[allez, un dernier RP avant d'entamer ma vie d'étudiante. Genre Chamallow à Paris quoi, la bonne blague /PAF/]

Lucy posa sa cuillère, qui tinta sur la porcelaine de son assiette à demi pleine. Autour d'elle, les Poufsouffles conversaient avec ardeur, parlaient de tout et de rien comme seuls savent le faire des adolescents, à cet âge où le monde est à refaire et où chacun s'y emploie ardemment, sourire aux lèvres et regard vif. Ils n'avaient pas l'air si malheureux...pourtant, Lucy se sentait d'humeur morose, et ce qui d'ordinaire lui aurait paru être un agréable repas de midi, un peu solitaire certes, à la table des Poufsouffles, prenait aujourd'hui des allures grinçantes, voire agaçantes. Lucy serra les dents. Elle, qui avait choisi de boucler son travail de la journée ce midi plutôt que de gratter sur le temps du soir, où elle se savait fatiguée et inefficace, s'en retrouvait donc seule à table, tous ses camarades ayant déjà calé leur estomac. D'ordinaire, elle aurait profité de la situation pour épier les conversations alentours, voire pour y participer, nouer de nouvelles relations. Mais voilà, elle était fatiguée d'avance, déjà lassée de toute cette mascarade, et, disons-le, de mauvaise humeur, si bien que positiver devenait problématique. La jeune Poufsouffle se leva et enjamba le banc, remarquant un première année qui trouvait drôle de jeter un sort pour faire léviter un verre plein. La jeune fille, un instant tentée de le réprimander, se reprit à temps. Non, elle ne le pouvait, car elle n'était plus préfète.

Plus préfète. C'était, d'une certaine façon, l'origine de son humeur. Non pas que la bonne humeur de Lucy fût assujettie à un titre, si ronflant soit-il, mais cette affaire lui laissait un goût amer en bouche. Son titre de préfète, elle l'avait perdu, après qu''on l'ait désignée coupable du fiasco magistral de la fête de fin d'année, en juillet dernier. En effet, Lucy, cherchant à empêcher un Mika fou de rage de massacrer Derek Gray, avait cru bon de s'interposer, forte de son rang de préfète. Tentant d'apaiser le jeu, elle avait parlé un peu, pour détourner l'attention...et sans y prendre garde, mentionné la mère de Mika. Fatale erreur, avait-elle réalisé presque à la suite, car le garçon était devenu fou de rage et lui avait flanqué un coup de poing suffisant à l'assommer à demi, poussant Lily à bondir sur l'agresseur. S'ensuivit alors une terrible bagarre, chacun prenant parti, jusqu'à ce que des élèves s'effondrent, de toute évidence, comme l'avait montré l'enquête, empoisonnés. Et Lucy, qui n'avait voulu que calmer le jeu, Lucy, qui avait tenté d'apaiser les belligérants, était désormais désignée par les dirigeants comme une provocatrice, fautive et par conséquent, privée de son insigne! Cet évènement, malgré le soutien de sa famille, lui laissait un terrible sentiment d'injustice ainsi que de culpabilité. Car au final, n'avaient-ils pas raison, ses détracteurs? Elle avait après tout mis le feu aux poudres, même avec les meilleures intentions du monde...alors?

En attendant, la moitié de Poudlard, au bas mot, la regardait de travers et certains Serpentards qui, auparavant, l'avaient laissée relativement tranquille après l'avoir persécutée ses premières années de scolarité durant, tentaient de reprendre les bonnes vieilles habitudes. Heureusement pour elle, Lucy avait dans l'intervalle appris à se défendre et la plupart des petits malins battaient en retraite, apprenant à laisser en paix la demoiselle. Pourtant, il s'en trouvait encore pour tenter leur chance, si bien que l'ancienne préfète passait ses journées plus ou moins sur les nerfs. Entre les regards torves, les murmures, les allusions et les tentatives de mauvaise blague, même le soutien de sa famille, de ses proches et de son petit ami ne lui remontaient pas vraiment le moral. Non, elle ne déprimait pas, pas encore, pas vraiment. Elle était juste lassée.

Peut-être étais-ce parce qu'elle était si excédée qu'elle avait pris part à cette action dont l'idée était venue au coin d'un lit, durant une discussion de famille? Probablement, son agacement et sa lassitude de voir Poudlard devenir un repaire de lèche-bottes et de Mangemorts en même temps qu'une sorte de prison, avaient joué, et c'était pourquoi Lucy avait contribué à la rédaction et la distribution du fameux tract. Tract signé des Maraudeurs, du nom du groupe formé par les grands-parents de Lily et leurs amis. Lucy, les premiers jours, peu accoutumée à l'illégalité, elle qui n'avait jamais marché hors des clous avant l'année précédente, avait scruté les alentours avec nervosité. Mais l'absence de représailles franches l'avait rassérénée, et peu à peu, elle se faisait à sa vie de Maraudeuse, arpentant les couloirs avec plus d'assurance qu'auparavant. Nulle représailles, nulle réaction, ce n'était pas pour autant qu'il ne fallait pas demeurer prudent, et Lucy le savait bien. La direction était probablement aux aguets, comme un lion attendant l'erreur de ses proies pour leur fondre dessus. Il leur faudrait rester prudents, multipliant les provocations, pour enfin faire réagir Poudlard, mais sans jamais se révéler au grand jour. Car, elle ne se faisait pas d'illusions, au premier faux pas, ils ne trouveraient personne pour les aider. Les élèves de Poudlard, lâches ou tenant juste à leur tranquillité -après tout, ils n'avaient rien à voir là-dedans!-, n'interviendraient pas en leur faveur. Et probablement, si les Maraudeurs étaient pris, les accableraient-ils même. Cela, Lucy ne le voulait pas et c'était pourquoi elle jouait le rôle de la prudente, dans le groupe, freinant les enthousiastes et les fonceurs comme Lily.

Perdue dans ses pensées, exaspérée par tous ces gens conversant alentours, elle se prit à quêter un peu de calme, et le meilleur endroit pour dénicher ce dernier demeurait la bibliothèque, avec son charme et sa poussière qui lui conférait un si joli cachet. Ce sans compter que la sixième année savait qu'elle pourrait trouver, là-bas, de quoi se renseigner sur n'importe quel sujet l'intéressant, de l'Histoire aux animaux en passant par l'art et les us et coutumes de diverses communautés du monde. N'étais-ce pas passionnant? Bien sûr, on n'y dénichait pas de ces livres de sciences moldus, dont elle raffolait...mais ne soyons point trop exigeant. Lucy fila donc vers la bibliothèque, yeux baissés. Elle n'aimait plus marcher dans les couloirs depuis l'incident de fin d'année; la réprobation pesait parfois sur elle comme un sac de plomb sur ses épaules.
Perdue dans ses pensées, elle n'aperçut pas le jeune homme qui lui tomba à moitié dessus. Enfin, complètement, si bien que Lucy s'étala lamentablement au sol, parvenant juste à retenir son sac pour ne pas que ce dernier parte vivre sa vie. Son humeur maussade s'aggrave d'un coup et, infidèle à sa réputation de fille douce et polie, elle s'apprêtait à râler sur tous les tons, quand elle découvrit son interlocuteur. Un jeune homme avenant d'environ dix-sept ans ou plus, inconnu au bataillon, bien qu'elle l'eût probablement croisé dans des couloirs, de ci de là. Bien plus âgé qu'elle avec ses seize ans, en tous cas. Lucy, décidant que de s'engueuler avec quelqu'un n'améliorerait pas son humeur, parvint à reprendre le dessus et, se redressant, appliqua la méthode la plus pratique en cas de conflit. S'excuser platement, surtout quand on ne sait pas à qui revient la faute.

"Ah, je te prie de m'excuser, je ne regardais pas où j'allais."

Avant de lever le regard, pour détailler, de ses yeux gris bleuté, sa nouvelle rencontre. Ramenant à leur place légitime ses cheveux auburn-roux éparpillés par la chute, Lucy prit le temps de poser son sac à ses pieds et de dépoussiérer rapidement son uniforme - ce fichu uniforme!- avant de sourire à l'inconnu:

"Je m'appelle Lucy Weasley, et toi?"

[Messages :]

[allez, un dernier RP avant d'entamer ma vie d'étudiante. Genre Chamallow à Paris quoi, la bonne blague /PAF/]

Lucy posa sa cuillère, qui tinta sur la porcelaine de son assiette à demi pleine. Autour d'elle, les Poufsouffles conversaient avec ardeur, parlaient de tout et de rien comme seuls savent le faire des adolescents, à cet âge où le monde est à refaire et où chacun s'y emploie ardemment, sourire aux lèvres et regard vif. Ils n'avaient pas l'air si malheureux...pourtant, Lucy se sentait d'humeur morose, et ce qui d'ordinaire lui aurait paru être un agréable repas de midi, un peu solitaire certes, à la table des Poufsouffles, prenait aujourd'hui des allures grinçantes, voire agaçantes. Lucy serra les dents. Elle, qui avait choisi de boucler son travail de la journée ce midi plutôt que de gratter sur le temps du soir, où elle se savait fatiguée et inefficace, s'en retrouvait donc seule à table, tous ses camarades ayant déjà calé leur estomac. D'ordinaire, elle aurait profité de la situation pour épier les conversations alentours, voire pour y participer, nouer de nouvelles relations. Mais voilà, elle était fatiguée d'avance, déjà lassée de toute cette mascarade, et, disons-le, de mauvaise humeur, si bien que positiver devenait problématique. La jeune Poufsouffle se leva et enjamba le banc, remarquant un première année qui trouvait drôle de jeter un sort pour faire léviter un verre plein. La jeune fille, un instant tentée de le réprimander, se reprit à temps. Non, elle ne le pouvait, car elle n'était plus préfète.

Plus préfète. C'était, d'une certaine façon, l'origine de son humeur. Non pas que la bonne humeur de Lucy fût assujettie à un titre, si ronflant soit-il, mais cette affaire lui laissait un goût amer en bouche. Son titre de préfète, elle l'avait perdu, après qu''on l'ait désignée coupable du fiasco magistral de la fête de fin d'année, en juillet dernier. En effet, Lucy, cherchant à empêcher un Mika fou de rage de massacrer Derek Gray, avait cru bon de s'interposer, forte de son rang de préfète. Tentant d'apaiser le jeu, elle avait parlé un peu, pour détourner l'attention...et sans y prendre garde, mentionné la mère de Mika. Fatale erreur, avait-elle réalisé presque à la suite, car le garçon était devenu fou de rage et lui avait flanqué un coup de poing suffisant à l'assommer à demi, poussant Lily à bondir sur l'agresseur. S'ensuivit alors une terrible bagarre, chacun prenant parti, jusqu'à ce que des élèves s'effondrent, de toute évidence, comme l'avait montré l'enquête, empoisonnés. Et Lucy, qui n'avait voulu que calmer le jeu, Lucy, qui avait tenté d'apaiser les belligérants, était désormais désignée par les dirigeants comme une provocatrice, fautive et par conséquent, privée de son insigne! Cet évènement, malgré le soutien de sa famille, lui laissait un terrible sentiment d'injustice ainsi que de culpabilité. Car au final, n'avaient-ils pas raison, ses détracteurs? Elle avait après tout mis le feu aux poudres, même avec les meilleures intentions du monde...alors?

En attendant, la moitié de Poudlard, au bas mot, la regardait de travers et certains Serpentards qui, auparavant, l'avaient laissée relativement tranquille après l'avoir persécutée ses premières années de scolarité durant, tentaient de reprendre les bonnes vieilles habitudes. Heureusement pour elle, Lucy avait dans l'intervalle appris à se défendre et la plupart des petits malins battaient en retraite, apprenant à laisser en paix la demoiselle. Pourtant, il s'en trouvait encore pour tenter leur chance, si bien que l'ancienne préfète passait ses journées plus ou moins sur les nerfs. Entre les regards torves, les murmures, les allusions et les tentatives de mauvaise blague, même le soutien de sa famille, de ses proches et de son petit ami ne lui remontaient pas vraiment le moral. Non, elle ne déprimait pas, pas encore, pas vraiment. Elle était juste lassée.

Peut-être étais-ce parce qu'elle était si excédée qu'elle avait pris part à cette action dont l'idée était venue au coin d'un lit, durant une discussion de famille? Probablement, son agacement et sa lassitude de voir Poudlard devenir un repaire de lèche-bottes et de Mangemorts en même temps qu'une sorte de prison, avaient joué, et c'était pourquoi Lucy avait contribué à la rédaction et la distribution du fameux tract. Tract signé des Maraudeurs, du nom du groupe formé par les grands-parents de Lily et leurs amis. Lucy, les premiers jours, peu accoutumée à l'illégalité, elle qui n'avait jamais marché hors des clous avant l'année précédente, avait scruté les alentours avec nervosité. Mais l'absence de représailles franches l'avait rassérénée, et peu à peu, elle se faisait à sa vie de Maraudeuse, arpentant les couloirs avec plus d'assurance qu'auparavant. Nulle représailles, nulle réaction, ce n'était pas pour autant qu'il ne fallait pas demeurer prudent, et Lucy le savait bien. La direction était probablement aux aguets, comme un lion attendant l'erreur de ses proies pour leur fondre dessus. Il leur faudrait rester prudents, multipliant les provocations, pour enfin faire réagir Poudlard, mais sans jamais se révéler au grand jour. Car, elle ne se faisait pas d'illusions, au premier faux pas, ils ne trouveraient personne pour les aider. Les élèves de Poudlard, lâches ou tenant juste à leur tranquillité -après tout, ils n'avaient rien à voir là-dedans!-, n'interviendraient pas en leur faveur. Et probablement, si les Maraudeurs étaient pris, les accableraient-ils même. Cela, Lucy ne le voulait pas et c'était pourquoi elle jouait le rôle de la prudente, dans le groupe, freinant les enthousiastes et les fonceurs comme Lily.

Perdue dans ses pensées, exaspérée par tous ces gens conversant alentours, elle se prit à quêter un peu de calme, et le meilleur endroit pour dénicher ce dernier demeurait la bibliothèque, avec son charme et sa poussière qui lui conférait un si joli cachet. Ce sans compter que la sixième année savait qu'elle pourrait trouver, là-bas, de quoi se renseigner sur n'importe quel sujet l'intéressant, de l'Histoire aux animaux en passant par l'art et les us et coutumes de diverses communautés du monde. N'étais-ce pas passionnant? Bien sûr, on n'y dénichait pas de ces livres de sciences moldus, dont elle raffolait...mais ne soyons point trop exigeant. Lucy fila donc vers la bibliothèque, yeux baissés. Elle n'aimait plus marcher dans les couloirs depuis l'incident de fin d'année; la réprobation pesait parfois sur elle comme un sac de plomb sur ses épaules.
Perdue dans ses pensées, elle n'aperçut pas le jeune homme qui lui tomba à moitié dessus. Enfin, complètement, si bien que Lucy s'étala lamentablement au sol, parvenant juste à retenir son sac pour ne pas que ce dernier parte vivre sa vie. Son humeur maussade s'aggrave d'un coup et, infidèle à sa réputation de fille douce et polie, elle s'apprêtait à râler sur tous les tons, quand elle découvrit son interlocuteur. Un jeune homme avenant d'environ dix-sept ans ou plus, inconnu au bataillon, bien qu'elle l'eût probablement croisé dans des couloirs, de ci de là. Bien plus âgé qu'elle avec ses seize ans, en tous cas. Lucy, décidant que de s'engueuler avec quelqu'un n'améliorerait pas son humeur, parvint à reprendre le dessus et, se redressant, appliqua la méthode la plus pratique en cas de conflit. S'excuser platement, surtout quand on ne sait pas à qui revient la faute.

"Ah, je te prie de m'excuser, je ne regardais pas où j'allais."

Avant de lever le regard, pour détailler, de ses yeux gris bleuté, sa nouvelle rencontre. Ramenant à leur place légitime ses cheveux auburn-roux éparpillés par la chute, Lucy prit le temps de poser son sac à ses pieds et de dépoussiérer rapidement son uniforme - ce fichu uniforme!- avant de sourire à l'inconnu:

"Je m'appelle Lucy Weasley, et toi?"

[Points :]

[allez, un dernier RP avant d'entamer ma vie d'étudiante. Genre Chamallow à Paris quoi, la bonne blague /PAF/]

Lucy posa sa cuillère, qui tinta sur la porcelaine de son assiette à demi pleine. Autour d'elle, les Poufsouffles conversaient avec ardeur, parlaient de tout et de rien comme seuls savent le faire des adolescents, à cet âge où le monde est à refaire et où chacun s'y emploie ardemment, sourire aux lèvres et regard vif. Ils n'avaient pas l'air si malheureux...pourtant, Lucy se sentait d'humeur morose, et ce qui d'ordinaire lui aurait paru être un agréable repas de midi, un peu solitaire certes, à la table des Poufsouffles, prenait aujourd'hui des allures grinçantes, voire agaçantes. Lucy serra les dents. Elle, qui avait choisi de boucler son travail de la journée ce midi plutôt que de gratter sur le temps du soir, où elle se savait fatiguée et inefficace, s'en retrouvait donc seule à table, tous ses camarades ayant déjà calé leur estomac. D'ordinaire, elle aurait profité de la situation pour épier les conversations alentours, voire pour y participer, nouer de nouvelles relations. Mais voilà, elle était fatiguée d'avance, déjà lassée de toute cette mascarade, et, disons-le, de mauvaise humeur, si bien que positiver devenait problématique. La jeune Poufsouffle se leva et enjamba le banc, remarquant un première année qui trouvait drôle de jeter un sort pour faire léviter un verre plein. La jeune fille, un instant tentée de le réprimander, se reprit à temps. Non, elle ne le pouvait, car elle n'était plus préfète.

Plus préfète. C'était, d'une certaine façon, l'origine de son humeur. Non pas que la bonne humeur de Lucy fût assujettie à un titre, si ronflant soit-il, mais cette affaire lui laissait un goût amer en bouche. Son titre de préfète, elle l'avait perdu, après qu''on l'ait désignée coupable du fiasco magistral de la fête de fin d'année, en juillet dernier. En effet, Lucy, cherchant à empêcher un Mika fou de rage de massacrer Derek Gray, avait cru bon de s'interposer, forte de son rang de préfète. Tentant d'apaiser le jeu, elle avait parlé un peu, pour détourner l'attention...et sans y prendre garde, mentionné la mère de Mika. Fatale erreur, avait-elle réalisé presque à la suite, car le garçon était devenu fou de rage et lui avait flanqué un coup de poing suffisant à l'assommer à demi, poussant Lily à bondir sur l'agresseur. S'ensuivit alors une terrible bagarre, chacun prenant parti, jusqu'à ce que des élèves s'effondrent, de toute évidence, comme l'avait montré l'enquête, empoisonnés. Et Lucy, qui n'avait voulu que calmer le jeu, Lucy, qui avait tenté d'apaiser les belligérants, était désormais désignée par les dirigeants comme une provocatrice, fautive et par conséquent, privée de son insigne! Cet évènement, malgré le soutien de sa famille, lui laissait un terrible sentiment d'injustice ainsi que de culpabilité. Car au final, n'avaient-ils pas raison, ses détracteurs? Elle avait après tout mis le feu aux poudres, même avec les meilleures intentions du monde...alors?

En attendant, la moitié de Poudlard, au bas mot, la regardait de travers et certains Serpentards qui, auparavant, l'avaient laissée relativement tranquille après l'avoir persécutée ses premières années de scolarité durant, tentaient de reprendre les bonnes vieilles habitudes. Heureusement pour elle, Lucy avait dans l'intervalle appris à se défendre et la plupart des petits malins battaient en retraite, apprenant à laisser en paix la demoiselle. Pourtant, il s'en trouvait encore pour tenter leur chance, si bien que l'ancienne préfète passait ses journées plus ou moins sur les nerfs. Entre les regards torves, les murmures, les allusions et les tentatives de mauvaise blague, même le soutien de sa famille, de ses proches et de son petit ami ne lui remontaient pas vraiment le moral. Non, elle ne déprimait pas, pas encore, pas vraiment. Elle était juste lassée.

Peut-être étais-ce parce qu'elle était si excédée qu'elle avait pris part à cette action dont l'idée était venue au coin d'un lit, durant une discussion de famille? Probablement, son agacement et sa lassitude de voir Poudlard devenir un repaire de lèche-bottes et de Mangemorts en même temps qu'une sorte de prison, avaient joué, et c'était pourquoi Lucy avait contribué à la rédaction et la distribution du fameux tract. Tract signé des Maraudeurs, du nom du groupe formé par les grands-parents de Lily et leurs amis. Lucy, les premiers jours, peu accoutumée à l'illégalité, elle qui n'avait jamais marché hors des clous avant l'année précédente, avait scruté les alentours avec nervosité. Mais l'absence de représailles franches l'avait rassérénée, et peu à peu, elle se faisait à sa vie de Maraudeuse, arpentant les couloirs avec plus d'assurance qu'auparavant. Nulle représailles, nulle réaction, ce n'était pas pour autant qu'il ne fallait pas demeurer prudent, et Lucy le savait bien. La direction était probablement aux aguets, comme un lion attendant l'erreur de ses proies pour leur fondre dessus. Il leur faudrait rester prudents, multipliant les provocations, pour enfin faire réagir Poudlard, mais sans jamais se révéler au grand jour. Car, elle ne se faisait pas d'illusions, au premier faux pas, ils ne trouveraient personne pour les aider. Les élèves de Poudlard, lâches ou tenant juste à leur tranquillité -après tout, ils n'avaient rien à voir là-dedans!-, n'interviendraient pas en leur faveur. Et probablement, si les Maraudeurs étaient pris, les accableraient-ils même. Cela, Lucy ne le voulait pas et c'était pourquoi elle jouait le rôle de la prudente, dans le groupe, freinant les enthousiastes et les fonceurs comme Lily.

Perdue dans ses pensées, exaspérée par tous ces gens conversant alentours, elle se prit à quêter un peu de calme, et le meilleur endroit pour dénicher ce dernier demeurait la bibliothèque, avec son charme et sa poussière qui lui conférait un si joli cachet. Ce sans compter que la sixième année savait qu'elle pourrait trouver, là-bas, de quoi se renseigner sur n'importe quel sujet l'intéressant, de l'Histoire aux animaux en passant par l'art et les us et coutumes de diverses communautés du monde. N'étais-ce pas passionnant? Bien sûr, on n'y dénichait pas de ces livres de sciences moldus, dont elle raffolait...mais ne soyons point trop exigeant. Lucy fila donc vers la bibliothèque, yeux baissés. Elle n'aimait plus marcher dans les couloirs depuis l'incident de fin d'année; la réprobation pesait parfois sur elle comme un sac de plomb sur ses épaules.
Perdue dans ses pensées, elle n'aperçut pas le jeune homme qui lui tomba à moitié dessus. Enfin, complètement, si bien que Lucy s'étala lamentablement au sol, parvenant juste à retenir son sac pour ne pas que ce dernier parte vivre sa vie. Son humeur maussade s'aggrave d'un coup et, infidèle à sa réputation de fille douce et polie, elle s'apprêtait à râler sur tous les tons, quand elle découvrit son interlocuteur. Un jeune homme avenant d'environ dix-sept ans ou plus, inconnu au bataillon, bien qu'elle l'eût probablement croisé dans des couloirs, de ci de là. Bien plus âgé qu'elle avec ses seize ans, en tous cas. Lucy, décidant que de s'engueuler avec quelqu'un n'améliorerait pas son humeur, parvint à reprendre le dessus et, se redressant, appliqua la méthode la plus pratique en cas de conflit. S'excuser platement, surtout quand on ne sait pas à qui revient la faute.

"Ah, je te prie de m'excuser, je ne regardais pas où j'allais."

Avant de lever le regard, pour détailler, de ses yeux gris bleuté, sa nouvelle rencontre. Ramenant à leur place légitime ses cheveux auburn-roux éparpillés par la chute, Lucy prit le temps de poser son sac à ses pieds et de dépoussiérer rapidement son uniforme - ce fichu uniforme!- avant de sourire à l'inconnu:

"Je m'appelle Lucy Weasley, et toi?"

[Avatar :]

[allez, un dernier RP avant d'entamer ma vie d'étudiante. Genre Chamallow à Paris quoi, la bonne blague /PAF/]

Lucy posa sa cuillère, qui tinta sur la porcelaine de son assiette à demi pleine. Autour d'elle, les Poufsouffles conversaient avec ardeur, parlaient de tout et de rien comme seuls savent le faire des adolescents, à cet âge où le monde est à refaire et où chacun s'y emploie ardemment, sourire aux lèvres et regard vif. Ils n'avaient pas l'air si malheureux...pourtant, Lucy se sentait d'humeur morose, et ce qui d'ordinaire lui aurait paru être un agréable repas de midi, un peu solitaire certes, à la table des Poufsouffles, prenait aujourd'hui des allures grinçantes, voire agaçantes. Lucy serra les dents. Elle, qui avait choisi de boucler son travail de la journée ce midi plutôt que de gratter sur le temps du soir, où elle se savait fatiguée et inefficace, s'en retrouvait donc seule à table, tous ses camarades ayant déjà calé leur estomac. D'ordinaire, elle aurait profité de la situation pour épier les conversations alentours, voire pour y participer, nouer de nouvelles relations. Mais voilà, elle était fatiguée d'avance, déjà lassée de toute cette mascarade, et, disons-le, de mauvaise humeur, si bien que positiver devenait problématique. La jeune Poufsouffle se leva et enjamba le banc, remarquant un première année qui trouvait drôle de jeter un sort pour faire léviter un verre plein. La jeune fille, un instant tentée de le réprimander, se reprit à temps. Non, elle ne le pouvait, car elle n'était plus préfète.

Plus préfète. C'était, d'une certaine façon, l'origine de son humeur. Non pas que la bonne humeur de Lucy fût assujettie à un titre, si ronflant soit-il, mais cette affaire lui laissait un goût amer en bouche. Son titre de préfète, elle l'avait perdu, après qu''on l'ait désignée coupable du fiasco magistral de la fête de fin d'année, en juillet dernier. En effet, Lucy, cherchant à empêcher un Mika fou de rage de massacrer Derek Gray, avait cru bon de s'interposer, forte de son rang de préfète. Tentant d'apaiser le jeu, elle avait parlé un peu, pour détourner l'attention...et sans y prendre garde, mentionné la mère de Mika. Fatale erreur, avait-elle réalisé presque à la suite, car le garçon était devenu fou de rage et lui avait flanqué un coup de poing suffisant à l'assommer à demi, poussant Lily à bondir sur l'agresseur. S'ensuivit alors une terrible bagarre, chacun prenant parti, jusqu'à ce que des élèves s'effondrent, de toute évidence, comme l'avait montré l'enquête, empoisonnés. Et Lucy, qui n'avait voulu que calmer le jeu, Lucy, qui avait tenté d'apaiser les belligérants, était désormais désignée par les dirigeants comme une provocatrice, fautive et par conséquent, privée de son insigne! Cet évènement, malgré le soutien de sa famille, lui laissait un terrible sentiment d'injustice ainsi que de culpabilité. Car au final, n'avaient-ils pas raison, ses détracteurs? Elle avait après tout mis le feu aux poudres, même avec les meilleures intentions du monde...alors?

En attendant, la moitié de Poudlard, au bas mot, la regardait de travers et certains Serpentards qui, auparavant, l'avaient laissée relativement tranquille après l'avoir persécutée ses premières années de scolarité durant, tentaient de reprendre les bonnes vieilles habitudes. Heureusement pour elle, Lucy avait dans l'intervalle appris à se défendre et la plupart des petits malins battaient en retraite, apprenant à laisser en paix la demoiselle. Pourtant, il s'en trouvait encore pour tenter leur chance, si bien que l'ancienne préfète passait ses journées plus ou moins sur les nerfs. Entre les regards torves, les murmures, les allusions et les tentatives de mauvaise blague, même le soutien de sa famille, de ses proches et de son petit ami ne lui remontaient pas vraiment le moral. Non, elle ne déprimait pas, pas encore, pas vraiment. Elle était juste lassée.

Peut-être étais-ce parce qu'elle était si excédée qu'elle avait pris part à cette action dont l'idée était venue au coin d'un lit, durant une discussion de famille? Probablement, son agacement et sa lassitude de voir Poudlard devenir un repaire de lèche-bottes et de Mangemorts en même temps qu'une sorte de prison, avaient joué, et c'était pourquoi Lucy avait contribué à la rédaction et la distribution du fameux tract. Tract signé des Maraudeurs, du nom du groupe formé par les grands-parents de Lily et leurs amis. Lucy, les premiers jours, peu accoutumée à l'illégalité, elle qui n'avait jamais marché hors des clous avant l'année précédente, avait scruté les alentours avec nervosité. Mais l'absence de représailles franches l'avait rassérénée, et peu à peu, elle se faisait à sa vie de Maraudeuse, arpentant les couloirs avec plus d'assurance qu'auparavant. Nulle représailles, nulle réaction, ce n'était pas pour autant qu'il ne fallait pas demeurer prudent, et Lucy le savait bien. La direction était probablement aux aguets, comme un lion attendant l'erreur de ses proies pour leur fondre dessus. Il leur faudrait rester prudents, multipliant les provocations, pour enfin faire réagir Poudlard, mais sans jamais se révéler au grand jour. Car, elle ne se faisait pas d'illusions, au premier faux pas, ils ne trouveraient personne pour les aider. Les élèves de Poudlard, lâches ou tenant juste à leur tranquillité -après tout, ils n'avaient rien à voir là-dedans!-, n'interviendraient pas en leur faveur. Et probablement, si les Maraudeurs étaient pris, les accableraient-ils même. Cela, Lucy ne le voulait pas et c'était pourquoi elle jouait le rôle de la prudente, dans le groupe, freinant les enthousiastes et les fonceurs comme Lily.

Perdue dans ses pensées, exaspérée par tous ces gens conversant alentours, elle se prit à quêter un peu de calme, et le meilleur endroit pour dénicher ce dernier demeurait la bibliothèque, avec son charme et sa poussière qui lui conférait un si joli cachet. Ce sans compter que la sixième année savait qu'elle pourrait trouver, là-bas, de quoi se renseigner sur n'importe quel sujet l'intéressant, de l'Histoire aux animaux en passant par l'art et les us et coutumes de diverses communautés du monde. N'étais-ce pas passionnant? Bien sûr, on n'y dénichait pas de ces livres de sciences moldus, dont elle raffolait...mais ne soyons point trop exigeant. Lucy fila donc vers la bibliothèque, yeux baissés. Elle n'aimait plus marcher dans les couloirs depuis l'incident de fin d'année; la réprobation pesait parfois sur elle comme un sac de plomb sur ses épaules.
Perdue dans ses pensées, elle n'aperçut pas le jeune homme qui lui tomba à moitié dessus. Enfin, complètement, si bien que Lucy s'étala lamentablement au sol, parvenant juste à retenir son sac pour ne pas que ce dernier parte vivre sa vie. Son humeur maussade s'aggrave d'un coup et, infidèle à sa réputation de fille douce et polie, elle s'apprêtait à râler sur tous les tons, quand elle découvrit son interlocuteur. Un jeune homme avenant d'environ dix-sept ans ou plus, inconnu au bataillon, bien qu'elle l'eût probablement croisé dans des couloirs, de ci de là. Bien plus âgé qu'elle avec ses seize ans, en tous cas. Lucy, décidant que de s'engueuler avec quelqu'un n'améliorerait pas son humeur, parvint à reprendre le dessus et, se redressant, appliqua la méthode la plus pratique en cas de conflit. S'excuser platement, surtout quand on ne sait pas à qui revient la faute.

"Ah, je te prie de m'excuser, je ne regardais pas où j'allais."

Avant de lever le regard, pour détailler, de ses yeux gris bleuté, sa nouvelle rencontre. Ramenant à leur place légitime ses cheveux auburn-roux éparpillés par la chute, Lucy prit le temps de poser son sac à ses pieds et de dépoussiérer rapidement son uniforme - ce fichu uniforme!- avant de sourire à l'inconnu:

"Je m'appelle Lucy Weasley, et toi?"

[Crédits :]

[allez, un dernier RP avant d'entamer ma vie d'étudiante. Genre Chamallow à Paris quoi, la bonne blague /PAF/]

Lucy posa sa cuillère, qui tinta sur la porcelaine de son assiette à demi pleine. Autour d'elle, les Poufsouffles conversaient avec ardeur, parlaient de tout et de rien comme seuls savent le faire des adolescents, à cet âge où le monde est à refaire et où chacun s'y emploie ardemment, sourire aux lèvres et regard vif. Ils n'avaient pas l'air si malheureux...pourtant, Lucy se sentait d'humeur morose, et ce qui d'ordinaire lui aurait paru être un agréable repas de midi, un peu solitaire certes, à la table des Poufsouffles, prenait aujourd'hui des allures grinçantes, voire agaçantes. Lucy serra les dents. Elle, qui avait choisi de boucler son travail de la journée ce midi plutôt que de gratter sur le temps du soir, où elle se savait fatiguée et inefficace, s'en retrouvait donc seule à table, tous ses camarades ayant déjà calé leur estomac. D'ordinaire, elle aurait profité de la situation pour épier les conversations alentours, voire pour y participer, nouer de nouvelles relations. Mais voilà, elle était fatiguée d'avance, déjà lassée de toute cette mascarade, et, disons-le, de mauvaise humeur, si bien que positiver devenait problématique. La jeune Poufsouffle se leva et enjamba le banc, remarquant un première année qui trouvait drôle de jeter un sort pour faire léviter un verre plein. La jeune fille, un instant tentée de le réprimander, se reprit à temps. Non, elle ne le pouvait, car elle n'était plus préfète.

Plus préfète. C'était, d'une certaine façon, l'origine de son humeur. Non pas que la bonne humeur de Lucy fût assujettie à un titre, si ronflant soit-il, mais cette affaire lui laissait un goût amer en bouche. Son titre de préfète, elle l'avait perdu, après qu''on l'ait désignée coupable du fiasco magistral de la fête de fin d'année, en juillet dernier. En effet, Lucy, cherchant à empêcher un Mika fou de rage de massacrer Derek Gray, avait cru bon de s'interposer, forte de son rang de préfète. Tentant d'apaiser le jeu, elle avait parlé un peu, pour détourner l'attention...et sans y prendre garde, mentionné la mère de Mika. Fatale erreur, avait-elle réalisé presque à la suite, car le garçon était devenu fou de rage et lui avait flanqué un coup de poing suffisant à l'assommer à demi, poussant Lily à bondir sur l'agresseur. S'ensuivit alors une terrible bagarre, chacun prenant parti, jusqu'à ce que des élèves s'effondrent, de toute évidence, comme l'avait montré l'enquête, empoisonnés. Et Lucy, qui n'avait voulu que calmer le jeu, Lucy, qui avait tenté d'apaiser les belligérants, était désormais désignée par les dirigeants comme une provocatrice, fautive et par conséquent, privée de son insigne! Cet évènement, malgré le soutien de sa famille, lui laissait un terrible sentiment d'injustice ainsi que de culpabilité. Car au final, n'avaient-ils pas raison, ses détracteurs? Elle avait après tout mis le feu aux poudres, même avec les meilleures intentions du monde...alors?

En attendant, la moitié de Poudlard, au bas mot, la regardait de travers et certains Serpentards qui, auparavant, l'avaient laissée relativement tranquille après l'avoir persécutée ses premières années de scolarité durant, tentaient de reprendre les bonnes vieilles habitudes. Heureusement pour elle, Lucy avait dans l'intervalle appris à se défendre et la plupart des petits malins battaient en retraite, apprenant à laisser en paix la demoiselle. Pourtant, il s'en trouvait encore pour tenter leur chance, si bien que l'ancienne préfète passait ses journées plus ou moins sur les nerfs. Entre les regards torves, les murmures, les allusions et les tentatives de mauvaise blague, même le soutien de sa famille, de ses proches et de son petit ami ne lui remontaient pas vraiment le moral. Non, elle ne déprimait pas, pas encore, pas vraiment. Elle était juste lassée.

Peut-être étais-ce parce qu'elle était si excédée qu'elle avait pris part à cette action dont l'idée était venue au coin d'un lit, durant une discussion de famille? Probablement, son agacement et sa lassitude de voir Poudlard devenir un repaire de lèche-bottes et de Mangemorts en même temps qu'une sorte de prison, avaient joué, et c'était pourquoi Lucy avait contribué à la rédaction et la distribution du fameux tract. Tract signé des Maraudeurs, du nom du groupe formé par les grands-parents de Lily et leurs amis. Lucy, les premiers jours, peu accoutumée à l'illégalité, elle qui n'avait jamais marché hors des clous avant l'année précédente, avait scruté les alentours avec nervosité. Mais l'absence de représailles franches l'avait rassérénée, et peu à peu, elle se faisait à sa vie de Maraudeuse, arpentant les couloirs avec plus d'assurance qu'auparavant. Nulle représailles, nulle réaction, ce n'était pas pour autant qu'il ne fallait pas demeurer prudent, et Lucy le savait bien. La direction était probablement aux aguets, comme un lion attendant l'erreur de ses proies pour leur fondre dessus. Il leur faudrait rester prudents, multipliant les provocations, pour enfin faire réagir Poudlard, mais sans jamais se révéler au grand jour. Car, elle ne se faisait pas d'illusions, au premier faux pas, ils ne trouveraient personne pour les aider. Les élèves de Poudlard, lâches ou tenant juste à leur tranquillité -après tout, ils n'avaient rien à voir là-dedans!-, n'interviendraient pas en leur faveur. Et probablement, si les Maraudeurs étaient pris, les accableraient-ils même. Cela, Lucy ne le voulait pas et c'était pourquoi elle jouait le rôle de la prudente, dans le groupe, freinant les enthousiastes et les fonceurs comme Lily.

Perdue dans ses pensées, exaspérée par tous ces gens conversant alentours, elle se prit à quêter un peu de calme, et le meilleur endroit pour dénicher ce dernier demeurait la bibliothèque, avec son charme et sa poussière qui lui conférait un si joli cachet. Ce sans compter que la sixième année savait qu'elle pourrait trouver, là-bas, de quoi se renseigner sur n'importe quel sujet l'intéressant, de l'Histoire aux animaux en passant par l'art et les us et coutumes de diverses communautés du monde. N'étais-ce pas passionnant? Bien sûr, on n'y dénichait pas de ces livres de sciences moldus, dont elle raffolait...mais ne soyons point trop exigeant. Lucy fila donc vers la bibliothèque, yeux baissés. Elle n'aimait plus marcher dans les couloirs depuis l'incident de fin d'année; la réprobation pesait parfois sur elle comme un sac de plomb sur ses épaules.
Perdue dans ses pensées, elle n'aperçut pas le jeune homme qui lui tomba à moitié dessus. Enfin, complètement, si bien que Lucy s'étala lamentablement au sol, parvenant juste à retenir son sac pour ne pas que ce dernier parte vivre sa vie. Son humeur maussade s'aggrave d'un coup et, infidèle à sa réputation de fille douce et polie, elle s'apprêtait à râler sur tous les tons, quand elle découvrit son interlocuteur. Un jeune homme avenant d'environ dix-sept ans ou plus, inconnu au bataillon, bien qu'elle l'eût probablement croisé dans des couloirs, de ci de là. Bien plus âgé qu'elle avec ses seize ans, en tous cas. Lucy, décidant que de s'engueuler avec quelqu'un n'améliorerait pas son humeur, parvint à reprendre le dessus et, se redressant, appliqua la méthode la plus pratique en cas de conflit. S'excuser platement, surtout quand on ne sait pas à qui revient la faute.

"Ah, je te prie de m'excuser, je ne regardais pas où j'allais."

Avant de lever le regard, pour détailler, de ses yeux gris bleuté, sa nouvelle rencontre. Ramenant à leur place légitime ses cheveux auburn-roux éparpillés par la chute, Lucy prit le temps de poser son sac à ses pieds et de dépoussiérer rapidement son uniforme - ce fichu uniforme!- avant de sourire à l'inconnu:

"Je m'appelle Lucy Weasley, et toi?"

[Age RPG :]

[allez, un dernier RP avant d'entamer ma vie d'étudiante. Genre Chamallow à Paris quoi, la bonne blague /PAF/]

Lucy posa sa cuillère, qui tinta sur la porcelaine de son assiette à demi pleine. Autour d'elle, les Poufsouffles conversaient avec ardeur, parlaient de tout et de rien comme seuls savent le faire des adolescents, à cet âge où le monde est à refaire et où chacun s'y emploie ardemment, sourire aux lèvres et regard vif. Ils n'avaient pas l'air si malheureux...pourtant, Lucy se sentait d'humeur morose, et ce qui d'ordinaire lui aurait paru être un agréable repas de midi, un peu solitaire certes, à la table des Poufsouffles, prenait aujourd'hui des allures grinçantes, voire agaçantes. Lucy serra les dents. Elle, qui avait choisi de boucler son travail de la journée ce midi plutôt que de gratter sur le temps du soir, où elle se savait fatiguée et inefficace, s'en retrouvait donc seule à table, tous ses camarades ayant déjà calé leur estomac. D'ordinaire, elle aurait profité de la situation pour épier les conversations alentours, voire pour y participer, nouer de nouvelles relations. Mais voilà, elle était fatiguée d'avance, déjà lassée de toute cette mascarade, et, disons-le, de mauvaise humeur, si bien que positiver devenait problématique. La jeune Poufsouffle se leva et enjamba le banc, remarquant un première année qui trouvait drôle de jeter un sort pour faire léviter un verre plein. La jeune fille, un instant tentée de le réprimander, se reprit à temps. Non, elle ne le pouvait, car elle n'était plus préfète.

Plus préfète. C'était, d'une certaine façon, l'origine de son humeur. Non pas que la bonne humeur de Lucy fût assujettie à un titre, si ronflant soit-il, mais cette affaire lui laissait un goût amer en bouche. Son titre de préfète, elle l'avait perdu, après qu''on l'ait désignée coupable du fiasco magistral de la fête de fin d'année, en juillet dernier. En effet, Lucy, cherchant à empêcher un Mika fou de rage de massacrer Derek Gray, avait cru bon de s'interposer, forte de son rang de préfète. Tentant d'apaiser le jeu, elle avait parlé un peu, pour détourner l'attention...et sans y prendre garde, mentionné la mère de Mika. Fatale erreur, avait-elle réalisé presque à la suite, car le garçon était devenu fou de rage et lui avait flanqué un coup de poing suffisant à l'assommer à demi, poussant Lily à bondir sur l'agresseur. S'ensuivit alors une terrible bagarre, chacun prenant parti, jusqu'à ce que des élèves s'effondrent, de toute évidence, comme l'avait montré l'enquête, empoisonnés. Et Lucy, qui n'avait voulu que calmer le jeu, Lucy, qui avait tenté d'apaiser les belligérants, était désormais désignée par les dirigeants comme une provocatrice, fautive et par conséquent, privée de son insigne! Cet évènement, malgré le soutien de sa famille, lui laissait un terrible sentiment d'injustice ainsi que de culpabilité. Car au final, n'avaient-ils pas raison, ses détracteurs? Elle avait après tout mis le feu aux poudres, même avec les meilleures intentions du monde...alors?

En attendant, la moitié de Poudlard, au bas mot, la regardait de travers et certains Serpentards qui, auparavant, l'avaient laissée relativement tranquille après l'avoir persécutée ses premières années de scolarité durant, tentaient de reprendre les bonnes vieilles habitudes. Heureusement pour elle, Lucy avait dans l'intervalle appris à se défendre et la plupart des petits malins battaient en retraite, apprenant à laisser en paix la demoiselle. Pourtant, il s'en trouvait encore pour tenter leur chance, si bien que l'ancienne préfète passait ses journées plus ou moins sur les nerfs. Entre les regards torves, les murmures, les allusions et les tentatives de mauvaise blague, même le soutien de sa famille, de ses proches et de son petit ami ne lui remontaient pas vraiment le moral. Non, elle ne déprimait pas, pas encore, pas vraiment. Elle était juste lassée.

Peut-être étais-ce parce qu'elle était si excédée qu'elle avait pris part à cette action dont l'idée était venue au coin d'un lit, durant une discussion de famille? Probablement, son agacement et sa lassitude de voir Poudlard devenir un repaire de lèche-bottes et de Mangemorts en même temps qu'une sorte de prison, avaient joué, et c'était pourquoi Lucy avait contribué à la rédaction et la distribution du fameux tract. Tract signé des Maraudeurs, du nom du groupe formé par les grands-parents de Lily et leurs amis. Lucy, les premiers jours, peu accoutumée à l'illégalité, elle qui n'avait jamais marché hors des clous avant l'année précédente, avait scruté les alentours avec nervosité. Mais l'absence de représailles franches l'avait rassérénée, et peu à peu, elle se faisait à sa vie de Maraudeuse, arpentant les couloirs avec plus d'assurance qu'auparavant. Nulle représailles, nulle réaction, ce n'était pas pour autant qu'il ne fallait pas demeurer prudent, et Lucy le savait bien. La direction était probablement aux aguets, comme un lion attendant l'erreur de ses proies pour leur fondre dessus. Il leur faudrait rester prudents, multipliant les provocations, pour enfin faire réagir Poudlard, mais sans jamais se révéler au grand jour. Car, elle ne se faisait pas d'illusions, au premier faux pas, ils ne trouveraient personne pour les aider. Les élèves de Poudlard, lâches ou tenant juste à leur tranquillité -après tout, ils n'avaient rien à voir là-dedans!-, n'interviendraient pas en leur faveur. Et probablement, si les Maraudeurs étaient pris, les accableraient-ils même. Cela, Lucy ne le voulait pas et c'était pourquoi elle jouait le rôle de la prudente, dans le groupe, freinant les enthousiastes et les fonceurs comme Lily.

Perdue dans ses pensées, exaspérée par tous ces gens conversant alentours, elle se prit à quêter un peu de calme, et le meilleur endroit pour dénicher ce dernier demeurait la bibliothèque, avec son charme et sa poussière qui lui conférait un si joli cachet. Ce sans compter que la sixième année savait qu'elle pourrait trouver, là-bas, de quoi se renseigner sur n'importe quel sujet l'intéressant, de l'Histoire aux animaux en passant par l'art et les us et coutumes de diverses communautés du monde. N'étais-ce pas passionnant? Bien sûr, on n'y dénichait pas de ces livres de sciences moldus, dont elle raffolait...mais ne soyons point trop exigeant. Lucy fila donc vers la bibliothèque, yeux baissés. Elle n'aimait plus marcher dans les couloirs depuis l'incident de fin d'année; la réprobation pesait parfois sur elle comme un sac de plomb sur ses épaules.
Perdue dans ses pensées, elle n'aperçut pas le jeune homme qui lui tomba à moitié dessus. Enfin, complètement, si bien que Lucy s'étala lamentablement au sol, parvenant juste à retenir son sac pour ne pas que ce dernier parte vivre sa vie. Son humeur maussade s'aggrave d'un coup et, infidèle à sa réputation de fille douce et polie, elle s'apprêtait à râler sur tous les tons, quand elle découvrit son interlocuteur. Un jeune homme avenant d'environ dix-sept ans ou plus, inconnu au bataillon, bien qu'elle l'eût probablement croisé dans des couloirs, de ci de là. Bien plus âgé qu'elle avec ses seize ans, en tous cas. Lucy, décidant que de s'engueuler avec quelqu'un n'améliorerait pas son humeur, parvint à reprendre le dessus et, se redressant, appliqua la méthode la plus pratique en cas de conflit. S'excuser platement, surtout quand on ne sait pas à qui revient la faute.

"Ah, je te prie de m'excuser, je ne regardais pas où j'allais."

Avant de lever le regard, pour détailler, de ses yeux gris bleuté, sa nouvelle rencontre. Ramenant à leur place légitime ses cheveux auburn-roux éparpillés par la chute, Lucy prit le temps de poser son sac à ses pieds et de dépoussiérer rapidement son uniforme - ce fichu uniforme!- avant de sourire à l'inconnu:

"Je m'appelle Lucy Weasley, et toi?"

[Sang :]

[allez, un dernier RP avant d'entamer ma vie d'étudiante. Genre Chamallow à Paris quoi, la bonne blague /PAF/]

Lucy posa sa cuillère, qui tinta sur la porcelaine de son assiette à demi pleine. Autour d'elle, les Poufsouffles conversaient avec ardeur, parlaient de tout et de rien comme seuls savent le faire des adolescents, à cet âge où le monde est à refaire et où chacun s'y emploie ardemment, sourire aux lèvres et regard vif. Ils n'avaient pas l'air si malheureux...pourtant, Lucy se sentait d'humeur morose, et ce qui d'ordinaire lui aurait paru être un agréable repas de midi, un peu solitaire certes, à la table des Poufsouffles, prenait aujourd'hui des allures grinçantes, voire agaçantes. Lucy serra les dents. Elle, qui avait choisi de boucler son travail de la journée ce midi plutôt que de gratter sur le temps du soir, où elle se savait fatiguée et inefficace, s'en retrouvait donc seule à table, tous ses camarades ayant déjà calé leur estomac. D'ordinaire, elle aurait profité de la situation pour épier les conversations alentours, voire pour y participer, nouer de nouvelles relations. Mais voilà, elle était fatiguée d'avance, déjà lassée de toute cette mascarade, et, disons-le, de mauvaise humeur, si bien que positiver devenait problématique. La jeune Poufsouffle se leva et enjamba le banc, remarquant un première année qui trouvait drôle de jeter un sort pour faire léviter un verre plein. La jeune fille, un instant tentée de le réprimander, se reprit à temps. Non, elle ne le pouvait, car elle n'était plus préfète.

Plus préfète. C'était, d'une certaine façon, l'origine de son humeur. Non pas que la bonne humeur de Lucy fût assujettie à un titre, si ronflant soit-il, mais cette affaire lui laissait un goût amer en bouche. Son titre de préfète, elle l'avait perdu, après qu''on l'ait désignée coupable du fiasco magistral de la fête de fin d'année, en juillet dernier. En effet, Lucy, cherchant à empêcher un Mika fou de rage de massacrer Derek Gray, avait cru bon de s'interposer, forte de son rang de préfète. Tentant d'apaiser le jeu, elle avait parlé un peu, pour détourner l'attention...et sans y prendre garde, mentionné la mère de Mika. Fatale erreur, avait-elle réalisé presque à la suite, car le garçon était devenu fou de rage et lui avait flanqué un coup de poing suffisant à l'assommer à demi, poussant Lily à bondir sur l'agresseur. S'ensuivit alors une terrible bagarre, chacun prenant parti, jusqu'à ce que des élèves s'effondrent, de toute évidence, comme l'avait montré l'enquête, empoisonnés. Et Lucy, qui n'avait voulu que calmer le jeu, Lucy, qui avait tenté d'apaiser les belligérants, était désormais désignée par les dirigeants comme une provocatrice, fautive et par conséquent, privée de son insigne! Cet évènement, malgré le soutien de sa famille, lui laissait un terrible sentiment d'injustice ainsi que de culpabilité. Car au final, n'avaient-ils pas raison, ses détracteurs? Elle avait après tout mis le feu aux poudres, même avec les meilleures intentions du monde...alors?

En attendant, la moitié de Poudlard, au bas mot, la regardait de travers et certains Serpentards qui, auparavant, l'avaient laissée relativement tranquille après l'avoir persécutée ses premières années de scolarité durant, tentaient de reprendre les bonnes vieilles habitudes. Heureusement pour elle, Lucy avait dans l'intervalle appris à se défendre et la plupart des petits malins battaient en retraite, apprenant à laisser en paix la demoiselle. Pourtant, il s'en trouvait encore pour tenter leur chance, si bien que l'ancienne préfète passait ses journées plus ou moins sur les nerfs. Entre les regards torves, les murmures, les allusions et les tentatives de mauvaise blague, même le soutien de sa famille, de ses proches et de son petit ami ne lui remontaient pas vraiment le moral. Non, elle ne déprimait pas, pas encore, pas vraiment. Elle était juste lassée.

Peut-être étais-ce parce qu'elle était si excédée qu'elle avait pris part à cette action dont l'idée était venue au coin d'un lit, durant une discussion de famille? Probablement, son agacement et sa lassitude de voir Poudlard devenir un repaire de lèche-bottes et de Mangemorts en même temps qu'une sorte de prison, avaient joué, et c'était pourquoi Lucy avait contribué à la rédaction et la distribution du fameux tract. Tract signé des Maraudeurs, du nom du groupe formé par les grands-parents de Lily et leurs amis. Lucy, les premiers jours, peu accoutumée à l'illégalité, elle qui n'avait jamais marché hors des clous avant l'année précédente, avait scruté les alentours avec nervosité. Mais l'absence de représailles franches l'avait rassérénée, et peu à peu, elle se faisait à sa vie de Maraudeuse, arpentant les couloirs avec plus d'assurance qu'auparavant. Nulle représailles, nulle réaction, ce n'était pas pour autant qu'il ne fallait pas demeurer prudent, et Lucy le savait bien. La direction était probablement aux aguets, comme un lion attendant l'erreur de ses proies pour leur fondre dessus. Il leur faudrait rester prudents, multipliant les provocations, pour enfin faire réagir Poudlard, mais sans jamais se révéler au grand jour. Car, elle ne se faisait pas d'illusions, au premier faux pas, ils ne trouveraient personne pour les aider. Les élèves de Poudlard, lâches ou tenant juste à leur tranquillité -après tout, ils n'avaient rien à voir là-dedans!-, n'interviendraient pas en leur faveur. Et probablement, si les Maraudeurs étaient pris, les accableraient-ils même. Cela, Lucy ne le voulait pas et c'était pourquoi elle jouait le rôle de la prudente, dans le groupe, freinant les enthousiastes et les fonceurs comme Lily.

Perdue dans ses pensées, exaspérée par tous ces gens conversant alentours, elle se prit à quêter un peu de calme, et le meilleur endroit pour dénicher ce dernier demeurait la bibliothèque, avec son charme et sa poussière qui lui conférait un si joli cachet. Ce sans compter que la sixième année savait qu'elle pourrait trouver, là-bas, de quoi se renseigner sur n'importe quel sujet l'intéressant, de l'Histoire aux animaux en passant par l'art et les us et coutumes de diverses communautés du monde. N'étais-ce pas passionnant? Bien sûr, on n'y dénichait pas de ces livres de sciences moldus, dont elle raffolait...mais ne soyons point trop exigeant. Lucy fila donc vers la bibliothèque, yeux baissés. Elle n'aimait plus marcher dans les couloirs depuis l'incident de fin d'année; la réprobation pesait parfois sur elle comme un sac de plomb sur ses épaules.
Perdue dans ses pensées, elle n'aperçut pas le jeune homme qui lui tomba à moitié dessus. Enfin, complètement, si bien que Lucy s'étala lamentablement au sol, parvenant juste à retenir son sac pour ne pas que ce dernier parte vivre sa vie. Son humeur maussade s'aggrave d'un coup et, infidèle à sa réputation de fille douce et polie, elle s'apprêtait à râler sur tous les tons, quand elle découvrit son interlocuteur. Un jeune homme avenant d'environ dix-sept ans ou plus, inconnu au bataillon, bien qu'elle l'eût probablement croisé dans des couloirs, de ci de là. Bien plus âgé qu'elle avec ses seize ans, en tous cas. Lucy, décidant que de s'engueuler avec quelqu'un n'améliorerait pas son humeur, parvint à reprendre le dessus et, se redressant, appliqua la méthode la plus pratique en cas de conflit. S'excuser platement, surtout quand on ne sait pas à qui revient la faute.

"Ah, je te prie de m'excuser, je ne regardais pas où j'allais."

Avant de lever le regard, pour détailler, de ses yeux gris bleuté, sa nouvelle rencontre. Ramenant à leur place légitime ses cheveux auburn-roux éparpillés par la chute, Lucy prit le temps de poser son sac à ses pieds et de dépoussiérer rapidement son uniforme - ce fichu uniforme!- avant de sourire à l'inconnu:

"Je m'appelle Lucy Weasley, et toi?"

[Camp :]

[allez, un dernier RP avant d'entamer ma vie d'étudiante. Genre Chamallow à Paris quoi, la bonne blague /PAF/]

Lucy posa sa cuillère, qui tinta sur la porcelaine de son assiette à demi pleine. Autour d'elle, les Poufsouffles conversaient avec ardeur, parlaient de tout et de rien comme seuls savent le faire des adolescents, à cet âge où le monde est à refaire et où chacun s'y emploie ardemment, sourire aux lèvres et regard vif. Ils n'avaient pas l'air si malheureux...pourtant, Lucy se sentait d'humeur morose, et ce qui d'ordinaire lui aurait paru être un agréable repas de midi, un peu solitaire certes, à la table des Poufsouffles, prenait aujourd'hui des allures grinçantes, voire agaçantes. Lucy serra les dents. Elle, qui avait choisi de boucler son travail de la journée ce midi plutôt que de gratter sur le temps du soir, où elle se savait fatiguée et inefficace, s'en retrouvait donc seule à table, tous ses camarades ayant déjà calé leur estomac. D'ordinaire, elle aurait profité de la situation pour épier les conversations alentours, voire pour y participer, nouer de nouvelles relations. Mais voilà, elle était fatiguée d'avance, déjà lassée de toute cette mascarade, et, disons-le, de mauvaise humeur, si bien que positiver devenait problématique. La jeune Poufsouffle se leva et enjamba le banc, remarquant un première année qui trouvait drôle de jeter un sort pour faire léviter un verre plein. La jeune fille, un instant tentée de le réprimander, se reprit à temps. Non, elle ne le pouvait, car elle n'était plus préfète.

Plus préfète. C'était, d'une certaine façon, l'origine de son humeur. Non pas que la bonne humeur de Lucy fût assujettie à un titre, si ronflant soit-il, mais cette affaire lui laissait un goût amer en bouche. Son titre de préfète, elle l'avait perdu, après qu''on l'ait désignée coupable du fiasco magistral de la fête de fin d'année, en juillet dernier. En effet, Lucy, cherchant à empêcher un Mika fou de rage de massacrer Derek Gray, avait cru bon de s'interposer, forte de son rang de préfète. Tentant d'apaiser le jeu, elle avait parlé un peu, pour détourner l'attention...et sans y prendre garde, mentionné la mère de Mika. Fatale erreur, avait-elle réalisé presque à la suite, car le garçon était devenu fou de rage et lui avait flanqué un coup de poing suffisant à l'assommer à demi, poussant Lily à bondir sur l'agresseur. S'ensuivit alors une terrible bagarre, chacun prenant parti, jusqu'à ce que des élèves s'effondrent, de toute évidence, comme l'avait montré l'enquête, empoisonnés. Et Lucy, qui n'avait voulu que calmer le jeu, Lucy, qui avait tenté d'apaiser les belligérants, était désormais désignée par les dirigeants comme une provocatrice, fautive et par conséquent, privée de son insigne! Cet évènement, malgré le soutien de sa famille, lui laissait un terrible sentiment d'injustice ainsi que de culpabilité. Car au final, n'avaient-ils pas raison, ses détracteurs? Elle avait après tout mis le feu aux poudres, même avec les meilleures intentions du monde...alors?

En attendant, la moitié de Poudlard, au bas mot, la regardait de travers et certains Serpentards qui, auparavant, l'avaient laissée relativement tranquille après l'avoir persécutée ses premières années de scolarité durant, tentaient de reprendre les bonnes vieilles habitudes. Heureusement pour elle, Lucy avait dans l'intervalle appris à se défendre et la plupart des petits malins battaient en retraite, apprenant à laisser en paix la demoiselle. Pourtant, il s'en trouvait encore pour tenter leur chance, si bien que l'ancienne préfète passait ses journées plus ou moins sur les nerfs. Entre les regards torves, les murmures, les allusions et les tentatives de mauvaise blague, même le soutien de sa famille, de ses proches et de son petit ami ne lui remontaient pas vraiment le moral. Non, elle ne déprimait pas, pas encore, pas vraiment. Elle était juste lassée.

Peut-être étais-ce parce qu'elle était si excédée qu'elle avait pris part à cette action dont l'idée était venue au coin d'un lit, durant une discussion de famille? Probablement, son agacement et sa lassitude de voir Poudlard devenir un repaire de lèche-bottes et de Mangemorts en même temps qu'une sorte de prison, avaient joué, et c'était pourquoi Lucy avait contribué à la rédaction et la distribution du fameux tract. Tract signé des Maraudeurs, du nom du groupe formé par les grands-parents de Lily et leurs amis. Lucy, les premiers jours, peu accoutumée à l'illégalité, elle qui n'avait jamais marché hors des clous avant l'année précédente, avait scruté les alentours avec nervosité. Mais l'absence de représailles franches l'avait rassérénée, et peu à peu, elle se faisait à sa vie de Maraudeuse, arpentant les couloirs avec plus d'assurance qu'auparavant. Nulle représailles, nulle réaction, ce n'était pas pour autant qu'il ne fallait pas demeurer prudent, et Lucy le savait bien. La direction était probablement aux aguets, comme un lion attendant l'erreur de ses proies pour leur fondre dessus. Il leur faudrait rester prudents, multipliant les provocations, pour enfin faire réagir Poudlard, mais sans jamais se révéler au grand jour. Car, elle ne se faisait pas d'illusions, au premier faux pas, ils ne trouveraient personne pour les aider. Les élèves de Poudlard, lâches ou tenant juste à leur tranquillité -après tout, ils n'avaient rien à voir là-dedans!-, n'interviendraient pas en leur faveur. Et probablement, si les Maraudeurs étaient pris, les accableraient-ils même. Cela, Lucy ne le voulait pas et c'était pourquoi elle jouait le rôle de la prudente, dans le groupe, freinant les enthousiastes et les fonceurs comme Lily.

Perdue dans ses pensées, exaspérée par tous ces gens conversant alentours, elle se prit à quêter un peu de calme, et le meilleur endroit pour dénicher ce dernier demeurait la bibliothèque, avec son charme et sa poussière qui lui conférait un si joli cachet. Ce sans compter que la sixième année savait qu'elle pourrait trouver, là-bas, de quoi se renseigner sur n'importe quel sujet l'intéressant, de l'Histoire aux animaux en passant par l'art et les us et coutumes de diverses communautés du monde. N'étais-ce pas passionnant? Bien sûr, on n'y dénichait pas de ces livres de sciences moldus, dont elle raffolait...mais ne soyons point trop exigeant. Lucy fila donc vers la bibliothèque, yeux baissés. Elle n'aimait plus marcher dans les couloirs depuis l'incident de fin d'année; la réprobation pesait parfois sur elle comme un sac de plomb sur ses épaules.
Perdue dans ses pensées, elle n'aperçut pas le jeune homme qui lui tomba à moitié dessus. Enfin, complètement, si bien que Lucy s'étala lamentablement au sol, parvenant juste à retenir son sac pour ne pas que ce dernier parte vivre sa vie. Son humeur maussade s'aggrave d'un coup et, infidèle à sa réputation de fille douce et polie, elle s'apprêtait à râler sur tous les tons, quand elle découvrit son interlocuteur. Un jeune homme avenant d'environ dix-sept ans ou plus, inconnu au bataillon, bien qu'elle l'eût probablement croisé dans des couloirs, de ci de là. Bien plus âgé qu'elle avec ses seize ans, en tous cas. Lucy, décidant que de s'engueuler avec quelqu'un n'améliorerait pas son humeur, parvint à reprendre le dessus et, se redressant, appliqua la méthode la plus pratique en cas de conflit. S'excuser platement, surtout quand on ne sait pas à qui revient la faute.

"Ah, je te prie de m'excuser, je ne regardais pas où j'allais."

Avant de lever le regard, pour détailler, de ses yeux gris bleuté, sa nouvelle rencontre. Ramenant à leur place légitime ses cheveux auburn-roux éparpillés par la chute, Lucy prit le temps de poser son sac à ses pieds et de dépoussiérer rapidement son uniforme - ce fichu uniforme!- avant de sourire à l'inconnu:

"Je m'appelle Lucy Weasley, et toi?"

[Vie du personnage :]

[allez, un dernier RP avant d'entamer ma vie d'étudiante. Genre Chamallow à Paris quoi, la bonne blague /PAF/]

Lucy posa sa cuillère, qui tinta sur la porcelaine de son assiette à demi pleine. Autour d'elle, les Poufsouffles conversaient avec ardeur, parlaient de tout et de rien comme seuls savent le faire des adolescents, à cet âge où le monde est à refaire et où chacun s'y emploie ardemment, sourire aux lèvres et regard vif. Ils n'avaient pas l'air si malheureux...pourtant, Lucy se sentait d'humeur morose, et ce qui d'ordinaire lui aurait paru être un agréable repas de midi, un peu solitaire certes, à la table des Poufsouffles, prenait aujourd'hui des allures grinçantes, voire agaçantes. Lucy serra les dents. Elle, qui avait choisi de boucler son travail de la journée ce midi plutôt que de gratter sur le temps du soir, où elle se savait fatiguée et inefficace, s'en retrouvait donc seule à table, tous ses camarades ayant déjà calé leur estomac. D'ordinaire, elle aurait profité de la situation pour épier les conversations alentours, voire pour y participer, nouer de nouvelles relations. Mais voilà, elle était fatiguée d'avance, déjà lassée de toute cette mascarade, et, disons-le, de mauvaise humeur, si bien que positiver devenait problématique. La jeune Poufsouffle se leva et enjamba le banc, remarquant un première année qui trouvait drôle de jeter un sort pour faire léviter un verre plein. La jeune fille, un instant tentée de le réprimander, se reprit à temps. Non, elle ne le pouvait, car elle n'était plus préfète.

Plus préfète. C'était, d'une certaine façon, l'origine de son humeur. Non pas que la bonne humeur de Lucy fût assujettie à un titre, si ronflant soit-il, mais cette affaire lui laissait un goût amer en bouche. Son titre de préfète, elle l'avait perdu, après qu''on l'ait désignée coupable du fiasco magistral de la fête de fin d'année, en juillet dernier. En effet, Lucy, cherchant à empêcher un Mika fou de rage de massacrer Derek Gray, avait cru bon de s'interposer, forte de son rang de préfète. Tentant d'apaiser le jeu, elle avait parlé un peu, pour détourner l'attention...et sans y prendre garde, mentionné la mère de Mika. Fatale erreur, avait-elle réalisé presque à la suite, car le garçon était devenu fou de rage et lui avait flanqué un coup de poing suffisant à l'assommer à demi, poussant Lily à bondir sur l'agresseur. S'ensuivit alors une terrible bagarre, chacun prenant parti, jusqu'à ce que des élèves s'effondrent, de toute évidence, comme l'avait montré l'enquête, empoisonnés. Et Lucy, qui n'avait voulu que calmer le jeu, Lucy, qui avait tenté d'apaiser les belligérants, était désormais désignée par les dirigeants comme une provocatrice, fautive et par conséquent, privée de son insigne! Cet évènement, malgré le soutien de sa famille, lui laissait un terrible sentiment d'injustice ainsi que de culpabilité. Car au final, n'avaient-ils pas raison, ses détracteurs? Elle avait après tout mis le feu aux poudres, même avec les meilleures intentions du monde...alors?

En attendant, la moitié de Poudlard, au bas mot, la regardait de travers et certains Serpentards qui, auparavant, l'avaient laissée relativement tranquille après l'avoir persécutée ses premières années de scolarité durant, tentaient de reprendre les bonnes vieilles habitudes. Heureusement pour elle, Lucy avait dans l'intervalle appris à se défendre et la plupart des petits malins battaient en retraite, apprenant à laisser en paix la demoiselle. Pourtant, il s'en trouvait encore pour tenter leur chance, si bien que l'ancienne préfète passait ses journées plus ou moins sur les nerfs. Entre les regards torves, les murmures, les allusions et les tentatives de mauvaise blague, même le soutien de sa famille, de ses proches et de son petit ami ne lui remontaient pas vraiment le moral. Non, elle ne déprimait pas, pas encore, pas vraiment. Elle était juste lassée.

Peut-être étais-ce parce qu'elle était si excédée qu'elle avait pris part à cette action dont l'idée était venue au coin d'un lit, durant une discussion de famille? Probablement, son agacement et sa lassitude de voir Poudlard devenir un repaire de lèche-bottes et de Mangemorts en même temps qu'une sorte de prison, avaient joué, et c'était pourquoi Lucy avait contribué à la rédaction et la distribution du fameux tract. Tract signé des Maraudeurs, du nom du groupe formé par les grands-parents de Lily et leurs amis. Lucy, les premiers jours, peu accoutumée à l'illégalité, elle qui n'avait jamais marché hors des clous avant l'année précédente, avait scruté les alentours avec nervosité. Mais l'absence de représailles franches l'avait rassérénée, et peu à peu, elle se faisait à sa vie de Maraudeuse, arpentant les couloirs avec plus d'assurance qu'auparavant. Nulle représailles, nulle réaction, ce n'était pas pour autant qu'il ne fallait pas demeurer prudent, et Lucy le savait bien. La direction était probablement aux aguets, comme un lion attendant l'erreur de ses proies pour leur fondre dessus. Il leur faudrait rester prudents, multipliant les provocations, pour enfin faire réagir Poudlard, mais sans jamais se révéler au grand jour. Car, elle ne se faisait pas d'illusions, au premier faux pas, ils ne trouveraient personne pour les aider. Les élèves de Poudlard, lâches ou tenant juste à leur tranquillité -après tout, ils n'avaient rien à voir là-dedans!-, n'interviendraient pas en leur faveur. Et probablement, si les Maraudeurs étaient pris, les accableraient-ils même. Cela, Lucy ne le voulait pas et c'était pourquoi elle jouait le rôle de la prudente, dans le groupe, freinant les enthousiastes et les fonceurs comme Lily.

Perdue dans ses pensées, exaspérée par tous ces gens conversant alentours, elle se prit à quêter un peu de calme, et le meilleur endroit pour dénicher ce dernier demeurait la bibliothèque, avec son charme et sa poussière qui lui conférait un si joli cachet. Ce sans compter que la sixième année savait qu'elle pourrait trouver, là-bas, de quoi se renseigner sur n'importe quel sujet l'intéressant, de l'Histoire aux animaux en passant par l'art et les us et coutumes de diverses communautés du monde. N'étais-ce pas passionnant? Bien sûr, on n'y dénichait pas de ces livres de sciences moldus, dont elle raffolait...mais ne soyons point trop exigeant. Lucy fila donc vers la bibliothèque, yeux baissés. Elle n'aimait plus marcher dans les couloirs depuis l'incident de fin d'année; la réprobation pesait parfois sur elle comme un sac de plomb sur ses épaules.
Perdue dans ses pensées, elle n'aperçut pas le jeune homme qui lui tomba à moitié dessus. Enfin, complètement, si bien que Lucy s'étala lamentablement au sol, parvenant juste à retenir son sac pour ne pas que ce dernier parte vivre sa vie. Son humeur maussade s'aggrave d'un coup et, infidèle à sa réputation de fille douce et polie, elle s'apprêtait à râler sur tous les tons, quand elle découvrit son interlocuteur. Un jeune homme avenant d'environ dix-sept ans ou plus, inconnu au bataillon, bien qu'elle l'eût probablement croisé dans des couloirs, de ci de là. Bien plus âgé qu'elle avec ses seize ans, en tous cas. Lucy, décidant que de s'engueuler avec quelqu'un n'améliorerait pas son humeur, parvint à reprendre le dessus et, se redressant, appliqua la méthode la plus pratique en cas de conflit. S'excuser platement, surtout quand on ne sait pas à qui revient la faute.

"Ah, je te prie de m'excuser, je ne regardais pas où j'allais."

Avant de lever le regard, pour détailler, de ses yeux gris bleuté, sa nouvelle rencontre. Ramenant à leur place légitime ses cheveux auburn-roux éparpillés par la chute, Lucy prit le temps de poser son sac à ses pieds et de dépoussiérer rapidement son uniforme - ce fichu uniforme!- avant de sourire à l'inconnu:

"Je m'appelle Lucy Weasley, et toi?"

[Truc en plus :]

[allez, un dernier RP avant d'entamer ma vie d'étudiante. Genre Chamallow à Paris quoi, la bonne blague /PAF/]

Lucy posa sa cuillère, qui tinta sur la porcelaine de son assiette à demi pleine. Autour d'elle, les Poufsouffles conversaient avec ardeur, parlaient de tout et de rien comme seuls savent le faire des adolescents, à cet âge où le monde est à refaire et où chacun s'y emploie ardemment, sourire aux lèvres et regard vif. Ils n'avaient pas l'air si malheureux...pourtant, Lucy se sentait d'humeur morose, et ce qui d'ordinaire lui aurait paru être un agréable repas de midi, un peu solitaire certes, à la table des Poufsouffles, prenait aujourd'hui des allures grinçantes, voire agaçantes. Lucy serra les dents. Elle, qui avait choisi de boucler son travail de la journée ce midi plutôt que de gratter sur le temps du soir, où elle se savait fatiguée et inefficace, s'en retrouvait donc seule à table, tous ses camarades ayant déjà calé leur estomac. D'ordinaire, elle aurait profité de la situation pour épier les conversations alentours, voire pour y participer, nouer de nouvelles relations. Mais voilà, elle était fatiguée d'avance, déjà lassée de toute cette mascarade, et, disons-le, de mauvaise humeur, si bien que positiver devenait problématique. La jeune Poufsouffle se leva et enjamba le banc, remarquant un première année qui trouvait drôle de jeter un sort pour faire léviter un verre plein. La jeune fille, un instant tentée de le réprimander, se reprit à temps. Non, elle ne le pouvait, car elle n'était plus préfète.

Plus préfète. C'était, d'une certaine façon, l'origine de son humeur. Non pas que la bonne humeur de Lucy fût assujettie à un titre, si ronflant soit-il, mais cette affaire lui laissait un goût amer en bouche. Son titre de préfète, elle l'avait perdu, après qu''on l'ait désignée coupable du fiasco magistral de la fête de fin d'année, en juillet dernier. En effet, Lucy, cherchant à empêcher un Mika fou de rage de massacrer Derek Gray, avait cru bon de s'interposer, forte de son rang de préfète. Tentant d'apaiser le jeu, elle avait parlé un peu, pour détourner l'attention...et sans y prendre garde, mentionné la mère de Mika. Fatale erreur, avait-elle réalisé presque à la suite, car le garçon était devenu fou de rage et lui avait flanqué un coup de poing suffisant à l'assommer à demi, poussant Lily à bondir sur l'agresseur. S'ensuivit alors une terrible bagarre, chacun prenant parti, jusqu'à ce que des élèves s'effondrent, de toute évidence, comme l'avait montré l'enquête, empoisonnés. Et Lucy, qui n'avait voulu que calmer le jeu, Lucy, qui avait tenté d'apaiser les belligérants, était désormais désignée par les dirigeants comme une provocatrice, fautive et par conséquent, privée de son insigne! Cet évènement, malgré le soutien de sa famille, lui laissait un terrible sentiment d'injustice ainsi que de culpabilité. Car au final, n'avaient-ils pas raison, ses détracteurs? Elle avait après tout mis le feu aux poudres, même avec les meilleures intentions du monde...alors?

En attendant, la moitié de Poudlard, au bas mot, la regardait de travers et certains Serpentards qui, auparavant, l'avaient laissée relativement tranquille après l'avoir persécutée ses premières années de scolarité durant, tentaient de reprendre les bonnes vieilles habitudes. Heureusement pour elle, Lucy avait dans l'intervalle appris à se défendre et la plupart des petits malins battaient en retraite, apprenant à laisser en paix la demoiselle. Pourtant, il s'en trouvait encore pour tenter leur chance, si bien que l'ancienne préfète passait ses journées plus ou moins sur les nerfs. Entre les regards torves, les murmures, les allusions et les tentatives de mauvaise blague, même le soutien de sa famille, de ses proches et de son petit ami ne lui remontaient pas vraiment le moral. Non, elle ne déprimait pas, pas encore, pas vraiment. Elle était juste lassée.

Peut-être étais-ce parce qu'elle était si excédée qu'elle avait pris part à cette action dont l'idée était venue au coin d'un lit, durant une discussion de famille? Probablement, son agacement et sa lassitude de voir Poudlard devenir un repaire de lèche-bottes et de Mangemorts en même temps qu'une sorte de prison, avaient joué, et c'était pourquoi Lucy avait contribué à la rédaction et la distribution du fameux tract. Tract signé des Maraudeurs, du nom du groupe formé par les grands-parents de Lily et leurs amis. Lucy, les premiers jours, peu accoutumée à l'illégalité, elle qui n'avait jamais marché hors des clous avant l'année précédente, avait scruté les alentours avec nervosité. Mais l'absence de représailles franches l'avait rassérénée, et peu à peu, elle se faisait à sa vie de Maraudeuse, arpentant les couloirs avec plus d'assurance qu'auparavant. Nulle représailles, nulle réaction, ce n'était pas pour autant qu'il ne fallait pas demeurer prudent, et Lucy le savait bien. La direction était probablement aux aguets, comme un lion attendant l'erreur de ses proies pour leur fondre dessus. Il leur faudrait rester prudents, multipliant les provocations, pour enfin faire réagir Poudlard, mais sans jamais se révéler au grand jour. Car, elle ne se faisait pas d'illusions, au premier faux pas, ils ne trouveraient personne pour les aider. Les élèves de Poudlard, lâches ou tenant juste à leur tranquillité -après tout, ils n'avaient rien à voir là-dedans!-, n'interviendraient pas en leur faveur. Et probablement, si les Maraudeurs étaient pris, les accableraient-ils même. Cela, Lucy ne le voulait pas et c'était pourquoi elle jouait le rôle de la prudente, dans le groupe, freinant les enthousiastes et les fonceurs comme Lily.

Perdue dans ses pensées, exaspérée par tous ces gens conversant alentours, elle se prit à quêter un peu de calme, et le meilleur endroit pour dénicher ce dernier demeurait la bibliothèque, avec son charme et sa poussière qui lui conférait un si joli cachet. Ce sans compter que la sixième année savait qu'elle pourrait trouver, là-bas, de quoi se renseigner sur n'importe quel sujet l'intéressant, de l'Histoire aux animaux en passant par l'art et les us et coutumes de diverses communautés du monde. N'étais-ce pas passionnant? Bien sûr, on n'y dénichait pas de ces livres de sciences moldus, dont elle raffolait...mais ne soyons point trop exigeant. Lucy fila donc vers la bibliothèque, yeux baissés. Elle n'aimait plus marcher dans les couloirs depuis l'incident de fin d'année; la réprobation pesait parfois sur elle comme un sac de plomb sur ses épaules.
Perdue dans ses pensées, elle n'aperçut pas le jeune homme qui lui tomba à moitié dessus. Enfin, complètement, si bien que Lucy s'étala lamentablement au sol, parvenant juste à retenir son sac pour ne pas que ce dernier parte vivre sa vie. Son humeur maussade s'aggrave d'un coup et, infidèle à sa réputation de fille douce et polie, elle s'apprêtait à râler sur tous les tons, quand elle découvrit son interlocuteur. Un jeune homme avenant d'environ dix-sept ans ou plus, inconnu au bataillon, bien qu'elle l'eût probablement croisé dans des couloirs, de ci de là. Bien plus âgé qu'elle avec ses seize ans, en tous cas. Lucy, décidant que de s'engueuler avec quelqu'un n'améliorerait pas son humeur, parvint à reprendre le dessus et, se redressant, appliqua la méthode la plus pratique en cas de conflit. S'excuser platement, surtout quand on ne sait pas à qui revient la faute.

"Ah, je te prie de m'excuser, je ne regardais pas où j'allais."

Avant de lever le regard, pour détailler, de ses yeux gris bleuté, sa nouvelle rencontre. Ramenant à leur place légitime ses cheveux auburn-roux éparpillés par la chute, Lucy prit le temps de poser son sac à ses pieds et de dépoussiérer rapidement son uniforme - ce fichu uniforme!- avant de sourire à l'inconnu:

"Je m'appelle Lucy Weasley, et toi?"

[Doubles-Comptes :]

[allez, un dernier RP avant d'entamer ma vie d'étudiante. Genre Chamallow à Paris quoi, la bonne blague /PAF/]

Lucy posa sa cuillère, qui tinta sur la porcelaine de son assiette à demi pleine. Autour d'elle, les Poufsouffles conversaient avec ardeur, parlaient de tout et de rien comme seuls savent le faire des adolescents, à cet âge où le monde est à refaire et où chacun s'y emploie ardemment, sourire aux lèvres et regard vif. Ils n'avaient pas l'air si malheureux...pourtant, Lucy se sentait d'humeur morose, et ce qui d'ordinaire lui aurait paru être un agréable repas de midi, un peu solitaire certes, à la table des Poufsouffles, prenait aujourd'hui des allures grinçantes, voire agaçantes. Lucy serra les dents. Elle, qui avait choisi de boucler son travail de la journée ce midi plutôt que de gratter sur le temps du soir, où elle se savait fatiguée et inefficace, s'en retrouvait donc seule à table, tous ses camarades ayant déjà calé leur estomac. D'ordinaire, elle aurait profité de la situation pour épier les conversations alentours, voire pour y participer, nouer de nouvelles relations. Mais voilà, elle était fatiguée d'avance, déjà lassée de toute cette mascarade, et, disons-le, de mauvaise humeur, si bien que positiver devenait problématique. La jeune Poufsouffle se leva et enjamba le banc, remarquant un première année qui trouvait drôle de jeter un sort pour faire léviter un verre plein. La jeune fille, un instant tentée de le réprimander, se reprit à temps. Non, elle ne le pouvait, car elle n'était plus préfète.

Plus préfète. C'était, d'une certaine façon, l'origine de son humeur. Non pas que la bonne humeur de Lucy fût assujettie à un titre, si ronflant soit-il, mais cette affaire lui laissait un goût amer en bouche. Son titre de préfète, elle l'avait perdu, après qu''on l'ait désignée coupable du fiasco magistral de la fête de fin d'année, en juillet dernier. En effet, Lucy, cherchant à empêcher un Mika fou de rage de massacrer Derek Gray, avait cru bon de s'interposer, forte de son rang de préfète. Tentant d'apaiser le jeu, elle avait parlé un peu, pour détourner l'attention...et sans y prendre garde, mentionné la mère de Mika. Fatale erreur, avait-elle réalisé presque à la suite, car le garçon était devenu fou de rage et lui avait flanqué un coup de poing suffisant à l'assommer à demi, poussant Lily à bondir sur l'agresseur. S'ensuivit alors une terrible bagarre, chacun prenant parti, jusqu'à ce que des élèves s'effondrent, de toute évidence, comme l'avait montré l'enquête, empoisonnés. Et Lucy, qui n'avait voulu que calmer le jeu, Lucy, qui avait tenté d'apaiser les belligérants, était désormais désignée par les dirigeants comme une provocatrice, fautive et par conséquent, privée de son insigne! Cet évènement, malgré le soutien de sa famille, lui laissait un terrible sentiment d'injustice ainsi que de culpabilité. Car au final, n'avaient-ils pas raison, ses détracteurs? Elle avait après tout mis le feu aux poudres, même avec les meilleures intentions du monde...alors?

En attendant, la moitié de Poudlard, au bas mot, la regardait de travers et certains Serpentards qui, auparavant, l'avaient laissée relativement tranquille après l'avoir persécutée ses premières années de scolarité durant, tentaient de reprendre les bonnes vieilles habitudes. Heureusement pour elle, Lucy avait dans l'intervalle appris à se défendre et la plupart des petits malins battaient en retraite, apprenant à laisser en paix la demoiselle. Pourtant, il s'en trouvait encore pour tenter leur chance, si bien que l'ancienne préfète passait ses journées plus ou moins sur les nerfs. Entre les regards torves, les murmures, les allusions et les tentatives de mauvaise blague, même le soutien de sa famille, de ses proches et de son petit ami ne lui remontaient pas vraiment le moral. Non, elle ne déprimait pas, pas encore, pas vraiment. Elle était juste lassée.

Peut-être étais-ce parce qu'elle était si excédée qu'elle avait pris part à cette action dont l'idée était venue au coin d'un lit, durant une discussion de famille? Probablement, son agacement et sa lassitude de voir Poudlard devenir un repaire de lèche-bottes et de Mangemorts en même temps qu'une sorte de prison, avaient joué, et c'était pourquoi Lucy avait contribué à la rédaction et la distribution du fameux tract. Tract signé des Maraudeurs, du nom du groupe formé par les grands-parents de Lily et leurs amis. Lucy, les premiers jours, peu accoutumée à l'illégalité, elle qui n'avait jamais marché hors des clous avant l'année précédente, avait scruté les alentours avec nervosité. Mais l'absence de représailles franches l'avait rassérénée, et peu à peu, elle se faisait à sa vie de Maraudeuse, arpentant les couloirs avec plus d'assurance qu'auparavant. Nulle représailles, nulle réaction, ce n'était pas pour autant qu'il ne fallait pas demeurer prudent, et Lucy le savait bien. La direction était probablement aux aguets, comme un lion attendant l'erreur de ses proies pour leur fondre dessus. Il leur faudrait rester prudents, multipliant les provocations, pour enfin faire réagir Poudlard, mais sans jamais se révéler au grand jour. Car, elle ne se faisait pas d'illusions, au premier faux pas, ils ne trouveraient personne pour les aider. Les élèves de Poudlard, lâches ou tenant juste à leur tranquillité -après tout, ils n'avaient rien à voir là-dedans!-, n'interviendraient pas en leur faveur. Et probablement, si les Maraudeurs étaient pris, les accableraient-ils même. Cela, Lucy ne le voulait pas et c'était pourquoi elle jouait le rôle de la prudente, dans le groupe, freinant les enthousiastes et les fonceurs comme Lily.

Perdue dans ses pensées, exaspérée par tous ces gens conversant alentours, elle se prit à quêter un peu de calme, et le meilleur endroit pour dénicher ce dernier demeurait la bibliothèque, avec son charme et sa poussière qui lui conférait un si joli cachet. Ce sans compter que la sixième année savait qu'elle pourrait trouver, là-bas, de quoi se renseigner sur n'importe quel sujet l'intéressant, de l'Histoire aux animaux en passant par l'art et les us et coutumes de diverses communautés du monde. N'étais-ce pas passionnant? Bien sûr, on n'y dénichait pas de ces livres de sciences moldus, dont elle raffolait...mais ne soyons point trop exigeant. Lucy fila donc vers la bibliothèque, yeux baissés. Elle n'aimait plus marcher dans les couloirs depuis l'incident de fin d'année; la réprobation pesait parfois sur elle comme un sac de plomb sur ses épaules.
Perdue dans ses pensées, elle n'aperçut pas le jeune homme qui lui tomba à moitié dessus. Enfin, complètement, si bien que Lucy s'étala lamentablement au sol, parvenant juste à retenir son sac pour ne pas que ce dernier parte vivre sa vie. Son humeur maussade s'aggrave d'un coup et, infidèle à sa réputation de fille douce et polie, elle s'apprêtait à râler sur tous les tons, quand elle découvrit son interlocuteur. Un jeune homme avenant d'environ dix-sept ans ou plus, inconnu au bataillon, bien qu'elle l'eût probablement croisé dans des couloirs, de ci de là. Bien plus âgé qu'elle avec ses seize ans, en tous cas. Lucy, décidant que de s'engueuler avec quelqu'un n'améliorerait pas son humeur, parvint à reprendre le dessus et, se redressant, appliqua la méthode la plus pratique en cas de conflit. S'excuser platement, surtout quand on ne sait pas à qui revient la faute.

"Ah, je te prie de m'excuser, je ne regardais pas où j'allais."

Avant de lever le regard, pour détailler, de ses yeux gris bleuté, sa nouvelle rencontre. Ramenant à leur place légitime ses cheveux auburn-roux éparpillés par la chute, Lucy prit le temps de poser son sac à ses pieds et de dépoussiérer rapidement son uniforme - ce fichu uniforme!- avant de sourire à l'inconnu:

"Je m'appelle Lucy Weasley, et toi?"

Le garçon eut l'air sidéré de ne pas se faire hurler dessus. Ah mon gros, ça c'était la deuxième option, envisageable dans le cas où tu aurais embrayé le premier. Mais, Lucy n'étant par définition pas une emmerdeuse, à la grande différence de sa cousine Lily, elle trouvait bien plus simple de s'excuser. Même si ce n'était aps sa faute, s'excuser, ça ne mangeait pas de pain! Et puis, ça avait surtout l'avantage de détendre immédiatement l'atmosphère et, au moins du côté de la demoiselle, de balayer toute rancoeur. Voilà, personne n'était absolument fautif, elle ne savait pas en quoi elle était fautive mais elle s'en était excusée. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à faire de même, et l'incident serait totalement clos, puisqu'aucun des deux n'en garderait de séquelles. A l'exception, naturellement, de quelques neurones en moins mais franchement, avec le nombre qu'elle en a, Lucy! Oui, car la demoiselle cachait bien son jeu.

Elle s'avérait être une élève moyenne, dans la norme, au grand dam de son cher père, Percy Weasley, le prototype du mec sérieux et bon élève. Il fallait dire aussi qu'à la différence de sa grande soeur Molly, qui cartonnait en classe et s'en donnait les moyens, Lucy n'en fichait pas une rame, ou à peine. Et, ô désespoir paternel, demoiselle ne voulait pas du tout faire carrière dans la diplomatie ou la politique...non non, vétérinaire ce serait très bien. Ohyeah, ça avait donné lieu à quelques scènes d'anthologie, Lucy annonçant à son paternel qu'elle voulait devenir vétérinaire, et l'autre prenant dix minutes à raccrocher sa mâchoire. Mais comme la cadette de la famille avait bien fait sentir à ses parents qu'elle ne changerait pas d'avis et que la discussion était close, il avait fini par s'y résoudre et se contentait de râlotter sur les notes pépères de Lucy. Pourtant, Lucy était bien capable d'avoir plus...oui, mais elle ne fichait rien.

Rien de rien, moins que rien, elle attrapait un crayon et dessinnait en cours, puis prenait trois notes, puis dessinnait...Pour autant, Lucy ne défiait pas l'autorité et ne cherchait pas les ennuis. Jusqu'à cette dernière année élève effacée et timide, elle avait pris de l'assurance et faisait désormais bonne figure dans le groupe des Maraudeurs, mais demeurait en apparence une jeune fille bien pure et bien sage. Ce n'était pas non plus une idiote congénitale, ou un de ces moutons lambdas, qui regardaient passer les trains bouche grande ouverte sans jamais prêter attention à quoi que ce soit. Non, Lucy était une passionnée d'animaux, de culture asiatique -et pas de manga, bouh cliché-, de littérature française et anglaise et globalement, se baladait toujours le nez au vent à l'affût de tout ce qu'elle pouvait récupérer, pour ensuite se précipiter à la bibliothèque pour rechercher un livre, un article, un rapport, que sais-je encore? sur tel ou tel sujet qui l'avait interpellée. Résultat, la demoiselle était certes une élève moyenne quoique douée, mais d'abord et avant tout une personne plutôt cultivée et dégourdie!

Détaillant un peu plus le garçon qu'elle avait si allègrement rencontré, Lucy crut se souvenir qu'il appartenait à la maison Poufsouffle. Un garçon de bonne taille, avec une stature à la fois délicate, et solide, le genre découplé, mais en aucun cas un sac d'os. Plutôt avenant, au final, avec cet air tranquille et sûr des gens calmes, qui se tiennent en retrait et observent les évènements se déroulant sous leur nez. Un peu à la façon de Lysander...ou Lucy, eh oui. Ce n'était pas parce que le couple demeurait fréquemment tranquille à regarder courir les gens qu'il fallait les prendre pour des mous, ou des indifférents. Le cerveau de Lucy passait son temps en ébullition, depuis les diverses créations qu'elle ne cessait d'élaborer jusqu'aux pensées qui la traversaient au sujet de telle ou telle personne. En l'occurrence, elle se sentait clairement détaillée par le garçon, et cela la mettait mal à l'aise bien qu'elle n'en fut pas si gênée que cela. Tandis qu'elle réalisait ce dernier point, elle imitait son interlocuteur et le parcourait rapidement du regard, paf, scanner. Grand, bien fait de sa personne, il semblait aussi plus âgé que la moyenne. Plus mature, également, et comme satisfait de ne pas avoir eu à soutenir une discussion agressive ou l'aboi d'une personne mal léchée. Il avait plutôt l'allure d'un type fréquentable, loin d'être idiot -en témoignait l'acuité du regard qui disséquait Lucy-, mais qui préfère qu'on lui fiche la paix. Le genre calme, avenant, silencieux et secret. C'était probablement un garçon qui ne livrait pas à n'importe qui le fond de sa pensée, par prudence ou simple méfiance. Elle détailla encore son allure générale, laissant son instinct et ses pensées la mener d'idée en idée à un rythme si rapide qu'elle ne pouvait absolument pas attraper la moindre pensée. Mais elle se faisait confiance; elle parviendrait de la sorte à une impression concernant cette personne, et les impressions bien analysées se révèlent rarement fausses.

Lucy, achevant son examen rapide, reposa son regard bleu clair sur le visage du garçon, lequel se présenta. Jack, alors? Jack comme Jack l'Eventreur ou Mr Jack, magnifique...Lucy ne dit cependant rien de plus, puisque Jack semblait n'avoir pas fini. Elle se tut donc et eut bien raison car le jeune homme enchaîna sur des excuses, à son tour. D'accord mon gars, on est quittes...Lucy lui était, à vrai dire, reconnaissante d'avoir réagi avec un minimum de politesse et d'éducation. On avait beau dire ce qu'on voulait sur les convenances sociales, se voir traitée avec un minimum de respect était plus plaisant que de s'entendre traiter de tous les noms. Et puis de toute manière, ça facilite sacrément les relations sociales alors, selon les circonstances, autant s'y plier, ce d'autant plus que de la sorte, le mécontentement est bien plus net quand on se passe soudain des règles élémentaires de politesse pour bien le signaler.
Jack lui ayant demandé si elle se rendait en cours ou à la bibliothèque, Lucy s'autorisa un sourire:

"Je vais à la bibliothèque, et toi?"

Oui, car la politesse veut que, quand on pose une question ayant visiblement pour but de se farcir un peu de conversation, l'interlocuteur réponde puis relance la question...mais Lucy évitait, le plus souvent. Ce d'autant plus que la plupart des gens questionnant les autres ne quêtaient en réalité qu'un retour de question pour parler d'eux à n'en plus finir. Lucy, cependant, avait fini par repérer ces bavards qui, se méprenant sur son calme et son silence, elle que les relations sociales fatiguaient parfois, déblatéraient sans fin, et ce garçon ne semblait pas désireux de lui raconter par le menu sa vie passionnante.

Bon. Ils allaient à la bibliothèque jusqu'à ces dernières minutes, où les escaliers trouvèrent drôle de tourner, tourner, tourner. Perdu le chemin de la bibliothèque...Lucy soupira en regardant le palier qui, désormais, s'offrait à elle et reprit avec un sourire d'excuse:

"Bien, jusqu'ici j'avais prévu d'aller rapidement à la bibliothèque, finalement ce sera plus long que prévu!"

Quoi, Lucy, péter un câble? Voyons, ce n'était pas son genre...le personnage de BD qui saute à pieds joints sur son chapeau n'était pas, vraiment pas du même acabit que la jeune demoiselle au flegme tout britannique. Bon, les escaliers ont tourné, tant pis, ce sera moins rapide, et voilà tout...peut-être avait-elle quelque chose d'une stoïcienne, estimant inutile de s'énerver sur ce qu'elle ne pourrait pas changer, de toute manière. Il lui restait à s'adapter aux nouvelles conditions environnementales pour parvenir, au mieux, à son objectif.

[Naooon j'vais creveeeeer à Paris^^ J'ai ton numéro de tél', toi? Je suis pas sûre...si tu veux je te repasse le mien via MP...Ouais, je me suis fait cette réflexion aussi en écrivant...j'ai l'impression que nos persos finissent toujours par se déstabiliser l'un l'autre xD]

[Messages :]

Le garçon eut l'air sidéré de ne pas se faire hurler dessus. Ah mon gros, ça c'était la deuxième option, envisageable dans le cas où tu aurais embrayé le premier. Mais, Lucy n'étant par définition pas une emmerdeuse, à la grande différence de sa cousine Lily, elle trouvait bien plus simple de s'excuser. Même si ce n'était aps sa faute, s'excuser, ça ne mangeait pas de pain! Et puis, ça avait surtout l'avantage de détendre immédiatement l'atmosphère et, au moins du côté de la demoiselle, de balayer toute rancoeur. Voilà, personne n'était absolument fautif, elle ne savait pas en quoi elle était fautive mais elle s'en était excusée. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à faire de même, et l'incident serait totalement clos, puisqu'aucun des deux n'en garderait de séquelles. A l'exception, naturellement, de quelques neurones en moins mais franchement, avec le nombre qu'elle en a, Lucy! Oui, car la demoiselle cachait bien son jeu.

Elle s'avérait être une élève moyenne, dans la norme, au grand dam de son cher père, Percy Weasley, le prototype du mec sérieux et bon élève. Il fallait dire aussi qu'à la différence de sa grande soeur Molly, qui cartonnait en classe et s'en donnait les moyens, Lucy n'en fichait pas une rame, ou à peine. Et, ô désespoir paternel, demoiselle ne voulait pas du tout faire carrière dans la diplomatie ou la politique...non non, vétérinaire ce serait très bien. Ohyeah, ça avait donné lieu à quelques scènes d'anthologie, Lucy annonçant à son paternel qu'elle voulait devenir vétérinaire, et l'autre prenant dix minutes à raccrocher sa mâchoire. Mais comme la cadette de la famille avait bien fait sentir à ses parents qu'elle ne changerait pas d'avis et que la discussion était close, il avait fini par s'y résoudre et se contentait de râlotter sur les notes pépères de Lucy. Pourtant, Lucy était bien capable d'avoir plus...oui, mais elle ne fichait rien.

Rien de rien, moins que rien, elle attrapait un crayon et dessinnait en cours, puis prenait trois notes, puis dessinnait...Pour autant, Lucy ne défiait pas l'autorité et ne cherchait pas les ennuis. Jusqu'à cette dernière année élève effacée et timide, elle avait pris de l'assurance et faisait désormais bonne figure dans le groupe des Maraudeurs, mais demeurait en apparence une jeune fille bien pure et bien sage. Ce n'était pas non plus une idiote congénitale, ou un de ces moutons lambdas, qui regardaient passer les trains bouche grande ouverte sans jamais prêter attention à quoi que ce soit. Non, Lucy était une passionnée d'animaux, de culture asiatique -et pas de manga, bouh cliché-, de littérature française et anglaise et globalement, se baladait toujours le nez au vent à l'affût de tout ce qu'elle pouvait récupérer, pour ensuite se précipiter à la bibliothèque pour rechercher un livre, un article, un rapport, que sais-je encore? sur tel ou tel sujet qui l'avait interpellée. Résultat, la demoiselle était certes une élève moyenne quoique douée, mais d'abord et avant tout une personne plutôt cultivée et dégourdie!

Détaillant un peu plus le garçon qu'elle avait si allègrement rencontré, Lucy crut se souvenir qu'il appartenait à la maison Poufsouffle. Un garçon de bonne taille, avec une stature à la fois délicate, et solide, le genre découplé, mais en aucun cas un sac d'os. Plutôt avenant, au final, avec cet air tranquille et sûr des gens calmes, qui se tiennent en retrait et observent les évènements se déroulant sous leur nez. Un peu à la façon de Lysander...ou Lucy, eh oui. Ce n'était pas parce que le couple demeurait fréquemment tranquille à regarder courir les gens qu'il fallait les prendre pour des mous, ou des indifférents. Le cerveau de Lucy passait son temps en ébullition, depuis les diverses créations qu'elle ne cessait d'élaborer jusqu'aux pensées qui la traversaient au sujet de telle ou telle personne. En l'occurrence, elle se sentait clairement détaillée par le garçon, et cela la mettait mal à l'aise bien qu'elle n'en fut pas si gênée que cela. Tandis qu'elle réalisait ce dernier point, elle imitait son interlocuteur et le parcourait rapidement du regard, paf, scanner. Grand, bien fait de sa personne, il semblait aussi plus âgé que la moyenne. Plus mature, également, et comme satisfait de ne pas avoir eu à soutenir une discussion agressive ou l'aboi d'une personne mal léchée. Il avait plutôt l'allure d'un type fréquentable, loin d'être idiot -en témoignait l'acuité du regard qui disséquait Lucy-, mais qui préfère qu'on lui fiche la paix. Le genre calme, avenant, silencieux et secret. C'était probablement un garçon qui ne livrait pas à n'importe qui le fond de sa pensée, par prudence ou simple méfiance. Elle détailla encore son allure générale, laissant son instinct et ses pensées la mener d'idée en idée à un rythme si rapide qu'elle ne pouvait absolument pas attraper la moindre pensée. Mais elle se faisait confiance; elle parviendrait de la sorte à une impression concernant cette personne, et les impressions bien analysées se révèlent rarement fausses.

Lucy, achevant son examen rapide, reposa son regard bleu clair sur le visage du garçon, lequel se présenta. Jack, alors? Jack comme Jack l'Eventreur ou Mr Jack, magnifique...Lucy ne dit cependant rien de plus, puisque Jack semblait n'avoir pas fini. Elle se tut donc et eut bien raison car le jeune homme enchaîna sur des excuses, à son tour. D'accord mon gars, on est quittes...Lucy lui était, à vrai dire, reconnaissante d'avoir réagi avec un minimum de politesse et d'éducation. On avait beau dire ce qu'on voulait sur les convenances sociales, se voir traitée avec un minimum de respect était plus plaisant que de s'entendre traiter de tous les noms. Et puis de toute manière, ça facilite sacrément les relations sociales alors, selon les circonstances, autant s'y plier, ce d'autant plus que de la sorte, le mécontentement est bien plus net quand on se passe soudain des règles élémentaires de politesse pour bien le signaler.
Jack lui ayant demandé si elle se rendait en cours ou à la bibliothèque, Lucy s'autorisa un sourire:

"Je vais à la bibliothèque, et toi?"

Oui, car la politesse veut que, quand on pose une question ayant visiblement pour but de se farcir un peu de conversation, l'interlocuteur réponde puis relance la question...mais Lucy évitait, le plus souvent. Ce d'autant plus que la plupart des gens questionnant les autres ne quêtaient en réalité qu'un retour de question pour parler d'eux à n'en plus finir. Lucy, cependant, avait fini par repérer ces bavards qui, se méprenant sur son calme et son silence, elle que les relations sociales fatiguaient parfois, déblatéraient sans fin, et ce garçon ne semblait pas désireux de lui raconter par le menu sa vie passionnante.

Bon. Ils allaient à la bibliothèque jusqu'à ces dernières minutes, où les escaliers trouvèrent drôle de tourner, tourner, tourner. Perdu le chemin de la bibliothèque...Lucy soupira en regardant le palier qui, désormais, s'offrait à elle et reprit avec un sourire d'excuse:

"Bien, jusqu'ici j'avais prévu d'aller rapidement à la bibliothèque, finalement ce sera plus long que prévu!"

Quoi, Lucy, péter un câble? Voyons, ce n'était pas son genre...le personnage de BD qui saute à pieds joints sur son chapeau n'était pas, vraiment pas du même acabit que la jeune demoiselle au flegme tout britannique. Bon, les escaliers ont tourné, tant pis, ce sera moins rapide, et voilà tout...peut-être avait-elle quelque chose d'une stoïcienne, estimant inutile de s'énerver sur ce qu'elle ne pourrait pas changer, de toute manière. Il lui restait à s'adapter aux nouvelles conditions environnementales pour parvenir, au mieux, à son objectif.

[Naooon j'vais creveeeeer à Paris^^ J'ai ton numéro de tél', toi? Je suis pas sûre...si tu veux je te repasse le mien via MP...Ouais, je me suis fait cette réflexion aussi en écrivant...j'ai l'impression que nos persos finissent toujours par se déstabiliser l'un l'autre xD]

[Points :]

Le garçon eut l'air sidéré de ne pas se faire hurler dessus. Ah mon gros, ça c'était la deuxième option, envisageable dans le cas où tu aurais embrayé le premier. Mais, Lucy n'étant par définition pas une emmerdeuse, à la grande différence de sa cousine Lily, elle trouvait bien plus simple de s'excuser. Même si ce n'était aps sa faute, s'excuser, ça ne mangeait pas de pain! Et puis, ça avait surtout l'avantage de détendre immédiatement l'atmosphère et, au moins du côté de la demoiselle, de balayer toute rancoeur. Voilà, personne n'était absolument fautif, elle ne savait pas en quoi elle était fautive mais elle s'en était excusée. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à faire de même, et l'incident serait totalement clos, puisqu'aucun des deux n'en garderait de séquelles. A l'exception, naturellement, de quelques neurones en moins mais franchement, avec le nombre qu'elle en a, Lucy! Oui, car la demoiselle cachait bien son jeu.

Elle s'avérait être une élève moyenne, dans la norme, au grand dam de son cher père, Percy Weasley, le prototype du mec sérieux et bon élève. Il fallait dire aussi qu'à la différence de sa grande soeur Molly, qui cartonnait en classe et s'en donnait les moyens, Lucy n'en fichait pas une rame, ou à peine. Et, ô désespoir paternel, demoiselle ne voulait pas du tout faire carrière dans la diplomatie ou la politique...non non, vétérinaire ce serait très bien. Ohyeah, ça avait donné lieu à quelques scènes d'anthologie, Lucy annonçant à son paternel qu'elle voulait devenir vétérinaire, et l'autre prenant dix minutes à raccrocher sa mâchoire. Mais comme la cadette de la famille avait bien fait sentir à ses parents qu'elle ne changerait pas d'avis et que la discussion était close, il avait fini par s'y résoudre et se contentait de râlotter sur les notes pépères de Lucy. Pourtant, Lucy était bien capable d'avoir plus...oui, mais elle ne fichait rien.

Rien de rien, moins que rien, elle attrapait un crayon et dessinnait en cours, puis prenait trois notes, puis dessinnait...Pour autant, Lucy ne défiait pas l'autorité et ne cherchait pas les ennuis. Jusqu'à cette dernière année élève effacée et timide, elle avait pris de l'assurance et faisait désormais bonne figure dans le groupe des Maraudeurs, mais demeurait en apparence une jeune fille bien pure et bien sage. Ce n'était pas non plus une idiote congénitale, ou un de ces moutons lambdas, qui regardaient passer les trains bouche grande ouverte sans jamais prêter attention à quoi que ce soit. Non, Lucy était une passionnée d'animaux, de culture asiatique -et pas de manga, bouh cliché-, de littérature française et anglaise et globalement, se baladait toujours le nez au vent à l'affût de tout ce qu'elle pouvait récupérer, pour ensuite se précipiter à la bibliothèque pour rechercher un livre, un article, un rapport, que sais-je encore? sur tel ou tel sujet qui l'avait interpellée. Résultat, la demoiselle était certes une élève moyenne quoique douée, mais d'abord et avant tout une personne plutôt cultivée et dégourdie!

Détaillant un peu plus le garçon qu'elle avait si allègrement rencontré, Lucy crut se souvenir qu'il appartenait à la maison Poufsouffle. Un garçon de bonne taille, avec une stature à la fois délicate, et solide, le genre découplé, mais en aucun cas un sac d'os. Plutôt avenant, au final, avec cet air tranquille et sûr des gens calmes, qui se tiennent en retrait et observent les évènements se déroulant sous leur nez. Un peu à la façon de Lysander...ou Lucy, eh oui. Ce n'était pas parce que le couple demeurait fréquemment tranquille à regarder courir les gens qu'il fallait les prendre pour des mous, ou des indifférents. Le cerveau de Lucy passait son temps en ébullition, depuis les diverses créations qu'elle ne cessait d'élaborer jusqu'aux pensées qui la traversaient au sujet de telle ou telle personne. En l'occurrence, elle se sentait clairement détaillée par le garçon, et cela la mettait mal à l'aise bien qu'elle n'en fut pas si gênée que cela. Tandis qu'elle réalisait ce dernier point, elle imitait son interlocuteur et le parcourait rapidement du regard, paf, scanner. Grand, bien fait de sa personne, il semblait aussi plus âgé que la moyenne. Plus mature, également, et comme satisfait de ne pas avoir eu à soutenir une discussion agressive ou l'aboi d'une personne mal léchée. Il avait plutôt l'allure d'un type fréquentable, loin d'être idiot -en témoignait l'acuité du regard qui disséquait Lucy-, mais qui préfère qu'on lui fiche la paix. Le genre calme, avenant, silencieux et secret. C'était probablement un garçon qui ne livrait pas à n'importe qui le fond de sa pensée, par prudence ou simple méfiance. Elle détailla encore son allure générale, laissant son instinct et ses pensées la mener d'idée en idée à un rythme si rapide qu'elle ne pouvait absolument pas attraper la moindre pensée. Mais elle se faisait confiance; elle parviendrait de la sorte à une impression concernant cette personne, et les impressions bien analysées se révèlent rarement fausses.

Lucy, achevant son examen rapide, reposa son regard bleu clair sur le visage du garçon, lequel se présenta. Jack, alors? Jack comme Jack l'Eventreur ou Mr Jack, magnifique...Lucy ne dit cependant rien de plus, puisque Jack semblait n'avoir pas fini. Elle se tut donc et eut bien raison car le jeune homme enchaîna sur des excuses, à son tour. D'accord mon gars, on est quittes...Lucy lui était, à vrai dire, reconnaissante d'avoir réagi avec un minimum de politesse et d'éducation. On avait beau dire ce qu'on voulait sur les convenances sociales, se voir traitée avec un minimum de respect était plus plaisant que de s'entendre traiter de tous les noms. Et puis de toute manière, ça facilite sacrément les relations sociales alors, selon les circonstances, autant s'y plier, ce d'autant plus que de la sorte, le mécontentement est bien plus net quand on se passe soudain des règles élémentaires de politesse pour bien le signaler.
Jack lui ayant demandé si elle se rendait en cours ou à la bibliothèque, Lucy s'autorisa un sourire:

"Je vais à la bibliothèque, et toi?"

Oui, car la politesse veut que, quand on pose une question ayant visiblement pour but de se farcir un peu de conversation, l'interlocuteur réponde puis relance la question...mais Lucy évitait, le plus souvent. Ce d'autant plus que la plupart des gens questionnant les autres ne quêtaient en réalité qu'un retour de question pour parler d'eux à n'en plus finir. Lucy, cependant, avait fini par repérer ces bavards qui, se méprenant sur son calme et son silence, elle que les relations sociales fatiguaient parfois, déblatéraient sans fin, et ce garçon ne semblait pas désireux de lui raconter par le menu sa vie passionnante.

Bon. Ils allaient à la bibliothèque jusqu'à ces dernières minutes, où les escaliers trouvèrent drôle de tourner, tourner, tourner. Perdu le chemin de la bibliothèque...Lucy soupira en regardant le palier qui, désormais, s'offrait à elle et reprit avec un sourire d'excuse:

"Bien, jusqu'ici j'avais prévu d'aller rapidement à la bibliothèque, finalement ce sera plus long que prévu!"

Quoi, Lucy, péter un câble? Voyons, ce n'était pas son genre...le personnage de BD qui saute à pieds joints sur son chapeau n'était pas, vraiment pas du même acabit que la jeune demoiselle au flegme tout britannique. Bon, les escaliers ont tourné, tant pis, ce sera moins rapide, et voilà tout...peut-être avait-elle quelque chose d'une stoïcienne, estimant inutile de s'énerver sur ce qu'elle ne pourrait pas changer, de toute manière. Il lui restait à s'adapter aux nouvelles conditions environnementales pour parvenir, au mieux, à son objectif.

[Naooon j'vais creveeeeer à Paris^^ J'ai ton numéro de tél', toi? Je suis pas sûre...si tu veux je te repasse le mien via MP...Ouais, je me suis fait cette réflexion aussi en écrivant...j'ai l'impression que nos persos finissent toujours par se déstabiliser l'un l'autre xD]

[Avatar :]

Le garçon eut l'air sidéré de ne pas se faire hurler dessus. Ah mon gros, ça c'était la deuxième option, envisageable dans le cas où tu aurais embrayé le premier. Mais, Lucy n'étant par définition pas une emmerdeuse, à la grande différence de sa cousine Lily, elle trouvait bien plus simple de s'excuser. Même si ce n'était aps sa faute, s'excuser, ça ne mangeait pas de pain! Et puis, ça avait surtout l'avantage de détendre immédiatement l'atmosphère et, au moins du côté de la demoiselle, de balayer toute rancoeur. Voilà, personne n'était absolument fautif, elle ne savait pas en quoi elle était fautive mais elle s'en était excusée. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à faire de même, et l'incident serait totalement clos, puisqu'aucun des deux n'en garderait de séquelles. A l'exception, naturellement, de quelques neurones en moins mais franchement, avec le nombre qu'elle en a, Lucy! Oui, car la demoiselle cachait bien son jeu.

Elle s'avérait être une élève moyenne, dans la norme, au grand dam de son cher père, Percy Weasley, le prototype du mec sérieux et bon élève. Il fallait dire aussi qu'à la différence de sa grande soeur Molly, qui cartonnait en classe et s'en donnait les moyens, Lucy n'en fichait pas une rame, ou à peine. Et, ô désespoir paternel, demoiselle ne voulait pas du tout faire carrière dans la diplomatie ou la politique...non non, vétérinaire ce serait très bien. Ohyeah, ça avait donné lieu à quelques scènes d'anthologie, Lucy annonçant à son paternel qu'elle voulait devenir vétérinaire, et l'autre prenant dix minutes à raccrocher sa mâchoire. Mais comme la cadette de la famille avait bien fait sentir à ses parents qu'elle ne changerait pas d'avis et que la discussion était close, il avait fini par s'y résoudre et se contentait de râlotter sur les notes pépères de Lucy. Pourtant, Lucy était bien capable d'avoir plus...oui, mais elle ne fichait rien.

Rien de rien, moins que rien, elle attrapait un crayon et dessinnait en cours, puis prenait trois notes, puis dessinnait...Pour autant, Lucy ne défiait pas l'autorité et ne cherchait pas les ennuis. Jusqu'à cette dernière année élève effacée et timide, elle avait pris de l'assurance et faisait désormais bonne figure dans le groupe des Maraudeurs, mais demeurait en apparence une jeune fille bien pure et bien sage. Ce n'était pas non plus une idiote congénitale, ou un de ces moutons lambdas, qui regardaient passer les trains bouche grande ouverte sans jamais prêter attention à quoi que ce soit. Non, Lucy était une passionnée d'animaux, de culture asiatique -et pas de manga, bouh cliché-, de littérature française et anglaise et globalement, se baladait toujours le nez au vent à l'affût de tout ce qu'elle pouvait récupérer, pour ensuite se précipiter à la bibliothèque pour rechercher un livre, un article, un rapport, que sais-je encore? sur tel ou tel sujet qui l'avait interpellée. Résultat, la demoiselle était certes une élève moyenne quoique douée, mais d'abord et avant tout une personne plutôt cultivée et dégourdie!

Détaillant un peu plus le garçon qu'elle avait si allègrement rencontré, Lucy crut se souvenir qu'il appartenait à la maison Poufsouffle. Un garçon de bonne taille, avec une stature à la fois délicate, et solide, le genre découplé, mais en aucun cas un sac d'os. Plutôt avenant, au final, avec cet air tranquille et sûr des gens calmes, qui se tiennent en retrait et observent les évènements se déroulant sous leur nez. Un peu à la façon de Lysander...ou Lucy, eh oui. Ce n'était pas parce que le couple demeurait fréquemment tranquille à regarder courir les gens qu'il fallait les prendre pour des mous, ou des indifférents. Le cerveau de Lucy passait son temps en ébullition, depuis les diverses créations qu'elle ne cessait d'élaborer jusqu'aux pensées qui la traversaient au sujet de telle ou telle personne. En l'occurrence, elle se sentait clairement détaillée par le garçon, et cela la mettait mal à l'aise bien qu'elle n'en fut pas si gênée que cela. Tandis qu'elle réalisait ce dernier point, elle imitait son interlocuteur et le parcourait rapidement du regard, paf, scanner. Grand, bien fait de sa personne, il semblait aussi plus âgé que la moyenne. Plus mature, également, et comme satisfait de ne pas avoir eu à soutenir une discussion agressive ou l'aboi d'une personne mal léchée. Il avait plutôt l'allure d'un type fréquentable, loin d'être idiot -en témoignait l'acuité du regard qui disséquait Lucy-, mais qui préfère qu'on lui fiche la paix. Le genre calme, avenant, silencieux et secret. C'était probablement un garçon qui ne livrait pas à n'importe qui le fond de sa pensée, par prudence ou simple méfiance. Elle détailla encore son allure générale, laissant son instinct et ses pensées la mener d'idée en idée à un rythme si rapide qu'elle ne pouvait absolument pas attraper la moindre pensée. Mais elle se faisait confiance; elle parviendrait de la sorte à une impression concernant cette personne, et les impressions bien analysées se révèlent rarement fausses.

Lucy, achevant son examen rapide, reposa son regard bleu clair sur le visage du garçon, lequel se présenta. Jack, alors? Jack comme Jack l'Eventreur ou Mr Jack, magnifique...Lucy ne dit cependant rien de plus, puisque Jack semblait n'avoir pas fini. Elle se tut donc et eut bien raison car le jeune homme enchaîna sur des excuses, à son tour. D'accord mon gars, on est quittes...Lucy lui était, à vrai dire, reconnaissante d'avoir réagi avec un minimum de politesse et d'éducation. On avait beau dire ce qu'on voulait sur les convenances sociales, se voir traitée avec un minimum de respect était plus plaisant que de s'entendre traiter de tous les noms. Et puis de toute manière, ça facilite sacrément les relations sociales alors, selon les circonstances, autant s'y plier, ce d'autant plus que de la sorte, le mécontentement est bien plus net quand on se passe soudain des règles élémentaires de politesse pour bien le signaler.
Jack lui ayant demandé si elle se rendait en cours ou à la bibliothèque, Lucy s'autorisa un sourire:

"Je vais à la bibliothèque, et toi?"

Oui, car la politesse veut que, quand on pose une question ayant visiblement pour but de se farcir un peu de conversation, l'interlocuteur réponde puis relance la question...mais Lucy évitait, le plus souvent. Ce d'autant plus que la plupart des gens questionnant les autres ne quêtaient en réalité qu'un retour de question pour parler d'eux à n'en plus finir. Lucy, cependant, avait fini par repérer ces bavards qui, se méprenant sur son calme et son silence, elle que les relations sociales fatiguaient parfois, déblatéraient sans fin, et ce garçon ne semblait pas désireux de lui raconter par le menu sa vie passionnante.

Bon. Ils allaient à la bibliothèque jusqu'à ces dernières minutes, où les escaliers trouvèrent drôle de tourner, tourner, tourner. Perdu le chemin de la bibliothèque...Lucy soupira en regardant le palier qui, désormais, s'offrait à elle et reprit avec un sourire d'excuse:

"Bien, jusqu'ici j'avais prévu d'aller rapidement à la bibliothèque, finalement ce sera plus long que prévu!"

Quoi, Lucy, péter un câble? Voyons, ce n'était pas son genre...le personnage de BD qui saute à pieds joints sur son chapeau n'était pas, vraiment pas du même acabit que la jeune demoiselle au flegme tout britannique. Bon, les escaliers ont tourné, tant pis, ce sera moins rapide, et voilà tout...peut-être avait-elle quelque chose d'une stoïcienne, estimant inutile de s'énerver sur ce qu'elle ne pourrait pas changer, de toute manière. Il lui restait à s'adapter aux nouvelles conditions environnementales pour parvenir, au mieux, à son objectif.

[Naooon j'vais creveeeeer à Paris^^ J'ai ton numéro de tél', toi? Je suis pas sûre...si tu veux je te repasse le mien via MP...Ouais, je me suis fait cette réflexion aussi en écrivant...j'ai l'impression que nos persos finissent toujours par se déstabiliser l'un l'autre xD]

[Crédits :]

Le garçon eut l'air sidéré de ne pas se faire hurler dessus. Ah mon gros, ça c'était la deuxième option, envisageable dans le cas où tu aurais embrayé le premier. Mais, Lucy n'étant par définition pas une emmerdeuse, à la grande différence de sa cousine Lily, elle trouvait bien plus simple de s'excuser. Même si ce n'était aps sa faute, s'excuser, ça ne mangeait pas de pain! Et puis, ça avait surtout l'avantage de détendre immédiatement l'atmosphère et, au moins du côté de la demoiselle, de balayer toute rancoeur. Voilà, personne n'était absolument fautif, elle ne savait pas en quoi elle était fautive mais elle s'en était excusée. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à faire de même, et l'incident serait totalement clos, puisqu'aucun des deux n'en garderait de séquelles. A l'exception, naturellement, de quelques neurones en moins mais franchement, avec le nombre qu'elle en a, Lucy! Oui, car la demoiselle cachait bien son jeu.

Elle s'avérait être une élève moyenne, dans la norme, au grand dam de son cher père, Percy Weasley, le prototype du mec sérieux et bon élève. Il fallait dire aussi qu'à la différence de sa grande soeur Molly, qui cartonnait en classe et s'en donnait les moyens, Lucy n'en fichait pas une rame, ou à peine. Et, ô désespoir paternel, demoiselle ne voulait pas du tout faire carrière dans la diplomatie ou la politique...non non, vétérinaire ce serait très bien. Ohyeah, ça avait donné lieu à quelques scènes d'anthologie, Lucy annonçant à son paternel qu'elle voulait devenir vétérinaire, et l'autre prenant dix minutes à raccrocher sa mâchoire. Mais comme la cadette de la famille avait bien fait sentir à ses parents qu'elle ne changerait pas d'avis et que la discussion était close, il avait fini par s'y résoudre et se contentait de râlotter sur les notes pépères de Lucy. Pourtant, Lucy était bien capable d'avoir plus...oui, mais elle ne fichait rien.

Rien de rien, moins que rien, elle attrapait un crayon et dessinnait en cours, puis prenait trois notes, puis dessinnait...Pour autant, Lucy ne défiait pas l'autorité et ne cherchait pas les ennuis. Jusqu'à cette dernière année élève effacée et timide, elle avait pris de l'assurance et faisait désormais bonne figure dans le groupe des Maraudeurs, mais demeurait en apparence une jeune fille bien pure et bien sage. Ce n'était pas non plus une idiote congénitale, ou un de ces moutons lambdas, qui regardaient passer les trains bouche grande ouverte sans jamais prêter attention à quoi que ce soit. Non, Lucy était une passionnée d'animaux, de culture asiatique -et pas de manga, bouh cliché-, de littérature française et anglaise et globalement, se baladait toujours le nez au vent à l'affût de tout ce qu'elle pouvait récupérer, pour ensuite se précipiter à la bibliothèque pour rechercher un livre, un article, un rapport, que sais-je encore? sur tel ou tel sujet qui l'avait interpellée. Résultat, la demoiselle était certes une élève moyenne quoique douée, mais d'abord et avant tout une personne plutôt cultivée et dégourdie!

Détaillant un peu plus le garçon qu'elle avait si allègrement rencontré, Lucy crut se souvenir qu'il appartenait à la maison Poufsouffle. Un garçon de bonne taille, avec une stature à la fois délicate, et solide, le genre découplé, mais en aucun cas un sac d'os. Plutôt avenant, au final, avec cet air tranquille et sûr des gens calmes, qui se tiennent en retrait et observent les évènements se déroulant sous leur nez. Un peu à la façon de Lysander...ou Lucy, eh oui. Ce n'était pas parce que le couple demeurait fréquemment tranquille à regarder courir les gens qu'il fallait les prendre pour des mous, ou des indifférents. Le cerveau de Lucy passait son temps en ébullition, depuis les diverses créations qu'elle ne cessait d'élaborer jusqu'aux pensées qui la traversaient au sujet de telle ou telle personne. En l'occurrence, elle se sentait clairement détaillée par le garçon, et cela la mettait mal à l'aise bien qu'elle n'en fut pas si gênée que cela. Tandis qu'elle réalisait ce dernier point, elle imitait son interlocuteur et le parcourait rapidement du regard, paf, scanner. Grand, bien fait de sa personne, il semblait aussi plus âgé que la moyenne. Plus mature, également, et comme satisfait de ne pas avoir eu à soutenir une discussion agressive ou l'aboi d'une personne mal léchée. Il avait plutôt l'allure d'un type fréquentable, loin d'être idiot -en témoignait l'acuité du regard qui disséquait Lucy-, mais qui préfère qu'on lui fiche la paix. Le genre calme, avenant, silencieux et secret. C'était probablement un garçon qui ne livrait pas à n'importe qui le fond de sa pensée, par prudence ou simple méfiance. Elle détailla encore son allure générale, laissant son instinct et ses pensées la mener d'idée en idée à un rythme si rapide qu'elle ne pouvait absolument pas attraper la moindre pensée. Mais elle se faisait confiance; elle parviendrait de la sorte à une impression concernant cette personne, et les impressions bien analysées se révèlent rarement fausses.

Lucy, achevant son examen rapide, reposa son regard bleu clair sur le visage du garçon, lequel se présenta. Jack, alors? Jack comme Jack l'Eventreur ou Mr Jack, magnifique...Lucy ne dit cependant rien de plus, puisque Jack semblait n'avoir pas fini. Elle se tut donc et eut bien raison car le jeune homme enchaîna sur des excuses, à son tour. D'accord mon gars, on est quittes...Lucy lui était, à vrai dire, reconnaissante d'avoir réagi avec un minimum de politesse et d'éducation. On avait beau dire ce qu'on voulait sur les convenances sociales, se voir traitée avec un minimum de respect était plus plaisant que de s'entendre traiter de tous les noms. Et puis de toute manière, ça facilite sacrément les relations sociales alors, selon les circonstances, autant s'y plier, ce d'autant plus que de la sorte, le mécontentement est bien plus net quand on se passe soudain des règles élémentaires de politesse pour bien le signaler.
Jack lui ayant demandé si elle se rendait en cours ou à la bibliothèque, Lucy s'autorisa un sourire:

"Je vais à la bibliothèque, et toi?"

Oui, car la politesse veut que, quand on pose une question ayant visiblement pour but de se farcir un peu de conversation, l'interlocuteur réponde puis relance la question...mais Lucy évitait, le plus souvent. Ce d'autant plus que la plupart des gens questionnant les autres ne quêtaient en réalité qu'un retour de question pour parler d'eux à n'en plus finir. Lucy, cependant, avait fini par repérer ces bavards qui, se méprenant sur son calme et son silence, elle que les relations sociales fatiguaient parfois, déblatéraient sans fin, et ce garçon ne semblait pas désireux de lui raconter par le menu sa vie passionnante.

Bon. Ils allaient à la bibliothèque jusqu'à ces dernières minutes, où les escaliers trouvèrent drôle de tourner, tourner, tourner. Perdu le chemin de la bibliothèque...Lucy soupira en regardant le palier qui, désormais, s'offrait à elle et reprit avec un sourire d'excuse:

"Bien, jusqu'ici j'avais prévu d'aller rapidement à la bibliothèque, finalement ce sera plus long que prévu!"

Quoi, Lucy, péter un câble? Voyons, ce n'était pas son genre...le personnage de BD qui saute à pieds joints sur son chapeau n'était pas, vraiment pas du même acabit que la jeune demoiselle au flegme tout britannique. Bon, les escaliers ont tourné, tant pis, ce sera moins rapide, et voilà tout...peut-être avait-elle quelque chose d'une stoïcienne, estimant inutile de s'énerver sur ce qu'elle ne pourrait pas changer, de toute manière. Il lui restait à s'adapter aux nouvelles conditions environnementales pour parvenir, au mieux, à son objectif.

[Naooon j'vais creveeeeer à Paris^^ J'ai ton numéro de tél', toi? Je suis pas sûre...si tu veux je te repasse le mien via MP...Ouais, je me suis fait cette réflexion aussi en écrivant...j'ai l'impression que nos persos finissent toujours par se déstabiliser l'un l'autre xD]

[Age RPG :]

Le garçon eut l'air sidéré de ne pas se faire hurler dessus. Ah mon gros, ça c'était la deuxième option, envisageable dans le cas où tu aurais embrayé le premier. Mais, Lucy n'étant par définition pas une emmerdeuse, à la grande différence de sa cousine Lily, elle trouvait bien plus simple de s'excuser. Même si ce n'était aps sa faute, s'excuser, ça ne mangeait pas de pain! Et puis, ça avait surtout l'avantage de détendre immédiatement l'atmosphère et, au moins du côté de la demoiselle, de balayer toute rancoeur. Voilà, personne n'était absolument fautif, elle ne savait pas en quoi elle était fautive mais elle s'en était excusée. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à faire de même, et l'incident serait totalement clos, puisqu'aucun des deux n'en garderait de séquelles. A l'exception, naturellement, de quelques neurones en moins mais franchement, avec le nombre qu'elle en a, Lucy! Oui, car la demoiselle cachait bien son jeu.

Elle s'avérait être une élève moyenne, dans la norme, au grand dam de son cher père, Percy Weasley, le prototype du mec sérieux et bon élève. Il fallait dire aussi qu'à la différence de sa grande soeur Molly, qui cartonnait en classe et s'en donnait les moyens, Lucy n'en fichait pas une rame, ou à peine. Et, ô désespoir paternel, demoiselle ne voulait pas du tout faire carrière dans la diplomatie ou la politique...non non, vétérinaire ce serait très bien. Ohyeah, ça avait donné lieu à quelques scènes d'anthologie, Lucy annonçant à son paternel qu'elle voulait devenir vétérinaire, et l'autre prenant dix minutes à raccrocher sa mâchoire. Mais comme la cadette de la famille avait bien fait sentir à ses parents qu'elle ne changerait pas d'avis et que la discussion était close, il avait fini par s'y résoudre et se contentait de râlotter sur les notes pépères de Lucy. Pourtant, Lucy était bien capable d'avoir plus...oui, mais elle ne fichait rien.

Rien de rien, moins que rien, elle attrapait un crayon et dessinnait en cours, puis prenait trois notes, puis dessinnait...Pour autant, Lucy ne défiait pas l'autorité et ne cherchait pas les ennuis. Jusqu'à cette dernière année élève effacée et timide, elle avait pris de l'assurance et faisait désormais bonne figure dans le groupe des Maraudeurs, mais demeurait en apparence une jeune fille bien pure et bien sage. Ce n'était pas non plus une idiote congénitale, ou un de ces moutons lambdas, qui regardaient passer les trains bouche grande ouverte sans jamais prêter attention à quoi que ce soit. Non, Lucy était une passionnée d'animaux, de culture asiatique -et pas de manga, bouh cliché-, de littérature française et anglaise et globalement, se baladait toujours le nez au vent à l'affût de tout ce qu'elle pouvait récupérer, pour ensuite se précipiter à la bibliothèque pour rechercher un livre, un article, un rapport, que sais-je encore? sur tel ou tel sujet qui l'avait interpellée. Résultat, la demoiselle était certes une élève moyenne quoique douée, mais d'abord et avant tout une personne plutôt cultivée et dégourdie!

Détaillant un peu plus le garçon qu'elle avait si allègrement rencontré, Lucy crut se souvenir qu'il appartenait à la maison Poufsouffle. Un garçon de bonne taille, avec une stature à la fois délicate, et solide, le genre découplé, mais en aucun cas un sac d'os. Plutôt avenant, au final, avec cet air tranquille et sûr des gens calmes, qui se tiennent en retrait et observent les évènements se déroulant sous leur nez. Un peu à la façon de Lysander...ou Lucy, eh oui. Ce n'était pas parce que le couple demeurait fréquemment tranquille à regarder courir les gens qu'il fallait les prendre pour des mous, ou des indifférents. Le cerveau de Lucy passait son temps en ébullition, depuis les diverses créations qu'elle ne cessait d'élaborer jusqu'aux pensées qui la traversaient au sujet de telle ou telle personne. En l'occurrence, elle se sentait clairement détaillée par le garçon, et cela la mettait mal à l'aise bien qu'elle n'en fut pas si gênée que cela. Tandis qu'elle réalisait ce dernier point, elle imitait son interlocuteur et le parcourait rapidement du regard, paf, scanner. Grand, bien fait de sa personne, il semblait aussi plus âgé que la moyenne. Plus mature, également, et comme satisfait de ne pas avoir eu à soutenir une discussion agressive ou l'aboi d'une personne mal léchée. Il avait plutôt l'allure d'un type fréquentable, loin d'être idiot -en témoignait l'acuité du regard qui disséquait Lucy-, mais qui préfère qu'on lui fiche la paix. Le genre calme, avenant, silencieux et secret. C'était probablement un garçon qui ne livrait pas à n'importe qui le fond de sa pensée, par prudence ou simple méfiance. Elle détailla encore son allure générale, laissant son instinct et ses pensées la mener d'idée en idée à un rythme si rapide qu'elle ne pouvait absolument pas attraper la moindre pensée. Mais elle se faisait confiance; elle parviendrait de la sorte à une impression concernant cette personne, et les impressions bien analysées se révèlent rarement fausses.

Lucy, achevant son examen rapide, reposa son regard bleu clair sur le visage du garçon, lequel se présenta. Jack, alors? Jack comme Jack l'Eventreur ou Mr Jack, magnifique...Lucy ne dit cependant rien de plus, puisque Jack semblait n'avoir pas fini. Elle se tut donc et eut bien raison car le jeune homme enchaîna sur des excuses, à son tour. D'accord mon gars, on est quittes...Lucy lui était, à vrai dire, reconnaissante d'avoir réagi avec un minimum de politesse et d'éducation. On avait beau dire ce qu'on voulait sur les convenances sociales, se voir traitée avec un minimum de respect était plus plaisant que de s'entendre traiter de tous les noms. Et puis de toute manière, ça facilite sacrément les relations sociales alors, selon les circonstances, autant s'y plier, ce d'autant plus que de la sorte, le mécontentement est bien plus net quand on se passe soudain des règles élémentaires de politesse pour bien le signaler.
Jack lui ayant demandé si elle se rendait en cours ou à la bibliothèque, Lucy s'autorisa un sourire:

"Je vais à la bibliothèque, et toi?"

Oui, car la politesse veut que, quand on pose une question ayant visiblement pour but de se farcir un peu de conversation, l'interlocuteur réponde puis relance la question...mais Lucy évitait, le plus souvent. Ce d'autant plus que la plupart des gens questionnant les autres ne quêtaient en réalité qu'un retour de question pour parler d'eux à n'en plus finir. Lucy, cependant, avait fini par repérer ces bavards qui, se méprenant sur son calme et son silence, elle que les relations sociales fatiguaient parfois, déblatéraient sans fin, et ce garçon ne semblait pas désireux de lui raconter par le menu sa vie passionnante.

Bon. Ils allaient à la bibliothèque jusqu'à ces dernières minutes, où les escaliers trouvèrent drôle de tourner, tourner, tourner. Perdu le chemin de la bibliothèque...Lucy soupira en regardant le palier qui, désormais, s'offrait à elle et reprit avec un sourire d'excuse:

"Bien, jusqu'ici j'avais prévu d'aller rapidement à la bibliothèque, finalement ce sera plus long que prévu!"

Quoi, Lucy, péter un câble? Voyons, ce n'était pas son genre...le personnage de BD qui saute à pieds joints sur son chapeau n'était pas, vraiment pas du même acabit que la jeune demoiselle au flegme tout britannique. Bon, les escaliers ont tourné, tant pis, ce sera moins rapide, et voilà tout...peut-être avait-elle quelque chose d'une stoïcienne, estimant inutile de s'énerver sur ce qu'elle ne pourrait pas changer, de toute manière. Il lui restait à s'adapter aux nouvelles conditions environnementales pour parvenir, au mieux, à son objectif.

[Naooon j'vais creveeeeer à Paris^^ J'ai ton numéro de tél', toi? Je suis pas sûre...si tu veux je te repasse le mien via MP...Ouais, je me suis fait cette réflexion aussi en écrivant...j'ai l'impression que nos persos finissent toujours par se déstabiliser l'un l'autre xD]

[Sang :]

Le garçon eut l'air sidéré de ne pas se faire hurler dessus. Ah mon gros, ça c'était la deuxième option, envisageable dans le cas où tu aurais embrayé le premier. Mais, Lucy n'étant par définition pas une emmerdeuse, à la grande différence de sa cousine Lily, elle trouvait bien plus simple de s'excuser. Même si ce n'était aps sa faute, s'excuser, ça ne mangeait pas de pain! Et puis, ça avait surtout l'avantage de détendre immédiatement l'atmosphère et, au moins du côté de la demoiselle, de balayer toute rancoeur. Voilà, personne n'était absolument fautif, elle ne savait pas en quoi elle était fautive mais elle s'en était excusée. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à faire de même, et l'incident serait totalement clos, puisqu'aucun des deux n'en garderait de séquelles. A l'exception, naturellement, de quelques neurones en moins mais franchement, avec le nombre qu'elle en a, Lucy! Oui, car la demoiselle cachait bien son jeu.

Elle s'avérait être une élève moyenne, dans la norme, au grand dam de son cher père, Percy Weasley, le prototype du mec sérieux et bon élève. Il fallait dire aussi qu'à la différence de sa grande soeur Molly, qui cartonnait en classe et s'en donnait les moyens, Lucy n'en fichait pas une rame, ou à peine. Et, ô désespoir paternel, demoiselle ne voulait pas du tout faire carrière dans la diplomatie ou la politique...non non, vétérinaire ce serait très bien. Ohyeah, ça avait donné lieu à quelques scènes d'anthologie, Lucy annonçant à son paternel qu'elle voulait devenir vétérinaire, et l'autre prenant dix minutes à raccrocher sa mâchoire. Mais comme la cadette de la famille avait bien fait sentir à ses parents qu'elle ne changerait pas d'avis et que la discussion était close, il avait fini par s'y résoudre et se contentait de râlotter sur les notes pépères de Lucy. Pourtant, Lucy était bien capable d'avoir plus...oui, mais elle ne fichait rien.

Rien de rien, moins que rien, elle attrapait un crayon et dessinnait en cours, puis prenait trois notes, puis dessinnait...Pour autant, Lucy ne défiait pas l'autorité et ne cherchait pas les ennuis. Jusqu'à cette dernière année élève effacée et timide, elle avait pris de l'assurance et faisait désormais bonne figure dans le groupe des Maraudeurs, mais demeurait en apparence une jeune fille bien pure et bien sage. Ce n'était pas non plus une idiote congénitale, ou un de ces moutons lambdas, qui regardaient passer les trains bouche grande ouverte sans jamais prêter attention à quoi que ce soit. Non, Lucy était une passionnée d'animaux, de culture asiatique -et pas de manga, bouh cliché-, de littérature française et anglaise et globalement, se baladait toujours le nez au vent à l'affût de tout ce qu'elle pouvait récupérer, pour ensuite se précipiter à la bibliothèque pour rechercher un livre, un article, un rapport, que sais-je encore? sur tel ou tel sujet qui l'avait interpellée. Résultat, la demoiselle était certes une élève moyenne quoique douée, mais d'abord et avant tout une personne plutôt cultivée et dégourdie!

Détaillant un peu plus le garçon qu'elle avait si allègrement rencontré, Lucy crut se souvenir qu'il appartenait à la maison Poufsouffle. Un garçon de bonne taille, avec une stature à la fois délicate, et solide, le genre découplé, mais en aucun cas un sac d'os. Plutôt avenant, au final, avec cet air tranquille et sûr des gens calmes, qui se tiennent en retrait et observent les évènements se déroulant sous leur nez. Un peu à la façon de Lysander...ou Lucy, eh oui. Ce n'était pas parce que le couple demeurait fréquemment tranquille à regarder courir les gens qu'il fallait les prendre pour des mous, ou des indifférents. Le cerveau de Lucy passait son temps en ébullition, depuis les diverses créations qu'elle ne cessait d'élaborer jusqu'aux pensées qui la traversaient au sujet de telle ou telle personne. En l'occurrence, elle se sentait clairement détaillée par le garçon, et cela la mettait mal à l'aise bien qu'elle n'en fut pas si gênée que cela. Tandis qu'elle réalisait ce dernier point, elle imitait son interlocuteur et le parcourait rapidement du regard, paf, scanner. Grand, bien fait de sa personne, il semblait aussi plus âgé que la moyenne. Plus mature, également, et comme satisfait de ne pas avoir eu à soutenir une discussion agressive ou l'aboi d'une personne mal léchée. Il avait plutôt l'allure d'un type fréquentable, loin d'être idiot -en témoignait l'acuité du regard qui disséquait Lucy-, mais qui préfère qu'on lui fiche la paix. Le genre calme, avenant, silencieux et secret. C'était probablement un garçon qui ne livrait pas à n'importe qui le fond de sa pensée, par prudence ou simple méfiance. Elle détailla encore son allure générale, laissant son instinct et ses pensées la mener d'idée en idée à un rythme si rapide qu'elle ne pouvait absolument pas attraper la moindre pensée. Mais elle se faisait confiance; elle parviendrait de la sorte à une impression concernant cette personne, et les impressions bien analysées se révèlent rarement fausses.

Lucy, achevant son examen rapide, reposa son regard bleu clair sur le visage du garçon, lequel se présenta. Jack, alors? Jack comme Jack l'Eventreur ou Mr Jack, magnifique...Lucy ne dit cependant rien de plus, puisque Jack semblait n'avoir pas fini. Elle se tut donc et eut bien raison car le jeune homme enchaîna sur des excuses, à son tour. D'accord mon gars, on est quittes...Lucy lui était, à vrai dire, reconnaissante d'avoir réagi avec un minimum de politesse et d'éducation. On avait beau dire ce qu'on voulait sur les convenances sociales, se voir traitée avec un minimum de respect était plus plaisant que de s'entendre traiter de tous les noms. Et puis de toute manière, ça facilite sacrément les relations sociales alors, selon les circonstances, autant s'y plier, ce d'autant plus que de la sorte, le mécontentement est bien plus net quand on se passe soudain des règles élémentaires de politesse pour bien le signaler.
Jack lui ayant demandé si elle se rendait en cours ou à la bibliothèque, Lucy s'autorisa un sourire:

"Je vais à la bibliothèque, et toi?"

Oui, car la politesse veut que, quand on pose une question ayant visiblement pour but de se farcir un peu de conversation, l'interlocuteur réponde puis relance la question...mais Lucy évitait, le plus souvent. Ce d'autant plus que la plupart des gens questionnant les autres ne quêtaient en réalité qu'un retour de question pour parler d'eux à n'en plus finir. Lucy, cependant, avait fini par repérer ces bavards qui, se méprenant sur son calme et son silence, elle que les relations sociales fatiguaient parfois, déblatéraient sans fin, et ce garçon ne semblait pas désireux de lui raconter par le menu sa vie passionnante.

Bon. Ils allaient à la bibliothèque jusqu'à ces dernières minutes, où les escaliers trouvèrent drôle de tourner, tourner, tourner. Perdu le chemin de la bibliothèque...Lucy soupira en regardant le palier qui, désormais, s'offrait à elle et reprit avec un sourire d'excuse:

"Bien, jusqu'ici j'avais prévu d'aller rapidement à la bibliothèque, finalement ce sera plus long que prévu!"

Quoi, Lucy, péter un câble? Voyons, ce n'était pas son genre...le personnage de BD qui saute à pieds joints sur son chapeau n'était pas, vraiment pas du même acabit que la jeune demoiselle au flegme tout britannique. Bon, les escaliers ont tourné, tant pis, ce sera moins rapide, et voilà tout...peut-être avait-elle quelque chose d'une stoïcienne, estimant inutile de s'énerver sur ce qu'elle ne pourrait pas changer, de toute manière. Il lui restait à s'adapter aux nouvelles conditions environnementales pour parvenir, au mieux, à son objectif.

[Naooon j'vais creveeeeer à Paris^^ J'ai ton numéro de tél', toi? Je suis pas sûre...si tu veux je te repasse le mien via MP...Ouais, je me suis fait cette réflexion aussi en écrivant...j'ai l'impression que nos persos finissent toujours par se déstabiliser l'un l'autre xD]

[Camp :]

Le garçon eut l'air sidéré de ne pas se faire hurler dessus. Ah mon gros, ça c'était la deuxième option, envisageable dans le cas où tu aurais embrayé le premier. Mais, Lucy n'étant par définition pas une emmerdeuse, à la grande différence de sa cousine Lily, elle trouvait bien plus simple de s'excuser. Même si ce n'était aps sa faute, s'excuser, ça ne mangeait pas de pain! Et puis, ça avait surtout l'avantage de détendre immédiatement l'atmosphère et, au moins du côté de la demoiselle, de balayer toute rancoeur. Voilà, personne n'était absolument fautif, elle ne savait pas en quoi elle était fautive mais elle s'en était excusée. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à faire de même, et l'incident serait totalement clos, puisqu'aucun des deux n'en garderait de séquelles. A l'exception, naturellement, de quelques neurones en moins mais franchement, avec le nombre qu'elle en a, Lucy! Oui, car la demoiselle cachait bien son jeu.

Elle s'avérait être une élève moyenne, dans la norme, au grand dam de son cher père, Percy Weasley, le prototype du mec sérieux et bon élève. Il fallait dire aussi qu'à la différence de sa grande soeur Molly, qui cartonnait en classe et s'en donnait les moyens, Lucy n'en fichait pas une rame, ou à peine. Et, ô désespoir paternel, demoiselle ne voulait pas du tout faire carrière dans la diplomatie ou la politique...non non, vétérinaire ce serait très bien. Ohyeah, ça avait donné lieu à quelques scènes d'anthologie, Lucy annonçant à son paternel qu'elle voulait devenir vétérinaire, et l'autre prenant dix minutes à raccrocher sa mâchoire. Mais comme la cadette de la famille avait bien fait sentir à ses parents qu'elle ne changerait pas d'avis et que la discussion était close, il avait fini par s'y résoudre et se contentait de râlotter sur les notes pépères de Lucy. Pourtant, Lucy était bien capable d'avoir plus...oui, mais elle ne fichait rien.

Rien de rien, moins que rien, elle attrapait un crayon et dessinnait en cours, puis prenait trois notes, puis dessinnait...Pour autant, Lucy ne défiait pas l'autorité et ne cherchait pas les ennuis. Jusqu'à cette dernière année élève effacée et timide, elle avait pris de l'assurance et faisait désormais bonne figure dans le groupe des Maraudeurs, mais demeurait en apparence une jeune fille bien pure et bien sage. Ce n'était pas non plus une idiote congénitale, ou un de ces moutons lambdas, qui regardaient passer les trains bouche grande ouverte sans jamais prêter attention à quoi que ce soit. Non, Lucy était une passionnée d'animaux, de culture asiatique -et pas de manga, bouh cliché-, de littérature française et anglaise et globalement, se baladait toujours le nez au vent à l'affût de tout ce qu'elle pouvait récupérer, pour ensuite se précipiter à la bibliothèque pour rechercher un livre, un article, un rapport, que sais-je encore? sur tel ou tel sujet qui l'avait interpellée. Résultat, la demoiselle était certes une élève moyenne quoique douée, mais d'abord et avant tout une personne plutôt cultivée et dégourdie!

Détaillant un peu plus le garçon qu'elle avait si allègrement rencontré, Lucy crut se souvenir qu'il appartenait à la maison Poufsouffle. Un garçon de bonne taille, avec une stature à la fois délicate, et solide, le genre découplé, mais en aucun cas un sac d'os. Plutôt avenant, au final, avec cet air tranquille et sûr des gens calmes, qui se tiennent en retrait et observent les évènements se déroulant sous leur nez. Un peu à la façon de Lysander...ou Lucy, eh oui. Ce n'était pas parce que le couple demeurait fréquemment tranquille à regarder courir les gens qu'il fallait les prendre pour des mous, ou des indifférents. Le cerveau de Lucy passait son temps en ébullition, depuis les diverses créations qu'elle ne cessait d'élaborer jusqu'aux pensées qui la traversaient au sujet de telle ou telle personne. En l'occurrence, elle se sentait clairement détaillée par le garçon, et cela la mettait mal à l'aise bien qu'elle n'en fut pas si gênée que cela. Tandis qu'elle réalisait ce dernier point, elle imitait son interlocuteur et le parcourait rapidement du regard, paf, scanner. Grand, bien fait de sa personne, il semblait aussi plus âgé que la moyenne. Plus mature, également, et comme satisfait de ne pas avoir eu à soutenir une discussion agressive ou l'aboi d'une personne mal léchée. Il avait plutôt l'allure d'un type fréquentable, loin d'être idiot -en témoignait l'acuité du regard qui disséquait Lucy-, mais qui préfère qu'on lui fiche la paix. Le genre calme, avenant, silencieux et secret. C'était probablement un garçon qui ne livrait pas à n'importe qui le fond de sa pensée, par prudence ou simple méfiance. Elle détailla encore son allure générale, laissant son instinct et ses pensées la mener d'idée en idée à un rythme si rapide qu'elle ne pouvait absolument pas attraper la moindre pensée. Mais elle se faisait confiance; elle parviendrait de la sorte à une impression concernant cette personne, et les impressions bien analysées se révèlent rarement fausses.

Lucy, achevant son examen rapide, reposa son regard bleu clair sur le visage du garçon, lequel se présenta. Jack, alors? Jack comme Jack l'Eventreur ou Mr Jack, magnifique...Lucy ne dit cependant rien de plus, puisque Jack semblait n'avoir pas fini. Elle se tut donc et eut bien raison car le jeune homme enchaîna sur des excuses, à son tour. D'accord mon gars, on est quittes...Lucy lui était, à vrai dire, reconnaissante d'avoir réagi avec un minimum de politesse et d'éducation. On avait beau dire ce qu'on voulait sur les convenances sociales, se voir traitée avec un minimum de respect était plus plaisant que de s'entendre traiter de tous les noms. Et puis de toute manière, ça facilite sacrément les relations sociales alors, selon les circonstances, autant s'y plier, ce d'autant plus que de la sorte, le mécontentement est bien plus net quand on se passe soudain des règles élémentaires de politesse pour bien le signaler.
Jack lui ayant demandé si elle se rendait en cours ou à la bibliothèque, Lucy s'autorisa un sourire:

"Je vais à la bibliothèque, et toi?"

Oui, car la politesse veut que, quand on pose une question ayant visiblement pour but de se farcir un peu de conversation, l'interlocuteur réponde puis relance la question...mais Lucy évitait, le plus souvent. Ce d'autant plus que la plupart des gens questionnant les autres ne quêtaient en réalité qu'un retour de question pour parler d'eux à n'en plus finir. Lucy, cependant, avait fini par repérer ces bavards qui, se méprenant sur son calme et son silence, elle que les relations sociales fatiguaient parfois, déblatéraient sans fin, et ce garçon ne semblait pas désireux de lui raconter par le menu sa vie passionnante.

Bon. Ils allaient à la bibliothèque jusqu'à ces dernières minutes, où les escaliers trouvèrent drôle de tourner, tourner, tourner. Perdu le chemin de la bibliothèque...Lucy soupira en regardant le palier qui, désormais, s'offrait à elle et reprit avec un sourire d'excuse:

"Bien, jusqu'ici j'avais prévu d'aller rapidement à la bibliothèque, finalement ce sera plus long que prévu!"

Quoi, Lucy, péter un câble? Voyons, ce n'était pas son genre...le personnage de BD qui saute à pieds joints sur son chapeau n'était pas, vraiment pas du même acabit que la jeune demoiselle au flegme tout britannique. Bon, les escaliers ont tourné, tant pis, ce sera moins rapide, et voilà tout...peut-être avait-elle quelque chose d'une stoïcienne, estimant inutile de s'énerver sur ce qu'elle ne pourrait pas changer, de toute manière. Il lui restait à s'adapter aux nouvelles conditions environnementales pour parvenir, au mieux, à son objectif.

[Naooon j'vais creveeeeer à Paris^^ J'ai ton numéro de tél', toi? Je suis pas sûre...si tu veux je te repasse le mien via MP...Ouais, je me suis fait cette réflexion aussi en écrivant...j'ai l'impression que nos persos finissent toujours par se déstabiliser l'un l'autre xD]

[Vie du personnage :]

Le garçon eut l'air sidéré de ne pas se faire hurler dessus. Ah mon gros, ça c'était la deuxième option, envisageable dans le cas où tu aurais embrayé le premier. Mais, Lucy n'étant par définition pas une emmerdeuse, à la grande différence de sa cousine Lily, elle trouvait bien plus simple de s'excuser. Même si ce n'était aps sa faute, s'excuser, ça ne mangeait pas de pain! Et puis, ça avait surtout l'avantage de détendre immédiatement l'atmosphère et, au moins du côté de la demoiselle, de balayer toute rancoeur. Voilà, personne n'était absolument fautif, elle ne savait pas en quoi elle était fautive mais elle s'en était excusée. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à faire de même, et l'incident serait totalement clos, puisqu'aucun des deux n'en garderait de séquelles. A l'exception, naturellement, de quelques neurones en moins mais franchement, avec le nombre qu'elle en a, Lucy! Oui, car la demoiselle cachait bien son jeu.

Elle s'avérait être une élève moyenne, dans la norme, au grand dam de son cher père, Percy Weasley, le prototype du mec sérieux et bon élève. Il fallait dire aussi qu'à la différence de sa grande soeur Molly, qui cartonnait en classe et s'en donnait les moyens, Lucy n'en fichait pas une rame, ou à peine. Et, ô désespoir paternel, demoiselle ne voulait pas du tout faire carrière dans la diplomatie ou la politique...non non, vétérinaire ce serait très bien. Ohyeah, ça avait donné lieu à quelques scènes d'anthologie, Lucy annonçant à son paternel qu'elle voulait devenir vétérinaire, et l'autre prenant dix minutes à raccrocher sa mâchoire. Mais comme la cadette de la famille avait bien fait sentir à ses parents qu'elle ne changerait pas d'avis et que la discussion était close, il avait fini par s'y résoudre et se contentait de râlotter sur les notes pépères de Lucy. Pourtant, Lucy était bien capable d'avoir plus...oui, mais elle ne fichait rien.

Rien de rien, moins que rien, elle attrapait un crayon et dessinnait en cours, puis prenait trois notes, puis dessinnait...Pour autant, Lucy ne défiait pas l'autorité et ne cherchait pas les ennuis. Jusqu'à cette dernière année élève effacée et timide, elle avait pris de l'assurance et faisait désormais bonne figure dans le groupe des Maraudeurs, mais demeurait en apparence une jeune fille bien pure et bien sage. Ce n'était pas non plus une idiote congénitale, ou un de ces moutons lambdas, qui regardaient passer les trains bouche grande ouverte sans jamais prêter attention à quoi que ce soit. Non, Lucy était une passionnée d'animaux, de culture asiatique -et pas de manga, bouh cliché-, de littérature française et anglaise et globalement, se baladait toujours le nez au vent à l'affût de tout ce qu'elle pouvait récupérer, pour ensuite se précipiter à la bibliothèque pour rechercher un livre, un article, un rapport, que sais-je encore? sur tel ou tel sujet qui l'avait interpellée. Résultat, la demoiselle était certes une élève moyenne quoique douée, mais d'abord et avant tout une personne plutôt cultivée et dégourdie!

Détaillant un peu plus le garçon qu'elle avait si allègrement rencontré, Lucy crut se souvenir qu'il appartenait à la maison Poufsouffle. Un garçon de bonne taille, avec une stature à la fois délicate, et solide, le genre découplé, mais en aucun cas un sac d'os. Plutôt avenant, au final, avec cet air tranquille et sûr des gens calmes, qui se tiennent en retrait et observent les évènements se déroulant sous leur nez. Un peu à la façon de Lysander...ou Lucy, eh oui. Ce n'était pas parce que le couple demeurait fréquemment tranquille à regarder courir les gens qu'il fallait les prendre pour des mous, ou des indifférents. Le cerveau de Lucy passait son temps en ébullition, depuis les diverses créations qu'elle ne cessait d'élaborer jusqu'aux pensées qui la traversaient au sujet de telle ou telle personne. En l'occurrence, elle se sentait clairement détaillée par le garçon, et cela la mettait mal à l'aise bien qu'elle n'en fut pas si gênée que cela. Tandis qu'elle réalisait ce dernier point, elle imitait son interlocuteur et le parcourait rapidement du regard, paf, scanner. Grand, bien fait de sa personne, il semblait aussi plus âgé que la moyenne. Plus mature, également, et comme satisfait de ne pas avoir eu à soutenir une discussion agressive ou l'aboi d'une personne mal léchée. Il avait plutôt l'allure d'un type fréquentable, loin d'être idiot -en témoignait l'acuité du regard qui disséquait Lucy-, mais qui préfère qu'on lui fiche la paix. Le genre calme, avenant, silencieux et secret. C'était probablement un garçon qui ne livrait pas à n'importe qui le fond de sa pensée, par prudence ou simple méfiance. Elle détailla encore son allure générale, laissant son instinct et ses pensées la mener d'idée en idée à un rythme si rapide qu'elle ne pouvait absolument pas attraper la moindre pensée. Mais elle se faisait confiance; elle parviendrait de la sorte à une impression concernant cette personne, et les impressions bien analysées se révèlent rarement fausses.

Lucy, achevant son examen rapide, reposa son regard bleu clair sur le visage du garçon, lequel se présenta. Jack, alors? Jack comme Jack l'Eventreur ou Mr Jack, magnifique...Lucy ne dit cependant rien de plus, puisque Jack semblait n'avoir pas fini. Elle se tut donc et eut bien raison car le jeune homme enchaîna sur des excuses, à son tour. D'accord mon gars, on est quittes...Lucy lui était, à vrai dire, reconnaissante d'avoir réagi avec un minimum de politesse et d'éducation. On avait beau dire ce qu'on voulait sur les convenances sociales, se voir traitée avec un minimum de respect était plus plaisant que de s'entendre traiter de tous les noms. Et puis de toute manière, ça facilite sacrément les relations sociales alors, selon les circonstances, autant s'y plier, ce d'autant plus que de la sorte, le mécontentement est bien plus net quand on se passe soudain des règles élémentaires de politesse pour bien le signaler.
Jack lui ayant demandé si elle se rendait en cours ou à la bibliothèque, Lucy s'autorisa un sourire:

"Je vais à la bibliothèque, et toi?"

Oui, car la politesse veut que, quand on pose une question ayant visiblement pour but de se farcir un peu de conversation, l'interlocuteur réponde puis relance la question...mais Lucy évitait, le plus souvent. Ce d'autant plus que la plupart des gens questionnant les autres ne quêtaient en réalité qu'un retour de question pour parler d'eux à n'en plus finir. Lucy, cependant, avait fini par repérer ces bavards qui, se méprenant sur son calme et son silence, elle que les relations sociales fatiguaient parfois, déblatéraient sans fin, et ce garçon ne semblait pas désireux de lui raconter par le menu sa vie passionnante.

Bon. Ils allaient à la bibliothèque jusqu'à ces dernières minutes, où les escaliers trouvèrent drôle de tourner, tourner, tourner. Perdu le chemin de la bibliothèque...Lucy soupira en regardant le palier qui, désormais, s'offrait à elle et reprit avec un sourire d'excuse:

"Bien, jusqu'ici j'avais prévu d'aller rapidement à la bibliothèque, finalement ce sera plus long que prévu!"

Quoi, Lucy, péter un câble? Voyons, ce n'était pas son genre...le personnage de BD qui saute à pieds joints sur son chapeau n'était pas, vraiment pas du même acabit que la jeune demoiselle au flegme tout britannique. Bon, les escaliers ont tourné, tant pis, ce sera moins rapide, et voilà tout...peut-être avait-elle quelque chose d'une stoïcienne, estimant inutile de s'énerver sur ce qu'elle ne pourrait pas changer, de toute manière. Il lui restait à s'adapter aux nouvelles conditions environnementales pour parvenir, au mieux, à son objectif.

[Naooon j'vais creveeeeer à Paris^^ J'ai ton numéro de tél', toi? Je suis pas sûre...si tu veux je te repasse le mien via MP...Ouais, je me suis fait cette réflexion aussi en écrivant...j'ai l'impression que nos persos finissent toujours par se déstabiliser l'un l'autre xD]

[Truc en plus :]

Le garçon eut l'air sidéré de ne pas se faire hurler dessus. Ah mon gros, ça c'était la deuxième option, envisageable dans le cas où tu aurais embrayé le premier. Mais, Lucy n'étant par définition pas une emmerdeuse, à la grande différence de sa cousine Lily, elle trouvait bien plus simple de s'excuser. Même si ce n'était aps sa faute, s'excuser, ça ne mangeait pas de pain! Et puis, ça avait surtout l'avantage de détendre immédiatement l'atmosphère et, au moins du côté de la demoiselle, de balayer toute rancoeur. Voilà, personne n'était absolument fautif, elle ne savait pas en quoi elle était fautive mais elle s'en était excusée. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à faire de même, et l'incident serait totalement clos, puisqu'aucun des deux n'en garderait de séquelles. A l'exception, naturellement, de quelques neurones en moins mais franchement, avec le nombre qu'elle en a, Lucy! Oui, car la demoiselle cachait bien son jeu.

Elle s'avérait être une élève moyenne, dans la norme, au grand dam de son cher père, Percy Weasley, le prototype du mec sérieux et bon élève. Il fallait dire aussi qu'à la différence de sa grande soeur Molly, qui cartonnait en classe et s'en donnait les moyens, Lucy n'en fichait pas une rame, ou à peine. Et, ô désespoir paternel, demoiselle ne voulait pas du tout faire carrière dans la diplomatie ou la politique...non non, vétérinaire ce serait très bien. Ohyeah, ça avait donné lieu à quelques scènes d'anthologie, Lucy annonçant à son paternel qu'elle voulait devenir vétérinaire, et l'autre prenant dix minutes à raccrocher sa mâchoire. Mais comme la cadette de la famille avait bien fait sentir à ses parents qu'elle ne changerait pas d'avis et que la discussion était close, il avait fini par s'y résoudre et se contentait de râlotter sur les notes pépères de Lucy. Pourtant, Lucy était bien capable d'avoir plus...oui, mais elle ne fichait rien.

Rien de rien, moins que rien, elle attrapait un crayon et dessinnait en cours, puis prenait trois notes, puis dessinnait...Pour autant, Lucy ne défiait pas l'autorité et ne cherchait pas les ennuis. Jusqu'à cette dernière année élève effacée et timide, elle avait pris de l'assurance et faisait désormais bonne figure dans le groupe des Maraudeurs, mais demeurait en apparence une jeune fille bien pure et bien sage. Ce n'était pas non plus une idiote congénitale, ou un de ces moutons lambdas, qui regardaient passer les trains bouche grande ouverte sans jamais prêter attention à quoi que ce soit. Non, Lucy était une passionnée d'animaux, de culture asiatique -et pas de manga, bouh cliché-, de littérature française et anglaise et globalement, se baladait toujours le nez au vent à l'affût de tout ce qu'elle pouvait récupérer, pour ensuite se précipiter à la bibliothèque pour rechercher un livre, un article, un rapport, que sais-je encore? sur tel ou tel sujet qui l'avait interpellée. Résultat, la demoiselle était certes une élève moyenne quoique douée, mais d'abord et avant tout une personne plutôt cultivée et dégourdie!

Détaillant un peu plus le garçon qu'elle avait si allègrement rencontré, Lucy crut se souvenir qu'il appartenait à la maison Poufsouffle. Un garçon de bonne taille, avec une stature à la fois délicate, et solide, le genre découplé, mais en aucun cas un sac d'os. Plutôt avenant, au final, avec cet air tranquille et sûr des gens calmes, qui se tiennent en retrait et observent les évènements se déroulant sous leur nez. Un peu à la façon de Lysander...ou Lucy, eh oui. Ce n'était pas parce que le couple demeurait fréquemment tranquille à regarder courir les gens qu'il fallait les prendre pour des mous, ou des indifférents. Le cerveau de Lucy passait son temps en ébullition, depuis les diverses créations qu'elle ne cessait d'élaborer jusqu'aux pensées qui la traversaient au sujet de telle ou telle personne. En l'occurrence, elle se sentait clairement détaillée par le garçon, et cela la mettait mal à l'aise bien qu'elle n'en fut pas si gênée que cela. Tandis qu'elle réalisait ce dernier point, elle imitait son interlocuteur et le parcourait rapidement du regard, paf, scanner. Grand, bien fait de sa personne, il semblait aussi plus âgé que la moyenne. Plus mature, également, et comme satisfait de ne pas avoir eu à soutenir une discussion agressive ou l'aboi d'une personne mal léchée. Il avait plutôt l'allure d'un type fréquentable, loin d'être idiot -en témoignait l'acuité du regard qui disséquait Lucy-, mais qui préfère qu'on lui fiche la paix. Le genre calme, avenant, silencieux et secret. C'était probablement un garçon qui ne livrait pas à n'importe qui le fond de sa pensée, par prudence ou simple méfiance. Elle détailla encore son allure générale, laissant son instinct et ses pensées la mener d'idée en idée à un rythme si rapide qu'elle ne pouvait absolument pas attraper la moindre pensée. Mais elle se faisait confiance; elle parviendrait de la sorte à une impression concernant cette personne, et les impressions bien analysées se révèlent rarement fausses.

Lucy, achevant son examen rapide, reposa son regard bleu clair sur le visage du garçon, lequel se présenta. Jack, alors? Jack comme Jack l'Eventreur ou Mr Jack, magnifique...Lucy ne dit cependant rien de plus, puisque Jack semblait n'avoir pas fini. Elle se tut donc et eut bien raison car le jeune homme enchaîna sur des excuses, à son tour. D'accord mon gars, on est quittes...Lucy lui était, à vrai dire, reconnaissante d'avoir réagi avec un minimum de politesse et d'éducation. On avait beau dire ce qu'on voulait sur les convenances sociales, se voir traitée avec un minimum de respect était plus plaisant que de s'entendre traiter de tous les noms. Et puis de toute manière, ça facilite sacrément les relations sociales alors, selon les circonstances, autant s'y plier, ce d'autant plus que de la sorte, le mécontentement est bien plus net quand on se passe soudain des règles élémentaires de politesse pour bien le signaler.
Jack lui ayant demandé si elle se rendait en cours ou à la bibliothèque, Lucy s'autorisa un sourire:

"Je vais à la bibliothèque, et toi?"

Oui, car la politesse veut que, quand on pose une question ayant visiblement pour but de se farcir un peu de conversation, l'interlocuteur réponde puis relance la question...mais Lucy évitait, le plus souvent. Ce d'autant plus que la plupart des gens questionnant les autres ne quêtaient en réalité qu'un retour de question pour parler d'eux à n'en plus finir. Lucy, cependant, avait fini par repérer ces bavards qui, se méprenant sur son calme et son silence, elle que les relations sociales fatiguaient parfois, déblatéraient sans fin, et ce garçon ne semblait pas désireux de lui raconter par le menu sa vie passionnante.

Bon. Ils allaient à la bibliothèque jusqu'à ces dernières minutes, où les escaliers trouvèrent drôle de tourner, tourner, tourner. Perdu le chemin de la bibliothèque...Lucy soupira en regardant le palier qui, désormais, s'offrait à elle et reprit avec un sourire d'excuse:

"Bien, jusqu'ici j'avais prévu d'aller rapidement à la bibliothèque, finalement ce sera plus long que prévu!"

Quoi, Lucy, péter un câble? Voyons, ce n'était pas son genre...le personnage de BD qui saute à pieds joints sur son chapeau n'était pas, vraiment pas du même acabit que la jeune demoiselle au flegme tout britannique. Bon, les escaliers ont tourné, tant pis, ce sera moins rapide, et voilà tout...peut-être avait-elle quelque chose d'une stoïcienne, estimant inutile de s'énerver sur ce qu'elle ne pourrait pas changer, de toute manière. Il lui restait à s'adapter aux nouvelles conditions environnementales pour parvenir, au mieux, à son objectif.

[Naooon j'vais creveeeeer à Paris^^ J'ai ton numéro de tél', toi? Je suis pas sûre...si tu veux je te repasse le mien via MP...Ouais, je me suis fait cette réflexion aussi en écrivant...j'ai l'impression que nos persos finissent toujours par se déstabiliser l'un l'autre xD]

[Doubles-Comptes :]

Le garçon eut l'air sidéré de ne pas se faire hurler dessus. Ah mon gros, ça c'était la deuxième option, envisageable dans le cas où tu aurais embrayé le premier. Mais, Lucy n'étant par définition pas une emmerdeuse, à la grande différence de sa cousine Lily, elle trouvait bien plus simple de s'excuser. Même si ce n'était aps sa faute, s'excuser, ça ne mangeait pas de pain! Et puis, ça avait surtout l'avantage de détendre immédiatement l'atmosphère et, au moins du côté de la demoiselle, de balayer toute rancoeur. Voilà, personne n'était absolument fautif, elle ne savait pas en quoi elle était fautive mais elle s'en était excusée. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à faire de même, et l'incident serait totalement clos, puisqu'aucun des deux n'en garderait de séquelles. A l'exception, naturellement, de quelques neurones en moins mais franchement, avec le nombre qu'elle en a, Lucy! Oui, car la demoiselle cachait bien son jeu.

Elle s'avérait être une élève moyenne, dans la norme, au grand dam de son cher père, Percy Weasley, le prototype du mec sérieux et bon élève. Il fallait dire aussi qu'à la différence de sa grande soeur Molly, qui cartonnait en classe et s'en donnait les moyens, Lucy n'en fichait pas une rame, ou à peine. Et, ô désespoir paternel, demoiselle ne voulait pas du tout faire carrière dans la diplomatie ou la politique...non non, vétérinaire ce serait très bien. Ohyeah, ça avait donné lieu à quelques scènes d'anthologie, Lucy annonçant à son paternel qu'elle voulait devenir vétérinaire, et l'autre prenant dix minutes à raccrocher sa mâchoire. Mais comme la cadette de la famille avait bien fait sentir à ses parents qu'elle ne changerait pas d'avis et que la discussion était close, il avait fini par s'y résoudre et se contentait de râlotter sur les notes pépères de Lucy. Pourtant, Lucy était bien capable d'avoir plus...oui, mais elle ne fichait rien.

Rien de rien, moins que rien, elle attrapait un crayon et dessinnait en cours, puis prenait trois notes, puis dessinnait...Pour autant, Lucy ne défiait pas l'autorité et ne cherchait pas les ennuis. Jusqu'à cette dernière année élève effacée et timide, elle avait pris de l'assurance et faisait désormais bonne figure dans le groupe des Maraudeurs, mais demeurait en apparence une jeune fille bien pure et bien sage. Ce n'était pas non plus une idiote congénitale, ou un de ces moutons lambdas, qui regardaient passer les trains bouche grande ouverte sans jamais prêter attention à quoi que ce soit. Non, Lucy était une passionnée d'animaux, de culture asiatique -et pas de manga, bouh cliché-, de littérature française et anglaise et globalement, se baladait toujours le nez au vent à l'affût de tout ce qu'elle pouvait récupérer, pour ensuite se précipiter à la bibliothèque pour rechercher un livre, un article, un rapport, que sais-je encore? sur tel ou tel sujet qui l'avait interpellée. Résultat, la demoiselle était certes une élève moyenne quoique douée, mais d'abord et avant tout une personne plutôt cultivée et dégourdie!

Détaillant un peu plus le garçon qu'elle avait si allègrement rencontré, Lucy crut se souvenir qu'il appartenait à la maison Poufsouffle. Un garçon de bonne taille, avec une stature à la fois délicate, et solide, le genre découplé, mais en aucun cas un sac d'os. Plutôt avenant, au final, avec cet air tranquille et sûr des gens calmes, qui se tiennent en retrait et observent les évènements se déroulant sous leur nez. Un peu à la façon de Lysander...ou Lucy, eh oui. Ce n'était pas parce que le couple demeurait fréquemment tranquille à regarder courir les gens qu'il fallait les prendre pour des mous, ou des indifférents. Le cerveau de Lucy passait son temps en ébullition, depuis les diverses créations qu'elle ne cessait d'élaborer jusqu'aux pensées qui la traversaient au sujet de telle ou telle personne. En l'occurrence, elle se sentait clairement détaillée par le garçon, et cela la mettait mal à l'aise bien qu'elle n'en fut pas si gênée que cela. Tandis qu'elle réalisait ce dernier point, elle imitait son interlocuteur et le parcourait rapidement du regard, paf, scanner. Grand, bien fait de sa personne, il semblait aussi plus âgé que la moyenne. Plus mature, également, et comme satisfait de ne pas avoir eu à soutenir une discussion agressive ou l'aboi d'une personne mal léchée. Il avait plutôt l'allure d'un type fréquentable, loin d'être idiot -en témoignait l'acuité du regard qui disséquait Lucy-, mais qui préfère qu'on lui fiche la paix. Le genre calme, avenant, silencieux et secret. C'était probablement un garçon qui ne livrait pas à n'importe qui le fond de sa pensée, par prudence ou simple méfiance. Elle détailla encore son allure générale, laissant son instinct et ses pensées la mener d'idée en idée à un rythme si rapide qu'elle ne pouvait absolument pas attraper la moindre pensée. Mais elle se faisait confiance; elle parviendrait de la sorte à une impression concernant cette personne, et les impressions bien analysées se révèlent rarement fausses.

Lucy, achevant son examen rapide, reposa son regard bleu clair sur le visage du garçon, lequel se présenta. Jack, alors? Jack comme Jack l'Eventreur ou Mr Jack, magnifique...Lucy ne dit cependant rien de plus, puisque Jack semblait n'avoir pas fini. Elle se tut donc et eut bien raison car le jeune homme enchaîna sur des excuses, à son tour. D'accord mon gars, on est quittes...Lucy lui était, à vrai dire, reconnaissante d'avoir réagi avec un minimum de politesse et d'éducation. On avait beau dire ce qu'on voulait sur les convenances sociales, se voir traitée avec un minimum de respect était plus plaisant que de s'entendre traiter de tous les noms. Et puis de toute manière, ça facilite sacrément les relations sociales alors, selon les circonstances, autant s'y plier, ce d'autant plus que de la sorte, le mécontentement est bien plus net quand on se passe soudain des règles élémentaires de politesse pour bien le signaler.
Jack lui ayant demandé si elle se rendait en cours ou à la bibliothèque, Lucy s'autorisa un sourire:

"Je vais à la bibliothèque, et toi?"

Oui, car la politesse veut que, quand on pose une question ayant visiblement pour but de se farcir un peu de conversation, l'interlocuteur réponde puis relance la question...mais Lucy évitait, le plus souvent. Ce d'autant plus que la plupart des gens questionnant les autres ne quêtaient en réalité qu'un retour de question pour parler d'eux à n'en plus finir. Lucy, cependant, avait fini par repérer ces bavards qui, se méprenant sur son calme et son silence, elle que les relations sociales fatiguaient parfois, déblatéraient sans fin, et ce garçon ne semblait pas désireux de lui raconter par le menu sa vie passionnante.

Bon. Ils allaient à la bibliothèque jusqu'à ces dernières minutes, où les escaliers trouvèrent drôle de tourner, tourner, tourner. Perdu le chemin de la bibliothèque...Lucy soupira en regardant le palier qui, désormais, s'offrait à elle et reprit avec un sourire d'excuse:

"Bien, jusqu'ici j'avais prévu d'aller rapidement à la bibliothèque, finalement ce sera plus long que prévu!"

Quoi, Lucy, péter un câble? Voyons, ce n'était pas son genre...le personnage de BD qui saute à pieds joints sur son chapeau n'était pas, vraiment pas du même acabit que la jeune demoiselle au flegme tout britannique. Bon, les escaliers ont tourné, tant pis, ce sera moins rapide, et voilà tout...peut-être avait-elle quelque chose d'une stoïcienne, estimant inutile de s'énerver sur ce qu'elle ne pourrait pas changer, de toute manière. Il lui restait à s'adapter aux nouvelles conditions environnementales pour parvenir, au mieux, à son objectif.

[Naooon j'vais creveeeeer à Paris^^ J'ai ton numéro de tél', toi? Je suis pas sûre...si tu veux je te repasse le mien via MP...Ouais, je me suis fait cette réflexion aussi en écrivant...j'ai l'impression que nos persos finissent toujours par se déstabiliser l'un l'autre xD]