant, un garçon la percuta avec tant de force qu'elle manqua tomber, se rattrapa de justesse et laissa ses livres s'éparpiller sur le sol. Râlant tout bas, elle commença à les ramasser lorsque le garçon en face s'agenouilla pour l'aider en s'excusant. Ah, tiens, un mec galant et poli c'est rare non? Lucy leva les yeux vers le jeune homme et répondit avec un gentil sourire:

"Il n'y a pas de mal, je n'étais pas très attentive non plus..."

Elle récupéra ses trois bouquins sur les animaux plus un autre, concernant la musique rock. Celui-là, cela l'embêtait beaucoup qu'il soit tombé de son sac car...c'était pas vraiment une musique bien vue à Poudlard et à vrai dire, si l'Inquisitrice tombait là-dessus, elle était mal, très mal. Levant à nouveau les yeux vers le garçon, Lucy esquissa un sourire gêné et escamota le bouquin. Malheureusement, vu comme il était tombé, le Gryffondor avait dû pouvoir lire la couverture à loisir. Restait à espérer qu'il n'était pas un délateur...encore que, bon, vu comme il était poli, il y a peu de chances, non? En attendant Lucy ramena quand même vite son livre, avant que des témoins n'aient la mauvaise idée de s'intéresser à ses lectures.

[Truc en plus :]

Dans le parc encore enneigé, une petite silhouette se déplaçait, lentement, sans précipitation inutile. Les mains protégées par des gants de cuir, une écharpe aux couleurs de sa maison, or et violette, autour d'un cou assez gracile, Lucy se promenait sans but, profitant d'une heure de pause dans sa journée de cours. Peu sensible au froid, la jeune fille n'était pas réellement couverte, du moins pas autant que certains élèves arborant maillot de corps puis tee-shirt puis pull puis sweat puis manteau puis cape. Non, mais il ne fallait pas pousser Mémé dans les orties non plus...Ses cheveux auburn, aux reflets de feu, ondulaient sur ses épaules et encadraient un visage plutôt ovale, aux pommettes hautes mais discrètes, aux joues veloutées, au teint pâle mais rosi par le froid, illuminé par des yeux gris clair. Âgée de quinze ans, la demoiselle arborait un sweat bleu qu'elle aimait beaucoup, où un chat stylisé dansait sous une boule disco. Au-dessous, un chemisier en coton à manches longues pointait son nez, et son pantalon, un velours noir, était rentré dans des bottes montant presque au genou, en daim couleur caramel. De petite taille puisqu'elle approchait du mètre soixante, la jeune fille n'avait rien de ces mannequins aux langoureux yeux de biche qu'on croise dans les magazines. Pas de longues jambes directement raccrochées à la taille, sans hanches, comme ces filles-girafe, mais un corps fin et harmonieux, globalement, un peu de poitrine, bref, une jolie fille qui avait encore un je-ne-sais-quoi d'enfant dans ses grands yeux et ses gestes vifs, et déjà un je-ne-sais-quoi de femme dans ses mimiques et ce geste qui consistait à rejeter par-dessus son épaule sa longue chevelure.

Dans le parc enneigé, Lucy marchait sans bruit, seule, sans musique. La musique, elle l'avait dans la tête, et fredonnait tout bas, en esprit, la chanson bien connue d'Un Autre Monde, par Téléphone. Une chanson française. C'était par amour pour le groupe de rock français que Lucy avait appris cette langue, d'ailleurs, avec l'aide sa mère qui parfois parlait à ses enfants en français, lorsqu'elle était fatiguée. Elle lui avait piqué ses bouquins pour les lire, pour apprendre...En attendant, la jeune fille goûtait cette balade silencieuse et solitaire dans le parc enneigé. L'élément blanc commençait à fondre sous les assauts du soleil, mais un peu de givre ciselait encore les branches des arbres comme autant de joyaux, et la couche craquante d'eau à demi gelée, au bruit si particulier et que certains aiment tant, cédait sous ses pas avec douceur. Un oiseau croassait dans la forêt, et Lucy leva les yeux vers le lac gelé avec un sourire. Si la glace avait été plus épaisse, elle se serait bien offert le plaisir de quelques minutes de patinage, mais là...elle n'avait pas envie de prendre un bain et poursuivit sa marche. Le monde, drapé dans ce voile de coton blanc, se révélait calme et silencieux, doux, comme étouffant tous les bruits en son sein glacial et pourtant si doux.

Avec un soupir, Lucy finit par se résigner à rentrer dans les bâtiments, le château qui dressait sa masse au-dessus d'elle comme un gardien vigilant plutôt que comme une bête féroce. Elle passa la grande porte et une bouffée de chaleur la saisit aussitôt, agréable et incongrue à la fois sur ses joues glacées. La buée cessa de s'échapper de sa bouche à chaque inspiration tandis qu'elle tapait ses pieds par terre pour en ôter la neige et hésitait à retirer ses gants. Finalement elle décida de le faire, et tint à la main les deux vêtements de cuir, avant de s'avancer dans les couloirs. Elle avait un peu de temps libre, elle irait sûrement se balader, comme ça, découvrir de nouvelles salles, provoquer Peeves, l'esprit frappeur, ou bien chercher à croiser certaines personnes. Sa cousine Lily, sa soeur Molly, un membre de la smala Weasley ou bien un ami de Poufsouffle.

Un élève de première année perdu lui demanda soudain de l'aide, qu'elle lui accorda bien volontiers. Puis, l'enfant apparemment paniqué lui demanda si le professeur de métamorphose était gentil. Lucy rit de bon coeur et lui confia qu'elle le connaissait très bien, que c'était un professeur adorable tant qu'on ne faisait pas (trop) le zouave dans son cours. Enfin, accédant à la dernière requête du jeune garçon, elle lui expliqua tranquillement une notion de Soins aux Créatures Magiques qu'il n'avait pas compris.
Eh oui, elle était comme cela, Lucy...toujours prête à aider son prochain, à expliquer un cours ou à porter assistance aux jeunes gens perdus. Ou aux plus âgés.
Elle reprit sa marche, portant sous son bras les livres qu'elle avait empruntés au passage à bibliothèque, concernant principalement, évidemment, les créatures magiques. Notamment, un bouquin sur les canidés, un autre sur les loups et un dernier sur les différentes espèces de félins magiques ou non. Les félins...C'étaient ses animaux préférés! Les chats, les tigres...et elle caressait depuis longtemps l'idée séduisante d'avoir un chat, un chat à elle à soigner et à aimer, une boule de poils ronronnante qui se loverait sur son lit avec un amour non feint.
En attendant, un garçon la percuta avec tant de force qu'elle manqua tomber, se rattrapa de justesse et laissa ses livres s'éparpiller sur le sol. Râlant tout bas, elle commença à les ramasser lorsque le garçon en face s'agenouilla pour l'aider en s'excusant. Ah, tiens, un mec galant et poli c'est rare non? Lucy leva les yeux vers le jeune homme et répondit avec un gentil sourire:

"Il n'y a pas de mal, je n'étais pas très attentive non plus..."

Elle récupéra ses trois bouquins sur les animaux plus un autre, concernant la musique rock. Celui-là, cela l'embêtait beaucoup qu'il soit tombé de son sac car...c'était pas vraiment une musique bien vue à Poudlard et à vrai dire, si l'Inquisitrice tombait là-dessus, elle était mal, très mal. Levant à nouveau les yeux vers le garçon, Lucy esquissa un sourire gêné et escamota le bouquin. Malheureusement, vu comme il était tombé, le Gryffondor avait dû pouvoir lire la couverture à loisir. Restait à espérer qu'il n'était pas un délateur...encore que, bon, vu comme il était poli, il y a peu de chances, non? En attendant Lucy ramena quand même vite son livre, avant que des témoins n'aient la mauvaise idée de s'intéresser à ses lectures.

[Doubles-Comptes :]

Dans le parc encore enneigé, une petite silhouette se déplaçait, lentement, sans précipitation inutile. Les mains protégées par des gants de cuir, une écharpe aux couleurs de sa maison, or et violette, autour d'un cou assez gracile, Lucy se promenait sans but, profitant d'une heure de pause dans sa journée de cours. Peu sensible au froid, la jeune fille n'était pas réellement couverte, du moins pas autant que certains élèves arborant maillot de corps puis tee-shirt puis pull puis sweat puis manteau puis cape. Non, mais il ne fallait pas pousser Mémé dans les orties non plus...Ses cheveux auburn, aux reflets de feu, ondulaient sur ses épaules et encadraient un visage plutôt ovale, aux pommettes hautes mais discrètes, aux joues veloutées, au teint pâle mais rosi par le froid, illuminé par des yeux gris clair. Âgée de quinze ans, la demoiselle arborait un sweat bleu qu'elle aimait beaucoup, où un chat stylisé dansait sous une boule disco. Au-dessous, un chemisier en coton à manches longues pointait son nez, et son pantalon, un velours noir, était rentré dans des bottes montant presque au genou, en daim couleur caramel. De petite taille puisqu'elle approchait du mètre soixante, la jeune fille n'avait rien de ces mannequins aux langoureux yeux de biche qu'on croise dans les magazines. Pas de longues jambes directement raccrochées à la taille, sans hanches, comme ces filles-girafe, mais un corps fin et harmonieux, globalement, un peu de poitrine, bref, une jolie fille qui avait encore un je-ne-sais-quoi d'enfant dans ses grands yeux et ses gestes vifs, et déjà un je-ne-sais-quoi de femme dans ses mimiques et ce geste qui consistait à rejeter par-dessus son épaule sa longue chevelure.

Dans le parc enneigé, Lucy marchait sans bruit, seule, sans musique. La musique, elle l'avait dans la tête, et fredonnait tout bas, en esprit, la chanson bien connue d'Un Autre Monde, par Téléphone. Une chanson française. C'était par amour pour le groupe de rock français que Lucy avait appris cette langue, d'ailleurs, avec l'aide sa mère qui parfois parlait à ses enfants en français, lorsqu'elle était fatiguée. Elle lui avait piqué ses bouquins pour les lire, pour apprendre...En attendant, la jeune fille goûtait cette balade silencieuse et solitaire dans le parc enneigé. L'élément blanc commençait à fondre sous les assauts du soleil, mais un peu de givre ciselait encore les branches des arbres comme autant de joyaux, et la couche craquante d'eau à demi gelée, au bruit si particulier et que certains aiment tant, cédait sous ses pas avec douceur. Un oiseau croassait dans la forêt, et Lucy leva les yeux vers le lac gelé avec un sourire. Si la glace avait été plus épaisse, elle se serait bien offert le plaisir de quelques minutes de patinage, mais là...elle n'avait pas envie de prendre un bain et poursuivit sa marche. Le monde, drapé dans ce voile de coton blanc, se révélait calme et silencieux, doux, comme étouffant tous les bruits en son sein glacial et pourtant si doux.

Avec un soupir, Lucy finit par se résigner à rentrer dans les bâtiments, le château qui dressait sa masse au-dessus d'elle comme un gardien vigilant plutôt que comme une bête féroce. Elle passa la grande porte et une bouffée de chaleur la saisit aussitôt, agréable et incongrue à la fois sur ses joues glacées. La buée cessa de s'échapper de sa bouche à chaque inspiration tandis qu'elle tapait ses pieds par terre pour en ôter la neige et hésitait à retirer ses gants. Finalement elle décida de le faire, et tint à la main les deux vêtements de cuir, avant de s'avancer dans les couloirs. Elle avait un peu de temps libre, elle irait sûrement se balader, comme ça, découvrir de nouvelles salles, provoquer Peeves, l'esprit frappeur, ou bien chercher à croiser certaines personnes. Sa cousine Lily, sa soeur Molly, un membre de la smala Weasley ou bien un ami de Poufsouffle.

Un élève de première année perdu lui demanda soudain de l'aide, qu'elle lui accorda bien volontiers. Puis, l'enfant apparemment paniqué lui demanda si le professeur de métamorphose était gentil. Lucy rit de bon coeur et lui confia qu'elle le connaissait très bien, que c'était un professeur adorable tant qu'on ne faisait pas (trop) le zouave dans son cours. Enfin, accédant à la dernière requête du jeune garçon, elle lui expliqua tranquillement une notion de Soins aux Créatures Magiques qu'il n'avait pas compris.
Eh oui, elle était comme cela, Lucy...toujours prête à aider son prochain, à expliquer un cours ou à porter assistance aux jeunes gens perdus. Ou aux plus âgés.
Elle reprit sa marche, portant sous son bras les livres qu'elle avait empruntés au passage à bibliothèque, concernant principalement, évidemment, les créatures magiques. Notamment, un bouquin sur les canidés, un autre sur les loups et un dernier sur les différentes espèces de félins magiques ou non. Les félins...C'étaient ses animaux préférés! Les chats, les tigres...et elle caressait depuis longtemps l'idée séduisante d'avoir un chat, un chat à elle à soigner et à aimer, une boule de poils ronronnante qui se loverait sur son lit avec un amour non feint.
En attendant, un garçon la percuta avec tant de force qu'elle manqua tomber, se rattrapa de justesse et laissa ses livres s'éparpiller sur le sol. Râlant tout bas, elle commença à les ramasser lorsque le garçon en face s'agenouilla pour l'aider en s'excusant. Ah, tiens, un mec galant et poli c'est rare non? Lucy leva les yeux vers le jeune homme et répondit avec un gentil sourire:

"Il n'y a pas de mal, je n'étais pas très attentive non plus..."

Elle récupéra ses trois bouquins sur les animaux plus un autre, concernant la musique rock. Celui-là, cela l'embêtait beaucoup qu'il soit tombé de son sac car...c'était pas vraiment une musique bien vue à Poudlard et à vrai dire, si l'Inquisitrice tombait là-dessus, elle était mal, très mal. Levant à nouveau les yeux vers le garçon, Lucy esquissa un sourire gêné et escamota le bouquin. Malheureusement, vu comme il était tombé, le Gryffondor avait dû pouvoir lire la couverture à loisir. Restait à espérer qu'il n'était pas un délateur...encore que, bon, vu comme il était poli, il y a peu de chances, non? En attendant Lucy ramena quand même vite son livre, avant que des témoins n'aient la mauvaise idée de s'intéresser à ses lectures.

Un instant elle avait craint qu'il ne la questionne ou ne fasse une quelconque remarque sur le livre qu'elle venait d'escamoter, mais le Gryffondor ne dit rien, à part "pas de soucis"'. Levant les yeux vers lui, Lucy, à qui l'allusion n'avait pas échappé, se demanda si elle pouvait lui faire confiance. D'un coup d'oeil rapide elle le détailla, sans insistance, non, juste pour se faire une idée générale. Il avait l'air sympathique, pas comme ces gamins puants d'autosatisfaction et d'arrogance qui se pavanaient, fiers d'être sang-purs. Quels crétins consanguins...Lucy sourit en réponse aux mots du garçon et acheva, comme lui, le rangement de ses livres puis referma son sac tout bête, un gros Eastpack bleu et noir qu'elle aimait beaucoup car il était résistant, beau, et confortable. Un plus quand on doit trimballer son sac toute la journée...en attendant, la jeune fille redressa la yeux vers son involontaire nouvelle connaissance, qui lui parlait. Il s'excusa une nouvelle fois, et commença à la questionner au sujet des animaux. Ah, il avait effectivement lu les titres de ses livres, et si il avait lu ceux de ces bouquins là...Oh, zut à la fin. Si il ne faisait pas allusion à l'autre livre, c'est qu'il n'en avait rien à faire, non? Et puis, au vu de son sac customisé et de sa tenue, le jeune homme n'était probablement pas un de ces dociles toutous au service de l'Inquisitrice...Lucy sourit et accepta volontiers d'engager la conversation. Il était rare que ceux qui la bousculaient s'excusent et l'aident ensuite à ramasser son bazar:

"Oui, et tout particulièrement les félins! En fait, je m'entends très bien avec la plupart des animaux, question de feeling, comme on dit, sans doutes...D'ailleurs, j'aimerais devenir vétérinaire magique."

Elle sourit au garçon et poursuivit:

"Mais bon, j'ai encore du temps avant d'y arriver..."

Alors qu'elle parlait, elle vit le Gryffondor porter la main à sa poche, une seule main et une seule poche, et elle suivit du regard le trajet des doigts du garçon inconnu. Ce dernier sembla d'ailleurs s'en rendre compte car la deuxième main rejoignit rapidement l'autre, enfin, rejoignit dans la seconde poche. Lucy détourna son attention des doigts du garçon et attendit qu'il reprenne la parole. Après tout, elle n'allait pas se faire planter là alors qu'il venait d'entamer la discussion, hein? Si? Comment ça, si? En tous cas pour l'heure, le Gryffondor semblait se concentrer, cela se lisait à son froncement de sourcils. A son tour, Lucy détailla le garçon qui venait apparemment de l'évaluer du regard. De bonne taille, il portait un keffieh rentré dans un sweat dont l'avant était orné de mots indiscernables, mais néanmoins décoratifs, et un pantalon qui, au niveau des genoux, disparaissait dans des Rangers noires. Le tout donnait une impression particulière, c'était un peu le genre de type face auquel la plupart aurait changé de trottoir, mais Lucy ne se sentait pas inquiète. Sa réaction précédente avait bien montré qu'elle ne risquait rien, non? Quant à sa tenue...certes, ce n'était pas le genre d'habits qu'elle aurait pu porter, mais cela n'allait pas si mal au jeune homme, même plutôt bien, et puis, de ce point de vue là...Il y avait de nombreux décrets de la Grande Inquisitrice que Lucy n'appréciait pas, mais parmi tous ceux-là, les critères concernant l'habillement et la musique lui mettaient la moutarde au nez. Pour elle, c'était presque de la discrimination...elle aimait la musique, elle aimait le rock comme beaucoup, et porter une uniforme ne l'enchantait pas. De plus, elle n'appréciait pas que certains soient stigmatisés du fait de leurs goûts. Elle connaissait des punks adorables et des fils à papa insupportables, alors? En plus...leur interdire d'écouter du rock, ben tiens, et puis quoi encore? Et on écoute quoi alors, hein?
Tout ceci pour dire que Lucy ne fut en aucun cas choquée ou mise mal à l'aise par la tenue du garçon. Il s'habillait comme il voulait après tout...et puis, ça lui allait bien tout ça. Revenant au visage du jeune homme, Lucy nota la présence de sang au coin de sa bouche et le désigna d'un geste léger, avec une sorte de sollicitude:

"Tu t'es blessé?"

Son regard n'était pas vraiment curieux, c'était juste une question en passant. Lucy, si elle avait un esprit de découverte très développé, n'était pas indiscrète et se refusait à questionner les gens sur des sujets personnels lorsqu'ils lui avaient fait comprendre qu'ils ne le désiraient pas. Docile, la Lucy? Non, juste gentille et respectueuse des autres, de leurs secrets et de ce qu'ils ne voulaient pas ou voulaient dire.
En attendant, le garçon -elle ne savait toujours pas son nom- reprit la parole en lui demandant si elle était bien Lucy Weasley. Ah bah oui, elle était elle depuis quelque temps hein, ne souffrant pas de dédoublement de personnalité...Enfin, la question n'était pas idiote et Lucy rebondit sur la remarque du jeune homme pour, enfin, savoir le nom de ce dernier:

"Oui, c'est ça, Lucy. Et toi, tu es...?
Je ne crois pas t'avoir déjà rencontré..."

[Messages :]

Un instant elle avait craint qu'il ne la questionne ou ne fasse une quelconque remarque sur le livre qu'elle venait d'escamoter, mais le Gryffondor ne dit rien, à part "pas de soucis"'. Levant les yeux vers lui, Lucy, à qui l'allusion n'avait pas échappé, se demanda si elle pouvait lui faire confiance. D'un coup d'oeil rapide elle le détailla, sans insistance, non, juste pour se faire une idée générale. Il avait l'air sympathique, pas comme ces gamins puants d'autosatisfaction et d'arrogance qui se pavanaient, fiers d'être sang-purs. Quels crétins consanguins...Lucy sourit en réponse aux mots du garçon et acheva, comme lui, le rangement de ses livres puis referma son sac tout bête, un gros Eastpack bleu et noir qu'elle aimait beaucoup car il était résistant, beau, et confortable. Un plus quand on doit trimballer son sac toute la journée...en attendant, la jeune fille redressa la yeux vers son involontaire nouvelle connaissance, qui lui parlait. Il s'excusa une nouvelle fois, et commença à la questionner au sujet des animaux. Ah, il avait effectivement lu les titres de ses livres, et si il avait lu ceux de ces bouquins là...Oh, zut à la fin. Si il ne faisait pas allusion à l'autre livre, c'est qu'il n'en avait rien à faire, non? Et puis, au vu de son sac customisé et de sa tenue, le jeune homme n'était probablement pas un de ces dociles toutous au service de l'Inquisitrice...Lucy sourit et accepta volontiers d'engager la conversation. Il était rare que ceux qui la bousculaient s'excusent et l'aident ensuite à ramasser son bazar:

"Oui, et tout particulièrement les félins! En fait, je m'entends très bien avec la plupart des animaux, question de feeling, comme on dit, sans doutes...D'ailleurs, j'aimerais devenir vétérinaire magique."

Elle sourit au garçon et poursuivit:

"Mais bon, j'ai encore du temps avant d'y arriver..."

Alors qu'elle parlait, elle vit le Gryffondor porter la main à sa poche, une seule main et une seule poche, et elle suivit du regard le trajet des doigts du garçon inconnu. Ce dernier sembla d'ailleurs s'en rendre compte car la deuxième main rejoignit rapidement l'autre, enfin, rejoignit dans la seconde poche. Lucy détourna son attention des doigts du garçon et attendit qu'il reprenne la parole. Après tout, elle n'allait pas se faire planter là alors qu'il venait d'entamer la discussion, hein? Si? Comment ça, si? En tous cas pour l'heure, le Gryffondor semblait se concentrer, cela se lisait à son froncement de sourcils. A son tour, Lucy détailla le garçon qui venait apparemment de l'évaluer du regard. De bonne taille, il portait un keffieh rentré dans un sweat dont l'avant était orné de mots indiscernables, mais néanmoins décoratifs, et un pantalon qui, au niveau des genoux, disparaissait dans des Rangers noires. Le tout donnait une impression particulière, c'était un peu le genre de type face auquel la plupart aurait changé de trottoir, mais Lucy ne se sentait pas inquiète. Sa réaction précédente avait bien montré qu'elle ne risquait rien, non? Quant à sa tenue...certes, ce n'était pas le genre d'habits qu'elle aurait pu porter, mais cela n'allait pas si mal au jeune homme, même plutôt bien, et puis, de ce point de vue là...Il y avait de nombreux décrets de la Grande Inquisitrice que Lucy n'appréciait pas, mais parmi tous ceux-là, les critères concernant l'habillement et la musique lui mettaient la moutarde au nez. Pour elle, c'était presque de la discrimination...elle aimait la musique, elle aimait le rock comme beaucoup, et porter une uniforme ne l'enchantait pas. De plus, elle n'appréciait pas que certains soient stigmatisés du fait de leurs goûts. Elle connaissait des punks adorables et des fils à papa insupportables, alors? En plus...leur interdire d'écouter du rock, ben tiens, et puis quoi encore? Et on écoute quoi alors, hein?
Tout ceci pour dire que Lucy ne fut en aucun cas choquée ou mise mal à l'aise par la tenue du garçon. Il s'habillait comme il voulait après tout...et puis, ça lui allait bien tout ça. Revenant au visage du jeune homme, Lucy nota la présence de sang au coin de sa bouche et le désigna d'un geste léger, avec une sorte de sollicitude:

"Tu t'es blessé?"

Son regard n'était pas vraiment curieux, c'était juste une question en passant. Lucy, si elle avait un esprit de découverte très développé, n'était pas indiscrète et se refusait à questionner les gens sur des sujets personnels lorsqu'ils lui avaient fait comprendre qu'ils ne le désiraient pas. Docile, la Lucy? Non, juste gentille et respectueuse des autres, de leurs secrets et de ce qu'ils ne voulaient pas ou voulaient dire.
En attendant, le garçon -elle ne savait toujours pas son nom- reprit la parole en lui demandant si elle était bien Lucy Weasley. Ah bah oui, elle était elle depuis quelque temps hein, ne souffrant pas de dédoublement de personnalité...Enfin, la question n'était pas idiote et Lucy rebondit sur la remarque du jeune homme pour, enfin, savoir le nom de ce dernier:

"Oui, c'est ça, Lucy. Et toi, tu es...?
Je ne crois pas t'avoir déjà rencontré..."

[Points :]

Un instant elle avait craint qu'il ne la questionne ou ne fasse une quelconque remarque sur le livre qu'elle venait d'escamoter, mais le Gryffondor ne dit rien, à part "pas de soucis"'. Levant les yeux vers lui, Lucy, à qui l'allusion n'avait pas échappé, se demanda si elle pouvait lui faire confiance. D'un coup d'oeil rapide elle le détailla, sans insistance, non, juste pour se faire une idée générale. Il avait l'air sympathique, pas comme ces gamins puants d'autosatisfaction et d'arrogance qui se pavanaient, fiers d'être sang-purs. Quels crétins consanguins...Lucy sourit en réponse aux mots du garçon et acheva, comme lui, le rangement de ses livres puis referma son sac tout bête, un gros Eastpack bleu et noir qu'elle aimait beaucoup car il était résistant, beau, et confortable. Un plus quand on doit trimballer son sac toute la journée...en attendant, la jeune fille redressa la yeux vers son involontaire nouvelle connaissance, qui lui parlait. Il s'excusa une nouvelle fois, et commença à la questionner au sujet des animaux. Ah, il avait effectivement lu les titres de ses livres, et si il avait lu ceux de ces bouquins là...Oh, zut à la fin. Si il ne faisait pas allusion à l'autre livre, c'est qu'il n'en avait rien à faire, non? Et puis, au vu de son sac customisé et de sa tenue, le jeune homme n'était probablement pas un de ces dociles toutous au service de l'Inquisitrice...Lucy sourit et accepta volontiers d'engager la conversation. Il était rare que ceux qui la bousculaient s'excusent et l'aident ensuite à ramasser son bazar:

"Oui, et tout particulièrement les félins! En fait, je m'entends très bien avec la plupart des animaux, question de feeling, comme on dit, sans doutes...D'ailleurs, j'aimerais devenir vétérinaire magique."

Elle sourit au garçon et poursuivit:

"Mais bon, j'ai encore du temps avant d'y arriver..."

Alors qu'elle parlait, elle vit le Gryffondor porter la main à sa poche, une seule main et une seule poche, et elle suivit du regard le trajet des doigts du garçon inconnu. Ce dernier sembla d'ailleurs s'en rendre compte car la deuxième main rejoignit rapidement l'autre, enfin, rejoignit dans la seconde poche. Lucy détourna son attention des doigts du garçon et attendit qu'il reprenne la parole. Après tout, elle n'allait pas se faire planter là alors qu'il venait d'entamer la discussion, hein? Si? Comment ça, si? En tous cas pour l'heure, le Gryffondor semblait se concentrer, cela se lisait à son froncement de sourcils. A son tour, Lucy détailla le garçon qui venait apparemment de l'évaluer du regard. De bonne taille, il portait un keffieh rentré dans un sweat dont l'avant était orné de mots indiscernables, mais néanmoins décoratifs, et un pantalon qui, au niveau des genoux, disparaissait dans des Rangers noires. Le tout donnait une impression particulière, c'était un peu le genre de type face auquel la plupart aurait changé de trottoir, mais Lucy ne se sentait pas inquiète. Sa réaction précédente avait bien montré qu'elle ne risquait rien, non? Quant à sa tenue...certes, ce n'était pas le genre d'habits qu'elle aurait pu porter, mais cela n'allait pas si mal au jeune homme, même plutôt bien, et puis, de ce point de vue là...Il y avait de nombreux décrets de la Grande Inquisitrice que Lucy n'appréciait pas, mais parmi tous ceux-là, les critères concernant l'habillement et la musique lui mettaient la moutarde au nez. Pour elle, c'était presque de la discrimination...elle aimait la musique, elle aimait le rock comme beaucoup, et porter une uniforme ne l'enchantait pas. De plus, elle n'appréciait pas que certains soient stigmatisés du fait de leurs goûts. Elle connaissait des punks adorables et des fils à papa insupportables, alors? En plus...leur interdire d'écouter du rock, ben tiens, et puis quoi encore? Et on écoute quoi alors, hein?
Tout ceci pour dire que Lucy ne fut en aucun cas choquée ou mise mal à l'aise par la tenue du garçon. Il s'habillait comme il voulait après tout...et puis, ça lui allait bien tout ça. Revenant au visage du jeune homme, Lucy nota la présence de sang au coin de sa bouche et le désigna d'un geste léger, avec une sorte de sollicitude:

"Tu t'es blessé?"

Son regard n'était pas vraiment curieux, c'était juste une question en passant. Lucy, si elle avait un esprit de découverte très développé, n'était pas indiscrète et se refusait à questionner les gens sur des sujets personnels lorsqu'ils lui avaient fait comprendre qu'ils ne le désiraient pas. Docile, la Lucy? Non, juste gentille et respectueuse des autres, de leurs secrets et de ce qu'ils ne voulaient pas ou voulaient dire.
En attendant, le garçon -elle ne savait toujours pas son nom- reprit la parole en lui demandant si elle était bien Lucy Weasley. Ah bah oui, elle était elle depuis quelque temps hein, ne souffrant pas de dédoublement de personnalité...Enfin, la question n'était pas idiote et Lucy rebondit sur la remarque du jeune homme pour, enfin, savoir le nom de ce dernier:

"Oui, c'est ça, Lucy. Et toi, tu es...?
Je ne crois pas t'avoir déjà rencontré..."

[Avatar :]

Un instant elle avait craint qu'il ne la questionne ou ne fasse une quelconque remarque sur le livre qu'elle venait d'escamoter, mais le Gryffondor ne dit rien, à part "pas de soucis"'. Levant les yeux vers lui, Lucy, à qui l'allusion n'avait pas échappé, se demanda si elle pouvait lui faire confiance. D'un coup d'oeil rapide elle le détailla, sans insistance, non, juste pour se faire une idée générale. Il avait l'air sympathique, pas comme ces gamins puants d'autosatisfaction et d'arrogance qui se pavanaient, fiers d'être sang-purs. Quels crétins consanguins...Lucy sourit en réponse aux mots du garçon et acheva, comme lui, le rangement de ses livres puis referma son sac tout bête, un gros Eastpack bleu et noir qu'elle aimait beaucoup car il était résistant, beau, et confortable. Un plus quand on doit trimballer son sac toute la journée...en attendant, la jeune fille redressa la yeux vers son involontaire nouvelle connaissance, qui lui parlait. Il s'excusa une nouvelle fois, et commença à la questionner au sujet des animaux. Ah, il avait effectivement lu les titres de ses livres, et si il avait lu ceux de ces bouquins là...Oh, zut à la fin. Si il ne faisait pas allusion à l'autre livre, c'est qu'il n'en avait rien à faire, non? Et puis, au vu de son sac customisé et de sa tenue, le jeune homme n'était probablement pas un de ces dociles toutous au service de l'Inquisitrice...Lucy sourit et accepta volontiers d'engager la conversation. Il était rare que ceux qui la bousculaient s'excusent et l'aident ensuite à ramasser son bazar:

"Oui, et tout particulièrement les félins! En fait, je m'entends très bien avec la plupart des animaux, question de feeling, comme on dit, sans doutes...D'ailleurs, j'aimerais devenir vétérinaire magique."

Elle sourit au garçon et poursuivit:

"Mais bon, j'ai encore du temps avant d'y arriver..."

Alors qu'elle parlait, elle vit le Gryffondor porter la main à sa poche, une seule main et une seule poche, et elle suivit du regard le trajet des doigts du garçon inconnu. Ce dernier sembla d'ailleurs s'en rendre compte car la deuxième main rejoignit rapidement l'autre, enfin, rejoignit dans la seconde poche. Lucy détourna son attention des doigts du garçon et attendit qu'il reprenne la parole. Après tout, elle n'allait pas se faire planter là alors qu'il venait d'entamer la discussion, hein? Si? Comment ça, si? En tous cas pour l'heure, le Gryffondor semblait se concentrer, cela se lisait à son froncement de sourcils. A son tour, Lucy détailla le garçon qui venait apparemment de l'évaluer du regard. De bonne taille, il portait un keffieh rentré dans un sweat dont l'avant était orné de mots indiscernables, mais néanmoins décoratifs, et un pantalon qui, au niveau des genoux, disparaissait dans des Rangers noires. Le tout donnait une impression particulière, c'était un peu le genre de type face auquel la plupart aurait changé de trottoir, mais Lucy ne se sentait pas inquiète. Sa réaction précédente avait bien montré qu'elle ne risquait rien, non? Quant à sa tenue...certes, ce n'était pas le genre d'habits qu'elle aurait pu porter, mais cela n'allait pas si mal au jeune homme, même plutôt bien, et puis, de ce point de vue là...Il y avait de nombreux décrets de la Grande Inquisitrice que Lucy n'appréciait pas, mais parmi tous ceux-là, les critères concernant l'habillement et la musique lui mettaient la moutarde au nez. Pour elle, c'était presque de la discrimination...elle aimait la musique, elle aimait le rock comme beaucoup, et porter une uniforme ne l'enchantait pas. De plus, elle n'appréciait pas que certains soient stigmatisés du fait de leurs goûts. Elle connaissait des punks adorables et des fils à papa insupportables, alors? En plus...leur interdire d'écouter du rock, ben tiens, et puis quoi encore? Et on écoute quoi alors, hein?
Tout ceci pour dire que Lucy ne fut en aucun cas choquée ou mise mal à l'aise par la tenue du garçon. Il s'habillait comme il voulait après tout...et puis, ça lui allait bien tout ça. Revenant au visage du jeune homme, Lucy nota la présence de sang au coin de sa bouche et le désigna d'un geste léger, avec une sorte de sollicitude:

"Tu t'es blessé?"

Son regard n'était pas vraiment curieux, c'était juste une question en passant. Lucy, si elle avait un esprit de découverte très développé, n'était pas indiscrète et se refusait à questionner les gens sur des sujets personnels lorsqu'ils lui avaient fait comprendre qu'ils ne le désiraient pas. Docile, la Lucy? Non, juste gentille et respectueuse des autres, de leurs secrets et de ce qu'ils ne voulaient pas ou voulaient dire.
En attendant, le garçon -elle ne savait toujours pas son nom- reprit la parole en lui demandant si elle était bien Lucy Weasley. Ah bah oui, elle était elle depuis quelque temps hein, ne souffrant pas de dédoublement de personnalité...Enfin, la question n'était pas idiote et Lucy rebondit sur la remarque du jeune homme pour, enfin, savoir le nom de ce dernier:

"Oui, c'est ça, Lucy. Et toi, tu es...?
Je ne crois pas t'avoir déjà rencontré..."

[Crédits :]

Un instant elle avait craint qu'il ne la questionne ou ne fasse une quelconque remarque sur le livre qu'elle venait d'escamoter, mais le Gryffondor ne dit rien, à part "pas de soucis"'. Levant les yeux vers lui, Lucy, à qui l'allusion n'avait pas échappé, se demanda si elle pouvait lui faire confiance. D'un coup d'oeil rapide elle le détailla, sans insistance, non, juste pour se faire une idée générale. Il avait l'air sympathique, pas comme ces gamins puants d'autosatisfaction et d'arrogance qui se pavanaient, fiers d'être sang-purs. Quels crétins consanguins...Lucy sourit en réponse aux mots du garçon et acheva, comme lui, le rangement de ses livres puis referma son sac tout bête, un gros Eastpack bleu et noir qu'elle aimait beaucoup car il était résistant, beau, et confortable. Un plus quand on doit trimballer son sac toute la journée...en attendant, la jeune fille redressa la yeux vers son involontaire nouvelle connaissance, qui lui parlait. Il s'excusa une nouvelle fois, et commença à la questionner au sujet des animaux. Ah, il avait effectivement lu les titres de ses livres, et si il avait lu ceux de ces bouquins là...Oh, zut à la fin. Si il ne faisait pas allusion à l'autre livre, c'est qu'il n'en avait rien à faire, non? Et puis, au vu de son sac customisé et de sa tenue, le jeune homme n'était probablement pas un de ces dociles toutous au service de l'Inquisitrice...Lucy sourit et accepta volontiers d'engager la conversation. Il était rare que ceux qui la bousculaient s'excusent et l'aident ensuite à ramasser son bazar:

"Oui, et tout particulièrement les félins! En fait, je m'entends très bien avec la plupart des animaux, question de feeling, comme on dit, sans doutes...D'ailleurs, j'aimerais devenir vétérinaire magique."

Elle sourit au garçon et poursuivit:

"Mais bon, j'ai encore du temps avant d'y arriver..."

Alors qu'elle parlait, elle vit le Gryffondor porter la main à sa poche, une seule main et une seule poche, et elle suivit du regard le trajet des doigts du garçon inconnu. Ce dernier sembla d'ailleurs s'en rendre compte car la deuxième main rejoignit rapidement l'autre, enfin, rejoignit dans la seconde poche. Lucy détourna son attention des doigts du garçon et attendit qu'il reprenne la parole. Après tout, elle n'allait pas se faire planter là alors qu'il venait d'entamer la discussion, hein? Si? Comment ça, si? En tous cas pour l'heure, le Gryffondor semblait se concentrer, cela se lisait à son froncement de sourcils. A son tour, Lucy détailla le garçon qui venait apparemment de l'évaluer du regard. De bonne taille, il portait un keffieh rentré dans un sweat dont l'avant était orné de mots indiscernables, mais néanmoins décoratifs, et un pantalon qui, au niveau des genoux, disparaissait dans des Rangers noires. Le tout donnait une impression particulière, c'était un peu le genre de type face auquel la plupart aurait changé de trottoir, mais Lucy ne se sentait pas inquiète. Sa réaction précédente avait bien montré qu'elle ne risquait rien, non? Quant à sa tenue...certes, ce n'était pas le genre d'habits qu'elle aurait pu porter, mais cela n'allait pas si mal au jeune homme, même plutôt bien, et puis, de ce point de vue là...Il y avait de nombreux décrets de la Grande Inquisitrice que Lucy n'appréciait pas, mais parmi tous ceux-là, les critères concernant l'habillement et la musique lui mettaient la moutarde au nez. Pour elle, c'était presque de la discrimination...elle aimait la musique, elle aimait le rock comme beaucoup, et porter une uniforme ne l'enchantait pas. De plus, elle n'appréciait pas que certains soient stigmatisés du fait de leurs goûts. Elle connaissait des punks adorables et des fils à papa insupportables, alors? En plus...leur interdire d'écouter du rock, ben tiens, et puis quoi encore? Et on écoute quoi alors, hein?
Tout ceci pour dire que Lucy ne fut en aucun cas choquée ou mise mal à l'aise par la tenue du garçon. Il s'habillait comme il voulait après tout...et puis, ça lui allait bien tout ça. Revenant au visage du jeune homme, Lucy nota la présence de sang au coin de sa bouche et le désigna d'un geste léger, avec une sorte de sollicitude:

"Tu t'es blessé?"

Son regard n'était pas vraiment curieux, c'était juste une question en passant. Lucy, si elle avait un esprit de découverte très développé, n'était pas indiscrète et se refusait à questionner les gens sur des sujets personnels lorsqu'ils lui avaient fait comprendre qu'ils ne le désiraient pas. Docile, la Lucy? Non, juste gentille et respectueuse des autres, de leurs secrets et de ce qu'ils ne voulaient pas ou voulaient dire.
En attendant, le garçon -elle ne savait toujours pas son nom- reprit la parole en lui demandant si elle était bien Lucy Weasley. Ah bah oui, elle était elle depuis quelque temps hein, ne souffrant pas de dédoublement de personnalité...Enfin, la question n'était pas idiote et Lucy rebondit sur la remarque du jeune homme pour, enfin, savoir le nom de ce dernier:

"Oui, c'est ça, Lucy. Et toi, tu es...?
Je ne crois pas t'avoir déjà rencontré..."

[Age RPG :]

Un instant elle avait craint qu'il ne la questionne ou ne fasse une quelconque remarque sur le livre qu'elle venait d'escamoter, mais le Gryffondor ne dit rien, à part "pas de soucis"'. Levant les yeux vers lui, Lucy, à qui l'allusion n'avait pas échappé, se demanda si elle pouvait lui faire confiance. D'un coup d'oeil rapide elle le détailla, sans insistance, non, juste pour se faire une idée générale. Il avait l'air sympathique, pas comme ces gamins puants d'autosatisfaction et d'arrogance qui se pavanaient, fiers d'être sang-purs. Quels crétins consanguins...Lucy sourit en réponse aux mots du garçon et acheva, comme lui, le rangement de ses livres puis referma son sac tout bête, un gros Eastpack bleu et noir qu'elle aimait beaucoup car il était résistant, beau, et confortable. Un plus quand on doit trimballer son sac toute la journée...en attendant, la jeune fille redressa la yeux vers son involontaire nouvelle connaissance, qui lui parlait. Il s'excusa une nouvelle fois, et commença à la questionner au sujet des animaux. Ah, il avait effectivement lu les titres de ses livres, et si il avait lu ceux de ces bouquins là...Oh, zut à la fin. Si il ne faisait pas allusion à l'autre livre, c'est qu'il n'en avait rien à faire, non? Et puis, au vu de son sac customisé et de sa tenue, le jeune homme n'était probablement pas un de ces dociles toutous au service de l'Inquisitrice...Lucy sourit et accepta volontiers d'engager la conversation. Il était rare que ceux qui la bousculaient s'excusent et l'aident ensuite à ramasser son bazar:

"Oui, et tout particulièrement les félins! En fait, je m'entends très bien avec la plupart des animaux, question de feeling, comme on dit, sans doutes...D'ailleurs, j'aimerais devenir vétérinaire magique."

Elle sourit au garçon et poursuivit:

"Mais bon, j'ai encore du temps avant d'y arriver..."

Alors qu'elle parlait, elle vit le Gryffondor porter la main à sa poche, une seule main et une seule poche, et elle suivit du regard le trajet des doigts du garçon inconnu. Ce dernier sembla d'ailleurs s'en rendre compte car la deuxième main rejoignit rapidement l'autre, enfin, rejoignit dans la seconde poche. Lucy détourna son attention des doigts du garçon et attendit qu'il reprenne la parole. Après tout, elle n'allait pas se faire planter là alors qu'il venait d'entamer la discussion, hein? Si? Comment ça, si? En tous cas pour l'heure, le Gryffondor semblait se concentrer, cela se lisait à son froncement de sourcils. A son tour, Lucy détailla le garçon qui venait apparemment de l'évaluer du regard. De bonne taille, il portait un keffieh rentré dans un sweat dont l'avant était orné de mots indiscernables, mais néanmoins décoratifs, et un pantalon qui, au niveau des genoux, disparaissait dans des Rangers noires. Le tout donnait une impression particulière, c'était un peu le genre de type face auquel la plupart aurait changé de trottoir, mais Lucy ne se sentait pas inquiète. Sa réaction précédente avait bien montré qu'elle ne risquait rien, non? Quant à sa tenue...certes, ce n'était pas le genre d'habits qu'elle aurait pu porter, mais cela n'allait pas si mal au jeune homme, même plutôt bien, et puis, de ce point de vue là...Il y avait de nombreux décrets de la Grande Inquisitrice que Lucy n'appréciait pas, mais parmi tous ceux-là, les critères concernant l'habillement et la musique lui mettaient la moutarde au nez. Pour elle, c'était presque de la discrimination...elle aimait la musique, elle aimait le rock comme beaucoup, et porter une uniforme ne l'enchantait pas. De plus, elle n'appréciait pas que certains soient stigmatisés du fait de leurs goûts. Elle connaissait des punks adorables et des fils à papa insupportables, alors? En plus...leur interdire d'écouter du rock, ben tiens, et puis quoi encore? Et on écoute quoi alors, hein?
Tout ceci pour dire que Lucy ne fut en aucun cas choquée ou mise mal à l'aise par la tenue du garçon. Il s'habillait comme il voulait après tout...et puis, ça lui allait bien tout ça. Revenant au visage du jeune homme, Lucy nota la présence de sang au coin de sa bouche et le désigna d'un geste léger, avec une sorte de sollicitude:

"Tu t'es blessé?"

Son regard n'était pas vraiment curieux, c'était juste une question en passant. Lucy, si elle avait un esprit de découverte très développé, n'était pas indiscrète et se refusait à questionner les gens sur des sujets personnels lorsqu'ils lui avaient fait comprendre qu'ils ne le désiraient pas. Docile, la Lucy? Non, juste gentille et respectueuse des autres, de leurs secrets et de ce qu'ils ne voulaient pas ou voulaient dire.
En attendant, le garçon -elle ne savait toujours pas son nom- reprit la parole en lui demandant si elle était bien Lucy Weasley. Ah bah oui, elle était elle depuis quelque temps hein, ne souffrant pas de dédoublement de personnalité...Enfin, la question n'était pas idiote et Lucy rebondit sur la remarque du jeune homme pour, enfin, savoir le nom de ce dernier:

"Oui, c'est ça, Lucy. Et toi, tu es...?
Je ne crois pas t'avoir déjà rencontré..."

[Sang :]

Un instant elle avait craint qu'il ne la questionne ou ne fasse une quelconque remarque sur le livre qu'elle venait d'escamoter, mais le Gryffondor ne dit rien, à part "pas de soucis"'. Levant les yeux vers lui, Lucy, à qui l'allusion n'avait pas échappé, se demanda si elle pouvait lui faire confiance. D'un coup d'oeil rapide elle le détailla, sans insistance, non, juste pour se faire une idée générale. Il avait l'air sympathique, pas comme ces gamins puants d'autosatisfaction et d'arrogance qui se pavanaient, fiers d'être sang-purs. Quels crétins consanguins...Lucy sourit en réponse aux mots du garçon et acheva, comme lui, le rangement de ses livres puis referma son sac tout bête, un gros Eastpack bleu et noir qu'elle aimait beaucoup car il était résistant, beau, et confortable. Un plus quand on doit trimballer son sac toute la journée...en attendant, la jeune fille redressa la yeux vers son involontaire nouvelle connaissance, qui lui parlait. Il s'excusa une nouvelle fois, et commença à la questionner au sujet des animaux. Ah, il avait effectivement lu les titres de ses livres, et si il avait lu ceux de ces bouquins là...Oh, zut à la fin. Si il ne faisait pas allusion à l'autre livre, c'est qu'il n'en avait rien à faire, non? Et puis, au vu de son sac customisé et de sa tenue, le jeune homme n'était probablement pas un de ces dociles toutous au service de l'Inquisitrice...Lucy sourit et accepta volontiers d'engager la conversation. Il était rare que ceux qui la bousculaient s'excusent et l'aident ensuite à ramasser son bazar:

"Oui, et tout particulièrement les félins! En fait, je m'entends très bien avec la plupart des animaux, question de feeling, comme on dit, sans doutes...D'ailleurs, j'aimerais devenir vétérinaire magique."

Elle sourit au garçon et poursuivit:

"Mais bon, j'ai encore du temps avant d'y arriver..."

Alors qu'elle parlait, elle vit le Gryffondor porter la main à sa poche, une seule main et une seule poche, et elle suivit du regard le trajet des doigts du garçon inconnu. Ce dernier sembla d'ailleurs s'en rendre compte car la deuxième main rejoignit rapidement l'autre, enfin, rejoignit dans la seconde poche. Lucy détourna son attention des doigts du garçon et attendit qu'il reprenne la parole. Après tout, elle n'allait pas se faire planter là alors qu'il venait d'entamer la discussion, hein? Si? Comment ça, si? En tous cas pour l'heure, le Gryffondor semblait se concentrer, cela se lisait à son froncement de sourcils. A son tour, Lucy détailla le garçon qui venait apparemment de l'évaluer du regard. De bonne taille, il portait un keffieh rentré dans un sweat dont l'avant était orné de mots indiscernables, mais néanmoins décoratifs, et un pantalon qui, au niveau des genoux, disparaissait dans des Rangers noires. Le tout donnait une impression particulière, c'était un peu le genre de type face auquel la plupart aurait changé de trottoir, mais Lucy ne se sentait pas inquiète. Sa réaction précédente avait bien montré qu'elle ne risquait rien, non? Quant à sa tenue...certes, ce n'était pas le genre d'habits qu'elle aurait pu porter, mais cela n'allait pas si mal au jeune homme, même plutôt bien, et puis, de ce point de vue là...Il y avait de nombreux décrets de la Grande Inquisitrice que Lucy n'appréciait pas, mais parmi tous ceux-là, les critères concernant l'habillement et la musique lui mettaient la moutarde au nez. Pour elle, c'était presque de la discrimination...elle aimait la musique, elle aimait le rock comme beaucoup, et porter une uniforme ne l'enchantait pas. De plus, elle n'appréciait pas que certains soient stigmatisés du fait de leurs goûts. Elle connaissait des punks adorables et des fils à papa insupportables, alors? En plus...leur interdire d'écouter du rock, ben tiens, et puis quoi encore? Et on écoute quoi alors, hein?
Tout ceci pour dire que Lucy ne fut en aucun cas choquée ou mise mal à l'aise par la tenue du garçon. Il s'habillait comme il voulait après tout...et puis, ça lui allait bien tout ça. Revenant au visage du jeune homme, Lucy nota la présence de sang au coin de sa bouche et le désigna d'un geste léger, avec une sorte de sollicitude:

"Tu t'es blessé?"

Son regard n'était pas vraiment curieux, c'était juste une question en passant. Lucy, si elle avait un esprit de découverte très développé, n'était pas indiscrète et se refusait à questionner les gens sur des sujets personnels lorsqu'ils lui avaient fait comprendre qu'ils ne le désiraient pas. Docile, la Lucy? Non, juste gentille et respectueuse des autres, de leurs secrets et de ce qu'ils ne voulaient pas ou voulaient dire.
En attendant, le garçon -elle ne savait toujours pas son nom- reprit la parole en lui demandant si elle était bien Lucy Weasley. Ah bah oui, elle était elle depuis quelque temps hein, ne souffrant pas de dédoublement de personnalité...Enfin, la question n'était pas idiote et Lucy rebondit sur la remarque du jeune homme pour, enfin, savoir le nom de ce dernier:

"Oui, c'est ça, Lucy. Et toi, tu es...?
Je ne crois pas t'avoir déjà rencontré..."

[Camp :]

Un instant elle avait craint qu'il ne la questionne ou ne fasse une quelconque remarque sur le livre qu'elle venait d'escamoter, mais le Gryffondor ne dit rien, à part "pas de soucis"'. Levant les yeux vers lui, Lucy, à qui l'allusion n'avait pas échappé, se demanda si elle pouvait lui faire confiance. D'un coup d'oeil rapide elle le détailla, sans insistance, non, juste pour se faire une idée générale. Il avait l'air sympathique, pas comme ces gamins puants d'autosatisfaction et d'arrogance qui se pavanaient, fiers d'être sang-purs. Quels crétins consanguins...Lucy sourit en réponse aux mots du garçon et acheva, comme lui, le rangement de ses livres puis referma son sac tout bête, un gros Eastpack bleu et noir qu'elle aimait beaucoup car il était résistant, beau, et confortable. Un plus quand on doit trimballer son sac toute la journée...en attendant, la jeune fille redressa la yeux vers son involontaire nouvelle connaissance, qui lui parlait. Il s'excusa une nouvelle fois, et commença à la questionner au sujet des animaux. Ah, il avait effectivement lu les titres de ses livres, et si il avait lu ceux de ces bouquins là...Oh, zut à la fin. Si il ne faisait pas allusion à l'autre livre, c'est qu'il n'en avait rien à faire, non? Et puis, au vu de son sac customisé et de sa tenue, le jeune homme n'était probablement pas un de ces dociles toutous au service de l'Inquisitrice...Lucy sourit et accepta volontiers d'engager la conversation. Il était rare que ceux qui la bousculaient s'excusent et l'aident ensuite à ramasser son bazar:

"Oui, et tout particulièrement les félins! En fait, je m'entends très bien avec la plupart des animaux, question de feeling, comme on dit, sans doutes...D'ailleurs, j'aimerais devenir vétérinaire magique."

Elle sourit au garçon et poursuivit:

"Mais bon, j'ai encore du temps avant d'y arriver..."

Alors qu'elle parlait, elle vit le Gryffondor porter la main à sa poche, une seule main et une seule poche, et elle suivit du regard le trajet des doigts du garçon inconnu. Ce dernier sembla d'ailleurs s'en rendre compte car la deuxième main rejoignit rapidement l'autre, enfin, rejoignit dans la seconde poche. Lucy détourna son attention des doigts du garçon et attendit qu'il reprenne la parole. Après tout, elle n'allait pas se faire planter là alors qu'il venait d'entamer la discussion, hein? Si? Comment ça, si? En tous cas pour l'heure, le Gryffondor semblait se concentrer, cela se lisait à son froncement de sourcils. A son tour, Lucy détailla le garçon qui venait apparemment de l'évaluer du regard. De bonne taille, il portait un keffieh rentré dans un sweat dont l'avant était orné de mots indiscernables, mais néanmoins décoratifs, et un pantalon qui, au niveau des genoux, disparaissait dans des Rangers noires. Le tout donnait une impression particulière, c'était un peu le genre de type face auquel la plupart aurait changé de trottoir, mais Lucy ne se sentait pas inquiète. Sa réaction précédente avait bien montré qu'elle ne risquait rien, non? Quant à sa tenue...certes, ce n'était pas le genre d'habits qu'elle aurait pu porter, mais cela n'allait pas si mal au jeune homme, même plutôt bien, et puis, de ce point de vue là...Il y avait de nombreux décrets de la Grande Inquisitrice que Lucy n'appréciait pas, mais parmi tous ceux-là, les critères concernant l'habillement et la musique lui mettaient la moutarde au nez. Pour elle, c'était presque de la discrimination...elle aimait la musique, elle aimait le rock comme beaucoup, et porter une uniforme ne l'enchantait pas. De plus, elle n'appréciait pas que certains soient stigmatisés du fait de leurs goûts. Elle connaissait des punks adorables et des fils à papa insupportables, alors? En plus...leur interdire d'écouter du rock, ben tiens, et puis quoi encore? Et on écoute quoi alors, hein?
Tout ceci pour dire que Lucy ne fut en aucun cas choquée ou mise mal à l'aise par la tenue du garçon. Il s'habillait comme il voulait après tout...et puis, ça lui allait bien tout ça. Revenant au visage du jeune homme, Lucy nota la présence de sang au coin de sa bouche et le désigna d'un geste léger, avec une sorte de sollicitude:

"Tu t'es blessé?"

Son regard n'était pas vraiment curieux, c'était juste une question en passant. Lucy, si elle avait un esprit de découverte très développé, n'était pas indiscrète et se refusait à questionner les gens sur des sujets personnels lorsqu'ils lui avaient fait comprendre qu'ils ne le désiraient pas. Docile, la Lucy? Non, juste gentille et respectueuse des autres, de leurs secrets et de ce qu'ils ne voulaient pas ou voulaient dire.
En attendant, le garçon -elle ne savait toujours pas son nom- reprit la parole en lui demandant si elle était bien Lucy Weasley. Ah bah oui, elle était elle depuis quelque temps hein, ne souffrant pas de dédoublement de personnalité...Enfin, la question n'était pas idiote et Lucy rebondit sur la remarque du jeune homme pour, enfin, savoir le nom de ce dernier:

"Oui, c'est ça, Lucy. Et toi, tu es...?
Je ne crois pas t'avoir déjà rencontré..."

[Vie du personnage :]

Un instant elle avait craint qu'il ne la questionne ou ne fasse une quelconque remarque sur le livre qu'elle venait d'escamoter, mais le Gryffondor ne dit rien, à part "pas de soucis"'. Levant les yeux vers lui, Lucy, à qui l'allusion n'avait pas échappé, se demanda si elle pouvait lui faire confiance. D'un coup d'oeil rapide elle le détailla, sans insistance, non, juste pour se faire une idée générale. Il avait l'air sympathique, pas comme ces gamins puants d'autosatisfaction et d'arrogance qui se pavanaient, fiers d'être sang-purs. Quels crétins consanguins...Lucy sourit en réponse aux mots du garçon et acheva, comme lui, le rangement de ses livres puis referma son sac tout bête, un gros Eastpack bleu et noir qu'elle aimait beaucoup car il était résistant, beau, et confortable. Un plus quand on doit trimballer son sac toute la journée...en attendant, la jeune fille redressa la yeux vers son involontaire nouvelle connaissance, qui lui parlait. Il s'excusa une nouvelle fois, et commença à la questionner au sujet des animaux. Ah, il avait effectivement lu les titres de ses livres, et si il avait lu ceux de ces bouquins là...Oh, zut à la fin. Si il ne faisait pas allusion à l'autre livre, c'est qu'il n'en avait rien à faire, non? Et puis, au vu de son sac customisé et de sa tenue, le jeune homme n'était probablement pas un de ces dociles toutous au service de l'Inquisitrice...Lucy sourit et accepta volontiers d'engager la conversation. Il était rare que ceux qui la bousculaient s'excusent et l'aident ensuite à ramasser son bazar:

"Oui, et tout particulièrement les félins! En fait, je m'entends très bien avec la plupart des animaux, question de feeling, comme on dit, sans doutes...D'ailleurs, j'aimerais devenir vétérinaire magique."

Elle sourit au garçon et poursuivit:

"Mais bon, j'ai encore du temps avant d'y arriver..."

Alors qu'elle parlait, elle vit le Gryffondor porter la main à sa poche, une seule main et une seule poche, et elle suivit du regard le trajet des doigts du garçon inconnu. Ce dernier sembla d'ailleurs s'en rendre compte car la deuxième main rejoignit rapidement l'autre, enfin, rejoignit dans la seconde poche. Lucy détourna son attention des doigts du garçon et attendit qu'il reprenne la parole. Après tout, elle n'allait pas se faire planter là alors qu'il venait d'entamer la discussion, hein? Si? Comment ça, si? En tous cas pour l'heure, le Gryffondor semblait se concentrer, cela se lisait à son froncement de sourcils. A son tour, Lucy détailla le garçon qui venait apparemment de l'évaluer du regard. De bonne taille, il portait un keffieh rentré dans un sweat dont l'avant était orné de mots indiscernables, mais néanmoins décoratifs, et un pantalon qui, au niveau des genoux, disparaissait dans des Rangers noires. Le tout donnait une impression particulière, c'était un peu le genre de type face auquel la plupart aurait changé de trottoir, mais Lucy ne se sentait pas inquiète. Sa réaction précédente avait bien montré qu'elle ne risquait rien, non? Quant à sa tenue...certes, ce n'était pas le genre d'habits qu'elle aurait pu porter, mais cela n'allait pas si mal au jeune homme, même plutôt bien, et puis, de ce point de vue là...Il y avait de nombreux décrets de la Grande Inquisitrice que Lucy n'appréciait pas, mais parmi tous ceux-là, les critères concernant l'habillement et la musique lui mettaient la moutarde au nez. Pour elle, c'était presque de la discrimination...elle aimait la musique, elle aimait le rock comme beaucoup, et porter une uniforme ne l'enchantait pas. De plus, elle n'appréciait pas que certains soient stigmatisés du fait de leurs goûts. Elle connaissait des punks adorables et des fils à papa insupportables, alors? En plus...leur interdire d'écouter du rock, ben tiens, et puis quoi encore? Et on écoute quoi alors, hein?
Tout ceci pour dire que Lucy ne fut en aucun cas choquée ou mise mal à l'aise par la tenue du garçon. Il s'habillait comme il voulait après tout...et puis, ça lui allait bien tout ça. Revenant au visage du jeune homme, Lucy nota la présence de sang au coin de sa bouche et le désigna d'un geste léger, avec une sorte de sollicitude:

"Tu t'es blessé?"

Son regard n'était pas vraiment curieux, c'était juste une question en passant. Lucy, si elle avait un esprit de découverte très développé, n'était pas indiscrète et se refusait à questionner les gens sur des sujets personnels lorsqu'ils lui avaient fait comprendre qu'ils ne le désiraient pas. Docile, la Lucy? Non, juste gentille et respectueuse des autres, de leurs secrets et de ce qu'ils ne voulaient pas ou voulaient dire.
En attendant, le garçon -elle ne savait toujours pas son nom- reprit la parole en lui demandant si elle était bien Lucy Weasley. Ah bah oui, elle était elle depuis quelque temps hein, ne souffrant pas de dédoublement de personnalité...Enfin, la question n'était pas idiote et Lucy rebondit sur la remarque du jeune homme pour, enfin, savoir le nom de ce dernier:

"Oui, c'est ça, Lucy. Et toi, tu es...?
Je ne crois pas t'avoir déjà rencontré..."

[Truc en plus :]

Un instant elle avait craint qu'il ne la questionne ou ne fasse une quelconque remarque sur le livre qu'elle venait d'escamoter, mais le Gryffondor ne dit rien, à part "pas de soucis"'. Levant les yeux vers lui, Lucy, à qui l'allusion n'avait pas échappé, se demanda si elle pouvait lui faire confiance. D'un coup d'oeil rapide elle le détailla, sans insistance, non, juste pour se faire une idée générale. Il avait l'air sympathique, pas comme ces gamins puants d'autosatisfaction et d'arrogance qui se pavanaient, fiers d'être sang-purs. Quels crétins consanguins...Lucy sourit en réponse aux mots du garçon et acheva, comme lui, le rangement de ses livres puis referma son sac tout bête, un gros Eastpack bleu et noir qu'elle aimait beaucoup car il était résistant, beau, et confortable. Un plus quand on doit trimballer son sac toute la journée...en attendant, la jeune fille redressa la yeux vers son involontaire nouvelle connaissance, qui lui parlait. Il s'excusa une nouvelle fois, et commença à la questionner au sujet des animaux. Ah, il avait effectivement lu les titres de ses livres, et si il avait lu ceux de ces bouquins là...Oh, zut à la fin. Si il ne faisait pas allusion à l'autre livre, c'est qu'il n'en avait rien à faire, non? Et puis, au vu de son sac customisé et de sa tenue, le jeune homme n'était probablement pas un de ces dociles toutous au service de l'Inquisitrice...Lucy sourit et accepta volontiers d'engager la conversation. Il était rare que ceux qui la bousculaient s'excusent et l'aident ensuite à ramasser son bazar:

"Oui, et tout particulièrement les félins! En fait, je m'entends très bien avec la plupart des animaux, question de feeling, comme on dit, sans doutes...D'ailleurs, j'aimerais devenir vétérinaire magique."

Elle sourit au garçon et poursuivit:

"Mais bon, j'ai encore du temps avant d'y arriver..."

Alors qu'elle parlait, elle vit le Gryffondor porter la main à sa poche, une seule main et une seule poche, et elle suivit du regard le trajet des doigts du garçon inconnu. Ce dernier sembla d'ailleurs s'en rendre compte car la deuxième main rejoignit rapidement l'autre, enfin, rejoignit dans la seconde poche. Lucy détourna son attention des doigts du garçon et attendit qu'il reprenne la parole. Après tout, elle n'allait pas se faire planter là alors qu'il venait d'entamer la discussion, hein? Si? Comment ça, si? En tous cas pour l'heure, le Gryffondor semblait se concentrer, cela se lisait à son froncement de sourcils. A son tour, Lucy détailla le garçon qui venait apparemment de l'évaluer du regard. De bonne taille, il portait un keffieh rentré dans un sweat dont l'avant était orné de mots indiscernables, mais néanmoins décoratifs, et un pantalon qui, au niveau des genoux, disparaissait dans des Rangers noires. Le tout donnait une impression particulière, c'était un peu le genre de type face auquel la plupart aurait changé de trottoir, mais Lucy ne se sentait pas inquiète. Sa réaction précédente avait bien montré qu'elle ne risquait rien, non? Quant à sa tenue...certes, ce n'était pas le genre d'habits qu'elle aurait pu porter, mais cela n'allait pas si mal au jeune homme, même plutôt bien, et puis, de ce point de vue là...Il y avait de nombreux décrets de la Grande Inquisitrice que Lucy n'appréciait pas, mais parmi tous ceux-là, les critères concernant l'habillement et la musique lui mettaient la moutarde au nez. Pour elle, c'était presque de la discrimination...elle aimait la musique, elle aimait le rock comme beaucoup, et porter une uniforme ne l'enchantait pas. De plus, elle n'appréciait pas que certains soient stigmatisés du fait de leurs goûts. Elle connaissait des punks adorables et des fils à papa insupportables, alors? En plus...leur interdire d'écouter du rock, ben tiens, et puis quoi encore? Et on écoute quoi alors, hein?
Tout ceci pour dire que Lucy ne fut en aucun cas choquée ou mise mal à l'aise par la tenue du garçon. Il s'habillait comme il voulait après tout...et puis, ça lui allait bien tout ça. Revenant au visage du jeune homme, Lucy nota la présence de sang au coin de sa bouche et le désigna d'un geste léger, avec une sorte de sollicitude:

"Tu t'es blessé?"

Son regard n'était pas vraiment curieux, c'était juste une question en passant. Lucy, si elle avait un esprit de découverte très développé, n'était pas indiscrète et se refusait à questionner les gens sur des sujets personnels lorsqu'ils lui avaient fait comprendre qu'ils ne le désiraient pas. Docile, la Lucy? Non, juste gentille et respectueuse des autres, de leurs secrets et de ce qu'ils ne voulaient pas ou voulaient dire.
En attendant, le garçon -elle ne savait toujours pas son nom- reprit la parole en lui demandant si elle était bien Lucy Weasley. Ah bah oui, elle était elle depuis quelque temps hein, ne souffrant pas de dédoublement de personnalité...Enfin, la question n'était pas idiote et Lucy rebondit sur la remarque du jeune homme pour, enfin, savoir le nom de ce dernier:

"Oui, c'est ça, Lucy. Et toi, tu es...?
Je ne crois pas t'avoir déjà rencontré..."

[Doubles-Comptes :]

Un instant elle avait craint qu'il ne la questionne ou ne fasse une quelconque remarque sur le livre qu'elle venait d'escamoter, mais le Gryffondor ne dit rien, à part "pas de soucis"'. Levant les yeux vers lui, Lucy, à qui l'allusion n'avait pas échappé, se demanda si elle pouvait lui faire confiance. D'un coup d'oeil rapide elle le détailla, sans insistance, non, juste pour se faire une idée générale. Il avait l'air sympathique, pas comme ces gamins puants d'autosatisfaction et d'arrogance qui se pavanaient, fiers d'être sang-purs. Quels crétins consanguins...Lucy sourit en réponse aux mots du garçon et acheva, comme lui, le rangement de ses livres puis referma son sac tout bête, un gros Eastpack bleu et noir qu'elle aimait beaucoup car il était résistant, beau, et confortable. Un plus quand on doit trimballer son sac toute la journée...en attendant, la jeune fille redressa la yeux vers son involontaire nouvelle connaissance, qui lui parlait. Il s'excusa une nouvelle fois, et commença à la questionner au sujet des animaux. Ah, il avait effectivement lu les titres de ses livres, et si il avait lu ceux de ces bouquins là...Oh, zut à la fin. Si il ne faisait pas allusion à l'autre livre, c'est qu'il n'en avait rien à faire, non? Et puis, au vu de son sac customisé et de sa tenue, le jeune homme n'était probablement pas un de ces dociles toutous au service de l'Inquisitrice...Lucy sourit et accepta volontiers d'engager la conversation. Il était rare que ceux qui la bousculaient s'excusent et l'aident ensuite à ramasser son bazar:

"Oui, et tout particulièrement les félins! En fait, je m'entends très bien avec la plupart des animaux, question de feeling, comme on dit, sans doutes...D'ailleurs, j'aimerais devenir vétérinaire magique."

Elle sourit au garçon et poursuivit:

"Mais bon, j'ai encore du temps avant d'y arriver..."

Alors qu'elle parlait, elle vit le Gryffondor porter la main à sa poche, une seule main et une seule poche, et elle suivit du regard le trajet des doigts du garçon inconnu. Ce dernier sembla d'ailleurs s'en rendre compte car la deuxième main rejoignit rapidement l'autre, enfin, rejoignit dans la seconde poche. Lucy détourna son attention des doigts du garçon et attendit qu'il reprenne la parole. Après tout, elle n'allait pas se faire planter là alors qu'il venait d'entamer la discussion, hein? Si? Comment ça, si? En tous cas pour l'heure, le Gryffondor semblait se concentrer, cela se lisait à son froncement de sourcils. A son tour, Lucy détailla le garçon qui venait apparemment de l'évaluer du regard. De bonne taille, il portait un keffieh rentré dans un sweat dont l'avant était orné de mots indiscernables, mais néanmoins décoratifs, et un pantalon qui, au niveau des genoux, disparaissait dans des Rangers noires. Le tout donnait une impression particulière, c'était un peu le genre de type face auquel la plupart aurait changé de trottoir, mais Lucy ne se sentait pas inquiète. Sa réaction précédente avait bien montré qu'elle ne risquait rien, non? Quant à sa tenue...certes, ce n'était pas le genre d'habits qu'elle aurait pu porter, mais cela n'allait pas si mal au jeune homme, même plutôt bien, et puis, de ce point de vue là...Il y avait de nombreux décrets de la Grande Inquisitrice que Lucy n'appréciait pas, mais parmi tous ceux-là, les critères concernant l'habillement et la musique lui mettaient la moutarde au nez. Pour elle, c'était presque de la discrimination...elle aimait la musique, elle aimait le rock comme beaucoup, et porter une uniforme ne l'enchantait pas. De plus, elle n'appréciait pas que certains soient stigmatisés du fait de leurs goûts. Elle connaissait des punks adorables et des fils à papa insupportables, alors? En plus...leur interdire d'écouter du rock, ben tiens, et puis quoi encore? Et on écoute quoi alors, hein?
Tout ceci pour dire que Lucy ne fut en aucun cas choquée ou mise mal à l'aise par la tenue du garçon. Il s'habillait comme il voulait après tout...et puis, ça lui allait bien tout ça. Revenant au visage du jeune homme, Lucy nota la présence de sang au coin de sa bouche et le désigna d'un geste léger, avec une sorte de sollicitude:

"Tu t'es blessé?"

Son regard n'était pas vraiment curieux, c'était juste une question en passant. Lucy, si elle avait un esprit de découverte très développé, n'était pas indiscrète et se refusait à questionner les gens sur des sujets personnels lorsqu'ils lui avaient fait comprendre qu'ils ne le désiraient pas. Docile, la Lucy? Non, juste gentille et respectueuse des autres, de leurs secrets et de ce qu'ils ne voulaient pas ou voulaient dire.
En attendant, le garçon -elle ne savait toujours pas son nom- reprit la parole en lui demandant si elle était bien Lucy Weasley. Ah bah oui, elle était elle depuis quelque temps hein, ne souffrant pas de dédoublement de personnalité...Enfin, la question n'était pas idiote et Lucy rebondit sur la remarque du jeune homme pour, enfin, savoir le nom de ce dernier:

"Oui, c'est ça, Lucy. Et toi, tu es...?
Je ne crois pas t'avoir déjà rencontré..."

Ah bah ça alors! Lucy était à cent lieues au moins de deviner que ce Derek s'y connaissait en animaux...la plupart des élèves de Poudlard riaient bien lorsqu'elle leur confiait son envie d'être vétérinaire magique, au fil d'une conversation, en arguant que c'était un métier sans ambitions, sans possibilité d'avancement...mais Lucy ne vivait pas pour l'ambition, et cela, ils ne le comprenaient pas. Dans un monde où la nouvelle valeur était l'argent, la jeune fille se sentait si perdue, elle qui croyait encore en l'honneur, la probité, toutes ces qualités qui, dans le monde actuel, devenaient handicaps. Quand l'hypocrisie régnait en maître parmi les hommes politiques, quand le grand public se mettait volontairement des œillères pour ne pas voir que le Lord était de retour comme ne cessait de tenter de le dire l'Ordre, quand le monde gravitait autour de ceux qui étaient riches et qu'au prix de l'argent on pardonnait tout...comment aurait-elle pu croire en ce monde qui changeait sous ses yeux, et qui changeait dans un sens qu'elle goûtait si peu? Un monde qu'à l'aune de ses principes elle ne pouvait espérer comprendre, elle honnête et sincère, franche, vraie? Même parmi les élèves régnait la dissimulation, celle des opinions comme celle des êtres...les gens étaient tous amis de face, et dans le dos, certains se retournaient pour poignarder avec plaisir. Le sport favori était de caqueter au sujet des autres...et Lucy détestait cela. C'était aussi une des raisons pour laquelle elle ne faisait pas partie d'un "groupe" au sein de sa maison...pour cela, et car elle était incapable de s'intégrer à un groupe. Incapable de dissimulation, elle s'ennuyait souvent avec les gens, dans les sempiternelles discussions portant sur la dernière robe à la mode ou Untel et Unetelle...incapable de se conformer aux codes d'un groupe, elle riait quand il fallait s'énerver et demeurait impassible lorsqu'il aurait fallu rire, par flatterie pour celle qui lançait une blague à deux balles. D'autre part et enfin, elle fonctionnait bien mieux en duo, peinant à se confier ou à parler franchement à un groupe, ne s'y sentant pas en sécurité, consciente que ces prétendues amies n'attendaient qu'une occasion pour la poignarder dans le dos...méfiante, Lucy? Oui. Mais tant l'avaient trahi...on pouvait comprendre sa défiance.
En attendant, elle sentait que sa sympathie envers Derek grandissait et elle répondit en souriant:

"Oui, je commence à en connaître pas mal, et puis, je me documente sans cesse. D'ailleurs, ça m'énerve que la bibliothèque soit fermée...parce que j'avais pris l'habitude d'y emprunter des livres. Tant pis, je demanderai à une amie qui tient une boutique d'animaux!!"

Elle lui sourit:

"Tu t'y connais aussi, vraiment? Tu dois être la première personne que ça ne fait pas marrer, le fait que je veuille devenir vétérinaire...il faut croire que les animaux n'intéressent pas les gens. Comme si leurs ragots étaient passionnants! Et puis quoi encore!!"

Elle secoua la tête, soupira et sourit:

"Pardon, j'ai tendance à m'enflammer un peu vite, même si je suis censée être calme...et sur quel genre d'animaux tu t'y connais? En ce moment je cherche des infos sur ceux de la Forêt Interdite, malheureusement, c'est pas gagné, et je ne crois pas que ce serait bien malin d'aller passer un nuit au fond de la forêt pour observer, pas vrai?"

Elle rit et laissa passer quelques secondes. Son oeil commençait à prendre d'élégantes couleurs bleutées, des couleurs de mec qui vient de se prendre...une droite, eh bah ouais! En attendant, Derek lui expliqua qu'il avait appris son nom en écoutant ici et là, ne parlant que peu...tout d'abord, la Poufsouffle ne répondit rien, puis Lucy hocha la tête en marquant sa compréhension et répliqua:

"En fait, je suis souvent seule aussi, ou bien...en duo. J'aime pas trop les groupes, je ne sais jamais m'y intégrer et...mais pourquoi je te raconte tout ça?"

Elle fronça un sourcil -jamais les deux- puis soupira:

"Et puis, qu'importe...je disais donc, je suis souvent seule aussi, alors, je sais bien ce qu'on peut apprendre quand on écoute juste sans se concentrer sur une conversation de groupe."

[Messages :]

Ah bah ça alors! Lucy était à cent lieues au moins de deviner que ce Derek s'y connaissait en animaux...la plupart des élèves de Poudlard riaient bien lorsqu'elle leur confiait son envie d'être vétérinaire magique, au fil d'une conversation, en arguant que c'était un métier sans ambitions, sans possibilité d'avancement...mais Lucy ne vivait pas pour l'ambition, et cela, ils ne le comprenaient pas. Dans un monde où la nouvelle valeur était l'argent, la jeune fille se sentait si perdue, elle qui croyait encore en l'honneur, la probité, toutes ces qualités qui, dans le monde actuel, devenaient handicaps. Quand l'hypocrisie régnait en maître parmi les hommes politiques, quand le grand public se mettait volontairement des œillères pour ne pas voir que le Lord était de retour comme ne cessait de tenter de le dire l'Ordre, quand le monde gravitait autour de ceux qui étaient riches et qu'au prix de l'argent on pardonnait tout...comment aurait-elle pu croire en ce monde qui changeait sous ses yeux, et qui changeait dans un sens qu'elle goûtait si peu? Un monde qu'à l'aune de ses principes elle ne pouvait espérer comprendre, elle honnête et sincère, franche, vraie? Même parmi les élèves régnait la dissimulation, celle des opinions comme celle des êtres...les gens étaient tous amis de face, et dans le dos, certains se retournaient pour poignarder avec plaisir. Le sport favori était de caqueter au sujet des autres...et Lucy détestait cela. C'était aussi une des raisons pour laquelle elle ne faisait pas partie d'un "groupe" au sein de sa maison...pour cela, et car elle était incapable de s'intégrer à un groupe. Incapable de dissimulation, elle s'ennuyait souvent avec les gens, dans les sempiternelles discussions portant sur la dernière robe à la mode ou Untel et Unetelle...incapable de se conformer aux codes d'un groupe, elle riait quand il fallait s'énerver et demeurait impassible lorsqu'il aurait fallu rire, par flatterie pour celle qui lançait une blague à deux balles. D'autre part et enfin, elle fonctionnait bien mieux en duo, peinant à se confier ou à parler franchement à un groupe, ne s'y sentant pas en sécurité, consciente que ces prétendues amies n'attendaient qu'une occasion pour la poignarder dans le dos...méfiante, Lucy? Oui. Mais tant l'avaient trahi...on pouvait comprendre sa défiance.
En attendant, elle sentait que sa sympathie envers Derek grandissait et elle répondit en souriant:

"Oui, je commence à en connaître pas mal, et puis, je me documente sans cesse. D'ailleurs, ça m'énerve que la bibliothèque soit fermée...parce que j'avais pris l'habitude d'y emprunter des livres. Tant pis, je demanderai à une amie qui tient une boutique d'animaux!!"

Elle lui sourit:

"Tu t'y connais aussi, vraiment? Tu dois être la première personne que ça ne fait pas marrer, le fait que je veuille devenir vétérinaire...il faut croire que les animaux n'intéressent pas les gens. Comme si leurs ragots étaient passionnants! Et puis quoi encore!!"

Elle secoua la tête, soupira et sourit:

"Pardon, j'ai tendance à m'enflammer un peu vite, même si je suis censée être calme...et sur quel genre d'animaux tu t'y connais? En ce moment je cherche des infos sur ceux de la Forêt Interdite, malheureusement, c'est pas gagné, et je ne crois pas que ce serait bien malin d'aller passer un nuit au fond de la forêt pour observer, pas vrai?"

Elle rit et laissa passer quelques secondes. Son oeil commençait à prendre d'élégantes couleurs bleutées, des couleurs de mec qui vient de se prendre...une droite, eh bah ouais! En attendant, Derek lui expliqua qu'il avait appris son nom en écoutant ici et là, ne parlant que peu...tout d'abord, la Poufsouffle ne répondit rien, puis Lucy hocha la tête en marquant sa compréhension et répliqua:

"En fait, je suis souvent seule aussi, ou bien...en duo. J'aime pas trop les groupes, je ne sais jamais m'y intégrer et...mais pourquoi je te raconte tout ça?"

Elle fronça un sourcil -jamais les deux- puis soupira:

"Et puis, qu'importe...je disais donc, je suis souvent seule aussi, alors, je sais bien ce qu'on peut apprendre quand on écoute juste sans se concentrer sur une conversation de groupe."

[Points :]

Ah bah ça alors! Lucy était à cent lieues au moins de deviner que ce Derek s'y connaissait en animaux...la plupart des élèves de Poudlard riaient bien lorsqu'elle leur confiait son envie d'être vétérinaire magique, au fil d'une conversation, en arguant que c'était un métier sans ambitions, sans possibilité d'avancement...mais Lucy ne vivait pas pour l'ambition, et cela, ils ne le comprenaient pas. Dans un monde où la nouvelle valeur était l'argent, la jeune fille se sentait si perdue, elle qui croyait encore en l'honneur, la probité, toutes ces qualités qui, dans le monde actuel, devenaient handicaps. Quand l'hypocrisie régnait en maître parmi les hommes politiques, quand le grand public se mettait volontairement des œillères pour ne pas voir que le Lord était de retour comme ne cessait de tenter de le dire l'Ordre, quand le monde gravitait autour de ceux qui étaient riches et qu'au prix de l'argent on pardonnait tout...comment aurait-elle pu croire en ce monde qui changeait sous ses yeux, et qui changeait dans un sens qu'elle goûtait si peu? Un monde qu'à l'aune de ses principes elle ne pouvait espérer comprendre, elle honnête et sincère, franche, vraie? Même parmi les élèves régnait la dissimulation, celle des opinions comme celle des êtres...les gens étaient tous amis de face, et dans le dos, certains se retournaient pour poignarder avec plaisir. Le sport favori était de caqueter au sujet des autres...et Lucy détestait cela. C'était aussi une des raisons pour laquelle elle ne faisait pas partie d'un "groupe" au sein de sa maison...pour cela, et car elle était incapable de s'intégrer à un groupe. Incapable de dissimulation, elle s'ennuyait souvent avec les gens, dans les sempiternelles discussions portant sur la dernière robe à la mode ou Untel et Unetelle...incapable de se conformer aux codes d'un groupe, elle riait quand il fallait s'énerver et demeurait impassible lorsqu'il aurait fallu rire, par flatterie pour celle qui lançait une blague à deux balles. D'autre part et enfin, elle fonctionnait bien mieux en duo, peinant à se confier ou à parler franchement à un groupe, ne s'y sentant pas en sécurité, consciente que ces prétendues amies n'attendaient qu'une occasion pour la poignarder dans le dos...méfiante, Lucy? Oui. Mais tant l'avaient trahi...on pouvait comprendre sa défiance.
En attendant, elle sentait que sa sympathie envers Derek grandissait et elle répondit en souriant:

"Oui, je commence à en connaître pas mal, et puis, je me documente sans cesse. D'ailleurs, ça m'énerve que la bibliothèque soit fermée...parce que j'avais pris l'habitude d'y emprunter des livres. Tant pis, je demanderai à une amie qui tient une boutique d'animaux!!"

Elle lui sourit:

"Tu t'y connais aussi, vraiment? Tu dois être la première personne que ça ne fait pas marrer, le fait que je veuille devenir vétérinaire...il faut croire que les animaux n'intéressent pas les gens. Comme si leurs ragots étaient passionnants! Et puis quoi encore!!"

Elle secoua la tête, soupira et sourit:

"Pardon, j'ai tendance à m'enflammer un peu vite, même si je suis censée être calme...et sur quel genre d'animaux tu t'y connais? En ce moment je cherche des infos sur ceux de la Forêt Interdite, malheureusement, c'est pas gagné, et je ne crois pas que ce serait bien malin d'aller passer un nuit au fond de la forêt pour observer, pas vrai?"

Elle rit et laissa passer quelques secondes. Son oeil commençait à prendre d'élégantes couleurs bleutées, des couleurs de mec qui vient de se prendre...une droite, eh bah ouais! En attendant, Derek lui expliqua qu'il avait appris son nom en écoutant ici et là, ne parlant que peu...tout d'abord, la Poufsouffle ne répondit rien, puis Lucy hocha la tête en marquant sa compréhension et répliqua:

"En fait, je suis souvent seule aussi, ou bien...en duo. J'aime pas trop les groupes, je ne sais jamais m'y intégrer et...mais pourquoi je te raconte tout ça?"

Elle fronça un sourcil -jamais les deux- puis soupira:

"Et puis, qu'importe...je disais donc, je suis souvent seule aussi, alors, je sais bien ce qu'on peut apprendre quand on écoute juste sans se concentrer sur une conversation de groupe."

[Avatar :]

Ah bah ça alors! Lucy était à cent lieues au moins de deviner que ce Derek s'y connaissait en animaux...la plupart des élèves de Poudlard riaient bien lorsqu'elle leur confiait son envie d'être vétérinaire magique, au fil d'une conversation, en arguant que c'était un métier sans ambitions, sans possibilité d'avancement...mais Lucy ne vivait pas pour l'ambition, et cela, ils ne le comprenaient pas. Dans un monde où la nouvelle valeur était l'argent, la jeune fille se sentait si perdue, elle qui croyait encore en l'honneur, la probité, toutes ces qualités qui, dans le monde actuel, devenaient handicaps. Quand l'hypocrisie régnait en maître parmi les hommes politiques, quand le grand public se mettait volontairement des œillères pour ne pas voir que le Lord était de retour comme ne cessait de tenter de le dire l'Ordre, quand le monde gravitait autour de ceux qui étaient riches et qu'au prix de l'argent on pardonnait tout...comment aurait-elle pu croire en ce monde qui changeait sous ses yeux, et qui changeait dans un sens qu'elle goûtait si peu? Un monde qu'à l'aune de ses principes elle ne pouvait espérer comprendre, elle honnête et sincère, franche, vraie? Même parmi les élèves régnait la dissimulation, celle des opinions comme celle des êtres...les gens étaient tous amis de face, et dans le dos, certains se retournaient pour poignarder avec plaisir. Le sport favori était de caqueter au sujet des autres...et Lucy détestait cela. C'était aussi une des raisons pour laquelle elle ne faisait pas partie d'un "groupe" au sein de sa maison...pour cela, et car elle était incapable de s'intégrer à un groupe. Incapable de dissimulation, elle s'ennuyait souvent avec les gens, dans les sempiternelles discussions portant sur la dernière robe à la mode ou Untel et Unetelle...incapable de se conformer aux codes d'un groupe, elle riait quand il fallait s'énerver et demeurait impassible lorsqu'il aurait fallu rire, par flatterie pour celle qui lançait une blague à deux balles. D'autre part et enfin, elle fonctionnait bien mieux en duo, peinant à se confier ou à parler franchement à un groupe, ne s'y sentant pas en sécurité, consciente que ces prétendues amies n'attendaient qu'une occasion pour la poignarder dans le dos...méfiante, Lucy? Oui. Mais tant l'avaient trahi...on pouvait comprendre sa défiance.
En attendant, elle sentait que sa sympathie envers Derek grandissait et elle répondit en souriant:

"Oui, je commence à en connaître pas mal, et puis, je me documente sans cesse. D'ailleurs, ça m'énerve que la bibliothèque soit fermée...parce que j'avais pris l'habitude d'y emprunter des livres. Tant pis, je demanderai à une amie qui tient une boutique d'animaux!!"

Elle lui sourit:

"Tu t'y connais aussi, vraiment? Tu dois être la première personne que ça ne fait pas marrer, le fait que je veuille devenir vétérinaire...il faut croire que les animaux n'intéressent pas les gens. Comme si leurs ragots étaient passionnants! Et puis quoi encore!!"

Elle secoua la tête, soupira et sourit:

"Pardon, j'ai tendance à m'enflammer un peu vite, même si je suis censée être calme...et sur quel genre d'animaux tu t'y connais? En ce moment je cherche des infos sur ceux de la Forêt Interdite, malheureusement, c'est pas gagné, et je ne crois pas que ce serait bien malin d'aller passer un nuit au fond de la forêt pour observer, pas vrai?"

Elle rit et laissa passer quelques secondes. Son oeil commençait à prendre d'élégantes couleurs bleutées, des couleurs de mec qui vient de se prendre...une droite, eh bah ouais! En attendant, Derek lui expliqua qu'il avait appris son nom en écoutant ici et là, ne parlant que peu...tout d'abord, la Poufsouffle ne répondit rien, puis Lucy hocha la tête en marquant sa compréhension et répliqua:

"En fait, je suis souvent seule aussi, ou bien...en duo. J'aime pas trop les groupes, je ne sais jamais m'y intégrer et...mais pourquoi je te raconte tout ça?"

Elle fronça un sourcil -jamais les deux- puis soupira:

"Et puis, qu'importe...je disais donc, je suis souvent seule aussi, alors, je sais bien ce qu'on peut apprendre quand on écoute juste sans se concentrer sur une conversation de groupe."

[Crédits :]

Ah bah ça alors! Lucy était à cent lieues au moins de deviner que ce Derek s'y connaissait en animaux...la plupart des élèves de Poudlard riaient bien lorsqu'elle leur confiait son envie d'être vétérinaire magique, au fil d'une conversation, en arguant que c'était un métier sans ambitions, sans possibilité d'avancement...mais Lucy ne vivait pas pour l'ambition, et cela, ils ne le comprenaient pas. Dans un monde où la nouvelle valeur était l'argent, la jeune fille se sentait si perdue, elle qui croyait encore en l'honneur, la probité, toutes ces qualités qui, dans le monde actuel, devenaient handicaps. Quand l'hypocrisie régnait en maître parmi les hommes politiques, quand le grand public se mettait volontairement des œillères pour ne pas voir que le Lord était de retour comme ne cessait de tenter de le dire l'Ordre, quand le monde gravitait autour de ceux qui étaient riches et qu'au prix de l'argent on pardonnait tout...comment aurait-elle pu croire en ce monde qui changeait sous ses yeux, et qui changeait dans un sens qu'elle goûtait si peu? Un monde qu'à l'aune de ses principes elle ne pouvait espérer comprendre, elle honnête et sincère, franche, vraie? Même parmi les élèves régnait la dissimulation, celle des opinions comme celle des êtres...les gens étaient tous amis de face, et dans le dos, certains se retournaient pour poignarder avec plaisir. Le sport favori était de caqueter au sujet des autres...et Lucy détestait cela. C'était aussi une des raisons pour laquelle elle ne faisait pas partie d'un "groupe" au sein de sa maison...pour cela, et car elle était incapable de s'intégrer à un groupe. Incapable de dissimulation, elle s'ennuyait souvent avec les gens, dans les sempiternelles discussions portant sur la dernière robe à la mode ou Untel et Unetelle...incapable de se conformer aux codes d'un groupe, elle riait quand il fallait s'énerver et demeurait impassible lorsqu'il aurait fallu rire, par flatterie pour celle qui lançait une blague à deux balles. D'autre part et enfin, elle fonctionnait bien mieux en duo, peinant à se confier ou à parler franchement à un groupe, ne s'y sentant pas en sécurité, consciente que ces prétendues amies n'attendaient qu'une occasion pour la poignarder dans le dos...méfiante, Lucy? Oui. Mais tant l'avaient trahi...on pouvait comprendre sa défiance.
En attendant, elle sentait que sa sympathie envers Derek grandissait et elle répondit en souriant:

"Oui, je commence à en connaître pas mal, et puis, je me documente sans cesse. D'ailleurs, ça m'énerve que la bibliothèque soit fermée...parce que j'avais pris l'habitude d'y emprunter des livres. Tant pis, je demanderai à une amie qui tient une boutique d'animaux!!"

Elle lui sourit:

"Tu t'y connais aussi, vraiment? Tu dois être la première personne que ça ne fait pas marrer, le fait que je veuille devenir vétérinaire...il faut croire que les animaux n'intéressent pas les gens. Comme si leurs ragots étaient passionnants! Et puis quoi encore!!"

Elle secoua la tête, soupira et sourit:

"Pardon, j'ai tendance à m'enflammer un peu vite, même si je suis censée être calme...et sur quel genre d'animaux tu t'y connais? En ce moment je cherche des infos sur ceux de la Forêt Interdite, malheureusement, c'est pas gagné, et je ne crois pas que ce serait bien malin d'aller passer un nuit au fond de la forêt pour observer, pas vrai?"

Elle rit et laissa passer quelques secondes. Son oeil commençait à prendre d'élégantes couleurs bleutées, des couleurs de mec qui vient de se prendre...une droite, eh bah ouais! En attendant, Derek lui expliqua qu'il avait appris son nom en écoutant ici et là, ne parlant que peu...tout d'abord, la Poufsouffle ne répondit rien, puis Lucy hocha la tête en marquant sa compréhension et répliqua:

"En fait, je suis souvent seule aussi, ou bien...en duo. J'aime pas trop les groupes, je ne sais jamais m'y intégrer et...mais pourquoi je te raconte tout ça?"

Elle fronça un sourcil -jamais les deux- puis soupira:

"Et puis, qu'importe...je disais donc, je suis souvent seule aussi, alors, je sais bien ce qu'on peut apprendre quand on écoute juste sans se concentrer sur une conversation de groupe."

[Age RPG :]

Ah bah ça alors! Lucy était à cent lieues au moins de deviner que ce Derek s'y connaissait en animaux...la plupart des élèves de Poudlard riaient bien lorsqu'elle leur confiait son envie d'être vétérinaire magique, au fil d'une conversation, en arguant que c'était un métier sans ambitions, sans possibilité d'avancement...mais Lucy ne vivait pas pour l'ambition, et cela, ils ne le comprenaient pas. Dans un monde où la nouvelle valeur était l'argent, la jeune fille se sentait si perdue, elle qui croyait encore en l'honneur, la probité, toutes ces qualités qui, dans le monde actuel, devenaient handicaps. Quand l'hypocrisie régnait en maître parmi les hommes politiques, quand le grand public se mettait volontairement des œillères pour ne pas voir que le Lord était de retour comme ne cessait de tenter de le dire l'Ordre, quand le monde gravitait autour de ceux qui étaient riches et qu'au prix de l'argent on pardonnait tout...comment aurait-elle pu croire en ce monde qui changeait sous ses yeux, et qui changeait dans un sens qu'elle goûtait si peu? Un monde qu'à l'aune de ses principes elle ne pouvait espérer comprendre, elle honnête et sincère, franche, vraie? Même parmi les élèves régnait la dissimulation, celle des opinions comme celle des êtres...les gens étaient tous amis de face, et dans le dos, certains se retournaient pour poignarder avec plaisir. Le sport favori était de caqueter au sujet des autres...et Lucy détestait cela. C'était aussi une des raisons pour laquelle elle ne faisait pas partie d'un "groupe" au sein de sa maison...pour cela, et car elle était incapable de s'intégrer à un groupe. Incapable de dissimulation, elle s'ennuyait souvent avec les gens, dans les sempiternelles discussions portant sur la dernière robe à la mode ou Untel et Unetelle...incapable de se conformer aux codes d'un groupe, elle riait quand il fallait s'énerver et demeurait impassible lorsqu'il aurait fallu rire, par flatterie pour celle qui lançait une blague à deux balles. D'autre part et enfin, elle fonctionnait bien mieux en duo, peinant à se confier ou à parler franchement à un groupe, ne s'y sentant pas en sécurité, consciente que ces prétendues amies n'attendaient qu'une occasion pour la poignarder dans le dos...méfiante, Lucy? Oui. Mais tant l'avaient trahi...on pouvait comprendre sa défiance.
En attendant, elle sentait que sa sympathie envers Derek grandissait et elle répondit en souriant:

"Oui, je commence à en connaître pas mal, et puis, je me documente sans cesse. D'ailleurs, ça m'énerve que la bibliothèque soit fermée...parce que j'avais pris l'habitude d'y emprunter des livres. Tant pis, je demanderai à une amie qui tient une boutique d'animaux!!"

Elle lui sourit:

"Tu t'y connais aussi, vraiment? Tu dois être la première personne que ça ne fait pas marrer, le fait que je veuille devenir vétérinaire...il faut croire que les animaux n'intéressent pas les gens. Comme si leurs ragots étaient passionnants! Et puis quoi encore!!"

Elle secoua la tête, soupira et sourit:

"Pardon, j'ai tendance à m'enflammer un peu vite, même si je suis censée être calme...et sur quel genre d'animaux tu t'y connais? En ce moment je cherche des infos sur ceux de la Forêt Interdite, malheureusement, c'est pas gagné, et je ne crois pas que ce serait bien malin d'aller passer un nuit au fond de la forêt pour observer, pas vrai?"

Elle rit et laissa passer quelques secondes. Son oeil commençait à prendre d'élégantes couleurs bleutées, des couleurs de mec qui vient de se prendre...une droite, eh bah ouais! En attendant, Derek lui expliqua qu'il avait appris son nom en écoutant ici et là, ne parlant que peu...tout d'abord, la Poufsouffle ne répondit rien, puis Lucy hocha la tête en marquant sa compréhension et répliqua:

"En fait, je suis souvent seule aussi, ou bien...en duo. J'aime pas trop les groupes, je ne sais jamais m'y intégrer et...mais pourquoi je te raconte tout ça?"

Elle fronça un sourcil -jamais les deux- puis soupira:

"Et puis, qu'importe...je disais donc, je suis souvent seule aussi, alors, je sais bien ce qu'on peut apprendre quand on écoute juste sans se concentrer sur une conversation de groupe."

[Sang :]

Ah bah ça alors! Lucy était à cent lieues au moins de deviner que ce Derek s'y connaissait en animaux...la plupart des élèves de Poudlard riaient bien lorsqu'elle leur confiait son envie d'être vétérinaire magique, au fil d'une conversation, en arguant que c'était un métier sans ambitions, sans possibilité d'avancement...mais Lucy ne vivait pas pour l'ambition, et cela, ils ne le comprenaient pas. Dans un monde où la nouvelle valeur était l'argent, la jeune fille se sentait si perdue, elle qui croyait encore en l'honneur, la probité, toutes ces qualités qui, dans le monde actuel, devenaient handicaps. Quand l'hypocrisie régnait en maître parmi les hommes politiques, quand le grand public se mettait volontairement des œillères pour ne pas voir que le Lord était de retour comme ne cessait de tenter de le dire l'Ordre, quand le monde gravitait autour de ceux qui étaient riches et qu'au prix de l'argent on pardonnait tout...comment aurait-elle pu croire en ce monde qui changeait sous ses yeux, et qui changeait dans un sens qu'elle goûtait si peu? Un monde qu'à l'aune de ses principes elle ne pouvait espérer comprendre, elle honnête et sincère, franche, vraie? Même parmi les élèves régnait la dissimulation, celle des opinions comme celle des êtres...les gens étaient tous amis de face, et dans le dos, certains se retournaient pour poignarder avec plaisir. Le sport favori était de caqueter au sujet des autres...et Lucy détestait cela. C'était aussi une des raisons pour laquelle elle ne faisait pas partie d'un "groupe" au sein de sa maison...pour cela, et car elle était incapable de s'intégrer à un groupe. Incapable de dissimulation, elle s'ennuyait souvent avec les gens, dans les sempiternelles discussions portant sur la dernière robe à la mode ou Untel et Unetelle...incapable de se conformer aux codes d'un groupe, elle riait quand il fallait s'énerver et demeurait impassible lorsqu'il aurait fallu rire, par flatterie pour celle qui lançait une blague à deux balles. D'autre part et enfin, elle fonctionnait bien mieux en duo, peinant à se confier ou à parler franchement à un groupe, ne s'y sentant pas en sécurité, consciente que ces prétendues amies n'attendaient qu'une occasion pour la poignarder dans le dos...méfiante, Lucy? Oui. Mais tant l'avaient trahi...on pouvait comprendre sa défiance.
En attendant, elle sentait que sa sympathie envers Derek grandissait et elle répondit en souriant:

"Oui, je commence à en connaître pas mal, et puis, je me documente sans cesse. D'ailleurs, ça m'énerve que la bibliothèque soit fermée...parce que j'avais pris l'habitude d'y emprunter des livres. Tant pis, je demanderai à une amie qui tient une boutique d'animaux!!"

Elle lui sourit:

"Tu t'y connais aussi, vraiment? Tu dois être la première personne que ça ne fait pas marrer, le fait que je veuille devenir vétérinaire...il faut croire que les animaux n'intéressent pas les gens. Comme si leurs ragots étaient passionnants! Et puis quoi encore!!"

Elle secoua la tête, soupira et sourit:

"Pardon, j'ai tendance à m'enflammer un peu vite, même si je suis censée être calme...et sur quel genre d'animaux tu t'y connais? En ce moment je cherche des infos sur ceux de la Forêt Interdite, malheureusement, c'est pas gagné, et je ne crois pas que ce serait bien malin d'aller passer un nuit au fond de la forêt pour observer, pas vrai?"

Elle rit et laissa passer quelques secondes. Son oeil commençait à prendre d'élégantes couleurs bleutées, des couleurs de mec qui vient de se prendre...une droite, eh bah ouais! En attendant, Derek lui expliqua qu'il avait appris son nom en écoutant ici et là, ne parlant que peu...tout d'abord, la Poufsouffle ne répondit rien, puis Lucy hocha la tête en marquant sa compréhension et répliqua:

"En fait, je suis souvent seule aussi, ou bien...en duo. J'aime pas trop les groupes, je ne sais jamais m'y intégrer et...mais pourquoi je te raconte tout ça?"

Elle fronça un sourcil -jamais les deux- puis soupira:

"Et puis, qu'importe...je disais donc, je suis souvent seule aussi, alors, je sais bien ce qu'on peut apprendre quand on écoute juste sans se concentrer sur une conversation de groupe."

[Camp :]

Ah bah ça alors! Lucy était à cent lieues au moins de deviner que ce Derek s'y connaissait en animaux...la plupart des élèves de Poudlard riaient bien lorsqu'elle leur confiait son envie d'être vétérinaire magique, au fil d'une conversation, en arguant que c'était un métier sans ambitions, sans possibilité d'avancement...mais Lucy ne vivait pas pour l'ambition, et cela, ils ne le comprenaient pas. Dans un monde où la nouvelle valeur était l'argent, la jeune fille se sentait si perdue, elle qui croyait encore en l'honneur, la probité, toutes ces qualités qui, dans le monde actuel, devenaient handicaps. Quand l'hypocrisie régnait en maître parmi les hommes politiques, quand le grand public se mettait volontairement des œillères pour ne pas voir que le Lord était de retour comme ne cessait de tenter de le dire l'Ordre, quand le monde gravitait autour de ceux qui étaient riches et qu'au prix de l'argent on pardonnait tout...comment aurait-elle pu croire en ce monde qui changeait sous ses yeux, et qui changeait dans un sens qu'elle goûtait si peu? Un monde qu'à l'aune de ses principes elle ne pouvait espérer comprendre, elle honnête et sincère, franche, vraie? Même parmi les élèves régnait la dissimulation, celle des opinions comme celle des êtres...les gens étaient tous amis de face, et dans le dos, certains se retournaient pour poignarder avec plaisir. Le sport favori était de caqueter au sujet des autres...et Lucy détestait cela. C'était aussi une des raisons pour laquelle elle ne faisait pas partie d'un "groupe" au sein de sa maison...pour cela, et car elle était incapable de s'intégrer à un groupe. Incapable de dissimulation, elle s'ennuyait souvent avec les gens, dans les sempiternelles discussions portant sur la dernière robe à la mode ou Untel et Unetelle...incapable de se conformer aux codes d'un groupe, elle riait quand il fallait s'énerver et demeurait impassible lorsqu'il aurait fallu rire, par flatterie pour celle qui lançait une blague à deux balles. D'autre part et enfin, elle fonctionnait bien mieux en duo, peinant à se confier ou à parler franchement à un groupe, ne s'y sentant pas en sécurité, consciente que ces prétendues amies n'attendaient qu'une occasion pour la poignarder dans le dos...méfiante, Lucy? Oui. Mais tant l'avaient trahi...on pouvait comprendre sa défiance.
En attendant, elle sentait que sa sympathie envers Derek grandissait et elle répondit en souriant:

"Oui, je commence à en connaître pas mal, et puis, je me documente sans cesse. D'ailleurs, ça m'énerve que la bibliothèque soit fermée...parce que j'avais pris l'habitude d'y emprunter des livres. Tant pis, je demanderai à une amie qui tient une boutique d'animaux!!"

Elle lui sourit:

"Tu t'y connais aussi, vraiment? Tu dois être la première personne que ça ne fait pas marrer, le fait que je veuille devenir vétérinaire...il faut croire que les animaux n'intéressent pas les gens. Comme si leurs ragots étaient passionnants! Et puis quoi encore!!"

Elle secoua la tête, soupira et sourit:

"Pardon, j'ai tendance à m'enflammer un peu vite, même si je suis censée être calme...et sur quel genre d'animaux tu t'y connais? En ce moment je cherche des infos sur ceux de la Forêt Interdite, malheureusement, c'est pas gagné, et je ne crois pas que ce serait bien malin d'aller passer un nuit au fond de la forêt pour observer, pas vrai?"

Elle rit et laissa passer quelques secondes. Son oeil commençait à prendre d'élégantes couleurs bleutées, des couleurs de mec qui vient de se prendre...une droite, eh bah ouais! En attendant, Derek lui expliqua qu'il avait appris son nom en écoutant ici et là, ne parlant que peu...tout d'abord, la Poufsouffle ne répondit rien, puis Lucy hocha la tête en marquant sa compréhension et répliqua:

"En fait, je suis souvent seule aussi, ou bien...en duo. J'aime pas trop les groupes, je ne sais jamais m'y intégrer et...mais pourquoi je te raconte tout ça?"

Elle fronça un sourcil -jamais les deux- puis soupira:

"Et puis, qu'importe...je disais donc, je suis souvent seule aussi, alors, je sais bien ce qu'on peut apprendre quand on écoute juste sans se concentrer sur une conversation de groupe."

[Vie du personnage :]

Ah bah ça alors! Lucy était à cent lieues au moins de deviner que ce Derek s'y connaissait en animaux...la plupart des élèves de Poudlard riaient bien lorsqu'elle leur confiait son envie d'être vétérinaire magique, au fil d'une conversation, en arguant que c'était un métier sans ambitions, sans possibilité d'avancement...mais Lucy ne vivait pas pour l'ambition, et cela, ils ne le comprenaient pas. Dans un monde où la nouvelle valeur était l'argent, la jeune fille se sentait si perdue, elle qui croyait encore en l'honneur, la probité, toutes ces qualités qui, dans le monde actuel, devenaient handicaps. Quand l'hypocrisie régnait en maître parmi les hommes politiques, quand le grand public se mettait volontairement des œillères pour ne pas voir que le Lord était de retour comme ne cessait de tenter de le dire l'Ordre, quand le monde gravitait autour de ceux qui étaient riches et qu'au prix de l'argent on pardonnait tout...comment aurait-elle pu croire en ce monde qui changeait sous ses yeux, et qui changeait dans un sens qu'elle goûtait si peu? Un monde qu'à l'aune de ses principes elle ne pouvait espérer comprendre, elle honnête et sincère, franche, vraie? Même parmi les élèves régnait la dissimulation, celle des opinions comme celle des êtres...les gens étaient tous amis de face, et dans le dos, certains se retournaient pour poignarder avec plaisir. Le sport favori était de caqueter au sujet des autres...et Lucy détestait cela. C'était aussi une des raisons pour laquelle elle ne faisait pas partie d'un "groupe" au sein de sa maison...pour cela, et car elle était incapable de s'intégrer à un groupe. Incapable de dissimulation, elle s'ennuyait souvent avec les gens, dans les sempiternelles discussions portant sur la dernière robe à la mode ou Untel et Unetelle...incapable de se conformer aux codes d'un groupe, elle riait quand il fallait s'énerver et demeurait impassible lorsqu'il aurait fallu rire, par flatterie pour celle qui lançait une blague à deux balles. D'autre part et enfin, elle fonctionnait bien mieux en duo, peinant à se confier ou à parler franchement à un groupe, ne s'y sentant pas en sécurité, consciente que ces prétendues amies n'attendaient qu'une occasion pour la poignarder dans le dos...méfiante, Lucy? Oui. Mais tant l'avaient trahi...on pouvait comprendre sa défiance.
En attendant, elle sentait que sa sympathie envers Derek grandissait et elle répondit en souriant:

"Oui, je commence à en connaître pas mal, et puis, je me documente sans cesse. D'ailleurs, ça m'énerve que la bibliothèque soit fermée...parce que j'avais pris l'habitude d'y emprunter des livres. Tant pis, je demanderai à une amie qui tient une boutique d'animaux!!"

Elle lui sourit:

"Tu t'y connais aussi, vraiment? Tu dois être la première personne que ça ne fait pas marrer, le fait que je veuille devenir vétérinaire...il faut croire que les animaux n'intéressent pas les gens. Comme si leurs ragots étaient passionnants! Et puis quoi encore!!"

Elle secoua la tête, soupira et sourit:

"Pardon, j'ai tendance à m'enflammer un peu vite, même si je suis censée être calme...et sur quel genre d'animaux tu t'y connais? En ce moment je cherche des infos sur ceux de la Forêt Interdite, malheureusement, c'est pas gagné, et je ne crois pas que ce serait bien malin d'aller passer un nuit au fond de la forêt pour observer, pas vrai?"

Elle rit et laissa passer quelques secondes. Son oeil commençait à prendre d'élégantes couleurs bleutées, des couleurs de mec qui vient de se prendre...une droite, eh bah ouais! En attendant, Derek lui expliqua qu'il avait appris son nom en écoutant ici et là, ne parlant que peu...tout d'abord, la Poufsouffle ne répondit rien, puis Lucy hocha la tête en marquant sa compréhension et répliqua:

"En fait, je suis souvent seule aussi, ou bien...en duo. J'aime pas trop les groupes, je ne sais jamais m'y intégrer et...mais pourquoi je te raconte tout ça?"

Elle fronça un sourcil -jamais les deux- puis soupira:

"Et puis, qu'importe...je disais donc, je suis souvent seule aussi, alors, je sais bien ce qu'on peut apprendre quand on écoute juste sans se concentrer sur une conversation de groupe."

[Truc en plus :]

Ah bah ça alors! Lucy était à cent lieues au moins de deviner que ce Derek s'y connaissait en animaux...la plupart des élèves de Poudlard riaient bien lorsqu'elle leur confiait son envie d'être vétérinaire magique, au fil d'une conversation, en arguant que c'était un métier sans ambitions, sans possibilité d'avancement...mais Lucy ne vivait pas pour l'ambition, et cela, ils ne le comprenaient pas. Dans un monde où la nouvelle valeur était l'argent, la jeune fille se sentait si perdue, elle qui croyait encore en l'honneur, la probité, toutes ces qualités qui, dans le monde actuel, devenaient handicaps. Quand l'hypocrisie régnait en maître parmi les hommes politiques, quand le grand public se mettait volontairement des œillères pour ne pas voir que le Lord était de retour comme ne cessait de tenter de le dire l'Ordre, quand le monde gravitait autour de ceux qui étaient riches et qu'au prix de l'argent on pardonnait tout...comment aurait-elle pu croire en ce monde qui changeait sous ses yeux, et qui changeait dans un sens qu'elle goûtait si peu? Un monde qu'à l'aune de ses principes elle ne pouvait espérer comprendre, elle honnête et sincère, franche, vraie? Même parmi les élèves régnait la dissimulation, celle des opinions comme celle des êtres...les gens étaient tous amis de face, et dans le dos, certains se retournaient pour poignarder avec plaisir. Le sport favori était de caqueter au sujet des autres...et Lucy détestait cela. C'était aussi une des raisons pour laquelle elle ne faisait pas partie d'un "groupe" au sein de sa maison...pour cela, et car elle était incapable de s'intégrer à un groupe. Incapable de dissimulation, elle s'ennuyait souvent avec les gens, dans les sempiternelles discussions portant sur la dernière robe à la mode ou Untel et Unetelle...incapable de se conformer aux codes d'un groupe, elle riait quand il fallait s'énerver et demeurait impassible lorsqu'il aurait fallu rire, par flatterie pour celle qui lançait une blague à deux balles. D'autre part et enfin, elle fonctionnait bien mieux en duo, peinant à se confier ou à parler franchement à un groupe, ne s'y sentant pas en sécurité, consciente que ces prétendues amies n'attendaient qu'une occasion pour la poignarder dans le dos...méfiante, Lucy? Oui. Mais tant l'avaient trahi...on pouvait comprendre sa défiance.
En attendant, elle sentait que sa sympathie envers Derek grandissait et elle répondit en souriant:

"Oui, je commence à en connaître pas mal, et puis, je me documente sans cesse. D'ailleurs, ça m'énerve que la bibliothèque soit fermée...parce que j'avais pris l'habitude d'y emprunter des livres. Tant pis, je demanderai à une amie qui tient une boutique d'animaux!!"

Elle lui sourit:

"Tu t'y connais aussi, vraiment? Tu dois être la première personne que ça ne fait pas marrer, le fait que je veuille devenir vétérinaire...il faut croire que les animaux n'intéressent pas les gens. Comme si leurs ragots étaient passionnants! Et puis quoi encore!!"

Elle secoua la tête, soupira et sourit:

"Pardon, j'ai tendance à m'enflammer un peu vite, même si je suis censée être calme...et sur quel genre d'animaux tu t'y connais? En ce moment je cherche des infos sur ceux de la Forêt Interdite, malheureusement, c'est pas gagné, et je ne crois pas que ce serait bien malin d'aller passer un nuit au fond de la forêt pour observer, pas vrai?"

Elle rit et laissa passer quelques secondes. Son oeil commençait à prendre d'élégantes couleurs bleutées, des couleurs de mec qui vient de se prendre...une droite, eh bah ouais! En attendant, Derek lui expliqua qu'il avait appris son nom en écoutant ici et là, ne parlant que peu...tout d'abord, la Poufsouffle ne répondit rien, puis Lucy hocha la tête en marquant sa compréhension et répliqua:

"En fait, je suis souvent seule aussi, ou bien...en duo. J'aime pas trop les groupes, je ne sais jamais m'y intégrer et...mais pourquoi je te raconte tout ça?"

Elle fronça un sourcil -jamais les deux- puis soupira:

"Et puis, qu'importe...je disais donc, je suis souvent seule aussi, alors, je sais bien ce qu'on peut apprendre quand on écoute juste sans se concentrer sur une conversation de groupe."

[Doubles-Comptes :]

Ah bah ça alors! Lucy était à cent lieues au moins de deviner que ce Derek s'y connaissait en animaux...la plupart des élèves de Poudlard riaient bien lorsqu'elle leur confiait son envie d'être vétérinaire magique, au fil d'une conversation, en arguant que c'était un métier sans ambitions, sans possibilité d'avancement...mais Lucy ne vivait pas pour l'ambition, et cela, ils ne le comprenaient pas. Dans un monde où la nouvelle valeur était l'argent, la jeune fille se sentait si perdue, elle qui croyait encore en l'honneur, la probité, toutes ces qualités qui, dans le monde actuel, devenaient handicaps. Quand l'hypocrisie régnait en maître parmi les hommes politiques, quand le grand public se mettait volontairement des œillères pour ne pas voir que le Lord était de retour comme ne cessait de tenter de le dire l'Ordre, quand le monde gravitait autour de ceux qui étaient riches et qu'au prix de l'argent on pardonnait tout...comment aurait-elle pu croire en ce monde qui changeait sous ses yeux, et qui changeait dans un sens qu'elle goûtait si peu? Un monde qu'à l'aune de ses principes elle ne pouvait espérer comprendre, elle honnête et sincère, franche, vraie? Même parmi les élèves régnait la dissimulation, celle des opinions comme celle des êtres...les gens étaient tous amis de face, et dans le dos, certains se retournaient pour poignarder avec plaisir. Le sport favori était de caqueter au sujet des autres...et Lucy détestait cela. C'était aussi une des raisons pour laquelle elle ne faisait pas partie d'un "groupe" au sein de sa maison...pour cela, et car elle était incapable de s'intégrer à un groupe. Incapable de dissimulation, elle s'ennuyait souvent avec les gens, dans les sempiternelles discussions portant sur la dernière robe à la mode ou Untel et Unetelle...incapable de se conformer aux codes d'un groupe, elle riait quand il fallait s'énerver et demeurait impassible lorsqu'il aurait fallu rire, par flatterie pour celle qui lançait une blague à deux balles. D'autre part et enfin, elle fonctionnait bien mieux en duo, peinant à se confier ou à parler franchement à un groupe, ne s'y sentant pas en sécurité, consciente que ces prétendues amies n'attendaient qu'une occasion pour la poignarder dans le dos...méfiante, Lucy? Oui. Mais tant l'avaient trahi...on pouvait comprendre sa défiance.
En attendant, elle sentait que sa sympathie envers Derek grandissait et elle répondit en souriant:

"Oui, je commence à en connaître pas mal, et puis, je me documente sans cesse. D'ailleurs, ça m'énerve que la bibliothèque soit fermée...parce que j'avais pris l'habitude d'y emprunter des livres. Tant pis, je demanderai à une amie qui tient une boutique d'animaux!!"

Elle lui sourit:

"Tu t'y connais aussi, vraiment? Tu dois être la première personne que ça ne fait pas marrer, le fait que je veuille devenir vétérinaire...il faut croire que les animaux n'intéressent pas les gens. Comme si leurs ragots étaient passionnants! Et puis quoi encore!!"

Elle secoua la tête, soupira et sourit:

"Pardon, j'ai tendance à m'enflammer un peu vite, même si je suis censée être calme...et sur quel genre d'animaux tu t'y connais? En ce moment je cherche des infos sur ceux de la Forêt Interdite, malheureusement, c'est pas gagné, et je ne crois pas que ce serait bien malin d'aller passer un nuit au fond de la forêt pour observer, pas vrai?"

Elle rit et laissa passer quelques secondes. Son oeil commençait à prendre d'élégantes couleurs bleutées, des couleurs de mec qui vient de se prendre...une droite, eh bah ouais! En attendant, Derek lui expliqua qu'il avait appris son nom en écoutant ici et là, ne parlant que peu...tout d'abord, la Poufsouffle ne répondit rien, puis Lucy hocha la tête en marquant sa compréhension et répliqua:

"En fait, je suis souvent seule aussi, ou bien...en duo. J'aime pas trop les groupes, je ne sais jamais m'y intégrer et...mais pourquoi je te raconte tout ça?"

Elle fronça un sourcil -jamais les deux- puis soupira:

"Et puis, qu'importe...je disais donc, je suis souvent seule aussi, alors, je sais bien ce qu'on peut apprendre quand on écoute juste sans se concentrer sur une conversation de groupe."

Lucy sourit lorsqu'elle entendit Derek approuver son idée concernant la Forêt Interdite. Ben oui, à moins d'être dotée d'autant de griffes et de crocs que les bêtes qui y rôdaient, il lui était tout bonnement impossible d'aller tranquillement gambader dans la forêt en cherchant le grand méchant loup comme le faisait le Petit Chaperon rouge...Quant à l'expert...Lucy sourit, avec un peu d'ironie, l'envie soudaine de faire une grosse blague bien inutile. Et puis alors, on peut plus rigoler?

"Encore que...tout dépend de l'expert, je pense! Certains sont si aimables..."

Eh oui, la petite Lucy avait déjà croisé quelques experts. Il y a de très grands avantages à avoir un père haut placé au Ministère de la Magie, ne croyez-vous pas? Tous les grandes huiles du milieu qui venaient faire une conférence, Percy se devait d'aller les saluer et quand d'aventure ils venaient à la maison Weasley, Lucy leur sautait dessus pour les bombarder de questions. D'abord surpris, certains de ses interlocuteurs s'étaient révélés charmants et charmés par la passion manifeste de la jeune fille pour les animaux, et avaient répondu de très bonne grâce à ses questions, permettant à Lucy de se constituer peu à peu une solide culture en la matière. D'autres avaient semblé agacés, et Lucy n'avait pas insisté, retrouvant bien vite le rôle de la petite fille bien sage et remerciant platement l'expert pour ses réponses si enrichissantes. Elle avait cependant gardé contact avec certains d'entre eux auxquels elle envoyait à l'occasion des lettres pleines de questions et de théories. Aah, les experts...eh ouais, certains sont sympas. Lucy sourit:

"Enfin, j'en connais quelques uns tout à fait fréquentables, et j'ai même gardé contacts avec certains que j'ai rencontré par hasard lorsque mon père donnait une réception."

Elle sourit et laissa Derek parler un peu. Ah, il lui proposait de lui apprendre deux-trois trucs? Oh, mais elle était donc tombée sur un véritable spécialiste des animaux de la Forêt Interdite, les prédateurs, à moins de s'y méprendre...La jeune fille accorda donc encore plus d'intérêt à ce type qui, quelques minutes auparavant, n'était qu'un inconnu, avant de répondre gentiment:

"J'en serai ravie! Tant que tu ne mords pas, n'est ce pas?"

Elle sourit à sa piètre plaisanterie. Eh oui, elle aimait bien faire sourire les gens et quelquefois, lorsqu'elle entr'ouvrait un peu sa coquille, derrière laquelle elle se protégeait, elle révélait un certain humour et surtout, une grande sensibilité. Très grande. Trop grande, beaucoup trop...A cause de cette hypersensibilité, tant physique que psychique, la jeune fille avait grandi comme une écorchée vive. Les bruits, trop forts, les lumières trop violentes, les odeurs agressives...l'empêchaient d'apprécier le monde autour d'elle, qu'elle vivait parfois comme un agresseur, l'empêchaient de goûter la compagnie des autres et l'avaient amené, un temps, à développer presque une phobie à ce sujet. Et puis...elle sentait, devinait le mensonge, les petites trahisons des autres, sentait quand on parlait dans son dos. Et était si facilement blessée...à fleur de peau, elle s'était pris en pleine figure toutes les remarques moqueuses, toutes les petites mesquineries, les actes violents ou juste moqueurs, les plaisanteries de mauvais goût...combien de fois avait-elle pleuré en retrouvant ses stylos éparpillés, un de ses dessins gribouillé? Ah, surtout ses dessins...son monde, son univers, qu'on dégradait en le raturant. Le dessin qui avait été sa bulle d'oxygène durant les années où les Serpentards avaient fait d'elle son souffre-douleur, avant que Lucy ne commence à montrer les crocs et ne plus se laisser faire. A appliquer ce qu'elle apprenait en cours côté maléfices...dès lors les Serpentards, grâce aussi à l'intervention de sa cousine, lui avaient fichu une paix royale, encore heureux!
Derek continuait à parler et cette fois-ci, il réfléchissait sur la condition animale. Ce qu'il disait était si proche de ce que Lucy avait pensé, qu'elle leva les yeux avec stupeur avant de répondre avec flamme:

"Oui...je suis bien d'accord avec toi. L'humain est le seul animal -parce que nous sommes des animaux, en somme- à faire de la guerre une vraie industrie. A vouloir exterminer d'autres humains sur le seul fond d'une idéologie, pour un dieu, pour des opinions. J'ai parfois l'impression que l'ingéniosité de l'intelligence humaine ne s'exprime jamais autant que...dans les moyens de destruction. 2 000 ans de civilisation, tu parles! Il n'y a pas besoin de gratter beaucoup la couche de civilisation pour retrouver l'instinct bestial...2 000 ans de civilisation, ça a juste un peu poli les angles, voilà tout.
Ca m'a toujours étonnée que certains se croient supérieurs aux animaux. Juste parce qu'ils ont conscience d'eux même, conscience de la mort, une grande capacité d'abstraction, tout ça...c'est plus une malédiction qu'un don, à mon avis. Et puis, l'intelligence humaine, ce n'est pas un don, c'est juste...la seule arme des primates que nous sommes. Après tout, nous n'avons ni crocs ni griffes alors, pour nous défendre, il fallait bien un cerveau et des outils!
Et puis, selon moi, les animaux sont intelligents eux aussi, et j'en veux pour preuve leur formidable capacité d'adaptation. Dans "notre" monde, ils se débrouillent pas mal, alors que je ne suis pas sûre qu'on ferait mieux dans leur univers...et ce n'est pas un scoop, ils ont bien plus d'instinct que nous, ils sont moins fragiles..."

Elle soupira et adressa un sourire contrit à Derek:

"Pardon, j'ai toujours tendance à m'emballer sur certains sujets. Tu disais que tu préfères la condition animale? Moi je ne sais pas...je ne la connais pas, après tout! J'aimerais, mais c'est pas tellement possible, au final, étant humaine..."

[Messages :]

Lucy sourit lorsqu'elle entendit Derek approuver son idée concernant la Forêt Interdite. Ben oui, à moins d'être dotée d'autant de griffes et de crocs que les bêtes qui y rôdaient, il lui était tout bonnement impossible d'aller tranquillement gambader dans la forêt en cherchant le grand méchant loup comme le faisait le Petit Chaperon rouge...Quant à l'expert...Lucy sourit, avec un peu d'ironie, l'envie soudaine de faire une grosse blague bien inutile. Et puis alors, on peut plus rigoler?

"Encore que...tout dépend de l'expert, je pense! Certains sont si aimables..."

Eh oui, la petite Lucy avait déjà croisé quelques experts. Il y a de très grands avantages à avoir un père haut placé au Ministère de la Magie, ne croyez-vous pas? Tous les grandes huiles du milieu qui venaient faire une conférence, Percy se devait d'aller les saluer et quand d'aventure ils venaient à la maison Weasley, Lucy leur sautait dessus pour les bombarder de questions. D'abord surpris, certains de ses interlocuteurs s'étaient révélés charmants et charmés par la passion manifeste de la jeune fille pour les animaux, et avaient répondu de très bonne grâce à ses questions, permettant à Lucy de se constituer peu à peu une solide culture en la matière. D'autres avaient semblé agacés, et Lucy n'avait pas insisté, retrouvant bien vite le rôle de la petite fille bien sage et remerciant platement l'expert pour ses réponses si enrichissantes. Elle avait cependant gardé contact avec certains d'entre eux auxquels elle envoyait à l'occasion des lettres pleines de questions et de théories. Aah, les experts...eh ouais, certains sont sympas. Lucy sourit:

"Enfin, j'en connais quelques uns tout à fait fréquentables, et j'ai même gardé contacts avec certains que j'ai rencontré par hasard lorsque mon père donnait une réception."

Elle sourit et laissa Derek parler un peu. Ah, il lui proposait de lui apprendre deux-trois trucs? Oh, mais elle était donc tombée sur un véritable spécialiste des animaux de la Forêt Interdite, les prédateurs, à moins de s'y méprendre...La jeune fille accorda donc encore plus d'intérêt à ce type qui, quelques minutes auparavant, n'était qu'un inconnu, avant de répondre gentiment:

"J'en serai ravie! Tant que tu ne mords pas, n'est ce pas?"

Elle sourit à sa piètre plaisanterie. Eh oui, elle aimait bien faire sourire les gens et quelquefois, lorsqu'elle entr'ouvrait un peu sa coquille, derrière laquelle elle se protégeait, elle révélait un certain humour et surtout, une grande sensibilité. Très grande. Trop grande, beaucoup trop...A cause de cette hypersensibilité, tant physique que psychique, la jeune fille avait grandi comme une écorchée vive. Les bruits, trop forts, les lumières trop violentes, les odeurs agressives...l'empêchaient d'apprécier le monde autour d'elle, qu'elle vivait parfois comme un agresseur, l'empêchaient de goûter la compagnie des autres et l'avaient amené, un temps, à développer presque une phobie à ce sujet. Et puis...elle sentait, devinait le mensonge, les petites trahisons des autres, sentait quand on parlait dans son dos. Et était si facilement blessée...à fleur de peau, elle s'était pris en pleine figure toutes les remarques moqueuses, toutes les petites mesquineries, les actes violents ou juste moqueurs, les plaisanteries de mauvais goût...combien de fois avait-elle pleuré en retrouvant ses stylos éparpillés, un de ses dessins gribouillé? Ah, surtout ses dessins...son monde, son univers, qu'on dégradait en le raturant. Le dessin qui avait été sa bulle d'oxygène durant les années où les Serpentards avaient fait d'elle son souffre-douleur, avant que Lucy ne commence à montrer les crocs et ne plus se laisser faire. A appliquer ce qu'elle apprenait en cours côté maléfices...dès lors les Serpentards, grâce aussi à l'intervention de sa cousine, lui avaient fichu une paix royale, encore heureux!
Derek continuait à parler et cette fois-ci, il réfléchissait sur la condition animale. Ce qu'il disait était si proche de ce que Lucy avait pensé, qu'elle leva les yeux avec stupeur avant de répondre avec flamme:

"Oui...je suis bien d'accord avec toi. L'humain est le seul animal -parce que nous sommes des animaux, en somme- à faire de la guerre une vraie industrie. A vouloir exterminer d'autres humains sur le seul fond d'une idéologie, pour un dieu, pour des opinions. J'ai parfois l'impression que l'ingéniosité de l'intelligence humaine ne s'exprime jamais autant que...dans les moyens de destruction. 2 000 ans de civilisation, tu parles! Il n'y a pas besoin de gratter beaucoup la couche de civilisation pour retrouver l'instinct bestial...2 000 ans de civilisation, ça a juste un peu poli les angles, voilà tout.
Ca m'a toujours étonnée que certains se croient supérieurs aux animaux. Juste parce qu'ils ont conscience d'eux même, conscience de la mort, une grande capacité d'abstraction, tout ça...c'est plus une malédiction qu'un don, à mon avis. Et puis, l'intelligence humaine, ce n'est pas un don, c'est juste...la seule arme des primates que nous sommes. Après tout, nous n'avons ni crocs ni griffes alors, pour nous défendre, il fallait bien un cerveau et des outils!
Et puis, selon moi, les animaux sont intelligents eux aussi, et j'en veux pour preuve leur formidable capacité d'adaptation. Dans "notre" monde, ils se débrouillent pas mal, alors que je ne suis pas sûre qu'on ferait mieux dans leur univers...et ce n'est pas un scoop, ils ont bien plus d'instinct que nous, ils sont moins fragiles..."

Elle soupira et adressa un sourire contrit à Derek:

"Pardon, j'ai toujours tendance à m'emballer sur certains sujets. Tu disais que tu préfères la condition animale? Moi je ne sais pas...je ne la connais pas, après tout! J'aimerais, mais c'est pas tellement possible, au final, étant humaine..."

[Points :]

Lucy sourit lorsqu'elle entendit Derek approuver son idée concernant la Forêt Interdite. Ben oui, à moins d'être dotée d'autant de griffes et de crocs que les bêtes qui y rôdaient, il lui était tout bonnement impossible d'aller tranquillement gambader dans la forêt en cherchant le grand méchant loup comme le faisait le Petit Chaperon rouge...Quant à l'expert...Lucy sourit, avec un peu d'ironie, l'envie soudaine de faire une grosse blague bien inutile. Et puis alors, on peut plus rigoler?

"Encore que...tout dépend de l'expert, je pense! Certains sont si aimables..."

Eh oui, la petite Lucy avait déjà croisé quelques experts. Il y a de très grands avantages à avoir un père haut placé au Ministère de la Magie, ne croyez-vous pas? Tous les grandes huiles du milieu qui venaient faire une conférence, Percy se devait d'aller les saluer et quand d'aventure ils venaient à la maison Weasley, Lucy leur sautait dessus pour les bombarder de questions. D'abord surpris, certains de ses interlocuteurs s'étaient révélés charmants et charmés par la passion manifeste de la jeune fille pour les animaux, et avaient répondu de très bonne grâce à ses questions, permettant à Lucy de se constituer peu à peu une solide culture en la matière. D'autres avaient semblé agacés, et Lucy n'avait pas insisté, retrouvant bien vite le rôle de la petite fille bien sage et remerciant platement l'expert pour ses réponses si enrichissantes. Elle avait cependant gardé contact avec certains d'entre eux auxquels elle envoyait à l'occasion des lettres pleines de questions et de théories. Aah, les experts...eh ouais, certains sont sympas. Lucy sourit:

"Enfin, j'en connais quelques uns tout à fait fréquentables, et j'ai même gardé contacts avec certains que j'ai rencontré par hasard lorsque mon père donnait une réception."

Elle sourit et laissa Derek parler un peu. Ah, il lui proposait de lui apprendre deux-trois trucs? Oh, mais elle était donc tombée sur un véritable spécialiste des animaux de la Forêt Interdite, les prédateurs, à moins de s'y méprendre...La jeune fille accorda donc encore plus d'intérêt à ce type qui, quelques minutes auparavant, n'était qu'un inconnu, avant de répondre gentiment:

"J'en serai ravie! Tant que tu ne mords pas, n'est ce pas?"

Elle sourit à sa piètre plaisanterie. Eh oui, elle aimait bien faire sourire les gens et quelquefois, lorsqu'elle entr'ouvrait un peu sa coquille, derrière laquelle elle se protégeait, elle révélait un certain humour et surtout, une grande sensibilité. Très grande. Trop grande, beaucoup trop...A cause de cette hypersensibilité, tant physique que psychique, la jeune fille avait grandi comme une écorchée vive. Les bruits, trop forts, les lumières trop violentes, les odeurs agressives...l'empêchaient d'apprécier le monde autour d'elle, qu'elle vivait parfois comme un agresseur, l'empêchaient de goûter la compagnie des autres et l'avaient amené, un temps, à développer presque une phobie à ce sujet. Et puis...elle sentait, devinait le mensonge, les petites trahisons des autres, sentait quand on parlait dans son dos. Et était si facilement blessée...à fleur de peau, elle s'était pris en pleine figure toutes les remarques moqueuses, toutes les petites mesquineries, les actes violents ou juste moqueurs, les plaisanteries de mauvais goût...combien de fois avait-elle pleuré en retrouvant ses stylos éparpillés, un de ses dessins gribouillé? Ah, surtout ses dessins...son monde, son univers, qu'on dégradait en le raturant. Le dessin qui avait été sa bulle d'oxygène durant les années où les Serpentards avaient fait d'elle son souffre-douleur, avant que Lucy ne commence à montrer les crocs et ne plus se laisser faire. A appliquer ce qu'elle apprenait en cours côté maléfices...dès lors les Serpentards, grâce aussi à l'intervention de sa cousine, lui avaient fichu une paix royale, encore heureux!
Derek continuait à parler et cette fois-ci, il réfléchissait sur la condition animale. Ce qu'il disait était si proche de ce que Lucy avait pensé, qu'elle leva les yeux avec stupeur avant de répondre avec flamme:

"Oui...je suis bien d'accord avec toi. L'humain est le seul animal -parce que nous sommes des animaux, en somme- à faire de la guerre une vraie industrie. A vouloir exterminer d'autres humains sur le seul fond d'une idéologie, pour un dieu, pour des opinions. J'ai parfois l'impression que l'ingéniosité de l'intelligence humaine ne s'exprime jamais autant que...dans les moyens de destruction. 2 000 ans de civilisation, tu parles! Il n'y a pas besoin de gratter beaucoup la couche de civilisation pour retrouver l'instinct bestial...2 000 ans de civilisation, ça a juste un peu poli les angles, voilà tout.
Ca m'a toujours étonnée que certains se croient supérieurs aux animaux. Juste parce qu'ils ont conscience d'eux même, conscience de la mort, une grande capacité d'abstraction, tout ça...c'est plus une malédiction qu'un don, à mon avis. Et puis, l'intelligence humaine, ce n'est pas un don, c'est juste...la seule arme des primates que nous sommes. Après tout, nous n'avons ni crocs ni griffes alors, pour nous défendre, il fallait bien un cerveau et des outils!
Et puis, selon moi, les animaux sont intelligents eux aussi, et j'en veux pour preuve leur formidable capacité d'adaptation. Dans "notre" monde, ils se débrouillent pas mal, alors que je ne suis pas sûre qu'on ferait mieux dans leur univers...et ce n'est pas un scoop, ils ont bien plus d'instinct que nous, ils sont moins fragiles..."

Elle soupira et adressa un sourire contrit à Derek:

"Pardon, j'ai toujours tendance à m'emballer sur certains sujets. Tu disais que tu préfères la condition animale? Moi je ne sais pas...je ne la connais pas, après tout! J'aimerais, mais c'est pas tellement possible, au final, étant humaine..."

[Avatar :]

Lucy sourit lorsqu'elle entendit Derek approuver son idée concernant la Forêt Interdite. Ben oui, à moins d'être dotée d'autant de griffes et de crocs que les bêtes qui y rôdaient, il lui était tout bonnement impossible d'aller tranquillement gambader dans la forêt en cherchant le grand méchant loup comme le faisait le Petit Chaperon rouge...Quant à l'expert...Lucy sourit, avec un peu d'ironie, l'envie soudaine de faire une grosse blague bien inutile. Et puis alors, on peut plus rigoler?

"Encore que...tout dépend de l'expert, je pense! Certains sont si aimables..."

Eh oui, la petite Lucy avait déjà croisé quelques experts. Il y a de très grands avantages à avoir un père haut placé au Ministère de la Magie, ne croyez-vous pas? Tous les grandes huiles du milieu qui venaient faire une conférence, Percy se devait d'aller les saluer et quand d'aventure ils venaient à la maison Weasley, Lucy leur sautait dessus pour les bombarder de questions. D'abord surpris, certains de ses interlocuteurs s'étaient révélés charmants et charmés par la passion manifeste de la jeune fille pour les animaux, et avaient répondu de très bonne grâce à ses questions, permettant à Lucy de se constituer peu à peu une solide culture en la matière. D'autres avaient semblé agacés, et Lucy n'avait pas insisté, retrouvant bien vite le rôle de la petite fille bien sage et remerciant platement l'expert pour ses réponses si enrichissantes. Elle avait cependant gardé contact avec certains d'entre eux auxquels elle envoyait à l'occasion des lettres pleines de questions et de théories. Aah, les experts...eh ouais, certains sont sympas. Lucy sourit:

"Enfin, j'en connais quelques uns tout à fait fréquentables, et j'ai même gardé contacts avec certains que j'ai rencontré par hasard lorsque mon père donnait une réception."

Elle sourit et laissa Derek parler un peu. Ah, il lui proposait de lui apprendre deux-trois trucs? Oh, mais elle était donc tombée sur un véritable spécialiste des animaux de la Forêt Interdite, les prédateurs, à moins de s'y méprendre...La jeune fille accorda donc encore plus d'intérêt à ce type qui, quelques minutes auparavant, n'était qu'un inconnu, avant de répondre gentiment:

"J'en serai ravie! Tant que tu ne mords pas, n'est ce pas?"

Elle sourit à sa piètre plaisanterie. Eh oui, elle aimait bien faire sourire les gens et quelquefois, lorsqu'elle entr'ouvrait un peu sa coquille, derrière laquelle elle se protégeait, elle révélait un certain humour et surtout, une grande sensibilité. Très grande. Trop grande, beaucoup trop...A cause de cette hypersensibilité, tant physique que psychique, la jeune fille avait grandi comme une écorchée vive. Les bruits, trop forts, les lumières trop violentes, les odeurs agressives...l'empêchaient d'apprécier le monde autour d'elle, qu'elle vivait parfois comme un agresseur, l'empêchaient de goûter la compagnie des autres et l'avaient amené, un temps, à développer presque une phobie à ce sujet. Et puis...elle sentait, devinait le mensonge, les petites trahisons des autres, sentait quand on parlait dans son dos. Et était si facilement blessée...à fleur de peau, elle s'était pris en pleine figure toutes les remarques moqueuses, toutes les petites mesquineries, les actes violents ou juste moqueurs, les plaisanteries de mauvais goût...combien de fois avait-elle pleuré en retrouvant ses stylos éparpillés, un de ses dessins gribouillé? Ah, surtout ses dessins...son monde, son univers, qu'on dégradait en le raturant. Le dessin qui avait été sa bulle d'oxygène durant les années où les Serpentards avaient fait d'elle son souffre-douleur, avant que Lucy ne commence à montrer les crocs et ne plus se laisser faire. A appliquer ce qu'elle apprenait en cours côté maléfices...dès lors les Serpentards, grâce aussi à l'intervention de sa cousine, lui avaient fichu une paix royale, encore heureux!
Derek continuait à parler et cette fois-ci, il réfléchissait sur la condition animale. Ce qu'il disait était si proche de ce que Lucy avait pensé, qu'elle leva les yeux avec stupeur avant de répondre avec flamme:

"Oui...je suis bien d'accord avec toi. L'humain est le seul animal -parce que nous sommes des animaux, en somme- à faire de la guerre une vraie industrie. A vouloir exterminer d'autres humains sur le seul fond d'une idéologie, pour un dieu, pour des opinions. J'ai parfois l'impression que l'ingéniosité de l'intelligence humaine ne s'exprime jamais autant que...dans les moyens de destruction. 2 000 ans de civilisation, tu parles! Il n'y a pas besoin de gratter beaucoup la couche de civilisation pour retrouver l'instinct bestial...2 000 ans de civilisation, ça a juste un peu poli les angles, voilà tout.
Ca m'a toujours étonnée que certains se croient supérieurs aux animaux. Juste parce qu'ils ont conscience d'eux même, conscience de la mort, une grande capacité d'abstraction, tout ça...c'est plus une malédiction qu'un don, à mon avis. Et puis, l'intelligence humaine, ce n'est pas un don, c'est juste...la seule arme des primates que nous sommes. Après tout, nous n'avons ni crocs ni griffes alors, pour nous défendre, il fallait bien un cerveau et des outils!
Et puis, selon moi, les animaux sont intelligents eux aussi, et j'en veux pour preuve leur formidable capacité d'adaptation. Dans "notre" monde, ils se débrouillent pas mal, alors que je ne suis pas sûre qu'on ferait mieux dans leur univers...et ce n'est pas un scoop, ils ont bien plus d'instinct que nous, ils sont moins fragiles..."

Elle soupira et adressa un sourire contrit à Derek:

"Pardon, j'ai toujours tendance à m'emballer sur certains sujets. Tu disais que tu préfères la condition animale? Moi je ne sais pas...je ne la connais pas, après tout! J'aimerais, mais c'est pas tellement possible, au final, étant humaine..."

[Crédits :]

Lucy sourit lorsqu'elle entendit Derek approuver son idée concernant la Forêt Interdite. Ben oui, à moins d'être dotée d'autant de griffes et de crocs que les bêtes qui y rôdaient, il lui était tout bonnement impossible d'aller tranquillement gambader dans la forêt en cherchant le grand méchant loup comme le faisait le Petit Chaperon rouge...Quant à l'expert...Lucy sourit, avec un peu d'ironie, l'envie soudaine de faire une grosse blague bien inutile. Et puis alors, on peut plus rigoler?

"Encore que...tout dépend de l'expert, je pense! Certains sont si aimables..."

Eh oui, la petite Lucy avait déjà croisé quelques experts. Il y a de très grands avantages à avoir un père haut placé au Ministère de la Magie, ne croyez-vous pas? Tous les grandes huiles du milieu qui venaient faire une conférence, Percy se devait d'aller les saluer et quand d'aventure ils venaient à la maison Weasley, Lucy leur sautait dessus pour les bombarder de questions. D'abord surpris, certains de ses interlocuteurs s'étaient révélés charmants et charmés par la passion manifeste de la jeune fille pour les animaux, et avaient répondu de très bonne grâce à ses questions, permettant à Lucy de se constituer peu à peu une solide culture en la matière. D'autres avaient semblé agacés, et Lucy n'avait pas insisté, retrouvant bien vite le rôle de la petite fille bien sage et remerciant platement l'expert pour ses réponses si enrichissantes. Elle avait cependant gardé contact avec certains d'entre eux auxquels elle envoyait à l'occasion des lettres pleines de questions et de théories. Aah, les experts...eh ouais, certains sont sympas. Lucy sourit:

"Enfin, j'en connais quelques uns tout à fait fréquentables, et j'ai même gardé contacts avec certains que j'ai rencontré par hasard lorsque mon père donnait une réception."

Elle sourit et laissa Derek parler un peu. Ah, il lui proposait de lui apprendre deux-trois trucs? Oh, mais elle était donc tombée sur un véritable spécialiste des animaux de la Forêt Interdite, les prédateurs, à moins de s'y méprendre...La jeune fille accorda donc encore plus d'intérêt à ce type qui, quelques minutes auparavant, n'était qu'un inconnu, avant de répondre gentiment:

"J'en serai ravie! Tant que tu ne mords pas, n'est ce pas?"

Elle sourit à sa piètre plaisanterie. Eh oui, elle aimait bien faire sourire les gens et quelquefois, lorsqu'elle entr'ouvrait un peu sa coquille, derrière laquelle elle se protégeait, elle révélait un certain humour et surtout, une grande sensibilité. Très grande. Trop grande, beaucoup trop...A cause de cette hypersensibilité, tant physique que psychique, la jeune fille avait grandi comme une écorchée vive. Les bruits, trop forts, les lumières trop violentes, les odeurs agressives...l'empêchaient d'apprécier le monde autour d'elle, qu'elle vivait parfois comme un agresseur, l'empêchaient de goûter la compagnie des autres et l'avaient amené, un temps, à développer presque une phobie à ce sujet. Et puis...elle sentait, devinait le mensonge, les petites trahisons des autres, sentait quand on parlait dans son dos. Et était si facilement blessée...à fleur de peau, elle s'était pris en pleine figure toutes les remarques moqueuses, toutes les petites mesquineries, les actes violents ou juste moqueurs, les plaisanteries de mauvais goût...combien de fois avait-elle pleuré en retrouvant ses stylos éparpillés, un de ses dessins gribouillé? Ah, surtout ses dessins...son monde, son univers, qu'on dégradait en le raturant. Le dessin qui avait été sa bulle d'oxygène durant les années où les Serpentards avaient fait d'elle son souffre-douleur, avant que Lucy ne commence à montrer les crocs et ne plus se laisser faire. A appliquer ce qu'elle apprenait en cours côté maléfices...dès lors les Serpentards, grâce aussi à l'intervention de sa cousine, lui avaient fichu une paix royale, encore heureux!
Derek continuait à parler et cette fois-ci, il réfléchissait sur la condition animale. Ce qu'il disait était si proche de ce que Lucy avait pensé, qu'elle leva les yeux avec stupeur avant de répondre avec flamme:

"Oui...je suis bien d'accord avec toi. L'humain est le seul animal -parce que nous sommes des animaux, en somme- à faire de la guerre une vraie industrie. A vouloir exterminer d'autres humains sur le seul fond d'une idéologie, pour un dieu, pour des opinions. J'ai parfois l'impression que l'ingéniosité de l'intelligence humaine ne s'exprime jamais autant que...dans les moyens de destruction. 2 000 ans de civilisation, tu parles! Il n'y a pas besoin de gratter beaucoup la couche de civilisation pour retrouver l'instinct bestial...2 000 ans de civilisation, ça a juste un peu poli les angles, voilà tout.
Ca m'a toujours étonnée que certains se croient supérieurs aux animaux. Juste parce qu'ils ont conscience d'eux même, conscience de la mort, une grande capacité d'abstraction, tout ça...c'est plus une malédiction qu'un don, à mon avis. Et puis, l'intelligence humaine, ce n'est pas un don, c'est juste...la seule arme des primates que nous sommes. Après tout, nous n'avons ni crocs ni griffes alors, pour nous défendre, il fallait bien un cerveau et des outils!
Et puis, selon moi, les animaux sont intelligents eux aussi, et j'en veux pour preuve leur formidable capacité d'adaptation. Dans "notre" monde, ils se débrouillent pas mal, alors que je ne suis pas sûre qu'on ferait mieux dans leur univers...et ce n'est pas un scoop, ils ont bien plus d'instinct que nous, ils sont moins fragiles..."

Elle soupira et adressa un sourire contrit à Derek:

"Pardon, j'ai toujours tendance à m'emballer sur certains sujets. Tu disais que tu préfères la condition animale? Moi je ne sais pas...je ne la connais pas, après tout! J'aimerais, mais c'est pas tellement possible, au final, étant humaine..."

[Age RPG :]

Lucy sourit lorsqu'elle entendit Derek approuver son idée concernant la Forêt Interdite. Ben oui, à moins d'être dotée d'autant de griffes et de crocs que les bêtes qui y rôdaient, il lui était tout bonnement impossible d'aller tranquillement gambader dans la forêt en cherchant le grand méchant loup comme le faisait le Petit Chaperon rouge...Quant à l'expert...Lucy sourit, avec un peu d'ironie, l'envie soudaine de faire une grosse blague bien inutile. Et puis alors, on peut plus rigoler?

"Encore que...tout dépend de l'expert, je pense! Certains sont si aimables..."

Eh oui, la petite Lucy avait déjà croisé quelques experts. Il y a de très grands avantages à avoir un père haut placé au Ministère de la Magie, ne croyez-vous pas? Tous les grandes huiles du milieu qui venaient faire une conférence, Percy se devait d'aller les saluer et quand d'aventure ils venaient à la maison Weasley, Lucy leur sautait dessus pour les bombarder de questions. D'abord surpris, certains de ses interlocuteurs s'étaient révélés charmants et charmés par la passion manifeste de la jeune fille pour les animaux, et avaient répondu de très bonne grâce à ses questions, permettant à Lucy de se constituer peu à peu une solide culture en la matière. D'autres avaient semblé agacés, et Lucy n'avait pas insisté, retrouvant bien vite le rôle de la petite fille bien sage et remerciant platement l'expert pour ses réponses si enrichissantes. Elle avait cependant gardé contact avec certains d'entre eux auxquels elle envoyait à l'occasion des lettres pleines de questions et de théories. Aah, les experts...eh ouais, certains sont sympas. Lucy sourit:

"Enfin, j'en connais quelques uns tout à fait fréquentables, et j'ai même gardé contacts avec certains que j'ai rencontré par hasard lorsque mon père donnait une réception."

Elle sourit et laissa Derek parler un peu. Ah, il lui proposait de lui apprendre deux-trois trucs? Oh, mais elle était donc tombée sur un véritable spécialiste des animaux de la Forêt Interdite, les prédateurs, à moins de s'y méprendre...La jeune fille accorda donc encore plus d'intérêt à ce type qui, quelques minutes auparavant, n'était qu'un inconnu, avant de répondre gentiment:

"J'en serai ravie! Tant que tu ne mords pas, n'est ce pas?"

Elle sourit à sa piètre plaisanterie. Eh oui, elle aimait bien faire sourire les gens et quelquefois, lorsqu'elle entr'ouvrait un peu sa coquille, derrière laquelle elle se protégeait, elle révélait un certain humour et surtout, une grande sensibilité. Très grande. Trop grande, beaucoup trop...A cause de cette hypersensibilité, tant physique que psychique, la jeune fille avait grandi comme une écorchée vive. Les bruits, trop forts, les lumières trop violentes, les odeurs agressives...l'empêchaient d'apprécier le monde autour d'elle, qu'elle vivait parfois comme un agresseur, l'empêchaient de goûter la compagnie des autres et l'avaient amené, un temps, à développer presque une phobie à ce sujet. Et puis...elle sentait, devinait le mensonge, les petites trahisons des autres, sentait quand on parlait dans son dos. Et était si facilement blessée...à fleur de peau, elle s'était pris en pleine figure toutes les remarques moqueuses, toutes les petites mesquineries, les actes violents ou juste moqueurs, les plaisanteries de mauvais goût...combien de fois avait-elle pleuré en retrouvant ses stylos éparpillés, un de ses dessins gribouillé? Ah, surtout ses dessins...son monde, son univers, qu'on dégradait en le raturant. Le dessin qui avait été sa bulle d'oxygène durant les années où les Serpentards avaient fait d'elle son souffre-douleur, avant que Lucy ne commence à montrer les crocs et ne plus se laisser faire. A appliquer ce qu'elle apprenait en cours côté maléfices...dès lors les Serpentards, grâce aussi à l'intervention de sa cousine, lui avaient fichu une paix royale, encore heureux!
Derek continuait à parler et cette fois-ci, il réfléchissait sur la condition animale. Ce qu'il disait était si proche de ce que Lucy avait pensé, qu'elle leva les yeux avec stupeur avant de répondre avec flamme:

"Oui...je suis bien d'accord avec toi. L'humain est le seul animal -parce que nous sommes des animaux, en somme- à faire de la guerre une vraie industrie. A vouloir exterminer d'autres humains sur le seul fond d'une idéologie, pour un dieu, pour des opinions. J'ai parfois l'impression que l'ingéniosité de l'intelligence humaine ne s'exprime jamais autant que...dans les moyens de destruction. 2 000 ans de civilisation, tu parles! Il n'y a pas besoin de gratter beaucoup la couche de civilisation pour retrouver l'instinct bestial...2 000 ans de civilisation, ça a juste un peu poli les angles, voilà tout.
Ca m'a toujours étonnée que certains se croient supérieurs aux animaux. Juste parce qu'ils ont conscience d'eux même, conscience de la mort, une grande capacité d'abstraction, tout ça...c'est plus une malédiction qu'un don, à mon avis. Et puis, l'intelligence humaine, ce n'est pas un don, c'est juste...la seule arme des primates que nous sommes. Après tout, nous n'avons ni crocs ni griffes alors, pour nous défendre, il fallait bien un cerveau et des outils!
Et puis, selon moi, les animaux sont intelligents eux aussi, et j'en veux pour preuve leur formidable capacité d'adaptation. Dans "notre" monde, ils se débrouillent pas mal, alors que je ne suis pas sûre qu'on ferait mieux dans leur univers...et ce n'est pas un scoop, ils ont bien plus d'instinct que nous, ils sont moins fragiles..."

Elle soupira et adressa un sourire contrit à Derek:

"Pardon, j'ai toujours tendance à m'emballer sur certains sujets. Tu disais que tu préfères la condition animale? Moi je ne sais pas...je ne la connais pas, après tout! J'aimerais, mais c'est pas tellement possible, au final, étant humaine..."

[Sang :]

Lucy sourit lorsqu'elle entendit Derek approuver son idée concernant la Forêt Interdite. Ben oui, à moins d'être dotée d'autant de griffes et de crocs que les bêtes qui y rôdaient, il lui était tout bonnement impossible d'aller tranquillement gambader dans la forêt en cherchant le grand méchant loup comme le faisait le Petit Chaperon rouge...Quant à l'expert...Lucy sourit, avec un peu d'ironie, l'envie soudaine de faire une grosse blague bien inutile. Et puis alors, on peut plus rigoler?

"Encore que...tout dépend de l'expert, je pense! Certains sont si aimables..."

Eh oui, la petite Lucy avait déjà croisé quelques experts. Il y a de très grands avantages à avoir un père haut placé au Ministère de la Magie, ne croyez-vous pas? Tous les grandes huiles du milieu qui venaient faire une conférence, Percy se devait d'aller les saluer et quand d'aventure ils venaient à la maison Weasley, Lucy leur sautait dessus pour les bombarder de questions. D'abord surpris, certains de ses interlocuteurs s'étaient révélés charmants et charmés par la passion manifeste de la jeune fille pour les animaux, et avaient répondu de très bonne grâce à ses questions, permettant à Lucy de se constituer peu à peu une solide culture en la matière. D'autres avaient semblé agacés, et Lucy n'avait pas insisté, retrouvant bien vite le rôle de la petite fille bien sage et remerciant platement l'expert pour ses réponses si enrichissantes. Elle avait cependant gardé contact avec certains d'entre eux auxquels elle envoyait à l'occasion des lettres pleines de questions et de théories. Aah, les experts...eh ouais, certains sont sympas. Lucy sourit:

"Enfin, j'en connais quelques uns tout à fait fréquentables, et j'ai même gardé contacts avec certains que j'ai rencontré par hasard lorsque mon père donnait une réception."

Elle sourit et laissa Derek parler un peu. Ah, il lui proposait de lui apprendre deux-trois trucs? Oh, mais elle était donc tombée sur un véritable spécialiste des animaux de la Forêt Interdite, les prédateurs, à moins de s'y méprendre...La jeune fille accorda donc encore plus d'intérêt à ce type qui, quelques minutes auparavant, n'était qu'un inconnu, avant de répondre gentiment:

"J'en serai ravie! Tant que tu ne mords pas, n'est ce pas?"

Elle sourit à sa piètre plaisanterie. Eh oui, elle aimait bien faire sourire les gens et quelquefois, lorsqu'elle entr'ouvrait un peu sa coquille, derrière laquelle elle se protégeait, elle révélait un certain humour et surtout, une grande sensibilité. Très grande. Trop grande, beaucoup trop...A cause de cette hypersensibilité, tant physique que psychique, la jeune fille avait grandi comme une écorchée vive. Les bruits, trop forts, les lumières trop violentes, les odeurs agressives...l'empêchaient d'apprécier le monde autour d'elle, qu'elle vivait parfois comme un agresseur, l'empêchaient de goûter la compagnie des autres et l'avaient amené, un temps, à développer presque une phobie à ce sujet. Et puis...elle sentait, devinait le mensonge, les petites trahisons des autres, sentait quand on parlait dans son dos. Et était si facilement blessée...à fleur de peau, elle s'était pris en pleine figure toutes les remarques moqueuses, toutes les petites mesquineries, les actes violents ou juste moqueurs, les plaisanteries de mauvais goût...combien de fois avait-elle pleuré en retrouvant ses stylos éparpillés, un de ses dessins gribouillé? Ah, surtout ses dessins...son monde, son univers, qu'on dégradait en le raturant. Le dessin qui avait été sa bulle d'oxygène durant les années où les Serpentards avaient fait d'elle son souffre-douleur, avant que Lucy ne commence à montrer les crocs et ne plus se laisser faire. A appliquer ce qu'elle apprenait en cours côté maléfices...dès lors les Serpentards, grâce aussi à l'intervention de sa cousine, lui avaient fichu une paix royale, encore heureux!
Derek continuait à parler et cette fois-ci, il réfléchissait sur la condition animale. Ce qu'il disait était si proche de ce que Lucy avait pensé, qu'elle leva les yeux avec stupeur avant de répondre avec flamme:

"Oui...je suis bien d'accord avec toi. L'humain est le seul animal -parce que nous sommes des animaux, en somme- à faire de la guerre une vraie industrie. A vouloir exterminer d'autres humains sur le seul fond d'une idéologie, pour un dieu, pour des opinions. J'ai parfois l'impression que l'ingéniosité de l'intelligence humaine ne s'exprime jamais autant que...dans les moyens de destruction. 2 000 ans de civilisation, tu parles! Il n'y a pas besoin de gratter beaucoup la couche de civilisation pour retrouver l'instinct bestial...2 000 ans de civilisation, ça a juste un peu poli les angles, voilà tout.
Ca m'a toujours étonnée que certains se croient supérieurs aux animaux. Juste parce qu'ils ont conscience d'eux même, conscience de la mort, une grande capacité d'abstraction, tout ça...c'est plus une malédiction qu'un don, à mon avis. Et puis, l'intelligence humaine, ce n'est pas un don, c'est juste...la seule arme des primates que nous sommes. Après tout, nous n'avons ni crocs ni griffes alors, pour nous défendre, il fallait bien un cerveau et des outils!
Et puis, selon moi, les animaux sont intelligents eux aussi, et j'en veux pour preuve leur formidable capacité d'adaptation. Dans "notre" monde, ils se débrouillent pas mal, alors que je ne suis pas sûre qu'on ferait mieux dans leur univers...et ce n'est pas un scoop, ils ont bien plus d'instinct que nous, ils sont moins fragiles..."

Elle soupira et adressa un sourire contrit à Derek:

"Pardon, j'ai toujours tendance à m'emballer sur certains sujets. Tu disais que tu préfères la condition animale? Moi je ne sais pas...je ne la connais pas, après tout! J'aimerais, mais c'est pas tellement possible, au final, étant humaine..."

[Camp :]

Lucy sourit lorsqu'elle entendit Derek approuver son idée concernant la Forêt Interdite. Ben oui, à moins d'être dotée d'autant de griffes et de crocs que les bêtes qui y rôdaient, il lui était tout bonnement impossible d'aller tranquillement gambader dans la forêt en cherchant le grand méchant loup comme le faisait le Petit Chaperon rouge...Quant à l'expert...Lucy sourit, avec un peu d'ironie, l'envie soudaine de faire une grosse blague bien inutile. Et puis alors, on peut plus rigoler?

"Encore que...tout dépend de l'expert, je pense! Certains sont si aimables..."

Eh oui, la petite Lucy avait déjà croisé quelques experts. Il y a de très grands avantages à avoir un père haut placé au Ministère de la Magie, ne croyez-vous pas? Tous les grandes huiles du milieu qui venaient faire une conférence, Percy se devait d'aller les saluer et quand d'aventure ils venaient à la maison Weasley, Lucy leur sautait dessus pour les bombarder de questions. D'abord surpris, certains de ses interlocuteurs s'étaient révélés charmants et charmés par la passion manifeste de la jeune fille pour les animaux, et avaient répondu de très bonne grâce à ses questions, permettant à Lucy de se constituer peu à peu une solide culture en la matière. D'autres avaient semblé agacés, et Lucy n'avait pas insisté, retrouvant bien vite le rôle de la petite fille bien sage et remerciant platement l'expert pour ses réponses si enrichissantes. Elle avait cependant gardé contact avec certains d'entre eux auxquels elle envoyait à l'occasion des lettres pleines de questions et de théories. Aah, les experts...eh ouais, certains sont sympas. Lucy sourit:

"Enfin, j'en connais quelques uns tout à fait fréquentables, et j'ai même gardé contacts avec certains que j'ai rencontré par hasard lorsque mon père donnait une réception."

Elle sourit et laissa Derek parler un peu. Ah, il lui proposait de lui apprendre deux-trois trucs? Oh, mais elle était donc tombée sur un véritable spécialiste des animaux de la Forêt Interdite, les prédateurs, à moins de s'y méprendre...La jeune fille accorda donc encore plus d'intérêt à ce type qui, quelques minutes auparavant, n'était qu'un inconnu, avant de répondre gentiment:

"J'en serai ravie! Tant que tu ne mords pas, n'est ce pas?"

Elle sourit à sa piètre plaisanterie. Eh oui, elle aimait bien faire sourire les gens et quelquefois, lorsqu'elle entr'ouvrait un peu sa coquille, derrière laquelle elle se protégeait, elle révélait un certain humour et surtout, une grande sensibilité. Très grande. Trop grande, beaucoup trop...A cause de cette hypersensibilité, tant physique que psychique, la jeune fille avait grandi comme une écorchée vive. Les bruits, trop forts, les lumières trop violentes, les odeurs agressives...l'empêchaient d'apprécier le monde autour d'elle, qu'elle vivait parfois comme un agresseur, l'empêchaient de goûter la compagnie des autres et l'avaient amené, un temps, à développer presque une phobie à ce sujet. Et puis...elle sentait, devinait le mensonge, les petites trahisons des autres, sentait quand on parlait dans son dos. Et était si facilement blessée...à fleur de peau, elle s'était pris en pleine figure toutes les remarques moqueuses, toutes les petites mesquineries, les actes violents ou juste moqueurs, les plaisanteries de mauvais goût...combien de fois avait-elle pleuré en retrouvant ses stylos éparpillés, un de ses dessins gribouillé? Ah, surtout ses dessins...son monde, son univers, qu'on dégradait en le raturant. Le dessin qui avait été sa bulle d'oxygène durant les années où les Serpentards avaient fait d'elle son souffre-douleur, avant que Lucy ne commence à montrer les crocs et ne plus se laisser faire. A appliquer ce qu'elle apprenait en cours côté maléfices...dès lors les Serpentards, grâce aussi à l'intervention de sa cousine, lui avaient fichu une paix royale, encore heureux!
Derek continuait à parler et cette fois-ci, il réfléchissait sur la condition animale. Ce qu'il disait était si proche de ce que Lucy avait pensé, qu'elle leva les yeux avec stupeur avant de répondre avec flamme:

"Oui...je suis bien d'accord avec toi. L'humain est le seul animal -parce que nous sommes des animaux, en somme- à faire de la guerre une vraie industrie. A vouloir exterminer d'autres humains sur le seul fond d'une idéologie, pour un dieu, pour des opinions. J'ai parfois l'impression que l'ingéniosité de l'intelligence humaine ne s'exprime jamais autant que...dans les moyens de destruction. 2 000 ans de civilisation, tu parles! Il n'y a pas besoin de gratter beaucoup la couche de civilisation pour retrouver l'instinct bestial...2 000 ans de civilisation, ça a juste un peu poli les angles, voilà tout.
Ca m'a toujours étonnée que certains se croient supérieurs aux animaux. Juste parce qu'ils ont conscience d'eux même, conscience de la mort, une grande capacité d'abstraction, tout ça...c'est plus une malédiction qu'un don, à mon avis. Et puis, l'intelligence humaine, ce n'est pas un don, c'est juste...la seule arme des primates que nous sommes. Après tout, nous n'avons ni crocs ni griffes alors, pour nous défendre, il fallait bien un cerveau et des outils!
Et puis, selon moi, les animaux sont intelligents eux aussi, et j'en veux pour preuve leur formidable capacité d'adaptation. Dans "notre" monde, ils se débrouillent pas mal, alors que je ne suis pas sûre qu'on ferait mieux dans leur univers...et ce n'est pas un scoop, ils ont bien plus d'instinct que nous, ils sont moins fragiles..."

Elle soupira et adressa un sourire contrit à Derek:

"Pardon, j'ai toujours tendance à m'emballer sur certains sujets. Tu disais que tu préfères la condition animale? Moi je ne sais pas...je ne la connais pas, après tout! J'aimerais, mais c'est pas tellement possible, au final, étant humaine..."

[Vie du personnage :]

Lucy sourit lorsqu'elle entendit Derek approuver son idée concernant la Forêt Interdite. Ben oui, à moins d'être dotée d'autant de griffes et de crocs que les bêtes qui y rôdaient, il lui était tout bonnement impossible d'aller tranquillement gambader dans la forêt en cherchant le grand méchant loup comme le faisait le Petit Chaperon rouge...Quant à l'expert...Lucy sourit, avec un peu d'ironie, l'envie soudaine de faire une grosse blague bien inutile. Et puis alors, on peut plus rigoler?

"Encore que...tout dépend de l'expert, je pense! Certains sont si aimables..."

Eh oui, la petite Lucy avait déjà croisé quelques experts. Il y a de très grands avantages à avoir un père haut placé au Ministère de la Magie, ne croyez-vous pas? Tous les grandes huiles du milieu qui venaient faire une conférence, Percy se devait d'aller les saluer et quand d'aventure ils venaient à la maison Weasley, Lucy leur sautait dessus pour les bombarder de questions. D'abord surpris, certains de ses interlocuteurs s'étaient révélés charmants et charmés par la passion manifeste de la jeune fille pour les animaux, et avaient répondu de très bonne grâce à ses questions, permettant à Lucy de se constituer peu à peu une solide culture en la matière. D'autres avaient semblé agacés, et Lucy n'avait pas insisté, retrouvant bien vite le rôle de la petite fille bien sage et remerciant platement l'expert pour ses réponses si enrichissantes. Elle avait cependant gardé contact avec certains d'entre eux auxquels elle envoyait à l'occasion des lettres pleines de questions et de théories. Aah, les experts...eh ouais, certains sont sympas. Lucy sourit:

"Enfin, j'en connais quelques uns tout à fait fréquentables, et j'ai même gardé contacts avec certains que j'ai rencontré par hasard lorsque mon père donnait une réception."

Elle sourit et laissa Derek parler un peu. Ah, il lui proposait de lui apprendre deux-trois trucs? Oh, mais elle était donc tombée sur un véritable spécialiste des animaux de la Forêt Interdite, les prédateurs, à moins de s'y méprendre...La jeune fille accorda donc encore plus d'intérêt à ce type qui, quelques minutes auparavant, n'était qu'un inconnu, avant de répondre gentiment:

"J'en serai ravie! Tant que tu ne mords pas, n'est ce pas?"

Elle sourit à sa piètre plaisanterie. Eh oui, elle aimait bien faire sourire les gens et quelquefois, lorsqu'elle entr'ouvrait un peu sa coquille, derrière laquelle elle se protégeait, elle révélait un certain humour et surtout, une grande sensibilité. Très grande. Trop grande, beaucoup trop...A cause de cette hypersensibilité, tant physique que psychique, la jeune fille avait grandi comme une écorchée vive. Les bruits, trop forts, les lumières trop violentes, les odeurs agressives...l'empêchaient d'apprécier le monde autour d'elle, qu'elle vivait parfois comme un agresseur, l'empêchaient de goûter la compagnie des autres et l'avaient amené, un temps, à développer presque une phobie à ce sujet. Et puis...elle sentait, devinait le mensonge, les petites trahisons des autres, sentait quand on parlait dans son dos. Et était si facilement blessée...à fleur de peau, elle s'était pris en pleine figure toutes les remarques moqueuses, toutes les petites mesquineries, les actes violents ou juste moqueurs, les plaisanteries de mauvais goût...combien de fois avait-elle pleuré en retrouvant ses stylos éparpillés, un de ses dessins gribouillé? Ah, surtout ses dessins...son monde, son univers, qu'on dégradait en le raturant. Le dessin qui avait été sa bulle d'oxygène durant les années où les Serpentards avaient fait d'elle son souffre-douleur, avant que Lucy ne commence à montrer les crocs et ne plus se laisser faire. A appliquer ce qu'elle apprenait en cours côté maléfices...dès lors les Serpentards, grâce aussi à l'intervention de sa cousine, lui avaient fichu une paix royale, encore heureux!
Derek continuait à parler et cette fois-ci, il réfléchissait sur la condition animale. Ce qu'il disait était si proche de ce que Lucy avait pensé, qu'elle leva les yeux avec stupeur avant de répondre avec flamme:

"Oui...je suis bien d'accord avec toi. L'humain est le seul animal -parce que nous sommes des animaux, en somme- à faire de la guerre une vraie industrie. A vouloir exterminer d'autres humains sur le seul fond d'une idéologie, pour un dieu, pour des opinions. J'ai parfois l'impression que l'ingéniosité de l'intelligence humaine ne s'exprime jamais autant que...dans les moyens de destruction. 2 000 ans de civilisation, tu parles! Il n'y a pas besoin de gratter beaucoup la couche de civilisation pour retrouver l'instinct bestial...2 000 ans de civilisation, ça a juste un peu poli les angles, voilà tout.
Ca m'a toujours étonnée que certains se croient supérieurs aux animaux. Juste parce qu'ils ont conscience d'eux même, conscience de la mort, une grande capacité d'abstraction, tout ça...c'est plus une malédiction qu'un don, à mon avis. Et puis, l'intelligence humaine, ce n'est pas un don, c'est juste...la seule arme des primates que nous sommes. Après tout, nous n'avons ni crocs ni griffes alors, pour nous défendre, il fallait bien un cerveau et des outils!
Et puis, selon moi, les animaux sont intelligents eux aussi, et j'en veux pour preuve leur formidable capacité d'adaptation. Dans "notre" monde, ils se débrouillent pas mal, alors que je ne suis pas sûre qu'on ferait mieux dans leur univers...et ce n'est pas un scoop, ils ont bien plus d'instinct que nous, ils sont moins fragiles..."

Elle soupira et adressa un sourire contrit à Derek:

"Pardon, j'ai toujours tendance à m'emballer sur certains sujets. Tu disais que tu préfères la condition animale? Moi je ne sais pas...je ne la connais pas, après tout! J'aimerais, mais c'est pas tellement possible, au final, étant humaine..."

[Truc en plus :]

Lucy sourit lorsqu'elle entendit Derek approuver son idée concernant la Forêt Interdite. Ben oui, à moins d'être dotée d'autant de griffes et de crocs que les bêtes qui y rôdaient, il lui était tout bonnement impossible d'aller tranquillement gambader dans la forêt en cherchant le grand méchant loup comme le faisait le Petit Chaperon rouge...Quant à l'expert...Lucy sourit, avec un peu d'ironie, l'envie soudaine de faire une grosse blague bien inutile. Et puis alors, on peut plus rigoler?

"Encore que...tout dépend de l'expert, je pense! Certains sont si aimables..."

Eh oui, la petite Lucy avait déjà croisé quelques experts. Il y a de très grands avantages à avoir un père haut placé au Ministère de la Magie, ne croyez-vous pas? Tous les grandes huiles du milieu qui venaient faire une conférence, Percy se devait d'aller les saluer et quand d'aventure ils venaient à la maison Weasley, Lucy leur sautait dessus pour les bombarder de questions. D'abord surpris, certains de ses interlocuteurs s'étaient révélés charmants et charmés par la passion manifeste de la jeune fille pour les animaux, et avaient répondu de très bonne grâce à ses questions, permettant à Lucy de se constituer peu à peu une solide culture en la matière. D'autres avaient semblé agacés, et Lucy n'avait pas insisté, retrouvant bien vite le rôle de la petite fille bien sage et remerciant platement l'expert pour ses réponses si enrichissantes. Elle avait cependant gardé contact avec certains d'entre eux auxquels elle envoyait à l'occasion des lettres pleines de questions et de théories. Aah, les experts...eh ouais, certains sont sympas. Lucy sourit:

"Enfin, j'en connais quelques uns tout à fait fréquentables, et j'ai même gardé contacts avec certains que j'ai rencontré par hasard lorsque mon père donnait une réception."

Elle sourit et laissa Derek parler un peu. Ah, il lui proposait de lui apprendre deux-trois trucs? Oh, mais elle était donc tombée sur un véritable spécialiste des animaux de la Forêt Interdite, les prédateurs, à moins de s'y méprendre...La jeune fille accorda donc encore plus d'intérêt à ce type qui, quelques minutes auparavant, n'était qu'un inconnu, avant de répondre gentiment:

"J'en serai ravie! Tant que tu ne mords pas, n'est ce pas?"

Elle sourit à sa piètre plaisanterie. Eh oui, elle aimait bien faire sourire les gens et quelquefois, lorsqu'elle entr'ouvrait un peu sa coquille, derrière laquelle elle se protégeait, elle révélait un certain humour et surtout, une grande sensibilité. Très grande. Trop grande, beaucoup trop...A cause de cette hypersensibilité, tant physique que psychique, la jeune fille avait grandi comme une écorchée vive. Les bruits, trop forts, les lumières trop violentes, les odeurs agressives...l'empêchaient d'apprécier le monde autour d'elle, qu'elle vivait parfois comme un agresseur, l'empêchaient de goûter la compagnie des autres et l'avaient amené, un temps, à développer presque une phobie à ce sujet. Et puis...elle sentait, devinait le mensonge, les petites trahisons des autres, sentait quand on parlait dans son dos. Et était si facilement blessée...à fleur de peau, elle s'était pris en pleine figure toutes les remarques moqueuses, toutes les petites mesquineries, les actes violents ou juste moqueurs, les plaisanteries de mauvais goût...combien de fois avait-elle pleuré en retrouvant ses stylos éparpillés, un de ses dessins gribouillé? Ah, surtout ses dessins...son monde, son univers, qu'on dégradait en le raturant. Le dessin qui avait été sa bulle d'oxygène durant les années où les Serpentards avaient fait d'elle son souffre-douleur, avant que Lucy ne commence à montrer les crocs et ne plus se laisser faire. A appliquer ce qu'elle apprenait en cours côté maléfices...dès lors les Serpentards, grâce aussi à l'intervention de sa cousine, lui avaient fichu une paix royale, encore heureux!
Derek continuait à parler et cette fois-ci, il réfléchissait sur la condition animale. Ce qu'il disait était si proche de ce que Lucy avait pensé, qu'elle leva les yeux avec stupeur avant de répondre avec flamme:

"Oui...je suis bien d'accord avec toi. L'humain est le seul animal -parce que nous sommes des animaux, en somme- à faire de la guerre une vraie industrie. A vouloir exterminer d'autres humains sur le seul fond d'une idéologie, pour un dieu, pour des opinions. J'ai parfois l'impression que l'ingéniosité de l'intelligence humaine ne s'exprime jamais autant que...dans les moyens de destruction. 2 000 ans de civilisation, tu parles! Il n'y a pas besoin de gratter beaucoup la couche de civilisation pour retrouver l'instinct bestial...2 000 ans de civilisation, ça a juste un peu poli les angles, voilà tout.
Ca m'a toujours étonnée que certains se croient supérieurs aux animaux. Juste parce qu'ils ont conscience d'eux même, conscience de la mort, une grande capacité d'abstraction, tout ça...c'est plus une malédiction qu'un don, à mon avis. Et puis, l'intelligence humaine, ce n'est pas un don, c'est juste...la seule arme des primates que nous sommes. Après tout, nous n'avons ni crocs ni griffes alors, pour nous défendre, il fallait bien un cerveau et des outils!
Et puis, selon moi, les animaux sont intelligents eux aussi, et j'en veux pour preuve leur formidable capacité d'adaptation. Dans "notre" monde, ils se débrouillent pas mal, alors que je ne suis pas sûre qu'on ferait mieux dans leur univers...et ce n'est pas un scoop, ils ont bien plus d'instinct que nous, ils sont moins fragiles..."

Elle soupira et adressa un sourire contrit à Derek:

"Pardon, j'ai toujours tendance à m'emballer sur certains sujets. Tu disais que tu préfères la condition animale? Moi je ne sais pas...je ne la connais pas, après tout! J'aimerais, mais c'est pas tellement possible, au final, étant humaine..."

[Doubles-Comptes :]

Lucy sourit lorsqu'elle entendit Derek approuver son idée concernant la Forêt Interdite. Ben oui, à moins d'être dotée d'autant de griffes et de crocs que les bêtes qui y rôdaient, il lui était tout bonnement impossible d'aller tranquillement gambader dans la forêt en cherchant le grand méchant loup comme le faisait le Petit Chaperon rouge...Quant à l'expert...Lucy sourit, avec un peu d'ironie, l'envie soudaine de faire une grosse blague bien inutile. Et puis alors, on peut plus rigoler?

"Encore que...tout dépend de l'expert, je pense! Certains sont si aimables..."

Eh oui, la petite Lucy avait déjà croisé quelques experts. Il y a de très grands avantages à avoir un père haut placé au Ministère de la Magie, ne croyez-vous pas? Tous les grandes huiles du milieu qui venaient faire une conférence, Percy se devait d'aller les saluer et quand d'aventure ils venaient à la maison Weasley, Lucy leur sautait dessus pour les bombarder de questions. D'abord surpris, certains de ses interlocuteurs s'étaient révélés charmants et charmés par la passion manifeste de la jeune fille pour les animaux, et avaient répondu de très bonne grâce à ses questions, permettant à Lucy de se constituer peu à peu une solide culture en la matière. D'autres avaient semblé agacés, et Lucy n'avait pas insisté, retrouvant bien vite le rôle de la petite fille bien sage et remerciant platement l'expert pour ses réponses si enrichissantes. Elle avait cependant gardé contact avec certains d'entre eux auxquels elle envoyait à l'occasion des lettres pleines de questions et de théories. Aah, les experts...eh ouais, certains sont sympas. Lucy sourit:

"Enfin, j'en connais quelques uns tout à fait fréquentables, et j'ai même gardé contacts avec certains que j'ai rencontré par hasard lorsque mon père donnait une réception."

Elle sourit et laissa Derek parler un peu. Ah, il lui proposait de lui apprendre deux-trois trucs? Oh, mais elle était donc tombée sur un véritable spécialiste des animaux de la Forêt Interdite, les prédateurs, à moins de s'y méprendre...La jeune fille accorda donc encore plus d'intérêt à ce type qui, quelques minutes auparavant, n'était qu'un inconnu, avant de répondre gentiment:

"J'en serai ravie! Tant que tu ne mords pas, n'est ce pas?"

Elle sourit à sa piètre plaisanterie. Eh oui, elle aimait bien faire sourire les gens et quelquefois, lorsqu'elle entr'ouvrait un peu sa coquille, derrière laquelle elle se protégeait, elle révélait un certain humour et surtout, une grande sensibilité. Très grande. Trop grande, beaucoup trop...A cause de cette hypersensibilité, tant physique que psychique, la jeune fille avait grandi comme une écorchée vive. Les bruits, trop forts, les lumières trop violentes, les odeurs agressives...l'empêchaient d'apprécier le monde autour d'elle, qu'elle vivait parfois comme un agresseur, l'empêchaient de goûter la compagnie des autres et l'avaient amené, un temps, à développer presque une phobie à ce sujet. Et puis...elle sentait, devinait le mensonge, les petites trahisons des autres, sentait quand on parlait dans son dos. Et était si facilement blessée...à fleur de peau, elle s'était pris en pleine figure toutes les remarques moqueuses, toutes les petites mesquineries, les actes violents ou juste moqueurs, les plaisanteries de mauvais goût...combien de fois avait-elle pleuré en retrouvant ses stylos éparpillés, un de ses dessins gribouillé? Ah, surtout ses dessins...son monde, son univers, qu'on dégradait en le raturant. Le dessin qui avait été sa bulle d'oxygène durant les années où les Serpentards avaient fait d'elle son souffre-douleur, avant que Lucy ne commence à montrer les crocs et ne plus se laisser faire. A appliquer ce qu'elle apprenait en cours côté maléfices...dès lors les Serpentards, grâce aussi à l'intervention de sa cousine, lui avaient fichu une paix royale, encore heureux!
Derek continuait à parler et cette fois-ci, il réfléchissait sur la condition animale. Ce qu'il disait était si proche de ce que Lucy avait pensé, qu'elle leva les yeux avec stupeur avant de répondre avec flamme:

"Oui...je suis bien d'accord avec toi. L'humain est le seul animal -parce que nous sommes des animaux, en somme- à faire de la guerre une vraie industrie. A vouloir exterminer d'autres humains sur le seul fond d'une idéologie, pour un dieu, pour des opinions. J'ai parfois l'impression que l'ingéniosité de l'intelligence humaine ne s'exprime jamais autant que...dans les moyens de destruction. 2 000 ans de civilisation, tu parles! Il n'y a pas besoin de gratter beaucoup la couche de civilisation pour retrouver l'instinct bestial...2 000 ans de civilisation, ça a juste un peu poli les angles, voilà tout.
Ca m'a toujours étonnée que certains se croient supérieurs aux animaux. Juste parce qu'ils ont conscience d'eux même, conscience de la mort, une grande capacité d'abstraction, tout ça...c'est plus une malédiction qu'un don, à mon avis. Et puis, l'intelligence humaine, ce n'est pas un don, c'est juste...la seule arme des primates que nous sommes. Après tout, nous n'avons ni crocs ni griffes alors, pour nous défendre, il fallait bien un cerveau et des outils!
Et puis, selon moi, les animaux sont intelligents eux aussi, et j'en veux pour preuve leur formidable capacité d'adaptation. Dans "notre" monde, ils se débrouillent pas mal, alors que je ne suis pas sûre qu'on ferait mieux dans leur univers...et ce n'est pas un scoop, ils ont bien plus d'instinct que nous, ils sont moins fragiles..."

Elle soupira et adressa un sourire contrit à Derek:

"Pardon, j'ai toujours tendance à m'emballer sur certains sujets. Tu disais que tu préfères la condition animale? Moi je ne sais pas...je ne la connais pas, après tout! J'aimerais, mais c'est pas tellement possible, au final, étant humaine..."