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 Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV.

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Moïra V. River

Moïra V. River

« Only two synonyms ? I'm losing my perspicacity ! »



Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV. 111031061952248640

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Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV. _
MessageSujet: Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV.   Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV. EmptyMar 21 Juin - 11:29

Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV. 953799769-bc4d00
Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV. 72252818twoo-jpg
« Green Day - Wake Me Up When September Ends. »



Moïra regardait son frère. Son frère Alexander, couché, les yeux fermés, qui dormait paisiblement. Et pour l’éternité. Et pour cause, vous avez déjà vu un mort ouvrir les yeux ? Tué par un sorcier, c’est ça la cause officielle de sa mort. Tué par un sorcier alors qu’il passait au mauvais endroit au mauvais moment. On n’accusait personne, ni les mangemorts ni rien. Aucun River n’était assez fou pour impliquer les mangemorts dans le meurtre de leur fils. Surtout qu’Alex était un mangemort, et que c’était un membre de l’Ordre qui l’avait tué. Très élégant dans son smoking noir, couché dans un cercueil en bois très chic et très cher avec un intérieur en velours rouge sombre, il semblait paisible et calme, juste endormi. Mais la jeune aiglonne n’arrivait pas à s’ôter de la tête l’idée qu’avant de s’engager, il avait tourné le dos à son petit frère et à sa petite sœur qui avaient hésité à le suivre chez les mangemorts. Levant les yeux, elle aperçut la Faucheuse, qui se moquait d’elle, suspendue au-dessus du cercueil. « Je l’ai tué, je l’ai tué » qu’elle semblait murmurer. Quand elle baissa à nouveau les yeux vers le cercueil, le corps de son frère avait disparu. Il se tenait devant elle, couvert de sang, les yeux vides, le mépris se lisant dans le mouvement de ses sourcils. Il parlait silencieusement mais elle lisait sur ses lèvres avec une facilité déconcertante. « Je suis mort à cause de vous. »

Moïra ouvrit les yeux et se redressa d’un seul coup, un espèce de hurlement de terreur coincé au fond de la gorge. Sous le choc, le chat qui dormait contre elle gicla du lit en feulant et en soufflant, miaulant avec désapprobation.

Chez elle. Elle était chez elle. Dans son lit, au manoir River, avec Lully qui dormait précédemment contre son ventre, jusqu’à ce qu’un cauchemar ne la réveille. Calmant avec difficulté les battements erratiques de son cœur, elle se prostra en position fœtale, sentant les larmes lui monter aux yeux. Et d’un coup, quand elle sentit que ça allait éclater, elle se leva brusquement, attrapant son oreiller dans la foulée, et quitta sa chambre pour traverser tout le manoir. Sans marquer d’hésitation, elle entra dans la chambre de son frère, qui grogna quand elle posa sa main sur son épaule, et qui l’attira à elle sans lui poser de questions pour la serrer dans ses bras. En gros il lui permettait de squatter son lit, comme à chaque fois qu’elle faisait un cauchemar, et inversement je tiens à le préciser. Posant son oreiller, elle se réfugia dans les bras de son frère et referma les yeux, sentant avec soulagement les lambeaux de son cauchemar qui disparaissaient, préférant battre en retraite face à l’aura menaçante et protectrice de Tom. Du moins c’est comme ça que Moïra voyait les choses. Se calfeutrant dans les bras de son frère comme un petit animal blessé, elle referma les yeux et se rendormit doucement, bercée par le souffle calme et apaisant de Tom. Machinalement, elle calqua son rythme respiratoire sur le sien et sombra dans un sommeil profond, mais surtout un sommeil calme. Et ça c’était une excellente chose, surtout que depuis un moment elle était harcelée par des cauchemars où elle voyait son frère Alexander, le jour où les mangemorts l’avaient ramené sanglant et mort à la maison, le jour où elle avait assisté à son enterrement. L’hypocrisie de la haute société avait d’ailleurs atteint la splendeur de son paroxysme, tout le monde voulant savoir comment il était mort mais n’osant le demander explicitement. Alors on questionnait les deux petits héritiers restants, d’une manière plus ou moins bonne d’ailleurs, vu que tout le monde savait aussi que les deux River savaient. Comment leur frère était mort, pourquoi il était mort, et surtout, s’il était l’un des leurs, un mangemort. Et au grand dam des puissants, les deux héritiers River n’avaient rien dit, muets comme des tombes.

Muets comme la tombe où reposait leur frère.

Quand elle se réveilla le lendemain matin, son frère dormait toujours. Bah, de toute manière Moïra a l’habitude de se lever avant monsieur l’ours en hibernation constante. En voyant son frère dormir comme un loir, elle eut un sourire attendri, et se cala contre lui pour essayer de se rendormir. Peine perdue. Juste pour le plaisir, elle resta quelques minutes de plus dans les bras de Tom, attendant patiemment qu’il se réveille. Mais comme mister loir ne daignait pas ouvrir ses beaux yeux glaciaux, elle tenta de se dégager en douceur de son étreinte. Peine perdue encore une fois, si elle continuait elle le réveillerait. Alors elle ferma les yeux, se concentra quelques secondes, et sa silhouette disparut au profit de celle d’un tout petit chat couleur sable, qui colla une léchouille attendrie sur la joue de l’être humain, lui tirant un grognement, avant de sauter du lit avec souplesse et discrétion. Le chat disparut et l’humaine réapparut. Elle jeta un dernier regard à son frère, suivi d’un sourire presque maternel, et elle quitta la pièce pour retourner dans sa chambre et se changer. Elle arrivait de mieux en mieux à se transformer en chat, ce qui lui causait une satisfaction des plus immenses. C’est satisfaisant de réussir à faire quelque chose quand on travaille dessus depuis des années. Elle pouvait aussi dire ça à propos de ses recherches sur le meurtrier d’Alex. Elle avait fouiné et avait différents noms. Attorney MacKillen, présent sur les lieux. Mort il y a six mois, assassiné pour une obscure raison, dettes de jeu ou un truc comme ça. Chelsea Straub, employée de nuit à Gringotts, présente sur les lieux. Toujours employée à Gringotts. Walter Chelson, agent de sécurité à Gringotts, présent le jour du drame, toujours agent de sécurité actuellement. S’habillant rapidement, l’aiglonne se maquilla sommairement et descendit manger, saluant sa mère qui était déjà levée. Elle avait une liste impressionnante de noms d’éventuels assassins, avait récupéré des photos, interrogé des mangemorts, et dans sa liste de noms, deux personnes la préoccupaient, dont une qui était maintenant portée disparue.

Adam Neil, guérisseur à Sainte Mangouste.

Moïra avait passé deux ans à chercher. Elle avait fouillé les journaux, les archives, et avait trouvé le nom d’Adam Neil dans la liste des suspects de l’assassinat d’Alexander River. Aucune poursuite n’avait été engagée. Et monsieur Neil avait disparu comme par enchantement. Moïra s’était renseigné et avait appris qu’il était guérisseur, et, usant de l’influence de son nom de famille, avait fouillé les dossiers de Sainte Mangouste. Avait trouvé le dossier du guérisseur, récupéré sa photo, son adresse, son dossier scolaire, tout ce qu’elle pouvait. Un sortilège de duplication c’est facile. Elle avait apporté la photo à un mangemort qui avait assisté à tout ça, et le mangemort lui avait confirmé à demi-mot que cet homme était bien présent sur les lieux le soir de l’assassinat, et qu’il avait combattu contre eux. Brusquement fébrile, l’aiglonne était allé à l’adresse indiquée comme étant son lieu de domicile, mais c’était une famille de moldus qui y vivait. A l’agence immobilière, où elle s’était fait passer pour la nièce française de monsieur Neil, on lui avait dit que l’ancien propriétaire était passé en coup de vent pour mettre son appartement en vente sans discuter du prix ni quoi que ce soit, et qu’il n’était pas revenu chercher l’argent de la vente qui lui revenait de droit. Ne recevant pas de courrier, l’agence immobilière avait gardé l’argent. Mais ça revenait au même, l’homme était porté disparu, autant chez les sorciers que chez les moldus. Il devait certainement se terrer comme un lâche au QG de l’Ordre, certainement basé chez les Potter … Elle avait donc interrogé Roxanne, qui n’avait pas pu lui répondre vu qu’elle n’avait jamais vu ce type de sa vie.

Se dépêchant de finir de manger, l’aiglonne quitta la table et se prépara rapidement, vu qu’elle avait rendez-vous en ville avec Nolan. D’accord, pas avant le début de l’après-midi, mais elle comptait s’y pointer dès le matin pour récupérer quelques petites affaires. Des trucs pas très recommandables pour une préfète en chef digne de ce nom. Oh, des artefacts de magie noire, puis elle comptait aussi traîner dans une boutique de fringues où Lee l’avait emmenée quelques temps plus tôt. Ce qu’elle allait faire avec Nolan, sérieux ça ne vous regarde pas les enfants. Officiellement elle allait travailler en ville avec Nephtys, et Thomas avait accepté de la couvrir, et même de mentir pour elle puisqu’i savait pertinemment qu’elle n’arrivait pas à mentir à sa famille. BREF VOILA. Attrapant son sac, elle transplana dans la salle du Chaudron Baveur prévue à cet effet et quitta les lieux sans passer par le bar. Débarquant au chemin de traverse, elle se dirigea droit vers le magasin qu’elle devait récupérer. Evidemment, évidemment, elle n’avait pas prévu que dix heures du matin c’est l’heure appropriée pour emmerder les demoiselles solitaires. Rapidement, Moïra sentit qu’elle était suivie. Eh merde euh. Lâchant un grognement de dépit, elle tourna dans une ruelle et fut imitée. Après quelques minutes, l’aiglonne finit par en avoir assez, et elle laissa glisser sa baguette magique le long de son bras pour la saisir par le manche. Puis brusquement, elle s’arrêta et se tourna, prenant de court les deux hommes qui la suivaient. Mais ils reprirent rapidement leur contenance et l’un d’eux esquissa un sourire torve.

« Eh bah mademoiselle, tu t’es perdue ? Tu veux qu’on te raccompagne ? »
« Non merci, sans façons. »
« Allez beauté, tu ne sais pas ce que tu rates … »
« Je sais ce que j’ai à gagner en refusant la compagnie de deux déchets humains. »

D’un geste souple, elle envoya un sort sur le premier homme, qui s’écroula dans des tonneaux, faisant fuir un chat famélique. Le second avait eu le temps de se jeter sur elle, la plaquant contre un mur, l’empêchant de se servir de sa baguette, mais pas de ses genoux. D’un geste vif, elle colla son genou dans l’entrejambe de son agresseur, qui lâcha un grognement et lui envoya un coup de poing bien senti. Aïe euh. Au loin, dans le brouillard, elle vit le premier homme qui se relevait d’un air furibard. La poigne de celui qui la tenait la fit grimacer et ouvrir ses doigts, et c’est avec un affolement croissant qu’elle sentit sa baguette qui glissait de ses doigts pour tinter au sol d’un ton lugubre.

Euh, au secours ?
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Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV. _
MessageSujet: Re: Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV.   Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV. EmptyMar 21 Juin - 14:18

Combien de temps cela faisait-il qu'il s'était terré comme un lâche dans l'ombre de tous?

Cette question, Adam se la posait maintes et maintes fois depuis qu'il n'était plus caché par l'Ordre du Phénix, dans la maison des Potter, le QG de l'organisation. Les membres de l'Ordre l'avaient quasiment contraint à quitter la vie civile. Le message avait était clair: ils ne voulaient pas subir encore des pertes après le fiasco de la banque Gringotts. Gringotts. Voilà un nom qu'il n'était pas près d'oublier. La mission semblait banale. Enquêter sur les agissements d'éventuels mangemorts à la banque du Chemin de Traverse. Les informations étaient fiables, mais les phénix ne savaient pas quelle menace les attendait. L'Ordre aimait se jeter dans la gueule du loup, voyant que la plupart de leurs missions foiraient lamentablement. Adam fut volontaire pour participer à la mission, tout comme quatre autres phénix. Malheureusement pour eux, la mission fut une boucherie, un stand de tir pour les mages noirs.

Sur les lieux, les cinqs membres de l'Ordre furent surpris par une dizaine de Mangemorts. Le combat fut inégal. Pour autant, Adam se battit comme une manticore. Puis vint le cri d'Arthurus O'Riordan, touché par un sortilège de mort. Puis celui d'Extosius Paddock. Et enfin Attorney MacKillen. Ce dernier n'était pas encore mort. Il souffrait terriblement, le sortilège Doloris accomplissait son devoir. Le jeune Neil, terriblement touché par la mort de ses deux amis, vint à la rescousse du sorcier torturé. Un combat s'enchaîna avec le bourreau de MacKillen. Un combat qui trouva une fin trop rapide. Le sortilège de stupéfixion lancé par Adam toucha son adversaire. Seulement le Mangemort ne tomba pas comme une planche, son regard n'était pas perdu, il restait fixé sur le phénix. Un filet de sang coula de sa bouche. Adam Neil ne comprit pas tout de suite ce qu'il avait fait. C'est lorsque le corps bascula, sans vie, qu'il saisit l'importance de son geste. Il venait d'ôter la vie à un être humain, tout comme l'avait fait un mage noir avec son père il y a deux ans. Le reste de la bataille fut un flou total pour lui.

Suite à cet acte, il quitta en toute hâte son métier de guérisseur à Sainte-Mangouste, sans explications, totalement accablé par les évènements. L'Ordre pensa que leur jeune phénix était déconcerté par la mort de ses deux compagnons. Mais ce n'était pas ça. C'était pire. Il devenait le bras armé de la mort, son ennemi intime. Retranché dans ses pensées de plus en plus sombres, Adam pensait avoir atteint le pire. Mais ce n'était pas le cas. L'Ordre lui apprit qu'il avait tué Alexander River, un sorcier appartenant à une puissante famille de sang-pur. Beaucoup le félicitèrent, mais lui ce qu'il voulait c'était la justice. Qu'importe de tuer un Mangemort, il était mort dans l'anonymat, seul sa famille allait le pleurer. L'organisation n'était pas sûr qu'on l'est identifié, mais étant une recrue très dynamique Potter ne voulait pas perdre de nouveaux hommes. Il resta donc protegé dans le QG de l'Ordre, durant de longs mois, à faire des missions inutiles aux conséquences futiles.


Mais tout cela avait changé. En ce début d'année il avait relevé la tête. Son père, moldu, n'était pas mort pour que son fils se pavane dans la maison luxueuse des Potter. Il devait protéger ceux qu'il aimait de la menace. O'Riordan...Paddock... D'autres allaient s'ajouter à la liste. Il devait limiter l'expansion de la magie noire, limiter le nombre de victime. Son réveil intervint un peu tard. Depuis qu'il était sorti de son état léthargique, une nouvelle ministre de la magie avait pris les rênes. Les choses n'étaient plus vraiment les même et deux élèves de Poudlard avait rejoint la grande faucheuse. S'en était trop. Il réussit à convaincre Potter qu'il était resté assez longtemps caché, qu'il voulait vivre à nouveau et avant tout être utile à l'Ordre. Les Mangemorts ne laissant pas courir le nom d'Adam Neil, l'Ordre accepta, et voilà deux mois qu'Adam avait repris du service.

Le phénix retrouva vite le sourire. Il se sentait utile. Ses premières missions se localisèrent en Europe de l'Est, une idée de Potter toujours, et puis petit à petit il retrouva enfin les contrées anglaises. Entre son travail et le sommeil, il enquêta un minimum sur la famille River. Il était soucieux de savoir ce qu'il avait pu advenir de la famille suite au décès d'un de leur fils. Il n'était pas compatissant, il voulait juste s'assurer qu'il ne serait pas pris de cours. Une vengeance familiale était si vite arrivé. Mais sa rapide enquête ne fut pas concluante. Les adultes ne faisaient guère parler d'eux, ce qui n'étaient pas le cas des plus jeunes. Drogue, manif', à croire que ce Thomas River dont lui avait parlé Potter était un ado très peu porté par les problèmes actuels. La vengeance n'aurait pas lieu tout de suite. Avant de rejoindre son tendre ennemi, il voulait honorer la mémoire de son père.

Aujourd'hui notre jeune homme barbu se retrouvait nez à nez avec la banque Gringotts, sur le chemin de Traverse. Oui, l'édifice lui avait rappelé beaucoup de choses longues et douloureuses.[ce qui explique les gros pavés que vous venez de lire]. Il était relativement tôt, aux alentours de dix heures. Adam avait le sourire, sa petite mise au point lui donnait l'impression d'avancer. Mais cela ne devait pas l'écarter de sa mission. Un indic' avait contacté l'Ordre, il possédait des informations sur la corruption au sein du Ministère. Adam avait mené sa petite enquête, l'indicateur en question semblait fiable. Il s'agissait d'un simple employé du Ministère, sans doute désireux de rejoindre l'Ordre. Ou bien un sale espion. Dans tout les cas les infos qu'il détenait ne devait pas être très importantes, vu son statut au Ministère. Mais qui sait, le hasard fait parfois bien les choses. Ils avaient rendez-vous non loin du magasin de potions, à l'heure de pointe, aux alentours de midi. Adam était venu en avance, il avait quelques achats à faire et aimait bien faire l'état des lieux avant de recontrer un tel contact. L'incident des Gringotts lui avait suffit.

Marchant seul à travers les ruelles, Adam passa son temps à fumer. Le Chemin de Traverse était calme, les meilleures cachettes semblaient vides et toute la racaille magique se trouvait sans nul doute dans l'Allée des Embrumes. La mission s'annonçait...facile. Puis, Adam entendu parler. Découverte intéressante. Le sorcier s'approcha de la ruelle d'où provenait les sons. Il put distinguer "deux déchets humains.". Une voix féminine. Longeant le mur, Adam décala légèrement la tête pour voir de qui pouvait bien provenir ses voix. Il observa une femme de dos, élégament vêtu, qui lanca un sort avec un rapidité étonnante sur l'un des deux hommes qui se tenait devant elle. La suite alla très vite. Le second loustic plaqua la femme contre le mur, qui ressemblait plus à une jeune fille vu son visage. Un bon coup de genou dans les roubignolles lui fit néanmoins lâcher sa prise. Malheureusement la demoiselle fit la connaissance du poing du castré. Le premier loustic se releva des tonneaux où il était tombé. La jeune fille allait passer un sale quart d'heure, vu les deux brutes qui s'avancaient vers elle. Le phénix ne pouvait voir ça, il sortit de sa cachette, la clope au bec, son chapeau noir cachant légèrement son visage et sa belle baguette caché derrière son dos. Attention Spiderman Adam Neil est dans la place.

- Dites moi messieurs. On ne vous a pas appris la politesse à...l'école des gros abrutis.

Le sorcier termina sa phrase par une bouffée de fumée. Le meilleur moyen d'alerter des cas sociaux était encore de jouer à leur propre jeu. Les deux hommes semblaient être réceptifs au message du phénix. Une bonne chose.

- Je me posais une question, dit Adam en relevant son chapeau et s'approchant toujours plus près des pervers. Ca vous arrive souvent d'être aussi courageux. Deux contre un. Laissez moi réta...

- Mais il va la fermer sa gueule ce gros connard!!!! interrompit le loustic qui tenait la jeune fille. Abrybus, va lui casser sa sale face de Patacitrouille.

Jean-Marc Abrybus s'executa sauf qu'à peine son premier pas fait il se retrouva ligoté puis projeté au loin. Il n'eut pas la chance de rencontrer des tonneaux mais un mur. Le pervers restant lâcha sa prise et fonça sur Adam. Cours plus vite mon gros, te voilà déjà suspendu dans les airs par Mister Neil. Le sorcier s'approcha du goujat, histoire de lui asséner un bon coup de poing dans les parties génitales.

- Je t'ai déjà dit que je n'aimais pas les voyeurs de ton espèce.

Puis, laissant le castré à ses gémissement, Adam émit un large sourire, puis asséna un coup de poing dans le visage de l'interessé.

- Oh! Excuse moi. Je crois que je suis un brin susceptible. Allez fils de troll, DEGAGE!!!!

L'abruti s'executa, ou plutôt Adam ligota la brute et l'envoya valser auprès de son ami. Adam venait de réussir un joli strike. Bon d'accord ça ne se faisait pas de faire ça quand on était membre de l'Ordre, mais bon je voudrais vous y voir à rester plus d'un an dans un manoir. Adam retrouva son calme et courut au secours de la jeune fille. Elle se révelait fort jolie, mais sa tenue semblait avoir mal vécue l'agression. Un petit peu normal mon cher!

- Hum...Excusez-moi de ne pas avoir été plus rapide. Je me suis senti obligé de faire la morale à ces con...à ces malotrus. Tenez voici votre baguette. J'ai cru comprendre que ces enf...que ces tocards voulaient plus que le contenu de votre sac. Je vais vous raccompagner dans un lieu moins sombre que ces ruelles. Ah...j'ai oublié de me présenter, Pirius Holloway. A qui ai-je l'honneur?

Quoi? Mais il s'appelle pas Adam Neil le mec? Bâtard va! Zyva comment c'est trooooo de l'arnaque ce RP. Déjà tu causes meilleur au narrateur, et bien sûr que si c'est son vrai nom. Mais le monde n'est plus sûr de nos jours, on ne peut faire confiance à personne. Même à une charmante jeune fille qui aurait pu connaître le malheur du viol et toute les conséquences qui en découle.
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Moïra V. River

Moïra V. River

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MessageSujet: Re: Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV.   Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV. EmptyVen 8 Juil - 8:43

Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV. 953799769-bc4d00
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MAMAN ON M’AGRESSE. Quoique, c’pas spécialement sa mère que Moïra appelle pendant les disputes en fait. Non, le bonhomme qu’elle appelle pendant les disputes était à des kilomètres d’ici, en train de dormir comme un ours en hibernation. Thomas, j’ai besoin de toi, là tout de suite MAINTENANT. En plus ces deux gros cons n’étaient pas là pour prendre le thé, ça se sent. Malmenée et plaquée sans ménagements contre un mur, elle balança un coup de genou dans l’entrejambe d’un type qui lui colla une droite assez franche, lui faisant voir des étoiles de partout. Hé, il est hors de question que je meure avant d’avoir assassiné Adam Neil dans les règles de l’art, bande de gros pervers dégénérés ! Et en plus tu crois que je vais me laisser faire, non mais sans déconner, tu m’as prise pour une nymphomane ?! Alors qu’elle gigotait comme une sauvage pour que ce sale gros con la lâche, un troisième lascar jugea bon de faire une apparition théâtrale. Zorro est arrivé sans s’presser 8D. Oui sauf que bon, il venait lui filer un coup de main le gentil monsieur, alors garde tes réflexions désobligeantes pour toi ma fille. Rapidement, le type qui tenait la petite aiglonne collée contre le mur la lâcha, et elle put retomber au sol, s’appuyant par terre avec une main. Ok, reprends ta respiration ma fille. Non loin d’elle, le monsieur inconnu était en train d’éclater la tête de ses agresseurs. Attends que je retrouve ma baguette et ils vont nager dans leur propre sang NAN MAIS OH. Regardant au sol autour d’elle, elle chercha sa baguette magique, et eut la surprise de voir le monsieur s’avancer en lui tendant sa baguette magique et en lui sortant son petit speech. Et un mensonge aussi énorme que son courage.

Pirius Holloway, hein ?

Sous le choc, l’aiglonne qui avait relevé la tête le fixa bêtement, avant de se relever en souriant. Allez, tu n’as pas reconnu le monsieur, non, NON CE N’EST PAS ADAM NEIL. Je suis calme et sereine, allez respire un grand coup, ne le transforme pas en petit tas de cendre fumantes. Tendant la main, elle récupéra sa baguette dans les mains de l’assassin de son frère, sans les effleurer. Quelle professionnelle cette Moïra, allez on applaudit bien fort mes poussins. MANIPULATION MODE ON. Prenant sa tête de jeune demoiselle un peu perdue, elle ne montra pas qu’elle ne connaissait et qu’elle le haïssait d’une force incroyable, ni qu’elle connaissait son vrai prénom et qu’elle luttait comme une grosse brute pour ne pas serrer ses doigts autour de sa baguette magique. D’ailleurs, hop dans la manche, notre amie la baguette. Bravo Moïra, là tu ressembles vraiment à une adolescente hyper soulagée parce qu’un gentil et joli monsieur vient de te sauver la vie. Oh putain, par contre on ne dira jamais à Nolan et Tom qu’elle l’a mentalement qualifié de joli et gentil.

« Merci, c’est gentil de m’avoir aidée. *o* »

Tête de la reconnaissance éternelle, et hop ça passe. Alors qu’à l’intérieur, elle était en train de limite s’étouffer en se disant qu’elle allait le tuer, le tuer, LE TUER BORDEL DE MERDE. Le lâchant des yeux, elle lissa du plat de la main ses fringues en se disant bêtement que si Aleera avait vu ça elle l’aurait dézinguée sur place. Ouf, heureusement l’effrayante russe n’est pas là. Bref, ils se remirent tous deux en route, vu que « Pirius » venait de lui proposer de l’amener dans un lieu un peu plus animé pour éviter les mauvaises rencontres. Et avec tout ça, elle ne lui avait toujours pas dit son prénom. Mentir ? Non, il finirait par le savoir, vu qu’elle allait apparaître dans le journal comme la nouvelle préfète en chef, il y aurait sa photo et tout. Si elle mentait, il le saurait, comprendrait ce qu’elle savait, et disparaîtrait une nouvelle fois de la circulation. Donc elle allait tout bêtement lui révéler son prénom sans lui montrer qu’elle ourdissait depuis la mort d’Alexander pour retrouver le meurtrier de son frère. Lui, quoi. Raaaah et il venait de lui sauver la mise putain ><. Il tue le grand il sauve la petite, mais non, hors de question que Moïra lui soit redevable. Ils débarquèrent enfin sur le chemin de traverse animé, et l’aiglonne décida qu’elle n’allait pas lâcher son bébé phénix comme ça. Elle allait le laisser mijoter, lui coller la frousse de sa vie, et le laisser repartir un peu après. Toujours avec sa tête de gentille petite fille de bonne famille bien innocente qui ne connaît que dalle de la vraie vie, elle leva la tête pour croiser le regard d’Adam. Pirius. Owh con il valait mieux qu’elle ne gaffe pas. Allez, le sourire candide, et hop phrase d’accroche.

« Vous n’êtes pas trop pressé ? J’aimerais bien vous inviter à prendre un verre … »

Silence. Et la petite aiglonne pencha la tête sur le côté, image même de la gentillesse désintéressée, passant même une mèche derrière son oreille pour accentuer cet effet. Manipulation 20/20. Parfait Moïra, tes profs seraient fiers de toi.

« … Pour vous remercier de m’avoir sauvé la vie. »

Et allez, brave petite va. Maintenant, tu le laisse mariner un peu, séduit par la proposition émanant d’une demoiselle aussi polie, et PAF.

« Je m’appelle Moïra River, au fait. »

ET JE VAIS TE BUTER SALE GROS CON èOé
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Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV. _
MessageSujet: Re: Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV.   Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV. EmptyMer 13 Juil - 12:32

Sonné par l'agression, la jeune fille mit plusieurs secondes avant de se relever. Elle semblait perdue et ce n'est que lorsque que sa baguette rencontra sa main que ses yeux reprirent un peu de vie. Adam eut alors le loisir de contempler l'adolescente qu'il venait de sauver. Car oui d'après ses traits jeunes, la fille semblait ne pas être loin de l'âge adulte, mais pas tout à fait. Une élève de Poudlard sans aucun doute. Avec un peu plus de maturité et de pratique elle aurait certainement pu neutraliser les deux malotrus. Poudlard préparait au combat dans la vrai vie, mais pris au dépourvu la première fois, il n'était pas évident de se concentrer pour lancer son sortilège favori. L'adolescente allait sans doute retenir les leçons de son agression, Adam remarqua qu'elle tenait un peu trop fermement sa baguette. Voulait-elle aller tabasser les deux déchets humains?

Non. Elle préféra la discussion à la violence. Elle remercia Adam avec des grands yeux d'elfe de maison puis lui emboita le pas pour le suivre loin de cette sombre ruelle. La jeune fille resta silencieuse jusqu'à ce que les rayons du soleil touche son visage. Le phenix pu admirer la beauté de la jeune sauvée, même si elle n'était pas assez agée pour éveiller la libido d'Adam.
L'adolescente proposa à Adam de l'inviter à prendre un verre pour le remercier de l'avoir sauver. Ma foi, ça ne se refusait pas, l'ancien guérisseur avait encore à patienter pour rencontrer l'indic' et on ne pouvait résister à une aussi joli poupée. La jeune fille polie aurait du s'arrêter là, Adam aurait gardé le sourire. Mais il fallut que la belle dise son nom, son vrai nom. Moïra River.

Le jeune Neil s'arrêta net, laissant son regard fixé sur Moïra l'espace de quelques secondes. Néanmoins il se reprit assez vite.

- J'accepte votre invitation.

Il esquissa un sourire et repris sa marche, mais son esprit était des plus perturbé. Il savait qu'il ne pouvait pas être tremblant face à cette River. Elle aurait senti quelque chose de louche. Adam avait tué son cousin ou pire son frère. Il savait que son nom avait circulé chez les Mangemorts. Peut-être Moïra connaissait-elle le nom du tueur? Peut-etre connaissait-elle son visage? Non, non, non. Adam avait été assez parano et dépressif durant ces deux dernières années. Jaugeant du coin de l'oeil la personne qu'il venait de sauver, il ne put s'empêcher de penser dans quel état la famille River avait du se trouver au moment de l'annonce de la mort d'Alexander. Adam avait eu du mal à se relever lors de la mort de son père, cela avait du être de même pour la famille River. Pour finir entièrement sa reconstruction, le phénix devait savoir. Savoir comment avait vécu ceux qu'il avait fait souffrir. Savoir si la traque avait déjà débuté. L'ancien guérisseur ne craignait pas à sa vie, il craignait pour ceux qui l'entouraient chaque jour.

L'espace d'un instant l'idée de dévoiler sa véritable identité à Moïra River lui traversa l'esprit. Il avait volé la vie d'un être humain, la meilleure des choses était encore d'être puni pour son acte. Néanmoins les fantômes de son père, de ses coéquipiers et des élèves de Poudlard éffleurèrent sa mémoire. Etre prisonnier était la pire des lâchetés. Le monde magique était en guerre, il savait qu'il devait tuer, tuer non pas pour le plaisir mais pour défendre chaque jour des sorciers plus faibles que lui. Les Mangemorts n'auraient aucune pitié avec lui. Tant qu'il ne serait pas pris, tant qu'il ne serait pas torturé à mort par la justice de la Magie Noire, il se battrait pour défendre la vie et un monde magique libre.

Décidé à en apprendre plus sur cette belle perle veuve d'un de ses proches, Adam se la joua érudit et naïf.

- Le nom River me dit quelque chose, il appartient à une puissante famille de sang-pur. C'est étrange qu'une fille au nom si respectable traîne dans des coins si sombres du Chemin de Traverse. Vous vouliez tester des sorts sur des parfaits idiots c'est ça en fait?

Adam finit sa phrase avec le sourire, cherchant à se moquer légèrement de la petite River. Il n'y avait qu'en la faisant parler, qu'en la mettant à l'aise qu'il en serait plus sur les intentions de l'illustre famille. Oh bien sûr elle ne lui dirait rien, mais l'expérience de phénix lui avait appris à lire derrière les mots. Ce n'était pas très honnête ce qu'il faisait, mais il devait savoir, pour achever sa reconstruction, pour achever sa mission. Le brin de manipulation n'était rien à ce que ce préparait d'échaffauder Moïra River. Car même si elle était encore une élève, Adam ne savait pas à quoi il faisait face, au mal incarné.


Dernière édition par Adam Neil le Jeu 1 Sep - 7:47, édité 1 fois
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Moïra V. River

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MessageSujet: Re: Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV.   Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV. EmptySam 16 Juil - 6:19


MOIRA && ADAM



Du calme Moïra. Du calme ma fille. Tuer le monsieur tout de suite, c’est mal. Thomas ne te le pardonnerait jamais, si tu ne l’attendais pas pour faire la peau du meurtrier de son grand frère. Enfin bref. Manipulatrice avisée, l’aiglonne ne montra pas sa répulsion et sa subite envie de meurtre, et se contenta de prendre la tête d’une demoiselle assez candide qui est toute contente qu’un héros vienne la sauver. En un sens il l’avait bien aidé, même s’il s’était senti obligé de jouer les matamores, certainement pour l’impressionner. Mais elle aurait pu se débrouiller toute seule. Ils l’auraient bien jeté au sol à un moment où un autre, elle aurait récupéré sa baguette, et en deux Diffindo c’était une affaire réglée. Hm bref, elle ne devait pas lui montrer qu’elle savait. Il lui avait donné un faux nom, elle devrait l’appeler comme ça pour ne pas se trahir, ce qui ne serait pas la plus compliquée des choses qu’elle devait faire. Elle le suivit docilement dans les ruelles et quitta ces lieux sombres et glauques pour se retrouver en plein soleil, ayant eu le temps d’échafauder un petit plan d’attaque pour garder l’assassin de son frère assez près d’elle. Elle lui tirerait les vers du nez sans qu’il ne s’en rende compte. Oh bien sûr il ne lui dirait pas la vérité et lui mentirait honteusement, mais Moïra allait l’observer avec naturel vu qu’elle comptait converser gentiment et naïvement avec le bonhomme. Il allait bien tressaillir, tiquer, et la mettre sur la bonne voie. Oh bien sûr, extérieurement elle ne remarquerait rien et garderait sa tête de gosse de riche qui n’a jamais été confrontée au mal. Si tu savais, mon pauvre … Prenant son masque le plus poli et le plus ingénu, la jeune préfète en chef leva les yeux vers l’assassin honni et lui proposa candidement de prendre un verre pour le remercier de lui avoir sauvé la vie. Elle le regarda sourire, séduit par une demoiselle aussi jolie aussi innocente … Et elle lui donna son nom.

Immédiatement, la réaction de Neil ne se fit pas attendre. Tout sourire, il le perdit brusquement, et la fixa quelques secondes. Ce n’est rien pour quelqu’un qui ne fait pas attention, c’est une grosse preuve pour Moïra qui l’observait avec une attention bien dissimulée, attendant sa réponse comme une fille polie. Il se reprit rapidement, ignorant que ses quelques secondes d’hésitation avaient été perçues de manière flagrante par son interlocutrice, et il accepta son invitation d’un ton courtois, faisant sourire la jeune fille. De toute manière, il n’avait pas le choix, il ne pouvait pas refuser. Il aurait déjà accepté son invitation même sans savoir son nom, juste pour le plaisir de discuter avec une jolie fille un peu conne. Mais maintenant qu’il savait son nom, et qu’il la savait justement un peu conne, il acceptait pour lui tirer les vers du nez sans vraiment se douter qu’il en dirait beaucoup plus qu’elle. C’est une River tout de même, pas la dernière des abruties. Avec un air guilleret, elle se dirigea vers le premier bar et s’assit sur une chaise, posant son sac à ses pieds, gardant sa baguette bien au chaud dans sa manche. On ne sait jamais, hm. Elle le laissa s’asseoir en face d’elle, comme un grand frère autant protecteur que paternaliste – du moins c’est ce que devait penser la femme qui les regardait d’un air de commère avant de retourner à sa Gazette du Sorcier – et il prit la parole le premier, la provoquant avec un petit sourire moqueur. Ou alors elle se faisait des films. Mais en tout ca, il voulait bel et bien lui tirer les vers du nez. Intérieurement, l’aiglonne jubila, et elle esquissa un nouveau sourire poli. Grande famille de sangs-purs dit bonne éducation, laisse suinter ta bonne éducation ma fille. Il lui demandait donc avec un brin de moquerie ce qu’elle faisait dans ces ruelles sombres et si elle comptait tester ses sorts sur de parfaits idiots.

« Non, pas du tout … »

Le seul idiot sur lequel j’ai envie de tester les sortilèges impardonnables, c’est toi. Se taisant et ne laissant rien transparaître, elle pencha un peu la tête sur le côté, stéréotype de la fille de bonne famille. Elle n’hésitait pas à prendre comme modèle sa connasse de cousine – celle du côté de sa mère, pas Constance – qui était une espèce de blondasse, une cruche finie ne vivant que pour les fringues et le maquillage. Moïra la savait scolarisée à Serdaigle, et se fichait comme d’une guigne de la maison où elle avait été répartie. Elle ne la voyait que dans les repas de famille et ça lui allait très bien. Bref, elle prenait cette pauvre cruche en modèle actuel, pour être bien sûre de passer pour une cruche sans cervelle. Bref, elle devait lui dire ce qu’elle comptait faire au départ. Lui dire quoi, qu’elle allait retrouver une amie ou son petit ami ? Dans le second cas cela pourrait vouloir dire qu’elle n’était pas si cruche qu’elle en avait l’air et qu’elle mentait à ses parents pour rester avec son copain. Désolée Nolan, je t’assume ne t’inquiètes pas, mais je vais mentir.

« J’avais rendez-vous avec une amie. Elle ne va pas très bien à cause de ses parents qui n’arrêtent pas de se disputer alors elle m’a monopolisé pour faire les magasins avec moi. On a bien proposé au troisième de notre trio de venir, mais bon, les garçons et le shopping … »

Elle leva les yeux au ciel, comme amusée par sa propre remarque, sous-entendant que ledit troisième du trio était un garçon qui s’était lâchement défilé, et reposa son attention sur le grand bonhomme. Bien, elle avait menti comme une pro. Elle avait cité Nephtys sans donner son nom, et en avait fait de même pour Nolan même si maintenant il n’était plus seulement le troisième du trio. Du moins pour elle. Avec une pointe de malice purement adolescente – qui la dégoûtait pas mal d’ailleurs – elle esquissa un petit sourire et rajouta une phrase en continuant à fixer son interlocuteur.

« C’est peut-être pour ça que mon frère n’a pas voulu venir. Entre passer du temps avec sa sœur et continuer à hiberner, le choix n’a pas été trop dur pour monsieur … »

Joker. Innocemment, Moïra venait d’annoncer à ce type qu’elle avait un frère, et sans lui révéler qu’il cherchait avec autant d’assiduité qu’elle le meurtrier d’Alexander, elle lui apprenait qu’il y avait un nouveau River de plus dont il devrait se méfier. S’il l’ignorait, car Moïra ne doutait pas du fait qu’il le savait déjà et qu’il avait un minimum enquêté sur eux. En fait il devait se méfier beaucoup plus de leur paternel très influent, directeur du département de la justice magique. Il ne devait pas trop se soucier de leur superficielle mère, et se désintéresser complètement des deux héritiers qu’il devait juger comme faibles ou inintéressants, pas du tout du genre à fomenter un plan pourri pour venger quelqu’un. Une aiglonne studieuse qui ne fait pas parler d’elle et un serpent qui amène de la drogue pendant une fête illégale, ça ne doit pas inciter à la prudence. Très bon point. Avec un nouveau sourire et un nouveau mouvement de tête sur le côté, elle reprit la parole, prête elle aussi à tirer les vers du nez au bonhomme.

« Et vous, monsieur Holloway ? Que faites-vous dehors à cette heure si matinale ? »
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MessageSujet: Re: Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV.   Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV. EmptyVen 5 Aoû - 5:09

Adam était tombée sur une petit fille gâtée aux Patacitrouilles qui n'hésitait pas à ouvrir sa bouche pour raconter sa vie trépidante et pas passionante du tout. Le sorcier ne lui en voulait pas trop, il en avait connu des tonnes des filles comme ça à cet âge avancé de l'adolescence. Le genre de fille qui n'est pas méchante, qui fait tout pour être la plus belle et qui n'a pas la langue dans sa poche pour critiquer les autres. Peut-être se trompait-il, mais Moïra River semblait ressembler à ce type même de fille. A son âge Adam aussi parlait beaucoup, mais il était loin d'être un fils à papa. D'une certaine façon la sauvée du jour l'amusait.

La jeune sorcière se promenait dans le Chemin de Traverse car, d'après ses dires, elle devait rencontrer une amie qui n'allait pas très bien pour faire du shooping. Son troisième ami n'était pas venu car il s'agissait d'un garçon, du coup c'était certainement pour cela que le frère de Moïra n'avait pas voulu venir. Tiens je me fais chier xD Adam resta les yeux fixés sur Moïra durant toute la conversation, répondant à ses sourires. Il ne l'admirait pas, car bon des filles il en connaissait des plus belles et des moins saoulantes, il essayait de déceler une parcelle de tristesse dans ses yeux. Mai elle semblait pour le moins heureuse, son deuil devait être fait, après tout cela faisait deux ans que son frère était partit loin de ce monde. L'ancien guérisseur savait pertinement, pour avoir perdu son père, que la peine ne serait jamais totalement refermé mais qu'à force de temps et d'effort on arrivait à se replonger dans la vie. Si Adam voulait savoir si elle connaissait quelque chose sur l'identité du tueur du frère River, il lui serait simple, avec un peu de tact, de tirer les "vers" du nez de Moïra. Très jolie d'ailleurs.

Mais c'était la jeune sorcière qui s'essaya la première à trifouiller les narines du phénix, ou plutôt devrions nous dire Pirius Holloway. Neil ne savait pas encore ce que pouvait bien faire son personnage inventé il y a à peine quelques minutes dans le chemin de traverse. Holloway était un nom d'un de ses camarades à Poudlard, Pirius, le prénom d'un patient. Rien de particulier ne reliait ses noms à Adam, l'histoire qu'il s'apprêtait donc à raconter serait un énorme mensonge, mais ce genre de fille devait tout gober. La vie apprendrait à ce jolie minois que tout n'arrivait pas tout seul.

- Je suis employé au ministère, au département de la coopération magique. Notre service doit accueillir une personalité importante de Transylvanie, c'est moi qui doit jouer son escorte. Je croyais que mon "colis" se faisait attaquer dans une ruelle, mais il s'agissait de vous en faites. Mais cela m'étonnerait que vous ayez besoin d'une escorte, une famille telle que les River doivent savoir comment se défendre des malotrus peu dégourdis. Je me trompe?

Le phénix essayait de faire parler son vis à vis sur sa famille, histoire d'en savoir un peu plus. Néanmoins, même si il se disait que Moïra était une fille peu dégourdie, il savait qu'il devait jouer serré. Adam savait que les apparences pouvait être trompeuse, et à trop se croire confiant on pouvait bien vite se retrouver pris à son propre piège. Mais la tentation était trop grande, il savait qu'il avait fait du mal, certainement à une famille de Mangemorts, mais du mal quand même. Arborant son plus beau sourire il continua la conversation, tout en sirotant son verre. Après tout son contact n'arrivait que dans quelques heures, et puis il se devait d'être poli avec son hôte d'un jour.

- Vous étudiez à Poudlard n'est-ce pas. J'ai appris par la presse les terribles évènements qui se sont déroulés, cet incendie...puis le meurtre de cet élève, un nom asiatique je crois. C'est à la fois fascinant d'être aux premières loges d'énigmes annonciatrices d'un monde qui change, mais aussi terrifiant, car on ne sait pas qui peut périr. C'est existant de sentir le monde basculer, vous ne trouvez pas ?

Le phénix évoquait pour la première fois Poudlard et la mort. Il retomba dans le silence et chercha avant tout à faire parler la jeune fille. Une piplette comme elle devait bien lui transmettre quelques informations sur Alexander River. Si ce n'était pas le cas, il essayerait d'en savoir plus sur sa famille. C'était toujours utile...en temps de guerre...de l'ombre.
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Moïra V. River

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MessageSujet: Re: Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV.   Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV. EmptyVen 12 Aoû - 3:16

Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV. Stock17

(c) Black Lotus || Sum 41 - Pieces.

L’homme tombait dans son piège. Il esquivait, il louvoyait, mais il se dirigeait droit vers son appât. Bientôt, il tomberait dans son épuisette. Pour le moment, elle gardait son masque de fille peu dégourdie et naïve qu’elle n’en peut plus, vu qu’elle sentait qu’il était réceptif à ce masque-là. Comme elle était jeune et de bonne famille, il devait certainement se dire qu’à part la mort de son frère, elle n’avait rien vécu d’extrêmement choquant, et qu’il pourrait la manipuler aisément. Raté … Elle jacassa donc comme la dernière des niaises, lui racontant des conneries qui passaient bien dans la bouche de l’adolescente stupide qu’elle incarnait. Des bêtises comme quoi elle avait rendez-vous en ville pour faire les boutiques avec une amie. Hm, la seule fille qui, à ce jour, réussissait à lui faire faire les boutiques, c’était Aleera, et elle faisait son opiniâtre jusqu’à ce que Moïra abdique et prenne ce qu’elle lui disait de prendre. Elle ajouta, toujours aussi naïvement, que son frère et son petit ami avaient refusé de venir, avant de lui demander ce que lui faisait ici. Quand elle lui posa cette question, elle vit rapidement qu’il n’avait pas prévu de passé pour sa couverture. Tssk, quel âne. Après un léger silence, que la préfète utilisa pour attraper son touilleur et le tourner dans son verre pour lui faire croire qu’elle n’avait pas remarqué son hésitation infime, il reprit la parole pour lui mentir. Comme quoi il serait employé du ministère qui devait escorter une personnalité transylvanienne. La jeune aiglonne esquissa un petit sourire, comme si elle gobait son histoire, alors qu’elle ne comportait que des failles. Une personnalité transylvanienne qui aurait transplané en plein Londres, au lieu de débarquer dans la salle d’accueil des étrangers importants du ministère de la magie ? Faites-moi rire. La jeune River tint toutefois sa langue. L’image de la demoiselle naïve et peu dégourdie qu’elle jouait n’est pas sensé posséder des informations aussi pointues sur le ministère de la magie, même si son père est le directeur du département de la justice magique, le département le plus influent du ministère de la magie. Néanmoins, le phénix continuait, essayant de la provoquer un peu, tout du moins de provoquer la fille niaise qu’elle incarnait pour un temps. N’empêche qu’en parlant des River et d’agresseurs peu dégourdis, il faisait allusion à son frère Alexander … Quel gros con.

« Une escorte ? Pour quoi faire ? Les River sont parfaitement capables de se défendre seuls. On n’a pas besoin de protection. »

Moïra plissa les yeux, se rétractant brusquement. Elle savait parfaitement que si elle montrait au phénix qu’elle souffrait encore et qu’elle refusait d’en parler, elle lui ferait du mal. Parce que s’il lui posait ses questions, c’était pour savoir comment les River vivaient cette situation, ce deuil, cette absence permanente du grand frère ou du fils aîné à la maison. Refusant de repenser à son cauchemar, elle sentit ses yeux s’embuer, et attrapa son verre pour se cacher derrière, buvant une gorgée avant de le reposer pour se frotter les yeux plus ou moins discrètement. Le but était, évidemment, qu’il le voit, et qu’il voit à quel point il avait fait souffrir les River. Oh bien sûr, il était très loin de comprendre qu’elle ne jouait qu’à moitié la comédie et qu’elle connaissait l’assassin de son frère, et qu’elle le pulvériserait dès que l’occasion se présenterait. Il lui offrit son plus beau sourire, et elle ne put s’empêcher de lui lancer un regard méfiant. Moïra détestait qu’on parle aussi légèrement de la mort de son frère, et lui, ce sale assassin, il osait le lui rappeler. Si elle n’avait pas porté ce masque de demoiselle candide et naïve, elle se levait pour lui coller une grande baffe et deux-trois sortilèges bien sentis entre les côtes. Méchants, les sortilèges. Méchants, et noirs. Le phénix changea rapidement de sujet, embrayant sur les récents évènements à Poudlard, évènements dans lesquels elle n’était pas tout à fait innocente. L’incendie du carnaval, c’est elle qui l’avait provoqué en le voulant, mais sans le savoir. A la fête de fin d’année, elle avait révélé la nature de loup-garou de Derek Gray, avait commandité l’assassinat raté de Malcolm Gray, et elle avait aussi assassiné Nowaki Sâto, le fameux asiatique dont le phénix parlait. Le ton léger du phénix lui fit plisser les yeux. Il croyait quoi, que tout cela n’était qu’un jeu ? Non, c’est une lutte de pouvoir sans merci entre deux factions, qui conduit à des dégâts collatéraux plus ou moins regrettables. Bien sûr, la fille naïve qu’elle incarnait se devait d’être neutre et complètement désintéressée. Une Serdaigle qui ne s’intéresse qu’aux études, pas aux évènements actuels, comme le ferait un Gryffondor ou un Serpentard. Elle devait donc jouer l’image de la faible et lâche.

« Je ne trouve pas ça excitant moi. Ni excitant, ni fascinant. Ce n’est pas un jeu, il y a des gens qui meurent, il y a des détraqueurs à Poudlard, c’est effrayant. L’incendie, j’étais dedans, j’ai failli y mourir. Ce crétin de loup-garou m’a éclaté l’épaule avant de mettre le feu aux locaux, je me suis retrouvée sous un préau enflammé écroulé avec la colonne vertébrale brisée. Je ne trouve pas ça fascinant, pour ma part. »

Et voilà, tirade parfaite de la lâche qui s’est retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment, et qui n’est pour rien dans les évènements qui se sont déroulés. Elle pencha un peu la tête sur le côté, se détendit quelque peu également, et reprit d’un ton plus léger, toujours aussi naïve. Il marchait dans son piège à la perfection, ce crétin emplumé.

« Mais sinon, oui, je suis à Poudlard. En septième année à Serdaigle. »
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MessageSujet: Re: Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV.   Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV. EmptyJeu 1 Sep - 8:08

Adam manquait profondément de tac t dans ses paroles. Le rôle qu'il était en train de jouer était des plus difficiles. Parler comme si il ne connaissait pas Alexander River alors que c'était lui qui l'avait tué de ses propres mains. Il venait de dire que les River se défendaient très bien eux même, alors même qu'il avait tué l'un d'entre eux. L'envie de connaître le ressenti de la famille après la mort d'Alexander rendait Adam terriblement sadique. Néanmoins il se stoppa net quand il vit que ces mots venaient de blesser le petit coeur de la poupée Moïra. Elle lui avait répondu sur un ton cassant et s'était empressé de cacher ses larmes naissantes derrière son verre. Le phénix retrouva son charme habituel, il voulait à tout prix ne pas blesser la jeune sorcière. Au diable Alexander, il vivrait de toute façon avec ce nom sur la conscience. L'ancien guérisseur se fit tout petit et pris une voix douce pour s'excuser d'avoir rouvert des blessures qui ne seraient jamais guéries.

Il voulut ouvrir la bouche mais déjà Moïra exprimait son désacord avec les pensées de Pirius Holloway. Tout comme Adam, elle pensait que voir le monde sombrer n'était pas une bonne chose. Beaucoup de choses oubliés refaisaient surface, la mort gagnait en force. Des gens mouraient, et oui Moïra avait failli y passer. Cette River là n'était donc pas comme tout les sang-pur. Il y avait encore de l'espoir pour que le monde retrouve une paix durable. Moïra n'était peut-être pas si stupide que cela, malgré toute les idioties qu'il avait sortit, elle arrivait encore à lui parler et dire qu'elle se trouvait à Poudlard. A Serdaigle.

- Serdaigle...C'était ma maison à moi aussi. Mais ce n'est pas la maison qui fait le sorcier. Voyez-vous j'ai été rustre avec vous. Je vous prie de m'excuser concernant mes propos sur votre famille ainsi que sur les évènements actuels. Quand on devient adulte on a tendance à ne regarder que son nombril.

Adam n'osait plus vraiment parler de la famille River. Le choc semblait encore grand vu la réaction de Moïra. La porte était belle et bien close, fermée à double tour. Le seul moyen de l'ouvrir était de faire couler des larmes, mais ça le phénix s'y opposait. Il n'allait pas outrepasser ses principes pour connaître les mésaventures des River. Alors à quoi bon continuer la conversation... Adam ne baissait néanmoins pas les bras, il n'allait pas recroiser un River d'ici tôt. Peut-être qu'en utilisant une méthode douce, il découvrirait ce qu'il cherchait tant.

- Ca ne doit pas être facile d'étudier à Poudlard en ce moment. Le monde change, et lorsque le monde change c'est Poudlard qui est pris pour cible. Comme vous l'avez dit, des gens meurent. Et plus le combat continuera, plus des gens proches de nous disparaitreront. Rien n'est encore officiel, mais je pense que nous sommes revenus deux décennies en arriere. La magie blanche contre la magie noire...avec Voldemort en moins.

Les paroles d'Adam étaient plus réfléchis cette fois. La possibilité que Moïra réponde à l'ouverture du faux Holloway était minime, mais il ne savait pas...il ne savait pas que Moïra River savait tout de lui et qu'elle assistait avec amusement au triste spectacle que donnait Neil de lui même.
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MessageSujet: Re: Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV.   Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint. | PV. EmptyLun 10 Oct - 0:34

Touché. C’est fou comme elle pouvait marquer des points à une vitesse folle, la petite Moïra. Elle, l’adolescente, face à lui, l’adulte accompli, et il tombait dans chacun de ses pièges en lui montrant que sa couverture n’était que du vent, et qu’il en savait plus ce que qu’il n’aurait du. Après tout, comment un modeste employé du ministère aurait-il pu savoir que mentionner la protection des River provoquerait une réaction pareille ? Il avait l’air de s’en vouloir et de savoir pourquoi il s’en voulait, il n’était donc pas complètement innocent. Eh oui, même triste, l’aiglonne réfléchissait plus vite que la musique. Il lui jetait un regard désolé et … Oh mon Dieu, protecteur. Ah non, elle ne veut pas du meurtrier de son grand frère comme protecteur, plutôt crever. La discussion changea très vite, abordant les derniers évènements ayant secoué le monde magique. Le carnaval, tout ça … En effet, la préfète en chef avait beaucoup de choses à se reprocher par rapport à ces évènements. Le carnaval, elle avait provoqué Derek Gray pour lancer l’incendie. La fête de fin d’année, elle avait envoyé Mina empoisonner Malcolm. Oh ça bien sûr, elle ne pouvait pas le dire au phénix, raison pour laquelle elle s’abrita derrière son masque de la fille stupide pour dire qu’elle ne trouvait pas ça divertissant mais effrayant, de voir des gens mourir comme ça. Ah oui et aussi qu’elle avait failli y passer au carnaval. Il y eut une drôle de lueur dans les yeux du phénix, comme s’il était content de voir qu’il restait un peu d’espoir dans les familles sang-pur. Tsssk. Mais quel con. Il reprit la parole, pour dire que lui aussi était à Serdaigle – oh génial, un point commun avec ce tueur – et que la maison ne faisait pas le sorcier. Et qu’il s’excusait d’avoir parlé aussi légèrement des River, confortant la jeune héritière dans ce qu’elle savait déjà.

« Pas grave. Après tout, vous ne pouviez pas savoir. »

Ou pas. Moïra attrapa son verre du bout des doigts, sentant que le phénix n’en avait pas fini avec elle. Il avait un River sous la main alors il allait essayer d’en apprendre le plus possible, c’est logique. Ah, il serait déçu, vu le niveau de manipulation de l’aiglonne, qui lui tirait des vers du nez sans lui poser de questions, juste en l’observant. Bon Dieu mais qu’il est ridicule ce type. Il reprit la parole, pour lui demander si c’était dur d’étudier à Poudlard, patati patata, avec les morts et les disparitions. Tiens, son opinion de la jeune aiglonne venait de changer, il la prenait pour une fille légèrement plus mûre que tout à l’heure où il la voyait vraiment comme une conne. Parfait. Moïra pouvait donc répondre sans crainte de percer son déguisement, vu qu’il s’attendait à ce qu’elle réponde. Néanmoins, quand il prononça le nom du Seigneur des Ténèbres, l’aiglonne agit comme les gens assis autour d’eux, elle sursauta. Les conversations décrurent et les gens les fixèrent d’un regard hostile, pendant que la préfète serrait ses doigts autour de son verre, en apparence d’un air très gêné, en fixant le phénix avec de gros yeux. Non mais sans rire, il semait ses cailloux comme le petit poucet, il est pressé de mourir ou quoi ? Les gens détournèrent le regard en recommençant à murmurer, et l’aiglonne posa son verre sur la table. Elle allait lui répondre, en prenant garde à ne pas lui faire croire qu’elle était dans son camp. Il suffirait au phénix de demander à n’importe quel élève de sa connaissance, comme la petite Potter, pour se rendre compte que ses réponses étaient à l’opposé des pro-phénix. Donc elle répondrait comme neutre.

« Eh bien … C’est vrai que Poudlard ce n’est pas trop joyeux, mais on est toujours plus en sécurité au château qu’en extérieur non ? »

Qu’elle est mignonne quand elle fait l’innocente. Elle reprit son verre avant de lever les yeux vers le phénix, faussement impressionnée. Genre, elle va être impressionnée par un résidu pareil, il ne faut pas pousser non plus.

« Mais quand même, il en faut du courage pour prononcer son nom comme ça … »
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