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 [DEFI] • L'ombre n'éteint pas le feu

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Dominique Weasley

Dominique Weasley

« Forgive me father for I have sinned, I have sinned a lot. »



Love ya for ever, Max ♥

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Points : 0
Avatar : Anna Bella Thorne
Crédits : Highs, Deviant Art & Tinker Bell

Age RPG : 15 ans
Sang : Mêlé (Sorcier/Vélane)
Camp : Armée de Dumbledore

Vie du personnage : Ca te regarde, pauv' nouille ?

Truc en plus : Demi-Vélane
Doubles-Comptes : Thomas River & Hugo H. Weasley



[DEFI] • L'ombre n'éteint pas le feu _
MessageSujet: [DEFI] • L'ombre n'éteint pas le feu   [DEFI] • L'ombre n'éteint pas le feu EmptySam 7 Avr - 22:26

Alors que Dominique croyait avoir compris comment gérer la douleur créée par l’absence d’un proche, voilà qu’elle devait se rendre à l’évidence. Il est impossible de supporter ce genre de blessure. Harry n’était pas son père, n’était pas son frère, ni son copain ou son meilleur ami. C’était juste son oncle. Juste. Une personne chez qui elle passait ses vacances, qui l’avait consolé, aidé, qui l’avait vue grandir, avec qui elle fêtait ses Noël, avec qui elle rigolait, qui lui offrait toujours plus de chocolat qu’aux autres cousins parce qu’elle était la plus petite. Harry c’était bien plus encore, il était le Survivant et l’emblème de l’Ordre. Mais pour Domi, c’était juste son oncle. Juste. Et là, il avait disparu. Tué par leurs ennemis de toujours. A la tristesse s’ajoutait la colère. Mais surtout l’impuissance. Après tous ces combats, toutes ses années à se battre contre le Lord… aucun résultat. Harry avait passé sa vie à combattre. Il n’avait que quelques mois lorsqu’ il s’était déjà fait menacer par Voldemort pour la première fois. Il l’avait rencontré plus de quatre fois durant sa vie. Et il avait finit par le tuer. Et finalement, ça ne servait à rien. Le Seigneur des Ténèbres était revenu et avait tué le Survivant. Une bonne fois pour toute. Dominique se sentait perdue et impuissante face à tout ça. Comment réussir à là où même Harry était tombé au combat ? Comment… ?
Triste, furieuse et désarmée. Voilà ce qu’elle était. Voilà ce qu’était l’Ordre du Phénix en général. C’était d’autant plus dur à gérer que Lily n’acceptait les larmes de personne. La renarde faisait tout en sa présence pour paraitre triste mais pas trop compatissante. Elle connaissait sa Lily qui était sur le bord de la crise de nerf. Domi n’en pouvait plus de toute cette pression accumulée. D’autant plus qu’elle se retrouvait seule avec sa cousine face aux immondes serpents, trop content de la mort de Harry. Dominique aimait sa Maison mais détestait ses occupants plus que jamais.
Appuyée contre le dossier de son canapé, Domi jeta un regard vide aux autres serpents. Ils travaillaient en silence. C’était rare ça, les serpents silencieux. Remarquez, la tension était de plus en plus perceptible ces deniers temps. Domi et Lily s’énervaient de plus en plus, tapant ceux qui se permettaient de se mettre en travers de leur chemin. Mais il n’y avait pas que ça. Les préfets aussi faisaient régner le calme. Mini-Bielova-devenu-grand parce qu’il était sur les nerfs depuis la disparition de son bien aimé, Blondasse-Bielova parce qu’elle a toujours adoré rabaisser les gens et qu’elle est « sous tension » à cause des ASPIC –selon ses propres termes, mais Domi aurait plutôt penché pour ses problèmes de cœur. Et puis Méchant-River parce qu’il ne supporte pas de se disputer avec sa pétasse. Bref, chez les Serpentards ça fonctionnait au ralentit. Même si la vipère avait plusieurs fois aperçut des sourires en coin de la part de quelques serpents lorsqu’ils lisaient le journal. Normal, tous ces pro-mangemorts étaient bien heureux de la mort du Survivant. Ils le cachaient juste du mieux qu’ils pouvaient devant la fille Potter. Pas qu’ils aient peur de lui manquer de respect, mais la rumeur courrait que ses nouvelles Docs étaient particulièrement douloureuses lorsqu’elles s’écrasaient au niveau de l’aine (surtout les soirs de pleine lune ?). Mais une fois Lily partie, ils oubliaient la discrète petite renarde tapie dans son terrier. Et ils souriaient, ricanaient et persiflaient. Et se prenaient un coup de pied –avec des talons, ce qui fait tout aussi mal que des Doc un jour de pleine lune- dans la mâchoire. On-ne-rigole-pas-de-la-mort-de-Harry ! Ensuite, le silence revenait. Plus de rire mal placé. Et Dominique était bien contente de cela, elle n’avait pas du tout envie de bruit et de rigolade. Le silence, juste le silence pour accueillir ses pleurs contenus.

Cling. Un bruit. Comme si on venait de faire tomber quelque chose. Domi bougea légèrement, ouvrit les yeux. Rien, personne autour d’elle. Se frottant les yeux, la vipère se rendit compte qu’elle s’était endormie. Elle n’arrêtait pas de s’endormir en plein milieu de la journée lorsqu’elle était triste. Ses yeux étaient trop fatigués de pleurer. Se relevant un peu sur son fauteuil, jetant un rapide coup d’œil à la ronde, elle constata qu’il y avait toujours autant de monde dans la salle commune. Normal pour un samedi après-midi. Personne ne la regardait, tous qu’ils étaient, concentrés sur leurs devoirs. Cette atmosphère était vraiment bizarre. Se levant, la renarde constata que son sac était tombé à ses pieds. Il avait du glisser de ses genoux. L’avait-elle seulement sur ses genoux avant de s’endormir ? Haussant les épaules, elle s’en empara et quitta la Salle Commune. Ce silence pesant devenait irrespirable, elle avait besoin d’air.
Une fois sortie, la jeune fille respira enfin. S’appuyant lourdement contre un mur, elle passa une main dans ses cheveux fauves et soupira. Vivre chez les serpents était toujours l’enfer d’il y a quelques mois. Un enfer allégé, certes, mais un enfer quand même. Depuis que Lily et elle avaient gueulé un bon coup et tapé quelques pro-mangemorts, plus personne ne les embêtaient. Les vols s’étaient arrêtés, les coups bas aussi. Seulement, plus personne ne parlait à Domi. Dans le dortoir, les filles riaient ensembles, parlaient, se maquillaient, projetaient d’aller de sortir. Comme avant. Sauf que maintenant, Domi était clairement exclue de tout ça. C’était exactement ce qu’avait redouté à la renarde. Après l’énervement, l’indifférence. C’était limite pire. Non. Non, ce n’était pas pire. D’un côté, c’était reposant même. C’était juste plus énervant parce que contre ce genre d’attitude, il n’y a rien à faire. On peut faire tout ce qu’on veut, les autres s’en moquent. Et Domi détestait ne rien pouvoir faire. Car si Lily supportait cette indifférence avec un calme époustouflant, Dominique avait du mal à rester si neutre. La renarde avait toujours aimé la solitude et la liberté. Mais pas se faire rejeter ainsi dans sa propre maison. Que ces connards de consanguins la rejettent, aucun souci. Que sa Maison la rejette… c’était beaucoup plus blessant.
Soupirant une nouvelle fois, la jeune fille sentit une nouvelle fois la frustration la gagner. Pour se défouler, elle décida d’aller dans la Salle sur Demande pour s’entrainer aux sortilèges appris par les professeurs de l’Armée de Dumbledore.
Alors qu’elle se dirigeait vers la salle en question, quelque chose se prit dans ses pieds. Avant même qu’elle n’ait put faire quoique ce soit, elle tombait. Dans les escaliers. Poussant un cri de stupeur, elle porta ses mains au dessus de sa tête pour se protéger et tomba les quelques marches qu’elle venait de gravir. Etalée sur le sol, les genoux et le dos douloureux, Domi resta couchée pendant quelques secondes. Avant de se relever lentement. Jetant un coup d’œil en haut de l’escalier, la renarde tenta de voir ce dans quoi elle avait pu s’emmêler les pieds. Mais rien. Elle avait trébuché sur du rien. Okéééé. Et le meilleur dans tout ça, c’est qu’elle saignait abondamment au genou gauche. La douleur devenait de plus en plus aigue. Heureusement que sa sœur est infirmière et qu’elle lui a appris les sortilèges de premiers secours. Farfouillant dans son sac pour trouver sa baguette, Domi attrapa tour à tour son livre d’astronomie, un collier, une trousse de maquillage, une lettre de Max, sa trousse, un bloc de feuilles… et c’est tout. Son sang se glaça.


Cling. Un bruit. Comme si on venait de faire tomber quelque chose. La vipère se rendit compte qu’elle s’était endormie. Se levant, la renarde constata que son sac était tombé à ses pieds. Il avait du glisser de ses genoux. L’avait-elle seulement sur ses genoux avant de s’endormir ?

On lui avait volé sa baguette. Et on venait de la faire tomber des escaliers. Se relevant précipitamment, Domi regarda autour d’elle. Son genou continuait de saigner abondamment. Et impossible de se soigner. Aux alentours, personne. Sans baguette, la renarde se sentit soudain toute nue et vulnérable. Pourtant, son aptitude à donner des coups était légendaire. Presqu’autant que celle de Lily. Mais à cet instant, elle se rendait compte qu’elle avait toujours besoin de magie pour être certaine de s’en sortir. Sans magie, elle n’était rien. Rien qu’une moldue. Non, une demi-vélane.
Inspirant un grand coup, elle se dirigea vers l’infirmerie. Là, au moins, elle trouverait sa sœur pour la protéger et la soigner.
D’abord la renarde pensa à avertir un membre de l’AD. Max, Louis, Hugo ou Fred serait venu immédiatement si elle avait pu chauffer la pièce de l’AD du bout de sa baguette, si elle avait pu ensorceler un oiseau pour aller parler aux hommes de sa vie. Mais là, elle était vulnérable. Frissonnant, Domi se mit à courir. Faisant attention où elle posait les pieds pour ne pas trébucher une nouvelle fois, elle regretta son inattention. Elle connaissait pourtant la fourberie des serpents, elle en était une. Elle aurait dû ensorceler son sac pour protéger ses affaires. Pourquoi n’y avait-elle jamais pensé ? Pourquoi pensait-on toujours à cela lorsqu’il était déjà trop tard ?
Après quelques minutes de course, la jeune fille arriva enfin dans l’infirmerie. Le royaume de sa sœur. Ici, elle serait en sécurité. Dominique y entra en trombe et se dirigea vers le bout de la salle. Là où Victoire préparait ses remèdes, sa pièce perso. Il n’y avait aucuns élèves dans les lits. Et il n’y avait personne non plus dans la salle privée de Vic’. Le cœur de la vipère s’arrêta.

    « Victoiiiiiiire ? »

Aucune réponse. Pas le moindre bruit. Domi se mit à trembler. Il y eu un grincement. Dominique plongea sa main dans sa poche, prête à sortir sa baguette pour se protéger. Prise de conscience. Pas de baguette, remember ?
Grincement, donc. Et puis l’énorme porte de l’infirmerie se ferma d’un coup. Sur les nerfs, la renarde sursauta et cogna une armoire. Deux énormes bouteilles emplies de formol se fracassèrent sur le sol. Impossible de réparer les dégâts sans baguette. Il n’y avait toujours personne et aucun bruit dans l’infirmerie. Mais Domi était prise au piège. Et pour la renarde qu’elle était, il n’y avait rein de pire. Appelant une nouvelle fois sa sœur, Dominique fit d’abord un tour de l’infirmerie afin de vérifier qu’elle était bien seule. Ensuite, elle retourna dans la pièce privée de Victoire. Le formol rendait le sol luisant et prouvait l’échec cuisant de la vipère. Tremblante de rage, la jeune fille ramassa une serpillère et se mit à essuyer le formol, sur le sol. Réduite à l’état de moldue. Pas que ça la dégoute, mais elle comprenait maintenant leur faiblesse par rapport aux sorciers. Rien qu’au niveau du quotidien, ils étaient faibles. Raison de plus pour les aider.
Agenouillée sur le sol en train d’essuyer le formol, Domi se rappela aussi qu’elle avait une blessure au genou. Elle se releva donc et farfouilla dans les remèdes de Victoire. Elle trouva assez rapidement un cataplasme et un onguent pour purifier les blessures. Souriant, la renarde soigna rapidement sa blessure, se félicitant de ne pas avoir besoin de magie pour ça. Puis, alors qu’elle enroulait un bandage autour de sa plaie et se demandait comment utiliser ces épingles à nourrices, Domi entendit un ricanement sourd derrière la porte. Se levant précipitamment, Domi abandonna son bandage et se dirigea vers la porte. Serpentard mais pas lâche pour autant.

    « On s’amuse bien, là derrière ? »

Aucune réponse. Le rire s’arrêta, comme surpris que la vipère aie le cran de répondre alors qu’elle était totalement désarmée. Pauvres cons. Dominique tenta d’ouvrir l’immense porte de chêne d’un coup de pied. Rien. Elle était visiblement bloquée par un sortilège. Et elle ne pouvait visiblement pas lancer de contre sort. Super. Dominique se mit à tourner en rond, sentant l’énervement grandir en elle. Ses yeux devenaient blancs. Elle sentait des flammes s’allumer sur sa chevelure fauve. Si quelqu’un avait la malchance d’ouvrir ces portes, il aurait droit à la vision d’une demi-vélane furieuse. Et il aurait droit à gouter aux ongles saillant et coupants comme des rasoirs de la demi-vélane en question.
Mais personne n’ouvrit la porte. Lâches serpents.

Ah tiens, si. La porte s’ouvrit. D’un grand coup, claquant contre les murs. Et derrière… personne. Cool, un cache-cache ! C’était d’autant plus frustrant que Domi savait qu’avec sa baguette, il lui aurait suffit d’un « hominem revelatum » pour retrouver ses assaillants et les punir. Feulant rageusement à la manière d’une vélane en colère (et regrettant qu’Aleera ne soit pas là pour constater sa classe naturelle 8D), Dominique sortit en courant. Ses cheveux enflammés et ses yeux blancs trahissant assez bien sa rage d’avoir été dupée et enfermée. On n’enferme pas un renard, on n’enferme pas le feu !
La renarde entama alors une course folle à travers le château. On aurait dit un feu follet. Elle descendit les marches quatre à quatre. Direction les sous-sols, les cachots, la Salle Commune. Une fois devant le tableau qui masquait l’entrée de la Salle, Domi s’arrêta net. Ses cheveux n’étaient plus que parcourus de légère flammèche et elle sentait que ses yeux, quoiqu’encore très pâles, étaient plus noisette que blancs. Sa course l’avait presque calmée. Presque. Elle entra dans la Salle Commune. Peu de serpents levèrent les yeux sur elle. Ils étaient tous concentrés sur leurs devoirs. Comme si rien ne s’était passé depuis qu’elle était sortie.
Et c’est là qu’elle la vit. Sa baguette. Posée sur le sol, à côté du fauteuil où elle s’était endormie. Ses yeux pâlirent à nouveau. En plus de ça, les serpents voulaient la faire passer pour une folle. Un petit gloussement s’éleva derrière un livre. Sienna. Une pétasse de sixième ou septième année. Les deux amis de Sienna, à ses côtés, lui lancèrent un regard noir. Voilà donc les trois consanguins coupables de tout cela. Ils peuvent être sur que des Maraudeurs vont se charger de leur remettre les idées en places…
D’un pas calme et assuré, bien que tremblant intérieurement de rage et d’appréhension, Dominique se dirigea vers sa baguette. La ramassa. 35 cm. Bois de saule avec deux cheveux de Sphinx. Particulièrement efficace dans les enchantements. C’est ce qu’avait dit le vendeur.

    « Salut ma belle. Tu m’as manqué, tu sais. »

Des étincelles rouges jaillirent de la baguette. La renarde s’apaisa d’un coup. Et un large sourire fendit son visage.

    « Alors, on fête les retrouvailles ? »

Ca, c’était Sienna. Elle s’était levée et regardait Domi d’un air moqueur. La vipère, toujours accroupie, se releva lentement. Et donna un coup de poing dans la tête de Sienna. Ce qui eut pour effet instantané de faire relever la tête de tous les serpents si concentrés sur leur travail. Et de faire éclater de rire Thomas River qui, apparemment, trouvait rigolo de voir Sienna se relever la bouche en sang et le nez de travers. Domi lui servit un regard glacial. Thomas continua de rire, niant son regard blanc. Pauvre con. Il ne valait pas mieux qu’elle, cet assassin. Sienna sortit sa baguette. Domi la désarma d’un expeliarmus. Ouais, on fête les retrouvailles, baguette de saule.
Sans sa baguette, Sienna s’immobilisa. Elle lança un coup d’œil ses deux potes qui, restés en arrière, ne semblaient pas vouloir venir l’aider. Les yeux de Domi et ses cheveux semblèrent rirent de la situation de la vipère esseulée, délaissée par ses propres amis. Dominique est peut-être seule mais au moins elle n’est pas entourée de crétins lâches.

    « Dis au revoir à ta baguette … »

Enfonçant l’immonde baguette de Sienna dans sa poche, Domi s’éloigna. Puis se retourna et donna deux coups de pieds aux complices de Sienna. Préfet-en-Chef-River ne fit toujours pas de remarque. Apparemment, il n’aimait vraiment pas Sienna et ses potes. Ou alors, il aimait particulièrement la loi du plus fort. Ca, ça convenait à Domi.

Du haut de la Volière, Dominique lâcha la baguette de Sienna. Espérons pour elle qu’elle a des potes qui sont fort en sortilège d’attraction.


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